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Déclarations scandaleuses de l’Abbé BOUCHACOURT (f$$px)

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Les anti-ralliement de la F$$PX n’en finissent pas de parcourir leur chemin de Croix ! (qui n’est hélas pas de Damas !) Pauvre Bouchacourt, que j’ai bien connu lorsqu’il était “curé” de St Nicolas à Paris et qui fut même un temps mon confesseur…

Boucha canta

Le Bouchacourt chantant... que Max Barret accompagne à l’accordéon – Kermesse de St Nicolas du Chardonnet (2002 ou 2003)

Cet article est très emblématique du dialogue de sourd entre les deux camps, car tous deux partagent la même erreur de fond ! Et cette erreur est mortelle !

Mes remarques sont en vert dans le texte.

Pierre Legrand

« Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine ; et nulle ville nulle maison divisée contre elle-même ne saurait se maintenir. » (Mt. 2, 25)

 

Il faut le lire pour le croire !

Par Michaël (de “Avec l’Immaculée”)

Abbé Bouchacourt (F$$PX)

Abbé Bouchacourt, supérieur de district de la FSSPX pour l’Amérique du Sud

 

Le 1er décembre 2013, la revue argentine, Clarin, E. Impresa, donnait une interview de l’abbé Bouchacourt, supérieur du District d’Amérique du Sud de la FSSPX. Voici quelques extraits de cet article. Lisez jusqu’au bout, l’évolution moderniste de la FSSPX est impressionnante.

 

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SUCRE AMER… une Lettre pétrie d’ “AMOUR”

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Une lettre d’Agustine Di Noia de Rome a mis en émoi le Tradiland depuis une bonne semaine…

Nous n’en avons pas fait référence car nous laissons désormais la F$$PX et surtout ces dirigeants actuels au juste jugement de Dieu !

Néanmoins, notre confrère argentin Radio Cristiand viens de publier un article savoureux — une belle volée de bois vert pour Agustine Di Noia et Menzingen !… — que nous vous proposons pour éclairer encore une fois les naïfs qui se pâment de voir la reprise des contacts en Rome et Menzingen !

Mise à jour du 30/01/2013 : Notre ami Ludovicus nous fait cette remarque judicieuse dans son commentaire de l’article :

Un aspect de la lettre de Di Noïa qui n’est pas mis en relief est celui de la menace : « Ceux qui sont contre l’unité sont contre Dieu », or cet argument les condamne en retour puisqu’ils recherchent l’unité, comme si elle n’était pas dans l’église catholique.
In Christo

 

SUCRE AMER

UNE LETTRE PÉTRIE D’« AMOUR »

 

Sur une musique romantique et un rythme de boléro,
en l’honneur d’Agustine Di Noia (La Voix de Rome)

Il n’est guère difficile d’imaginer la perplexité que flotte ces jours-ci dans l’air. Les fenêtres entre-fermées, les couloirs silencieux… le tout plongé dans une semi-obscurité accompagnant les froidures extérieures qui sévissent actuellement dans l’hémisphère nord. Les esprits peuvent parfois percevoir une certaine sensation de froid extrême… C’est à cela que doit ressembler aujourd’hui l’atmosphère de Menzingen.

 

La lettre d’Agustine Di Noia est à usage tous azimuts. Lorsque Radio Cristiandad a publié sur un ton ironique la DIFUSIÓN INDISCRETA (1), il s’est trouvé des gens pour prendre ce canular au premier degré (Secretum Meum Mih (2), entre autres). Et à la réflexion, c’est logique : on a si bien assimilé le comportement de la FSSPX aux manières diplomatiquement ambiguës et doucereuses de Rome que ces mêmes fidèles qui auraient douté de l’origine d’une telle lettre il y a vingt ans ne s’en étonnent plus aujourd’hui… C’est que les choses ont beaucoup changé au sein de la FSSPX, n’en déplaise à Mgr Fellay, qui s’acharne à le nier !

 secreto

Incidemment, on peut songer ici à un certain personnage qui se trouve être un paladin autoproclamé de la néo-FSSPX : il croit qu’elle reste fidèle à elle-même, qu’elle est toujours comme avant que Rome n’ait lancé son opération de domestication avec la complicité de Mgr Fellay and Co. ; et il croit cela en dépit de faits tels que la lettre aigre-douce d’Agustine Di Noia. Mais passons…

 

SÉRIEUSEMENT, À PRÉSENT

 

Agustine Di Noia est-il un farceur ? Hmm, beaucoup plus que cela… Agustine Di Noia est-il un menteur qui se sait menteur ? Oui. Mais en tout état de cause, Agustine Di Noia recouvre ses mensonges d’une couche suffisante de cohérence, de sérieux… et de suavité.

Agustine, « ami » Agustine, ta lettre aussi longue que mielleuse est un piège infernal.

Un piège sucré et infernal pour Menzingen.

Agustine nous intéresse. Mais nous nous intéressons beaucoup plus encore à Bernard. Bernard et ses acolytes, naturellement. Car ce sont bien eux qui, en ce moment, devraient se demander (si toutefois ils s’en sont rendu compte) comment il se fait que le bien-aimé Agustine les ait pris ainsi au débotté.

« Particulièrement douloureuses ont été les prises de position qui attaquent la mission et la personne du Saint-Père : cela, désormais, demande une réponse.

De récentes prises de position de membres de la Fraternité qui y occupent d’importants postes d’autorité ne peuvent que faire douter de la possibilité effective d’une réconciliation. On pense, en particulier, à des entretiens accordés par le Supérieur du district d’Allemagne, ancien Supérieur général de la Fraternité (18 septembre 2012) et par le premier Assistant général de la Fraternité (16 octobre 2012), ainsi qu’à un récent sermon du Supérieur général (1er novembre 2012). Le ton et le contenu de ces déclarations ont suscité une certaine perplexité sur le sérieux et même sur la possibilité effective d’une poursuite de nos relations. »

 

Première cuillerée à café de sucre amer.

 

Le doux Agustine délivre un véritable mandat d’écrou contre l’ancien Supérieur Général, le Premier Assistant et l’actuel Supérieur Général. Il leur ôte leur masque, mais en douceur et avec style (comme il ne mentionne pas leurs noms, seulement leurs charges, nous ne le ferons pas non plus, au cas où … héhé ! Allez donc savoir en vertu de quelle préoccupation cabalistique il ne les nomme pas, à moins qu’il ne s’agisse de sa part d’un autre geste de gentillesse et d’élégance…).

Comment avez-vous pu, Agustine, leur faire ça, à eux qui ont tant œuvré (et menti, tergiversé, caché, omis, dénaturé, etc. etc.) pour favoriser la CROISADE DU RALLIEMENT PROMUE PAR RATZINGER ? Comment pouvez-vous être d’une aussi ingrate cruauté, Agustine ?…

 

ROME NE PAIE PAS LES TRAÎTRES

 

Et encore moins les traîtres fanfarons, bavards et imprudents.

La Rome idolâtre et païenne avait toujours respecté les courageux, les loyaux, les prudents et les discrets, jamais les traîtres. La Rome christianisée n’agissait pas autrement. Pourquoi la Rome apostate d’aujourd’hui ne les imiterait-elle pas ?

De fait, c’est ainsi que les choses se passent. Rome continue à ne pas payer les traîtres, de telle sorte que les nuisibles qui dirigent TOUJOURS [il semble faux de devoir TOUJOURS dire TOUJOURS] la FSSPX puissent déjà se rendre compte de ce qu’ils récolteront en définitive, quand Rome aura mené à terme son œuvre de destruction.

Qu’est-ce qui nous fait présumer l’existence d’une telle méchanceté à Rome ?

Quelqu’un a dit « méchanceté » ? Ah oui, c’est moi !… Non, non, sans employer le terme, quelqu’un d’autre l’a évoquée. Ne serait-ce pas justement… Agustine ?

Ni le bistouri de l’Abbé Cériani, ni la parole enflammée de l’Abbé Méramo, ni la méfiance retorse et irréductible de l’auteur de ces lignes n’aurait pu faire ce qu’Agustine vient de faire là, car nul mieux que celui-ci ne pouvait mieux prouver à toute la diaspora TRADI – depuis les sédévacantistes jusqu’aux semi-conservateurs, en passant par les diverses gammes et factions d’ultras qui pullulent par ici – toute la malice prolixe, toute l’astucieuse stratégie romaine, dont le principe concepteur fut l’ex-cardinal Ratzinger et dont les principaux exécutants (3) sont les Muller, les Levada, les Koch, les Di Noia, etc. etc.

 

La lettre est longue ; c’est pourquoi nous n’en traiterons que quelques aspects.

Agustine écrit ceci :

« Avec son autorité magistérielle, le Saint-Siège a toujours affirmé qu’il fallait interpréter les textes du Concile à la lumière de la Tradition et du Magistère, et non l’inverse, tandis que la Fraternité a insisté pour dire que certains enseignements du Concile sont erronés et donc non susceptibles de recevoir une interprétation en harmonie avec la Tradition et le Magistère. »

 

Ignore-t-il donc qu’il est impossible de concilier ces enseignements du Concile avec la Tradition et le Magistère de l’Église ? En ce cas, c’est un âne, et il faut l’instruire. Mais comme on s’en doute, ce n’est pas un âne, c’est un menteur, ce qui est pire qu’un âne.

Il écrit qu’on en est toujours arrivé au même point et que cela dure trop, et il croit donc que QUELQUE CHOSE DE NEUF est à injecter dans l’échange de points de vue entre Rome et la FSSPX. Ce QUELQUE CHOSE DE NEUF, C’EST SA LETTRE, qui vise essentiellement à être une injection de miel, mais un miel contenant du venin.

Selon lui, ce qui est en jeu, c’est L’UNITÉ MÊME DE L’ÉGLISE. Joli air de flûte… Tout cela est très grave, sans doute, mais osons une question, si toutefois vous nous le permettez, cher Agustine : L’UNITÉ DE QUELLE ÉGLISE ? L’Église catholique ou l’église Conciliaire ?

 

IL S’AGIT DE LA VÉRITÉ, IMBÉCILE !

 

Je ne m’étendrai pas sur ce qu’Agustine nous dit de la charité, de la douceur, du pardon et de tout le reste, que chacun peut lire dans sa lettre et qui est stupide s’agissant de questions simplement humaines. Disons que dans un débat entre amis ou dans le milieu familial et face à d’importantes divergences ou d’affrontements portant sur des causes graves, même les plus graves, alors OUI : on est parfaitement fondé à retenir ces recommandations conductistes (4) d’Agustine.

Mais tel n’est PAS le cas lorsqu’il s’agit de l’ÉGLISE et de la VÉRITÉ dont l’ÉGLISE CATHOLIQUE EST DÉPOSITAIRE.

Tout votre message de concorde et de PAIX, Agustine, s’évanouit devant un raisonnement tout simple : «  SI TU VEUX LA PAIX ET LA CONCORDE (ET LA DOUCEUR), DÉFENDS LA VÉRITÉ, FÛT-CE AU PRIX DE TA VIE. »

De même qu’il semble incroyable que nous devions dire que LA FSSPX EST TOUJOURS dirigée par ceux qui, depuis plus de DIX ans, la conduisent au désastre, il est non moins incroyable que nous devions TOUJOURS préciser que ce qui est en jeu, c’est la VÉRITÉ, sans laquelle il est inutile de parler d’UNITÉ. Agustine cherche à nous faire gober cette histoire d’UNITÉ sans nous dire EN QUOI elle doit se réaliser.

Comment et en quoi se réalisera une telle unité ? dans la DIVERSITÉ ? Observons de quelle manière se produisent certaines concomitances entre les niveaux de discussion auxquels opèrent ces « hommes d’Église » et ceux qui incluent les nouveaux paradigmes sociétaux soutenus par les partisans du « putimonio » (5) ou les militants de la « transversalité » (6). Il s’agit en définitive de pluralisme et, au fond, de libéralisme, de rationalisme et de dialectique révolutionnaire. Autant dire : du pur Ratzinger.

Face à une pensée comme celle d’Agustine, on constate à nouveau ce que l’on ne savait que trop, à savoir que Vatican II s’est efforcé de réaliser le « mariage » sacrilège entre l’Église et la Révolution.

 

AU-DELÀ DE LA RÉPUGNANTE CATÉCHÈSE

 

Outre la « catéchèse » d’Agustine concernant la douceur, l’humilité, la mansuétude, la prudence, etc. etc., sa petite lettre mielleuse et traîtresse contient d’autres choses, allant de CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE à CE QUE LA FSSPX doit faire pour l’Église (conciliaire, bien sûr).

 

Résumons comme suit ce que, selon lui, IL NE FAUT PAS FAIRE :

Croyez-le ou non, mais voici ce qu’Agustine demande aux autorités de la Fraternité (et l’on admirera au passage la coïncidence) : LA MÊME CHOSE QUE CE QUE L’ABBÉ BOUCHACOURT DEMANDE AUX PRÊTRES ET AUX FIDÈLES DU DISTRICT D’AMÉRIQUE DU SUD. La même chose que ce que l’Abbé Rostand demande aux prêtres et aux fidèles du District d’Amérique du Nord. La même chose que demandent TOUS les supérieurs de district qui suivent Menzingen et Mgr Fellay. Agustine Di Noia demande donc à TOUS les prêtres de la FSSPX ce que les autorités de cette dernière exigent de leurs propres subordonnés. Et voici ce qu’elles exigent : « BOUCLEZ-LA ! LES CRITIQUES, ÇA SUFFIT ! OBÉISSANCE ET SOUMISSIONÀ LA ROME CONCILIAIRE ET AU CONCILE VATICAN II, AINSI QU’AU PAPE CONCILIAIRE, c’est-à-dire au MODERNISME TRIOMPHANT » Héhé ! Oui, ce même modernisme qui, selon l’Abbé Bouchacourt, va disparaître tout seul à mesure que les modernistes « passeront à l’Orient éternel » (7).

 

EST-CE UN HASARD ? En aucun cas.

C’est seulement une manière de voir les choses. Une manière politique ou diplomatique, comme l’entendent Rome et le monde, mais non une manière chrétienne.

 

Résumons à présent CE QUE DOIT FAIRE LA FSSPX :

Agustine lui dit qu’elle doit se borner à former des prêtres. Génial ! Maintenant, la FSSPX n’aura plus rien à dire, encore moins à critiquer, et encore un peu moins publiquement. On lui assigne un rôle spécifique selon son charisme propre.

Est-ce que Mgr Fellay ne parlait pas d’un POINT DE DÉPART dont on n’a jamais pu savoir exactement de quoi il s’agissait, étant donné les contradictions dans lesquelles il se prenait sans cesse les pieds ?

 

Devant l’embarras du pauvre Bernard, ce bon Agustine accourt très « charitablement » à son secours :

« Le charisme jadis confié à Monseigneur Lefebvre doit être ressaisi : c’est le charisme de la formation des prêtres dans la plénitude de la Tradition catholique pour exercer auprès des fidèles un apostolat qui jaillisse de cette formation sacerdotale. Voilà le charisme que l’Église discerna lorsque la Fraternité sacerdotale saint Pie X fut approuvée en 1970. Nous n’avons pas oublié le jugement élogieux porté par le Cardinal Gagnon sur le séminaire d’Écône en 1987. »

 

Et voilà ! Bernard tient enfin son POINT DE DÉPART !

 

Mais notre Agustine a encore du sucre amer à saupoudrer sur sa lettre :

« Il faudra certainement prêter attention aux passages du Magistère qui vous semblent difficiles à concilier avec l’enseignement magistériel, mais ces questions théologiques ne devraient pas constituer le centre de votre prédication ou de votre formation. »

 

Si l’on satisfait à cette condition, d’ici quelques années, plus personne au sein de la Fraternité – ni prêtre, ni fidèle – ne sera en mesure de comprendre ce que c’est que la Doctrine ou le MAGISTÈRE catholique. Il ne subsistera plus que l’interprétation magistérielle des papes post-conciliaires.

Tout cela en vue d’aboutir à ce que s’accomplisse ceci : « À mon retour, trouverai-je encore de la foi sur la terre ? » (Et vlan ! Voici évoqué l’aspect apocalyptique de la chose !)

Mais il y a plus, et c’est en vérité insultant, ou, en tout cas, cela aurait dû sembler insultant à Bernard & Cie, car l’ami Agustine poursuit en ces termes :

« Le seul avenir imaginable pour la Fraternité sacerdotale saint Pie X se trouve sur le chemin d’une pleine communion avec le Saint-Siège, dans l’acceptation d’une profession de foi inconditionnelle en sa plénitude, et donc avec une vie sacramentelle, ecclésiale et pastorale convenablement ordonnée. »

 

Il est donc plus qu’évident que selon Agustine, la FSSPX NE MÈNE PAS « une vie sacramentelle, ecclésiale et pastorale convenablement ordonnée ».

Et voilà une autre cuillerée de sucre amer remplie à ras bord pour tous les « ralliéristes » de la Fraternité !

Est-ce que Menzingen a dit quelque chose à ce sujet ?… RIEN. Menzingen est donc d’accord ?

 

FIN

 

Agustine croit-il honnêtement à ce qu’il écrit ? C’est fort possible, n’est-ce pas ? Bien, mais alors, quid de Mgr Fellay ?

Comme nous ne jugeons pas des intentions, nous nous bornons à discerner dans cette lettre la lointaine malice qui sous-tend la pensée de l’auteur, par-delà son aspiration humaine peut-être louable à une unité dont il croit sûrement la réalisation possible en tant que fruit de la foi qu’il professe ; il est comparable en cela à un protestant honorable et sincère qui chérit sa foi erronée et ne comprend pas ces catholiques capables de mourir pour la vraie foi, erronée à ses yeux.

C’est ainsi : il n’a jamais existé la moindre possibilité d’un dialogue avec la Rome conciliaire. Cette possibilité n’existe pas plus AUJOURD’HUI qu’hier, sauf dans l’esprit complexé de l’évêque qui dirige (TOUJOURS) la FSSPX. Bernard est un homme qui se sent diminué parce qu’il se voit privé de la « pleine communion » avec Rome. Cet évêque n’a peut-être jamais compris au juste qui fut son père dans l’épiscopat, lequel avait bien précisé que toute discussion avec Rome devait rester conditionnée par LA CONVERSION DE ROME À LA FOI CATHOLIQUE.

 

Une dernière remarque, qui s’adresse à Mgr Fellay et à ceux qui lui sont soumis :

Si la douceur de Di Noia vous met mal à l’aise, et si vous trouvez à ses arguments un goût amer, sachez qu’il y a un bout de temps que vous tympanisez tout le monde avec ces mêmes arguments, en lesquels nous voyons un « sucre amer », aussi chimérique que toutes ces choses dont les enfants disent dans leur simplicité : « ça existe pas ». Vous pouvez appliquer la même appréciation à vos propres arguments.

Il est juste, à l’heure actuelle, de se souvenir de ces prêtres qui ont perçu précocement les premiers signes du danger, ainsi que le début de la pente sur laquelle s’engageaient Bernard et ses suiveurs ; ces prêtres qui ne se sont pas tus et qui, sans se préoccuper des conséquences que cela aurait pour eux, ont tiré la sonnette d’alarme ; ces prêtres que les autorités de la néo-Fraternité ont essayé de faire taire, avec les mêmes propos exactement et les mêmes arguments ou presque que ceux jetés aujourd’hui au visage desdites autorités par Agustine Di Noia ; propos et arguments qu’au comble de leur entreprise de braderie et de démission, Menzingen lançait à l’adresse des prêtres de la Fraternité, se faisant ainsi le petit porteur de télégrammes de la Rome apostate.

Il est grand temps, à présent, que ceux qui ont trahi Monseigneur Marcel Lefebvre, qui ont muselé, dénigré et même persécuté leurs frères dans le sacerdoce, ainsi que leurs opposants laïcs d’aujourd’hui comme d’hier, profitent de ce sucre amer que Rome les contraint désormais à déguster et qui n’est qu’un avant-goût de ce qu’elle leur réserve à l’avenir.

 

Comme le dit un ami, « voilà une salve tirée par le camp de la justice ».

 

***

Source : Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2013/01/28/osko-azucar-amarga-una-carta-llena-de-amor

 

Traduction : CatholicaPedia.net ; que notre traducteur soit ici encore une fois remercié.

 


[1] NdT : Canular du blogue catholique traditionaliste Radio Cristiandad ; il s’agissait d’une lettre que la direction de la FSSPX aurait adressée aux prêtres de la Fraternité réfractaires à tout ralliement.

[2] NdT : Autre blogue traditionaliste en langue espagnole.

[3] NdT : l’auteur se permet ici un jeu de mot intraduisible jouant sur la proximité des mots espagnols qui signifient respectivement « bouse » et « prévôt » (ou exécutant, terme retenu ici)…

[4] NdT : le « conductisme » est la théorie de John Broads Watson (1878-1958) qui fait de la conduite humaine l’unique objet d’étude de la psychologie.

[5] NdT : néologisme espagnol créé par dérision à partir du mot « puta » (putain) en vue d’établir un parallèle avec le mot « matrimonio », qui signifie mariage. Le « putimonio » désigne le « mariage gay », dont on nous rebat actuellement les oreilles en France et qui est en train de gagner le monde, ainsi voué collectivement au même sort que Sodome.

[6] NdT : En matière politique, la « transversalité » (ou « transversalisme ») est une idéologie qui prétend s’affranchir de tout type d’idée préconçue et dépasser le clivage gauche-droite classique. Les partis politiques « transversaux » se font forts de prendre les options les plus bénéfiques pour l’ensemble de la société comme pour tous les citoyens, par-delà le clivage en question. Il s’agit en fait d’un « relookage tendance » du bon vieux centre, appelé aussi « marais ».

[7] NdT : Formule maçonnique décrivant l’accès des « frères » à l’au-delà.

Ces Ralliers de la vaine Gloire…

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« Que sert à l’homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ? » (Matthieu 16, 26)

Max Barret nous fait part, dans son dernier Courrier de Tychique –n° 420 –, de ses souvenirs d’avec l’abbé apostat Pascal Thuillier (ex-FSSPX) que l’on a annoncé cette semaine comme « secrétaire particulier de l’ “archevêque” de Paris »

Le parcours de M. l’abbé Pascal Thuillier…

J’ai rencontré l’abbé Pascal Thuillier lors de l’une des deux kermesses de St Nicolas du Chardonnet, qu’on m’avait demandé d’animer, en 2002 et/ou  2003. Il devait être, alors, vicaire de cette paroisse sous la férule de M. l’abbé Bouchacourt. Je dispose d’une photo « historique » que je publie en annexe pour les internautes. On y voit très nettement, sur le podium de la fête paroissiale, MM. Les abbés de Tanoüarn, M. l’abbé Bouchacourt – que j’accompagne à l’accordéon – chantant tous deux à pleine voix et, entre les deux, M. l’abbé Thouvenot, actuellement secrétaire de Mgr Fellay et… M. l’abbé Thuillier hilare…

Kermesse de St Nicolas du Chardonnet (2002 ou 2003)

MM. Les abbés de Tanoüarn et Bouchacourt – que Max Barret accompagne à l’accordéon – chantant tous deux à pleine voix et, entre les deux, M. l’abbé Thouvenot, actuellement secrétaire de Mgr Fellay et…
M. l’abbé Thuillier hilare…

L’abbé Thuillier avait été l’assistant du Directeur de l’Université St Pie X, aumônier de « Civitas » et professeur de Dogme au séminaire d’Ecône !  C’est dire s’il avait un bagage intellectuel et spirituel qui ne souffrait pas la suspicion… qui a frappé les Communautés d’Avrillé ou de Morgon !

Ce qui ne l’a pas empêché de tourner casaque, de quitter la Fraternité et de rejoindre l’église conciliaire qui l’a accueilli avec enthousiasme et reconnaissance puisqu’il fut l’un des cérémoniaires de la « messe » pontificale célébrée par Benoît XVI lors de sa venue à Paris en septembre 2008 ! Il vient d’être nommé, à compter du 1er  septembre 2012, Secrétaire particulier de l’Archevêque de Paris et membre du Conseil de formation des diacres permanents… Quelle ascension !…

J’ai déjà diffusé une partie de ces informations aux Internautes et M. Paul Chaussée m’a adressé cette réflexion qu’il m’autorise à publier :

« Cher Monsieur,

« Oui, à la lumière de son aboutissement, le « curriculum vitae » de ce prêtre (passé du professorat à Écône au secrétariat d’un archevêque moderniste) est impressionnant et inspire bien des questions… Au même titre d’ailleurs que d’autres, pourtant remarquablement doués, qui à un certain moment de leur trajet ont dévié, se sont embourbés (par exemple Aulagnier,  Laguérie Philippe, de Tannoüarn, Héry…) ou égarés (dans le sedevacantisme comme Belmont, Guépin et d’autres encore…) ou ont surnagé soutenus par une « main invisible » mais perdant tout crédit (comme Celier et Lorans…) et bien d’autres dont nous nous souvenons à l’occasion mais qui ne figurent plus dans les états d’effectifs de la FSSPX parce qu’ils y feraient tache.

« Cela prouve simplement que les « grâces d’état » des supérieurs de séminaires ne suffisent pas à assurer l’infaillibilité de leur direction ni de leurs jugements. Dieu le permet, comme Il a  permis  que parmi les Douze, il y eut un traître — bien nécessaire à l’histoire si l’on y réfléchit un peu. De même, je crois que nous devons penser que dans cette affaire – comme dans la crise vaticanesque – Dieu a permis qu’il y ait des traîtres, des complices aveuglés, et des victimes impuissantes : NOUS.

« Voyez comme les hommes sont bien faibles, cher ami, même les prêtres, même les évêques !   Et même les responsables de la Communication qui sont supposés nous informer véridiquement… Voyez le vide subtil du « Communiqué » de la Maison générale (et donc publié sur ordre du Supérieur Général), sur une « mise à jour exceptionnelle » du site Internet français de la FSSPX dans lequel après cette lapalissade : « ce chapitre permet au Supérieur général, Mgr Bernard  Fellay, d’exposer l’état des relations de la Fraternité Saint-Pie X avec Rome, et de recueillir l’avis des capitulants sur ce sujet. »  On affirme benoîtement ou hypocritement cette énorme platitude :

« Les entretiens se déroulent dans une atmosphère fraternelle, empreinte  de franche cordialité » alors que chacun sait qu’il y a là deux camps (c’est bien plus que deux courants) qui s’affrontent, certes pas à couteaux tirés, mais quand même à fleurets mouchetés et avec cette arme que seul possède l’un des protagonistes : le pouvoir d’exclure. Ainsi, le plus « autoritaire » des deux a exclu arbitrairement de l’ordination sacerdotale des candidats qui lui déplaisent car présentés par des communautés suspectes de pensée incorrecte, après avoir exclu du Chapitre l’évêque qui pense de même.

« Et ce ne sont pas les pamphlets acides de Virgo-Maria (aujourd’hui Résistance-Catholique) qui y changeront quoi que ce soit.

« Heureusement qu’il y a encore, pour nous malheureux impuissants, la grâce divine et la Miséricorde de notre Mère Marie, et pour ces responsables aveuglés, la Justice divine.

« Avec mon amitié et en union de prières,

Paul Chaussée.-

 

Riposte Catholique, de son coté, titre : « Parcours atypique : de la Fraternité Saint-Pie X à l’archevêché de Paris »

L’abbé Pascal Thuillier (paroisse Saint-Jean Baptiste de Grenelle)

C’est officiel : l’abbé Pascal Thuillier :

« est nommé à compter du 1er septembre 2012, secrétaire particulier de l’archevêque de Paris et membre du conseil de formations des diacres permanents » (Paris Notre-Dame, 12 juillet 2012, p. 4).

Secrétaire particulier, un beau poste pour un prêtre venant de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ! Au sein de la FSSPX, l’abbé Thuillier a exercé diverses fonctions : premier vicaire de Saint-Nicolas du Chardonnet, assistant du directeur de l’Institut Universitaire Saint-Pie X, aumônier de Civitas et professeur de dogme au séminaire d’Écône.

Il fut aussi, sous la férule de Mgr Chauvet, l’un des cérémoniaires de la messe pontificale célébrée par le pape Benoît XVI lors de sa venue à Paris en septembre 2008.

http://www.riposte-catholique.fr/summorum-pontificum-blog/informations/parcours-atypique-de-la-fraternite-saint-pie-x-a-larcheveche-de-paris

 

On s’extasie de la réussite du rallié ! sans se soucier le moins du monde du fait que l’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique ! et de l’invalidité de ses sacrements !!!

Quel profit en effet aura l’homme, s’il gagne le monde entier, mais perd son âme ? Ou que donnera l’homme en échange de son âme ? (Matthieu 16, 26)

* * *

Et savez-vous où l’on retrouve notre homme (Thuillier) mondain ?…

Dans la Fondation Pierre Lafue ! et comme Président du Conseil d’administration, s’il vous plait…

Résistance-Catholique et Virgo-Maria, nous ont parlé réciproquement en 2010 et 2008 des mauvaises fréquentations du mondain abbé Lorans dans ce même groupe proche de l’UNESCO.

Trouvant sans doute sa vie de prêtre un peu monotone, l’abbé Lorans a voulu « diversifier » ses activités… Habitué à la vie mondaine parisienne et prenant plaisir à côtoyer l’Intelligentsia française, l’abbé Lorans est ainsi depuis plusieurs années membre du jury du prix de la Fondation Pierre Lafue.

C’est à ce titre qu’en 2004 ce clerc dévoyé, membre également du conseil d’administration de ladite Fondation, a primé au siège de l’UNESCO le « cardinal » Paul Poupard pour son livre « Au cœur du Vatican, de Jean XXIII à Jean-Paul II » puis, en 2007, « Mgr » Francesco Follo, observateur du Vatican auprès de l’UNESCO, pour son livre « Jean-Paul II et la culture contemporaine » !

(…)

En consultant les ouvrages d’Emmanuel Ratier (spécialisé dans les mouvements occultes à la suite d’Henry Coston et Yann Moncomble), notamment son Encyclopédie politique française et son livre Au cœur du pouvoir, enquête sur le club le plus puissant de France, nous découvrons que deux des membres du jury de la Fondation Pierre Lafue, André Fontaine et Jean-Denis Bredin, ont appartenu durant la même période au Siècle, club occulte très influent.

Nous y apprenons ainsi qu’André Fontaine, ancien directeur du journal Le Monde, est également membre de la Commission Trilatérale, Haute Instance du Nouvel Ordre Mondial.

Jean-Denis Bredin appartient, quant à lui, au Cercle de l’Union Interalliée que nous évoquerons dans notre 3e partie et qui est dirigé par le comte Denis de Kergorlay, frère du Père Pierre-Marie.

(…)

C’est ainsi que l’abbé Lorans entretient depuis plus de dix ans des liens étroits avec des réseaux parisiens influents et mondialistes, proches des hautes sphères du pouvoir, liés pour la plupart d’entre eux, à la Franc-Maçonnerie.

(…)

Le jury de la Fondation Pierre Lafue comprend aussi… un certain abbé Pascal Thuillier (ex-FSSPX) qui en est très vite devenu le vice-président.

http://resistance-catholique.org/articles_html/2010/06/RC_2010-06-25_B_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_la-Double-Vie-de-LAbbe-LORANS.html

— Virgo-Maria :

Le double jeu de l’abbé Lorans, le « responsable de la communication de la FSSPX » auprès de Mgr Fellay est démasqué.

(…)

Nous révélons aujourd’hui que l’abbé Lorans participe à un jury de remise du prix de la Fondation Pierre Lafue, aux côtés d’André Fontaine, ancien directeur du Monde, de feu Pierre Messmer et de l’abbé Thuillier, l’ancien premier vicaire de Saint Nicolas du Chardonnet, ancien assistant du directeur de l’Institut Universitaire Saint Pie X, ancien aumônier de Civitas et ancien professeur de dogme au séminaire d’Ecône. Depuis 2005, l’abbé Thuillier a renié le combat de Mgr Lefebvre et est devenu chapelain de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, en intégrant l’église conciliaire.

L’abbé Thuiller (devenu désormais le ‘Père Pascal Thuillier’) est l’un des trois cérémoniaires qui organisent la fausse messe de Benoît XVI-Ratzinger aux Invalides à l’occasion de sa venue à Paris le samedi 14 septembre (…) etc..

(..)

L’abbé Lorans mène donc une double vie, d’une part en charge officiellement de la communication de la FSSPX auprès de Mgr Fellay, et officieusement, dans des cercles mondains parisiens, où il décerne des récompenses aux prélats conciliaires du Vatican.

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2008/009_2008/VM-2008-09-07/VM-2008-09-07-A-00-Abbe_Lorans_primant_les_conciliaires.html

* * *

Toujours ensemble, copains comme cochons, en cachette« cochon qui s’en dédit » !

Mais : Quel profit en effet aura l’homme, s’il gagne le monde entier, mais perd son âme ? Ou que donnera l’homme en échange de son âme ? (Matthieu 16, 26)

Courrier des Lecteurs

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Mesdames et Messieurs de Catholicapediablog,

Un ami m’ayant envoyé l’un de vos articles que je lis toujours avec le plus grand intérêt, je me suis permis de lui faire la réponse suivante et d’y ajouter mes modestes annotations dans votre texte lui-même.

Peut-être serez-vous intéressé à lire la réaction d’un modeste fidèle du rang !!!

Très cordialement et en union de prières.

C.P.


Cher XXXXX,

Nous entrons pleinement dans une phase douloureuse d’enfantement de la nouvelle matrice à l’usage des traditionalistes d’esprit lefebvristes. On glose et on s’esclaffe de tous côtés et à n’en plus finir sur les prétendues trahisons de Mgr Fellay et sur la pseudo-neutralisation de son opposition et pseudo-résistance. Même dans notre camp…..

En fait, les dés sont depuis longtemps pipés des deux côtés et cette dialectique des contraires ne peut que servir les apostats de Rome et leurs noirs desseins.

Tous nos bons lefebvristes (appelons un chat un chat puisqu’ils se réclament tous de Mgr Lefebvre !) puisent en effet à une même source empoisonnée, celle de l’hérésie majeure et du schisme capital de la Fraternité.

Nul doute qu’elle finira, sans préjuger de la miséricorde de Dieu, par les conduire jusqu’en Enfer s’ils persistent dans leurs funestes erreurs….

De tous côtés nous ne voyons que divisions et analyses à la courte vue mais le tout enveloppé dans les drapés trompeurs de la suffisance cléricale, de la morgue, de la bonne volonté des (mauvaises) intentions, de l’aveuglement ordinaire, de la piété généreuse d’une caste cléricale qui tourne en rond avec elle-même et qui ne parle et pense qu’en termes de domination et d’autorité !!! La mesure est comble…Aurait-on l’âme vide et désespérée, il nous resterait un sujet d’émerveillement et d’adoration : l’infinie patience de Notre-Seigneur, ce qui, paradoxalement, nous fait craindre avec plus de justesse encore Sa redoutable Justice !

Craignons qu’un jour elle ne s’abatte comme la foudre sur tous nos clercs et, par ricochet, sur nous autres pauvres fidèles sans cesse mis hors course et hors jeu, tout justes bons à applaudir sans répit des deux mains les prêches de nos pasteurs et même (Bouchacourt dixit !) leurs écrits dans les feuilles paroissiales !!!! On croit rêver mais on ne rêve pas, hélas… Que font-ils de leurs grâces sacerdotales ? Quel gâchis, et ce, sous couvert de la piété et de la religion !

Aucune résipiscence à l’horizon chez tous ces clercs de la FSSPX, aucun regret quelque soit leur camp partisan, qu’ils soient moines, abbés ou évêques. Ils savent (?) la bonne doctrine, nous l’enseigne…mais ne l’applique pas à eux-mêmes !

Mystère d’iniquité ! Le pire scénario est à venir… Nous n’avons encore rien vu et il est bien possible que Rome décide de tout geler pour désespérer les meilleurs et perdre définitivement tous les autres. Le désespoir n’est-il pas l’arme suprême de Satan-Lucifer ? C’est actuellement le dénominateur commun de beaucoup trop de traditionalistes….

Je vais sans doute vous paraître alarmiste et trop pessimiste mais en tant que « fidèle-spectateur » je ne peux que constater que c’est le désolant spectacle qu’ils nous donnent !

Amitiés in Christo.

P.