Archive for février, 2009
Les Anglicans rejoindront l’église Conciliaire à Pâques
Pour Golias, La miséricorde du pape est sans limites !
APRÈS LES LEFEBVRISTES, LES INTÉGRISTES ANGLICANS REJOINDRONT L’ « ÉGLISE CATHOLIQUE » (sic) À PÂQUES…
Reprenant une information de The Record, Golias est le seul site français à reporter l’annonce de l’intégration des Anglican du TAC dans l’église Conciliaire en vue du plan « Noachiste » pour la religion mondiale.
La grande « miséricorde » du pape Benoît XVI n’a pas de limites. Dans un premier temps, il s’est rapproché de l’Église orthodoxe de Moscou en vue d’une lutte commune contre la sécularisation et le « relativisme » du monde moderne . Bien joué ! Il trouve aujourd’hui un solide allié en la personne du nouveau patriarche de Russie, Kirill, considéré comme autant « ratzingérien » que le souverain pontife actuel…
Ensuite , le 21 janvier dernier, il lève l’excommunication des évêques lebfebvristes de la Fraternité Saint Pie X( FSSPX ), sans que pour autant ces derniers adhèrent au concile Vatican II (…)
Maintenant , c’est au tour des traditionalistes anglicans appartenant à la « Traditional Anglican Communion » ( TAC). Le décret de cette imminente réconciliation entre la TAC et l’Église de Rome est d’ailleurs prêt et n’attend que le bon vouloir du pape pour être officialisé. (…)
Source : The Record
Lettre Ouverte de l’abbé Guépin à ses confrères de la FSSPX
Source : http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-27691938.html
L’appel public de l’abbé Guépin à ses confrères de la FSSPX
Suite à son sermon dénonçant vigoureusement l’attitude lamentable de Mgr Fellay, monsieur l’abbé Guépin lance un appel à tous ces confrères de la FSSPX.
Cher Confrère,
Pour l’amour de Dieu et pour l’amour de la sainte Église, je vous en supplie, faites le bon choix pour l’honneur de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Vous ne pouvez servir le Christ-Roi et dans le même temps servir ceux qui l’ont découronné : « qui n’est pas avec moi est contre moi. »
La vérité et l’erreur sont inconciliables. Si les premiers chrétiens avaient cherché à s’entendre avec leurs persécuteurs, ou à se faire « reconnaître » par eux, nous n’aurions pas de saints, nous n’aurions pas de martyrs !
Je prie pour vous au saint Autel, pour que vous restiez fidèle à la seule et unique Église de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Abbé Philippe Guépin
Monsieur l’abbé Belmont sur son site rajoute ceci :
La note du Vatican en date du 4 février dernier précise bien : « Pour une future reconnaissance de la Fraternité Saint Pie X, la condition indispensable est la pleine reconnaissance du Concile Vatican II… »
Il n’y a plus à tergiverser, il faut témoigner de la foi.
Espérons que cet appel (un de plus) portera ses fruits et que beaucoup de prêtres de la FSSPX ne tomberont pas dans le piège qui leur ait tendu.
Le Vatican exige la « pleine reconnaissance de Vatican II »
Le Vatican exige la « pleine reconnaissance de Vatican II » par la FSSPX
Publication virgo-maria.org du 6 février 2009
Le masque du « processus de tromperie » des « deux préalables » pour les « discussions » en vue de la « réconciliation » de Mgr Fellay avec la Rome œcuménique apostate moderniste vient de tomber : sous la pression déchaînée par le tsunami médiatique déclenché par l’évêque à la Rose de la Fraternité, Mgr Williamson, le Vatican accélère le pas et a dévoilé ses véritables intentions : Ratzinger-Benoît XVI fait exiger par ses services auprès de la FSSPX, la « pleine reconnaissance de Vatican II » alors que Mgr Lefebvre le traitait de « concile schismatique ». Quand donc Mgr Fellay va-t-il décider d’expulser l’ancien Anglican, Mgr. Williamson-‘Cunctator’à la Rose , l’ancien protecteur, ordonnateur et promoteur opiniâtre à Winona des clercs homosexuels violeurs prédateurs Carlos Urrutigoity, Eric Ensey et Roberts, et le provocateur négationniste ? Il est intolérable que perdure l’appartenance de cet ennemi de l’Église à la FSSPX, car il salit l’œuvre de Mgr Lefebvre. Le plus tôt sera le mieux pour son renvoi.
Réunion des supérieurs des communautés amies de la FSSPX
Cet après-midi, Mgr Fellay a convoqué les supérieurs des communautés amies à Saint Nicolas du Chardonnet, pour une opération de préparation au ralliement.
La réunion s’est tenue dans la petite salle des cours de catéchisme.
Alors que Mgr Fellay exposait ses commentaires sur les derniers évènements suite à la levée des excommunications, ses relations et discussions avec Rome, les supérieurs des communautés amies écoutaient attentivement, attablés à des petits bureaux d’écolier.
Une fois le discours de Mgr Fellay terminé, et tout l’auditoire fasciné, le Père Jean, Supérieur du Noviciat des capucins de Morgon à Aurenque dans le Gers, prit la parole.
Sur un ton calme et déterminé, il demanda à Mgr Fellay si « oui ou non« , il voulait rallier l’église Conciliaire, la Rome moderniste ?
Mgr Fellay, essaya de finasser par une réponse évasive. Le Père Jean renouvela alors énergiquement sa question mais Mgr Fellay esquiva à nouveau l’obligeant une troisième fois à poser sa question.
« Que votre oui soit oui, que votre non soit non ! » lança alors le Père Jean courageux à Mgr Fellay.
Le Père Antoine, son supérieur hiérarchique, supérieur de Morgon, essaya vivement de le faire taire avant de lui donner l’ordre de sortir.
Le Père Jean sorti alors par devoir d’obéissance et alla directement à l’autel de la Très Sainte Vierge Marie dans une chapelle latérale de l’église où il resta longuement en prière.
Des fidèles présents à Saint Nicolas avec l’Abbé Dubroeucq pour un rassemblement des membres du Tiers-Ordre du Carmel de Quiévrain ont été témoins de la sortie du Père Jean.
À la fin de la réunion, le Père Innocent-Marie d’Avrillé et le Père Antoine ont rejoint le Père Jean en prière, pour le réprimander comme un petit enfant » qui avait mal parlé à l’Évêque ! «
Le Père Jean fut donc le seul religieux à s’opposer au processus de ralliement engagé par Mgr Fellay.
Alors que plusieurs participants étaient sûrement d’accord avec les propos du Père Jean ! Qu’ont-ils attendu, les supposés sédévacantistes et les non una cum, pour venir en aide au Père Jean ! Ils ont préféré se taire, le laisser seul face à ses détracteurs ! Quelle misère …
Quelle lâcheté !
À l’issue de cette réunion à huis-clos, l’abbé de Cacqueray exigea des supérieurs présents le secret le plus absolu sur ce qui venait de se passer et sur tout ce qui avait été dit.
Appel public et général de la part de l’abbé Cériani (FSSPX)
Appel public et général de la part de l’abbé Cériani (FSSPX) : rejet du décret du 21 janvier 2009
Publication virgo-maria.org du 4 février 2009
TRÈS IMPORTANT ET TRÈS URGENT. Appel public et général de la part de l’abbé Cériani (FSSPX) auprès de ses confrères prêtres et évêques de la FSSPX. Au nom de Mgr Lefebvre : rejet du décret du 21 janvier 2009. «Je conteste et j’estime nuls et sans valeur, tant de droit que de fait, les prétendues excommunications, le décret qui essaie de les déclarer et le décret qui tente de les lever, laissant accroire qu’elles n’étaient pas nulles. » « Je demande aux quatre Évêques de la Fraternité de reconsidérer devant Dieu la situation actuelle et, à l’exemple de Mgr Lefebvre, de revenir sur leurs pas. Dans des circonstances aussi ambiguës les prêtres et les fidèles ont besoin d’être encouragés dans le bon combat pour la Rome Éternelle contre l’église Conciliaire. » Abbé Cériani, 29 janvier 2009. Nous recevons cet appel de l’abbé Cériani (FSSPX) qui circule sur internet. Il émane d’un membre important de la FSSPX. Lettre de l’abbé Cériani. Texte de l’appel. Dernier numéro spécial de Tychique. Par suite du contenu de la lettre de l’abbé Cériani, c’est donc bien la bronca contre Mgr Fellay des clercs réunis le 26 janvier à Saint Nicolas du Chardonnet – mentionnée aussitôt comme il se devait dans le blog de Virgo-Maria – qui a fait reculer ce dernier en l’obligeant à modifier le texte du communiqué officiel qu’il fait avait lire dans toutes les chapelles et par lequel il disait « faire sien Vatican II avec des « réserves » et non pas simplement « faire sien Vatican I ».
- [1] Appel public et général de la part de l’abbé Cériani (FSSPX) : rejet du décret du 21 janvier 2009 – Télécharger en PDF
Lettre ouverte de l’abbé Méramo (FSSPX) à Mgr Fellay
Sources : www.virgo-maria.org et www.catholique-sedevacantiste.com
Prieuré Bto Rafael Guízar y Valencia Calle Sur 11 N° 1114 C.P. 94390 Orizaba, Veracruz, Mexique
Lettre ouverte au Supérieur Général de la Fraternité Saint-Pie X Mgr Bernard Fellay
La Résistance catholique s’organise !
Cher Monseigneur,
Compte tenu des évènements concernant l’ensemble de la Fraternité (tant les membres que les fidèles), c’est avec une grande douleur et tristesse, que je me vois dans l’obligation de vous écrire cette lettre ouverte.
Je ne peux pas garder le silence sur le retrait ou la levée du décret d’excommunication, de la part de la « Rome apostate » – selon l’expression utilisée à maintes occasions par Monseigneur Lefebvre –, sollicitée par la croisade d’un million de rosaires qui furent apportés à Rome à cette fin, car cela équivaudrait à reconnaître implicitement – ce qui n’est pas le cas – que la Fraternité a été excommuniée, malgré les puériles explications qui tentent de démontrer le contraire. Vous l’avez vous-même reconnu, dans votre sermon de Flavigny, le 2 février 2006, en disant : « Nous avons demandé bien sur le retrait du décret d’excommunication et son annulation. Mais dire “annuler” veut déjà dire que l’on reconnaîtrait quelque chose ».
Comme membre perpétuel de la Fraternité, personnellement et en conscience, je me vois contraint d’exprimer mon total désaccord, publiquement, devant Dieu et l’Église Catholique, unique arche du salut, exclusive et unique épouse du Christ, et non, contrairement à ce que dit l’œcuménisme dominant, une religion parmi d’autres dans le Panthéon des fausses religions, chacune ayant son autel (avec ses “droits”) en pacifique et abominable coexistence, dans le royaume de l’Antéchrist.
C’est un acte de capitulation mielleux et dissimulé que ce bouquet (un million de rosaires) livré à la Rome moderniste apostate (la femme écarlate, chevauchant la bête, ou la religion prostituée, corrompue et adultère décrite par le Père Castellani). C’est cela même qui a tellement stupéfié le pur et virginal apôtre (le préféré) Saint Jean comme nœud gordien du mystère d’iniquité dans les Lieux Saints, l’abominable désolation du temple, de la religion falsifiée, en collusion avec les pouvoirs du monde, et forniquant avec les rois de la terre.
Lever (ou retirer) le décret d’excommunication n’est pas la même chose que déclarer ou reconnaître son invalidité et sa nullité dès le début. De plus, on ne peut annuler, et en conséquence déclarer l’annulation (actuelle et de fait) ici et maintenant d’un décret que si celui-ci était jusque là valide et légitime, et non simplement à partir de maintenant du seul fait de la rectification, la modification, ou la constatation de la bonne volonté de celui qui a été sanctionné. En résumé, on peut annuler ou considérer comme annulée une loi juste, mais qui n’a plus lieu d’être. Par contre une loi injuste (comme la sanction d’excommunication de la tradition) est invalide et nulle depuis l’origine, non par la volonté du législateur mais par défaut de légitimité, de vérité, de justice et de droit. Une loi injuste et comme telle invalide et nulle, n’a jamais été loi. Un changement de loi n’est possible que si elle a été valide, légitime et juste selon le cadre du droit. Si ces deux choses ont l’air semblables, elles n’en sont pas moins bien distinctes.
Demander que soit levé (retiré ou supprimé) le décret d’excommunication n’est pas la même chose que demander ou exiger la reconnaissance de la nullité absolue de l’excommunication et son invalidité totale. Ce sont deux choses très différentes bien que se ressemblant. Ne pas les distinguer est un manque de compréhension ou de l’ignorance, et si on n’accepte pas cela, il ne reste qu’à se faire traiter d’ingénu stupide ou de pur malicieux. Il n’y a pas d’autre explication.
Lever cette excommunication n’est pas pareil que de dire qu’il n’y eut jamais excommunication. Il ne faut donc pas confondre nullité et annulation, ou retrait du décret.
Il est clair que pour la Rome moderniste, il s’agit de la remise d’une peine, (celle-ci étant la censure d’excommunication). Car en termes juridiques les peines médicinales, ce qui est le cas pour les censures, comme l’établit le droit canon, celles-ci sont levées par la remise de la peine, c’est-à-dire que l’on pardonne, on lève, on libère d’une sanction qui a été infligée a cause d’une délit pour lequel il y a eu condamnation par contumace. Il est donc clair que celui qui accepte cette remise de peine, c’est parce qu’il se considère coupable du délit en terme juridique. Et il est logique qu’ainsi le censuré (délinquant) soit reconnaissant une fois amendé et pardonné par la remise de sanction. Qu’un digne fils de Monseigneur Lefebvre demande cela, c’est renier l’héritage de son père en épiscopat, en reconnaissant que l’acte fut délictueux, car il ne lui reste pas d’autre alternative, en terme juridique. Si, si, no, no. Et comme dit l’adage juridique : « A trop vouloir prouver, on ne prouve rien. »
Si l’on regarde bien, on ne lève aucunement l’excommunication concernant les deux évêques consécrateurs : Monseigneur Lefebvre et Monseigneur de Castro Mayer, avec par conséquent celle des évêques (par eux) consacrés ; mais on remet (lève) seulement l’excommunication des quatre évêques consacrés, Monseigneur Tissier de Mallerais, Mgr Williamson, Mgr Fellay, et Mgr de Galarreta. Ce qui démontre clairement que l’excommunication est levée pour ceux qui la sollicitent en échange de leur bonne volonté filiale pour la sensibilité paternelle de Benoît XVI. Il n’y a aucune rétractation de la part de Rome, pas la moindre, simplement une indulgence paternelle vis-à-vis des quatre Évêques qui sollicitent filialement le retrait de l’excommunication au magnanime Benoît XVI. Monseigneur Lefebvre et Mgr de Castro Mayer continuent à être « royalement » excommuniés, excepté s’ils sortent de leur tombe et qu’ils sollicitent également avec des preuves de bonne volonté, la levée d’une excommunication qui était, sans aucun doute, légitime et juste selon Rome. Tout ceci est plus clair que l’eau !
Toutes les raisons évoquées pour masquer l’action n’ont aucun poids et sont superflues sur la question de fond, qui est de foi. La Rome protestantisée et moderniste a tenté de désactiver la résistance s’étant formée autour du noyau de la Fraternité et de Mgr Lefebvre, dix huit ans après sa mort. Aujourd’hui, le processus d’intrigue, qui commença à se manifester publiquement à partir du jubilé de l’an 2000, se referme.
Je ne suis pas d’accord et ne le serai jamais, je ne le peux pas sous peine de capitulation, de céder, en me laissant prostituer intellectuellement et religieusement par le pouvoir du mal qui introduisit dans l’Église tout ce qui peut la pervertir ou l’inverser, c’est-à-dire la sodomiser spirituellement et religieusement, ce qui est l’attitude du pharisaïsme (corruption spécifique de la religion), qui, aujourd’hui domine, avec tout le prestige que donne le pouvoir, mais qui s’exerce au détriment de la Vérité. Le meilleur instrument de la Révolution Mondiale Antichrétienne, ne l’oublions jamais, est de faire des hommes, des « prostituées intellectuelles » (1).
Une bombe ne se désactive pas à coups de marteau ni de hache, mais avec une fine et subtile manœuvre de réajustement de sa machinerie interne. C’est ainsi que l’on procède aujourd’hui, avec la Fraternité Saint Pie X en la rendant inutilisable (l’annulant ou la neutralisant) pour son combat, et son héroïque résistance contre les erreurs de Rome moderniste et apostate, comme l’a dit en son temps Mgr Lefebvre.
Sous l’apparence (le masque) du bien (et d’une fausse magnanimité paternelle), se désactive la résistance et le combat contre la nouvelle église post-conciliaire œcuméniste, qui est en collusion avec le globalisme mondial, soumis au règne du Prince de ce monde : Satan et ses œuvres.
Si aucun des trois autres évêques ne disent rien, ils consentent ainsi par leur silence, ce qui est inexplicable au regard de leur rôle de gardien de la foi, car celui qui ne dit mot consent et celui qui consent accepte l’erreur, la tromperie, le mensonge et tout ce que cela implique.
Ce sont des temps difficiles, et surtout, apocalyptiques, dans lesquels chaque fidèle, doit être comme un soldat du Christ, confirmé dans la foi du baptême, défendant héroïquement et vaillamment sa foi, comme les martyrs dans l’Église primitive, sans secours ni aide humaine, seul avec Dieu en face de leurs bourreaux.
Notre seul devoir est de rester fermes dans la foi, fidèles au Christ et à sa divine Église Catholique, Apostolique et Romaine, qui est aujourd’hui éclipsée (c’est l’éclipse totale du soleil : De Labore Solis selon la devise du précédent pontificat) et d’agir en accord avec les Evangiles. Nous voyons l’abomination désolatrice dans les lieux saints, anéantissant tout ce qui est sacré (ou se dit de Dieu) et envahissant le Temple, sous la férule tenace de l’éphémère triomphe de la Synagogue de Satan à l’intérieur de l’Église. (De Gloria Olivae, comme l’exprime la devise du Pontificat actuel). Accomplissant ainsi la prophétie de Notre Dame de la Salette, « Rome perdra la foi et deviendra le siège le l’Antéchrist ». Ceci est aujourd’hui un fait, et pour le reconnaître avec équanimité et force, il faut une foi solide et illustrée avec le contraire de ce que nous voyons dans le monde d’aujourd’hui, plein de ténèbres, et où la Foi s’est perdue.
Malgré cela, nous ne devons pas nous décourager, car nous savons avec certitude que « Les portes de l’Enfer ne prévaudront pas » c’est-à-dire qu’« Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas » , tel que l’explique Saint Thomas, dans son commentaire du Credo.
Nous savons aussi que la véritable Église, unique et légitime épouse virginale du Christ par la foi, perdurera, même réduite à un petit reliquat (pusíllus grex, Lc. 12, 32) dispersé par le monde, parce que l’Église, comme le dit Saint Augustin dans le catéchisme de Trente (art. 9) : « C’est le peuple fidèle éparpillé par le monde entier », qui attend son retour soutenu par la bienheureuse espérance dont parle Saint Pierre (II 3, 12) et Saint Paul (Tit. 2, 13), qui consiste au retour du Christ Roi, en Gloire et Majesté.
Nous devons demeurer « fermes dans la foi », comme nous y exhorte Saint Pierre car « Tout ce qui ne procède pas de la foi est péché » (Rom. 14, 23) et comme dit Saint Paul, « Le juste vivra de la foi » parce que nous avons été sauvés gratuitement par le moyen de la foi ( Heb. 10, 38). Il nous faut seulement durer comme de vaillants et fermes soldats confirmés dans la foi du baptême, et ainsi s’accomplira en nous ces paroles de Saint Paul « confirmés par le témoignage de la foi, ils furent fidèles en Jésus Christ notre Seigneur » (Héb. 12, 39).
D’autre part, il est inconcevable que l’on dise que la Fraternité veut aider le Pape à résoudre la crise, quand, de fait, les Papes modernistes sont les premiers responsables et par là même les principaux coupables de cette crise sans précédant qui ne s’est jamais vue et ne se reverra jamais. Et ce qui est à savoir, pour comble de malheur, c’est que Joseph Ratzinger, toute sa vie, d’abord comme théologien expert au Concile, puis comme Cardinal Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sous le funeste pontificat de Jean-Paul II et aujourd’hui comme Benoît XVI, maintient toutes ces erreurs au lieu de les condamner. Ce n’est pas avec des serviettes d’eau chaude, que se soignent les grands maux. De plus parler de la crise sans mentionner la crise de la foi, mais uniquement la crise des vocations, de la pratique religieuse, du catéchisme et de la fréquentation des sacrements, c’est inverser les choses et confondre l’effet avec la cause.
D’autre part, parler des droits de la Tradition, comme s’il s’agissait du droit des uns et du droit des autres, c’est faux, car il s’agit (si nous devons parler de droits), de l’unique droit exclusif de la Tradition, de l’Eglise, de la Vérité, alors que les bouddhistes, les animistes, les musulmans, les juifs, les protestants, etc., tous peuvent revendiquer leurs droits, dans la démocratie libérale, puisque toute personne en vertu de sa dignité humaine et liberté religieuse et de conscience, réclame ses droits, ceci est une approche libérale, moderniste et en accord avec les faux droits de l’homme de la Révolution Antichrétienne.
Il ne faut pas oublier que s’agissant de l’invalide et nulle (pharisaïque) excommunication, Mgr Lefebvre disait : « Tous ces esprits qui sont modernistes sont excommuniés par Saint Pie X. Ce sont ces personnes imbues des principes modernistes qui nous excommunient alors qu’elles sont les excommuniées par le pape Saint Pie X. Et pourquoi nous excommunient–elles ? Parce que nous voulons rester catholiques, parce que nous ne voulons pas les suivre dans cet esprit de démolition de l’Église. Puisque vous ne voulez pas venir avec nous pour contribuer à la démolition de l’Église, nous vous excommunions. Très bien : merci. Nous préférons être excommuniés. Nous ne voulons pas participer à cette œuvre épouvantable qui se réalise depuis 20 ans dans l’Église. » (Sermon durant la Messe chantée de l’abbé Bernard Lorber à l’École Étoile du Matin du 10 juillet 1988, cfr. Fideliter Nº 65, 1988).
« Jamais nous n’avons voulu appartenir à ce système qui se qualifie lui même d’Eglise conciliaire (…) Nous ne voulons pas avoir la moindre part avec le Panthéon des religions, notre propre excommunication par un décret de votre éminence n’en serait que la preuve irréfutable. Nous ne voulons rien de mieux que d’être déclarés « excommuniés » de l’esprit adultère qui souffle depuis 25 ans dans l’Église, exclus de la communion impie avec les infidèles » (lettre au Cardinal Gantin, 6 juillet 1988, cfr. Fideliter nº 64, pp. 11 et 12).
En une autre occasion, de passage à Ecône, étant avec Mgr Lefebvre et un journaliste, qui lui rendait visite, celui-ci l’interrogea, entre autres choses sur les excommunications et Mgr lui répondit : « S’il y a quelqu’un d’excommunié, ce n’est pas moi, ce sont eux qui le sont ». Tout ceci semble suivre le même sort que les documents préparatoires du concile Vatican II qui furent mis à la poubelle pour refaire tout à nouveau, d’une autre manière.
Il y a également Mgr Lefebvre, se référant à Mgr de Castro Mayer et à lui-même pour avoir également été condamnés et excommuniés, qui affirma : « Ceux qui estiment devoir minimiser ces richesses et même les nier ne peuvent que nous condamner, ce qui ne fait que confirmer leur schisme d’avec Notre Seigneur et son Règne, par leur laïcisme et leur œcuménisme apostat » (Itinéraire Spirituel, p. 9). Et à part tout cela, je rajouterai : « Cette apostasie fait de ces membres des adultères, des schismatiques, opposés à toute tradition, en rupture avec l’Église du passé… » (Itinéraire Spirituel, p. 70).
En conclusion, il faut signaler que sur le concile Vatican II, il y a beaucoup plus que des « réserves » comme vous l’affirmez, car c’est un concile atypique, qui n’est pas infaillible, et qui est également contradictoire, comme l’est un cercle carré, et par là même imprégnés d’erreurs (de bombes à retardement), d’erreurs et d’hérésies, au point d’être considéré par Mgr Lefebvre lui-même comme un concile apostat, par son œcuménisme (comme nous l’avons constaté), et qui de plus est schismatique, comme il est affirmé dans ce texte : « Ce concile représente, tant aux yeux des autorités romaines, qu’aux nôtres, une nouvelle église, qu’ils appellent d’ailleurs, l’église Conciliaire. Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II , c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce Concile, que celui-ci tournant le dos à la tradition et rompant avec l’Église du passé, est un Concile schismatique. On juge un arbre à ses fruits. (…) Tous ceux qui coopèrent à l’application de ce bouleversement, acceptent et adhèrent à la nouvelle « église Conciliaire » – comme la désigne Son Excellence Mgr Benelli, dans la lettre qu’il m’adressa au nom du Saint-Père, le 25 juin dernier – entrent dans le schisme (…). Comment pourrions-nous, par une obéissance servile et aveugle, faire le jeu de ces schismatiques, qui nous demandent de collaborer à leur entreprise de destruction, de l’Église ? » (Un évêque parle, pp. 97-98).
Face à tout cela, il ne reste plus qu’à dire : « non possumus ».
In Christo et Maria Virgine
Basilio Méramo Pbro.
Membre à perpétuité de la FSSPX et Prieur de Orizaba le 26 janvier 2009
(1) Expression forte mais très imagée utilisée par John Swinton, journaliste qui fut rédacteur en chef du célèbre magasine New York Times, dans laquelle il visait la presse et les journalistes. Elle fut prononcée au cours d’un toast porté à l’occasion d’une fête réunissant des membres de sa corporation et dont il était un des invités d’honneur.