Archive for the ‘ténèbres Conciliaires’ tag
Un troisième Évêque pour la deuxième “VOIE SANS ISSUE” est prévu…
Mgr Richard Nelson Williamson vient d’annoncer par son dernier “Commentaire Eleison”, n° CDXLIX (449), qu’il donnera à la (fausse) “Résistance” un troisième Évêque le 19 mars prochain…
Commentaires Eleison
par Son Excellence Mgr Richard Williamson
Dom Thomas, père abbé du monastère Sainte Croix sera sacré évêque
Des Évêques.
La Fraternité est toujours en danger.
Les Évêques résistants doivent suppléer !
Depuis le Chapitre Général de juillet 2012, lorsque la Fraternité Saint Pie-X, sous la direction de Mgr Fellay, fit une embardée décisive vers un accord de compromission avec la Rome conciliaire, les Catholiques de la Tradition se sont demandé quelle était la position des deux autres Évêques de la Fraternité, Mgr Tissier de Mallerais (MgrT) et Mgr de Galarreta (MgrG), car les deux ont été plutôt discrets en public depuis ce temps-là. Or, de fermes paroles prononcées par chacun d’eux le mois dernier ont soulevé des espoirs pour le futur de la Fraternité. Ces espoirs sont-ils justifiés ? Les Catholiques risquent d’avoir à demeurer sur leur garde . . .
Le sermon de Confirmations de MgrT prononcé le 31 janvier à Saarbrücken en Allemagne ne pouvait être ni plus droit ni plus clair. Par exemple : Dans sa confrontation avec Rome, la Fraternité ne doit jamais s’engager dans le compromis ou le calcul. Nous ne pouvons jamais négocier avec Rome tant que les représentants de la Néo-église (sic) s’accrochent aux erreurs de Vatican II. Toute discussion de notre part avec Rome doit être sans ambiguïté aucune, et avoir comme but la conversion des représentants de la Néo-église à notre seule et unique véritable Tradition catholique. Aucun compromis ni calcul jusqu’à ce qu’ils aient surmonté leurs erreurs conciliaires et soient revenus à la Vérité.
Paroles admirables ! La droiture n’est pas le problème chez MgrT. Il n’est point politicien, que Dieu l’en bénisse. Mais lorsqu’il faut traduire les mots en action, son « Cinquantisme » le fait obéir à son Supérieur et retomber dans la ligne des politiciens de la Fraternité qui règnent depuis le QG de la FSSPX à Menzingen. Rien n’indique que cela ne se reproduira pas cette fois-ci aussi, mais on peut toujours prier pour que, comme dit le proverbe, « Même un ver de terre peut se retourner ». MgrT est loin d’être un ver de terre, mais il se cache à lui-même, ou ne peut tout simplement pas voir, toute la malice des actions de Menzingen. Ce n’est pas seulement l’unité et le bien-être de la Fraternité qui est en jeu, mais la continuation de l’Opération Survie de la Foi catholique qui a été l’œuvre de Mgr Lefebvre.
Au contraire, MgrG est un politicien. Malheureusement, on ne possède pas tout le texte de la conférence qu’il prononça à Bailly, en France, le 17 janvier, car les mots exacts comptent, et ainsi on ne peut le citer qu’à partir d’un résumé de sa pensée : les dernières propositions théologiques et canoniques de Rome pour un accord Rome-Fraternité demeurent inacceptables, mais le Pape veut certainement un accord et il est parfaitement capable d’ignorer ses propres subordonnés et d’imposer à la Fraternité une reconnaissance « unilatérale ». Une telle reconnaissance pourrait certainement faire du mal à l’intérieur de la Fraternité, mais si elle n’avait rien fait pour l’obtenir, elle ne pourrait rien faire à ce sujet. Mais la Providence sera capable de veiller une fois de plus sur l’œuvre de Mgr. Lefebvre.
Mais, Excellence, depuis plusieurs années Menzingen fait tout ce qu’elle peut par la négociation politique pour en arriver à une reconnaissance officielle de Rome, et son éventuelle arrivée « unilatérale » serait un simple faux-semblant pour tromper les traditionalistes. C’est ainsi qu’on liquiderait la Fraternité en feignant, sans doute avec la permission discrète de Rome, que cela avait été la faute de Rome. Mais le fait demeure que la Fraternité de Monseigneur Lefebvre aurait été définitivement trahie, et vous avec votre protestation feinte, « Non, non, mille fois non . . . mais, peut-être ben qu’oui » auriez à répondre de ne pas avoir fait tout ce que vous auriez pu et dû faire pour bloquer cette trahison.
Bref, le système de lumières d’urgence de l’Église universelle dans les ténèbres Conciliaires, qu’est la Fraternité, vacille lui-même et est en danger de ne plus jeter de lumière. Par conséquent, l’équipe de réparation qu’est la « Résistance » pour sauvegarder le système d’urgence (!!!), est toujours nécessaire, et cette équipe a besoin d’une suffisance de bons contremaîtres. Un troisième Évêque pour la « Résistance » est prévu, comme l’an dernier le 19 mars au monastère près de Nova Friburgo au Brésil. Il est son Prieur, Don Thomás D’Aquin, fidèle guerrier et vétéran de la guerre post-conciliaire pour la défense de la Foi. Que Dieu soit avec lui et avec tous les humbles et fidèles serviteurs de Dieu.
Kyrie eleison.
Ce à quoi “France-Fidèle” commente :
Il est à prévoir une réaction négative de Menzingen (Mgr Fellay – Ennemond) et des libéraux de tout crin . Il est évident que le père Thomas qui s’était opposé fermement au ralliement du Barroux en 1988 ne correspond pas au profil diplomatique qu’aurait souhaité Mgr Fellay et ce dernier ne manquera pas de manifester son dépit et sa colère.
Comme les libéraux ont l’art d’attaquer les personnes pour éviter de se placer sur le terrain de la doctrine, le père Thomas sera sûrement gratifié de belles méchancetés par ces gens là.
L’autre attaque portera sur l’état de nécessité : pourquoi un troisième évêque puisque deux auraient pu suffire ? L’état de nécessité est d’abord doctrinal puisqu’il s’agit d’abord d’un péril quand à la disparition de la Foi catholique dans la mesure où Rome sombre plus profondément dans l’apostasie. Il n’y a pas besoin de lunettes noires pour le voir ! Dans la mesure où la fsspx ( qui était la colonne du combat de la foi) a rompu avec sa sage ligne en 2012 et que les 3 évêques de la fsspx sont effectivement et actuellement divisés sur les rapports à tenir avec cette Rome apostate, il semble de toute nécessité que soit constitué un petit corps d’évêques unis dans l’affirmation de la Foi et fermes ( en théorie et en pratique ) dans leurs positions à tenir vis à vis de cette Rome qui apostasie. Les bons catholiques sauront ainsi dans quelle direction regarder et quelle conduite à tenir jusqu’à ce que les choses reviennent en ordre à Rome (à moins que ce ne soit la fin des temps ).
Nous savons de Foi que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre l’Église et ce petit noyau de trois évêques sera la manifestation de cette promesse de Notre Seigneur.
15 février 1559 : UNE LUMIÈRE POUR LES TÉNÈBRES CONCILIAIRES
Demain 15 février 2015, Sa Sainteté le pape Paul IV fixait à jamais, il y a 456 ans, les règles canoniques qui permettent de discerner un vrai Pape d’un intrus.
La Bulle “ Cum Ex Apostolatus ” du Pape Paul IV
Fixant à jamais les règles canoniques qui permettent de discerner le vrai Pape de l’intrus.
Une Lumière Dans Les Ténèbres Conciliaires :
La Bulle “Cum Ex Apostolatus” Du Pape Paul IV
du 15 février 1559
Par M. l’Abbé Henri Mouraux †
Le 23 mai 1555, en pleine crise protestante, le Sacré Collège porte au Souverain Pontificat le Cardinal Jean-Pierre Carafa. C’est un Religieux à la volonté de fer, au sacerdoce d’une pureté angélique, un prélat savant et énergique à souhait. Il va incarner dans sa personne et son gouvernement la Contre-Réforme catholique en face des hérésies de Luther. Il coiffe la tiare sous le nom de Paul IV. Le 15 février 1559, il publie la Bulle « Cum ex Apostolatus » qui, dans une fidélité absolue à la tradition, fixe à jamais les règles canoniques qui permettent de discerner le prélat légitime de l’intrus. Deux principes dominent le texte dont nous reproduisons l’essentiel ci-dessous, à savoir :
- Si le Pape ne peut être jugé par aucun tribunal humain, on DOIT cependant « le contredire s’il dévie dans les matières de FOI » ;
- Si le Souverain Pontife lui-même a, avant son élection au trône de Saint Pierre, dévié dans la FOI, ou est tombé dans l’hérésie, « son Élection Est Nulle, Sans Valeur Et Non Avenue. Son pontificat ne peut être tenu comme légitime, en aucun de ses actes ».
Voici la traduction des passages essentiels de la Bulle :
§ 1 – Nous considérons la situation actuelle assez grave pour que le Pontife romain, Vicaire de Dieu sur la terre, revêtu de la plénitude du pouvoir sur les nations et les royaumes, juge de tous les hommes et ne pouvant être jugé lui-même en ce monde par personne, puisse toutefois être Contredit s’il Dévie dans la Foi.
§ 6 – Si jamais un jour il apparaissait qu’un évêque, faisant même fonction d’Archevêque, de Patriarche ou de Prélat ; qu’un cardinal de l’Église romaine, même Légat ; qu’un Souverain Pontife, lui-même, Avant sa promotion et élévation au cardinalat ou au Souverain Pontificat, déviant de la Foi Catholique, soit tombé en quelque hérésie, sa Promotion ou Élévation, même si elle a eu lieu dans la Concorde et avec l’Assentiment Unanime des cardinaux, Est Nulle, Sans Valeur, Non Avenue. Son entrée en charge, gouvernement, administration, Tout Devra Être Tenu Pour Illégitime.
S’il s’agit du Souverain Pontife, on ne pourra prétendre que son intronisation, l’agenouillement devant lui, l’obéissance à lui jurée, même une courte durée de règne, que tout cela a convalidé son pontificat ; car celui-ci ne peut être tenu pour légitime en aucun de ses actes. De tels hommes, évêques, archevêques, patriarches, primats, cardinaux ou même Souverain Pontife, ne peuvent être censé avoir reçu ou pouvoir recevoir Aucun Droit, ni dans le domaine spirituel, ni dans le domaine temporel. Toutes leurs paroles, faits et gestes, toute leur administration, tout est dénué de valeur, et ne confère par conséquent Aucune Autorité, Aucun Droit à Personne. Ces hommes ainsi promus seront donc, sans besoin d’aucune déclaration ultérieure, privés par le fait même de toute dignité, place, honneur, titre, fonction, et pouvoir.