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In memoriam : Robert Brasillach (1909-1945)
Aujourd’hui est un jour de souvenir et de mémoire, de Mr Robert Brasillach, assassiné il y a 70 ans au fort de Montrouge par la racaille gaullisto-communiste…
Prier pour lui, et pour tout ceux qui, en prison ou dans les rues, ont été « épurés » par la racailles gaullistes.
(31 Mars 1909 – 6 Février 1945)
Robert Brasillach déclara lors de son procès :
« J’ai pu me tromper sur des hommes, sur des faits ou sur des circonstances, mais je n’ai rien à regretter de l’intention qui m’a fait agir ».
Entré à l’ENS en 1928, il collabora à l’Action Française à partir de 1930. Il fut l’auteur d’une Histoire du cinéma et d’une Histoire de la guerre d’Espagne. Ses romans constituèrent une sorte de quête du bonheur. Épousant toutes les thèses du fascisme, il devint rédacteur en chef de Je suis partout (1937-1943) où il joua un rôle de premier plan dans la propagande provichyste. À la « Libération », sa condamnation et son exécution le placèrent au centre des débats sur la responsabilité politique de l’écrivain.
Après avoir été inhumé au carré des fusillés du cimetière de Thiais, il fut transféré au Père Lachaise.
Ses restes furent transférés une ultime fois dans le cimetière de Charonne, dans la tombe actuelle.
aujourd’hui dans l’histoire
6 février 1945, la mort de Robert Brasillach par Franck FERRAND
Chaque matin, Franck Ferrand nous fait revivre l’histoire à travers les évènements qui ont marqué la date du jour.
Biographie de Robert Brasillach
Né à Perpignan en 1909, Robert Brasillach fait des études au lycée de Sens, puis à Paris, au lycée Louis-le-Grand. Il entre à l’École Normale Supérieure en 1928 et y est encore élève lorsqu’il publie son premier livre « Présence de Virgile ».
Critique littéraire à l’« Action Française », auteur d’études qui font autorité : « Portraits », « Corneille », « Les Quatre jeudis », il aborde tous les genres littéraires. Ses romans, notamment « Le Marchand d’oiseaux », « Les Sept Couleurs », « Comme le temps passe », son « Histoire du Cinéma », écrite en collaboration avec Maurice Bardèche, son « Anthologie de la Poésie grecque » montrent la diversité du talent d’un des écrivains les plus doués de sa génération. Dans « Notre Avant-Guerre », ouvrage constamment réédité, il fait revivre le bouillonnement littéraire, artistique et politique du Paris de sa jeunesse, restituant l’atmosphère d’une époque non dénuée d’insouciance, malgré les orages qui s’annoncent.
Attiré par le fascisme qui représente pour lui, comme pour Drieu La Rochelle, la possibilité d’une réconciliation du « social » et du « national », Brasillach collabore à l’hebdomadaire « Je Suis Partout » et publie une « Histoire de la Guerre d’Espagne ».
Après la défaite de 1940, il passe plusieurs mois dans un camp de prisonniers en Allemagne. Rentré en France, il défend dans « Je Suis Partout » et « Révolution Nationale » la politique de collaboration du gouvernement de Vichy.
Condamné à mort à la « Libération », Brasillach est fusillé le 6 février 1945 malgré une pétition adressée au général De Gaulle par une cinquantaine de personnalités, François Mauriac en tête, pour soutenir le recours en grâce déposé par le condamné. Les poèmes qu’il avait écrits pendant son incarcération seront publiés sous le titre de « Poèmes de Fresnes ».
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