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L’EXERCICE DU CHEMIN DE LA CROIX

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Vous savez cher Lecteurs, que les vendredis de Carême le Catholique semper idem aime à faire l’exercice du Chemin de la Croix.

Voici donc l’excellente Allocution que M. le chanoine Joseph Lémann donna aux prêtres adorateurs dans l’église Saint-Pierre, un 3 mai, fête de l’Invention de la Sainte Croix :

 

L’Exercice du Chemin de la Croix

 

Le Christ en Croix

Suprême espérance de vie pour la très noble France.

 

I — Considérons d’abord les effets de vie produits par l’exercice du Chemin de la Croix dans nos existences individuelles.

Faire le Chemin de la Croix a toujours été, de toutes les dévotions, la plus excellente, parce que ce saint exercice nous rend plus exactement conformes à Notre-Seigneur Jésus-Christ. Lorsqu’on aime quelqu’un, on cherche à lui ressembler, on s’ingénie à prendre ses manières, ses goûts, à s’identifier avec lui. Or, transporter dans sa propre vie le Chemin de la Croix parcouru par le Sauveur, le faire de temps en temps, s’y placer à côté de lui, n’est-ce pas lui témoigner un amour de conformité, d’identification ? Ô bienheureux ceux qui font le chemin de la Croix, ils ont une marque de prédestinés : conformes aujourd’hui dans la compassion, ils le seront demain dans la glorification.

Mais outre la grâce de devenir conformes à Notre-Seigneur Jésus-Christ, ce saint exercice apporte avec lui d’autres grâces, procure sur-le-champ des consolations suaves et profondes ; en voici un rapide sommaire :

Faire le Chemin de la Croix, c’est le secret de se désaltérer à un fleuve de paix, selon l’expression des Livres saints. A-t-on éprouvé une peine, un chagrin ? À son Chemin de la Croix on s’en débarrasse, on l’oublie ; le chagrin se fond, se résout doucement ; on retrouve la pais, et la paix c’est si bon !

C’est le secret d’acquérir la patience, vertu si absolument nécessaire dans cette vallée des larmes et des contradictions. Ses formes sont multiples : patience envers le prochain ; patience envers les événements ; patience envers soi-même ; patience envers le Seigneur. Or, attendu que la patience a été la vertu particulièrement manifestée par le divin Agneau dans sa voie douloureuse, on l’acquiert là, sur ses traces : il nous la communique.

C’est le secret de signifier au péché : halte-Ià. On rencontre, hélas ! des entraînements au péché, des occasions dangereuses, sur tous les chemins de cette triste terre, et parfois on y tombe. Mais si l’on a introduit dans sa vie le Chemin de la Croix, on rejoint, par ce chemin, la grande route du ciel, et l’on finit par y demeurer pour toujours.

C’est le secret de continuer notre amour, un amour effectif, à l’égard des âmes bien-aimées qui nous ont quittés et précédés dans l’autre vie. Si elles ont besoin de secours, quel immense secours ne trouvent-elles pas dans ce saint exercice offert pour elles, vu que, chaque fois que l’on fait le Chemin de la Croix, on gagne l’indulgence plénière, sans qu’il soit nécessaire de se confesser exprès et de communier, pourvu qu’on soit dans l’état ordinaire de grâce. On se dit souvent : « Ah ! si je pouvais revoir une personne qui m’a été chère et qui n’est plus, une mère qui a été si bonne, une sœur, un ami à qui j’ai fait de la peine, la revoir seulement une seconde : ô quelle éloquence il y aurait dans mon regard, quelle étreinte jaillirait de mes mains ! » Ce regret est assurément respectable et touchant : mais éloquence du regard, étreinte de la main, ne vaudraient pas pour ces âmes bien-aimées le résultat salutaire d’un Chemin de la Croix.

C’est le secret enfin de participer largement, vivement, activement, à la situation militante de la sainte Église. La presse journalière nous apporte-t-elle la nouvelle d’un sacrilège horrible, d’une persécution qui se prépare, d’un martyre dans les missions : au Chemin de la Croix, on aide à réparer ce sacrilège, à éloigner cette persécution, à exalter l’héroïsme de ce martyre ; car le Chemin de la Croix n’est-il pas la voie royale de l’action de grâces, de la réparation, de la force et de la bénédiction ?

Voilà un abrégé des effets de vie que produit le saint exercice dans nos existences individuelles.

Mais cet exercice tutélaire sera-t-il sans effets de vie dans l’existence des nations ? Ô Jésus, vos chères nations chrétiennes n’ont-elles pas été déclarées guérissables, sanabiles fecit nationes ? Ne font-elles point partie du grand peuple d’acquisition qui a formé votre héritage, populus acquisitionis ? Oui vraiment, l’exercice du Chemin de la Croix possède aussi pour elles des effets de vie, des secrets de rajeunissement, de rénovation, en particulier pour la France : votre France, ô Jésus, non seulement parce qu’elle est la fille ainée de votre Église, mais parce que les événements lui ont fait une place inattendue dans le drame de votre douloureuse Passion.

II — Remontons aux origines de la France.

C’était la veille de Noël. Le fondateur de la nation française se préparait à son baptême ; Clotilde était à ses côtés. Pour exciter la foi naissante du chef des Francs et sa contrition de pécheur, saint Remy lui expliquait, l’Évangile à la main, les scènes poignantes de la Passion. Clovis buvait cette parole. Tout à coup, ému, emporté par l’amour, il s’écrie « Que n’étais-je là avec mes Francs ?… » Que cette parole est belle, avec quel accent elle a dû être prononcée ! Mes Francs, mes braves Francs, comme j’aurais, avec eux, empêché la Passion ! Comme ils auraient dispersé ces lâches bourreaux, même la légion romaine ! Parole magnanime, elle a déterminé la vocation de la nation française. Il y a des paroles qui créent des vocations, celle-là en est une ; du souffle généreux de Clovis en faveur du Christ, est sortie l’âme de la France.

Ô cieux, soyez dans l’étonnement, et toi terre de France, prête l’oreille. Par un renversement étrange et une révolution lugubre des choses, il advient que c’est le peuple franc, ce peuple duquel son magnanime chef affirmait qu’avec lui il n’y aurait pas eu de Passion, c’est ce peuple qui, malgré lui, est douloureusement employé à recommencer la Passion. En effet, n’est-ce pas sur la terre de France que les crucifix sont incessamment arrachés, que le Christ est proscrit de partout, que l’Église pleure et sanglote ? Dans son Encyclique Vehementer, Notre Très Saint Père Pie X n’a-t-il pas fait cette brûlante énumération :

« Vous avez vu violer la sainteté et l’inviolabilité du mariage chrétien par des dispositions législatives ; laïciser les écoles et les hôpitaux, arracher les clercs à leurs études et à la discipline ecclésiastique pour les astreindre au service militaire ; disperser et dépouiller les congrégations religieuses et réduire la plupart du temps leurs membres au dernier dénuement. D’autres mesures légales ont suivi : On a abrogé la loi qui ordonnait des prières publiques au début de chaque session parlementaire et à la rentrée des tribunaux ; on a supprimé les signes de deuil traditionnel à bord des navires le Vendredi-Saint ; on a effacé du serment judiciaire ce qui en faisait le caractère religieux ; on a banni des tribunaux, des écoles, de l’armée, de la marine, de tous les établissements publics enfin, tout acte ou tout emblème qui pouvait d’une façon quelconque rappeler la religion. »

Ainsi a parlé le Chef de l’Église ; de sa brûlante énumération, rapprochons le cri d’amour sorti de la poitrine du fondateur de la nation française : « Que n’étais-je là avec mes Francs ! » Ô Clovis, vous seriez-vous trompé ? Il y a de vos Francs, commandés par l’apostasie, qui recommencent la Passion !…

III. — « Que n’étais-je là avec mes Francs ! » La Providence divine avait recueilli et tenait en réserve ce cri d’amour.

L’an 1099, lorsque Jérusalem opprimée sous le cimeterre de Mahomet tendait vers l’Europe ses bras chargés de chaînes, les Francs s’y précipitèrent ; et le soir même de la délivrance qui fut un vendredi, l’armée des Francs guidée par Pierre l’Ermite et Godefroy de Bouillon montait au Calvaire en faisant le Chemin de la Croix, avec des sanglots de contrition et des larmes de reconnaissance. Ce Chemin de la Croix, à la lueur des torches, fut solennel.

Si la France du XXe siècle veut se délivrer de l’apostasie plus homicide que le cimeterre de l’Islam, qu’elle se souvienne non seulement de l’élan des croisés qui voulait dire : « J’étais là avec mes Francs ! » mais aussi de leur spontané Chemin de la Croix à la lueur des torches, un vendredi, au lieu même du Calvaire. Ô France de Clovis et de saint Louis, que toutes tes forces vives, restées chrétiennes et françaises, prennent position sur ton calvaire pour défendre la Croix de ton Dieu bafouée et menacée de disparaître.

Ouvrez la marche, bataillons des misères humaines. Assemblez-vous toutes et rangez-vous autour du Dieu crucifié qui vous a tant de fois soulagées.

Lépreux, passez devant le Golgotha, et, la main levée, dites : Nous avons besoin de Lui ! — Sans la Croix, en effet, la lèpre reviendrait bientôt sur vous, plus horrible et plus dévorante.

Mendiants, passez devant le Golgotha, et, la main levée, dites : Nous avons besoin de Lui ! — Sans la Croix, en effet, on vous apercevrait bientôt mourants de faim le long des routes et des fossés.

Et vous, pauvres aliénés, passez aussi devant le Golgotha, et, de vos mains inconscientes et crispées, retenez la folie de la Croix. Ah ! sans elle, personne ne prendrait bientôt plus soin de votre terrible état.

À la suite du bataillon des misères, nous prêtres, soyons au centre de ce grand Chemin de Croix national ; faisons fréquemment le saint exercice, et si c’est possible tous les vendredis, jusqu’au jour de la délivrance. Que notre modèle, après Jésus, soit saint Jean de Dieu. On sait que pendant un horrible incendie qui ravageait un hôpital consacré aux pauvres fous, Jean se précipita au milieu des flammes, courant çà et là, emportant les pauvres fous sur ses épaules ; et qu’après avoir ainsi passé une demi-heure dans la fournaise, il en sortit miraculeusement sain et sauf, disant » que le feu qui l’entourait dans l’incendie n’avait pas une ardeur aussi vive que celui dont son cœur était embrasé. » On sait également que, dans sa dernière agonie, se levant brusquement, il se mit à genoux sur sa couche, pressant dans ses mains et sur son cœur Jésus crucifié, et qu’il mourut ainsi dans le baiser du Seigneur, tenant encore durant six heures, sans le laisser échapper de ses mains, le crucifix : prodige d’amour qu’on dut faire cesser pour procéder à ses funérailles. Ô mes frères dans le sacerdoce, c’est l’heure de l’incendie : arrachons tant de malheureux insensés aux flammes éternelles ; et si nous devions mourir, qu’on nous trouve à genoux, pressant dans nos mains et sur notre cœur le crucifix adoré.

IV — Outre le bataillon des misères, outre la phalange sacerdotale, l’exercice du Chemin de la Croix appelle à lui une véritable armée d’élite : laquelle ?

Si l’on y prend garde, depuis le christianisme, il y a rarement des apparitions d’anges. Sous la loi ancienne, elles étaient fréquentes : les anges venaient diriger, aider et secourir le peuple de Dieu. Sous la loi évangélique, ils n’interviennent qu’avec réserve, selon cette pensée charmante : par révérence pour les femmes chrétiennes et les vierges du Seigneur, qui sont devenues des anges de bon secours dans tous les besoins.

Or, pour délivrer la France de l’apostasie, l’exercice du Chemin de la Croix fait appel a toute une armée de ces anges de bon secours. Comment cela ?

Sur le point de s’abandonner aux tourments de sa douloureuse Passion, le Christ tout-puissant disait : Pensez-vous que je ne puisse pas prier mon Père, et qu’il ne m’enverrait pas aussitôt plus de douze légions d’anges ? La légion romaine était composée de six mille hommes. Douze légions angéliques eussent formé une véritable armée : soixante-douze mille anges.

Ô bon Jésus, daignez mettre au cœur des femmes chrétiennes et de vos vierges le dessein de former au Chemin de la Croix cette armée angélique qui sauvera la foi en France. Voici une association providentielle pour favoriser ce dessein : il s’est fondé à Rome en 1884 l’Association du Chemin de Croix perpétuel ; son centre est l’antique église de l’Ara coeli au sommet du Capitole. Notre Éminentissime et bien-aimé Cardinal-Archevêque vient d’obtenir qu’en dépendance de l’Ara coeli, un centre secondaire du Chemin de Croix perpétuel soit établi, pour toute la France, dans sa chère ville de Lyon. Ô Jésus, inspirez à vos vierges qui gardent le feu sacré, aux mères chrétiennes dont le cœur a été froissé par les audaces de l’apostasie, aux humbles ouvrières dont le trésor est le travail et la pureté, inspirez-leur à toutes la générosité d’entrer dans cette Association du Chemin de Croix perpétuel, et de former ainsi, sur la voie douloureuse de France, les douze légions d’anges dont il fut parlé à Gethsémani. Jésus, ô bon Jésus, vous les avez refusées pour vous-même, mais n’est-ce pas l’heure de les demander et de les faire accourir pour conserver la vie de votre France bien-aimée ? Tous les prêtres adorateurs vous adressent cette supplication.

 

 

(Allocution de M. le chanoine Joseph Lémann aux prêtres adorateurs dans l’église Saint-Pierre, 3 mai, fête de l’Invention de la Sainte Croix.)

 

 

4 MAI : Fête et Messe du Saint Suaire

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Ce samedi 4 mai 2013, nous fêtons Le Saint Suaire de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Jules II valida, en 1506, d’une bulle papale la création d’une Messe du Saint Suaire — la « Missa sanctae Sindonis » — dans laquelle sera dite cette prière :

« Tout-puissant, Dieu éternel, en mémoire de la passion de votre seul fils engendré, vous nous avez laissé le saint suaire sur lequel son image est imprimée. »

Ce pape institue également une fête annuelle du Saint-Suaire fixée au 4 mai, et donne officiellement à la chapelle de Chambéry où il vient d’être placé – et dont la construction avait débuté en 1408 à la demande d’Amédée VIII – le titre de Sainte-Chapelle.

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Die Quarta Mensis Maij, Missa Sanctæ Syndonis

Introït

Le Seigneur Jésus Christ s’est humilié jusqu’à la mort, la mort de la croix ; C’est pourquoi Dieu l’a exalté, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tous les noms, Alleluia Alleluia.
Ps. Je chanterai pour toujours la miséricorde du Seigneur ; J’annoncerai ta vérité d’une génération à l’autre.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit ; Comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles. Amen.

Oraison

Dieu, qui nous avez laissé les traces de votre passion dans le saint Suaire où Joseph d’Arimathie avait enveloppé votre très saint corps déposé de la croix : Soyez nous propice, et concédez nous de parvenir à la gloire de la résurrection à travers votre mort et sépulture. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez en l’unité du Saint Esprit dans tous les siècles des siècles. Amen.

Épître

Lecture du Prophète Isaïe.
Voici ce que dit le Seigneur Dieu : Dites à la fille de Sion : Voici que vient ton Sauveur : Il a sa récompense avec lui. Qui est-il celui-ci qui vient de Edom, les vêtements teints de pourpre ? Il est beau dans ses habits, il s’avance dans la splendeur de sa force. C’est moi, qui parle dans la justice, et je combats pour sauver. Pourquoi alors ta robe est-elle rouge, et tes vêtements sont comme ceux de celui qui vient du pressoir ? Seul, j’ai pressé le raisin, et personne n’est venu avec moi. J’ai pressé tous les peuples dans ma fureur, et je les ai écrasés dans ma rage. Et leur sang a giclé sur mes vêtements, et j’ai sali tous mes habits. En mon cœur s’est levé le jour de la vengeance, l’année de la rédemption est venue. J’ai regardé autour de moi, et il n’y avait personne pour m’aider, j’ai cherché, et il n’y avait personne. C’est ma main qui m’a sauvé, ma fureur elle-même m’est venue en aide. Et j’ai écrasé les peuples dans ma fureur, et je me suis enivré de mon indignation, j’ai réduit à néant leur force. Je me souviendrai de la miséricorde du Seigneur, je louerai le Seigneur notre Dieu pour toutes les choses qu’il a faites pour nous.

Évangile

Suite du Saint Évangile selon Saint Marc.
En ce temps-là : Le soir étant venu (c’était la préparation du Sabbat), Jospeh d’Arimathie, homme noble appartenant aux autorités, qui attendait le royaume de Dieu, vint avec audace chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate se demandait s’il était déjà mort. Il fit alors venir le centurion, et l’interrogea si Jésus était déjà mort. L’ayant appris du Centurion, il donna le corps à Joseph. Joseph alors acheta un linceul dans lequel il déposa le corps. Et il le mit dans un sépulcre qui était creusé dans la roche, et il roula une grande pierre devant la porte du sépulcre.

Alléluia

Alléluia, Alléluia. Salut, notre Roi : Vous seul avez eu pitié de nos erreurs : vous avez obéi au Père, en vous laissant conduire à la croix, comme un doux agneau, pour être tué. Alléluia.
Alléluia. À vous la gloire, à vous la couronne suprême de la louange et de l’honneur. Alléluia.

Offertoire

Aaron étant entré dans le Tabernacle pour offrir sur l’autel un holocauste pour les péchés des fils d’Israël, il se revêtit d’une tunique en lin. Alléluia.

Secrète

Seigneur, acceptez ces dons, comme vous avez accepté la Passion glorieuse de votre Fils pour le salut du monde. Vous qui vivez et régnez…

Communion

Joseph d’Arimathie, ayant acheté un Suaire et y déposant le Seigneur, il l’enveloppa dans le Linceul. Alléluia.

Postcommunion

Seigneur, vous avez rassasié votre famille par les dons sacrés. Par la mort temporelle de votre Fils, que ces mystères nous rappellent, nous vous demandons de nous rappeler que nous pouvons nous attendre de vous la vie éternelle. Par le même Seigneur Jésus Christ…

© Luca Basilio Ricossa. 1998. (http://lrs.perso.neuf.fr/syndon/missa.html)

 

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L’Église a reconnu comme authentique
Le Saint Suaire, Officiellement Depuis 1934
Par la Voix du Pape Pie XI

par la prière indulgenciée suivante.
(Indulgence plénière à gagner demain 4 mai, fête du saint Suaire)

Prière indulgenciée

à réciter devant le saint Suaire

Ô Seigneur, vous qui avez daigné laisser les traces de votre présence en ce monde et les gages indéniables de votre amour sur le très saint linceul dans lequel votre Corps adorable fut enveloppé lorsqu’on le descendit de la Croix, ah ! par les mérites de votre Passion, et en considération de ce vénérable linge qui a servi à votre sépulture, faites-nous la grâce que, lorsque viendra le jour de la résurrection, nous devenions participants de cette gloire dans laquelle vous vivez éternellement. Ainsi soit-t-il !

Après l’ostension solennelle du saint Suaire en 1932 (et les belles photos d’Enrie) le pape Pie XI, dans un bref du 23 mars 1934, a accordé une indulgence plénière selon les termes suivants : « Est accordée l’indulgence plénière pour le jour du 4 mai, fête du saint Suaire, et deux autres jours à leur choix pendant l’année, aux fidèles qui, s’étant confessés et ayant communié selon les intentions du souverain Pontife, vénéreront dévotement la relique ou l’image du saint Suaire en récitant la prière ci-dessus.

« De plus, indulgence de 500 jours chaque fois que l’on récitera la même prière avec un cœur contrit. »

Par cette prière indulgenciée, l’Église a donc proclamée comme authentique la relique insigne du saint Suaire.
C’est bien l’image de Notre Seigneur Jésus-Christ qui s’est imprimée miraculeusement sur ce linge, preuve miraculeuse de la Résurrection.

Cette image ne peut être une simple icône sanglante, elle car si c’est une icône :

  • 1° c’est fait par un homme ; et
  • 2° il est donc possible d’en refaire une. Nous mettons au défi qui que ce soit d’en refaire une copie.

http://www.a-c-r-f.com/html/2010_4-mai-fete-du-saint-suaire.html

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Pour aller plus loin et connaitre la vérité et les bons ouvrages à lire, nous vous conseillons d’aller sur le site d’Arnaud Upinsky qui fut directeur du Symposium de Rome de juin 1993, il présida à l’ultime évaluation du Linceul par la communauté scientifique internationale.

Épistémologie du Linceul et mythe du C14. C’est en raison de ses travaux d’épistémologie qu’il fut appelé à faire la synthèse épistémologique du Linceul de Turin au symposium de Paris (1989). Il fit sensation en y donnant sa réponse épistémologique à la datation au C14 qu’il déclara « scientifiquement fausse », déclaration catégorique faite vingt ans avant que cette vérité ne triomphe. Comme directeur du symposium de Rome de juin 1993, il présida à l’ultime évaluation du Linceul par la communauté scientifique internationale, engagée dans les recherches, au sein de laquelle il joue un rôle décisif. Aujourd’hui, en 2010, l’effondrement du mythe de la datation au C14 – « lâchée » par tous et succombant jusque dans les média d’une manière définitive avec l’émission d’ARTE du 3 avril 2010 -, les conclusions de son épistémologie d’ensemble du Linceul ayant triomphé, plus rien, ne s’opposant à la reconnaissance de la vérité du Linceul, il passe maintenant à l’étape suivante, dans son dernier livre « L’Église à l’épreuve du Linceul », pour demander que l’Église tire désormais toutes les conséquences de la nouvelle situation apparue à l’heure de l’ostension de 2010.

http://linceuldeturin.info/index.html

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Saint Suaire du Christ à Nice – Comme chaque année depuis 1620, les Pénitents Rouges de Nice organisent les « Fêtes du Saint Suaire ».

Ces manifestations se déroulent en la chapelle éponyme au fond du cours Saleya.
Nice est l’une des rares villes au monde, avec Turin et Chambéry, à pouvoir célébrer des Fêtes du Saint Suaire.
La raison en est simple, Nice et le Linceul du Christ ont appartenu à la Maison de Savoie pendant des siècles !

C’est le Duc de Savoie Charles III qui, fuyant devant les troupes de François 1er, Roi de France, se réfugia à Nice avec sa famille et ses « trésors », qui permit cette rencontre.
Le long séjour de cette Relique sacrée dans les murs du Château de Nice, pendant 7 années consécutives de 1536 à 1543, institua une dévotion particulière des Niçois à son encontre.
C’est dans l’ancienne cathédrale Sainte Marie du Château que fut conservé ce Saint Linceul à l’abri de tous dommages malgré les nombreuses péripéties de l’histoire dont il fut le témoin silencieux.
Pendant son séjour, il fit l’objet de plusieurs “Ostensions” privées et d’une « Ostension » publique, qui eut lieu le Vendredi Saint 30 mars 1537 du haut de la tour Bellanda, devant des milliers de fidèles qui le vénérèrent depuis la plage des “Ponchettes”.
C’est en souvenir de ce séjour que s’érigea en 1620 à Nice la “Confrérie du Saint-Suaire”, aujourd’hui confrérie des Pénitents Rouges.
Cette confrérie construisit une chapelle en 1621, qui fut démolie en 1659 et reconstruite, à l’emplacement actuel, la même année. Elle prit le nom de Chapelle du Saint-Suaire.
Cette chapelle donna son nom à la rue adjacente et c’est ainsi que Nice peut s’enorgueillir, fait unique dans les annales, de posséder une « Rue Saint Suaire » depuis le XVIIème siècle.
Cet intérêt patrimonial et ces liens d’affection des Niçois firent naître des œuvres artistiques admirables, dans tout le comté, représentant le Saint Linceul. Notamment le tableau du peintre niçois Gioan Gasparo Baldoino daté du 4 mai 1660, jour de la Fête Liturgique du Saint Suaire, fête qui fut instituée en 1506 par le Pape Jules II.

Les scientifiques aussi surent tenir compte de la spécificité de Nice et de ses rapports toujours vivaces avec ce linge, sans doute le plus étudié au monde, en organisant plusieurs colloques scientifiques Internationaux en 1995, 1997 et 2006 qui eurent un réel impact.
Cette conjonction d’événements justifia d’ailleurs le titre qui fut décerné en 1997 à la ville de Nice par le Président du Centre International d’Études du Linceul de Turin : « Nice Capitale Française du Saint-Suaire »