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Abbé Bruno Schaeffer — R.I.P. —
Prions pour le repos de l’âme de M. l’abbé Bruno Schaeffer
Le District de France de la F$$PX à publié le Communiqué suivant :
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Ordonné validement par Mgr Ngo Dinh Thuc, il a officié à l’église Saint Nicolas du Chardonnet (où il était réputé non una cum). Gravement malade depuis quelques années, opéré en août 2010, Virgo-Maria avait lancé deux neuvaines pour l’abbé Bruno Schaeffer, les 21 mars 2010 et 25 juillet 2010. L’abbé de Cacqueray (supérieur du District de France de la FSSPX, aux ordres des abbés Celier et Lorans) s’était à ce moment là abstenu de toute démarche spirituelle semblable, à propos de son confrère l’abbé Bruno Schaeffer, très malade…
Depuis lors, les relations entre l’abbé de Cacqueray et l’abbé Schaeffer ont semble-t-il évoluées suite peut-être (certainement ? $$) au don de l’abbé de son Prieuré de Notre Dame de le Sainte Espérance à Couloutre :
En mars 2012, après ses nombreux soucis de santé, Monsieur l’Abbé Schaeffer s’est déchargé du Prieuré de Notre Dame de le Sainte Espérance. Depuis la rentrée de septembre 2012, il a donné le château aux Dominicaines de Fanjeaux, qui y tiennent une école. Il continue d’habiter la ferme et a donné le Prieuré à la Fraternité Saint Pie X, l’aumônier actuel étant l’Abbé Joël Malassagne après l’Abbé Nicolas Pinaud.
Une école catholique hors contrat ouvre dans un mois (Le J.D.C. du 31/01/2012) :
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Prêtre atypique et très érudit, l’abbé Schaeffer était apprécié par tous (de l’una-cum aux non-una-cum…) (!!!)
Entrée à Écône en 1976, prié de se retirer en Mars 1977 (expulsé !) sous la profession de professeurs libéraux dont plusieurs disent depuis la nouvelle Messe. Sous l’autorité du RP Dom Gérard jusqu’en Décembre 1979, chassé au Monastère Ste Madelaine (du Barroux) pour n’avoir pas voulu accepter la validité de la “Nouvelle messe” et la légitimité de Jean-Paul II. Il recevra néanmoins l’Ordination Sacerdotale de Mgr. Ngô-dinh-Thuc le 19 Décembre 1981 à Toulon.
Oblat bénédictin, il est enfin devenu moine avant d’entrer dans son éternité. Bellaigue lui doit beaucoup. On se souviens d’avoir vu le Père Ange chez l’Abbé Schaeffer à Paris, en 1999, alors que les moines cherchaient à fonder en France.
L’Abbé Bruno Schaeffer, oblat régulier de saint Benoît, rejoint néanmoins la F$$PX où il est finalement accepté comme prêtre auxiliaire…
Ami de la F$$PX, en 2009 il est doyen des études d’Histoire à l’Institut Universitaire Saint-Pie X et ensuite vicaire à Saint Nicolas du Chardonnet.
« Non una cum » ou pas ?
Les avis sont partagés comme toujours en pareil cas lorsque la situation n’est pas claire et affichée franchement… La Fraternité professant publiquement son una cum, Mgr Fellay – anti sédévacantiste acharné (au moins pour les plus démunis “sans patrimoine immobilier” !) l’ayant accepté…
En réalité, on peut être sédévacantiste au sein de la Fraternité, comme le sont les abbés Guéguen au Canada où l’abbé Schaeffer (un guérardien) qui confesse à saint Nicolas du Chardonnet. Seulement, il ne faut pas le mentionner publiquement.
D’aucun disent qu’il chantait Oremus pro Pontifice nostro Benedicto à Saint Nicolas du Chardonnet d’autres, comme l’abbé Grossin le classait dans le camp « de ceux qui cherchent un accord avec le Vatican d’Eux »…
Oblat bénédictin de longue date, il est enfin devenu moine avant d’entrer dans son éternité à Bellaigue où il reposera, mais l’Abbé Chazal dans sa lettre du 21 septembre 2012 ayant dit que deux moines avaient quitté l’Abbaye de Bellaigue parce qu’ils sont (à l’Abbaye) en faveur de l’accord…
Dieu à jugé !…
Voici les différents avis :
« Une juste notion de l’autorité »
Article de l’abbé Xavier Grossin, dans La Tour de David, n° 28 Septembre-Octobre 2004
http://frat.canalhistorique.free.fr/200412/20041201_grossin.htm
Cette Fraternité a toujours été divisée en deux camps :
1- Ceux qui cherchent un accord avec le Vatican d’eux, une reconnaissance canonique (juridique) par « eux », afin de ne pas devenir soi-disant « schismatiques » à plus ou moins long terme. Les prêtres qui se reconnaissent dans ce courant sont les abbés Aulagnier, de Tanoüarn, Célier, Schaeffer, Laguérie, Héry, Bonneterre, pour les plus connus.
2- Ceux qui ne veulent en aucun cas, et sous aucun prétexte, être récupérés par « eux ». De ce courant sont Mgr Williamson, Mgr de Galaretta, l’abbé Pivert, l’abbé Vignalou, l’abbé François, l’abbé André.
(…)
La nature ayant horreur du vide, certains se sont autoproclamés « maîtres à penser » de Tradiland. Je veux parler de l’abbé de Tanoüarn, l’abbé Célier, l’abbé Schaeffer : le trio infernal de l’Institut Saint Pie X, tous les trois « doyens » d’une section.
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L’abbé Schaeffer est chaque année aux ordinations à Écône, par ailleurs, aux saluts du Saint-Sacrement dudit abbé à Saint-Nicolas, vous ne manquerez pas le : Oremus pro Pontifice nostro Benedicto.
Pour “Pluchon” (sur les fora) cela ne fait pas de doute : « …J’ajouterais également que si on lui demande s’il est ou non una cum, il ne se défile pas, et qu’il suffit d’être son cérémoniaire (ainsi que cela m’arrive régulièrement) pour s’en rendre compte… »
Ennemond, le perroquet de Suresnes, « l’homme qui saute sur les cercueils » (voir ci-dessous) rapporte aussi le fait :
« On dit que je suis un guérardien tradi-oecuméniste ! En fait, de guérardien, il n’en avait que l’ombre puisqu’à Saint-Nicolas on ne peinait nullement à l’entendre entonner l’oremus pro pontifice nostro Benedicto lors des saluts. »
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Ennemond a de suite récupéré sous forme de panégyrique, la mémoire de l’Abbé Schaeffer sur le Forum Catholique :
En 1974, Chaban-Delmas avait publié une dépêche annonçant sa candidature aux élections présidentielles, alors que les funérailles de Georges Pompidou n’étaient pas encore terminées. Un député s’était fendu d’un mot cruel mais juste : il a sauté à pieds joints sur le cercueil du défunt.
Voilà exactement la démarche d’Ennemond. On connaissait « l’homme qui rit dans les cimetières » (Poincaré d’après Bernanos). Voici « l’homme qui saute sur les cercueils ».
9 août 2013
[Ennemond] M. l’abbé Bruno Schaeffer, oblat de saint Benoît
R.P. Bruno Schaeffer, osb, devrais-je dire.
http://tradinews.blogspot.fr/2013/08/ennemond-m-labbe-bruno-schaeffer-oblat.html
Sodalitium : Décès de l’abbé Luigi Villa
Dans un communiqué publié ce jour, Sodalitium émet de graves réserves sur Don Luigi Villa décédé dimanche dernier (18 novembre). Son acceptation tant du Concile Vatican II, que de la réforme liturgique qui en suivi et du nouveau missel, qu’il a, entre autres, continué à utiliser habituellement, sont des faits que nous ignorions et qui ne transpiraient pas dans ses écrits ou études qui restent néanmoins tout à fait exceptionnels et de grandes qualités. Nous nous associons donc d’autant plus à la demande de Sodalitium à ses lecteurs (et aux nôtres) de prier pour le repos de l’âme sacerdotale de l’abbé Luigi Villa.
Nous ne pouvons que déplorer une nouvelle fois, que les travaux du Comité International Rore-Sanctifica n’aient pas été étudiés comme il le faut par les clercs ! Un personnage comme Don Luigi Villa, Docteur en Théologie, aurait été tout à même de les comprendre et de les approuver, et de ce fait aurait pu avoir une position plus conforme à ses actions.
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Aux premières heures du dimanche 18 novembre, est décédé l’abbé Luigi Villa, prêtre fondateur des “Operaie di Maria Immacolata” (Œuvres de Marie Immaculée) et directeur du mensuel de Brescia “Chiesa viva” (Église vivante). L’abbé Villa était né à Lecco le 3 février 1918, et a été ordonné prêtre le 28 juillet 1942, dans l’Institut missionnaire fondé par le Père Comboni. En 1956, il quitta l’Institut religieux missionnaire, et fut incardiné successivement dans les diocèses de Ferrare, de Chieti et enfin de Brescia, où il s’établit définitivement. Docteur en Théologie, fondateur, dès 1967, de la maison d’éditions “Civiltà”, il fut très estimé à Rome sous le Pontificat de Pie XII : au premier Congrès International d’Études du Mouvement “Chiesa viva”, qui se tint à Rome du 1er au 4 octobre 1974, l’abbé Villa put compter, entre autres, sur la participation des cardinaux Ottaviani, Parente, Palazzini et Oddi, ainsi que celle de théologiens tels le Père Roschini, le Père Fabro, le Père Joseph de Sainte Marie (Salleron), l’abbé Luc Lefèvre (de la “Pensée Catholique”) et de beaucoup d’autres, même étrangers ; de manière surprenante, il reçut aussi des lettres d’encouragement du cardinal vicaire, Poletti, et du cardinal Seper. En effet, bien que se situant dans le sillon de l’enseignement de Pie XII, et bien que critiquant l’après-Concile, l’abbé Villa, à travers les pages de sa revue “Chiesa Viva”, dont le premier numéro remonte à septembre 1971, demeura longtemps parmi ceux qui acceptaient tant le Concile Vatican II, que la réforme liturgique et le nouveau missel, qu’il a, entre autres, continué à utiliser habituellement, même quand sa revue, en perdant ainsi appuis et approbations, commença à critiquer toujours plus le Concile et la réforme liturgique. Il le fit, aussi, en dénonçant les infiltrations maçonniques dans l’Église – comme l’avait déjà fait l’abbé Putti avec son bimensuel antimoderniste “Si si no no” (publication née en 1975 à Grottaferrata) – mais en péchant souvent par un manque total de sens critique et de vérification des sources, jetant ainsi parfois le discrédit sur ce qu’aurait été une bataille antimaçonnique bien plus efficace. L’autre incohérence qui, à notre avis, a miné le travail de l’abbé Villa a été celle, déjà signalée, d’attaquer à juste titre le Concile Vatican II et ses réformes, mais de demeurer en même temps en communion avec les auteurs de ces réformes, qu’il dénonçait pourtant ouvertement ces dernières années, et tout en restant, nous le répétons, de manière inexplicable, lié au nouveau rite qu’il condamnait pourtant dans ses écrits ou dans ceux de ses collaborateurs.
Nous ne savons pas quelle suite auront les œuvres qu’il a fondées au cours de son long apostolat terrestre, œuvres qui, ces dernières années, lui avaient attiré la faveur de plusieurs sédévacantistes étrangers, ignorants des réelles positions de l’abbé Villa. Eu égard au passé, malgré les critiques inévitables, on ne peut ignorer un aussi long et courageux travail de la part d’un prêtre qui – avec l’intention de défendre la Foi – a su renoncer aux honneurs du monde et à une avantageuse et tranquille carrière ecclésiastique. C’est pourquoi, la revue “Sodalitium”, née seulement en 1983, adresse un respectueux salut à l’un des pionniers de la défense de la Tradition catholique en Italie, et demande à tous ses lecteurs une prière pour le repos de l’âme sacerdotale de l’abbé Luigi Villa.
http://www.sodalitium.eu/index.php?pid=141