Archive for the ‘Ludovicus’ Category
Qui a dit ?
QUI A DIT ?
(…) C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas obéir. Nous refusons l’ordre de démolition pour abus de pouvoir.
Nous ne sommes pas ceux qui ont changé. Toute l’Église pendant tous les temps, depuis saint Paul a mis en garde contre ce genre de changements. C’est au nom de l’enseignement pluriséculaire de l’Église infaillible que nous refusons de marcher dans l’auto-démolition de l’Église.
Tant que Rome n’acceptera pas de traiter de ce problème gravissime, nous resterons dans une sorte de cercle vicieux, un dialogue de sourds.
On aura beau agiter tous les épouvantails d’excommunication qu’on voudra, nous continuerons à réclamer à cor et à cri de notre Mère le lait d’une doctrine non frelatée, la foi sans coupes sombres, le droit de louer et adorer Dieu dignement et sans théâtre ni folklore, comme l’ont fait nos pères, celui de recevoir la nourriture substantielle de la grâce par des sacrements non douteux, celui d’être conduits et dirigés vers des pâturages éternels et non dans le désert de l’innovation évolutive, selon le mot de Paul VI : « Le mot de “nouveauté” nous a été donné comme un ordre, comme un programme ».
L’Église se meurt, déchirée par les divisions qu’on occulte sous l’étiquette mensongère : « Ici on est en communion avec le pape » ; elle est empoisonnée par les doctrines délétères de l’hérésie, “répandues à pleines mains” selon les paroles de Jean-Paul II en 1981 ! Rome elle-même s’égare dans les dédales de la “théologie des valeurs terrestres” au lieu de rappeler les lumineuses exigences et les intérêts de notre Créateur et Sauveur.
Menzingen, le 29 septembre 1997, en la fête de saint Michel Archange
+ Bernard Fellay
ENCORE UNE QUESTION
UNE QUESTION
« Le droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa Majesté, sa Gloire, sa Royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques. L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette église Conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles adhèrent à cette nouvelle église, ils se séparent de l’Église catholique. » Mgr Lefebvre lettre de 1976 Quelques réflexions à propos de la ‘supens adivinis’
Comment peut-on alors accepter 95% de ce concile, sans être à 95% séparé de l’Église catholique ? Sans être à 95% infidèle au Fondateur ?
Ou bien, nous étions en 1976, aujourd’hui il ne dirait plus cela, malgré qu’il soit toujours excommunié « par une loge maçonnique ». Pratiquons le relativisme historique et contextuel dans lequel certains sont passés maîtres.
Devant la défection du Supérieur Général, certains prêtres courageux proclament leur fidélité au Fondateur, mais il est à craindre que cela soit sur de mauvaises bases, avec des problèmes non-résolus et des ambigüités mortifères :
« …… Le pape est le pape de deux églises. Le pape est le vrai pape et c’est une sottise de nous accuser de sédévacantisme. Nous savons que le pape est le pape, c’est notre Saint Père. Mais malheureusement, il dit la nouvelle Messe qui n’est pas une messe sainte. Il enseigne une nouvelle doctrine qui n’est pas une sainte doctrine. Et nous avons appris de nos fondateurs, de Notre-Seigneur Jésus-Christ et des apôtres que “ s’il arrivait qu’un Ange venu du ciel (c’est-à-dire un évêque, nous disent les Pères de l’Église.) vous enseigne autre chose que ce que je vous ai enseigné, qu’il soit anathème. ”
[Résumons : un Pape anathème qui dit la messe de Luther qui enseigne une nouvelle doctrine qui n’est pas catholique… mais c’est Notre Saint Père…. pauvres fils !]
« Et il dit : “si nous-mêmes”, c’est à dire, moi, St Paul, “ou un autre ange vous enseigne quelque chose de différent, qu’il soit anathème”. Il n’a pas dit : “ Distinguez : prenez les bonnes choses et rejetez le mal. ”… […]
« ….nous acceptons l’autorité de l’évêque du lieu.
« Seulement, nous sommes dans la situation malheureuse dans laquelle l’évêque diocésain du lieu ne veut pas que la Foi soit pratiquée comme elle devrait être pratiquée dans son diocèse. C’est pourquoi, par nécessité, nous devons lui désobéir apparemment afin d’obéir vraiment à Dieu [donc pas de soumission à son autorité]….. » Abbé Joe Pfeiffer, FSSPX 12 aout 2012
Ludovicus
Courrier des Lecteurs : UNE QUESTION À MGR FELLAY
Accords
UNE QUESTION À MGR FELLAY :
« Le droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa Majesté, sa Gloire, sa Royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques. L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette église Conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles adhèrent à cette nouvelle église, ils se séparent de l’Église catholique. » Mgr Lefebvre lettre de 1976 « Quelques réflexions à propos de la ‘supens adivinis’ »
Comment peut-on alors accepter 95% de ce concile, sans être à 95% séparé de l’Église catholique ?
Ludovicus
Ludovicus Notulae
Nous avons reçu ces quelques notules « petites notes critiques » d’un correspondant. Que le notulateur Ludovicus soit donc remercié.
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Contrairement à ce qu’affirment certains, “on ne sauve pas l’Église”, mais “on est sauvé par elle” ; dans la confusion actuelle la perte du sens de l’Église est évident.
Beaucoup refusent de répondre à certaines questions, pourtant d’importance.
QU’EST-CE QUE L’ÉGLISE CATHOLIQUE ?
L’Église catholique est la société ou la réunion de tous les baptisés qui, vivant sur la terre, professent la même foi et la même loi de Jésus-Christ, participent aux mêmes sacrements et obéissent aux pasteurs légitimes, principalement au Pontife Romain.
QUESTIONS :
Avons-nous la même foi que Benoit XVI ? Le même catéchisme, le même droit canon ? Participons-nous aux mêmes sacrements ? Célébrons-nous la même messe ?
Qui sont les pasteurs légitimes ?
La FSSPX et ses communautés amies, obéissent-elles aux pasteurs légitimes et principalement au Pontife Romain ?
ESCROQUERIES INTELLECTUELLES
1 – « L’herméneutique de la réforme, du renouveau dans la continuité », présente le double avantage de confirmer la Révolution conciliaire sans effrayer les conservateurs. Le discours de Benoît XVI ressemble à celui de la chauve-souris dont parle La Fontaine dans la fable « La Chauve-souris et les deux Belettes » : « Je suis oiseau : voyez mes ailes… Je suis souris : vivent les rats ! »
2 – On nous présente toujours deux camps en apparence très opposés : nazisme contre communisme, libéralisme contre socialisme, sionisme contre islamisme, etc….. Mais la particularité de ces deux camps est qu’ils sont, l’un comme l’autre, hostiles, au catholicisme : que l’on s’allie à l’un ou à l’autre, on est sûr d’être manipulés et vaincus !
Le sophisme repose sur le fait véritable, qu’il n’y a que deux cités, deux étendards, mais l’apparence est trompeuse, le nazisme autant comme le communisme, le sionisme autant que l’islamisme… sont totalement sous l’étendard de l’Ennemi.
Risée des progressistes et des FM
Voyez comme ils se déchirent, comme ils se traînent devant les tribunaux des ennemis, comme ils se méprisent et s’invectivent, c’est à cela que vous les reconnaîtrez pour mes disciples.
CONTRA FACTUM
La trahison du Fondateur est bien illustrée par le recours au nouveau droit canon de 1983 pour sanctionner Mgr Williamson et l’abbé Chazal ou les autres rebelles. L’obéissance redevient, comme il y a cinquante ans, l’arme de destruction massive. L’on peut aussi mesurer l’abysse entre les discours d’aujourd’hui et ceux d’hier, notamment en ce qui concerne le souci du salut des âmes.
« Il est clair que, dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée part le nouveau Droit Canon ou la collégialité conçue comme l’affirmation de deux pouvoirs suprêmes dans l’Église, c’est un devoir pour tout clerc et fidèle de résister et de refuser l’obéissance. Cette résistance doit être publique si le mal est public et représente un objet de scandale pour les âmes.
« C’est pourquoi, nous référant à St Thomas d’Aquin, nous avons envoyé le 21 novembre 1983, Mgr de Castro Mayer et moi, une mettre ouverte au Pape Jean Paul II pour le supplier de dénoncer les causes principales de la situation dramatique où se débat l’Église. Toutes les démarches que nous avons faites en privé depuis 15 ans sont demeurées vaines et, nous taire, semble devoir faire de nous les complices du désarroi des âmes dans le monde entier. « Très Saint Père, écrivions-nous, il est urgent que ce malaise disparaisse car le troupeau se disperse et les brebis abandonnées suivent des mercenaires. Nous vous conjurons, pour le bien de la foi catholique et du salut des âmes, de réaffirmer les vérités contraires à ces erreurs. » Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau Droit Canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5ème centenaire de la naissance de Luther. Nous n’avons pas eu de réponse, mais nous avions fait ce que nous devions. Nous ne pouvons pas désespérer, comme s’il s’agissait d’une entreprise humaine, revenir un jour à la Tradition ; dans l’autorité du pontife romain, il faudra qu’apparaissent à nouveau les pouvoirs signifiés par la tiare, qu’un tribunal protecteur de la foi et des mœurs siège à nouveau en permanence, que les évêques retrouvent leur pouvoir et leur initiative. » (Mgr Marcel Lefebvre – « Lettre ouverte aux catholiques perplexes » – Chapitre XXI – p. 200)
AVEU
Le Supérieur Général avoue sa trahison : « ….Pour le bien commun de la Fraternité, nous préférions de loin la solution actuelle du statu quo intermédiaire, mais manifestement, Rome ne le tolère plus. » (Mgr Fellay aux trois évêques, lettre du 14 avril 2012)
Le Supérieur Général est donc passé du côté de la Rome conciliaire, du côté des ennemis, mais cela est normal puisque : « le Saint Père…le veut », il préfère donc la volonté « romaine » au bien commun de la Fraternité, qui n’est pas celui seulement de la Fraternité, qui n’est pas propriétaire de la Vérité, de la doctrine, ni des sacrements certainement valides, mais qui en a le dépôt, grâce à Dieu et à Monseigneur Lefebvre.
In Christo Rege et Maria Regina
Ludovicus