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Nouvelles du pays d’Eux

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Le Cardinal Schönborn, Honoré par le B’nai B’rith Europe


Ralph Hofmann, Cardinal Christoph Schönborn, Victor Wagner, B'nai B'rith Menorah

De gauche à droite : Ralph Hofmann, Président du B’nai B’rith Europe, le cardinal Christoph Schönborn et Victor Wagner


 

Comme son père, le comte Adalbert Josef Maria Hubertus Damian Hugo von Schönborn – Wiesentheid, qui était maçon, le cardinal Christoph Schönborn sert les intérêts du judaïsme et de la franc-maçonnerie et a donc reçu le B’nai B’rith Europe Award « menorah » pour « services humanitaires exceptionnels ».

La manifestation s’est tenue le 23 Octobre 2013 au Palais des Archevêques de Vienne.

 “CARDINAL” <abbr>SCHONBORN</abbr> <abbr>OCT</abbr>.13

À cette occasion, le cardinal Schönborn a dit qu’il était « ému » et que depuis l’enfance, il a reçu de sa mère, la baronne Von Eleonore Doblhoff – un « grand amour du judaïsme et d’Israël » ; il fait partie de ceux qui ne veulent pas voir « la propagation de la violence et de l’intolérance » et la non-répétition de « ce qui s’est passé le 9 Novembre 1938, lorsque la synagogues de Vienne a brûlées », exprimant sa volonté de poursuivre le travail entrepris par son prédécesseur Franz Konig  qui est d’approfondir les relations entre le christianisme et le judaïsme. 

De son côté, Victor Wagner, président de la B’nai B’rith Autriche, a remercié le Cardinal de son soutien dans le débat sur la circoncision.

 
SOURCE
 

Ludovicus notula : INSUBMERSIBILITÉ

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Depuis quelques décennies certains “théologiens” ont ajouté une note implicite en ce qui concerne le Souverain Pontificat, celle de l’insubmersibilité. Un Souverain Pontife peut être alors, démolisseur de l’Église, collaborateur actif de la Franc-Maçonnerie juive internationale et du socialisme mondial, condamné par ses prédécesseurs, moderniste, libéral, évolutionniste ; il peut s’entendre avec les pires ennemis de l’Église, prier dans les synagogues, les mosquées, les temples luthériens, les bois sacrés du vaudou, dans le temple de la compréhension de l’O.N.U… ; il peut aussi enseigner des erreurs en matière de foi et de morale, écrire des encycliques contenant nombre de positions hétérodoxes, et tout cela, en restant pape malgré tout, Vicaire de Notre Seigneur Jésus-Christ, la Vérité incarnée. Il peut même promouvoir une nouvelle religion tout en restant le pape de la sainte Église catholique apostolique et romaine…

À n’en pas douter tout catholique doit conserver la piété et le respect envers la hiérarchie, mais cette charité et cette piété elles-mêmes, n’exigent-elles pas que l’on dénonce, sans relâche et sans complaisance, ces erreurs mortelles pour tous ?

De la Prudence et des Arguments Incertains

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De la Prudence et des Arguments Incertains

 

« ……..Ceci étant dit, nous ne voulons pas tomber dans l’excès inverse : nous pensons que la thèse sédé vacantiste est imprudente et s’appuie sur des arguments incertains.  

Nous prions chaque jour pour le pape François au canon de la messe, persuadés que, un jour, le successeur de Pierre prêchera à nouveau la foi catholique intégrale. » Éditorial de l’abbé Bernard de Lacoste Octobre 2013

 

Réponse à (Éditorial de l’abbé Bernard de Lacoste, LAB de l’école Saint-Bernard de Bailly (78) – Pourquoi ne sommes-nous pas ralliès (sic!) ? – Octobre 2013)

 

Parce que penser, qu’un individu incapable de juger moralement un homosexuel militant (comment peut-il confesser ?) qui n’a jamais été de droite, dont le Dieu n’est pas catholique, qui co-signe, avec son double, une énorme hérésie sur la Trinité ; «… nous pensons surtout au contenu du Credo qui a une structure trinitaire : le Père et le Fils s’unissent dans l’Esprit d’Amour. » (Lumen Fidei 45) Il n’y a donc plus de distinction des Personnes et c’est le Credo qui a une « structure » trinitaire ; il serait donc prudent de penser qu’un tel individu puisse être, d’une part catholique, et d’autre part Pape ? Pardonnez-moi, monsieur l’abbé, mais je pense que l’imprudence est plus de votre fait, et qu’il y a une grave responsabilité vis-à-vis des âmes, se faire complice de telles choses ne peut être anodin.

Quand pour contourner ce Magistère incertain, l’on suspend son jugement, ou que l’on déclare que les encycliques ne sont, en fait, que des méditations rêveuses, ou bien encore que le pape est occupé par une idéologie qui ne serait pas catholique, cela serait à considérer comme de solides arguments ?

Il faudrait aussi faire une solide et sérieuse argumentation, sur la différence entre Magistèrovacantiste et sédévancantiste, et nous expliquer en quoi la première opinion est plus juste que la seconde, en quoi elle est plus catholique.

Quand on répète, à satiété, en tronquant même parfois les citations, que Mgr Lefebvre (décédé en 1991) n’était pas sédévacantiste, sans prendre en compte que Mgr Lefebvre, malgré tout ce qu’on lui doit, n’est pas l’alpha et l’oméga du Magistère catholique, et que contrairement aux sectaires qui ne doivent pas dépasser l’horizon de la pensée de leur guru, il est permis, et recommandé dans la Sainte Église d’utiliser ses dons d’intelligence et de sagesse, mus par le Saint-Esprit, qui nous enseigne et nous rappelle avec tout le Magistère passé, que la foi ne peut changer, et que nous sommes confrontés à des faits nouveaux, chaque jour plus scandaleux, il est permis de chercher le pourquoi de cette situation sans précédent.

Quand on déclare que « l’église » conciliaire n’est qu’une tendance de la Saint Église, cela ne relève-t-il pas d’une opinion incertaine et imprudente ? En tout cas c’est une infidélité flagrante avec la pensée de Mgr Lefebvre qui a évoluée.

Nous dire, que vous êtes : « persuadés que, un jour, le successeur de Pierre prêchera à nouveau la foi catholique intégrale » revient à dire que Pierre, François ne prêche pas la foi catholique intégrale, qu’il ne confirme pas ses frères, mais présentez-nous un solide argumentaire pour nous prouver qu’il reste pape, malgré tout, objectivement, en dehors d’un avenir rêvé, en dehors de votre subjectivité. Il ne suffit pas d’être persuadé que cela viendra pour que cela soit.

 

 

Chronique de la nouvelle religion

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Chronique de la nouvelle religion

Chrétiens et hindous : favoriser les relations humaines par l’amitié et la solidarité

Message pour la fête de Diwali, dicastère pour le dialogue interreligieux

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La Culture de la Solidarité

Chretiens et Hindous

Chrétiens et hindous doivent favoriser les relations humaines par l’amitié et la solidarité. Tel est le titre du traditionnel message du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux aux hindous pour la fête de Deepavali (3 novembre), qui marque la victoire de la vérité sur le mensonge, de la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal, de la vie sur la mort :

Dans un monde toujours plus compétitif, individualiste et matérialiste, écrit le Cardinal Jean-Louis Tauran, ces caractéristiques « affectent les relations humaines et créent souvent des divisions au sein des familles et de la société tout entière. Nous voudrions partager avec vous nos pensées sur la manière dont les chrétiens et les hindous peuvent favoriser les relations humaines, pour le bien de l’humanité, à travers l’amitié et la solidarité. Or ces relations sont fondamentales pour l’existence humaine. La sécurité et la paix dans les communautés, tant au niveau local, national ou international, sont largement déterminées par la qualité des interactions humaines. L’expérience enseigne que plus nos relations humaines sont profondes, plus nous sommes en mesure d’avancer dans la coopération, la construction de la paix, la solidarité et l’harmonie véritables. La capacité à favoriser des relations respectueuses est la mesure d’un authentique progrès humain, essentiel pour promouvoir la paix et le développement intégral. De telles relations devraient jaillir spontanément de notre humanité partagée. En effet, les relations humaines sont au cœur de l’existence et du progrès humain qui, spontanément, engendrent un sens de solidarité envers les autres. Indépendamment de notre identité ethnique, culturelle, religieuse et idéologique, nous appartenons tous, de fait, à une seule famille humaine. Malheureusement, dans une société matérialiste et méprisante à l’égard des plus profondes valeurs spirituelles et religieuses, la croissance s’accompagne d’une tendance pernicieuse à accorder une valeur identique aux choses matérielles et aux relations humaines. Le quelqu’un qu’est la personne est alors réduit à un quelque chose que l’on peut mettre de côté à sa discrétion. En outre, les tendances individualistes engendrent un faux sentiment de sécurité qui favorise ce que le Pape François a décrit comme une culture de l’exclusion, une culture du déchet dans la mondialisation de l’indifférence [qui se retrouve particulièrement dans l’oubli de la seule vraie religion et du seul Sauveur et la haine de l’autre qui fait que l’on ne désire pas pour lui la seule chose vraiment désirable]. La promotion d’une culture du respect et de la solidarité est donc un impératif pour tous les peuples [L’erreur n’a droit à aucun respect et la solidarité socialiste est la contrefaçon de la charité catholique]. Elle nous invite à favoriser les relations fondées sur l’amitié et le respect mutuel au bénéfice de toute la famille humaine. Cela exige que la dignité inhérente à la personne humaine soit reconnue et encouragée [cette dignité inhérente, de par la création à l’image de Dieu, l’Incarnation du Verbe de Dieu et la Rédemption potentielle par le sacrifice de la Croix, doit être confirmée par une vie digne d’une telle dignité pour ne pas déchoir et par l’adhésion au Seul Sauveur]. Il est évident que l’amitié et la solidarité sont étroitement liées. Enfin, la culture de la solidarité c’est voir dans l’autre non un concurrent ou un numéro, mais un frère [Non, çà c’est la culture chrétienne]. Et nous sommes tous frères » comme l’a rappelé le Pape à Rio le 25 juillet dernier. « En conclusion, nous tenons à affirmer notre conviction que la culture de la solidarité n’aboutit que lorsqu’elle est le résultat d’un effort concerté de tous pour le bien commun [Le véritable Bien Commun c’est le Seul vrai Dieu]. Soutenus par les enseignements de nos religions respectives et conscients de l’importance de construire des relations authentiques [Pas de relations authentiques en dehors de la Vérité], puissions-nous, hindous et chrétiens, agir individuellement et collectivement avec toutes les traditions religieuses et les personnes de bonne volonté [la volonté n’est bonne que quand elle est conforme à celle du seul vrai Dieu], pour encourager et renforcer la famille humaine à travers l’amitié et la solidarité. Heureuse fête de Deepavali ! » [Convertissez-vous] Cité du Vatican, 28 octobre 2013 VIS.

 

 Vatican Information Service (VIS)

Message aux hindous pour la fête de Deepavali : Chrétiens et hindous doivent favoriser les relations humaines par l’amitié et la solidarité

Source : http://www.news.va/fr/news/message-pour-le-deepavali-2

Courrier des Lecteurs : 50 ANS DE MISÉRICORDE

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Suite à notre article d’hier sur les cinquante ans de Vatican d’Eux, nous avons reçu ces trois citations de Jean 23 lors du Discours d’ouverture de ce Conciliabule :

50 Ans de Miséricorde pour l’erreur et pour les fausses doctrines ou l’abandon du combat doctrinal, de l’ascèse de l’intelligence pour la ruine et « l’autodémolition » de la Sainte Église.

« L’Église n’a jamais cessé de s’opposer à ces erreurs. Elle les a même souvent condamnées, et très sévèrement. Mais aujourd’hui l’Épouse du Christ préfère recourir au remède de la miséricorde plutôt que de brandir les armes de la sévérité. Elle estime que, plutôt que de condamner, elle répond mieux aux besoins de notre époque en mettant davantage en valeur les richesses de sa doctrine. » 12 octobre 1962 Jean XXIII Discours d’ouverture du Concile

 

Le patrimoine commun des hommes ou l’utopie qui tue

« Le XXIe concile œcuménique – qui bénéficiera de l’aide efficace et très appréciable d’experts en matière de science sacrée, de pastorale et de questions administratives – veut transmettre dans son intégrité, sans l’affaiblir ni l’altérer, la doctrine catholique qui, malgré les difficultés et les oppositions, est devenue comme le patrimoine commun des hommes. Certes, ce patrimoine ne plaît pas à tous, mais il est offert à tous les hommes de bonne volonté comme un riche trésor qui est à leur disposition. Cependant, ce précieux trésor nous ne devons pas seulement le garder comme si nous n’étions préoccupés que du passé, mais nous devons nous mettre joyeusement, sans crainte, au travail qu’exige notre époque, en poursuivant la route sur laquelle l’Église marche depuis près de vingt siècles. Nous n’avons pas non plus comme premier but de discuter de certains chapitres fondamentaux de la doctrine de l’Église, et donc de répéter plus abondamment ce que les Pères et les théologiens anciens et modernes ont déjà dit. Cette doctrine, Nous le pensons, vous ne l’ignorez pas et elle est gravée dans vos esprits. (…) Ce qui est nécessaire aujourd’hui, c’est l’adhésion de tous, dans un amour renouvelé, dans la paix et la sérénité, à toute la doctrine chrétienne dans sa plénitude, transmise avec cette précision de termes et de concepts qui a fait la gloire particulièrement du concile de Trente et du Ier concile du Vatican. (…) Il faut que cette doctrine certaine et immuable, qui doit être respectée fidèlement, soit approfondie et présentée de la façon qui répond aux exigences de notre époque. En effet, autre est le dépôt lui-même de la foi, c’est-à-dire les vérités contenues dans notre vénérable doctrine, et autre est la forme sous laquelle ces vérités sont énoncées, en leur conservant toutefois le même sens et la même portée. » Jean XXIII Gaudet Mater Ecclesia, 11 octobre 1962

 

Le Nouvel Ordre Mondial des prophètes de bonheur

« Dans l’exercice quotidien de notre ministère pastoral il nous faut souvent entendre, à notre grande tristesse, ceux qui bien qu’enflammés de zèle n’ont pas beaucoup de jugement ou de sens de l’équilibre. Pour eux le monde moderne n’est que trahison et ruines. Ils prétendent que cette époque est bien pire que les précédentes – et l’histoire est pourtant la grande maîtresse de cette vie. Ils se conduisent comme si l’ère des précédents conciles œcuméniques avait vu le triomphe parfait de l’idée et de la cause chrétienne et comme si la liberté religieuse n’avait jamais été comprise dans le passé. Nous nous sentons obligé de dire notre désaccord avec ces prophètes de malheur qui ne font qu’annoncer des catastrophes – comme si la fin du monde était imminente. Et pourtant aujourd’hui la Providence nous guide vers un nouvel ordre des relations humaines qui, grâce à l’effort humain dont il dépasse toutefois largement les espérances, nous vaudra la réalisation d’espérances encore plus grandes et dont nous n’osons même pas rêver ; de cette façon, les oppositions humaines elles-mêmes peuvent conduire au bien même de l’église » Jean XXIII : Allocution Gaudet Mater Ecclesia 11 octobre 1962

* * *

Nous vous rappelons qu’ Angelo Giuseppe Roncalli, alias Jean XXIII, était Franc-Maçon…

Un franc-maçon est excommunié et est hérétique.

Léon XIII : le Christianisme et la Franc-Maçonnerie sont essentiellement inconciliables, si bien que, s’agréger à l’une, c’est divorcer de l’autre… Aucun catholique, s’il veut rester digne de ce nom et avoir de son salut le souci qu’il mérite, ne peut, sous aucun prétexte, s’affilier à la secte des francs-maçons

Pie XI  : Toute collaboration avec des non Catholiques est interdite

Paul III : Personne ne peut changer les rituels approuvés par l’Église
Clément V :  Les religieux ne doivent pas porter l’habit du monde
Léon le Grand : Les Religieux devraient être différenciés des laïcs

Pie IX : L’État doit interdire les religions non Catholiques
Grégoire XVI : Les méchants pensent que “ la Foi quelle qu’elle soit ” conduit au ciel
Clément V :  Les fausses religions sont sacrilèges et implantées par le diable
Léon XIII : Tous les hérétiques sont hors de la Communion Catholique et hostiles à l’Église
Léon X : Il n’y a absolument aucun Salut en dehors de l’Église
Grégoire XVI : La liberté religieuse traite la révélation avec mépris
Clément V : La vraie liberté ne peur être trouvée que dans l’Église Catholique
Pie IX : Le droit à la liberté religieuse pour tous est une hérésie

Pie VI  : Hérésie : La langue vernaculaire devrait être utilisée dans la liturgie
Pie VI : Introduire à la Messe le langage populaire est démoniaque
Paul III : Personne ne peut changer les rituels approuvés par l’Église
St. Pie V :  Nous interdisons à perpétuité tout nouveau rituel à la Messe
St. Pie V : Quiconque change la Messe encourt la colère Divine
St. Pie X : L’Église ne peut toucher à la substance des sacrements
Pie VI : Le rituel de la Messe devrait être simplifié : c’est une hérésie !
Paul IIIQuiconque change le Sacrement de Confirmation, qu’il soit anathème
Paul III : Quiconque change le Sacrement de Baptême, qu’il soit anathème
Paul III  : Quiconque change le sacrement de Mariage, qu’il soit anathème
Grégoire XVI : Il est absurde et outrageant de dire que l’Église a besoin de renouveau
St. Pie X : L’Évolution des Dogmes est une erreur des Modernistes

St. Pie X : Les Modernistes soutiennent que tout en religion évolue
St. Pie X : L’Évolution est la doctrine des Modernistes

Pie XI : L’œcuménisme abandonne la religion divinement révélée
Pie XI :  Encourager l’œcuménisme, c’est rejeter la vraie religion
Pie XI : L’œcuménisme ne peut en aucune façon être approuvé par les Catholiques
Pie XI : L’œcuménisme déforme la véritable idée de la religion et de ce fait la rejette

Pie XI : Les modernistes disent : L’Église s’est trompée
Clément V : C’est une grave offense de ne pas exterminer l’hérésie

Pour en savoir plus… lire les très bons articles de notre confrère Sédévacantiste, pour rester CATHOLIQUE ! : www.catholique-sedevacantiste.com

et Infiltrations Maçonniques dans l’Église du site www.barruel.com

RÉFLEXION sur l’Église…

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POUR RÉFLEXION

Jésus, notre Rédempteur a établi pour Son Église, en plus et au-dessus des nombreux ministres particuliers, un ministre universel unique, un Vicaire visible, qui est seul à jouir de la juridiction suprême. Il l’a comblé de prérogatives : « Tu es Pierre et sur cette pierre Je bâtirai Mon Église et les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle ». Mt 16, 18-19 – « Oui, Seigneur, Vous savez que je Vous aime. Jésus lui dit : Pais Mes agneaux… Pais Mes brebis ». Jn., 21, 16-18 – « J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas, et toi, une fois converti, confirme tes frères ». Lc, 22, 32.

Pierre est le Fondement, l’Église est indéfectible,
Pierre possède le gouvernement Suprême,
La foi de Pierre ne peut défaillir, c’est à lui que revient la charge de confirmer ses frères.

Question : Le Pape n’a-t-il pas qu’une seule mission : TRANSMETTRE LE DÉPÔT ? NON

Les trois fonctions principales de l’Église :

1 MUNUS DOCENDI

Conserver intact, transmettre intégralement, expliciter et défendre le dépôt de la Foi contre les nouveautés, telles sont les missions du Magistère Suprême relevant du munus docendi.

« Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à n’admettre aucune nouveauté, mais, au contraire, à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié. En conséquence, qu’il s’agisse de nous ou d’un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d’introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette tradition évangélique ou à l’intégrité de la Foi et de la Religion Catholique. » Un des trois serments prononcé lors du couronnement du pape.

2 MUNUS SANCTIFICANDI

Par la vertu des sacrements issus de la triple victoire du Christ sur la Croix. La vie de la grâce alimente le Corps Mystique.

3 MUNUS REGENDI

L’Église société parfaite est sous le gouvernement de Pierre, Vicaire de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Aporie : Une éclipse n’entraîne ni une destruction, ni le remplacement par un autre corps céleste.

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APORIE : n. f (du grec aporia, « situation sans issue »). Se dit d’un raisonnement logique aboutissant à une contradiction insoluble. Il y a aporie lorsque les deux conclusions (opposées) auxquelles conduit le raisonnement semblent également logiques. Par exemple, il semble logique de penser qu’à l’origine d’une poule, il y a l’œuf dont elle est sortie. Mais à l’origine de l’œuf, il y avait forcément la poule qui l’a pondue. Qu’est-ce donc qui est à l’origine, la poule ou ? L’aporie n’est parfois qu’un raisonnement provisoire : il faut trouver un élément supplémentaire qui permette de poser la question autrement (par exemple, les principes de l’évolutionnisme résolvent l’aporie de la poule et l’œuf). Mais les philosophes ou les écrivains adorent poser certains problèmes sous forme d’apories, pour stimuler leurs lecteurs et interlocuteurs… ou les embarrasser (ce fut le cas de Socrate). NDLR : Et DIEU dans tout ça ?