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Fête de l’Apparition de la Médaille miraculeuse

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Le 27 novembre 1830, la Très Sainte Vierge apparut à une jeune religieuse de la Charité, à Paris, et lui ordonna de faire frapper une médaille à l’effigie qu’elle lui montra. L’une des faces porte l’image de l’Immaculée avec cette prière en exergue: « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
C’est la médaille que nous appelons la « Médaille miraculeuse », enrichie de tant d’indulgences et instrument de tant de faveurs merveilleuses.


Deuxième Apparition de Notre-Dame à sainte Catherine Labouré
dans la Chapelle du « séminaire » des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris.

Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, les personnes qui la porteront indulgenciée recevront de grandes grâces, surtout en la portant au cou ; les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance.

Comme elle se demandait s’il fallait graver autre chose au revers de la Médaille, la Très Sainte Vierge lui répondit :

Le « M » avec la Croix et les deux Cœurs en disent assez.

 

Avers de la Médaille miraculeuse Revers de la Médaille miraculeuse

Modèle original authentique frappé par les Sœurs de Crézan (F-58220 Donzy)
sans les douze étoiles

La présence des douze étoiles sur le revers de la médaille n’a été demandé ni par sœur Catherine Labouré ni par son père spirituel, le père Aladel. C’est un ajout de l’orfèvre !


 

Supplique de la Médaille Miraculeuse

Se dit vers 17h30 le 27 novembre ; les 27 de chaque mois et en cas d’urgente nécessité.

 

 

Ô Vierge Immaculée, qui, nous le savons, êtes toujours et partout disposée à exaucer les prières de Vos enfants exilés en cette vallée de larmes, nous savons aussi que certains jours et à certaines heures il Vous plait plus particulièrement de répandre plus abondamment les trésors de Vos grâces. Nous voici donc, ô Marie, prosternés à Vos pieds, justement en ce jour bénit et à cette heure bénite choisis par Vous pour la manifestation de votre Médaille.

Nous venons à Vous remplis d’une immense gratitude et d’une confiance illimitée, à cette heure qui Vous est si chère, pour Vous remercier du grand don que Vous nous avez fait en nous donnant votre image comme témoignage d’affection et garantie de votre protection. Nous Vous promettons de notre côté et selon votre désir, de faire de votre sainte Médaille notre compagne inséparable ; elle sera le signe de votre présence auprès de nous ; elle sera le livre sur lequel nous apprendrons combien Vous nous avez aimés et ce que nous devons faire pour que tant de sacrifices, les vôtres et ceux de votre divin Fils, ne soient pas inutiles. Oui, votre Cœur transpercé représenté sur la Médaille reposera toujours sur le nôtre et le fera battre à l’unisson du vôtre. Il l’enflammera d’amour pour Jésus et lui donnera les forces pour porter chaque jour notre propre croix derrière Lui.

Cette heure est la vôtre, ô Marie, l’heure de votre bonté intarissable, de votre miséricorde triomphante, l’heure à laquelle Vous avez fait jaillir au moyen de votre Médaille, ce torrent de grâce et de prodiges qui inonda la terre. Faite, ô notre Mère, que cette heure où, rappelez-Vous, la douce tendresse de votre Cœur Vous poussa à venir nous visiter et à nous apporter le remède de tant de maux, faites que cette heure soit aussi la nôtre, l’heure de notre sincère conversion, et l’heure du plein exaucement de nos vœux.

Vous qui avez promis précisément en cette heure bénite à ceux qui les demanderaient avec confiance, que grandes seraient les grâces accordées, tournez Vos regards bienveillants vers nous qui Vous supplions. Nous ne méritons pas Vos grâces, nous le confessons, mais à qui aurions-nous recours sinon à Vous qui êtes notre Mère, Vous, entre les mains de laquelle Dieu a remis toutes ses grâces ? Ayez donc pitié de nous. Nous Vous le demandons par votre Immaculée Conception et par l’amour qui Vous poussa à nous donner votre précieuse Médaille. Ô Consolatrice des affligés qui Vous êtes laissée attendrir jadis par nos misères, regardez les maux qui nous oppressent. Faites que votre Médaille répande sur nous et sur tous ceux qui nous sont chers, ses rayons bénéfiques : qu’elle guérisse nos malades, qu’elle donne la paix à nos familles, qu’elle nous sauve de tout péril. Que votre Médaille apporte le réconfort à ceux qui souffrent, la consolation à ceux qui pleurent, la lumière et la force à tous. Mais permettez spécialement, ô Marie, qu’à cette heure solennelle nous demandions à votre Cœur Immaculé la conversion des pécheurs, particulièrement de ceux qui nous sont les plus chers. Souvenez-Vous qu’eux aussi sont Vos enfants, que pour eux Vous avez souffert, prié et pleuré. Sauvez-les, ô Refuge des pécheurs, qu’après Vous avoir tous aimée, invoquée et servie sur la terre, nous puissions venir Vous remercier et Vous louer éternellement dans le Ciel. Ainsi soit-il.

 

Salve Regina : « Salut, ô Reine ! Mère de miséricorde, notre vie, notre consolation et notre espérance, salut. Vers vous nous crions, enfants d’Ève, exilés du ciel. Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô notre douce Avocate, jetez sur nous un œil de compassion. Et ce Jésus, fruit béni de vos entrailles, montrez-le nous après cet exil. Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie ! »

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. (Trois fois)

 

 

DON LUIGI VILLA : combattant infatigable de la Foi Catholique est retourné à la Maison du Père

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MORT DE DON LUIGI VILLA

De profùndis clamàvi ad te, Dòmine ;
Dòmine, exàudi vocem meam.
Fiant àures tuæ intendèntes
in vocem deprecatiònis meæ.
Si iniquitàtes observàveris, Dòmine,
Dòmine, quis sustinèbit ?
Quia apud te propitiàtio est
et propter legem tuam sustìnui te, Dòmine.
Sustìnuit ànima mea in verbo ejus,
speràvit ànima mea in Dòmino.
A custòdia matutìna usque ad noctem,
speret Ìsraël in Dòmino,
quia apud Dòminum misericòrdia,
et copiòsa apud eum redèmptio.
Et ipse rèdimet Ìsraël ex òmnibus iniquitàtibus ejus.
Requiem aeternam dona eis, Domine : et lux perpetua luceat eis.
Requiescant in pace. Amen.

Don Villa était un fils spirituel de Padre Pio, à partir de duquel, peu de temps avant sa mort, il a eu la tâche de lutter contre les hommes et les idées de la secte infâme (la « Inimica Vis », selon Léon XIII), qui a infiltré la hiérarchie du Vatican.

Monsieur l’abbé Luigi Villa, était docteur en théologie et Directeur de ‘’Chiesa Viva’’.

Né le 3 février 1918, ordonné prêtre en 1942.

Extrait de sa biographie :

Avant de quitter Bari (1956), l’abbé Berni voulut que l’abbé Villa l’accompagnât à San Giovanni Rotondo. Arrivés sur place, l’abbé Berni lui demanda de l’attendre, tandis qu’il allait à l’hôtel “Santa Maria” commander le déjeuner. L’abbé Villa alla alors prier dans la petite église du Couvent.

L’église était vide et il s’agenouilla dans un des bancs. Tout à coup, il perçut une présence et se retourna. À côté de lui, il y avait un jeune homme, extraordinairement beau qui lui demanda : « Voulez-vous rencontrer Padre Pio ? ». « Non ! » répondit l’abbé Villa, mais l’autre insista : « Allez, allez seulement, Padre Pio vous attend ! ». L’abbé Villa se tourna vers la personne qui venait de lui parler, mais à côté de lui, il n’y avait plus personne. La personne qui avait prononcé ces mots avait disparu !

Alors, il entra dans le couvent et monta vers l’endroit où est la cellule de Padre Pio, il sentit un parfum intense de fleurs et le communiqua à un moine qui passait et qui lui dit : « Bon signe, bon signe ! » ajoutant que Padre Pio serait vite de retour dans sa cellule.

Pendant l’attente, l’abbé Villa écrivit sur un calepin 12 questions qu’il entendait poser au moine. Peu après, il vit s’ouvrir la porte qui était au fond de l’escalier de la sacristie. À peine entré, Padre Pio le regarda (il était au fond du couloir étroit, à une vingtaine de mètres) et dit : « Que faites-vous ici, père Villa ? », puis il s’achemina jusqu’à sa petite chambre, N° 5, où il entra avec les deux médecins qui le suivaient. Mais au bout de quelques minutes, les médecins une fois sortis, Padre Pio appela l’abbé Villa et le fit entrer dans sa cellule. Et là, il répondit aux 12 questions et lui parla pendant plus d’une demi-heure, lui donnant une tâche à accomplir : dédier toute sa vie à défendre l’Église du Christ contre l’œuvre de la Franc-Maçonnerie, surtout ecclésiastique.

L’abbé Villa demeura perplexe et dit : « Mais je ne suis pas préparé pour une telle tâche ; en outre, je devrais être protégé par un évêque. » Padre Pio l’interrompit et lui dit : « Va trouver L’antique petite église de Ste Marie des Grâces du Couvent et l’évêque de Chieti, et il te dira ce qu’il faut faire ». Deux jours plus tard, l’abbé Villa partit de Bari et se rendit chez Mgr Giambattista Bosio. L’évêque lui demanda : « Pourquoi es-tu ici ? ». L’abbé Villa répondit : « Padre Pio m’a dit de venir vous trouver » et lui expliqua les motifs.

À la fin Mgr Bosio lui dit : « C’est impossible parce qu’un évêque n’a d’autorité que dans son diocèse et ton programme est bien plus ample ! De toutes manières, puisque c’est Padre Pio qui te l’a dit, lui que je n’ai jamais vu ni connu, j’irai à Rome pour un éclaircissement ».

En effet, Mgr Bosio se rendit chez le Secrétaire d’État, le cardinal Domenico Tardini pour lui parler de la mission que l’abbé Villa avait reçu de Padre Pio. Le cardinal se montra tout de suite contraire, disant qu’une telle tâche n’était réservée qu’aux hauts niveaux de l’Église et non à un simple prêtre. Toutefois, ayant entendu dire qu’un tel projet venait de Padre Pio, il dit qu’il en parlerait au Saint Père. Ce qu’il fit.

Lorsque Mgr Bosio revint chez le cardinal Tardini, ce dernier lui référa que Pie XII avait approuvé la mission confiée par le Padre Pio à l’abbé Villa, mettant cependant deux conditions : l’abbé Villa devait se licencier en théologie dogmatique et en outre il devait être confié à la direction du card. Alfredo Ottaviani, Préfet du Saint Office, du card. Pietro Parente et du card. Pietro Palazzini.

Ces Cardinaux devaient le guider et le mettre au courant de nombreux secrets de l’Église se rapportant à ce mandat papal. Mgr Bosio transmit à l’abbé Villa les “conditions” de Pie XII, mais pour sa part, il en ajouta une : « J’accepte la charge d’être ton évêque, mais je te dis : n’aie jamais rien à faire avec Montini ! ». Frappé par la dureté de ces paroles, l’abbé Villa demanda : « Mais qui est Montini ? ».

Mgr Bosio répondit : « Je te donne un exemple : je suis de ce côté de la table et toi de l’autre. De ce côté, il y a Mgr Giambattista Montini ; de l’autre, le reste de l’humanité ! ».

Notons que les familles Montini et Bosio étaient toutes les deux résidentes à Concesio (près de Brescia). Donc la famille Bosio connaissait bien Montini.

Après cela, Mgr Bosio, par un décret du 6 mai 1957, incardina secrètement l’abbé Villa dans le diocèse de Chieti.

L’abbé Villa s’inscrivit alors à l’Université de Fribourg en Suisse, où il se “licencia” en théologie en juillet 1963. Par la suite il se licencia à l’Université du Latran, à Rome le 28 avril 1971.

Pendant la seconde moitié de 1963, l’abbé Villa eut la deuxième rencontre avec Padre Pio. À peine il le vit, Padre Pio lui dit :

« Ça fait bien longtemps que je t’attendais ! » et il se plaignit de la lenteur avec laquelle l’abbé Villa procédait dans la mission qui lui avait été confiée. À la fin de la rencontre, Padre Pio embrassa l’abbé Villa et lui dit : « Courage, courage, courage ! parce que l’Église est déjà envahie par la Franc-maçonnerie », ajoutant : « La Franc-maçonnerie est déjà arrivée aux pantoufles du Pape ».

 

L’abbé Luigi Villa avait ses entrées au Vatican et a été reçu à de nombreuses reprises par Pie XII (puis officieusement disgracié par Paul VI). Pie XII lui fit une totale confiance pour traquer les maçons infiltrés parmi les prélats, mais dès Paul VI tout bascula et la vie de l’abbé Villa devint un parcours du combattant. Paul VI et sa garde rapprochée lui furent totalement hostiles, il dut faire face à des persécutions, calomnies, tentatives d’assassinat…

L’abbé Villa eut toute sa vie l’entier soutien du cardinal Ottaviani, du cardinal de Siri, de Mgr Sorale etc… Les Éditions Saint-Remi ont publié en France certaines ses œuvres.

 

Et ses livres sont consultables ici en plusieurs langues, dont le français pour certains : http://chiesaviva.com/

Aux Éditions Saint-Remi :

http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201355

http://www.saint-remi.fr/recherche.php?Liste1=1&Liste2=&Liste3=&mot=&aut=VILLA&rechercher.x=33&rechercher.y=12

 * * *

Notre confrère Radio Cristiandad publie l’annonce de son décès par un message de Sœur María de Luján que nous vous avons traduit ci-dessous :

L’abbé Luigi Villa est décédé – Requiescat in Pace

 

Mes bien chers,

 

Ce matin à trois heures est décédé, en Italie, l’abbé Luigi Villa, vrai prêtre, défenseur inlassable de l’honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa véritable Église.

C’est l’ingénieur Franco Adessa qui m’a communiqué cette nouvelle, bien triste pour nous autres qui, restant ici bas, perdons un véritable Témoin du Seigneur, mais heureuse aussi, car elle signifie que s’est achevée pour l’intéressé la tâche lui ayant été assignée dans cette bataille.

Je crois ne pas me tromper en disant que c’est lui qui a eu à livrer la partie la plus rude de cette lutte, car il a été sinon le premier, du moins le plus aguerri et le plus constant dans la dénonciation sans merci des outrages perpétrés au sein de l’Église depuis Jean XXIII jusqu’à nos jours : le mensuel « Chiesa viva » (Église vivante), avec ses enquêtes et ses numéros spéciaux ; la quantité de livres destinés à dénoncer l’action destructrice de ces hérétiques qui occupent le Siège romain ; les brochures, etc.

Cela répondait à un objectif bien clair, dont il percevait la nécessité en toute clarté et urgence : inviter ceux qui détiennent toujours l’autorité dans l’Église à accomplir leur devoir devant Dieu et les âmes, de même qu’à essayer de relever les ruines auxquelles elle a été réduite. Ce sont ceux-là qui ont le devoir d’agir au niveau « quasi hiérarchique » où ils se situent : dans la mesure, du moins, où ils conservent le « pouvoir de l’ordre », ils ne peuvent se dispenser de dire la vérité au peuple des fidèles ni de tenter d’agir comme ils le doivent…

Le recours quiétiste à une intervention directe du Seigneur n’est d’aucune utilité si l’on oublie ce que l’on est soi-même tenu de faire.

Le Seigneur va intervenir, on ne saurait en douter, et il châtiera avec la dernière vigueur tous ceux qui se sont croisé les bras en se réfugiant dans des prières stériles, alors que c’étaient eux qui avaient l’obligation d’agir, du fait même de l’autorité qu’ils avaient reçue du Seigneur au sein de l’Église.

De mon côté, je rends grâce à Dieu, par l’humble déclaration publique que voici, de m’avoir donné à connaître ce prêtre de haute volée, dont les livres non seulement m’ont ouvert les yeux à la terrible réalité ecclésiale que nous vivons, mais – plus important encore – m’ont fourni des éléments d’étude et de réflexion qui m’avaient été refusés (comme à tant d’autres fidèles) par beaucoup de ceux que l’on tenait pour des « prêtres sérieux », mais qui sont d’une totale malhonnêteté intellectuelle.

 

Que Dieu vous bénisse.

 

 

Sœur María de Luján

PRIÈRE POUR LES ÂMES LES PLUS DÉLAISSÉES DU PURGATOIRE

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Prière pour les âmes les plus abandonnées du Purgatoire

Extase de Marie-Julie Jahenny du 10 novembre 1881

« Mon Dieu, je m’unis maintenant à tous les Anges et les Saints, pour délivrer ces âmes, qui ont si peu désiré de vous voir, si peu travaillé à se rendre conforme au désir de votre union Divine. »

Elle dit la Sainte Vierge !

« Cette courte prière délivrera promptement ces âmes et les fera immédiatement jouir du repos. »

Que par la miséricorde de Dieu, Les âmes des fidèles trépassés. Reposent en paix. Ainsi soit-il

 

La Sainte Vierge dit que « Cette courte prière délivrera promptement ces âmes et les fera immédiatement jouir du repos. »

Le mois de Novembre est traditionnellement réservé dans l’Église Catholique à la prière pour les fidèles défunts.

 


 

Marie-Julie JAHENNY

« La stigmatisée Bretonne »

1850 – 1941

Marie-Julie a eu de très nombreuses apparitions de Notre Seigneur. Elles ont commencé le 6 janvier 1873 et ont duré pratiquement jusqu’à sa mort.
La Sainte Vierge a assisté Marie-Julie tout au long de sa vie mystique. La première apparition de Notre Dame a eu lieu le 22 février 1873.
Marie-Julie a été stigmatisée.. Le Docteur Imbert-Gourbeyre, spécialiste en stigmatisation, avait à la demande de Mgr Fournier examiné Marie-Julie. C’est à la suite de ces différentes visites qu’il avait pu dire : « il n’y a pas de fraude à la Fraudais ».
Marie-Julie JAHENNY a reçu de Notre-Seigneur les moyens naturels et surnaturels que ses amis devront utiliser pour se protéger pendant la période des châtiments.

À ce jour Marie-Julie n’a toujours pas été reconnue par l’Église. De son vivant Mgr Fournier et Mgr Le Fer de la Motte, Évêques de Nantes, lui étaient favorables et lui rendaient visite. Notre Seigneur a dit que c’est Lui qui ferait tout concernant Marie-Julie. Elle a eu également la visite du Cardinal Pacelli.

La Sainte Messe, rite Saint Pie V, est célébrée chez Marie-Julie :

« Je vous donne un avertissement. Les disciples qui ne sont pas de Mon Évangile sont maintenant en grand travail pour refaire à leurs idées, et sous l’empire de l’ennemi des âmes, une messe qui renferme des paroles odieuses à mes yeux » (extases du 27 novembre 1902 et du 10 mai 1904).
Se reporter à la bulle « Quo Primum Tempore » du Pape Saint Pie V (1570) organisant définitivement la célébration du Saint Sacrifice de la Messe.

Le 22 février 1873, elle eut sa première apparition de la Sainte Vierge : « Je vais mourir, dit Marie-Julie. Je sentais que mon cœur s’en allait. J’étais cloutée sur mon lit, je pleurais. J’ai fermé les yeux. Je vis la Sainte Vierge. Tous croyaient que j’étais morte à cause de mon immobilité. Vers 11 h, mes yeux s’ouvrirent et restèrent fixés sur la Sainte Vierge. Je revins à la vie naturelle pour quelques instants puis je retombais dans mon premier état. Il se passait dans mon âme un grand bonheur. J’ouvre les yeux et je vois la Sainte Vierge en blanc couronnée et appuyée d’un bras sur une grande croix blanche. J’avais peur. »
Elle me dit : « Ma chère enfant, ne crains pas. Je suis la Vierge Immaculée, tu souffres. » Puis elle se penche vers moi, son bras droit était sur son cœur et le gauche appuyé sur la Croix, et me promet ma guérison pour le 2 mai à 3 heures du soir. « Ne crains pas, je suis la Vierge Immaculée. Je reviendrai te visiter. » La Reine du Ciel annonça aussi à sa servante des souffrances tous les jours de 2 à 3 h du soir excepté le samedi où elle souffrirait le matin de 9 à 10 h et cela jusqu’au dimanche de la Passion où un nouvel état commencerait. Tout ceci arriva à la lettre.

En ce mois de novembre, qui est consacré aux âmes du Purgatoire, nous vous recommandons cette prière qui a été donnée à Marie-Julie par la Très Sainte Vierge Marie :

Prière pour les âmes les plus abandonnées du Purgatoire

Mon Dieu, je m’unis maintenant à tous les Anges et les Saints, pour délivrer ces âmes, qui ont si peu désiré de vous voir, si peu travaillé à se rendre conforme au désir de votre union Divine.

Elle dit la Sainte Vierge !

« Cette courte prière délivrera promptement ces âmes et les fera immédiatement jouir du repos. »

10 novembre 1881


 

Cette très courte prière, mais très efficace selon notre Mère du Ciel, peut être récitée plusieurs fois par jour (et à longueur d’année) et tout particulièrement lorsque vous passez à côté d’un cimetière.

Source : Site Officiel de Marie-Julie JAHENNYPrier avec Marie-Julie


Bonne Fête de la Toussaint

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Litaniae Sanctorum

 

Bonne Fête à tous ! Que tous nos Saints intercèdent pour nous !

 

Written by Cave Ne Cadas

novembre 1st, 2012 at 3:45 pm

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Solennité de Notre-Dame du Rosaire

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En ce mois du Rosaire, aimons le Rosaire !

…à l’exemple d’un de nos lecteurs que nous remercions pour son poème en quinze sonnets à la gloire du Rosaire.

MÉDITATION DU
SAINT ROSAIRE

 

Mystères joyeux

Dans un logis niché au cœur de Nazareth,
La tendre jouvencelle occupée à prier
Se retourne à demi et reste stupéfaite :
Un être de lumière se tient agenouillé.
 
« Salut, pleine de Grâce », dit l’ange Gabriel
Avant que d’exposer l’objet de sa visite.
Marie, d’abord craintive, se rassure très vite,
Et répond humblement à ce divin appel.
 
Son merveilleux fiat nous vaut un Rédempteur,
Car cette fille d’Ève, exemple de douceur,
Était prédestinée à Lui donner naissance.
 
Pour l’Incarnation, son Dieu l’a façonnée
En sorte que, conçue par Lui sans le Péché,
Elle soit digne d’être, un jour, Arche d’Alliance…
Ce soir, Élisabeth, enceinte de six mois
Accueille sa cousine venue pour l’assister.
Le salut de Marie lui cause de la joie,
Car l’enfant qu’elle porte en est tout agité.
 
Elle reçoit ainsi la révélation
Du destin de la Femme dont les chastes entrailles
Portent l’espoir des hommes dans l’immense bataille
Qui doit lever, d’Adam, la malédiction.
 
Le Précurseur, en elle, est soudain sanctifié
Pour annoncer l’Agneau d’une âme purifiée
Et verser sur Son Front l’eau sainte du Jourdain.
 
Marie, à cet accueil, répond « Magnificat »,
Sommet de tous les psaumes, louange délicate
Prouvant que le Messie est bien en Son jardin.
 
Les auberges sont combles ici, à Bethlehem,
Où Joseph et Marie vont au recensement.
De la gestation est arrivé le terme,
Et voici qu’est venu le temps du dénuement.
 
Dans une étable sombre, à défaut de palais,
Marie s’étend, bien lasse, et anoblit ce lieu,
Car le Sauveur paraît, charmant et radieux,
Qu’elle revêt de langes et nourrit de son lait.
 
Des bergers, assemblés, pressentent le Mystère
En voyant une étoile et sa vive lumière
Baigner le paysage d’Amour et d’Espérance.
 
Au cœur de la Judée, en cette nuit glaciale,
S’ouvre sans tintamarre la voie toute royale
De la Rédemption, présent de l’Indulgence.
 
La Vierge, bien que pure comme son premier-né,
Est tenue par la Loi de le porter au Temple,
Et Joseph, son époux, vient de les y mener.
Le vieillard Siméon, intrigué, les contemple.
 
Le regard inspiré, il aborde, fervent,
Ce Nourrisson perdu dans le grand sanctuaire.
Il Le prend dans ses bras d’un geste visionnaire
Et Le tend vers le Ciel tout en prophétisant.
 
À grands traits, il prédit le destin du Messie,
Ses travaux salutaires, Ses épreuves aussi,
Et le glaive cruel qui percera Sa Mère.
 
Jésus sera un signe de contradiction
Parce que Son chef-d’œuvre, l’ardue Rédemption,
Ne sera reconnu que des fils de Lumière.
 
Au retour de la Pâque, on a l’âme légère.
Joseph croit que Jésus accompagne Marie,
Qui pense que l’Enfant est gardé par Son père,
Et tous deux, séparés, cheminent sans souci.
 
Mais le soir, au bivouac, ils ne retrouvent pas
Celui que, chaque jour, ils comblent de leurs soins.
On Le cherche partout, on fouille les recoins.
Le glaive prophétique se fait sentir déjà…
 
Ulcérés par l’absence de leur Trésor suprême,
Ils reviennent ensemble jusqu’à Jérusalem,
Et, le troisième jour, soulagés, ils Le voient
 
Qui, au milieu du Temple, enseigne les docteurs.
Marie Lui faisant part de leur grande frayeur,
Jésus dit qu’à Son Père, avant tout, Il se doit.
 

 

Mystères douloureux

Ses disciples, couchés, sommeillent à l’écart,
Ignorants de la lutte qu’Il a, seul, à livrer.
Prostré dans les ténèbres, Il vit un cauchemar
Tel qu’aucun romancier ne saurait le narrer.
 
Assailli de visions vraiment abominables,
Il prend sur Lui, le Saint, les infamies du monde,
Nos péchés les plus minces comme les plus immondes
Qui sont tous, à Ses yeux, des affronts innommables.
 
Il sait ce qui va suivre. Terrifié, Il chancelle.
De sanglante sueur, Son corps entier ruisselle.
Sa Passion l’attend, qu’Il ne veut éluder.
 
Un ange Le secourt, et Il reprend courage
Pour affronter l’horreur et achever l’Ouvrage.
Au loin, quelques lueurs… Ils ne vont plus tarder.
Un soldat Le dépouille, Lui attache les mains
En haut d’une colonne, devant la populace.
Des bourreaux chevronnés, deux solides Romains,
Officient tout à tour, précis et efficaces.
 
La violence est folle, et la douleur aiguë.
Sa peau, fragilisée par la sueur de sang,
Éclate sous les coups multiples et puissants.
Les lanières lestées lacèrent Son corps nu.
 
Le grand Nazaréen supporte sans broncher
Ce déluge de plomb. Il s’abstient de flancher
Pour que les prophéties anciennes s’accomplissent.
 
Les deux soudards en nage, sans la moindre vergogne,
N’arrêtent qu’à cent coups, tout cramoisis de trogne,
Puis délient la Victime, dont d’autre se saisissent…
Ce n’était pas assez que cet odieux supplice,
Encore faut-il railler le Juste pantelant :
« Il se dit roi des Juifs ? Allons, point d’avarice !
D’un vieux manteau de pourpre, ceignons-le promptement !
 
« Mais, faute de couronne, sur quoi règnerait-il ?
Ce jujubier, là-bas, fera très bien l’affaire ! ».
En couper quelques branches est besogne légère,
Et les tresser en tiare également facile.
 
Son sceptre ? Un vil roseau. Ses hommages ? Des coups.
Sur Son front, les épines préfigurent les clous.
Le sang marbre Sa Face, la voile par endroits.
 
Comment donc ces païens pourraient-ils se douter
Qu’ils consacrent ainsi, fût-ce pour se moquer,
Le culte que tout homme doit dédier au Christ-Roi ?
Le bois mal équarri Lui décharne l’épaule,
Il essuie les crachats, les quolibets, la haine.
Appliquant l’Écriture, Il veut jouer Son rôle,
Se laisser injurier, vouer à la géhenne.
 
Plus loin, Il voit Sa Mère, transpercée de douleur…
Échangeant un regard plein d’Amour désolé,
Ils sont en communion, les deux Immaculés,
Îlots de sainteté entourés de fureur…
 
Soulagé par Simon, Il redresse le torse
Et, désireux d’aller jusqu’au bout de Ses forces,
Surmonte, résolu, Son affligeant état.
 
Titubant, trébuchant sur le rugueux chemin,
Tombant, se relevant, Il aperçoit enfin,
Au détour d’une rue, le sombre Golgotha.
Dévêtu en public, blessé dans Sa pudeur,
Le voilà crucifié, l’Agneau si doux, si tendre.
Il n’est plus que disgrâce, meurtrissure, malheur,
Parce qu’un peuple dur n’a pas voulu L’entendre.
 
Plus bel enfant des hommes, Il pend, défiguré,
Abandonné des Siens, abreuvé de blasphèmes.
S’adressant à Marie qui prie, pleurante, blême,
Il lui donne pour fils l’apôtre préféré.
 
Ces mots, ce Sacrifice font des hommes Ses frères
Et rachètent tous ceux qui, en Son Nom, espèrent.
Il peut mourir en paix, car « tout est consommé ».
 
Au Temple, le rideau fendu en deux frémit,
Car la terre s’éventre afin qu’en ses replis,
De l’Alliance de Sang, la graine soit semée.

 

Mystères glorieux

Au tréfonds du Sépulcre, le Miracle se trame…
Des gardes postés là, dans la faible lumière,
Voient soudain, éblouis, une sorte de flamme
Auréoler de blanc l’impressionnante pierre.
 
Sentant le sol bouger, ils s’enfuient, effarés.
Pressée, la Madeleine, porteuse d’aromates,
Rencontre son Aimé, fait demi-tour en hâte
Et revient avertir les disciples terrés.
 
Simon et Jean, sceptiques, mais emplis d’espérance,
Se ruent vers le tombeau, oubliant la prudence
Que leur a inspirée la terreur de la Croix.
 
Le plus jeune des deux arrive bon premier,
S’arrête sur le seuil et voit, émerveillé,
L’affaissement des linges : IL COMPREND ET IL CROIT.
Après quarante jours de vraie félicité
Passés à écouter le Fils béni de Dieu
Reprendre Ses leçons, éclairer leur piété,
Voici qu’Il va, hélas ! les laisser en ce lieu.
 
Anxieux et interdits, ils se pressent là-haut,
Parmi les oliviers, au-dessus de la Ville,
Où finit à présent le tout premier concile.
L’âme rassérénée par quelques mots très beaux
 
(« Je serai avec vous jusqu’à la fin des temps »),
Ils savent que l’Esprit, à tel ou tel instant,
Viendra pour leur donner la force de prêcher.
 
Bénissant Ses évêques, le Fils de l’Éternel
Quitte le sol ingrat des hommes infidèles,
Dont Il a racheté l’originel Péché.
Retranchés au Cénacle, ils évoquent le Maître,
Unis avec Sa Mère, qui leur parle de Lui,
Quand un vent impétueux ouvre grand les fenêtres
Et, sans difficulté, parvient à forcer l’huis.
 
Une sphère brillante, moirée d’argent et d’or,
Vient planer sur Marie, puis, après un périple,
Dépose une flammèche en chacun des disciples :
C’est le Souffle sacré, qui les pousse dehors.
 
Là, joyeux, rayonnants, tout emplis de courage,
Ils attroupent des gens et publient le Message
Dans les plus grandes langues, les plus petits sabirs.
 
On les traite de fous, mais beaucoup les questionnent.
Certains disent entre eux : « Ces paroles sont bonnes ».
L’Église vient de naître, qui ne peut pas mourir.
Il a cessé de battre, le cœur brûlant d’Amour
De celle qui nous a procuré le Sauveur.
On la met au tombeau en ce bien triste jour,
Mais on ne connaît point le plan du Créateur.
 
La nuit, deux séraphins, dépêchés par le Ciel,
Ôtent la lourde dalle d’un mouvement discret,
Et la Reine des anges, portée par ses sujets,
Gravit le firmament dans un bruissement d’ailes.
 
Son trépas apparent n’est que dormition,
Car il faut épargner toute corruption
À ce corps consacré, ce premier tabernacle.
 
Déjà, les voix célestes font entendre leurs chœurs
Et réveillent Marie de sa douce torpeur
Tandis que, lentement, approche le pinacle.
Chérubins et archanges entonnent au passage
Des chants d’une splendeur sans égale sur terre,
Et tous les bienheureux adressent leurs hommages
À la Sainte qui va régenter l’univers.
 
Le grand Dieu Trinitaire, siégeant en majesté,
Brandit complaisamment une triple couronne
Destinée à sacrer l’ineffable Madone
Investie de sagesse, puissance, charité.
 
Vêtue d’astres ardents, de constellations,
Marie reçoit l’insigne de sa distinction
Sur le trône précieux où on l’a fait asseoir.
 
Regardant sous ses pieds, elle voit Nazareth
Où tout a commencé et qui, seule, reflète
Un éclat minuscule de l’Éternelle Gloire.

 

(F. T., in Christo Rege et Maria Immaculata)

 

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous, qui avons recours à vous.
Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Sicut erat in principio, et nunc, et semper,
et in saecula saeculorum.
Amen

 

CRISE FSSPX : Avalanche de blogs sur Tradiland

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MetaBlog : Avalanche de blogs sur Tradiland

samedi 7 juillet 2012

Avalanche de blogs sur Tradiland

par le webmestre
Le mois dernier je signalais que « ça bouge dans le Tradiland ». Eh bien… ça continue. Je résume, je récapitule :
  • FECIT a fermé – ce forum était animé par plusieurs fidèles de la FSSPX, qui ne portent pas le même regard sur les changements internes à la Fraternité. L’administrateur de Fecit a eu l’élégance d’arrêter ce qui avait été créé en commun, plutôt que de s’en servir contre ses anciens copains.
Plusieurs pages sont apparues, et c’est là qu’il faut maintenant aller chercher l’information. J’avais signalé :
  • Si Scires Donum Dei, « blog de défense de la Fraternité saint Pie X et de la Romanité »
Les autres initiatives sont toutes contre un accord avec Rome. Voyez :
mais aussi :
Il faut aussi mentionner un site sedevacantiste qui tourne à plein ces temps-ci :
Bref, et c’est normal dans cette situation, il y a pléthore de (res)sources – d’autres pourraient apparaitre encore, avant que tout cela ne se décante.

 


 

Ndlr du CatholicaPedia : Comme le fait remarquer le webmestre de l’abbé Guillaume de Tanoüarn, le CatholicaPedia « cartonne » actuellement au niveau de la fréquentation… Et les nombreux sites ci-dessus, reprennent allégrement ses publications sans le nommer bien sûr…