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Le Vatican [de l’anti-pape Ratzinger] ouvert à des “droits civils” pour les couples gays

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Dans le courrier des Lecteurs nous recevons ce message :

Bonjour à tous,

Il serait bon de faire parvenir cet article à Mgr Fellay, qu’il soit au courant de la vraie nature de Vatican II et des intentions papales.

 

06/02/2013 11:09:31
Un nouvel article sur le blog www.brujitafr.fr

Le Vatican ouvert à des « droits civils » pour les couples gays

© epa. Pour la première fois, un ministre du pape a encouragé mardi la reconnaissance de droits pour les couples non mariés, homosexuels ou non, tout en réaffirmant l’opposition absolue et sans…
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Le Vatican ouvert à des « droits civils » pour les couples gays

© epa.

 

Pour la première fois, un ministre du pape a encouragé mardi la reconnaissance de droits pour les couples non mariés, homosexuels ou non, tout en réaffirmant l’opposition absolue et sans ambiguïté de l’Église au mariage gay.

 

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Le monde politique doit trouver des « solutions de droit privé » et aménager des « perspectives patrimoniales » pour les couples non mariés qui sont toujours plus nombreux et divers au point de former une véritable « archipel », a déclaré le « ministre » de la Famille du Saint-Siège, Mgr Vincenzo Paglia, dont les propos ont été rapportés mardi par le journal catholique Avvenire.

« Dans le cadre de l’actuel code civil et patrimonial, des solutions peuvent être trouvées dont il faut tenir compte, soit au plan patrimonial, soit pour faciliter les conditions de vie afin d’empêcher que des injustices frappent les plus faibles », a dit Mgr Paglia. « Qu’il y ait des droits individuels à garantir est évident », a-t-il ajouté.

Il répondait à des journalistes sur la position de l’Église face aux différentes formes de foyers – couples non mariés, gays ou non, divorcés remariés, mères célibataires notamment – devenues très courantes et que vivent de nombreux catholiques.

Une question brûlante pour le Vatican, alors que le parlement français est en train d’approuver la légalisation du mariage et de l’adoption par les couples gays, malgré l’opposition des chefs des principales religions de France. Le sujet préoccupe d’autant plus le Saint-Siège que des réformes sont discutées ou votées non seulement en Europe et aux États-Unis, mais aussi en Amérique Latine. Le sujet monte aussi en Asie.

Le pape lui-même a exprimé sa désapprobation, pour des raisons religieuses et « anthropologiques » au nom de la « loi naturelle ». Mgr Paglia, de la communauté de Sant’Egidio, dirige depuis l’an dernier l’important ministère de la Famille, et aborde cette problématique complexe avec un esprit et un vocabulaire plus ouverts et modernes que ses prédécesseurs.

Mgr Paglia a rappelé l’opposition totale à l’adoption par les couples gays : « l’Église, a-t-il expliqué, connaît le prix des fragilités familiales qui est surtout acquitté par les enfants (nés ou non), les personnes âgées, les malades. Des transformations, importantes même, de l’institution familiale ont eu lieu à différentes époques, mais jamais on n’avait abandonné son « génome », c’est-à-dire une institution formée par un homme, une femme et des enfants », a-t-il dénoncé.

Lundi, un autre prélat, Mgr Rino Fisichella, « ministre » de la Nouvelle évangélisation, avait souligné la nécessité de trouver des réponses à ces réalités sociétales : « le législateur doit apporter des réponses à certaines exigences qui auparavant ne se posaient pas ».

« Autre chose est d’imposer une loi comme en Espagne, en France au Portugal sans un minimum de débat », a-t-il distingué. Mgr Paglia s’est aussi opposé à toute forme de discrimination contre les homosexuels, notamment du Moyen-Orient et d’Afrique, où leur relation est parfois passible de la peine de mort : si « dans certains pays », l’homosexualité est considérée comme un « délit », « je voudrais que cela soit combattu ».

Les associations homosexuelles italiennes se sont montrées partagées. Le président de Gaynet, Franco Grillini, a relevé que « pour la première fois un haut prélat reconnaît qu’il y a aussi des droits des couples homosexuels et que, dans de nombreux pays, l’homosexualité est un délit ».

Malgré le ton bienveillant de Mgr Paglia, Flavio Romani, président d’Arcigay, relève le nouveau « non » de l »Église au mariage entre personnes de même sexe, alors même que cette réforme « engrange des voix favorables dans l’opinion publique ».

L’affirmation par ce prélat de Curie que des solutions civiles hors mariage doivent être trouvées pour ces formes d’union n’est pas révolutionnaire, et ne concerne pas seulement les couples gays, observe-t-on.

Le Vatican exprime sa reconnaissance d’une nécessaire protection de ces situations multiples, tout en maintenant que le mariage chrétien homme/femme, indissoluble et pour la vie, est la seule solution catholiquement conforme. Il continue d’appeler les catholiques à s’y engager.

Source : www.7sur7.be

 * * *

Autre message reçu :

Le « Mariage » vu par notre notre apostat.

Crime sémantique et sacrilège de l’emploi du mot « MARIAGE » – confirmé le 3 février 2013 au Palais Bourbon par C. Taubira.

Une analyse brève mais magistrale de notre ami sur le mot « MARIAGE »
utilisé pour désigner l’union de tout couple sans distinction de sexe, homo ou hétérosexuel (cf. l’intervention démentielle et manifestement satanique du 3 février 2013 de C. TAUBIRA, à Versailles, au Palais Bourbon).

Un coup monté ! – « une synagogue de Satan plutôt ! » : Apocalypse, 2 : 9 (et cf. 3 : 9) : les maîtres de la franc-maçonnerie.

 

Mais qui parle du crime sémantique et sacrilège de l’emploi du mot « MARIAGE » ? Pratiquement personne… même chez les prêtres… alors que le simple changement de mot nous aurait évité cette énorme manif manipulée par la Synagogue… Rendons à César-socialiste ce qui lui appartient et laissons les païens (homos ou non) s’ « UNIR » autant qu’ils le souhaitent devant M. le maire ! À Dieu seul le jugement et chacun sera rétribué selon ses œuvres.

Après tout, il y a une logique révolutionnaire intrinsèque à la profonde déchristianisation de nos pays européens et à l’éclipse de l’Église.

Souvenons-nous que rien n’arrive sans la permission de Dieu ! Il me semble qu’une immense part de nos bons « catholiques » sont en déni de cela… Nos socialistes ne font que se mettre à la remorque de cette « évolution »!…

Le divorce (maçonnique) et la contraception quasi obligatoire ont voilé pour longtemps le caractère sacré du mariage qui est avant tout un sacrement. Mais que sont devenus les sacrements de nos jours dans la secte ?

Une coquille vide…

Avez-vous remarqué la profonde aberration que recouvre l’expression « mariage pour tous » ? Nos sociétés laïcisées sont en train d’atteindre le point de non retour de la folie planifiée. Bien sûr cela est voulu en haut lieu… Il s’agit de restructurer entièrement la mentalité archaïque de l’homme en un homme « nouveau » (caricature diabolique de l’Homme Nouveau chrétien), celui qui a pris la place de Dieu en brandissant le « non serviam » de Lucifer ! La banalisation et la désacralisation du mot »mariage » nous montrent à l’évidence son origine préternaturelle…

Un sacrement en remplace un autre. Il y a une raison profonde à garder la coquille pour mieux faire passer la pilule car même les païens, même les « athées », même les homosexuels ont besoin de sacré ! C’est dans la nature profonde de l’homme. Les révolutionnaires ont compris cela depuis bien longtemps…

Le sacrement républicain du « mariage pour tous » viendra tout naturellement remplacer le vieux concept catholique et cette sécularisation gardera ce qui dans la coquille vide garde au plus profond des mentalités un caractère sacré ! L’emploi indifférencié (ou presque !) des mots union ou mariage permet, subliminalement, de contenter toutes les sensibilités (!) dans leur approche personnelle de la notion (revisitée) du sacré.

La nature profonde d’une manifestation extérieure (de rue) étant toujours basée sur la force du nombre, il y a des affinités profondes entre ce genre d’action et la religion démocratique que même le nombre ne réussit pas toujours à impressionner ! Là encore, les forces d’En-Bas y trouveront toujours leur compte, sans compter sur la vulgarité qui est la marque presqu’obligatoire de tout phénomène de groupe et a fortiori de foule… Je pense particulièrement à tous ces enfants entraînés dans ce marasme humain…. Ce qui tend encore à prouver qu’il n’y a plus d’innocence préservée même au sein des « catholiques ».

Vous allez me trouver sans doute bien sévère mais je ne vois pas d’autre analyse possible pour le temps présent.

Conférence Charette à Nantes

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Splendide !

Dans une France morose et apostate il est bon de se ressourcer auprès d’une grande figure Catholique et Royale, Athanase de Charette.

Philippe de Villiers et Reynald Secher : la conférence de Nantes en vidéo

Superbe conférence qu’ont donnée Philippe de Villiers et Reynald Secher, les deux « géants de la mémoire vendéenne », mardi dernier à Nantes.

Devant une salle archi-comble (plus de 500 personnes), ils ont ainsi ouvert les 220 ans du Soulèvement.

 

1re partie

 

 

2e partie

 

 

http://guerredevendee.canalblog.com/

83413543_pA lire :
Philippe de Villiers, Le Roman de Charette,
Albin Michel, 2012, 480 pages, 22 euros
Reynald Secher, Vendée, du génocide au mémoricide,
Cerf, 2011, 480 pages, 24 euros

Le sacrement du mariage. Quand “Le Point” interprète les paroles de Ratzinger…

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Le sacrement du mariage.
Quand “Le Point” interprète les paroles de Ratzinger…

 

Benoît XVI fait le lien (!??) entre la perception contemporaine du mariage et son véritable sens. « Dans les mentalités, explique-t-il aux membres du tribunal de l’Église, le mariage chrétien est difficile à comprendre. » La conception individualiste qu’offre l’idéologie moderne ne correspond pas au mode de vie que propose le mariage. Et au pape d’affirmer qu’un manque de foi peut entraîner « un déséquilibre profond des relations humaines ».

Décryptons, si vous le voulez bien ce court passage :

1/ le véritable sens (= catholique !) du mariage n’est plus perçu par nos contemporains.

2/ parce que ce sens est “difficile à comprendre” !!! (sic ! Benoît XVI)

3/ donc le mode de vie (sous-entendu rétrograde !) que propose le (sacrement de) mariage est incompatible avec la conception individualiste de nos contemporains, conception qui correspond à “l’idéologie moderne” et ne saurait donc être mise en question que très difficilement par nos contemporains à cause de leur “mentalité” qui ne leur donne pas ou plus accès à une mentalité rétrograde… et induit un “manque de foi” qui peut générer un “déséquilibre profond… des relations humaines” !!!

De là à réduire le mariage à un profond équilibre (des relations humaines) et à renoncer à faire comprendre à nos contemporains que c’est leur mode de vie qu’ils doivent changer en profondeur… il n’y a qu’un pas !!!

Que ceux qui savent lire comprennent…

 

 

Le Point.fr – Publié le 31/01/2013 à 15:44 – Modifié le 31/01/2013 à 15:54

Mariage annulé pour manque de foi ?

À l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire au Vatican, le pape a rappelé le lien qui unit le mariage et la foi.

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Un manque de foi de la part d’un des deux époux pourrait-il invalider un mariage ? Le Vatican se penche sur la question. © SIPA

Par Avner Nahum

Lire l’article du Point

 

 

Une photo vaut 1000 mots !

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Une photo vaut mieux que 100 discours…

Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=702519

27 janvier 2013 : reportage photos de l’ordination sacerdotale de M. l’abbé Bertrand Lundi par Mgr Bernard Fellay

 

quelqu’un sait-il par FerdinandP (2013-01-28 15:12:51) Imprimer

quelles sont les armes qui sont brodées sur la chasuble ?

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=702530 

Oui

par Ennemond (2013-01-28 15:47:40)

Imprimer
Ce sont les armes du Souverain Pontife régnant.

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SUCRE AMER… une Lettre pétrie d’ “AMOUR”

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Une lettre d’Agustine Di Noia de Rome a mis en émoi le Tradiland depuis une bonne semaine…

Nous n’en avons pas fait référence car nous laissons désormais la F$$PX et surtout ces dirigeants actuels au juste jugement de Dieu !

Néanmoins, notre confrère argentin Radio Cristiand viens de publier un article savoureux — une belle volée de bois vert pour Agustine Di Noia et Menzingen !… — que nous vous proposons pour éclairer encore une fois les naïfs qui se pâment de voir la reprise des contacts en Rome et Menzingen !

Mise à jour du 30/01/2013 : Notre ami Ludovicus nous fait cette remarque judicieuse dans son commentaire de l’article :

Un aspect de la lettre de Di Noïa qui n’est pas mis en relief est celui de la menace : « Ceux qui sont contre l’unité sont contre Dieu », or cet argument les condamne en retour puisqu’ils recherchent l’unité, comme si elle n’était pas dans l’église catholique.
In Christo

 

SUCRE AMER

UNE LETTRE PÉTRIE D’« AMOUR »

 

Sur une musique romantique et un rythme de boléro,
en l’honneur d’Agustine Di Noia (La Voix de Rome)

Il n’est guère difficile d’imaginer la perplexité que flotte ces jours-ci dans l’air. Les fenêtres entre-fermées, les couloirs silencieux… le tout plongé dans une semi-obscurité accompagnant les froidures extérieures qui sévissent actuellement dans l’hémisphère nord. Les esprits peuvent parfois percevoir une certaine sensation de froid extrême… C’est à cela que doit ressembler aujourd’hui l’atmosphère de Menzingen.

 

La lettre d’Agustine Di Noia est à usage tous azimuts. Lorsque Radio Cristiandad a publié sur un ton ironique la DIFUSIÓN INDISCRETA (1), il s’est trouvé des gens pour prendre ce canular au premier degré (Secretum Meum Mih (2), entre autres). Et à la réflexion, c’est logique : on a si bien assimilé le comportement de la FSSPX aux manières diplomatiquement ambiguës et doucereuses de Rome que ces mêmes fidèles qui auraient douté de l’origine d’une telle lettre il y a vingt ans ne s’en étonnent plus aujourd’hui… C’est que les choses ont beaucoup changé au sein de la FSSPX, n’en déplaise à Mgr Fellay, qui s’acharne à le nier !

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Incidemment, on peut songer ici à un certain personnage qui se trouve être un paladin autoproclamé de la néo-FSSPX : il croit qu’elle reste fidèle à elle-même, qu’elle est toujours comme avant que Rome n’ait lancé son opération de domestication avec la complicité de Mgr Fellay and Co. ; et il croit cela en dépit de faits tels que la lettre aigre-douce d’Agustine Di Noia. Mais passons…

 

SÉRIEUSEMENT, À PRÉSENT

 

Agustine Di Noia est-il un farceur ? Hmm, beaucoup plus que cela… Agustine Di Noia est-il un menteur qui se sait menteur ? Oui. Mais en tout état de cause, Agustine Di Noia recouvre ses mensonges d’une couche suffisante de cohérence, de sérieux… et de suavité.

Agustine, « ami » Agustine, ta lettre aussi longue que mielleuse est un piège infernal.

Un piège sucré et infernal pour Menzingen.

Agustine nous intéresse. Mais nous nous intéressons beaucoup plus encore à Bernard. Bernard et ses acolytes, naturellement. Car ce sont bien eux qui, en ce moment, devraient se demander (si toutefois ils s’en sont rendu compte) comment il se fait que le bien-aimé Agustine les ait pris ainsi au débotté.

« Particulièrement douloureuses ont été les prises de position qui attaquent la mission et la personne du Saint-Père : cela, désormais, demande une réponse.

De récentes prises de position de membres de la Fraternité qui y occupent d’importants postes d’autorité ne peuvent que faire douter de la possibilité effective d’une réconciliation. On pense, en particulier, à des entretiens accordés par le Supérieur du district d’Allemagne, ancien Supérieur général de la Fraternité (18 septembre 2012) et par le premier Assistant général de la Fraternité (16 octobre 2012), ainsi qu’à un récent sermon du Supérieur général (1er novembre 2012). Le ton et le contenu de ces déclarations ont suscité une certaine perplexité sur le sérieux et même sur la possibilité effective d’une poursuite de nos relations. »

 

Première cuillerée à café de sucre amer.

 

Le doux Agustine délivre un véritable mandat d’écrou contre l’ancien Supérieur Général, le Premier Assistant et l’actuel Supérieur Général. Il leur ôte leur masque, mais en douceur et avec style (comme il ne mentionne pas leurs noms, seulement leurs charges, nous ne le ferons pas non plus, au cas où … héhé ! Allez donc savoir en vertu de quelle préoccupation cabalistique il ne les nomme pas, à moins qu’il ne s’agisse de sa part d’un autre geste de gentillesse et d’élégance…).

Comment avez-vous pu, Agustine, leur faire ça, à eux qui ont tant œuvré (et menti, tergiversé, caché, omis, dénaturé, etc. etc.) pour favoriser la CROISADE DU RALLIEMENT PROMUE PAR RATZINGER ? Comment pouvez-vous être d’une aussi ingrate cruauté, Agustine ?…

 

ROME NE PAIE PAS LES TRAÎTRES

 

Et encore moins les traîtres fanfarons, bavards et imprudents.

La Rome idolâtre et païenne avait toujours respecté les courageux, les loyaux, les prudents et les discrets, jamais les traîtres. La Rome christianisée n’agissait pas autrement. Pourquoi la Rome apostate d’aujourd’hui ne les imiterait-elle pas ?

De fait, c’est ainsi que les choses se passent. Rome continue à ne pas payer les traîtres, de telle sorte que les nuisibles qui dirigent TOUJOURS [il semble faux de devoir TOUJOURS dire TOUJOURS] la FSSPX puissent déjà se rendre compte de ce qu’ils récolteront en définitive, quand Rome aura mené à terme son œuvre de destruction.

Qu’est-ce qui nous fait présumer l’existence d’une telle méchanceté à Rome ?

Quelqu’un a dit « méchanceté » ? Ah oui, c’est moi !… Non, non, sans employer le terme, quelqu’un d’autre l’a évoquée. Ne serait-ce pas justement… Agustine ?

Ni le bistouri de l’Abbé Cériani, ni la parole enflammée de l’Abbé Méramo, ni la méfiance retorse et irréductible de l’auteur de ces lignes n’aurait pu faire ce qu’Agustine vient de faire là, car nul mieux que celui-ci ne pouvait mieux prouver à toute la diaspora TRADI – depuis les sédévacantistes jusqu’aux semi-conservateurs, en passant par les diverses gammes et factions d’ultras qui pullulent par ici – toute la malice prolixe, toute l’astucieuse stratégie romaine, dont le principe concepteur fut l’ex-cardinal Ratzinger et dont les principaux exécutants (3) sont les Muller, les Levada, les Koch, les Di Noia, etc. etc.

 

La lettre est longue ; c’est pourquoi nous n’en traiterons que quelques aspects.

Agustine écrit ceci :

« Avec son autorité magistérielle, le Saint-Siège a toujours affirmé qu’il fallait interpréter les textes du Concile à la lumière de la Tradition et du Magistère, et non l’inverse, tandis que la Fraternité a insisté pour dire que certains enseignements du Concile sont erronés et donc non susceptibles de recevoir une interprétation en harmonie avec la Tradition et le Magistère. »

 

Ignore-t-il donc qu’il est impossible de concilier ces enseignements du Concile avec la Tradition et le Magistère de l’Église ? En ce cas, c’est un âne, et il faut l’instruire. Mais comme on s’en doute, ce n’est pas un âne, c’est un menteur, ce qui est pire qu’un âne.

Il écrit qu’on en est toujours arrivé au même point et que cela dure trop, et il croit donc que QUELQUE CHOSE DE NEUF est à injecter dans l’échange de points de vue entre Rome et la FSSPX. Ce QUELQUE CHOSE DE NEUF, C’EST SA LETTRE, qui vise essentiellement à être une injection de miel, mais un miel contenant du venin.

Selon lui, ce qui est en jeu, c’est L’UNITÉ MÊME DE L’ÉGLISE. Joli air de flûte… Tout cela est très grave, sans doute, mais osons une question, si toutefois vous nous le permettez, cher Agustine : L’UNITÉ DE QUELLE ÉGLISE ? L’Église catholique ou l’église Conciliaire ?

 

IL S’AGIT DE LA VÉRITÉ, IMBÉCILE !

 

Je ne m’étendrai pas sur ce qu’Agustine nous dit de la charité, de la douceur, du pardon et de tout le reste, que chacun peut lire dans sa lettre et qui est stupide s’agissant de questions simplement humaines. Disons que dans un débat entre amis ou dans le milieu familial et face à d’importantes divergences ou d’affrontements portant sur des causes graves, même les plus graves, alors OUI : on est parfaitement fondé à retenir ces recommandations conductistes (4) d’Agustine.

Mais tel n’est PAS le cas lorsqu’il s’agit de l’ÉGLISE et de la VÉRITÉ dont l’ÉGLISE CATHOLIQUE EST DÉPOSITAIRE.

Tout votre message de concorde et de PAIX, Agustine, s’évanouit devant un raisonnement tout simple : «  SI TU VEUX LA PAIX ET LA CONCORDE (ET LA DOUCEUR), DÉFENDS LA VÉRITÉ, FÛT-CE AU PRIX DE TA VIE. »

De même qu’il semble incroyable que nous devions dire que LA FSSPX EST TOUJOURS dirigée par ceux qui, depuis plus de DIX ans, la conduisent au désastre, il est non moins incroyable que nous devions TOUJOURS préciser que ce qui est en jeu, c’est la VÉRITÉ, sans laquelle il est inutile de parler d’UNITÉ. Agustine cherche à nous faire gober cette histoire d’UNITÉ sans nous dire EN QUOI elle doit se réaliser.

Comment et en quoi se réalisera une telle unité ? dans la DIVERSITÉ ? Observons de quelle manière se produisent certaines concomitances entre les niveaux de discussion auxquels opèrent ces « hommes d’Église » et ceux qui incluent les nouveaux paradigmes sociétaux soutenus par les partisans du « putimonio » (5) ou les militants de la « transversalité » (6). Il s’agit en définitive de pluralisme et, au fond, de libéralisme, de rationalisme et de dialectique révolutionnaire. Autant dire : du pur Ratzinger.

Face à une pensée comme celle d’Agustine, on constate à nouveau ce que l’on ne savait que trop, à savoir que Vatican II s’est efforcé de réaliser le « mariage » sacrilège entre l’Église et la Révolution.

 

AU-DELÀ DE LA RÉPUGNANTE CATÉCHÈSE

 

Outre la « catéchèse » d’Agustine concernant la douceur, l’humilité, la mansuétude, la prudence, etc. etc., sa petite lettre mielleuse et traîtresse contient d’autres choses, allant de CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE à CE QUE LA FSSPX doit faire pour l’Église (conciliaire, bien sûr).

 

Résumons comme suit ce que, selon lui, IL NE FAUT PAS FAIRE :

Croyez-le ou non, mais voici ce qu’Agustine demande aux autorités de la Fraternité (et l’on admirera au passage la coïncidence) : LA MÊME CHOSE QUE CE QUE L’ABBÉ BOUCHACOURT DEMANDE AUX PRÊTRES ET AUX FIDÈLES DU DISTRICT D’AMÉRIQUE DU SUD. La même chose que ce que l’Abbé Rostand demande aux prêtres et aux fidèles du District d’Amérique du Nord. La même chose que demandent TOUS les supérieurs de district qui suivent Menzingen et Mgr Fellay. Agustine Di Noia demande donc à TOUS les prêtres de la FSSPX ce que les autorités de cette dernière exigent de leurs propres subordonnés. Et voici ce qu’elles exigent : « BOUCLEZ-LA ! LES CRITIQUES, ÇA SUFFIT ! OBÉISSANCE ET SOUMISSIONÀ LA ROME CONCILIAIRE ET AU CONCILE VATICAN II, AINSI QU’AU PAPE CONCILIAIRE, c’est-à-dire au MODERNISME TRIOMPHANT » Héhé ! Oui, ce même modernisme qui, selon l’Abbé Bouchacourt, va disparaître tout seul à mesure que les modernistes « passeront à l’Orient éternel » (7).

 

EST-CE UN HASARD ? En aucun cas.

C’est seulement une manière de voir les choses. Une manière politique ou diplomatique, comme l’entendent Rome et le monde, mais non une manière chrétienne.

 

Résumons à présent CE QUE DOIT FAIRE LA FSSPX :

Agustine lui dit qu’elle doit se borner à former des prêtres. Génial ! Maintenant, la FSSPX n’aura plus rien à dire, encore moins à critiquer, et encore un peu moins publiquement. On lui assigne un rôle spécifique selon son charisme propre.

Est-ce que Mgr Fellay ne parlait pas d’un POINT DE DÉPART dont on n’a jamais pu savoir exactement de quoi il s’agissait, étant donné les contradictions dans lesquelles il se prenait sans cesse les pieds ?

 

Devant l’embarras du pauvre Bernard, ce bon Agustine accourt très « charitablement » à son secours :

« Le charisme jadis confié à Monseigneur Lefebvre doit être ressaisi : c’est le charisme de la formation des prêtres dans la plénitude de la Tradition catholique pour exercer auprès des fidèles un apostolat qui jaillisse de cette formation sacerdotale. Voilà le charisme que l’Église discerna lorsque la Fraternité sacerdotale saint Pie X fut approuvée en 1970. Nous n’avons pas oublié le jugement élogieux porté par le Cardinal Gagnon sur le séminaire d’Écône en 1987. »

 

Et voilà ! Bernard tient enfin son POINT DE DÉPART !

 

Mais notre Agustine a encore du sucre amer à saupoudrer sur sa lettre :

« Il faudra certainement prêter attention aux passages du Magistère qui vous semblent difficiles à concilier avec l’enseignement magistériel, mais ces questions théologiques ne devraient pas constituer le centre de votre prédication ou de votre formation. »

 

Si l’on satisfait à cette condition, d’ici quelques années, plus personne au sein de la Fraternité – ni prêtre, ni fidèle – ne sera en mesure de comprendre ce que c’est que la Doctrine ou le MAGISTÈRE catholique. Il ne subsistera plus que l’interprétation magistérielle des papes post-conciliaires.

Tout cela en vue d’aboutir à ce que s’accomplisse ceci : « À mon retour, trouverai-je encore de la foi sur la terre ? » (Et vlan ! Voici évoqué l’aspect apocalyptique de la chose !)

Mais il y a plus, et c’est en vérité insultant, ou, en tout cas, cela aurait dû sembler insultant à Bernard & Cie, car l’ami Agustine poursuit en ces termes :

« Le seul avenir imaginable pour la Fraternité sacerdotale saint Pie X se trouve sur le chemin d’une pleine communion avec le Saint-Siège, dans l’acceptation d’une profession de foi inconditionnelle en sa plénitude, et donc avec une vie sacramentelle, ecclésiale et pastorale convenablement ordonnée. »

 

Il est donc plus qu’évident que selon Agustine, la FSSPX NE MÈNE PAS « une vie sacramentelle, ecclésiale et pastorale convenablement ordonnée ».

Et voilà une autre cuillerée de sucre amer remplie à ras bord pour tous les « ralliéristes » de la Fraternité !

Est-ce que Menzingen a dit quelque chose à ce sujet ?… RIEN. Menzingen est donc d’accord ?

 

FIN

 

Agustine croit-il honnêtement à ce qu’il écrit ? C’est fort possible, n’est-ce pas ? Bien, mais alors, quid de Mgr Fellay ?

Comme nous ne jugeons pas des intentions, nous nous bornons à discerner dans cette lettre la lointaine malice qui sous-tend la pensée de l’auteur, par-delà son aspiration humaine peut-être louable à une unité dont il croit sûrement la réalisation possible en tant que fruit de la foi qu’il professe ; il est comparable en cela à un protestant honorable et sincère qui chérit sa foi erronée et ne comprend pas ces catholiques capables de mourir pour la vraie foi, erronée à ses yeux.

C’est ainsi : il n’a jamais existé la moindre possibilité d’un dialogue avec la Rome conciliaire. Cette possibilité n’existe pas plus AUJOURD’HUI qu’hier, sauf dans l’esprit complexé de l’évêque qui dirige (TOUJOURS) la FSSPX. Bernard est un homme qui se sent diminué parce qu’il se voit privé de la « pleine communion » avec Rome. Cet évêque n’a peut-être jamais compris au juste qui fut son père dans l’épiscopat, lequel avait bien précisé que toute discussion avec Rome devait rester conditionnée par LA CONVERSION DE ROME À LA FOI CATHOLIQUE.

 

Une dernière remarque, qui s’adresse à Mgr Fellay et à ceux qui lui sont soumis :

Si la douceur de Di Noia vous met mal à l’aise, et si vous trouvez à ses arguments un goût amer, sachez qu’il y a un bout de temps que vous tympanisez tout le monde avec ces mêmes arguments, en lesquels nous voyons un « sucre amer », aussi chimérique que toutes ces choses dont les enfants disent dans leur simplicité : « ça existe pas ». Vous pouvez appliquer la même appréciation à vos propres arguments.

Il est juste, à l’heure actuelle, de se souvenir de ces prêtres qui ont perçu précocement les premiers signes du danger, ainsi que le début de la pente sur laquelle s’engageaient Bernard et ses suiveurs ; ces prêtres qui ne se sont pas tus et qui, sans se préoccuper des conséquences que cela aurait pour eux, ont tiré la sonnette d’alarme ; ces prêtres que les autorités de la néo-Fraternité ont essayé de faire taire, avec les mêmes propos exactement et les mêmes arguments ou presque que ceux jetés aujourd’hui au visage desdites autorités par Agustine Di Noia ; propos et arguments qu’au comble de leur entreprise de braderie et de démission, Menzingen lançait à l’adresse des prêtres de la Fraternité, se faisant ainsi le petit porteur de télégrammes de la Rome apostate.

Il est grand temps, à présent, que ceux qui ont trahi Monseigneur Marcel Lefebvre, qui ont muselé, dénigré et même persécuté leurs frères dans le sacerdoce, ainsi que leurs opposants laïcs d’aujourd’hui comme d’hier, profitent de ce sucre amer que Rome les contraint désormais à déguster et qui n’est qu’un avant-goût de ce qu’elle leur réserve à l’avenir.

 

Comme le dit un ami, « voilà une salve tirée par le camp de la justice ».

 

***

Source : Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2013/01/28/osko-azucar-amarga-una-carta-llena-de-amor

 

Traduction : CatholicaPedia.net ; que notre traducteur soit ici encore une fois remercié.

 


[1] NdT : Canular du blogue catholique traditionaliste Radio Cristiandad ; il s’agissait d’une lettre que la direction de la FSSPX aurait adressée aux prêtres de la Fraternité réfractaires à tout ralliement.

[2] NdT : Autre blogue traditionaliste en langue espagnole.

[3] NdT : l’auteur se permet ici un jeu de mot intraduisible jouant sur la proximité des mots espagnols qui signifient respectivement « bouse » et « prévôt » (ou exécutant, terme retenu ici)…

[4] NdT : le « conductisme » est la théorie de John Broads Watson (1878-1958) qui fait de la conduite humaine l’unique objet d’étude de la psychologie.

[5] NdT : néologisme espagnol créé par dérision à partir du mot « puta » (putain) en vue d’établir un parallèle avec le mot « matrimonio », qui signifie mariage. Le « putimonio » désigne le « mariage gay », dont on nous rebat actuellement les oreilles en France et qui est en train de gagner le monde, ainsi voué collectivement au même sort que Sodome.

[6] NdT : En matière politique, la « transversalité » (ou « transversalisme ») est une idéologie qui prétend s’affranchir de tout type d’idée préconçue et dépasser le clivage gauche-droite classique. Les partis politiques « transversaux » se font forts de prendre les options les plus bénéfiques pour l’ensemble de la société comme pour tous les citoyens, par-delà le clivage en question. Il s’agit en fait d’un « relookage tendance » du bon vieux centre, appelé aussi « marais ».

[7] NdT : Formule maçonnique décrivant l’accès des « frères » à l’au-delà.

Discours du Pape Pie VI suite à l’exécution de Louis XVI

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Il y a 220 ans, le 21 janvier 1793 à 10h22, Louis XVI était exécuté par décapitation à Paris, sur la place de la Révolution (Paris) (ancienne place Louis XV, devenue en 1795 la place de la Concorde).

L'exécution de Louis xvi

Louis XVI fut déclaré « martyr » par le Pape Pie VI.

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Discours du Pape Pie VI prononcé au Consistoire secret du 11 juin 1793 suite à la mort du Roi Louis XVI le 21 janvier 1793.

Popepiusvi1 Pie VI

« Vénérables Frères, comment Notre voix n’est-elle point étouffée dans ce moment par Nos larmes et par Nos sanglots ? N’est-ce pas plutôt par Nos gémissements que par Nos paroles, qu’il convient d’exprimer cette douleur sans bornes que Nous sommes obligés de manifester devant vous en vous retraçant le spectacle que l’on vit à Paris le 21 du mois de janvier dernier.

« Le Roi très Chrétien Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie et ce jugement s’est exécuté. Nous vous rappellerons en peu de mots les dispositions et les motifs de la sentence. La Convention Nationale n’avait ni droit ni autorité pour la prononcer.

« En effet, après avoir aboli la monarchie, le meilleur des gouvernements, elle avait transporté toute la puissance publique au peuple, qui ne se conduit ni par raison, ni par conseil, ne se forme sur aucun point des idées justes, apprécie peu de chose par la vérité et en évalue un grand nombre d’après l’opinion ; qui est toujours inconstant, facile à être trompé, entraîné à tous les excès, ingrat, arrogant, cruel… La portion la plus féroce de ce peuple, peu satisfaite d’avoir dégradé la majesté de son Roi, et déterminée à lui arracher la vie, voulut qu’il fût jugé par ses propres accusateurs qui s’étaient déclarés hautement ses plus implacables ennemis. Déjà, dès l’ouverture du procès, on avait appelé, tour à tour, parmi les juges quelques députés plus particulièrement connus par leurs mauvaises dispositions, pour mieux s’assurer de faire prévaloir l’avis de la condamnation par la pluralité des opinions.

« On ne put cependant pas assez augmenter le nombre pour obtenir que le Roi fût immolé en vertu d’une majorité légale. À quoi ne devait-on pas s’attendre et quel jugement exécrable à tous les siècles ne pouvait-on pas pressentir en voyant le concours de tant de juges pervers, et de tant de manœuvres employées pour capter les suffrages.

« Toutefois, plusieurs d’entre eux ayant reculé d’horreur au moment de consommer un si grand forfait, on imagina de revenir aux opinions, et les conjurés ayant ainsi voté de nouveau, prononcèrent que la condamnation était légitimement décrétée. Nous passerons ici sous silence une foule d’autres injustices, de nullités et d’invalidités que l’on peut lire dans les plaidoyers des avocats et dans les papiers publics. Nous ne relevons pas non plus tout ce que le Roi fut contraint d’endurer avant d’être conduit au supplice : sa longue détention dans diverses prisons d’où il ne sortait jamais que pour être conduit à la barre de la Convention, l’assassinat de son confesseur, sa séparation de la Famille Royale qu’il aimait si tendrement ; enfin cet amas de tribulations rassemblé sur lui pour multiplier ses humiliations et ses souffrances. Il est impossible de ne pas en être pénétré d’horreur quand on n’a point abjuré tout sentiment d’humanité. L’indignation redouble encore de ce que le caractère de ce Prince était naturellement doux et bienfaisant ; que sa clémence, sa patience, son amour pour son peuple furent toujours inaltérables…

2 Exécution du Roi Louis XVI

« Mais ce que Nous ne saurions pas surtout passer sous silence, c’est l’opinion universelle qu’il a donnée de sa vertu par son testament, écrit de sa main, émané du fond de son âme, imprimé et répandu dans toute l’Europe. Quelle haute idée on y conçoit de sa vertu ! Quel zèle pour la religion catholique ! Quel caractère d’une piété véritable envers Dieu ! Quelle douleur, quel repentir d’avoir apposé son nom malgré lui à des Décrets si contraires à la discipline et à la Foi orthodoxe de l’Église. Prêt à succomber sous le poids de tant d’adversités qui s’aggravaient de jour en jour sur sa tête, il pouvait dire comme Jacques Ier, Roi d’Angleterre, qu’on le calomniait dans les Assemblées du peuple, non pour avoir commis un crime, mais parce qu’il était Roi, ce que l’on regardait comme le plus grand de tous les crimes…

« Et qui pourra jamais douter que ce monarque n’ait été principalement immolé en haine de la Foi et par un esprit de fureur contre les dogmes catholiques ? Déjà depuis longtemps les calvinistes avaient commencé à conjurer en France la ruine de la religion catholique.

« Mais pour y parvenir, il fallut préparer les esprits et abreuver les peuples de ces principes impies que les novateurs n’ont ensuite cessé de répandre dans les livres qui ne respiraient que la perfidie et la sédition. C’est dans cette vue qu’ils se sont ligués avec des philosophes pervers. L’Assemblée Générale du Clergé de France de 1755 avait découvert et dénoncé les abominables complots de ces artisans d’impiété. Et Nous-mêmes aussi, dès le commencement de Notre Pontificat, prévoyant les exécrables manœuvres d’un parti si perfide, Nous annoncions le péril imminent qui menaçait l’Europe dans Notre Lettre Encyclique adressée à tous les Évêques de l’Église Catholique…

« Si l’on avait écouté Nos représentations et Nos avis, Nous n’aurions pas à gémir maintenant de cette vaste conjuration tramée contre les rois et contre les empires.

« Ces hommes dépravés s’aperçurent bientôt qu’ils avançaient rapidement dans leurs projets ; ils reconnurent que le moment d’accomplir leurs desseins était enfin arrivé ; ils commencèrent à professer hautement, dans un livre imprimé en 1787, cette maxime d’Hugues Rosaire ou bien d’un autre auteur qui a pris ce nom, que c’était une action louable que d’assassiner un souverain qui refuserait d’embrasser la réforme ou de se charger de défendre les intérêts des Protestants en faveur de leur religion.

« Cette doctrine ayant été publiée peu de temps avant que Louis fût tombé dans le déplorable état auquel il a été réduit, tout le monde a pu voir clairement quelle était la première source de ses malheurs. Il doit donc passer pour constant qu’ils sont tous venus des mauvais livres qui paraissaient en France, et qu’il faut les regarder comme les fruits naturels de cet arbre empoisonné.

« Aussi a-t-on publié dans la vie imprimée de l’impie Voltaire, que le genre humain lui devait d’éternelles actions de grâces comme au premier auteur de la Révolution Française.

« C’est lui, dit-on, qui en excitant le peuple à sentir et à employer ses forces, a fait tomber la première barrière du despotisme : le pouvoir religieux et sacerdotal. Si l’on n’eût pas brisé ce joug, on n’aurait jamais brisé celui des tyrans. L’un et l’autre se tenaient si étroitement unis que le premier, une fois secoué, le second devait l’être bientôt après. En célébrant comme le triomphe de Voltaire la chute de l’Autel et du Trône, on exalte la renommée et la gloire de tous les écrivains impies comme autant de généraux d’une armée victorieuse. Après avoir ainsi entraîné, par toutes sortes d’artifices, une très grande portion du peuple dans leur parti pour mieux l’attirer encore par leurs œuvres et par leurs promesses, ou plutôt pour en faire leur jouet dans toutes les provinces de France, les factieux se sont servis du mot spécieux de liberté, ils en ont arboré les trophées et ils ont invité de tous côtés la multitude à se réunir sous ses drapeaux. C’est bien là, véritablement, cette liberté philosophique qui tend à corrompre les esprits, à dépraver les mœurs, à renverser toutes les lois et toutes les institutions reçues. Aussi fut-ce pour cette raison que l’Assemblée du Clergé de France témoigna tant d’horreur pour une pareille liberté, quand elle commençait à se glisser dans l’esprit du peuple par les maximes les plus fallacieuses. Ce fut encore pour les mêmes motifs que Nous avons cru, Nous-mêmes, devoir la dénoncer et la caractériser en ces termes :

« Les philosophes effrénés entreprennent de briser les liens qui unissent tous les hommes entre eux, qui les attachent aux Souverains et les contiennent dans le devoir. Ils disent et répètent jusqu’à satiété que l’homme naît libre et qu’il n’est soumis à l’autorité de personne. Ils représentent, en conséquence, la Société comme un amas d’idiots dont la stupidité se prosterne devant les prêtres et devant les rois qui les oppriment, de sorte que l’accord entre le Sacerdoce et l’Empire n’est autre chose qu’une barbare conjuration contre la liberté naturelle de l’homme. Ces avocats tant vantés du genre humain ont ajouté au mot fameux et trompeur de liberté cet autre nom d’égalité qui ne l’est pas moins. Comme si entre des hommes qui sont réunis en société et qui ont des dispositions intellectuelles si différentes, des goûts si opposés et une activité si déréglée, si dépendante de leur cupidité individuelle, il ne devait y avoir personne qui réunît la force et l’autorité nécessaires pour contraindre, réprimer, ramener au devoir ceux qui s’en écartent, afin que la Société, bouleversée par tant de passions diverses et désordonnées, ne soit précipitée dans l’anarchie et ne tombe pas en dissolution.

louis-xvi3 Louis XVI

« … Après s’être établis, selon l’expression de Saint Hilaire de Poitiers, Réformateurs des Pouvoirs publics et arbitres de la religion, tandis que le principal objet est au contraire de propager partout un esprit de soumission et d’obéissance, ces novateurs ont entrepris de donner une constitution à l’Église elle-même par de nouveaux décrets inouïs jusqu’à ce jour.

« C’est de ce laboratoire qu’est sortie une constitution sacrilège que Nous avons réfutée dans Notre réponse du 10 mars 1791 à l’exposition des principes qui Nous avait été soumise par cent trente Évêques. On peut appliquer convenablement à ce sujet ces paroles de Saint Cyprien : “ Comment se fait-il que les Chrétiens soient jugés par des hérétiques, les hommes sains par des malades … les juges par des coupables, les prêtres par des sacrilèges ? ”.

« Que reste-t-il donc de plus que de soumettre l’Église au capitole ? Tous les Français qui se montraient encore fidèles dans les différents ordres de l’État et qui refusaient avec fermeté de se lier par un serment à cette nouvelle Constitution, étaient aussitôt accablés de revers et voués à la mort. On s’est hâté de les massacrer indistinctement ; on a fait subir les traitements les plus barbares à un grand nombre d’ecclésiastiques. On a égorgé des Évêques … ceux que l’on persécutait avec moins de rigueur se voyaient arrachés de leurs foyers et relégués dans des pays étrangers, sans aucune distinction d’âge, de sexe, de condition. On avait décrété que chacun était libre d’exercer la religion qu’il choisirait, comme si toutes les religions conduisaient au salut éternel ; et cependant la seule religion catholique était proscrite.

« Seule, elle voyait couler le sang de ses disciples dans les places publiques, sur les grands chemins et dans leurs propres maisons. On eût dit qu’elle était devenue un crime capital. Ils ne pouvaient trouver aucune sûreté dans les États voisins où ils étaient venus chercher asile … Tel est le caractère constant des hérésies. Tel a toujours été, dès les premiers siècles de l’Église, l’esprit des hérétiques, spécialement développé de notre temps par les manœuvres tyranniques des calvinistes qui ont cherché avec persévérance à multiplier leurs prosélytes par toutes sortes de menaces et de violences. D’après cette suite ininterrompue d’impiétés qui ont pris leur origine en France, aux yeux de qui n’est-il pas démontré qu’il faut imputer à la haine de la religion les premières trames de ces complots qui troublent et ébranlent toute l’Europe ? Personne ne peut nier que la même cause n’ait amené la mort funeste de Louis XVI. On s’est efforcé, il est vrai, de charger ce Prince de plusieurs délits d’un ordre purement politique. Mais, le principal reproche qu’on ait élevé contre lui, portait sur l’inaltérable fermeté avec laquelle il refusa d’approuver et de sanctionner le décret de déportation des prêtres, et la lettre qu’il écrivit à l’Évêque de Clermont pour lui annoncer qu’il était bien résolu de rétablir en France, dès qu’il le pourrait, le culte catholique. Tout cela ne suffit-il pas pour qu’on puisse croire et soutenir, sans témérité, que Louis fut un martyr ?

« … Mais, d’après ce que nous avons entendu, on opposera ici, peut-être, comme un obstacle péremptoire au martyre de Louis, la sanction qu’il a donnée à la Constitution, que Nous avons déjà réfutée dans Notre susdite réponse aux Évêques de France. Plusieurs personnes nient le fait et affirment que lorsqu’on présenta cette Constitution à la signature du Roi, il hésita, recueilli dans ses pensées, et refusa son seing de peur que l’apposition de son nom ne produisit tous les effets d’une approbation formelle. L’un de ses ministres que l’on nomme, et en qui le Roi avait alors une grande confiance, lui représenta que sa signature ne prouverait autre chose que l’exacte conformité de la copie avec l’original, de manière que Nous, à qui cette Constitution allait être adressée, Nous ne pouvions sans aucun prétexte élever le moindre soupçon sur son authenticité.

« Il paraît que ce fut cette simple observation qui le détermina aussitôt à donner sa signature. C’est aussi ce qu’il insinue lui-même dans son testament quand il dit que son seing lui fut arraché contre son propre vœu.

« Et, en effet, il n’aurait pas été conséquent et se serait mis en contradiction avec lui-même, si, après avoir approuvé volontairement la Constitution du Clergé de France, il l’eût rejetée ensuite avec la plus inébranlable fermeté, comme il fit lorsqu’il refusa de sanctionner le Décret de déportation des Prêtres non assermentés, et lorsqu’il écrivit à l’Évêque de Clermont qu’il était déterminé à rétablir en France le culte catholique.

« Mais quoiqu’il en soit de ce fait, car Nous n’en prenons pas sur Nous la responsabilité, et quand même Nous avouerions que Louis, séduit par défaut de réflexion ou par erreur, approuva réellement la Constitution au moment où il souscrivit, serions-Nous obligés pour cela de changer de sentiment au sujet de son martyre ? Non, sans doute. Si Nous avions eu pareil dessein, Nous en serions détournés par sa rétractation subséquente aussi certaine que solennelle et par sa mort même qui fut votée en haine de la religion catholique ; de sorte qu’il paraît difficile que l’on puisse rien contester de la gloire de son martyre.

« … Appuyé sur cette raison, celle du Pape Benoît XIV, et voyant que la rétractation de Louis XVI, écrite de sa propre main et constatée encore par l’effusion d’un sang si pur, est certaine et incontestable, Nous ne croyons pas Nous éloigner du principe de Benoît XIV, non pas, il est vrai, en prononçant dans ce moment un Décret pareil à celui que Nous venons de citer, mais en persistant dans l’opinion que Nous Nous sommes formée du martyre de ce Prince, nonobstant toute approbation qu’il avait donnée à la Constitution Civile du Clergé quelle qu’elle eût été.

« Ah ! France ! Ah ! France ! toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la chrétienté et l’inébranlable appui de la foi, toi qui, par ton zèle pour la croyance chrétienne et par ta piété filiale envers le siège apostolique, ne marche pas à la suite des autres nations, mais les précède toutes, que tu Nous es contraire aujourd’hui ! De quel esprit d’hostilité tu parais animée contre la véritable religion !

« Combien la fureur que tu lui témoignes surpasse déjà les excès de tous ceux qui se sont montrés jusqu’à présent ses persécuteurs les plus implacables ! Et cependant, tu ne peux pas ignorer, quand même tu le voudrais, que la religion est la gardienne la plus sûre et le plus solide fondement des empires, puisqu’elle réprime également les abus d’autorité dans les puissances qui gouvernent, et les écarts de la licence dans les sujets qui obéissent. Et c’est pour cela que les factieux adversaires des prérogatives royales cherchent à les anéantir et s’efforcent d’amener d’abord le renoncement à la foi catholique.

« Ah ! encore une fois, France ! Tu demandais même auparavant un Roi catholique. Tu disais que les lois fondamentales du Royaume ne permettaient point de reconnaître un Roi qui ne fut pas catholique, et c’est précisément parce qu’il était catholique que tu viens de l’assassiner !

« Ta rage contre ce monarque s’est montrée telle que son supplice même n’a pu ni l’assouvir, ni l’apaiser. Tu as voulu encore la signaler après sa mort sur ses tristes dépouilles ; car tu as ordonné que son cadavre fut transporté et inhumé sans aucun appareil d’une honorable sépulture.

« Ô jour de triomphe pour Louis XVI à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations, et la victoire au milieu de son supplice !

« Nous avons la confiance qu’il a heureusement échangé une couronne royale toujours fragile et des lys qui se seraient flétris bientôt, contre cet autre diadème impérissable que les anges ont tissé de lys immortels.

« Saint Bernard nous apprend dans ses lettres au Pape Eugène, son disciple, ce qu’exige de Nous dans ces circonstances Notre ministère apostolique, lorsqu’il exhorte à multiplier ses soins afin que les incrédules se convertissent à la Foi, que ceux qui sont convertis ne s’égarent plus et que ceux qui sont égarés rentrent dans le droit chemin. Nous avons, Nous aussi, pour modèle la conduite de Clément VI, Notre prédécesseur, qui ne cessa de poursuivre la punition de l’assassinat d’André, Roi de Sicile, en infligeant les peines les plus fortes à ses meurtriers et à leurs complices, comme on peut le voir dans ses Lettres Apostoliques. Mais que pouvons-Nous tenter, que pouvons-Nous attendre, quand il s’agit d’un peuple qui, non seulement n’a eu aucun égard pour Nos monitions, mais qui s’est encore permis, envers Nous, les offenses, les usurpations, les outrages et les calomnies les plus révoltantes ; et qui est enfin parvenu à cet excès d’audace et de délire, de composer sous Notre Nom des lettres supposées et parfaitement assorties à toutes les nouvelles erreurs.

« Laissons-le donc s’endurcir dans sa dépravation puisqu’elle a pour lui tant d’attraits, et espérons que le sang innocent de Louis crie en quelque sorte et intercède pour que la France reconnaisse et déteste son obstination à accumuler sur elle tant de crimes, et qu’elle se souvienne des châtiments effroyables qu’un Dieu juste, Vengeur des forfaits, a souvent infligés à des Peuples qui avaient commis des attentats beaucoup moins énormes.

« Telles sont les réflexions que Nous avons jugées les plus propres à vous offrir quelques consolations dans un si horrible désastre.

« C’est pourquoi pour achever ce qui Nous reste à dire, Nous vous invitons au Service solennel que Nous célébrerons avec vous pour le repos de l’âme du Roi Louis XVI, quoique les prières funèbres puissent paraître superflues quand il s’agit d’un chrétien qu’on croit avoir mérité la palme du martyre, puisque Saint Augustin dit que l’Église ne prie pas pour les martyrs, mais qu’elle se recommande plutôt à leurs prières… »

Discours du Pape Pie VI prononcé au Consistoire secret du 11 juin 1793 suite à la mort du Roi Louis XVI le 21 janvier 1793.

Source : http://bibliothequedecombat.wordpress.com/2013/01/22/reaction-du-pape-pie-vi-a-lexecution-de-louis-xvi/

 


 

Après ce magnifique discours retentissant du Pape Pie VI, nous vous proposons d’écouter le Testament de Louis XVI fait a la tour du Temple le 25 Décembre 1792 :

 

Louis XVI fit lui-même de nombreuses erreurs. On le voit encore dans son testament ci-dessus. Testament de grand chrétien, testament d’une âme de grande Foi, de grande Charité, de grand pardon, testament de chef de famille, mais pas Testament de Roi.

Il parle de ses problèmes, de sa famille, mais oublie de parler aux français. Rien pour les conseiller, les mettre en garde contre nos ennemis, contre ceux qui allaient tout détruire ! Pas un mot pour ses sujets ! juste une courte demande de prières ! alors qu’un Roi doit faire passer ses gouvernés avant sa famille. Repensons au testament de Notre-Seigneur pendant la cène ! Souvenons-nous en particulier du Vigilate et orate, consigne si riche, si importante !

« mon fils s’il avait le MALHEUR de devenir Roi » écrit-il !

Combien on est loin de saint Louis qui écrivait dans son testament à son fils : « si Dieu vous fait la GRÂCE d’être Roi » !

Comment ne pas penser que cette phrase étant écrite, Dieu ne permit pas que la descendance de Louis XVI règne ! Un LieuTenant malheureux de régner !!!

« Je n’ai jamais prétendu me rendre juge », « mais je ne prétends pas les juger » écrit-il.

Voilà l’erreur : c’est le propre du Roi, c’est la vocation du Roi, c’est le devoir d’état du Roi de prendre conseil, de juger et de gouverner.

Il est sacré pour avoir les grâces de discernement, pour juger.

Il est sacré pour avoir le courage, les forces, pour gouverner, c’est-à-dire imposer ses décisions.

« qu’en régnant suivant les Lois ». C’est lui le principe, c’est lui qui fait les Lois, c’est lui qui doit faire exécuter ses décisions. En suivant les lois il a fini à l’échafaud ! Voilà la sanction d’une inversion des principes.

Ces trois exemples prouvent que le sens de la fonction royale était dévoyé.

Déjà on s’était moqué du sacre ! Le sermon de l’évêque consécrateur à Reims scandalisa tellement, que Louis XVI interdit qu’il soit imprimé ! Il se moquait trop des Traditions sacrées royales !

Par son martyr Louis XVI racheta ses fautes personnelles, nous mérita les promesses de saint Pie X (enseignées par le Cardinal Pie) promesses nous assurant le pardon divin et la Restauration d’un véritable ordre chrétien. Mais ce martyr fut-il suffisant pour mériter le LieuTenant du Règne du Sacré-Cœur ? N’avons-nous pas encore aujourd’hui un devoir de prières de demandes intenses et de sacrifices généreux pour que Sa volonté soit faite ?

En 2013 le mal continue et nous refusons de nous convertir : nous rêvons d’un peu de monarchie pour ses fastes, pour sa gloire, pour ses triomphes, pour ses palais, etc . mais pas pour la Lieutenance de Dieu. La preuve en est que, d’une façon générale, nous rêvons à une solution par… une Le Pen et Cie ! même des clercs (c’est la démocratie chrétienne de notre génération ; que nos pères seraient scandalisés !) ;  et que nous sommes toujours prêts à voter, que nous n’attendons rien de ce que Dieu veut ! Aujourd’hui encore nous renouvelons les mêmes péchés (voir le livre de LHR : Vrais et Faux Principes et Maîtres)

Continuons le combat chers amis, prions les uns pour les autres, prions pour pouvoir mériter un jour de crier :

VIVE le CHRIST ROI de France !

 

 

Written by Cave Ne Cadas

janvier 23rd, 2013 at 6:10 pm

Posted in Louis XVI,Pape Pie VI

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