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Invitation : JUBILÉ NOTRE-DAME DU PUY
Jubilé Notre-Dame du Puy-en-Velay
Monseigneur Morello viendra de Patagonie pour présider le pèlerinage organisé par le Padre Rigoberto Sanchez d’Abbaretz (44170) à l’occasion du jubilé exceptionnel de 2016 à Notre-Dame du Puy. Rendez-vous le 31 mars pour faire les dévotions le 1er avril.
On sait que ce jubilé n’a lieu que si le Vendredi-Saint tombe le 25 mars jour de l’Annonciation. Cela n’arrive qu’une ou deux fois par siècle. Le prochain sera en 2157.
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Par ailleurs Monseigneur conférera le sacrement de confirmation le dimanche 3 avril dans la chapelle d’Abbaretz. Invitez ceux qui souhaiteraient se faire confirmer ou reconfirmer s’ils avaient des doutes sur une confirmation conciliaire. Pour s’y préparer lire ce que Monseigneur Gaume enseigne sur la confirmation (ci-dessous).
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Marquis de La Franquerie,
Jeanne d’Arc, la Pucelle :
« De la France entière monte alors vers Dieu un hymne éperdu d’amour et de reconnaissance, car elle comprend que Jeanne est la libératrice tant attendue ! Clergé et fidèles multiplient oraisons, prières, processions ; de très nombreuses messes sont dites à l’intention de la Pucelle. Or c’est à ce moment qu’a lieu le grand pardon de Notre-Dame du Puy.
« Notre Dame était l’espérance des foules qui ne voulaient pas devenir anglaises. Elles attendaient de sa miséricordieuse intervention le miracle qui devait mettre fin à leurs maux et ressusciter la France. Elles se portaient au plus national de ses sanctuaires, à Notre-Dame du Puy. Elles espéraient d’En Haut à la suite du Grand Jubilé qui s’y célèbre toutes les fois que la solennité de l’Incarnation coïncide avec celle de la Rédemption, c’est-à-dire lorsque le 25 mars tombe le Vendredi Saint. Or la coïncidence devait avoir lieu en 1429…
« Jeanne alors aux prises avec les docteurs de Poitiers qui lui demandaient les preuves de sa Mission, ne put s’y rendre en personne, mais elle y fut présente par ceux qui la touchaient de plus près.
« Sa mère, Isabelle Romée, franchit la distance qui sépare les bords de la Meuse du Mont Anis – cent vingt lieues – pour venir se mêler aux foules patriotiques, et recommander à Notre Dame de France la fille si aimée, cette pauvre Jeannette, qui venait de partir avec des hommes d’armes, routant dans sa tête le plus délirant des desseins, s’il n’était pas divin. Pauvre mère ! Comme la prière devait jaillir de son cœur, ardente et embrasée !
« Jeanne était présente par les chevaliers qui l’avaient amenée de Lorraine. Ils étaient au jubilé du Puy. Tout porte à croire que la jeune fille les avait priés de l’y représenter, et qu’avant de quitter Vaucouleurs, elle avait adressé la même demande à sa mère qui venait de lui pardonner d’avoir fui, sans la prévenir, le foyer paternel. Ce qui est certain, c’est que Notre Dame du Puy envoya à l’Héroïne celui qui devait recevoir ses confidences intimes durant sa vie guerrière, son confesseur et aumônier Frère Pasquerel » (1).
[1] R. P. Ayroles, s.j., Jeanne d’Arc sur les autels et la régénération de la France, pages 80 et 81.
Le Crime National du 21 Janvier 1793
Ce mercredi 21 janvier… Il y a 223 ans,
le roi très-chrétien Louis XVI, le « roi bienveillant » selon Jean de Viguerie, a été assassiné à la suite d’un procès inique…
Complainte de Louis XVI aux Français (1793)
(auteur anonyme)
Ô mon peuple, que vous ai-je donc fait ?
J’aimais la vertu, la justice,
Votre bonheur fut mon unique objet
Et vous me traînez au supplice. (bis)
Français, Français, n’est-ce pas parmi vous
Que Louis reçut la naissance ?
Le même ciel nous a vus naître tous,
J’étais enfant dans votre enfance.
Ô mon peuple, ai-je donc mérité
Tant de tourments et tant de peine ?
Quand je vous ai donné la liberté,
Pourquoi me chargez-vous de chaînes ? (bis)
Tout jeune encore, tous les Français en moi
Voyaient leur appui tutélaire,
Je n’étais pas encor’ votre Roi
Et déjà j’étais votre père.
Quand je montai sur ce trône éclatant
Que me destina ma naissance,
Mon premier pas dans ce poste brillant
Fut un édit de bienfaisance. (bis)
Le bon Henry, longtemps cher à vos cœurs
Eut cependant quelques faiblesses
Mais Louis XVI, ami des bonnes mœurs,
N’eut ni favori ni maîtresse
Nommez-les donc, nommez-moi les sujets
Dont ma main signa la sentence,
Un seul jour vit périr plus de Français
Que les vingt ans de ma puissance (bis)
Si ma mort peut faire votre bonheur,
Prenez mes jours, je vous les donne,
Votre bon Roi déplorant votre erreur
Meurt innocent et vous pardonne.
Ô mon peuple ! Recevez mes adieux,
Soyez heureux, je meurs sans peine.
Puisse mon sang en coulant sous vos yeux,
Dans votre cœur éteindre la haine (bis)
Le lecteur découvrira (ou relira) l’Allocution Consistoriale de Juin 1793 du Pape Pie VI qui expose au Sacré Collège les circonstances de la mort de Louis XVI. C’est un texte absolument magnifique qui est aussi un diagnostic prophétique sur la Révolution comme phénomène satanique. Pie VI en donne les tenants et les aboutissants. Bien qu’il ne soit qu’une allocution nous pensons qu’il entre dans les critères de l’infaillibilité : Pie VI y parle en Docteur en matière de Foi et de Morale et pour toute l’Église :
Pie VI complète par cette Allocution sa Bulle (Encyclique) Quod Aliquantulum de mars 1791 sur la prétendue “Constitution Civile du Clergé” qui fait le diagnostic de l’objectif réel de la Révolution Française : Détruire l’Église de Jésus-Christ.