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Hold-up sur l’œuvre de Mgr Lefebvre
Pierre LABAT dans le Billet hebdomadaire du n° 3053 de RIVAROL en vente dès demain, nous donne l’analyse suivante sur le feuilleton des relations de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie?X avec Rome :
Rivarol n°3053 du 29/6/2012
Billet hebdomadaire
Hold-up sur l’œuvre de Mgr Lefebvre
Le feuilleton des relations de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie?X (FSSPX, fondée par Mgr Lefebvre) avec Rome n’en finit pas de faire la une de l’actualité.
Dernière nouvelle : le supérieur de la FSSPX, Mgr Bernard Fellay, refuserait de signer le préambule doctrinal que lui propose le Vatican, alors que ce texte a fait l’objet d’âpres négociations depuis près d’un an. Dans le même temps, on apprend que Mgr Williamson est interdit d’assister aux ordinations sacerdotales du 29?juin et au chapitre général de sa congrégation. Enfin plusieurs communautés religieuses traditionalistes (dominicains d’Avrillé, capucins de Morgon) ne pourront faire ordonner leurs candidats cette année.
Voici douze ans que la FSSPX se rapproche petit à petit des autorités vaticanes. A la mi-avril tout semblait bouclé. Ce nouveau recul de Mgr Fellay est-il vraiment réel ? Tout laisse penser qu’il masque seulement d’ultimes manœuvres pour désarmer les oppositions internes.
En effet celles-ci ne manquent pas. Ce sont tout d’abord les trois confrères dans l’épiscopat de Mgr Fellay qui l’ont solennellement mis en garde. Ce sont ensuite plusieurs simples prêtres qui, au risque de se faire exclure de leur congrégation, n’ont pas hésité à manifester publiquement leur opposition à une “régularisation” canonique alors que subsistent des désaccords doctrinaux majeurs.
Les clercs sont divisés et les fidèles inquiets. Mgr Fellay, qui croyait rallier son petit monde à Benoît XVI en douceur, a en réalité allumé un incendie dans la maison. Il apparaît isolé parmi ses confrères même si la plupart d’entre eux n’osent s’exprimer par crainte du renvoi. La terreur règne.
COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?
Mgr Fellay a été nommé supérieur général de la FSSPX en juillet 1994. Il dirige la congrégation depuis dix-huit ans. Auparavant il était l’un des principaux collaborateurs de l’abbé Franz Schmidberger, nommé supérieur pour succéder à Mgr Lefebvre en 1982.
Il n’est pas exagéré de dire que Mgr Fellay a été formé par l’abbé Schmidberger, dont il reste proche et qui n’hésite pas à le reprendre vivement quand les choses n’avancent pas à son goût.
L’abbé Schmidberger, issu d’une famille paysanne de Souabe, est aujourd’hui supérieur du district d’Allemagne de la FSSPX. Il a toujours gardé le contact avec le cardinal Ratzinger, dont il avait suivi les cours pendant ses études. D’après la rumeur, il enverrait chaque année des fleurs à son ancien professeur pour son anniversaire. Il avait joué un grand rôle lors des premières négociations de la FSSPX menées en 1988 par Mgr Lefebvre avec la Rome moderniste et apostate… représentée par le cardinal Ratzinger. Cette année-là Mgr Lefebvre signa un accord avec le cardinal qu’il renia le lendemain et procéda au sacre des quatre évêques ci-dessus.
Mgr Fellay, qui réside en Suisse allemande, aime à s’entourer de prêtres germanophones, comme son bras droit l’abbé Pfluger. En réalité, et alors même que la plupart de ses fidèles sont français, la FSSPX est dirigée par des Allemands.
L’abbé Schmidberger était présent lors de l’audience d’août 2005 au cours de laquelle Benoît XVI et Mgr Fellay ont mis en place les étapes du processus de ralliement de la FSSPX à l’église conciliaire. La brutale reprise en main de la FSSPX à laquelle nous assistons porte sa marque.
Car le processus de retour dans l’église conciliaire des traditionalistes lefebvristes n’a rien d’un fleuve tranquille. Commencé en août 2000 à l’occasion d’un pèlerinage des traditionalistes à Rome au cours duquel le cardinal Castrillón Hoyos avait reçu les quatre évêques, il avait connu un brutal coup d’arrêt en 2001 face à l’opposition vigoureuse de nombreux prêtres et laïcs. Sans doute d’accord avec Rome, Mgr Fellay s’employa dès lors à remettre de l’ordre chez lui. Cela commença par une reprise en main des séminaires : furent écartés des ordinations tous les esprits libres. Mgr Fellay déclarait en privé qu’il préférait avoir moins de prêtres pourvu qu’ils soient obéissants. Cette gestion malthusienne brutale entraîna une grave crise en 2004 qui vit le départ de la FSSPX de fortes personnalités comme les abbés Laguérie et de?Tanoüarn, aujourd’hui ralliés. Mgr Fellay s’employa ensuite à écarter des postes de responsabilité, notamment ceux qui ouvrent accès au chapitre général de la congrégation, les prêtres qui ne partageaient pas son attrait pour la Rome conciliaire. Cette politique lui permit de conserver son fauteuil au chapitre de 2006, tant il est plus facile d’être réélu quand on nomme soi-même les électeurs.
L’élection de Benoît XVI en 2005 avait relancé les négociations. Il fut convenu d’avancer lentement. Afin de rassurer les opposants, Mgr Fellay promit qu’aucun accord n’aurait lieu sans la réalisation de préalables qui paraissaient impossibles à obtenir. Il s’agissait tout d’abord de la levée des excommunications frappant les évêques traditionalistes et ensuite que Benoît XVI “libère” la messe traditionnelle. Ces “préalables” étaient une idée de Mgr Rifan, évêque de Campos aujourd’hui rallié.
Mgr Fellay qui affecte une grande piété mariale au point que ses partisans lui prêtent une véritable sainteté digne, pensent-ils, de Mgr Lefebvre, appela les fidèles à réciter (et à comptabiliser) des millions de chapelets. Les objectifs étaient quantitatifs ! Cela les occuperait au lieu qu’ils perdent leur temps à se renseigner sur Internet !
Face aux gros chiffres de Rosaires dûment consignés par la FSSPX, le Ciel dût bien se résoudre à faire les “miracles” demandés.
Ainsi Benoît XVI leva les excommunications après que les évêques en eurent fait la demande écrite. Il ne faut pas décourager ceux qui montrent de la bonne volonté. Et puis Paul?VI l’avait bien fait en 1965 pour le patriarche Athénagoras. D’ailleurs ces peines d’un autre âge n’intéressent personne. Quant à la messe traditionnelle, il décida qu’elle pouvait être célébrée à titre “extraordinaire” : une place en quelque sorte folklorique dans le patrimoine catholique.
Vint ensuite l’étape des discussions doctrinales. C’était le cœur de la question?: pour se mettre d’accord il faut professer la même foi.
Ces discussions furent entourées du secret le plus opaque, car on n’était pas trop sûr de leur issue.
Las, ces discussions débouchèrent sur un échec complet. D’après les théologiens, il est impossible de réconcilier les doctrines issues de Vatican?II avec l’enseignement antérieur des papes, particulièrement sur la question des rapports avec les autres religions et la place de la religion chrétienne dans la société. Les experts traditionalistes sortaient de deux ans de discussions plus aguerris que jamais : l’accord apparaissait impossible !
Il faudrait beaucoup travailler le texte pour signer un accord où chacun pourrait lire l’inverse de ce qu’y lirait son interlocuteur ! Ce fut le travail des dernier mois. Mgr Fellay maintint un strict secret (selon des méthodes maçonniques) sur le projet de Préambule dont l’impact toucherait incontestablement la foi de tous les traditionalistes. Même les prêtres (les évêques ?) de la FSSPX n’en eurent pas connaissance, ce qui créa un véritable malaise.
Mais plus c’est gros, plus ça passe ! L’abbé Pfluger a expliqué voici deux semaines dans le sud de la France que l’objectif des discussions doctrinales n’avait jamais été de convaincre les interlocuteurs des traditionalistes. Il s’agissait au plus de mesurer les différences. Mgr Fellay s’apprête donc au même accord purement pratique qu’il avait reproché à ses anciens confrères de l’Institut du Bon Pasteur d’avoir signé.
POURQUOI DONC LE REVIREMENT ACTUEL ?
C’est que la rébellion gronde. La FSSPX est menacée d’éclatement. Rome n’a pas envie de récupérer une coquille vide, même si cette coquille apporte le patrimoine de la FSSPX qui semble important. Ce qui intéresse Benoît XVI est de faire cesser cette dissidence qui conteste Vatican II et jette par conséquent le doute sur sa propre légitimité. Il faut donc que la troupe suive.
Rome a alors opportunément relevé ses exigences doctrinales, donnant ainsi le beau rôle de défenseur de l’orthodoxie à Mgr Fellay qui s’empresse désormais de refuser le préambule doctrinal. Bien entendu, Mgr Fellay va mettre à profit ce nouveau délai pour “nettoyer” les poches de résistance. Les têtes vont tomber. A commencer par celle de Mgr Williamson qui constitue un obstacle au rapprochement à lui tout seul, puisqu’il s’est mis à dos la communauté juive. D’autres suivront.
Comment va se passer le chapitre général ? Il y a fort à parier que ce sera un non-évènement. Mgr Fellay écarte d’autorité ses opposants. Il répète qu’il s’agit d’un « chapitre d’affaires », non prévu par les statuts. Il maîtrise parfaitement l’ordre du jour. Les statuts d’ailleurs n’apparaissent pas son souci principal et les modalités de convocation de ce « chapitre d’affaires » mériteraient sans doute un examen de conformité. Mgr Fellay ne semble guère inquiet de l’issue des débats. Les têtes vont tomber.
Nous assistons à un hold-up sur l’œuvre de Mgr Lefebvre mené par le commando allemand de Benoît XVI.
Pierre LABAT.
RIVAROL
Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne
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Notes complémentaires sur le sermon de l’abbé Pfeiffer
Notre confrère Radio Cristiandad a publié quelques notes complémentaires sur le sermon capital de l’abbé Joseph Pfeiffer, les voici traduites en français :
Notes de Radio Cristiandad sur le sermon de l’abbé Pfeiffer
(Lundi 11 juin 2012)
Voici quelques notes supplémentaires pour mieux cerner le contexte de certains faits que l’abbé Pfeiffer a mentionnés dans son sermon.
Traduction CatholicaPedia.net
Information relative à Mgr Fellay et aux prêtres d’Autriche
Dans son interview accordée à DICI et publiée le 8 juin, Mgr Fellay a déclaré, à propos de cette information : « Soit dit en passant, ce qui a été rapporté sur Internet concernant mes propos sur ce sujet, en Autriche, le mois dernier, est entièrement faux. » Or, peu avant d’avoir qualifié cela d’ « entièrement faux », Mgr Fellay avait reconnu par inadvertance, à propos de la prélature personnelle proposée, l’exactitude d’un des points rapportés sur l’Internet : « Il reste vrai – comme c’est le droit de l’Église – que pour ouvrir une nouvelle chapelle ou fonder une œuvre, il serait nécessaire d’avoir la permission de l’ordinaire local. »
Ajoutons que les commentaires de Mgr Fellay auxquels se réfère l’abbé Pfeiffer furent formulés devant une dizaine de prêtres du district d’Autriche, et non pas uniquement celui qui a transmis l’information aux laïcs intéressés pour publication sur l’Internet. Et la moitié des prêtres alors présents firent aussitôt comprendre à Mgr Fellay qu’ils n’accepteraient aucun ralliement.
L’abbé Iscara, saint Basile et l’ « Économie du Silence »
L’article dans lequel l’abbé Iscara affirme que saint Basile a enseigné qu’il fallait garder le silence ou parler en termes ambigus devant les hérétiques repose, en fait, sur un texte d’un site Internet “Grec orthodoxe et conciliaire”, comme l’indiquent les citations qui l’accompagnent. Mgr Tissier de Mallerais a mis à mal cette thèse de l’abbé Iscarra dans le sermon des confirmations qu’il a prononcé en France le 3 juin dernier.
En outre, Dom Guéranger a démenti par avance la thèse de l’abbé Iscara dans l’article de son Année Liturgique consacré à la fête de saint Basile le Grand, et il nous parle directement à nous autres, en ces temps précaires que nous vivons :
« La paix, Basile la désirait plus que personne. Mais cette paix pour laquelle il eût donné sa vie, c’était, disait-il, la vraie paix laissée par le Seigneur à son Église. Ses exigences sur le terrain de la foi ne provenaient que de son amour pour cette paix véritable. C’était pour elle, déclarait-il encore, qu’il refusait d’entrer en communion avec ces hommes de juste milieu qui ne redoutent rien tant que la claire et simple expression du dogme ; leurs insaisissables faux-fuyants, leurs formules captieuses, ne sont à ses yeux que le fait d’hypocrites avec lesquels il refuse de marcher à l’autel de Dieu. Quant à ceux qui ne sont qu’égarés, “qu’on leur propose en toute tendresse et charité la foi des Pères : s’ils donnent à cette foi leur assentiment, recevons-les dans notre société ; autrement demeurons entre nous, sans regarder au nombre, écartant ces âmes équivoques qui n’ont rien de la simplicité sans dol, caractère de quiconque au commencement de l’Évangile accédait à la foi. Les croyants, est-il dit, n’avaient qu’un cœur et qu’une âme. Pour ceux-là donc qui nous reprochent de ne point vouloir d’apaisement, qu’on les corrige, et ce sera parfait ; sinon, qu’on reconnaisse où sont les auteurs de la guerre, et qu’on ne nous parle plus de réconciliation”. »
Voici un commentaire écrit par quelqu’un sur l’article de l’abbé Iscara :
« Il est ironique et presque amusant qu’en accord avec Dom Guéranger, les velléités de ralliement de Mgr Fellay soient condamnées par les paroles de saint Basile, en contradiction directe avec l’article de l’abbé Iscara ».
L’abbé Grégoire Celier, ou : comment interpréter Monseigneur Lefebvre
Depuis bien des années, l’abbé Celier est cause de scandale en France, où il suscite également une sainte colère. Et cependant, pour quelque obscure raison, Menzingen n’a cessé de le favoriser et de le promouvoir à des postes influents. C’est ainsi que l’abbé Celier contrôle à l’heure actuelle les principaux organes de publicité de la FSSPX en France.
Parmi les protestations que suscite l’abbé Celier et qui ont assuré sa notoriété, on notera les suivantes :
1. C’est à son initiative – et à celle de l’abbé Lorans, directeur de DICI – qu’un certain professeur Jean Borella a donné une conférence à des jeunes catholiques de l’Institut Universitaire Saint-Pie X, à Paris. Or, Mgr Tissier de Mallerais a condamné les idées de ce Borella comme étant des hérésies gnostiques dans la préface du livre écrit par l’abbé Basilio Méramo (exclu depuis de la FSSPX pour s’être opposé publiquement au ralliement) sous le titre « Les hérésies de la Gnose du professeur Jean Borella », livre que l’on peut consulter en français sur l’Internet ( sur le CatholicaPedia.net ).
2. L’abbé Celier est la locomotive, avec l’abbé Lorans, d’un groupe connu sous le sigle GREC (Groupe de réflexion entre catholiques), qui comprend, entre autres, les communautés Ecclesia Dei et qui a pour objet de promouvoir l’ « herméneutique de la continuité » chère à Benoît XVI.
3. L’abbé Celier a été mêlé à diverses réunions secrètes organisées dans un monastère pour faciliter à d’anciens prêtres de la FSSPX leur ralliement à la Rome conciliaire, ce qui devait aboutir à la création de l’Institut du Bon Pasteur. Ce « ralliement » concernait des amis proches de l’abbé Celier, comme les abbés de Tanoüarn et Héry, qui sont associés de très près à la Nouvelle Droite occultiste et païenne française dirigée par Alain de Benoist, ce groupe étant bien connu pour promouvoir les idées néo-gnostiques et des idoles telles que René Guénon.
4. Le livre de l’abbé Celier intitulé « Benoît XVI et les Traditionalistes », que l’abbé Pfeiffer mentionne dans son sermon, a été édité par le franc-maçon notoire Jean-Luc Maxence, qui en a même rédigé l’introduction.
Ce Maxence est un auteur prolifique qui, depuis les années soixante-dix, a publié de nombreux titres dans des maisons d’édition ésotériques et « New Age ». Durant les quelques années ayant précédé sa collaboration avec l’abbé Celier, il a ainsi écrit et publié des livres intitulés « René Guénon, le philosophe invisible », « L’Égrégore : l’énergie psychique collective », ou encore « Jung est l’avenir de la franc-maçonnerie ».
5. Le livre de l’abbé Celier intitulé « Le dieu mortel » a été condamné par les dominicains d’Avrillé pour sa promotion du naturalisme.
6. Il est bien connu que l’abbé Celier s’associe publiquement à des révisionnistes s’opposant à la falsification de l’histoire de certains événements censés s’être passés pendant la Deuxième Guerre mondiale. En avril dernier, il a dirigé les prières récitées lors des obsèques d’un révisionniste NON baptisé, qui avait déclaré que l’holocauste dont parlent les Juifs fut celui de « six millions de jeunes concierges de la grande banque d’Israël ». La participation de l’abbé Celier à cette cérémonie a été publiquement rapportée dans l’avis de décès du patriote français François Brigneau publié par le journal d’extrême droite Rivarol.
Or, tandis que Mgr Williamson a été livré à la curée de la presse mondiale et menacé d’expulsion de la FSSPX pour avoir exprimé son point de vue sur cette question, les moyens d’information juifs internationaux gardent un complet silence sur l’abbé Celier, dont Mgr Fellay se sert sans états d’âme pour favoriser sa volonté d’assimilation de la Fraternité Saint-Pie X à la Rome moderniste.
Chose surprenante, l’abbé Celier ne fait l’objet d’aucune menace d’expulsion, d’aucune provocation constante et insultante de la part de Mgr Fellay, de l’abbé Pfluger ou de Maximilian Krah, cet avocat sioniste et contrôleur financier stipendié par la Fraternité.
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http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/06/11/notas-adicionales-al-sermon-del-padre-pfeiffer/
“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”
Au moment où le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse ((« Laissez-les, et ignorez-les ; ce sont des guides aveugles et des enseignants aveugles : et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » Matthieu 15:14 ; « Un aveugle peut il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse ? » Luc 6:39)) — Évangile de ce 1er dimanche après la Pentecôte —, s’entête a vouloir être “reconnu” par la Rome conciliaire, nous vous présentons un document capital – sorti des archives – des Dominicains d’Avrillé qui montre clairement ce qui s’est succédé depuis l’année 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.
La Fraternité Saint Pie X, quant à elle, après s’être opposée et avoir fouetté Campos et l’IBP, encoure les mêmes erreurs…
Les ralliés et leur échec
Nous présentons la Table des matière de ce document de 44 pages. La seule lecture de cette table, comme nous l’avons dit précédemment, montre clairement ce qui s’est succédé depuis les années 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.
“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”,
par les Dominicains de Avrillé
“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”, par les Dominicains de Avrillé
Le curé Schoonbroodt († RIP) enterré avec le concours de la FSSPX
Jeudi 31 mai, Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt a été enterré – nonobstant ses convictions profondes et sa volonté – dans « le rite extraordinaire » de l’église Conciliaire, “le service commémoratif” – comme ils disent – et l’inhumation dans le cimetière de Steffeshausen a été “célébrée” par son frère – apostat – Jean Schoonbroodt.
Beaucoup d’amis et de fidèles, non una cum, de l’abbé Paul Schoonbroodt ayant boycotté cette cérémonie en union avec le « serpent » ((Dans une interview donnée au site ripoublik.com, Pierre Hillard révélait que Mgr Lefebvre surnommait Ratzinger « le serpent ».)) de la Rome conciliaire, c’est néanmoins près de deux cent personnes de Steffeshausen ((De nombreuses personnes sont totalement ignorantes du problème de l’una-cum et le monde entretien l’illusion que l’église Conciliaire est l’église officielle catholique !)) et de la région qui ce sont réunies dans le petit village de la province de Liège. Quelques fidèles non una cum ont méanmoins tenu à être présent, mais ils ont suivi la cérémonie en dehors de l’église. Le concours de la police avait d’ailleurs était demandé pour cet événement. De nombreux membres et amis de la Fraternité Saint-Pie X de Belgique et de l’étranger ont également participé à la cérémonie, le District du Benelux ayant annoncé le décès de Monsieur le curé dans sa Feuille d’annonces liturgiques hebdomadaire de l’Église Saint-Joseph à Bruxelles.
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Monsieur le Curé Schoonbroodt, était le dernier « excommunié » par l’église Conciliaire – pour péché d’intégrisme – pour avoir assisté aux sacres de Mgr Lefebvre en 1988. Tout comme NN.SS. Lefebvre et Castro Mayer, il en était fier !
Il était aussi poursuivi, AU PÉNAL, par ce MÊME Mgr Fellay, pour avoir diffusé les sermons du consécrateur de Mgr Fellay, à savoir Mgr Lefebvre.
L’abbé Schoonbroodt était le seul prêtre catholique dans le monde poursuivi devant les tribunaux, au pénal – depuis juin 2011 – de la part des représentants de la FSSPX (à Suresnes ; par l’abbé de Cacqueray, Mgr Fellay, l’abbé Schmidberger, et M. Maximilien Krah). Il était accusé d’avoir fait circuler sur Internet des sermons de Mgr Lefebvre, dans leur version intégrale non expurgée de ses critiques contre l’église Conciliaire apostate et son modernisme résolu.
L’abbé Schoonbroodt était aussi le seul prêtre catholique dans le monde ayant défendu le sujet de la grave question de la disparition du Sacerdoce catholique sacramentellement valide. Il a approuvé les travaux du Comité international Rore Sanctifica (CIRS) et Lancé le combat de préservation du Sacerdoce par sa Déclaration solennelle du 17 octobre 2011 ; il y travaillait toujours et s’apprêtait à d’autres actions. La Providence en a décidé autrement.
Monsieur le Curé Schoonbroodt a fondé en 1977, le Carmel de Quiévrain, avec Mgr Lefebvre et sa sœur la Révérende Mère Marie-Christiane du Saint-Esprit.
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Abbé Paul Schoonbroodt – Déclaration solennelle
BRF online – Steffeshausen: Pfarrer Paul Schoonbroodt beigesetzt
Les vidéos de l’abbé Paul Schoonbroodt ; plus