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Vatican d’Eux : ROME fait feu de tout bois… Après le « mariage des prêtres », « la question des divorcés remariés »…
La Vie conciliaire nous apprend que la question de « l’accueil des divorcés remariés » était aussi une préoccupation majeure de Bergo(go)glio papeFrançois :
Allons-y !
Nouvelle ouverture sur la question des divorcés remariés ?
Aymeric Christensen (ndlr du CatholicaPedia : Le langage est 100% conciliaire)
Créé le 17/09/2013 / modifié le 17/09/2013 à 11h59
Lundi 16 septembre, les 1200 prêtres du diocèse de Rome avaient rendez-vous avec leur évêque, qui se trouve être le pape, à la basilique Saint-Jean-de-Latran. Cette rencontre devait être diffusée en direct par les médias du Vatican, mais elle s’est finalement tenue en privé (Qu’ont-ils à cacher ???), à la demande des prêtres (tenue blanche fermée ?). Différents médias, de Radio Vatican à l’agence I.Media (reprise par l’Apic), ont cependant pu recueillir quelques-unes des déclarations fortes de François au clergé romain.
Le pape s’est ainsi exprimé longuement sur la « fatigue du cœur » éprouvée par certains prêtres (mariés ? non-mariés ? divorcés ? remariés ? pédérastes ? homosexuels ? incompris ? etc. etc. etc.) – mentionnant notamment une lettre reçue quelques jours plus tôt. Mais l’échange s’est concentré sur cinq questions posées par l’assistance, qui ont permis au pape d’aborder différents thèmes et problèmes pastoraux rencontrés au quotidien par le clergé romain, mais beaucoup plus généralement par l’Église catholique (conciliaire bien sûre !) toute entière.
C’est ainsi qu’il a abordé largement la question de l’accueil des divorcés remariés. Cette problématique, très souvent évoquée dans l’Église (église Conciliaire !), pose de nombreuses difficultés dans les diocèses et les paroisses avec l’augmentation ces dernières décennies (comme par hasard ! cinq décennies…) du nombre de divorces, y compris chez les croyants. En effet, le mariage étant chez les catholiques un sacrement indissoluble (c’est pas tout de le dire…), ceux qui se séparent et se remarient se trouvent dans une situation où ils ne peuvent plus recevoir les sacrements – notamment la communion – à moins que leur premier mariage ne soit reconnu comme « nul » canoniquement par un tribunal ecclésiastique (reconnaissance qui ne peut aboutir qu’après des démarches généralement longues de plusieurs années). Des voix s’élèvent régulièrement pour demander un assouplissement des règles à leur égard, soulignant la souffrance de ces fidèles qui le ressentent parfois comme une mise au ban de la communauté chrétienne.
Ce « sérieux problème », le pape semble tout disposé à s’en saisir. Soulignant que son prédécesseur, Benoît XVI, avait déjà cette question « à cœur », François a rappelé le fait qu’il ne pouvait pas être « réduit seulement au fait de recevoir ou non la communion. Car celui qui pose le problème en ces termes n’a pas compris quel est le vrai problème ». Ces précautions prises, le pape a néanmoins reconnu que « l’Église (église Conciliaire !) doit faire quelque chose pour résoudre les problèmes des nullités » de mariage, appelant par exemple à « trouver une autre voie (???), dans la justice » pour ces reconnaissances, aux démarches administratives très lourdes et pas toujours accessibles à ceux qui n’ont pas les moyens de les entreprendre dans les villes où se trouvent les tribunaux compétents en la matière.
Pour montrer sa volonté de faire avancer la réflexion, le pape François a rappelé que la commission de huit cardinaux qui doit se réunir au tout début du mois d’octobre afin de travailler à la réforme de la Curie travaillera également sur ce sujet, comme il l’avait déjà annoncé dans l’avion qui le ramenait du Brésil à l’issue des Journées Mondiales de la Jeunesse. Le pape devrait également convoquer un synode sur la famille, durant lequel le thème ne pourrait évidemment pas être éludé.
Qu’en sera-t-il véritablement ? Il est encore trop tôt pour savoir si ces déclarations, fortes mais dépourvues d’avancées concrètes, constituent une véritable ouverture et si le problème des divorcés remariés trouvera réellement une solution dans les prochaines années. Il est en revanche évident que le pape se préoccupe véritablement de cette « périphérie existentielle », selon sa formule phare qu’il a de nouveau utilisée pour rappeler l’importance pour l’Église (église Conciliaire !) d’aller au devant des personnes qui se sentent en marge. Voici ce qu’il en disait fin juillet , à son retour de Rio de Janeiro : « On doit regarder cela dans la totalité de la pastorale du mariage. Entre parenthèses, les orthodoxes ont une pratique différente. Ils suivent ce qu’ils appellent la théologie de l’économie (!!!) et offrent une deuxième possibilité. Je crois que ce problème doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage. (…) On se marie sans maturité, sans s’apercevoir que c’est pour toute la vie ou parce que, socialement, l’on doit se marier. Cela entre dans la pastorale du mariage, comme le problème judiciaire de la nullité des mariages ».
C’est la vie quotidienne au Vatican depuis le début du nouveau pontificat : le pape a une visite, une rencontre, une audience prévue dans son agenda, sans enjeu particulier, et en profite pour lancer en quelques mots un sujet brûlant, beaucoup plus large que le cadre de sa rencontre, qui donne soudain un regain d’intérêt à cet événement a priori mineur. Rien que la semaine dernière, c’était par exemple le cas de ses déclarations sur les couvents vides qui devraient être ouverts « pour les réfugiés », ou encore de la lettre-surprise aux non-croyants publiée dans La Repubblica . Coups de « com » ou simplicité de ces petites sorties que les Argentins connaissaient bien chez l’archevêque de Buenos Aires et avaient même surnommées « las bergolladas » (du nom du pape, Jorge Mario Bergoglio) ? Notre confrère Jean Mercier s’est penché, dans son blog Paposcopie, sur ce phénomène nouveau, qui, selon lui, ne serait pas sans risques.
La rencontre d’hier a en tout cas été l’occasion pour le pape de dire également son optimisme. « L’Église (église Conciliaire !) ne s’écroule pas, a-t-il lancé aux prêtres de son diocèse (Y’a pas l’feu dans la maison… Eux font tout pour la détruire ! mais Ber-gogo-glio veut pas le dire…). L’Église (église Conciliaire !) ne s’est jamais aussi bien portée qu’aujourd’hui (!!! ), c’est un beau moment pour l’Église (église Conciliaire !), il suffit d’en lire l’histoire. » (Au voleur !!! C’est pas la leur !!!)
Soulignant encore que « la sainteté est plus grande que les scandales », il a encouragé les paroisses à faire preuve d’une « créativité courageuse », même si celle-ci doit générer des réticences de la part de certains fidèles, pour annoncer le Christ et l’Évangile au plus grand nombre. (… !)
Source : La Vie.fr http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/nouvelle-ouverture-sur-la-question-des-divorces-remaries-17-09-2013-44097_16.php