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Jérôme Bourbon dans RIVAROL : retour sur une exclusion

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Jérôme Bourbon dans le RIVAROL n° 3067 du 2 novembre, revient sur l’exclusion de Mgr Williamson de la F$$PX.

 

Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.

Rivarol n°3067 du 2/11/2012


FSSPX : retour sur une exclusion

 

Le 24 octobre la direction de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X annonçait dans un communiqué (voir RIV. du 26 octobre) l’exclusion de Mgr Williamson de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre. À 72 ans et demi celui qui était le doyen des quatre évêques de la FSSPX est en voie d’être expulsé du prieuré de Wimbledon où il résidait jusque-là et se trouve jeté à la rue, sans couverture sociale et sans argent. Depuis des années les relations étaient exécrables entre Mgr Fellay et Mgr Williamson, entre l’évêque le plus jeune et le prélat le plus âgé des quatre clercs sacrés le 30 juin 1988 par le fondateur d’Écône. En 2003, le supérieur général avait retiré au prélat britannique la direction du séminaire des États-Unis et en 2009, à la suite de ses déclarations sur les chambres à gaz et le nombre de juifs tués pendant la guerre, la maison générale de la FSSPX lui avait ôté la direction du séminaire de la Reja en Argentine, l’avait confiné, selon son expression dans une “mansarde” à Londres, lui interdisant tout ministère et toute prise de parole publique, bref voulant le transformer en mort vivant.

Le 4 octobre dernier, dans une ultime lettre Mgr Fellay enjoignait à son confrère sous « dix jours ouvrés » (sic !) de fermer définitivement son blog Dinoscopus, de supprimer ses commentaires Eleison hebdomadaires, de présenter des excuses publiques au supérieur général pour le mal qu’il aurait fait à la Fraternité et de réparer ses torts. Bref, Mgr Fellay demandait une capitulation sans conditions qu’il n’a évidemment pas obtenue. Dans la lettre que nous avons rendue publique dans notre dernière édition Mgr Williamson accuse le supérieur général de trahir l’héritage de Mgr Lefebvre en œuvrant à un ralliement graduel à la Rome moderniste. Et le prélat britannique d’indiquer que la politique de la FSSPX a changé depuis 2000 et le début des discussions avec les occupants du Vatican. À la fin de sa missive, il invite le supérieur général à présenter sa démission car il en va, écrit-il, « de la gloire de Dieu, du salut des âmes et de (son) salut éternel ». Autrement dit si Mgr Fellay poursuit ses menées actuelles, il s’engage sur un chemin de damnation et ceux qui le suivent également. Voilà ce qu’il faut comprendre. C’est dire que la querelle n’est pas secondaire.

On reproche à Mgr Williamson d’avoir désobéi à l’autorité légitime, Mgr Fellay. Mais le prélat britannique a beau jeu de répondre que son devoir est de désobéir puisque la foi est en jeu. Après tout la Fraternité ne s’est-elle pas fait connaître par sa désobéissance à une autorité qu’elle jugeait pourtant légitime mais dont elle estimait qu’elle mettait la foi en danger ?

La Centralité de la Question Juive

Au-delà de ce différend certes essentiel sur l’opportunité ou non de trouver un accord avec la Rome moderniste, c’est-à-dire dans les faits de se placer sous sa dépendance, l’exclusion de Mgr Williamson s’explique en grande partie par les propos révisionnistes qu’il a tenus en 2009 et qu’il n’a jamais rétractés depuis au grand dam de son supérieur qui a multiplié les pressions pour qu’il reconnaisse la réalité de la Shoah. Tout laisse à penser que l’exclusion du plus remuant des quatre évêques de la Fraternité a été une monnaie d’échange entre le Vatican et Mgr Fellay, les trente deniers de Judas en quelque sorte. Le Vatican soumis au sionisme international ne pouvait accepter de « normaliser canoniquement » une Fraternité qui comptait dans ses rangs un révisionniste notoire. En effet pour les occupants du Vatican mieux vaut un prêtre pédomane (il n’en manque pas dans l’église conciliaire !) qu’un prélat révisionniste. D’ailleurs, dès son exclusion, le Congrès juif mondial s’est « félicité » de cette nouvelle, regrettant seulement qu’elle vienne « trop tard » et appelant la Fraternité à se débarrasser de toute trace d’antisémitisme en son sein. Que le Congrès juif mondial se rassure : Bernard Fellay va y veiller personnellement. Ainsi que nous l’ont assuré des prêtres il ne fait pas bon nourrir quelque sympathies révisionnistes ou “fascisantes” dans la néo-FSSPX. Mieux vaut avoir des penchants modernistes. Pourtant la question du révisionnisme historique n’est pas secondaire, même d’un point de vue théologique. Ce n’est plus en effet le sacrifice et la mort du Christ au Golgotha qui sont l’élément central et le sommet de l’histoire, c’est l’ “Holocauste”. Les imbéciles et les pleutres ne mesurent pas à quel point la contre-religion de la Shoah est une machine de guerre contre la religion catholique, une arme de destruction massive de la foi chrétienne dont elle singe les rituels.

Trois jours seulement après l’annonce de l’exclusion définitive de Mgr Williamson, la « commission pontificale Ecclesia Dei » faisait paraître un communiqué, au ton très apaisant et conciliant, disant qu’elle accordait un délai supplémentaire à la Fraternité pour répondre à la déclaration doctrinale du 13 juin et à la proposition de régularisation canonique. Ainsi que l’indique le chroniqueur religieux du Figaro, Jean-Marie Guénois, « il est donc clair que ce communiqué, inédit dans son ton apaisant, est la réponse du Vatican à l’exclusion de Mgr Williamson ». D’ailleurs, le jour même de l’exclusion, le Vatican avait fait savoir, selon La Croix et Le Figaro, que l’exclusion de l’évêque révisionniste était reçue à Rome comme « une bonne nouvelle ».

Cette affaire montre une fois de plus la centralité de la question juive et du révisionnisme. On l’a vu au Front national où Marine Le Pen pour se faire accepter des media a exclu tout ce qui était plus ou moins révisionniste ou nationaliste dans le parti. On le voit aujourd’hui à la Fraternité où Mgr Fellay qui est manifestement prêt à tout pour obtenir sa prélature personnelle à vie chasse sans ménagement Mgr Williamson. Il faut dire que les méthodes du supérieur général de la FSSPX sont plutôt expéditives : en 2003 il avait renvoyé au moyen d’un simple fax l’abbé Paul Aulagnier qui fut pourtant dix-huit ans durant le supérieur du district de France de la FSSPX et quasiment le cofondateur de la Fraternité, en 2004 via le district de France il avait envoyé des vigiles et des chiens à l’abbé Philippe Laguérie au prieuré de Bruges, l’excluant de la cultuelle qui lui permettait de bénéficier d’une couverture sociale. Nous sommes là à des années-lumière du comportement traditionnel de l’Église catholique. Dans un diocèse lorsqu’un prêtre fautait voire défroquait l’évêque veillait à ce qu’il ne soit pas à la rue et lui donnait même discrètement un peu d’argent pour qu’il ne devienne pas un vagabond. Il faut croire que la charité s’est beaucoup refroidie à notre époque ! Homo homini lupus ; mulier mulieri lupior ; sacerdos sacerdoti lupissimus (l’homme est un loup pour l’homme, la femme est davantage loup pour la femme, le prêtre est le plus loup pour le prêtre). Jamais cet adage n’a été aussi vrai qu’aujourd’hui.

Après le Front National la Fraternité Saint-Pie X

Il se passe aujourd’hui dans la Fraternité ce que nous avons connu il y a quelques années au Front national : des dirigeants assoiffés de reconnaissance, de normalisation, d’honorabilité, de respectabilité, ne souffrant plus d’être diabolisés et marginalisés, trahissent les “fondamentaux”, se montre affables et faibles avec l’ennemi mais impitoyables avec ceux qui refusent cet aggiornamento. Car les déclarations plus qu’ambiguës de Mgr Fellay sur Vatican II, enthousiastes sur Benoît XVI n’ont pas manqué ces derniers mois. L’abbé Chazal qui a fondé avec quatre autres prêtres aux États-Unis une FSSPX de stricte observance pour s’opposer à ce processus ralliementiste a même pondu un texte, « J’excuse le concile », où sont recensées les déclarations les plus déconcertantes de Mgr Fellay ces derniers temps.

Des prêtres de la Fraternité, réfractaires à l’actuel processus de ralliement, nous ont confié que l’ambiance était exécrable dans nombre de prieurés à cause des désaccords entre “accordistes” et “anti-accordistes” ; des clercs ont discrètement déménagé leur adresse électronique du prieuré de crainte d’être espionnés par leurs confrères proches de Menzingen. Un prêtre français a reçu récemment une « monition canonique » pour avoir adressé en toute confiance un texte anti-ralliement à quelques confrères, l’un d’eux l’a dénoncé à Menzingen, siège de la maison généralice.

Feu sur l’Exclu !

Comme dans les procès staliniens Mgr Williamson n’a pas eu le droit de faire valoir sa défense, il n’y a pas non plus de droit d’appel et l’on demande aux supérieurs de district de dire tout le mal qu’ils pensent de l’évêque exclu. À moins que par zèle, pour se hausser du col, certains supérieurs ne prennent eux-mêmes l’initiative. À peine l’exclusion rendue officielle, le supérieur du district d’Italie, l’abbé Don Pierpaolo Maria Petrucci et, nous assure-t-on, « tous les prêtres du district d’Italie de la Fraternité Saint-Pie X » (pas un ne manquerait à l’appel !) ont pondu un communiqué dans lequel il est dit : « À l’occasion de la douloureuse exclusion de Mgr Williamson de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, le district italien confirme (sic ! Est-ce aux inférieurs de confirmer le bien-fondé de la décision d’un supérieur ?) que cette affaire est justifiée pour des raisons purement disciplinaires qui ont duré pendant plusieurs années. Vouloir relier ce triste évènement à une volonté de rupture doctrinale face à « l’Église conciliaire » est purement arbitraire, calomnieux et injustifié au regard de la dernière déclaration du chapitre général et des évènements récents, ainsi que l’avenir le montrera sans équivoque. » Manque de chance : trois jours plus tard la « commission Ecclesia Dei » publiait un communiqué très confiant sur la perspective d’un accord. Nous aurait-on menti ? On n’ose le croire !

Le supérieur du district d’Allemagne, l’abbé Franz Schmidberger, grand ami de Josef Ratzinger devant l’Éternel, y est allé également de son petit crachat sur Mgr Williamson accusé d’être un rebelle. Mais Mgr Lefebvre n’a-t-il pas lui-même été jugé un rebelle par beaucoup ? Notons pour l’anecdote que la lettre de renvoi de Mgr Williamson a été envoyée par Mgr Fellay le 22 octobre de Platte City et non pas de Menzingen. C’est donc au cours d’un voyage que le supérieur général a pris ce décret à l’instar d’un homme d’affaires qui renvoie dédaigneusement un laquais entre deux avions. Disons-le tout net au risque de nous faire des ennemis (nous en avons l’habitude !) cette inhumanité, cette sécheresse de cœur nous inspirent dégoût et révolte. Il ne suffit pas de parler avec des airs inspirés de spiritualité et de sainteté pour être estimable. Il y a plus de faux dévots que d’authentiques mystiques, de tartufes mitrés que de réels serviteurs de Dieu ! Sans doute y a-t-il aussi de la jalousie dans cette décision. Mgr Williamson avait été le professeur de théologie à Écône du jeune Bernard Fellay, il est diplômé de littérature de l’université de Cambridge, c’est un brillant intellectuel, drôle, à l’esprit délié. Cela ne pardonne pas dans certains milieux ecclésiastiques d’autant que Mgr Fellay fut économe de la Fraternité pendant douze ans, qu’il s’exprime laborieusement et qu’il ne brille pas par son érudition ni sa finesse d’esprit, même s’il est un manipulateur hors catégorie au point d’avoir enrégimenté la Mère de Dieu dans sa politique de ralliement-apostasie à la Rome moderniste. Depuis 2006 il a en effet multiplié des « croisades du Rosaire » où l’on a présenté sans rire comme des « miracles » de la Sainte Vierge le motu proprio de juillet 2007 réduisant la messe tridentine à une « forme extraordinaire du rite romain » et la levée (et non la déclaration de nullité du décret du 1er juillet 1988) des excommunications le 21 janvier 2009, levée qui ne s’appliquait d’ailleurs ni à Mgr Lefebvre ni à Mgr de Castro Mayer, les deux consécrateurs toujours considérés comme excommuniés.

Le Verrou qu’il Fallait Faire Sauter

À la suite de l’entrevue du 13 juin entre Mgr Fellay et les dirigeants de la “Congrégation de la doctrine de la foi” la Fraternité avait fait savoir que le préambule doctrinal retouché par le Vatican était “inacceptable” (circulaire Thouvenot du 25 juin), Mgr Fellay avait dit lors des ordinations à Écône que les relations entre Rome et la FSSPX étaient « au point mort » et lors d’une retraite sacerdotale le 7 septembre il redisait que le texte ne convenait pas, qu’il s’était trompé et qu’on l’avait trompé, bref que tout était fini. Or, voici qu’on apprend par le communiqué du 27 octobre de la « commission Ecclesia Dei » que non seulement Mgr Fellay n’a pas refusé le préambule doctrinal, contrairement à ce qui avait été dit, mais que dans une lettre du 6 septembre il demandait un délai d’étude et de réflexion supplémentaire avant de répondre. Tout laisse donc à penser que l’exclusion de Mgr Williamson était le verrou qu’il fallait faire sauter pour conduire à son terme la politique de ralliement à la Rome moderniste tout en utilisant sans cesse un double langage, en multipliant les ambiguïtés, à la manière des modernistes et des libéraux, afin de neutraliser toute opposition en interne. Cela a aussi permis de diviser les trois évêques qui avaient fait bloc contre la politique ralliériste du supérieur général dans leur lettre du 7 avril. En effet depuis le chapitre général Mgr de Galarreta a tourné casaque et défend désormais la politique de Menzingen. Dans son discours de clôture du pèlerinage annuel à Lourdes le 28 octobre il n’a pas eu de mot de compassion ou de sympathie pour son confrère dans l’épiscopat, disant seulement de manière allusive que son “départ” (sic !) n’était pas une tragédie ! Quant à Mgr Tissier de Mallerais, après avoir dénoncé au printemps toute forme de ralliement à Benoît XVI, il se mure dans le silence depuis le chapitre. Il a cependant conseillé à l’abbé Chazal, bien qu’il soit d’accord avec son analyse, de se soumettre à Mgr Fellay et nous savons de source sûre qu’il a également exhorté Mgr Williamson à trouver une solution à l’amiable avec Menzingen. En quelques mois la donne a donc changé : de trois évêques contre Mgr Fellay, il n’en reste plus qu’un. Le supérieur général n’a plus guère de souci à se faire : il pourra mener à son terme l’accord avec Benoît XVI.

Il se passe dans la Fraternité aujourd’hui ce qui s’est passé dans l’Église après Vatican II : on fait montre d’un autoritarisme impitoyable pour dissuader les récalcitrants de s’exprimer et d’agir. Au nom de l’obéissance on demande aux prêtres de cautionner la politique de rapprochement avec le modernisme. Or cette politique est suicidaire : chaque fois qu’elle a été tentée dans le passé, elle a affaibli le camp de la résistance traditionaliste à Vatican II. Les discussions entre Mgr Lefebvre et le cardinal Ratzinger en 1987-1988 ont certes échoué mais elles ont abouti à la création de la Fraternité Saint-Pierre, à la sécession du Barroux. Les discussions entre la FSSPX et le cardinal Castrillón Hoyos ont abouti au ralliement de Campos et de l’abbé Aulagnier. Aujourd’hui ces discussions entraînent l’éviction du doyen des quatre évêques, ce qui n’est pas rien, la Fraternité ayant souvent affirmé que l’une des preuves de son caractère providentiel était précisément l’union sans faille entre ses quatre évêques. Un argument désormais caduc.

Que va Faire Mgr Williamson ?

Reste à savoir ce que fera désormais Mgr Williamson. Dans son dernier commentaire Eleison intitulé « Décision capitale », il prévient qu’ « il n’entend pas prendre sa retraite ». Sa situation n’est cependant pas facile. Il ne dispose pour le moment d’aucun moyen véritable lui permettant de construire un séminaire, des chapelles, des prieurés, des écoles. De plus, il a 72 ans. Certes Mgr Lefebvre n’était guère plus jeune au moment de la fondation d’Écône. Mais en quatre décennies les choses ont radicalement changé. Il y a de moins en moins de catholiques. À l’époque des Trente glorieuses beaucoup de familles avaient encore du bien, ce qui est nettement moins vrai aujourd’hui. De plus, les prix de l’immobilier ont explosé et il faut des sommes colossales pour acheter quelque local que ce soit dans les métropoles occidentales. Par ailleurs, même dans le camp des catholiques hostiles au ralliement, la personnalité et certaines prises de position du prélat britannique ne font pas l’unanimité. D’aucuns lui reprochent d’avoir été sacré sans mandat, d’autres d’être “lefebvriste”, d’autres encore de croire à Garabandal et à Maria Valtorta, d’autres de reconnaître l’autorité de Benoît XVI tout en s’opposant à lui, d’autres encore (ou les mêmes) d’avoir approuvé le motu proprio faisant de la messe tridentine « la forme extraordinaire » du rite romain et la levée des excommunications. C’est dire que sa réussite s’annonce aléatoire. D’autant que l’on constate aujourd’hui une grande lassitude parmi les catholiques de tradition. Peu ont encore le feu sacré de ceux qui se sont vaillamment opposés aux réformes conciliaires dans les années 1970. Le confort (mais aussi les soucis) de la vie moderne, la paresse intellectuelle, l’absence ou le manque de vie d’oraison, la déchristianisation générale qui, à différents degrés, atteint les hommes de notre temps, les ravages du libéralisme et du relativisme suffisent à expliquer cette tiédeur.

La Visibilité de l’Église se Réduit à sa Domesticité

L’exclusion brutale de Mgr Williamson le montre de manière évidente, de nos jours toutes les résistances, vraies ou apparentes, cèdent, trahissent, s’estompent ou se diluent. C’est vrai en politique, c’est vrai en religion, c’est vrai dans tous les domaines. On ne peut vraiment faire confiance à aucune structure, à aucun chef. La visibilité de l’Église se réduit aujourd’hui essentiellement à sa domesticité. Nous vivons plus que jamais le Samedi Saint de l’Église militante. Et pourtant dans les ténèbres épaisses qui nous entourent, dans ce monde satanique et apocalyptique il nous faut tant bien que mal survivre. En gardant la foi et l’espérance. En conservant les pieds sur terre et les yeux levés au Ciel.

Jérôme BOURBON.

Pour joindre Mgr Richard Williamson, on peut lui écrire à : dino@dinoscopus.org


 

RIVAROL

Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne

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Written by Cave Ne Cadas

octobre 31st, 2012 at 9:20 pm

Stephen Heiner : DERNIÈRES NOUVELLES DE LONDRES

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Alors que le TadiLand est en émoi depuis une semaine quant à une éventuelle exclusion de Mgr Richard Nelson Williamson de la F$$PX par Mgr Fellay, Stephen Heiner – Ami personnel de Willy, son éditeur et ex-webmaster du site –fermé– de Mgr Williamson (dinoscopus.blogspot.com) ; propriétaire du site True Restoration (truerestoration.blogspot.com) – est allé aux nouvelles de Londres et nous  a livré ses commentaires sur son blogue lundi 16 octobre.

Voici donc l’article paru sur True Restoration de Stephen Heiner que nous vous avons traduit en Français (nous en profitons pour remercier encore une fois notre traducteur) :

DERNIÈRES NOUVELLES DE LONDRES

 

 

Très tôt ce matin, j’ai pu parler à l’évêque. Nous ne disposons pas toujours des mêmes créneaux horaires pour bavarder, et c’est pourquoi j’avais décidé de rester debout très tard de ce côté-ci de l’Atlantique.

Il se confirme que Monseigneur Fellay a ordonné à Monseigneur Williamson de fermer son site dinoscopus.org, de mettre fin à ses commentaires Eleison (Eleison Comments), de faire des « excuses publiques » pour le tort qu’il aurait causé à la FSSPX et à l’Église en publiant lesdits commentaires, ainsi que de s’engager à « faire réparation » pendant le reste de ses jours. Faute de satisfaire entièrement à ces conditions (qui, détail intéressant, ne sont qualifiées ni de « requises », ni de « nécessaires »), il serait expulsé au cours ou autour de la semaine qui commence aujourd’hui, soit vers le 23 octobre prochain.

Lors d’une précédente communication en la matière, j’ai dit avoir entendu le loup hurler si souvent à ce sujet que j’en étais devenu sourd à ses hurlements. Beaucoup de gens ignorent ce qu’a été pendant des années la bataille autour des commentaires Eleison. Bien des sacrifices ont été consentis au fil des années pour se conformer à chaque souhait qu’exprimait Menzingen. À l’origine, quand j’avais pour tâche de préparer et de publier ces commentaires sous la forme d’un blogue, Mgr Williamson s’est opposé à ce qu’ils fussent accessibles à tous sur l’Internet. Il s’y refusait absolument et sincèrement, mais lorsque nous nous fûmes conformés à ses souhaits en faisant d’eux une lettre d’information privée, il ne put vraiment trouver à y redire. Il lui fallut alors soulever de nouvelles objections. Comme j’abordais la question de Maximilian Krah, mes opinions personnelles à ce sujet devinrent un handicap pour le projet, et je cédai donc la place d’éditeur à mon collègue et ami Nicholas Wansbutter, en qui j’ai toute confiance. Celui-ci conduisit le projet jusqu’à l’an dernier, après quoi il créa une infrastructure pour permettre à l’évêque de publier – principalement – ses propres écrits, retirant par là même tout contenu profane à la lettre. Cela nous permit en outre, à Nicholas et à moi-même, d’exprimer en toute liberté notre soutien à l’évêque, ce que nous ne pouvions faire quand nous étions trop visiblement liés à son travail.

Pourquoi faire tant d’histoires au sujet d’un blogue, ou bien d’une lettre ou d’un bulletin d’information ? Parce qu’une telle initiative va à l’encontre du besoin personnel qu’a Mgr Fellay de pouvoir compter sur une uniformité absolue quant à savoir qui dit quoi au sein de la Fraternité Saint-Pie X. Rien dans les statuts de la Fraternité (que Mgr Fellay modifie chaque fois que s’y heurte sa volonté) n’interdit à un prêtre – et moins encore à un évêque – de communiquer avec ses ouailles. Étant donné, en fait, que Mgr Williamson s’est vu interdire de ministère public (sans la moindre raison valable, ajouterai-je) autre que  ses sermons prononcés à Londres durant les messes qu’il célèbre encore, ces colonnes hebdomadaires procurent encouragements et nourriture spirituelle à beaucoup de fidèles.

Je ne suis pas d’accord avec tout ce que l’évêque écrit dans ses commentaires Eleison, mais je trouve risible que Mgr Fellay se sente si menacé par ces écrits qu’il vienne enfin de recourir à l’expulsion pour ce motif précis. Pour un chef, c’est une faute d’ignorer les objections raisonnables de conseillers plus anciens que lui (je fais allusion ici, bien entendu, à la fameuse intervention que les trois évêques ont faite l’été dernier), et les commentaires Eleison ne constituent qu’une forme permanente de dissidence vis-à-vis d’une « braderie » qui se manifeste, en outre, par des expulsions et le désaveu opposé à d’autres clercs que Mgr Williamson. Au cours du Chapitre, Mgr Fellay a tenté de vendre le principe d’une « profonde unité », mais il suffit de parler à des prêtres et à des fidèles de la FSSPX dans leurs chapelles pour se rendre compte que cette unité est inexistante.

Si Mgr Fellay et consorts sont tellement persuadés d’avoir raison, pourquoi pratiquer l’expulsion sur la base d’un tel motif ? Serait-ce pour ranimer les braises mourantes d’un accord avec Rome en envoyant à celle-ci un message de bonne foi ? Serait-ce une reprise de l’antique tradition juive du bouc émissaire ? Toutes les suppositions sont possibles, mais je ne me garderais bien de me livrer à des devinettes.

Enfin, la bataille ne porte pas exclusivement sur les commentaires Eleison, qui n’en sont que l’enjeu visible. Elle oppose en réalité les factions libérale et antilibérale au sein même de la Fraternité. Et bien que cette opposition y soit perceptible depuis la création de la FSSPX, nous savions qu’elle ne ferait que s’exacerber avec le temps une fois l’archevêque disparu. Mgr Fellay n’a pas toujours été un libéral. Mais l’exercice du pouvoir révèle les vrais caractères, et le poste de Supérieur Général a révélé en Mgr Fellay le libéral accommodant qu’il est en réalité. Cela se manifeste peut-être de la manière la plus visible quand il fait allusion à la « liberté religieuse limitée » que l’on trouve dans Dignitatis Humanae. Pour quiconque a lu ce document, une telle formule apparaît au mieux comme absurde et révèle que Mgr Fellay n’est pas et n’a jamais été une référence théologique sérieuse au sein de la FSSPX. (Signalons, en passant, à ceux qui voudraient s’informer davantage sur ces documents hérétiques d’un concile crapuleux qu’ils peuvent écouter ce week-end Restoration Radio.)

Alors, oui, je confirme que Mgr Williamson est désormais menacé d’une mesure d’expulsion. Celle-ci n’a pas encore été prise « officiellement », mais elle le sera. Comme Son Excellence le dirait, citant Hamlet : « Si ce doit être pour maintenant, ce ne sera plus à venir. Si ce n’est plus à venir, c’est pour maintenant » (V, 2. 202-204).

Je me félicite de cette nouvelle. En effet, cela va libérer Mgr Williamson pour continuer à faire ce qu’il fait déjà si bien : prêcher l’Évangile et réveiller les catholiques de leur complaisante léthargie. Il s’en acquittera dorénavant à l’extérieur de la Fraternité, qui est aujourd’hui enfouie au plus profond d’une crise d’identité dont les racines sont à chercher dans l’ecclésiologie schizophrène de cette organisation. Vous entendrez encore beaucoup parler de Mgr Williamson au cours des mois et des années à venir. Restez à l’écoute.

 

C’est tout pour maintenant. J’aurai du nouveau d’ici quelques semaines, quand j’aurai rejoint l’évêque à Londres pour y réaliser sa première interview depuis 2010.

 (…)

6 années de CALOMNIES et d’INSULTES de la part de CLERCS de la FSSPX

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6 Années de calomnies et d’insultes de la part de clercs de la FSSPX
(Lire attentivement – en notant bien les dates et citations
les deux fichiers adobe acrobat .pdf ci-dessous)

Qui avait raison depuis 6 années  ???!!!

À quand les excuses publiques de l’abbé Régis de Cacqueray,
aujourd’hui indispensables, car depuis 6 ans il trompe les fidèles ?

* * *

Communiqué du lundi 3 avril 2006

District de France de la Fraternité saint-Pie X

 

A propos de deux sites sédévacantistes

 

Avec une virulence accrue depuis quelques mois, un site sédévacantiste profère à l’encontre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, de son Supérieur général, Monseigneur Fellay, de son ancien Supérieur général, Monsieur l’abbé Schmidberger, des autres évêques de la Fraternité Saint-Pie X et de plusieurs de ses membres, les accusations les plus incroyables et déshonorantes qui soient. En voici quelques-unes relevées de la mi-janvier jusqu’à maintenant :

– « Force est de constater que les quelques 400 prêtres de son ouvre [de Monseigneur Lefebvre] sont aujourd’hui les otages d’une petite camarilla d’une quinzaine de clercs, tous placés aux postes stratégiques de la Fraternité, qui les intimident ». (17 janvier 2006).

– « A la lumière de ces révélations [celles de la Stampa], Monseigneur Fellay et l’abbé Schmidberger tiendraient bien un double langage fallacieux qui ne manque pas de cynisme ». (26 mars 2006).

– Comparaison de Monseigneur Fellay à un Tartuffe (25 mars 2006).

– « La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X a trahi le combat de Monseigneur Lefebvre pour la sauvegarde du sacerdoce catholique ». (17 février 2006).

– « La perpétuation du tandem Monseigneur Fellay-abbé Schmidberger suffit, à elle seule, à confirmer cette volonté pertinace de ralliement et de liquidation de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ». (1er mars 2006).

– « Monseigneur Fellay attend que les éléments du plan de l’abbé Ratzinger soient en place afin de signer et de mettre les abbés devant le fait accompli. Ils seront alors jetés à la rue ou devront apostasier ». (18 mars 2006).

– « La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X est infiltrée et tenue à son sommet et dans ses médias par un petit clan, et Monseigneur Fellay s’est mis au service de ce petit clan, tournant le dos à la mission qu’il avait acceptée de Monseigneur Lefebvre ». (11 mars 2006)

– « Il se peut alors que Rome, de connivence avec ses agents au sein de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (abbé Schmidberger et les abbés rallieurs tels que les abbés Sélégny, Lorans, Celier, de La Rocque, Wuilloud, etc. ) cherche à provoquer une onde de choc psychologique dans la Tradition ». (22 mars 2006).

– Prédiction de la liquidation-apostasie pour le 15ème anniversaire de la mort de Monseigneur Lefebvre, le 25 mars 1991 (18 mars 2006).

– « Ainsi, il ne manquera plus à cette vaste mise en scène qui dure depuis août 2005,que la tentation du baiser de Judas à Monseigneur Lefebvre. Judas fut l’économe des apôtres. Monseigneur Fellay fut l’économe de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ». (25 mars 2006).

Nous avons longtemps répondu par notre seul silence à cette logorrhée d’insultes qui n’en finit pas de se déverser. Toutefois, nous avons constaté la reprise de quelques-uns de leurs mensonges dans la presse nationale ou étrangère, et il faut reconnaître que l’aplomb et la hardiesse avec laquelle ils les assènent peuvent également troubler. Voilà pourquoi nous mettons en garde contre le site Virgo Maria et son alter ego américain, traditio.com.

Il est avéré que la toile d’Internet, au fur et à mesure qu’elle devient un outil de consultation plus commun, révèle en même temps tous ses dangers et ses nuisances. Les bruits les plus fantaisistes, les accusations les plus honteuses y circulent librement, y sont relayés sous le couvert facile de l’anonymat et vont y résonner indéfiniment dans l’espace comme dans le temps.

Ces deux sites en sont des illustrations. Virgo Maria est mis en ligne par un prêtre gyrovague, en rupture de ban avec la société religieuse à laquelle il appartenait, et qui ne serait plus soumis qu’à lui-même s’il n’avait fait d’un laïc son maître à penser. à qui il pourrait avoir livré jusqu’au libre usage de sa signature. Traditio.com est dirigé par un « prêtre » dont l’ordination sauvage n’a même pas été conférée par un évêque catholique. Tels sont les individus qui voudraient dicter à la Fraternité sa conduite.

Quoiqu’ils trouvent intérêt à faire accroire, la Fraternité Saint-Pie X demeure fidèle à une ligne clairement exposée et dont elle n’a pas varié :

– obtention des deux préalables que sont le retrait du décret des excommunications et la liberté pour tout prêtre de célébrer la messe de Saint-Pie V,

– résolution des questions doctrinales,

– recherche de la solution canonique la plus adaptée.

A notre sens, l’acharnement de ces sites a pour motif le discrédit définitif où tomberait leur position sédévacantiste si quelques signes importants venaient confirmer aux yeux de tous la progression du combat mené par la Fraternité Saint-Pie X, dont l’aboutissement espéré serait l’abandon par les autorités de l’Eglise officielle des erreurs conciliaires et leur retour à l’intégrité de la vérité catholique.

C’est pourquoi, nous ne pouvons que mettre en garde contre ces sites malveillants dont le langage rivalise curieusement en haine de la Fraternité Saint-Pie X avec les journaux les plus notoirement sectaires et anticatholiques.

Nous rappelons que les informations sûres concernant le combat de la Fraternité Saint-Pie X sont régulièrement communiquées, pour ce qui concerne Internet, sur le site de Dici ou encore sur La Porte Latine.

Abbé Régis de Cacqueray †
Supérieur du District de France

http://www.laportelatine.org/district/france/bo/marchiset2000403/marchiset20060403.php

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Mise en garde contre trois sites sédévacantistes – 10 juin 2008

Communiqué officiel du district de France

Suresnes, le 10 juin 2008

Mise en garde contre trois sites sédévacantistes

De longue date, nous connaissions les techniques d’étiquetage utilisées par l’ennemi conciliaire pour discréditer le combat de la Fraternité : les épithètes rebattues « d’intégriste », de « schismatique« , « d’excommunié » nous sont devenues familières. Bien que cette manipulation de l’opinion ait été suffisamment efficace pour en faire trembler certains ou en décourager d’autres, elle n’a jamais été assez forte pour détruire la Tradition et l’empêcher de se développer.

Mais, il est aujourd’hui devenu nécessaire de mettre en garde contre l’utilisation de nouvelles dialectiques non moins pernicieuses que les premières.

Il s’agit, sous couvert de fidélité à Monseigneur Lefebvre, de dénoncer toute action de la Fraternité comme suspecte de déviation et d’infidélité à son Fondateur. On ne la qualifiera plus de schismatique, mais on la dira en train de trahir le combat de son Fondateur, de préparer sa soumission à la Rome conciliaire et à ses erreurs.

Tout effort qu’elle entreprendra pour travailler à la conversion intellectuelle des autorités conciliaires suffira pour qu’elle soit accusée d’intelligence avec l’ennemi, comme si Monseigneur Lefebvre n’avait pas eu, le tout premier, le souci constant d’oeuvrer pour le retour de Rome à la Tradition, et n’avait pas multiplié les efforts incessants envers les autorités de l’Eglise. Alors qu’elle n’a jamais cessé de répéter son refus très clair de conclure des accords seulement pratiques, comme cela a été en particulier confirmé par son Chapitre Général de 2006, la Fraternité se trouve sans cesse dénoncée comme étant en passe d’abandonner le combat au motif des conversations qu’elle entretient avec ces autorités.

Etant donné que les prophéties de ce ralliement de la Fraternité aux erreurs conciliaires – annoncé comme toujours imminent par ces sites – ne se réalisent pas, leurs auteurs, pour dissimuler le discrédit où les rejettent leurs divinations avortées, dévoilent leur véritable identité par l’invention de complots plus délirants les uns que les autres et par l’infamie des colportages ramassés dans le caniveau où ils puisent pour salir l’oeuvre de Monseigneur Lefebvre, diffamer et calomnier de la façon la plus outrageuse les membres de la Fraternité, et semer le doute sur leur fidélité.

Les sites qui s’adonnent à ces pratiques réalisent concrètement le dessein de la Révolution conciliaire. Ils s’attaquent fort peu au modernisme et se montrent ses meilleurs alliés par leur acharnement à contrer la dernière résistance dans l’Eglise, leur seule rage étant de ne pas réussir à la détruire. C’est pourquoi il est légitime de se demander si ces sites ne sont pas purement et simplement téléguidés par l’ennemi. Il est particulièrement édifiant de faire apparaître au grand jour le motif réel qui se trouve à l’origine de la virulence de ces sites. Pourquoi s’entêtent-ils encore à dénoncer une soumission de la Fraternité aux erreurs du Concile (à laquelle ils ne croient plus eux-mêmes, s’ils y ont jamais cru) ?

Sans doute parce qu’il n’est jamais agréable à des prophètes de constater que leurs prophéties ont toujours tourné court et que leurs annonces, telles celles des témoins de Jehovah pour la fin du monde, se succèdent sans fin les unes aux autres..

Mais ils vivent en réalité dans une peur plus profonde, celle d’un possible retour des autorités conciliaires vers la Tradition. Ce retour, ils voudraient tant qu’il fut impossible ! Car il finirait en effet de donner tort à leur désespoir de la conversion des autorités romaines. Et en manifestant à quel point la Fraternité a eu raison de toujours faire entendre sa voix jusqu’à Rome et de ne jamais rompre avec les autorités de l’Eglise, il montrerait à jamais tout l’égarement de leur rage à avoir toujours dirigé tous leurs coups contre la Fraternité, tout l’égarement de leur refus à n’avoir jamais voulu faire quoi que ce soit – même de prier- pour la conversion des autorités conciliaires.

Nous voulons en particulier parler des sites suivants :
. virgo-maria,
. rore-sanctifica,
. résistance-catholique [Liste de diffusion uniquement].

Mais participent également à cette entreprise subversive ceux qui, tels des compagnons de route et des alliés objectifs, font de la publicité pour ces sites, les alimentent de suspicions odieuses ou, tels des idiots utiles et des caisses de résonance, en extraient les mensonges qu’ils répandent à leur tour.

Nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’une complicité de ces sites avec la Révolution conciliaire. L’histoire de la résistance catholique depuis le Concile fourmille en effet de ces sédévacantistes que l’on a vu brusquement sauter à pieds joints par-dessus la Fraternité pour rejoindre la Rome conciliaire, ou ne pas hésiter à se tourner vers ses tribunaux canoniques lorsque leurs besoins personnels le réclamaient.

Pour qui roulent en réalité ces personnes ou ces groupes ? Les revirements soudains et mystérieux, les contradictions flagrantes où l’on surprend nombre d’entre eux ne peuvent qu’inciter à la méfiance.

Quoi qu’il en soit de l’existence de cette complicité, nous constatons que toute leur action a toujours été et demeure uniquement appliquée à la destruction de l’ouvre de Monseigneur Lefebvre et nous affirmons donc, à défaut de savoir si cette complicité avec la Révolution conciliaire est consciente, que leurs fauteurs en sont au moins les alliés objectifs.

Cette alliance entre des tendances apparemment opposées ne doit surprendre personne : les spécialistes des techniques révolutionnaires fabriquent avec soin chacune des mâchoires des tenailles avec lesquelles ils espèrent plus facilement se saisir de leurs proies. Leur plus grande habileté est de se servir, à leur insu, d’hommes ou de groupements qui concourent à leur fin.

Nous condamnons et nous réprouvons donc publiquement et solennellement ces sites Internet pernicieux, ceux qui les rédigent, leurs compagnons de route et leurs caisses de résonance. Nous recommandons spécialement aux fidèles de s’en détourner, de ne pas consulter leurs messages, même sous prétexte d’information, de ne pas propager ces messages.

Pour autant qu’ils en auront l’occasion, nous invitons les fidèles à manifester auprès de ces sites une ferme désapprobation concernant les procédés indignes que ceux-ci emploient, et à diffuser le plus massivement possible, notamment sur le réseau Internet, la présente mise en garde.

Abbé Régis de CACQUERAY , Supérieur du District de France

http://www.laportelatine.org/district/france/bo/3sites/3sites.php