Archive for juillet, 2012
Accord pratique – Le poker menteur de Mgr Fellay
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Sale temps pour Écône : La FSSPX menacée par Gerhard Ludwig Müller
Mgr Müller à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi
« Benoît XVI a nommé lundi 2 juillet l’évêque de Ratisbonne (Allemagne) comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il succède au cardinal américain Levada, atteint par la limite d’âge.
Mgr Gerhard Ludwig Müller, évêque de Ratisbonne (Allemagne), que Benoît XVI a nommé, lundi 2 juillet, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), serait-il, à une génération d’intervalle, un double de Joseph Ratzinger ? (…) »
Or ce Monsieur Gerhard Ludwig Müller, pseudo-“évêque” de Ratisbonne – totalement invalide comme “prêtre” et comme “évêque”, voir son Pedigree sur www.catholic-hierarchy.org – est hérétique et s’est manifesté en mai 2009, pour la destruction de la FSSPX.
Cet hérétique Gerhard Müller, nie la virginité perpétuelle de Marie. Voici la citation hérétique de Müller, à propos de la façon dont, selon lui, il faut entendre la virginité de La Très Sainte Vierge Marie :
« Il ne s’agit nullement de phénomènes s’écartant des caractéristiques physiologiques naturelles dans le processus de la mise au monde (comme la non-ouverture du canal, la non-violation de l’hymen et l’absence des douleurs de l’enfantement). Il s’agit en revanche de l’influence salvifique de la grâce rédemptrice du Sauveur sur la nature humaine » – Müller, Gerhard Ludwig : Dogme catholique. Pour l’étude et la pratique de la théologie (“Katholische Dogmatik. Für Studium und Praxis der Theologie” (Freiburg. 5th Edition, 2003)).
Et il n’est pas à une hérésie près ; Muller a professé au moins 4 hérésies :
– Négation effective de la virginité perpétuelle de Notre-Dame ;
– Négation effective de la transsubstantiation dans l’Eucharistie ;
– Négation effective de l’unité de l’Église ;
– Négation effective de l’exclusion des protestants de l’Église.
Il est condamné par le IVe Concile du Latran, par le Concile de Trente, ainsi que par les enseignements pérennes de l’Église !
Ce Monsieur, qui succède au cardinal Levada, s’est illustré en 2009, en déclarant – en autres – que « Les quatre évêques de la FSSPX doivent tous démissionner, et dans la politique ne plus s’exprimer sur les questions de politique ecclésiastique. Ils devraient mener une vie exemplaire en tant que simple prêtre et aumônier dans le cadre de la réparation pour les dommages que le schisme a causé. » Voici l’interview de l’époque parue sur Zeit Online :
L’évêque de Ratisbonne – « Tous les quatre évêques de la FSSPX devraient démissionner et le séminaire de la FSSPX doit fermer »
Katholische Kirche: Interview mit Bischof Gerhard Ludwig Müller Nachrichten auf Zeit Online (Église catholique : Entretien avec Mgr Gerhard Ludwig Müller Article sur Zeit Online)
“Les évêques de la FSSPX devraient démissionner”
L’Évêque de Ratisbonne, Mgr Gerhard Ludwig Mueller, sur l’interdiction du Négationniste Williamson, dans son diocèse, et ce qu’il veut de la Fraternité Saint Pie X.
Dans son diocèse, la Fraternité Saint Pie X détient un séminaire – Mgr Gerhard Ludwig Müller (de gauche) veut le fermer.
ZEIT ONLINE : La levée de l’excommunication de l’évêque Williamson et son négationniste continuera à provoquer des protestations. Sûrement le pape Benoît savait-il cela à l’avance ?
Mgr Gerhard Ludwig Müller : En apparence, le pape est responsabilité. Mais pour la levée d’une excommunication le processus est interne, le travail des comités est crucial. Le pape Benoît XVI, dans un geste généreux, a ouvert les bras.
ZEIT ONLINE : Comment a-t-il décidé de ce geste ?
Müller : Le Pape a reçu une demande urgente de la FSSPX pour que l’excommunication soit annulée. C’était pour lui un acte généreux de tendre la main à un groupe se tenant à la frontière de l’Église. Pour le pape, ce n’est en aucun cas le signe d’un accord avec l’antisémitisme de Williamson ou d’autres membres de la FSSPX. Leurs déclarations diffèrent des principes de l’Église catholique.
ZEIT ONLINE : Néanmoins, l’Église catholique et le pape sont dans une mauvaise position, car un négationniste de l’Holocauste semble être réhabilité.
Müller : Le Christ n’a pas racheté les personnes et fondé la communauté des chrétiens de sorte que nous fassions aujourd’hui une discrimination contre les autres religions. Les déclarations faites par Williamson sont insoutenables et n’ont pas le sens de ce qu’un vrai catholique peut représenter. Ces déclarations doivent être rejetées avec toute la détermination possible. De plus, on ne peut pas parler de réhabilitation…
L’évêque de Ratisbonne, Gerhard Ludwig Mueller, demande à la Fraternité Saint Pie X de suivre les procédures du droit canon.
ZEIT ONLINE : Pourquoi pas ?
Müller : Les évêques et les prêtres ne sont pas réhabilités, le Pape ne fait que réagir à leur désir de lever l’excommunication. Maintenant nous devons évaluer s’ils répondent aux mêmes exigences, que l’église catholique place sur ses prêtres.
ZEIT ONLINE : Est-ce que la censure de l’évêque Williamson qui a été publié par le Supérieur Général de la FSSPX est suffisante ?
Müller : Non, ce n’est pas suffisant. Après la levée de l’excommunication, Mgr Williamson est sous l’autorité du pape – pas de celle de ses supérieurs. Le Saint-Père décidera de ce qui se passe avec cet évêque. Je recommande à la FSSPX s’éloigner de ces personnes.
ZEIT ONLINE : Vous avez interdit Mgr Williamson dans votre diocèse. Comment se fait-il ?
Müller : Il s’agissait d’un geste plutôt symbolique, par lequel je voulais montrer que l’Église catholique n’a rien à voir avec les théories de Williamson et aussi avec l’antisémitisme. Il a nié l’Holocauste dans le séminaire de Zaitzkofen de la FSSPX, qui est situé près de Ratisbonne. Le diocèse de Ratisbonne prend ses distances.
ZEIT ONLINE : Comment est-il [le diocèse de Ratisbonne] avec le séminaire de Zaitzkofen et comment va la Fraternité Saint-Pie X en Allemagne ?
Müller : La FSSPX doit retourner complètement dans l’Église catholique et reconnaître l’autorité du pape, les décisions du Concile Vatican II et reconnaître le droit canonique en vigueur. S’ils le font, ils doivent accepter également que le séminaire de Zaitzkofen tombe sous l’autorité de l’évêché de Ratisbonne. Le séminaire devrait être fermé et les étudiants devraient aller dans des séminaires de leur pays d’origine – s’ils sont aptes à cette fin.
ZEIT ONLINE : Jusqu’à présent, la FSSPX s’est peu occupée des protestations des évêques réguliers. Pensez-vous que ceci est différent maintenant ?
Müller : Tout le reste serait une tromperie perfide. J’ai écrit une lettre au Vatican et j’ai demandé de revoir le statut juridique du séminaire de Zaitzkofen. Même la Constitution de la Fraternité Saint Pie X devrait être considérée par des canonistes.
ZEIT ONLINE : Qu’est-ce que cela signifie pour la FSSPX, si vraiment ils reconnaissent sans réserve l’autorité du pape ?
Müller : Les prêtres qui ont été consacrés illégalement, n’ont plus d’obligation d’obéir à leurs évêques, mais seulement pape. Un évêque français de la Fraternité Saint Pie X appelé à Rome pour suivre l’enseignement spécial de son groupe – c’est absurde. La fonction d’évêque ne doit pas être utilisée abusivement pour parler de ses opinions politiques personnelles au détriment de l’Église.
ZEIT ONLINE : Les représentants de la Fraternité Saint Pie X, après la levée de l’excommunication, ne se sont pas vraiment montrés reconnaissants – à côtés des déclarations antisémites étaient également demandé au Vatican de revenir sur les réformes du Concile Vatican II.
Müller : Il me semble qu’il y a au sein de la FSSPX des réserves encore fortes contre le Concile Vatican II. Si le groupe ne tient pas ses promesses de se soumettre au Pape, il travaille sous un faux prétexte.
ZEIT ONLINE : La FSSPX peut-elle être facilement intégré dans l’Église catholique ?
Müller : Les points de vue théologiques de la FSSPX diffère en partie de l’Église catholique. Et politiquement, ils sont pour des idées que nous rejetons. En France, il existe des liens de la FSSPX avec l’extrême droite. De ceux-ci le FSSPX doit clairement se dissocier.
ZEIT ONLINE : Qu’est-ce qui va maintenant arriver aux évêques de la FSSPX après la levée de l’excommunication ?
Müller : La consécration Épiscopale illégale ne doit pas entraîner à une réception officielle. L’évêque est un ministre d’unité. Les quatre évêques consacrés par l’Archevêque Lefebvre n’ont pas les qualifications pour ce poste.
ZEIT ONLINE : Qu’attendez-vous maintenant de les évêques de la FSSPX ?
Müller : Les quatre évêques de la FSSPX doivent tous démissionner, et dans la politique ne plus s’exprimer sur les questions de politique ecclésiastique. Ils devraient mener une vie exemplaire en tant que simple prêtre et aumônier dans le cadre de la réparation pour les dommages que le schisme a causé.
Questions posées par Hauke Friederichs.
http://cathcon.blogspot.co.uk/2009/02/regensburg-bishop-all-four-sspx-bishops.html
« Die Pius-Bischöfe sollten ihr Amt niederlegen »
- http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-1
- http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-2
- http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-3
* * *
Mgr de Galaretta met en garde contre la nouvelle tête de la C.D.F.
Mgr Alfonso de Galarreta a ordonné deux prêtres dimanche 1er juillet à Zaitzkofen, il prêché en français qui a été traduit en allemand par le recteur du séminaire, l’abbé Frey.
L’évêque qui prêchait sur le sacerdoce, s’est plaint que l’ “évêque” de Ratisbonne, “Mgr” Müller, ait été nommé la veille (30 Juin) à la tête de la Congrégation de la Doctrine et la Foi, alors qu’il a nié la virginité perpétuelle de la Très Sainte Vierge Marie. Il n’est pas acceptable que le chef de la Congrégation professe une hérésie…
OBAMACARE DANS LA FSSPX
OBAMACARE dans la FSSPX, analyse du Sermon des dernières ordinations de Mgr Fellay (Écône, 29 juin 2012) (Audio : DICI)
Lu sur le site tradionaliste anglophone (forum pro-FSSPX) Ignis Ardens
(traduction)
Félicitons cet internaute courageux d’avoir écouté Mgr Fellay ânonner ses effroyables platitudes à raison de trois mots à la minute…
Avant propos pour mieux connaître les motivations de l’auteur :
* * *
De l’internaute : « candomino » – 29 juin 2012 :
Beaucoup de gens – ma pauvre mère y compris – croyaient qu’ObamaCare ((NdT : Surnom donné à une réforme très socialisante du régime de remboursement des soins de santé que le Président Obama (qui est démocrate) insiste pour faire passer, bien que la majorité du peuple américain la rejette et que le Congrès (à majorité républicaine) la combatte. La Cour Suprême vient de valider cette réforme. Poursuivant toutefois leur lutte acharnée, les opposants ne s’avouent pas vaincus pour autant. Il est question ici du parallèle que l’on peut établir entre ce projet de réforme (qui équivaudrait à une sorte de ralliement des États-Unis à l’idéologie socialiste) et le projet d’accord de la FSSPX avec la Rome apostate conçu par la hiérarchie de la Fraternité ainsi que par les personnages infiltrés en son sein. Il est probable que cette question constituera l’un des principaux thèmes de la campagne présidentielle qui s’annonce aux États-Unis, tout comme l’éventuel ralliement de la FSSPX à la secte conciliaire constituera le thème essentiel du prochain Chapitre général. De la Fraternité.)) serait bloqué par les ordures mécréantes qui siègent à la Cour Suprême des États-Unis. Beaucoup croyaient que nous allions échapper à cette inquiétante manœuvre de juridisme diabolique. Beaucoup annonçaient les signes certains de son échec imminent.
Mais elle n’avait jamais été menacée, et elle a réussi. Les nombreuses personnes qui annonçaient son échec ont tout simplement pris leurs désirs pour des réalités.
Il me semble distinguer une situation analogue au sein de l’Église, et c’est pourquoi je continuerai d’affirmer que le projet d’accord entre la Fraternité et Rome n’est pas enterré :
Sermon ((NdT : Sermon prononcé à Écône le 29 juin 2012 par Mgr Bernard Fellay, lors de la cérémonie des ordinations. Il s’agit en fait d’une transcription-traduction anglaise de certaines parties du sermon prononcé en français par l’évêque. Cette transcription-traduction est ici retraduite en français, mais dans le respect du discours oral comme de son style.)) :
« Et lorsque nous célébrons cette Fête de saint Pierre et saint Paul, nous ne pouvons pas ne pas penser à Rome. Et nous ne pouvons oublier cet amour que notre fondateur avait pour Rome, et qu’il a voulu, et qu’il voulait inculquer à ses fils. Nous sommes romains ! Et ça, nous ne pouvons pas le lâcher ! »
Traduction possible :
Nous ne pouvons pas lâcher notre désir de réconciliation avec la Rome conciliaire.
Sermon :
« Cela ne veut pas dire qu’on va aimer les erreurs ; bien sûr que non ; on en souffre. »
Flagrante omission :
Certes, nous ne pouvons aimer les erreurs, et certes, nous en souffrons, mais il est également certain que nous ne cesserons jamais d’y résister, de prêcher contre elles et d’œuvrer à la défaite du royaume de Satan, qui a pénétré dans la bergerie et s’est étendu au monde entier.
Remarque :
La phrase citée ci-dessus relève d’une théologie boiteuse, n’est qu’une semi-vérité ; autrement dit, ce n’est pas une vérité du tout. Souffrir est le fait d’un patient, sûrement pas celui d’un agent. Or, les catholiques doivent à la fois agents et patients. Nous souffrons de ce dont Dieu veut et permet que nous souffrions, mais jamais sans agir en même temps de façon positive, pour défendre l’Église et la Foi contre les ennemis de Dieu et les nôtres, dans la plénitude de la charité de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. En cette vallée de larmes, notre charité, notre vertu est militante, bien qu’elle sa place dans la paix éternelle. Telle est la sagesse de Dieu, en Qui il n’est pas de contradiction. Dieu ne donne pas la paix comme Dieu la donne (Jean, 14 :27).
Sermon :
« Mais il ne faut pas ses laisser – disons – dégoûter par ce qui se passe, au point de tout envoyer promener. »
Remarque :
Oh !! Cette déclaration n’est-elle pas extrêmement significative ?! « Envoyer promener » quoi ??….
Mgr Fellay nous exhorte à ne rien envoyer promener. Il se présente ainsi à nous en chef exemplaire. Il affirme implicitement qu’il existe une tentation d’envoyer promener quelque chose. Examinons donc cette exemplarité pour en saisir le sens. L’orateur veut-il dire que nous ne devons pas envoyer promener notre résistance publique, claire, cohérente, véhémente et sans compromission aux erreurs modernes qui empoisonnent sans cesse davantage l’Église et les âmes ? Je ne le pense pas. Cela me semble impossible.
Car comment peut-il nous exhorter à ne rien envoyer promener ce qu’il a lui-même déjà envoyé promener ? Un royaume ne peut subsister s’il est divisé contre lui-même.
Mgr Fellay a envoyé promener la résistance classique de la Tradition catholique. Il a tant laissé se refroidir sa rhétorique qu’on ne peut plus le distinguer à présent d’un apologiste conciliaire. Il se contredit aussi bien en paroles qu’en actes, comme en attestent les volumes entiers de preuves que des prêtres et des laïcs ont pris la peine de compiler. S’il est toujours un soldat du Christ, alors il est un soldat occulte, car ses actions publiques ne sont pas celles d’un inébranlable défenseur de la Foi. Il ne se montre implacable qu’avec ceux qui refusent de suivre la nouvelle ligne du modernisme pratique néo-traditionnel. Il ne punit sans pitié et ne contredit que les membres de la FSSPX qui, en conscience, font ce qu’ils jugent nécessaire pour ne pas sombrer dans l’abandon du bon combat contre les ennemis de Dieu.
Non, il ne peut pas à la fois envoyer promener la défense militante de la Foi et nous exhorter à ne pas le faire, car il s’agit là – par définition – d’une absurdité, d’une violation des principes d’identité et de non-contradiction.
Il veut donc forcément dire que nous ne pouvons envoyer promener autre chose, qui est la réconciliation avec la Rome moderniste. La phrase en question ne saurait rien signifier d’autre, ainsi qu’en témoigne le reste de son sermon.
Sermon :
« Non, il faut maintenir, et c’est ce que nous essayons de faire. »
Remarque :
Maintenir quoi ? Maintenir le cap adopté il y a au moins douze ans. Menzingen a mis le cap sur Rome. Menzingen l’a maintenu et le maintient encore aujourd’hui.
Sermon :
« Bien sûr, vous vous demandez : mais qu’est-ce qui se passe, justement, avec Rome ? Si, jusqu’ici, nous n’avons dit presque rien, c’est que nous n’avons pas grand chose à vous dire. »
Remarque :
Cela, fort malheureusement, est une énorme et flagrante contre-vérité. Combien de communications émanant des autorités romaines nous a-t-on cachées au cours des douze années écoulées ? Combien de directives ? Quid de la teneur du Préambule doctrinal ? Quid de la teneur des « éclaircissements » ? Quid du texte des dispositions figurant dans la proposition du 15 juin ? Quid des paramètres structuraux de la prélature personnelle ?
En outre, si Menzingen a opéré en secret dans le but de se préparer juridiquement et financièrement à des batailles judiciaires au sujet des biens, elle a retenu ainsi des informations capitales à seule fin d’EMPÊCHER les membres et bienfaiteurs d’apprendre des faits propres à peser sur leurs décisions vis-à-vis de la Fraternité. Combien de bienfaiteurs ayant apporté leurs oboles au cours des dix dernières années auraient fait les mêmes dons s’ils avaient eu pleinement connaissance de tous ces faits ?
N’a-t-on vraiment rien à nous dire ?
Il y a de quoi pleurer.
Sermon :
« Jusqu’ici, les choses en sont au point où on peut dire… qu’elles sont au point mort. Dans le sens où il y a eu des va-et-vient, des échanges, effectivement, de courriers, de propositions, mais nous en sommes au point de départ. Point de départ que nous avions dit ne pas pouvoir accepter, ne pas pouvoir signer. Nous en sommes là, c’est tout. »
Remarque :
Il existe d’innombrables manières d’écorcher un chat. Alors, que se passe-t-il si ne pouvons signer ce tas d’immondices qu’est l’accord Levada ?
Les trains et autres véhicules à grande vitesse s’arrêtent de temps à autre pour refaire le plein. En ce monde, où le mouvement, le repos et le changement alternent sans fin, s’arrêter signifie en réalité « s’arrêter un certain temps ». Rien n’est permanent, parce tout bouge, et tout continuera de bouger jusqu’à la consommation des siècles.
Nous sommes en panne de batterie et n’attendons pour repartir que l’arrivée des pinces crocodiles, voilà tout.
Sermon :
« On voit bien, d’un côté, ce qui fait le compliqué de cette situation : ça fait deux ou trois ans que je dis que nous nous trouvons à Rome devant la contradiction. »
Question :
Quelle contradiction ? Je ne comprends pas cette phrase.
Sermon :
« Depuis 2009, je le dis et je le répète. Eh bien, cela, on peut le dire, se vérifie tous les jours. »
Question :
Qu’a-t-il dit ?
Sermon :
« C’est la situation de l’Église, qu’est-ce que vous voulez… »
Question :
Justement, quelle est la situation de l’Église ? Il manque de clarté au point de parler pour ne rien dire.
Sermon :
« Il y en a qui tirent, qui veulent aller encore plus loin, dans le… on peut dire dans le progressisme et les conséquences du progressisme. »
Question :
Je ne suis pas certain de comprendre. Veut-il dire que les libéraux poussent à un accord ?
Sermon :
« Il y en a d’autres qui veulent essayer de faire des corrections. Et nous, au milieu, nous venons comme une balle de ping-pong sur laquelle tout le monde tape. »
Question :
« Corrections » rend ici un son très comique. Si, par « d’autres », il faut entendre ceux qui parlent haut et fort contre la politique de Menzingen, alors quelles « corrections » avons-nous donc réclamées à grands cris ? La seule correction à laquelle je peux penser consisterait, pour Menzingen, à changer de cap. Menzingen a dévié de sa route, ce qui nécessite une correction de cap. Nous demandons à Menzingen la correction que serait son retour au traditionalisme. Mais Menzingen ne voudra pas admettre qu’elle a dévié de sa route. En fait, dans toute son argumentation récente, Menzingen affirme que les traditionalistes ont soit dévié de leur route, soit manqué leur virage, parce qu’ils ne font plus voile vers Rome avec la marine suisse.
Chose intéressante, si nous partons de l’idée que c’est là ce qu’a voulu dire l’orateur, nous pouvons en tirer deux conclusions : premièrement, Menzingen se perçoit comme étant à mi-chemin entre le libéralisme et le traditionalisme. Et l’on sait ce que cela signifie en réalité : Qui n’est pas avec Moi est contre Moi, car nul ne peut servir deux maîtres. Si Menzingen pense qu’il existe un juste milieu entre la Tradition et l’erreur, alors c’est qu’elle est déjà tombée dans l’erreur, parce que ce juste milieu n’existe pas. De tout ce qui a été dit dans ce sermon, cette phrase est la plus effrayante et la plus significative.
Deuxièmement, Menzingen se retrouve privée d’amarres. Elle n’est pas encore amarrée à Rome, et elle n’est plus amarrée à la Tradition. Elle dérive donc sur les flots. Sur le plan métaphysique, elle aspire à relâcher, et son cœur ne trouvera le repos qu’en faisant relâche… mais où exactement ?
Le cœur de Menzingen ne trouvera le repos qu’en faisant relâche à Rome. Cette Rome-ci, la Rome de Benoît XVI.
Sermon :
« Nous savons qu’à la fin, à la fin, l’Église se retrouvera, et c’est à nous de maintenir dans notre cœur cette volonté de ne pas nous satisfaire d’un – disons – confort, d’une situation qui n’est tout simplement pas normale. »
Remarque :
Ce mode de pensée est entaché d’une grave erreur. Ici et ailleurs, Mgr Fellay emploie le mot « confort ». Et ce qu’il entend par ce terme, c’est l’indépendance que la FSSPX a acquise de longue date vis-à-vis de Rome, empêchant celle-ci de se mêler de ses affaires. Or, on ne devrait jamais employer ce mot pour désigner la liberté des enfants de Dieu, d’abord parce que le confort est une notion subjective, tandis que la liberté est une notion objective ; ensuite, parce que même subjectivement, l’indépendance et la liberté vis-à-vis de l’oppression d’une hiérarchie inconsistante, cooptée et corrompue sont tout sauf consolantes. Ce mot est donc entièrement déplacé.
Mais si le mot en question sert à formuler une quelconque accusation (et je crois que c’est le cas), il prend alors une signification qui cadre bien avec la politique de Menzingen. Compris dans ce sens, il dénote une indolence spirituelle et un manque de charité. Il implique évidemment une fausse accusation, car c’est un vrai martyre de rester ferme dans la défense de la Tradition, mais ce martyre est utile, car beaucoup croiront grâce à lui.
Ensuite, l’emploi du mot « normale » est également entaché d’erreur. Qu’est-ce qui est normal ? À quel point de vue envisager la normalité ? Forcément au point de vue immuable de Dieu, selon Qui la Tradition est normale tandis que la Rome conciliaire est anormale. Dire de notre situation qu’elle est anormale, c’est de l’auto-dénigrement, de l’autodestruction, une négation de la vérité métaphysique. Combien l’emploi de ces deux termes peut être malheureux !
Sermon :
« Il ne faut pas que, finalement, habitués, parce que nous avons à peu près tout ce qu’il nous faut, on considère la situation dans laquelle on est comme normale. Ce n’est pas vrai, tout simplement pas vrai. »
Remarque :
C’est la sagesse du monde, sûrement pas le Don de la Sagesse, qui fait dire une telle bêtise à l’orateur. On voit bien que Mgr Fellay use là de cette même rhétorique dont il use toujours. L’accord n’est pas enterré, braves gens. On ne retournera pas en arrière.
Sermon :
« C’est normal qu’on cherche, en respectant toutes les conditions qui sont nécessaires, évidemment, à récupérer ce titre qui est le nôtre, auquel nous avons droit, qui est “catholique”. »
Remarque :
Titre ? Quel titre revendique tout catholique ? Le seul qu’il lui soit permis de revendiquer : celui de catholique.
Avons-nous perdu ce titre ? fichtre non !
Qu’avons-nous perdu ? Nous n’avons perdu que les honneurs ecclésiastiques, la reconnaissance et les pouvoirs juridiques.
Mais tout cela est-il nécessaire pour rester catholique ? Fichtre non. Seules la Foi, l’Espérance et la Charité sont nécessaires pour rester catholique.
Il apparaît donc que Menzingen cherche à obtenir quelque chose du monde. Et nous devons fuir cela !
Sermon :
« Cela ne veut pas dire qu’il faut se mettre à plat ventre devant les modernistes ; ça n’a rien à voir. »
Remarque :
Apparemment, Menzingen a beaucoup réfléchi, ce qui l’amène à croire qu’elle traite et dialogue avec Rome sur un pied d’égalité dans le dialogue. Elle ne tardera pas à déchanter.
Sermon :
« Mais c’est une situation difficile, difficile, qu’on sent partout électrique. On sent que le diable est déchaîné de tous les côtés… »
Remarque :
Et alors ? Qu’y a-t-il là de nouveau ?
Sermon :
« … et donc, eh bien, c’est le moment de prier. »
Remarque :
Tous les moments sont bons pour prier. Mais pour quoi nous suggère-t-il de prier maintenant ?
Sermon :
« Voilà, c’est un moment difficile. »
Remarque :
Les choses sont difficiles quand on n’est pas résolu à maintenir la Foi à tout prix. Toutes sortes de difficultés se présentent à un esprit qui s’est écarté de la voie de la vérité.
Si Mgr Fellay était en paix avec Dieu, il aurait pu nous dire aujourd’hui qu’il était résolu en fin de compte à rejeter dorénavant l’idée de pactiser avec Rome. S’il était en paix, ses paroles auraient été sans équivoque. Mais elles sont entièrement imprégnées d’équivoque, et c’est de là que procèdent les difficultés. La vérité est simple, et sa défense est paisible. Dieu donne la paix. C’est le démon qui crée des difficultés.
Sermon :
« Pour nous, de nous, on dit toutes sortes de choses. »
Remarque :
Il y a des choses à dire de cet homme pour que la vérité puisse être défendue.
Sermon :
« Mon Dieu, la seule chose que nous voulons, c’est, eh bien, de faire la volonté du Bon Dieu, c’est tout. »
Remarque :
Et c’est exactement ce qu’il a dit dans sa lettre aux trois autres évêques. Il ne fait donc pas marche arrière. Il s’accroche à son cap.
Sermon :
« La volonté du Bon Dieu, elle s’exprime dans les faits. »
Remarque :
Quels faits sont évoqués ici ? Aucun. Ainsi que d’autres l’ont déjà noté, tout cela n’a rien à voir avec la consigne « Que votre oui soit un oui, que votre non soit un non ». Les mots sont toujours enveloppés de pénombre. Ils sont ambigus. Ils appellent une analyse grammaticale.
Il a dit « nous ne pouvons pas signer », mais il n’a jamais dit « nous ne signerons pas ». S’il compte abandonner l’idée de signer, il aurait dû le dire explicitement, dissipant ainsi tous les doutes. Mais il ne l’a pas fait. Il aurait pu le faire, et il ne l’a pas fait.
Sermon :
« Il est aussi très clair que nous ne pouvons apporter à toute l’Église un bien que en restant fidèles à cet héritage de Monseigneur. »
Remarque :
Cette affirmation n’a aucune crédibilité, d’abord parce que Menzingen a abandonné il y a bien des années la fidélité à Mgr Lefebvre, ensuite parce qu’elle est très avancée dans le révisionnisme de la pensée « lefebvriste ». C’est ainsi qu’elle s’est opposée à la publication des enseignements du fondateur, pour s’assurer que nous ne puissions pas en profiter, et qu’elle a institué sa propre « herméneutique de la continuité », en vertu de laquelle nous recevons – grâce à l’abbé Celier – le code crypté permettant de déchiffre convenablement « le vrai Mgr Lefebvre ».
Lorsque Mgr Fellay nous dit que Menzingen reste fidèle à Mgr Lefebvre, cela peut vouloir dire n’importe quoi. La « fidélité à l’archevêque » a perdu toute sa signification exclusive.
Sermon :
« De là viennent ces fameuses, je ne sais pas, “conditions”, “assurances”, que nous avons présentées plusieurs fois, qui doivent garantir que la Fraternité restera ce qu’elle est. »
Remarque :
On nous répète ad nauseam que la FSSPX « ne change pas » ! Pourtant, nous voyons bien qu’elle a changé. Et nous savons que les « conditions et assurances » qui ont – paraît-il – été demandées à Rome sont autant de secrets, ne sont pas pour nos yeux. Aussi la phrase citée ci-dessus n’est-elle qu’une assertion gratuite démentie par les faits.
Sermon :
« Si, à un certain moment, une collaboration est concevable, quand et comment elle le sera, eh bien, les circonstances le montreront. »
Traduction possible :
L’accord n’est pas enterré. La porte reste ouverte. Les circonstances permettront un jour à Menzingen d’en finir une bonne fois pour toutes avec sa « misère anormale ».
* * *
Bravo ! quelle intelligence dans l’analyse… bien que cet internaute soit « de la maison », il nous permet de comprendre le ressentiment des fidèles abusés par le “Menteur de Menzingen”.
Invitation à cet internaute : Rejoignez à la mouvance Catholici semper idem (sédévacantiste, pour que tout le monde comprenne) et embrassez la vérité entière sur l’église Conciliaire – Novus Ordo – et sur l’enseignement catholique !
Cave Ne Cadas
Courtisan un jour,… courtisan toujours !
Lettre Ouverte de l’Abbé Moulin à Mgr Williamson
Vous avez sans doute lu ce texte de l’abbé Moulin sur l’Internet.
Tandis que ce pauvre Max Barret s’en félicite, on ne peut que constater que tous ces abbés sont indécrottables !
Grand adulateur de Mgr Williamson, il loue les cours donnés par Williamson (Willi pour les intimes) à Écône en disant que Fellay a reçu de lui « une solide formation philosophique et théologique » !!!! Ah oui ? Vraiment ? On voit où l’a amené aujourd’hui cette « solide formation » !!
de: | MAX BARRET barret.max@free.fr | ||
heure de l’expéditeur: | Envoyé à 15:11 (GMT+02:00). | ||
à: | MAX BARRET <barret.max@free.fr> | ||
date: | 30 juin 2012 15:11 | ||
objet: | TR: Coutisan un jour, courtisan toujours | ||
envoyé par: | free.fr |
Un abbé de plus monte en ligne !
Je n’ai découvert ces textes qu’à mon retour d’Ecône cet après-midi !
C’est aussi à diffuser très largement. !
Abbé Charles Moulin
Prieuré de Nice
Lettre ouverte à Son Excellence Monseigneur Richard Williamson
Monseigneur,
Veuillez pardonner le caractère public de ces lignes que je me permets respectueusement et amicalement de vous adresser, comme suite au dernier courrier interne du Secrétaire Général de la Fraternité nous informant de votre exclusion du prochain Chapitre Général à Ecône.
Aussi, est-ce à l’Ami personnel de Monseigneur Lefebvre, au Doyen des évêques de la Fraternité, à l’ancien Supérieur, Sous-directeur du séminaire d’Ecône, à mon ancien Professeur de philosophie et de théologie, à un Frère aîné dans le sacerdoce et enfin à l’Ami de plus de quarante ans de ma famille providentiellement rencontré sous l’égide de Notre de Dame du Mont Carmel, que je vous demande respectueusement ne point tenir compte de ce courrier, conséquence d’un probable et regrettable malentendu vous concernant, et à ne pas renoncer de vous rendre comme prévu à Ecône pour ce Chapitre Général de juillet prochain. Il est vrai qu’en ces moments difficiles que traverse la Fraternité, selon les charitables paroles du bon roi Louis XVI exprimées dans son admirable testament « souvent dans les moments de trouble et d’effervescence, on n’est pas maître de soi ».
De ne pas tenir compte du canon n°1331 § 1et 2 maladroitement invoqué contre vous-même puisqu’il condamnerait également la « rébellion et la désobéissance » de Mgr Lefebvre et remettrait en cause la légitimité de sa désobéissance vis à vis de la Rome moderniste qui dirige l’Eglise depuis le dernier Concile ! (je trouve cela assez cocasse !)
Malentendu réel, si j’en juge ma connaissance personnelle de notre Supérieur Général avec qui je suis entré au séminaire d’Ecône il y a maintenant bientôt 35 ans, qui me permet d’affirmer que celui qui, depuis des mois, montre une si réelle bienveillance, compréhension et charité à l’égard des ennemis d’hier de l’Eglise et de la Fraternité, et qui accepte dans un esprit d’ouverture de dialoguer avec eux depuis qu’ils semblent suspendre leurs persécutions contre nous… ne puisse pas, aujourd’hui, pardonner à son « confrère d’arme » quelques écarts d’obéissance après tant d’année de combats communs, fidèles et héroïques au service du Christ-Roi, de son Eglise, de la Foi, de la Sainte Messe et du sacerdoce dans la droite ligne du combat de Mgr Lefebvre.
Qu’il veuille de plus sanctionner le fait qu’un véritable « Evêque parle » et réponde modestement chaque semaine aux interrogations légitimes des «catholiques perplexes» devant cette évolution jugée longue mais positive de l’église conciliaire. Au moment fort délicat où il leur est demandé de reprendre l’étude attentive et objective des textes de Vatican II, et à « lire entre les lignes » les textes, communiqués et décisions des autorités romaines, pour y discerner ces changements heureux qui l’inclinent, non pas secrètement mais discrètement, à réviser favorablement, au nom de toute la Tradition, son jugement sur les loyales dispositions des autorités romaines à notre encontre et leur sincérité d’opérer une certaine réforme de leur « Eglise ». Comme par exemple, d’être attentifs aux faits, tel que celui, survenu récemment en Corse, où l’Evêque du lieu s’est généreusement proposé de venir confirmer les fidèles de notre chapelle selon le rite traditionnel…
De plus, comme il se trouve, Monseigneur, que providentiellement vous n’êtes point engagé dans les discussions doctrinales avec les autorités romaines, il me semble que notre Supérieur, soucieux de notre future indépendance de paroles, d’apostolat et d’action de la Fraternité « intra muros », ne peut que se réjouir de votre liberté de paroles, privilège authentique et traditionnel de tout évêque catholique, à la fois pasteur, gardien et défenseur du petit troupeau contre tous les ennemis de l’Eglise, tant du dehors que du dedans. L’Eglise ne nous montre-t-elle pas St Paul prêchant la bonne doctrine « à temps et à contretemps » jusqu’à reprendre sévèrement et même avec force le grand St Pierre lui-même ? « Quand Céphas vint à Antioche, je lui résistais en face parce qu’il se trouvait avoir fort… Je dis à Céphas devant tout le monde… » (Gal. II)
Il m’est difficile également d’imaginer que notre Supérieur Général, qui fut l’un des élèves les plus attentifs à Vos cours magistraux au séminaire d’Ecône, et qui vous doit, ainsi qu’à Mgr Tissier de Mallerais, l’essentiel de sa solide formation philosophique et théologique ; puisse en cette période particulièrement délicate pour l’avenir de notre Fraternité, se dispenser de votre savoir et de vos lumières lors de ce prochain Chapitre Général qui marquera sans doute son histoire.
Il m’est surtout difficile de concevoir que notre Supérieur, toujours soucieux d’unité dans la Fraternité, puisse légitimement exclure l’un des quatre évêques choisis par Monseigneur Lefebvre lui-même sans briser l’union étroite et indissoluble voulue par lui, et détruire leur harmonieuse complémentarité.
Votre serviteur étant personnellement convaincu que vous avez été providentiellement choisi, par notre Fondateur, dans le but d’empêcher efficacement, par votre charisme personnel et méritoire de converti de l’anglicanisme, une toujours possible protestantisation » de notre modeste Fraternité après avoir assisté, impuissants, à celle opérée depuis cinquante ans dans toute l’Eglise.
Il m’est aussi difficile de comprendre qu’ il veuille se priver de vos précieuses connaissances en matière de tactiques subversives, modernistes, libérales et révolutionnaires des ennemis de l’Eglise.(sic !!!) Formation largement enrichie avec le temps par vos contacts étroits et amicaux pour certains avec ces hommes qui ont été providentiellement suscités pour notre temps (même si, hélas, un certain nombre d’entre eux, sont devenus passablement impopulaires dans nos milieux traditionnels suite à l’ouvrage d’un certain « Gentleman cambrioleur » !) Je pense tout particulièrement à ces messieurs Pierre Virion et A.-M. Bonnet de Viller… et bien d’autres dont Jean Vaquier… qui sont autant d’auteurs essentiels à connaître pour se former à une bonne compréhension de la terrible crise religieuse, sociale et politique que nous traversons et dont notre Supérieur ne peut ignorer les écrits selon la recommandation du Seigneur invitant ses apôtres à « être simples comme des colombes et prudents comme des serpents. »
Il m’est enfin difficile d’imaginer ce Chapitre Général sans votre éminente présence, qui risquerait peut-être par solidarité, de le priver également de la présence de vos deux autres Confrères dans l’épiscopat, mais surtout de priver notre Supérieur Général de vos précieux conseils dans la rédaction finale des raisons profondes qu’il devra nécessairement avancer aux autorités romaines pour justifier le refus de la Fraternité d’accepter les termes de la dernière proposition du cardinal Levada jugés par lui inacceptables.
Dieu veuille que ce malentendu heureusement et promptement dissipé, le Chapitre Général au complet, puisse trouver toute sa légitimité, et permettre, dans la paix et l’unité, à tous les capitulants de s’accorder, à la fois le temps de méditer avec fruit cette vérité merveilleusement formulée par St Jean Chrysostome disant qu’ « il y a plus à se fier aux blessures d’un ami qu’aux baisers empressés d’un ennemi » et de travailler enfin à demander aux autorités romaines, avec la levée d’excommunication des deux grands Oubliés la pleine et entière réhabilitation de notre vénéré et regretté fondateur Monseigneur Marcel Lefebvre à qui nous devons tant !
Espérant de tout cœur que vous preniez en compte ma supplique, veuillez croire, Monseigneur, à l’expression de ma respectueuse et sacerdotale amitié in Christo Rege et Maria.
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Nous avons reçu la Lettre originale par un autre correspondant :