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Archive for the ‘église Conciliaire’ Category

Le scandale d’Assise continuera en octobre 2011

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Le 1er janvier 2011, après la prière de l’Angelus Benoît 1er (de Vatican d’eux) a annoncé qu’il se rendrait à Assise en octobre prochain, pour le 25e anniversaire de la Journée Mondiale de Prière pour la Paix que Jean-Paul II (de Vatican d’eux) convoqua à Assise en 1986.

Joseph Ratzinger

ROME, Samedi 1er janvier 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI se rendra en pèlerinage à Assise en octobre 2011. Il y invite les chrétiens d’autres confessions et les représentants d’autres religions pour célébrer le 25e anniversaire du rassemblement « historique » convoqué par Jean-Paul II le 27 octobre 1986.

 

Résistance-Catholique : BENOÎT XVI CONVOQUE UN NOUVEL ASSISE !

« Chers frères et sœurs, dans le Message pour la Journée mondiale de la Paix, j’ai souligné comment les grandes religions peuvent constituer un facteur important d’unité et de paix pour la famille humaine, et à ce propos j’ai rappelé qu’en cette année 2011, ce sera le 25e anniversaire de la Journée mondiale de Prière pour la Paix que le vénérable Jean-Paul II a convoquée à Assise en 1986.

C’est pourquoi, en octobre prochain, je me rendrai en pèlerinage dans la cité de saint François, en invitant à s’unir à ce chemin nos frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des traditions religieuses du monde, et, idéalement, tous les hommes de bonne volonté, dans le dessein de faire mémoire de ce geste historique voulu par mon prédécesseur, et de renouveler solennellement l’engagement des croyants de toute religion à vivre leur foi religieuse comme un service de la cause de la paix. Qui est en marche vers Dieu ne peut pas ne pas transmettre la paix, qui construit la paix ne peut pas ne pas se rapprocher de Dieu » (déclaration de l’antipape Benoît XVI, le 1er janvier 2011).

Nos amis de Résistance-Catholique se demandent si « Mgr Fellay aura peut-être le droit, en tant que représentant et promoteur du « rite extraordinaire » à sa chapelle dans le prochain panthéon d’Assise ! »

Pour le moment, Mgr Bernard Fellay reste muet. Serait-il devenu sourd après être devenu aveugle pour avoir péché contre le Saint-Esprit ?

Totalement envoûté par ses nouveaux « amis » du Vatican qui ont su flatter son ego ainsi que par la mission dont il se croit investi à leur égard, Mgr Fellay ne peut plus désormais faire marche arrière, condamnant ainsi l’œuvre de Mgr Lefebvre à devenir un vulgaire satellite de cette Contre-Église que constitue l’église Conciliaire. (Résistance-Catholique, le 4 janvier 2011)

La Porte Latine publie seulement une molle protestation (sans protester d’ailleurs) sous le titre « Renouvellement du scandale d’Assise en octobre 2011 ! » , sans commentaire, avec comme seul argument la lettre que Monseigneur Marcel Lefebvre , avait adressée le 27 Août 1986 à sept cardinaux

Monseigneur Lefebvre avait pourtant communiqué très fort sur ce scandale qui le bouleversa et l’ébranlera dans sa fidélité au « pape » !

Il alla jusqu’à déclarer dans son sermon de Pâques (1986) à Écône :

Mais il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas pape.

Écoutez : Homélie Monseigneur Lefebvre, Pâques, 3O mars 1986 à Écône [ CENSURÉ PAR MENZINGEN ]

[ PHOTO DE MGR LEFEBVRE CENSURÉE PAR MENZINGEN ]

Mgr. Mgr Lefebvre, s’adressant aux séminaristes et aux fidèles à Écône le Saint Jour de Pâques 1986, a exprimé combien cette démarche lui apparaissait d’une extrême gravité.
S’appuyant sur toute la Tradition de l’Église et citant des articles du Droit Canon qui ont expressément condamné une telle éventualité, Mgr Lefebvre a souligné le dilemme devant lequel non seulement lui-même, mais l’ensemble des catholiques se trouvaient placés. Comment le Pape, auquel Notre-Seigneur Jésus-Christ a promis de le soutenir dans la Foi, peut-il cependant s’unir à la prière de ceux qui rejettent la divinité de Notre-Seigneur ?


Homélie Monseigneur Lefebvre, Pâques, 3O mars 1986 à Écône

— Extraits —

Alors, lorsque j’avais l’occasion de vous dire jeudi dernier, mes chers amis, que nous avons l’impression de nous éloigner toujours davantage de ceux qui pratiquent cet œcuménisme insensé, contraire à la foi catholique — je devrais dire plutôt, que demeurant catholiques et décidant de demeurer catholiques jusqu’à la fin de nos jours — ce sont eux que nous voyons s’éloigner de nous, parce que nous demeurons catholiques et qu’ils s’éloignent toujours un peu plus de la profession de cette foi catholique qui est le premier précepte qui est celui d’un baptisé, de professer sa foi.

Ce n’est pas pour rien que nos parrain et marraine ont prononcé le Credo le jour de notre baptême – et que nous-mêmes ensuite – à la confirmation que nous avons reçue, nous avons répété par nous-mêmes, ce Credo, qui nous attache définitivement à la foi catholique.

Or, c’est un fait certain, connu désormais de tout le monde, depuis surtout le voyage du pape au Maroc, au Togo, dans les Indes, et dans les communiqués que le Saint-Siège officiellement a fait paraître encore ces jours derniers, pour dire que le pape avait l’intention de se rendre chez les juifs, pour prier avec eux, que le pape avait l’intention de se rendre à Taizé pour prier avec les protestants et qu’il avait l’intention – il l’a dit lui-même publiquement à Saint-Paul-hors-les-murs – de faire une cérémonie qui réunirait toutes les religions du monde pour prier avec elles, à Assise, pour la paix – à l’occasion de l’Année de la paix qui a été proclamée par l’O.N.U. et qui pour l’O.N.U. doit avoir lieu le 24 octobre. Voilà les faits. Vous les avez lu dans les journaux ; vous les avez entendu à la télévision, pour ceux qui ont la télévision.

Que pensons-nous ? Quelle est la réaction de notre foi catholique ? C’est cela qui compte, ce n’est pas notre sentiment personnel, une espèce d’impression ou une constatation quelconque. Il s’agit de savoir ce qu’en pense l’Église catholique ; ce que l’on nous a enseigné ; ce que notre foi nous dit devant ces faits.

C’est pourquoi je me permets de vous lire quelques mots très courts que j’ai recueillis dans le Dictionnaire de Droit canonique, du chanoine Naz, qui est officiellement le commentaire du Droit canon qui est la loi de l’Église depuis les premiers temps de l’Église. Le Droit canon édité et publié sur l’ordre du pape Pie X et publié par Benoît XV, le Droit canon est l’expression de la loi de l’Église qui a été la sienne pendant dix-neuf siècles.

Que dit-il à propos de ce que l’on appelle la communicatio in sacris, c’est-à-dire la participation à un culte a-catholique, participation d’un culte non-catholiques ? Je crois que c’est bien ce qui nous occupe ; c’est bien ce que nous voyons : la participation du pape et des évêques à des cultes non catholiques.

Qu’est-ce qu’en dit l’Église ?

La communicatio in sacris, comme le dit l’Église en latin : Elle est interdite avec les non-catholiques par le canon 1258, paragraphe 1, qui dit : “Il est absolument interdit aux fidèles d’assister ou de prendre part activement aux cultes des a-catholiques de quelque manière que ce soit”. De quelque manière que ce soit.

Et voici comment il l’explique — et cela je ne fais que copier ce qui se trouve dans le commentaire officiel de la doctrine de l’Église — :

« La participation est active et formelle quand un catholique participe à un culte hétérodoxe, c’est-à-dire non catholique, avec l’intention d’honorer Dieu par ce moyen, à la manière des non-catholiques ».

Je répète… (Monseigneur relit le paragraphe).

C’est exactement ce devant quoi nous nous trouvons. Je pense réellement que les évêques et que le pape ont l’intention d’honorer Dieu, par le culte non-catholique, auquel ils participent. Je ne pense pas me tromper.

« Une telle participation est interdite, sous n’importe quelle forme – quo vis modo – parce qu’elle implique profession d’une fausse religion et par conséquent le reniement de la foi catholique.

« Il n’est permis ni de prier, ni de chanter, ni de jouer de l’orgue dans un temple hérétique ou schismatique en s’associant aux fidèles qui célèbrent leur culte, même si les termes du chant et des prières sont orthodoxes ».

Ce n’est pas moi qui ai écrit cela. C’est écrit en toutes lettres dans le Dictionnaire de Droit canonique par le chanoine Naz, qui fait pièce officielle, qui a toujours été considéré dans l’Église comme un commentaire tout à fait officiel et valable.

« Ceux qui participent ainsi activement et formellement au culte des non-catholiques, sont présumés adhérer aux croyances de ces derniers. C’est pourquoi le canon 2316 les déclare suspects d’hérésie et s’ils persévèrent ils sont considérés comme réellement hérétiques. »

Ce n’est pas moi qui le dit, encore une fois. Pourquoi cette législation de l’Église ? Pour nous aider à pratiquer le premier commandement que nous avons de professer notre foi catholique.

Si nous professons notre foi catholique, il nous est impossible, inconcevable de professer une autre foi, un autre culte. Parce que en priant dans un autre culte nous faisons profession d’honorer le dieu qui est invoqué par ce culte, par le culte d’une fausse religion. Une fausse religion, c’est honorer un faux dieu ; un dieu qui est une construction de l’esprit ou qui est une idole quelconque, mais qui n’est pas le vrai Dieu.

Comment voulez-vous que les juifs prient le vrai Dieu ? Ils sont formellement, essentiellement contre Notre Seigneur Jésus-Christ, depuis précisément le jour de la Résurrection de Notre Seigneur. Et même avant, puisqu’ils L’ont crucifié.

Mais d’une manière quasi officielle, après la Résurrection de Notre Seigneur. Et ils se sont mis immédiatement à persécuter les disciples de Notre Seigneur et cela pendant des siècles. Comment peut-on prier le vrai Dieu avec les juifs ? Qui est Notre Seigneur Jésus-Christ ? Le Verbe de Dieu. Il est Dieu. Nous n’avons qu’un seul Dieu : Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et qu’un seul Seigneur : Notre Seigneur Jésus-Christ.

Ce sont les évangélistes qui nous rappellent cela à satiété. Si donc on s’oppose à Notre Seigneur Jésus-Christ, comme le dit explicitement saint Jean dans ses Lettres : “Qui n’a pas le Fils, n’a pas le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père.”

C’est normal, il n’y a qu’un seul Dieu en trois Personnes. Si l’une des Personnes est déshonorée, est refusée, on ne peut pas honorer les autres Personnes, c’est impossible. C’est détruire la Sainte Trinité. Par conséquent, en déshonorant Notre Seigneur Jésus-Christ, les juifs déshonorent la Sainte Trinité. Comment peuvent-ils prier le vrai Dieu ? Il n’y a pas d’autre Dieu au Ciel, que nous connaissions, qui nous ait été enseigné par notre foi catholique.

Voilà la situation devant laquelle nous nous trouvons. Je ne l’invente pas. Ce n’est pas moi qui le veux, je voudrais mourir pour qu’elle n’existe pas cette situation. Je voudrais donner ma vie. Mais nous nous trouvons devant cette situation. Comment la juger selon notre foi, suivant la doctrine de l’Église ? Nous nous trouvons vraiment devant un dilemme grave, excessivement grave, qui je crois n’a jamais existé dans l’Église : Que celui qui est assis sur le siège de Pierre, participe à des cultes de faux-dieux. Je ne pense pas que ce soit jamais arrivé dans l’Histoire de l’Église.

Quelle conclusion devrons-nous tirer, peut-être dans quelques mois, devant ces actes répétés de communication à des faux cultes ? Je ne sais pas. Je me le demande. Mais il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas pape.

Car il semble à première vue — je ne veux pas encore le dire d’une manière solennelle et formelle — mais il semble à première vue — qu’il soit impossible qu’un pape soit hérétique publiquement et formellement.

Notre Seigneur lui a promis (au successeur de Pierre) d’être avec lui, de garder sa foi, de le garder dans la foi. Comment celui auquel Notre Seigneur a promis de le garder dans la foi définitivement et sans qu’il puisse errer dans la foi, peut-il en même temps être hérétique publiquement et quasi apostasier ?

Voici un problème qui vous concerne tous, qui ne concerne pas moi seulement.

Car c’est un scandale considérable – au vrai terme de scandale – scandale, c’est pousser au péché. Eh bien par ce scandale de l’œcuménisme, par ce scandale de la participation aux cultes de fausses religions, les chrétiens perdent la foi. Les catholiques perdent la foi ; ils n’ont plus la foi dans l’Église catholique. Ils ne croient plus qu’il n’y a qu’une seule religion vraie ; qu’il n’y a qu’un seul Dieu, la Trinité Sainte et Notre Seigneur Jésus-Christ. La foi disparaît.

Quand l’exemple et le scandale viennent de si haut, que celui qui est sur le siège de Pierre et que presque tous les évêques… alors pauvres chrétiens, qui sont livrés à eux-mêmes ; qui n’ont pas suffisamment de formation chrétienne, pour maintenir leur foi catholique malgré tout, ou qui n’ont pas à côté d’eux des prêtres qui les aident à garder cette foi, ils sont complètement désemparés.

Ou ils perdent la foi, ne pratiquent plus, ne prient plus, ou ils s’engagent dans des sectes quelconques. Alors nous devons beaucoup prier, réfléchir, demander au Bon Dieu de nous garder dans la foi catholique, quoi qu’il arrive.

Télécharger le sermon de Pâques 1986 en PDF : CENSURÉ PAR MENZINGEN

Et Monseigneur réitéra ses condamnations dans son homélie des Ordinations sacerdotales du mois de juin :

Écoutez : Homélie Monseigneur Lefebvre, Ordinations sacerdotales, 27 juin 1986 à Écône [ CENSURÉ PAR MENZINGEN ]

Homélie Monseigneur Lefebvre, Ordinations sacerdotales, 27 juin 1986 à Écône

— Extraits —

Et dans l’Écriture, il était dit pour ces commandements du Décalogue : « Tu ne mettras pas d’autre dieu que moi devant moi ». Tu ne mettras pas devant moi d’autres dieux, des dieux étrangers, que moi. Et Dieu a le droit de le dire. Il est le seul à avoir le droit de le dire. Personne d’autre que Lui ne peut dire à tous les anges, à tous les hommes, à toutes les créatures : “Vous ne mettrez pas devant moi d’autre dieu que moi”. Pourquoi ? Parce que c’est moi qui vous ai créés, c’est moi qui vous ai conçus, c’est moi qui vous ai faits. Si vous vivez c’est à cause de moi. Si vous avez une âme c’est à cause de moi. Si vous pouvez manger aujourd’hui et vivre, c’est à cause de moi. C’est moi qui vous ai tout donné ; les bien naturels ; les biens surnaturels. Je vous ai tout donné, vous n’aurez donc qu’un Dieu et vous L’adorerez.

Quelle leçon, mes bien chers frères ! Aujourd’hui, combien est-il utile de nous rappeler ce premier commandement qui est celui qui domine toute notre vie et qui dominera toute notre vie éternelle. Adorer Dieu et n’adorer qu’un seul Dieu : le Dieu qui nous a créés ; le Dieu qui nous a faits ; le Dieu qui nous supporte dans l’existence et sans lequel nous ne serions rien. Notre Seigneur l’a répété. “Sans moi vous ne pouvez rien faire”.

Il n’y a pas de plus grand péché que de s’éloigner de Dieu, de mépriser Dieu, d’oublier Dieu et d’être infidèle à Dieu. L’infidélité est le péché contre la foi. Et le péché contre la foi consiste précisément à s’éloigner de Notre Seigneur Jésus-Christ et en particulier à mettre Notre Seigneur Jésus-Christ au rang de tous les (faux) dieux. Je pense qu’il n’y a pas de péché plus grave que celui-là. Si Notre Seigneur, si Jésus, et si Dieu a dit aux fidèles de l’Ancien Testament : “Vous ne placerez pas devant moi de dieux étrangers car Je suis le seul Dieu que vous devez honorer”. Que se passe-t-il aujourd’hui mes bien chers frères ? Sommes-nous aveugles ? Sommes-nous sourds ? Que s’est-il passé dans notre chère Église catholique pour qu’on en arrive à mettre les faux dieux, ces dieux étrangers, au rang de Celui qui nous a créés. Celui qui est le Maître de l’Univers et qui aujourd’hui pourrait faire disparaître ces montagnes qui sont devant vous, comme un jeu de cartes. Nous le verrons bien à la fin des temps.

Devant cette imposture, devant ces pasteurs qui perdent la foi et qui font perdre la foi, qui conduisent dans le chemin de l’apostasie ; qui conduisent dans le chemin de l’infidélité. Que devons-nous faire ? Quelle doit être notre conduite ? Réaffirmer le premier commandement ! Réaffirmer la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ ! Il n’y a pas d’autre fondement, dit saint Paul, que Jésus-Christ et Jésus crucifié. Pas d’autre fondement à notre vie ; pas d’autre fondement à notre à notre foi. Nous devons remettre Jésus-Christ à sa place : à la place d’honneur dans nos familles, dans nos foyers, dans notre cœur, dans notre vie, dans notre cellule. Partout la Croix de Jésus doit être présente. Partout nous devons honorer Celui qui nous a créés et qui est descendu s’incarner et vivre parmi nous pour nous sauver. Il n’y a pas d’autre Dieu. Combien de fois dans les psaumes, Dieu le répète ? « Je suis le seul Dieu. Il n’y a pas d’autre Dieu que moi » et Il a raison. Il n’y a pas d’autre Dieu que Celui qui a fait le Ciel et la terre. Qui fecit cælum et terram. Per quem omnia facta sunt. Par qui tout a été fait. Qui peut douter de cela ?

Télécharger le sermon des Ordinations 1986 en PDF : CENSURÉ PAR MENZINGEN

Written by Cave Ne Cadas

janvier 5th, 2011 at 9:58 pm

L’abbé Yves Maury déclare Pontificalis Romani, de 1968, totalement invalide

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Le C.I.R.S ( Comité international Rore Sanctifica ) nous communique un document récent et important de l’abbé Yves Maury, ordonné par Mgr Lefebvre au commencement d’ Écône.

Une déclaration-choc de la part d’un abbé très érudit qui a très bien connu la fondation et les débuts d’Écône : « le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide [1] et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque. »

Logo <abbr>CICR</abbr>

Comité international Rore Sanctifica

Voici la présentation qu’en donne le C.I.R.S :

L’abbé Yves Maury a vécu à Écône dans les années 1970 et a très bien connu les débuts de la FSSPX. Il a été ordonné prêtre selon le rite latin catholique préconciliaire par Mgr Lefebvre.

L’abbé Maury est diplômé d’une grande école française d’ingénieurs (École Centrale de Paris) et poursuit une vie sacerdotale d’étude et de prière en Vendée.

Clerc érudit, au jugement très posé, il nous livre ici une déclaration de poids.

Après avoir étudié avec précision et rigueur le problème posé par le nouveau rite conciliaire de consécration épiscopale instauré le 18 juin 1968 par Montini-Paul VI (Pontificalis Romani, 1968), l’abbé Yves Maury en est arrivé à une conclusion simple et définitive : ce nouveau rite est totalement invalide, selon les raisons que voici résumées ici :

« Le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque. ».

« L’église conciliaire n’a donc plus d’évêque sacré validement depuis la mise en place de la réforme promulguée en 1969, et sans doute mise en application générale quelques mois plus tard. Il ne lui reste plus que quelques évêques bien âgés. L’église conciliaire n’a plus que quelques prêtres de plus de 60 ans validement ordonnés, (sans entrer dans la considération du caractère douteux de son rite d’ordination) ».

« L’église conciliaire n’est pas mieux lotie que les anglicans, ou autres branches protestantes qui partagent ses faveurs : elle n’est qu’un rameau mort. »

Comité international Rore Sanctifica

Voici le texte du communiqué de l’abbé Yves Maury :

Déclaration [2] de l’abbé Yves Maury du 2 octobre 2010

Invalidité des sacres conciliaires

Rome le 28 novembre 2005

Cher X,

En réponse aux questions posées par : THILO STOPKA et par PHILIPPE BOURCIER de CARBON

Voici les réponses (aux 6 questions posées)

Il est arrivé une seule fois, le 24 avril 1802, qu’un prêtre (Père Michel DAHERYE né à Alep le 27 avril 1761) fut élut Patriarche d’Antioche pour les Syriens Catholiques. Il fut Sacré évêque le 04 mai 1802 puis à la fin de son Sacre épiscopal, fut tout de suite intronisé Patriarche.

Le degré patriarcal n’est pas une ordination. L’épiscopat est la plénitude du sacerdoce. Donc après l’épiscopat il n’y a plus d’ordination. Le patriarche comme le Pape n’ont, après leur élection, que le rite de l’intronisation qui n’est pas du tout une ordination.

+ Mikhael Al Jamil

Archevêque Syrien Catholique

Procureur patriarcal près le Saint Siège

:

« Sur le site Rore sanctifica [3], on trouve cette reproduction d’une attestation de Mgr Al Jamil représentant du Patriarchat syrien d’Antioche à Rome [4], selon laquelle le rite qui a été copié par les conciliaires est un rite d’intronisation du Patriarche qui est déjà sacré évêque auparavant, ou qui était déjà évêque avant d’être élu.

Le Père Pierre-Marie d’Avrillé [5] a copieusement montré que le nouveau rite latin de la consécration épiscopale conciliaire instauré le 18 juin 1968 par Montini-Paul VI est bien conforme dans sa partie essentielle à ce rite d’intronisation du Patriarche d’Antioche de rite syrien.

Or l’Église ne réitère jamais le sacrement de l’ordre, (comme le baptême et la confirmation qui confèrent un caractère) ce qui serait un péché mortel et un sacrilège.

Dans le cas de l’Ordre, une forme invalide entraînerait la disparition à brève échéance de l’ordre et simultanément de l’Église, ce que le Saint-Esprit ne peut pas permettre étant données les promesses de Notre-Seigneur que son Église durerait jusqu’à la fin des siècles, et qu’il serait avec elle tous les jours jusqu’à la consommation des siècles. L’Église est évidemment infaillible pour déterminer des formes valides à utiliser pour les sacrements : ceci est une vérité certaine, d’une certitude fondée directement sur l’infaillibilité de l’Église.

De là cette conclusion immédiate et qui découle directement d’une prémisse infaillible : c’est que le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque.

L’église conciliaire n’a donc plus d’évêque sacré validement depuis la mise en place de la réforme promulguée en 1968, et sans doute mise en application générale quelques mois plus tard. Il ne lui reste plus que quelques évêques bien âgés. L’église conciliaire n’a plus que quel­ques prêtres de plus de 60 ans validement ordonnés, (sans entrer dans la considération du caractère douteux de son rite d’ordination.)

L’église conciliaire n’est pas assistée du Saint-Esprit, elle n’est pas l’Église catholique (on le savait déjà par toutes les hérésies  propagées par elle dans et après le Concile) mais cette fois la conclusion est hors de toutes les discussions et subterfuges des libéraux et autres semi-ral­liés ou ralliés à tant pour cent, qui ne veulent parler que d’erreurs, cela découle directement de l’admission d’un rite invalide pour sacrer ses évêques. Elle n’a certainement pas un Pape légiti­me à sa tête.

L’église conciliaire n’est pas mieux lotie que les anglicans, ou autres branches protestantes qui partagent ses faveurs : elle n’est qu’un rameau mort.

Les tenants de la thèse de Cassissiacum qui se posaient en seuls savants et raisonnables et qui regardaient de haut les pauvres sédévacantistes bornés qui croient qu’il est possible de re­connaître un hérétique, sont cette fois, sans discussion possible, acculés à reconnaître que “leurs évêques matérialiter qui gardent validement les sièges catholiques” ne sont le plus souvent que de simples prêtres ou des laïcs, et que leur “pape matérialiterqui n’est qu’un simple abbé Ratzinger ne peut certainement être l’évêque de Rome, et encore moins un pape même matérialiter, à moins que pour sauver la face, ils n’inventent une pirouette dans le genre de celles des (…), mais qui ne trompe qu’eux-mêmes.

(…)

Qu’en dit la Fraternité, qui se dépense tant pour se faire reconnaître officiellement, et Mgr Lefebvre qui dans un accès de ferveur pour le ralliement sous JP II disait dans un de ses  sermons : Je peux vous annoncer que sous peu on nous recevra à Rome avec notre serment anti-moderniste à la main ? (27-06-80.) Continueront-ils à se faire photographier en compagnie de l’ignoble Benoît XVI avec un sourire qui en dit long sur le plaisir qu’ils ont de le rencontrer ? Leur grande charité leur permettra-t-elle de continuer à désigner par le terme de schismatiques les catholiques et spécialement les prêtres qui tiennent la bonne doctrine ? Continueront-ils à dépenser l’argent des fidèles pour alimenter en littérature leurs “frères prêtres” et leur distribuer le kit S. Pie V sur DVD, pour leur faire faire des parodies de messes et des sacrilèges ? En Mai 2010 dans la Lettre aux amis et bienfaiteurs, on ne peut que constater que leur aveuglement ne s’améliore pas et qu’ils sont toujours dans une complète illusion. Il est vrai qu’ils se croient sincèrement des prêtres exceptionnels et Notre-Seigneur a promis à Anne-Marie Taïgi que ceux qui sortiront indemnes de cette crise seront ceux auxquels il accordera l’humilité.

Où sont ceux qui prétendaient que la situation actuelle ne pouvait être jugée que par un futur Pape qui en jugerait infailliblement, et qu’en attendant il fallait se tenir dans une prudente réserve, salva reverentia ? Nous l’avons ici ce jugement infaillible déjà porté par l’Église qui a reçu de son Dieu et Seigneur qu’il serait avec elle tous les jours jusqu’à la consommation des siècles. Nous avions déjà ceux de tous les Conciles et de tous les Papes antérieurs, mais cela ne leur suffisait pas pour appliquer les principes de la Bulle de Paul IV, reprise par S. Pie V, Cum ex apostolatus.

Tous ces amis du monde et qui pensaient beaucoup trop à l’opinion qu’il peut avoir d’eux, n’ont plus qu’une ressource, celle de reconnaître qu’ils se sont bien trompés et ont bien trompé les autres, de s’humilier et faire leur mea culpa et réparer les dégâts qu’ils ont causés (…).

Cum omni humilitate, et mansuetudine, cum patientia, supportantes invicem in caritate, solliciti servare unitatem spiritus in vinculo pacis.

(Éphés., 4, 2.) (Épître du 26° dimanche après la Pentecôte.)

Abbé Yves Maury

Le 02 Octobre 2010

Nous vous recommandons vivement la lecture des documents exceptionnels disponible sur le site Rore-Sanctifica ainsi que les ouvrages du C.I.R.S. disponibles aux Éditions Saint-Remi, les développements les plus complets sont dans les Notitiæ publiées dernièrement.

Télécharger le Communiqué CIRS du 3 novembre 2010


[1] http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/01-publications_de_rore_sanctifica/rore_sanctifica-communiques/communique-2010-10-29_Publication/RORE_Communique-2010-10-29_Publication-11-Plaquettes-ESR.pdf

[2] [NDLR] les caractères gras des commentaires de M. l’Abbé Yves Maury proviennent de la rédaction du CICR

[3] [NDLR] cf. www.rore-sanctifica.org , Notitia III De Ordinatione Patriarchae, pages 13 et suivantes

http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-06-13-FR_Rore_Sanctifica_III-Notitiae_3-Sacramentalite_des_rites_orientaux.pdf

[4] [NDLR] cf. www.rore-sanctifica.org,

http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-05-07_Canon_235.pdf

http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/01-publications_de_rore_sanctifica/rore_sanctifica-communiques/communique_(2007-04)-avril/RORE_Communique-2007-03-31-Le_Canon_75_des_Orientaux_2.pdf

[5] [NDLR] cf. http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2009/RORE_Communique-2009-11-21_Refutation_SdT_n70.pdf

Benoît 1er de Vatican d’Eux fait un signe de croix scandaleux !

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Lors de sa visite en Angleterre en septembre, l’antipape Ratzinger-Benoît XVI (Benoît Ier de Vatican II) s’est rendu à Lambeth Palace pour une visite de courtoisie à l’ «Archevêque» de Canterbury.

L’ « Archevêque » de Cantorbéry (Archbishop of Canterbury) est, après le Gouverneur suprême de l’église d’Angleterre (c’est-à-dire le monarque), le chef de l’église d’Angleterre et de la Communion Anglicane. Aujourd’hui c’est Monsieur Rowan Williams qui occupe cette fonction. La résidence officielle de l’ « archevêque » de Cantorbéry est le Palais Lambeth.

La bulle ‘Apostolicæ Curæ‘ de Léon XIII, toujours en vigueur, affirme que les ordinations anglicanes sont entièrement invalides et illicites au sens de la liturgie et de la tradition catholique.

En effet, le 18 septembre 1896, le pape Léon XIII proclamait dans la Bulle pontificale ‘Apostolicae curae et caritatis‘ l’invalidité des ordinations anglicanes, déclarées « absolument nulles et non avenues ».

Le 17 septembre 2010, lors d’un « moment de prière » dans la Bibliothèque du Palais, Benoît (XVI ou Ier, c’est selon…) a effectué un signe de croix scandaleux qui n’a rien de catholique !

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Vous pouvez télécharger le reportage complet de 60 mn ici.

Mgr Gaume dans son ouvrage LE SIGNE DE LA CROIX AU XIXe SIÈCLE
traite la question dans sa Première Lettre :

État de la question. – Le monde actuel ne fait plus, ou il fait rarement, ou il fait mal le signe de la croix. – Les premiers chrétiens le faisaient, ils le faisaient souvent, ils le faisaient bien. – Nous avons raison, et ils avaient tort ; ou nous avons tort, et ils avaient raison; lequel des deux ?

Vous pouvez lire ici la Table des matières. Ou ici au Éditions Saint-Remi

De ce personnage (Benoît XVI ou Ier, c’est selon…) qui prétend parler au nom de l’Église catholique on en attendrait mieux ! Ceci démontre encore une fois qu’il n’est pas catholique.

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Written by Cave Ne Cadas

octobre 2nd, 2010 at 2:17 pm

En 1567, Saint Pie V par la bulle De salute gregis bannit à jamais les corridas

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Tauromachie

Tauromachie

Par la bulle De salute gregis le Pape saint Pie V bannissait en effet et pour toujours, sous peine d’excommunication, la pratique tauromachique comme contraire « à la piété et à la charité chrétienne [afin] d’abolir ces sanglants et honteux spectacles dignes des démons et non des hommes…».

Après avoir rappelé que le Concile de Trente avait condamné solennellement le duel, le saint Pape ajoute :

« Pour Nous donc, considérant que ces spectacles où taureaux et bêtes sauvages sont poursuivis dans l’arène ou sur la place publique sont contraires à la piété et à la charité chrétiennes, et désireux d’abolir ces sanglants et honteux spectacles dignes des démons et non des hommes et d’assurer avec l’aide divine, dans la mesure du possible, le salut des âmes : à tous et à chacun de princes chrétiens, revêtus de n’importe quelle dignité aussi bien ecclésiastique que profane, même impériale ou royale, quels que soient leurs titres ou quelles que soient la communauté ou république auxquelles ils appartiennent, Nous défendons et interdisons, en vertu de la présente constitution à jamais valable, sous peine d’excommunication ou d’anathème encourus ipso facto, de permettre qu’aient lieu dans leurs provinces, cités, terres, châteaux forts et localités, des spectacles de ce genre où l’on donne la chasse à des taureaux et à d’autres bêtes sauvages. Nous interdisons également aux soldats et aux autres personnes de se mesurer, à pied ou à cheval, dans ce genre de spectacle, avec les taureaux et les bêtes sauvages.  (…)

Nous interdisons également sous peine d’excommunication aux clercs, aussi bien réguliers que séculiers, pourvus de bénéfices ecclésiastiques ou engagés dans les Ordres sacrés, d’assister aux dits spectacles.  (…) »

Extrait de « De salute Gregis dominici », bulle de Pie V du 1er novembre 1567

Une initiative venue d’Espagne : en 1567, le nonce apostolique Pierre Camajani porte à Rome un mémoire par lequel 70 théologiens espagnols plaident contre les corridas, requête que soutient St François de Borgia et détermine Pie V à prononcer une interdiction irrévocable de la tauromachie.

Les siècles suivants attesteront d’une continuité sans faille dans la condamnation. En 1863, sur les instances de Pie IX, Mgr Plantier décrit avec horreur le spectacle dégradant de l’arène et condamne les spectateurs « qui se repaissent de la souffrance des taureaux, des chevaux et même des hommes ». Mgr Besson de son côté dépeignait en 1885 les souffrances endurées par les chevaux et les taureaux réclamant avec énergie la suppression de spectacles « qui sont la honte de nos mœurs ». En 1920 le Cardinal Gasparri, secrétaire d’État de Benoît XV rappelait que « la barbarie humaine se retranche encore dans les combats de taureaux… l’Église encourage toutes les nobles âmes qui travaillent à effacer cette honte ».

Arènes de Nînes
Les Arènes de Nîmes

En avril 1813, le baron Rolland, Préfet du Gard, propose au ministre de l’intérieur d’ouvrir les arènes au public pour lui donner sa distraction favorite. Il lui écrit : « Le goût qu’a le public pour la course de taureaux est porté jusqu’à la fureur dans ce pays, et nulle part il n’existe aucun emplacement aussi magnifique que celui des arènes. »

À partir de 1853 le monument retrouve sa vocation première avec l’organisation de courses de taureaux camarguaises puis de corridas. Aujourd’hui, l’amphithéâtre accueille les corridas pendant les féria, les plus célèbres fêtes locales (Féria de Pentecôte, Féria du Carnaval en février, Féria des vendanges en septembre).

Monsieur Teissier

Monsieur Teissier

À Nîmes justement, Monsieur « l’abbé » Teissier l’un des deux aumôniers des arènes de Nîmes doit certainement être l’un de ces « prêtres » mondains qui souhaitent plaire. Plaire à une coterie qu’il croit à la mode, cool, in…

Il a, sans barguigner, accepté de faire lui-même une lecture publique d’un texte « Jésus-Christ matador » (lequel assimile la crucifixion de Jésus-Christ aux passes d’un tueur d’arène) à la demande de l’association les « Avocats du diable » !

Grand aficionado depuis 1947, année de sa première corrida, le père Teissier évolue depuis plus de vingt ans dans le mundillo, le demi-monde tauromachique. Tauromachie qu’il pratique à ses heures perdues arguant que « L’église n’a pas de position officielle sur la tauromachie […] La mort de Jésus et la corrida nous renvoient tout simplement à la mort. Et la mort, c’est ce qui nous permet de nous interroger sur le sens de la vie. ».

Une philosophie de bazar que chacun appréciera selon son degré d’éveil… Ajoutons que la plus grande faute du fringant « abbé » est avant tout son ignorance crasse qui, à ce niveau, est un péché contre le Saint-Esprit. Celle également de sa hiérarchie qui eut dû… le bannir depuis belle lurette en vertu de l’excommunication perpétuelle qui s’attache par la bulle de Salute Gregis (1567) de St Pie V.

L’église Conciliaire (L’Église de Vatican II comme elle s’appelle !) dans sa source La Documentation catholique n° 753 (1933), col. 1467-1468. [Tiré du Bullarium privilegiorum ac diplomatum Romanorum Pontificum amplissima collectio, tome iv, partie 2, pp. 1556-1557] précise que ces dispositions ne sont pas reprises dans le code de Droit canonique :

[Note : les dispositions canoniques énoncées par saint Pie V ne sont pas reprises par le Code de Droit canonique ; elles sont donc abrogées. Mais les doctrines et les jugements moraux contenus dans cette bulle ont une valeur permanente.]

Il semble que cela puisse être mis en relation avec la non existence, à notre époque, de chefs catholiques de communautés civiles. Ceux qui, en effet, militent aujourd’hui pour la suppression des courses de taureaux le font pour des raisons passionnelles basées sur le « droit » des animaux ! Rien à voir donc avec la voix de l’Église…

Télécharger De Salute Gregis

Written by Cave Ne Cadas

septembre 27th, 2010 at 1:19 pm

CONFESSION D’UN CURÉ… EN 1971

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Nous avons retrouvé un document « d’époque », pendant le grand chambardement de l’après-concile Vatican II :

En 1971, le Chanoine Thibaud, Assistant au trône de Monseigneur l’Évêque Villepelet à Nantes distribuait généreusement cette Lettre ci-dessous.

CONFESSION D’UN CURÉ EN 1971
==============================================
Mon Père, je m'accuse :

- d'avoir encore cru aux vieux Dogmes;
- d'avoir enseigné aux enfants sans défense qu'il y a d'autres Sacrements que ceux
 mentionnés dans le nouveau catéchisme (obligatoire);
- d'avoir osé parler au catéchisme et au prône , de l'enfer, du purgatoire et du
 péché originel;
- d'avoir lu, en cachette, Saint Thomas.... et d'autres docteurs périmés de l'Eglise;
- d'avoir, par inadvertance, célébré la Messe comme un Sacrifice;
- d'avoir eu comme une délectation triomphaliste, en méditant sur la sainteté de
 l'Eglise à l'occasion de la Toussaint;
- d'avoir désobéi à mon vicaire... et même à des laïcs;
- d'avoir porté la soutane à l'église, et même une fois hors de l'église;
- d'avoir refusé de troquer mon autel gothique contre une table de billard ou de
 cuisine;
- d'avoir écouté avec délices du Chant Grégorien à la radio;
- d'avoir scandalisé mon vicaire:
- en récitant le Bénédicité, l'Angélus et même le Chapelet;
- en l'appelant "Monsieur l'Abbé" et non pas "Père";
- d'avoir perdu mon temps en récitant mon bréviaire, au lieu de le passer utilement
 en réunions;
- d'avoir, par mégarde, récité Prime, Tierce, Sexte et None... et d'avoir lu le
 Martyrologe une fois;
- de n'avoir pas eu de doutes dans la Foi;
- de n'avoir pas désobéi constructivement au Pape et à mon Evéque;
- de ne pas contester "Humanae vitae" et "Sacerdotalis coelibatus";
- d'avoir, par ma parole sacerdotale et mon comportement de prêtre, scandalisé des
 laïcs dans leur dignité de porteurs de Charismes;
- d'avoir nui à la pensée oecuménique en bénissant le mariage de deux catholiques
 pratiquants;
- d'avoir, depuis l'âge de treize ans, retardé l'épanouissement de ma personnalité
 en luttant contre les tentations de la chair;
- de m'être adonné souvent à la méditation;
- d'avoir permis que certains fidèles brûlent encore des cierges devant la statue
 de la Sainte Vierge;
- d'avoir gardé dans mon église des statues de saints et de saintes, et de les avoir
 vénérées personnellement;
- de n'avoir pas étudié Heidegger et de ne pas être d'accord avec Bultmann et
 Schillebeckx;
- d'avoir négligé ma lecture dans Marx et même Theillard de Chardin;
- d'avoir considéré Luther et Calvin comme des hérétiques et non comme des
 précurseurs de Vatican II;
- d'avoir attaché de l’importance à mon serment anti—moderniste;
- d'avoir visité les malades et les personnes âgées au lieu de m'engager comme
 ouvrier non spécialisé dans une usine;
- d'avoir interdit à un aumônier de passage avec des jeunes filles on short de
 célébrer une Messe dansante, dans mon église;
- d'avoir demandé le "Célébret" à un monsieur à col roulé beige, qui voulait dire
 la Messe en patois;
- d'avoir prêché la pénitence, l’abnégation et l'humilité, un Mercredi des Cendres;
 et, en d'autres circonstances, d'autres vertus morales périmées;
- d'avoir consulté parfois mes vieux livres de Séminaire et même mes carnets de
 notes de Théologie;
- d'avoir relu l'Imitation de Jésus-Christ et même la "Vie Dévote";
- d'avoir inconsidérément, relu le Syllabus;
- ET SURTOUT – je n'ai pas osé le dire avant, tant j'en ai honte - ... suadente
 diabolo.... contesté les contestataires!
Mon Père, pardonnez-moi .... je ne suis pas dans le vent......

Télécharger la Lettre en PDF

Written by Cave Ne Cadas

mars 2nd, 2010 at 8:19 pm

Comment se déroulent les discussions Rome-FSSPX

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Le blog Summorum Pontificum Observatus nous apprend trois anecdotes intéressantes et amusantes à propos des discussions doctrinales entre les théologies romains et ceux de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.

  1. Selon l’abbé Grégoire Celier, membre de la FSSPX, les théologiens d’Ecône sont logés à la Maison Sainte-Marthe… lieu de résidence des cardinaux pour le conclave !
  1. Toujours selon l’abbé Celier, les mêmes théologiens ont célébré leur messe… dans la basilique Saint-Pierre, faute d’autels disponibles à la Maison Sainte-Marthe. Voilà qui en dit long sur la portée réelle des levées d’excommunication de janvier dernier. De toute évidence, les autorités romaines, sans l’avoir exprimé juridiquement, estiment que la FSSPX est bien une société interne à l’Église catholique.
  1. Enfin, selon l’abbé Claude Barthe, « vaticaniste renommé« , les discussions doctrinales sont filmées, vraisemblablement pour que Benoît XVI puisse suivre au jour le jour l’avancée des débats. Nous savions déjà que ces débats lui tenaient à cœur, en voici une éclatante confirmation.

Source : Osservatore Vaticano

Comment se déroulent les discussions à Rome

Ceux qui ont écouté lundi l’émission de Philippe Maxence, rédacteur en chef de l’Homme Nouveau, sur Radio Courtoisie, auront pu en savoir un peu plus sur l’organisation des discussions entre Rome et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X.

Lors de ce que le journaliste appelle le rendez-vous du « Club des hommes en noir », les auditeurs ont pu entendre une cohorte d’abbés : l’abbé Grégoire Celier de la Fraternité Saint-Pie X, l’abbé Chanut, prêtre diocésain, délégué à l’application du motu proprio dans son diocèse, l’abbé Guillaume de Tanoüarn de l’Institut du Bon Pasteur, l’abbé Claude Barthe, vaticaniste bien connu. Seul laïc présent, sous le prétexte étonnant qu’il est habillé aussi en noir : Daniel Hamiche, qui a parlé de son côté du retour à l’Église de certains anglicans.

Dans sa présentation de la commission FSSPX, l’abbé Celier a expliqué que celle-ci pouvait dans l’avenir changer de membres, en fonction des spécialités de chacun. Il a précisé qu’une sous-commission appuyait cette première commission et que des « experts » étaient également là pour pouvoir répondre aux demandes et questions des membres intervenant à Rome. On le voit donc les choses sont prises au sérieux du côté d’Écône et l’organisation est bien prévue.

L’abbé Celier, en réponse à une auditrice, a également précisé que les échanges ne se faisaient pas en latin et que même si l’ensemble des intervenants, romains ou de la Fraternité, comprenaient le français et l’italien, les interventions bénéficiaient de traductions simultanées, certains des experts présents ne maîtrisant pas assez ces deux langues.

Deux petits amusants : l’abbé Celier a précisé que la délégation de la Fraternité Saint-Pie X était logée à la Maison Sainte-Marthe, lieu où ont résidé les cardinaux pour le conclave. Les autels de cette maison étant pris pour les messes, celles des membres de la Fraternité ont été célébrées en la Basilique Saint-Pierre. L’autre anecdote a été rapportée par l’abbé Barthe qui a expliqué que les discussions étaient filmées, certainement pour que le pape puisse les voir.

Dans le même ordre d’idées, l’abbé Barthe analyse que ces discussions concernant Vatican II montrent que celui-ci n’est plus un dogme de foi et que d’ici quelques années la fonction magistérielle pourra reprendre toute sa vigueur. De la même manière, il estime qu’un accord entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X sera trouvé.

Source : Summorum Pontificum Observatus