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SESSION DE FORMATION ANTILIBÉRALE 2015 des ACRF
Nos Amis du Christ Roy de France nous communiquent le programme de leur Session de Formation Antilibérale pour cet été 2015 :
Session de Formation Antilibérale 2015 des ACRF
Traiter dans l’esprit de Jésus-Christ, les intérêts de Jésus-Christ. Saint Charles Borromée.
Derrière les disputeurs sont venus les sophistes ;
derrière les sophistes, les voluptueux ;
derrière les voluptueux, les bourreaux ;
derrière les bourreaux, les barbares ;
les barbares qui passent par les armes,
bourreaux et voluptueux, sophistes et disputeurs.
Ne leur résistent que les hommes de Foi.
(Mgr Justin Fèvre, Histoire du catholicisme libéral).
Madame, Mademoiselle, Monsieur
Dans son Année liturgique, à l’occasion de la Fête de la Sainte Famille, Dom Guéranger observe :
« Par les grâces qui chaque jour et à chaque instant sont versées sur lui, par la multitude des vertus qu’il met en action, enfin par le bonheur dont il est l’écrin, le foyer chrétien est « comme le vestibule du Paradis ». Aussi ne faut-il pas s’étonner s’il est l’objet de continuelles attaques des ennemis du genre humain ; et si ceux-ci remportent parfois des triomphes plus signalés sur le royaume fondé ici-bas par Notre Seigneur, « c’est lorsqu’ils réussissent à souiller le mariage, à détruire l’autorité des parents, à refroidir les affections et les devoirs qui lient l’enfant à son père et à sa mère. Aucune invasion de hordes barbares, s’avançant à travers une contrée florissante et la ravageant par le fer et le feu, n’est aussi odieuse aux regards du ciel qu’une loi qui sanctionne la dissolution du lien matrimonial, ou qui arrache les enfants à la garde et à la direction de leurs parents ». Ne croirait-on pas ces lignes écrites d’hier, pour notre temps ?
En qualité de parents chrétiens, vous avez évidemment le souci de transmettre à vos enfants une éducation solidement et intégralement catholique. Rude et difficile mission à remplir aujourd’hui ! Même les « écoles de la Tradition » sont infectées de libéralisme et ressemblent trop souvent à ces écoles religieuses de l’immédiat avant-Concile, où la foi catholique n’était plus transmise dans toutes ses exigences, entraînant les résultats que l’on connaît. Par ailleurs, aujourd’hui, dans nombre de familles catholiques, combien d’enfants, parvenus à l’âge adulte, ne persévèrent pas dans les principes reçus, parce que mal ou pas enseignés, sombrant alors dans des chutes lamentables ?
L’éducation catholique et sa transmission est donc aujourd’hui la question la plus cruciale et la plus angoissante qui est posée aux familles demeurées fidèles à la Foi de la Sainte Église romaine (rien à voir, bien entendu, avec sa contrefaçon conciliaire). Cette transmission est aujourd’hui, dans les faits, laissée à votre seule et entière responsabilité, l’École catholique ne jouant plus son rôle d’auxiliaire de l’éducation des enfants.
A contrario, le cadre familial demeure, au milieu des ruines accumulées par la Révolution dans la société ecclésiastique et civile, un îlot encore (relativement) préservé et le lieu où peuvent se former les caractères chrétiens et se transmettre l’incomparable richesse du patrimoine spirituel, intellectuel, moral, artistique du Catholicisme sans concession aux erreurs modernes.
Ce Catholicisme sans concession aux erreurs et aux compromis de la « modernité », ce Catholicisme de Mirari vos, du Syllabus, de Pascendi et de la Lettre sur le Sillon, c’est le Catholicisme antilibéral, dont vous connaissez les principales figures françaises, le Cardinal Pie, Mgr Gaume, Mgr Delassus, Dom Prosper Guéranger, Louis Veuillot, etc.
Cependant, dans le cours de l’année, il vous est bien difficile de prendre le temps et l’énergie nécessaires pour rassembler les matériaux intellectuels de ce catholicisme antilibéral, les organiser et les présenter à vos enfants de manière à « transmettre ce qui a été reçu ». Les organisateurs de cette session tiennent vivement à ce que les deux parents suivent l’ensemble de la formation pour pouvoir ensuite échanger entre eux. Ils tiennent pour cela à libérer le plus possible les mères de famille des tâches matérielles générales indispensables (pas de course, de cuisine, de vaisselle). Un vrai repos…
Bien entendu, la session est également ouverte aux couples sans enfants et aux célibataires. C’est la raison pour laquelle des pères et des mères de famille catholiques, en collaboration avec des conférenciers, spécialistes du combat catholique antilibéral, vous proposent de les rejoindre pour une semaine de 4 jours de formation de toute la famille (parents + enfants à partir de 15 ans), puisée aux meilleures sources spirituelles, historiques et morales du Catholicisme antilibéral.
Cette session de formation se déroulera en Vendée, en un lieu fermé, réunissant les familles qui souhaitent bénéficier de cette formation.
Espérant très ardemment vous accueillir à notre session de formation des familles dans l’esprit du Catholicisme antilibéral, dans cette attente, nous vous prions d’agréer l’expression de nos sentiments chrétiens en Jésus-Christ Roi de France et en Sa Très sainte Mère, Reine de France.
L’équipe d’organisation de la Semaine d’amitié et de formation
pour les familles dans l’esprit de l’école catholique antilibérale.
Prière Préparatoire pour le Succès de la Session
Réciter en famille matin et soir la Prière des Francs :
Dieu Tout-puissant et Éternel, qui pour servir d’instrument à Votre divine volonté dans le monde, et pour le triomphe et la défense de Votre Sainte Église, avez établi l’empire des Francs, éclairez toujours et partout leurs fils de Vos divines lumières, afin qu’ils voient ce qu’ils doivent faire pour établir Votre règne dans le monde et que, persévérant dans la charité et dans la force, ils réalisent ce qu’ils auront vu devoir faire. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ vrai Roi de France.
Consignes pour la Session
Évidemment, tous viennent avec bonne humeur, laissant soucis et chagrins à la maison. Partageons la joie de se retrouver entre chrétiens.
Évidemment, nous aurons le souci d’obéir à Dieu, de donner un bon exemple aux enfants par une tenue irréprochable:
— pour hommes et femmes, ni bermuda, ni short ; pour les dames et demoiselles, une tenue chrétienne, c’est-à-dire respectant la pudeur et la vertu. Nos mères chrétiennes avaient des jupes dont la longueur était précise : assises, genoux recouverts.
— pour les hommes et dames : bras couverts à la chapelle.
— pour les dames et demoiselles : tête couverte.
Cette année la session aura lieu en Vendée du 26 au 30 juillet (lieu précisé après réception de l’inscription).
Arrivée le dimanche 26 juillet (sainte messe à 18 h), départ le jeudi 30 juillet à 16 h. Repas assuré du dîner du dimanche au déjeuner du 30 inclus. Pour ceux qui arrivent avant le dimanche 30, prévoir pique-nique.
Programme indicatif :
- Ouverture de la session dimanche 26 à 16 h. Sainte messe à 18 h.
- Thèmes des conférences prévues :
a) Pour les nouveaux : Vocation et Mission de la France – La royauté sacrale chrétienne – Invalidité des sacres épiscopaux et destruction du sacerdoce catholique – Grande fresque de l’histoire de France à la lumière de la Providence Divine – Les faux amis, vrais ennemis : grille amis-ennemis – La crise de la Foi – L’avenir prévisible.
b) Pour les anciens: Le grand combat 1517-2017 – La City et les Rothschild – Témoignage sur Jean Guitton et les « papes » conciliaires – Abbé Crozat : de la Révolution dans la loi – Notions essentielles de philosophique scolastique – Étape importante de la Civilisation chrétienne : les Capitulaires de Charlemagne – Interprétation de l’Apocalypse : Holzhauser, Clorivière… – La démonologie – La chevalerie chrétienne et saint Michel.
- Clôture de la session : Jeudi 30 juillet à 16 h.
Coût de la session 100 € par adultes (gratuit jusqu’à 12 ans, 50 € entre 13 et 18 ans), chèque à l’ordre de ACRF à joindre obligatoirement à l’inscription. En cas de désistement, il sera retenu 50 € par dossier.
Merci à ceux qui peuvent nous aider financièrement. Merci de nous trouver des donateurs dans votre entourage pour aider les familles et certains participants à faibles ressources.
Les organisateurs se réservent le droit de refuser l’inscription de toute personne n’ayant pas l’esprit correspondant à cette session.
Apporter duvet ou draps, couvertures, oreiller, serviette de toilette, serviette de table, torchons, lampe électrique (et pile), missel, chapelet, 2 cahiers (un pour note de conférences, un pour noter conseils et résolution), de quoi écrire, clé USB, ordinateur ou tablette. Ni radio, ni télé.
Possibilité de tout enregistrer mais amener et gérer son propre matériel.
Pensez à faire connaître cette session et à en parler dans votre entourage, surtout auprès des jeunes.
Pour tous renseignements appeler le 07 81 90 85 70.
Inscription et chèque à envoyer à : ACRF, BP 2, 44140 Aigrefeuille.
Fiche d’Inscription à la Session de Formation Antilibérale 2015
Aucune inscription ne sera prise en considération
Si elle n’est pas accompagnée du chèque de règlement correspondant
Le tout à faire parvenir
Avant le 1er Juillet au plus tard pour faciliter l’organisation de la Session
à ACRF, BP 2, 44140 Aigrefeuille
Jérôme Bourbon dans RIVAROL : Le Vatican défend les “droits des gays”
Jérôme Bourbon dans le RIVAROL n° 3080 du 8 février, publie un article sur l’information que nous vous donnions hier : Le Vatican [de l’anti-pape Ratzinger] ouvert à des “droits civils” pour les couples gays
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Rivarol n°3080 du 8/2/2013
Le Vatican défend les “droits des gays”
Comme d’habitude quand il s’agit de questions dites sociétales le législateur avance masqué. Aujourd’hui François Hollande se dit opposé à la gestation pour autrui (GPA) mais hélas nous y viendrons. D’ailleurs, après moult tergiversations, le Premier ministre a confirmé que le Parlement débattrait avant la fin de l’année de la procréation médicalement assistée (PMA), évident premier pas vers la GPA. Il s’agit comme d’ordinaire d’utiliser un double discours voire de mentir ouvertement pour mieux désarmer et diviser les résistances et ainsi faire aboutir un projet révolutionnant le droit de la famille et l’état civil puisque dans le projet gouvernemental il est prévu que les enfants auront désormais le nom des deux géniteurs.
Au moment où le Parlement français vote en faveur du mariage homosexuel, comme vient de le faire le Parlement britannique pourtant dominé par de prétendus conservateurs, le Vatican se prononce en faveur des « droits des gays ». Président du « Conseil pontifical pour la famille », l’archevêque Vincenzo Paglia a reconnu qu’il existe « toutes sortes d’unions familiales » et qu’ « il y a des droits individuels à garantir. Il faut chercher des solutions dans le droit privé et dans le domaine patrimonial. Je pense que la politique doit, sereinement, s’en occuper ». Le « ministre de la Famille » de Benoît XVI lance ouvertement un appel au monde politique en vue d’une solution légiférée : « Certains ne veulent rien changer. Moi, je pense qu’il faut trouver de nouvelles voies pour arriver à une solution », a souligné Mgr Paglia, avant de condamner la discrimination des homosexuels dans le monde : « Je veux réaffirmer la dignité de tous les fils de Dieu. Une dignité intouchable. Tous les hommes sont égaux parce qu’ils ont le signe de Dieu. Dans une vingtaine de pays, l’homosexualité est un délit. Je souhaite que nous nous battions contre ça. » Franco Grillini, chef historique des gays italiens se réjouit évidemment de cette déclaration : « c’est la première fois qu’un prélat reconnaît les droits des couples gays et que les homosexuels sont persécutés dans le monde ».
Selon les vaticanistes, ces déclarations de Mgr Paglia s’inscrivent dans le cadre d’une vaste réflexion de Benoît XVI sur tous les thèmes touchant la famille, y compris celui de l’eucharistie pour les divorcés remariés. « Le pape veut résoudre la question grâce à la possibilité de reconnaître l’annulation d’un mariage par manque de foi, a affirmé le président du “Conseil pontifical pour la famille”. Les procédures peuvent être abrégées. Le synode des évêques a longuement abordé ce thème. Il faut trouver une solution, rapidement. » Déjà, en septembre dernier, la « conférence des évêques de France », par sa commission « Famille et société », avait publié une note sur l’homosexualité disant ceci : « La société, tout comme l’Église dans le domaine qui lui est propre, entend cette demande de la part des personnes homosexuelles et peut chercher une réponse. Tout en affirmant l’importance de l’altérité sexuelle et le fait que les partenaires homosexuels se différencient des couples hétérosexuels par l’impossibilité de procréer naturellement, nous pouvons estimer le désir d’un engagement à la fidélité d’une affection, d’un attachement sincère, du souci de l’autre et d’une solidarité qui dépasse la réduction de la relation homosexuelle à un simple engagement érotique. » Nous sommes là à des années lumières de ce que disent tant la Bible que le catéchisme sur l’homosexualité. Rappelons seulement que le Catéchisme de saint Pie X définit « le péché impur contre l’ordre de la nature » comme l’un des quatre « péchés qui crient vengeance devant Dieu » avec l’homicide volontaire, l’oppression des pauvres et le refus de salaire aux ouvriers.
Ces déclarations ahurissantes des prélats modernistes ne sont pas sans précédent. Dans un livre d’entretiens paru fin 2010 “Lumière du monde”, Josef Ratzinger avait pris l’exemple d’un prostitué masculin pour justifier l’usage du préservatif. « Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation (sic !), un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut ». On le voit, il est totalement vain de compter sur les occupants du Vatican pour défendre sans concession la morale naturelle et s’opposer sincèrement et avec vigueur aux projets de loi mortifères qui se multiplient actuellement dans les pays occidentaux autrefois chrétiens. Beaucoup, même parmi les traditionalistes, croient souvent qu’au moins sur les questions de morale l’on peut se fier aux dirigeants de l’église Conciliaire. C’est une mortelle illusion. Lorsque, en 1997, le docteur Dor avait demandé l’asile politique au Vatican car il avait été condamné à de la prison ferme pour s’être opposé à l’avortement en récitant le chapelet à proximité des avortoirs, la nonciature à Paris l’avait traité ignominieusement ainsi qu’il l’avait lui-même raconté. Et les prélats modernistes ont toujours été tout sourire avec des dirigeants politiques défendant le droit à l’avortement, leur distribuant même la communion à l’occasion. De même le cardinal Vingt-Trois qui a récemment rencontré François Hollande sur la question du mariage homosexuel était hilare à la sortie ! Rappelons également que l’épiscopat moderniste avait approuvé le mouvement de mai 1968 qui voulait en finir avec la morale bourgeoise, qu’il a approuvé la parité en 2000 et qu’il est à tout le moins resté d’une grande tiédeur au moment du vote des lois Neuwirth (1967) et Veil (1975).
On ne le répètera jamais assez, depuis la mort de Pie XII et le funeste conciliabule Vatican II, nous vivons l’époque de la Grande Apostasie de sorte que l’on ne saurait faire confiance à aucune structure, à aucun chef. Les intrus du Vatican travaillent main dans la main avec les cénacles mondialistes dont ils font partie. D’ailleurs, dans son encyclique “Caritas in veritate” publiée le 7 juillet 2009, Benoît XVI qui a reçu plusieurs fois les B’nai B’rith se prononçait explicitement en faveur d’un gouvernement mondial. « Il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale (…) Cette Autorité devra en outre être reconnue par tous, jouir d’un pouvoir effectif (…) Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses décisions » (paragraphe 57). Et le successeur de Jean Paul II d’insister dans le même document : « Le développement intégral des peuples et la collaboration internationale exigent que soit institué un degré supérieur d’organisation à l’échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance de la mondialisation. » Nous sommes trahis et abandonnés de tous les côtés. Mais aussi douloureuse et effrayante que soit la réalité, il faut avoir le courage de la regarder en face et d’en tirer toutes les conséquences car comme l’écrivait Bossuet « il n’est pire dérèglement de l’esprit que de voir la réalité non telle qu’elle est mais telle qu’on voudrait qu’elle soit ». À l’évidence un monde qui accepte que l’on massacre en masse des bébés dans le ventre de leur mère et qui s’apprête à donner le plus légalement du monde des enfants en pâture à des “couples” d’invertis ne mérite pas de durer.
Jérôme BOURBON.
RIVAROL
Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne
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