Archive for mai, 2009
Radioscopie Abbé Louis Coache RF – 05/05/1975
Un ancien document intéressant :
Abbé Louis Coache
Radioscopie
RF – 05/05/1975 – 00h54m
– Abbé Louis COACHE : il faut garder l’identité intacte de l’Église. Se dit en conflit avec tout le monde, son évêque qui ne veut pas le recevoir, l’épiscopat qui devient hérétique, ne juge pas le Pape mais trouve qu’il ne tient pas bien le gouvernail. Parle de son procès actuellement en cours, à Rome, les raisons. Ce qu’il considère comme la tolérance et l’amour du prochain. Sa lutte contre certaines publications catholiques qui attentent à la pudeur. Le modernisme : ramassis d’hérésies. Le français dans la liturgie. Le monastère de Flavigny acheté avec des des dons pour faire un séminaire. Les associations d’intégristes qui se forment. L’action de l’Abbé DUCAUD-BOURGET. On ne parle plus assez de péché et de surnaturel. (Entretien avec Jacques CHANCEL – 54’01 »).
[audio:http://catholicapedia.net/audio/1975-05-05_Radioscopie_Abbe_Louis_Coache.mp3]
Bien que procédant d’une fausse ecclésiologie sur ce que doit être un vrai Pape, le contenu de l’émission est intéressant. À cette époque (1975), l’ancienne génération de clercs ne pouvait pas comprendre, comme nous aujourd’hui, que cette nouvelle église Conciliaire n’était pas l’Église Catholique !
L’abbé de Cacqueray porte Mgr Lefebvre sur les Autels
Dernièrement, au mois d’avril 2009, La Porte Latine publiait la Lettre annuelle Sur Les Vocations de la FSSPX signée par le Supérieur du district de France, l’abbé Régis de Cacqueray.
Celui-ci, sans vergogne, porte déjà Mgr Lefebvre sur les Autels. Le Père Raffalli de l’Œuvre de l’Étoile a donc « converti » son confrère et ami !
Je me devais de faire ce rappel avant de vous encourager à vous tourner, dans votre prière pour les vocations, vers Monseigneur Marcel Lefebvre. Étant donné que votre charité, chers membres de la Croisade, vous amène à prier si instamment pour les vocations sacerdotales, il me semble normal de vous conforter dans l’inclination, peut-être déjà vôtre, à prier notre fondateur. Même en demeurant dans l’attente du jugement que l’Église prononcera à son sujet et en nous y soumettant à l’avance, nous ne doutons pas, dès à présent, de sa puissante médiation pour nous secourir dans les circonstances d’exception que nous traversons. Nous pouvons, par exemple, utiliser en privé la prière pour obtenir sa glorification (imprimée avec l’assentiment de Monsieur l’abbé Schmidberger, lorsqu’il se trouvait dans les fonctions de Supérieur Général de la Fraternité, et qui est jointe à cette Lettre).
Du haut du Ciel où nous avons les raisons les plus fondées de penser Monseigneur Lefebvre en bonne place, parmi les confesseurs de l’Église, notre fondateur ne se désintéresse ni de sa Fraternité, ni de ce grand combat pour la transmission de la foi et du sacerdoce catholique en faveur duquel il a tant œuvré. Nous pensons qu’il ne cesse d’intercéder auprès du Souverain Prêtre afin d’obtenir des grâces nouvelles et plus abondantes pour tous ses enfants, membres et fidèles de la Fraternité. Qui plus que lui, spécialement dans les dernières années de sa vie, a mesuré le besoin urgent où l’Église et les âmes se trouvaient d’un sacerdoce saint et de communautés religieuses nombreuses et ferventes ? Il s’est entièrement adonné à cette incessante prière pour les vocations. La couronne de ses séminaristes et de ses prêtres était sa joie, son bonheur de les voir, sous ses yeux, se sanctifier.
Le mot du Supérieur du district de France
Toute la vie de notre âme, toute notre vie intérieure, toute notre existence et toutes nos prières doivent être orientées vers la personne de Notre Seigneur Jésus-Christ. Chacune de nos journées devrait nous laisser, plus que la veille, assoiffés de le connaître et de l’aimer davantage. Nos dévotions envers les anges et les saints, loin de nous distraire de lui, sont là pour nous aider à nous en rapprocher. Il faut donc toujours veiller, pour la vigueur de cette existence surnaturelle, à ne pas nous éparpiller, vérifiant le concours effectif que nous recevons de nos exercices de piété pour nous porter à l’amour de Notre Seigneur Jésus-Christ et sachant éventuellement supprimer ceux qui n’y contribueraient pas. La vie spirituelle ne consiste en effet nullement en une juxtaposition indéfinie de pesantes pratiques de piété, dont le manque d’unité essoufflerait l’âme au lieu de favoriser son élancement vers Notre Seigneur Jésus-Christ. A chacun, donc, de demander conseil à son confesseur et de s’examiner lui-même pour bien faire toutes choses dans la lumière de la foi et la prudence surnaturelle.
Je me devais de faire ce rappel avant de vous encourager à vous tourner, dans votre prière pour les vocations, vers Monseigneur Marcel Lefebvre. Étant donné que votre charité, chers membres de la Croisade, vous amène à prier si instamment pour les vocations sacerdotales, il me semble normal de vous conforter dans l’inclination, peut-être déjà vôtre, à prier notre fondateur. Même en demeurant dans l’attente du jugement que l’Église prononcera à son sujet et en nous y soumettant à l’avance, nous ne doutons pas, dès à présent, de sa puissante médiation pour nous secourir dans les circonstances d’exception que nous traversons. Nous pouvons, par exemple, utiliser en privé la prière pour obtenir sa glorification (imprimée avec l’assentiment de Monsieur l’abbé Schmidberger, lorsqu’il se trouvait dans les fonctions de Supérieur Général de la Fraternité, et qui est jointe à cette Lettre)[1].
Du haut du Ciel où nous avons les raisons les plus fondées de penser Monseigneur Lefebvre en bonne place, parmi les confesseurs de l’Église, notre fondateur ne se désintéresse ni de sa Fraternité, ni de ce grand combat pour la transmission de la foi et du sacerdoce catholique en faveur duquel il a tant oeuvré. Nous pensons qu’il ne cesse d’intercéder auprès du Souverain Prêtre afin d’obtenir des grâces nouvelles et plus abondantes pour tous ses enfants, membres et fidèles de la Fraternité. Qui plus que lui, spécialement dans les dernières années de sa vie, a mesuré le besoin urgent où l’Église et les âmes se trouvaient d’un sacerdoce saint et de communautés religieuses nombreuses et ferventes ? Il s’est entièrement adonné à cette incessante prière pour les vocations. La couronne de ses séminaristes et de ses prêtres était sa joie, son bonheur de les voir, sous ses yeux, se sanctifier.
Nous pouvons donc prendre l’habitude de réciter la prière pour la glorification de Monseigneur Lefebvre. Comme elle nous y invite, confions alors à notre fondateur une intention, celle des vocations en particulier dont nous savons qu’elle lui est très chère. Ayons confiance, nous ne serons pas déçus ! Monseigneur Lefebvre nous est tout attentif. Par cette pratique, nous faisons une bonne oeuvre qui consiste à hâter l’heure de sa parfaite réhabilitation et nous aidons à la manifestation de sa fécondité céleste en lui donnant la joie d’exaucer nos demandes. Si, de plus, nous lui demandons ce qui lui est particulièrement cher, à savoir de nombreuses et saintes vocations pour toutes les communautés traditionnelles et en particulier pour sa Fraternité, nous avons la certitude qu’il fera l’impossible au Ciel, comme il l’a fait sur terre, pour nous envoyer de nombreux et saints ouvriers.
Prions, chers amis de la Croisade, prions, sacrifions-nous pour l’amour de Notre Seigneur Jésus-Christ et pour l’amour des âmes ! Il faut que nous puissions envoyer des missionnaires partout, en France et dans le monde, pour l’évangélisation. N’attendons pas de récompense terrestre mais espérons de toute notre âme que la très sainte Vierge Marie, Mère des prêtres, à laquelle nous confions cette grande intention, vous récompensera elle-même de la générosité toujours plus grande avec laquelle vous serez entrés dans cette belle croisade.
Je vous exprime ma vive gratitude pour vos prières, vous bénis et vous place dans son Coeur Douloureux et Immaculé.
Abbé Régis DE CACQUERAY †
Supérieur du District de France
[1] Prière pour la glorification de Son Excellence Mgr Marcel Lefebvre
PRIERE POUR LA GLORIFICATION O JESUS, SOUVERAIN PRETRE ETERNEL, qui avez daigné élever votre serviteur fidèle Monseigneur Marcel LEFEBVRE à la dignité épiscopale et lui avez concédé la grâce d’être un défenseur intrépide de la sainte messe, du sacerdoce catholique, de votre sainte Eglise et du Siège apostolique, un courageux apôtre de votre règne sur la terre, un zélé serviteur de votre très sainte Mère et un exemple lumineux de charité, d’humilité et de toutes les vertus, daignez maintenant, en vue de ses mérites, nous accordez les grâces que nous vous demandons, afin que, assurés de son efficace intercession auprès de vous, nous puissions le voir un jour élevé à la gloire des autels. Ainsi soit-il. Prière composée par le Révérend Père André (+), |
P
Suivent-Ils Vraiment Mgr Lefebvre ?
Source : http://www.cassicia.com
SUIVENT–ILS VRAIMENT Mgr LEFEBVRE ?
- Qui était Mgr Lefebvre ?
- Transposition du Cardinal de Richelieu
- Le plus observable : les sacres d’évêques
- Le plus douloureux : la vraie Messe
- Arguments biaisés ou à côté
- La grande erreur stratégique de Lille
- Un nouveau coup de Trafalgar
- Oui, ils suivent vraiment Mgr Lefebvre
Mgr Marcel Lefebvre est cet Évêque qui a fini par cristalliser autour de son nom et de sa mitre, à partir de la fin des années 1960, une réaction à la décadence dans l’Église du clergé, de la liturgie, de l’enseignement, de la piété. Il était déjà sournoisement rejeté par l’épiscopat français et par ce qui avait relent de gauchisme en France, qui ne supportaient guère ce qui passait pour son intransigeance doctrinale et ses « opinions de droite ».
Évêque que je qualifierais « d’ancien régime », par sa prestance et par ses responsabilités sous Pie XII et Jean XXIII, il avait tous les réflexes d’un bon et pieux prélat catholique d’autrefois et un certain entêtement des gens du Nord (les journaux le désignaient sous l’expression d’« Évêque de fer »), ce qui allait dans le sens de l’autorité qu’il avait exercée assez haut dans l’Église (Archevêque de Dakar, Nonce apostolique pour l’Ouest africain, Assistant au Trône pontifical, membre de la Commission préparatoire au Concile, Supérieur Général de la plus importante congrégation missionnaire à son époque : la Congrégation du Saint-Esprit, les « Spiritains »).
Mgr Lefebvre, poussé, oui je dis bien, poussé par des jeunes à faire ce qui est devenu un « séminaire international » et une communauté de prêtres (la fraternité sacerdotale Saint-Pie X), puis poussé (idem) par des fidèles et des membres du clergé à être en quelque façon leur chef, et en pratique le symbole unique des « traditionalistes », a commencé à faire parler de lui à travers les diverses actions spontanées de défense de la Messe en France, en Europe et un peu partout dans le monde avec des groupes de fidèles s’organisant autour de prêtres fidèles ou faisant appel à eux. Cela de plus en plus au dam des évêques en place dont les églises se vidaient.
TRANSPOSITION DU CARDINAL de RICHELIEU
Dès lors, Mgr Lefebvre a eu accès aux grands médias et dénonçait ce qui n’allait pas dans l’Église « depuis le concile Vatican II ». Il a fait un bien énorme dans ce domaine car il disait clairement ce que tant de braves gens, de fidèles et de prêtres écrasés pensaient plus ou moins bas. Mais surtout, les observateurs tant soit peu extérieurs à la querelle, avaient un regard suffisamment objectif pour constater simplement que la vérité était plutôt du côté de cet Évêque. C’est au point que les conversions qui s’étaient taries avec le concile commençaient à reprendre en faveur de ce mouvement traditionaliste.
« Il a fait trop de bien pour en dire du mal… » Certes ! Mais il s’agit de l’Église de Dieu et non de simple politique, de Foi et non de mondanité.
Et voici que les difficultés commençaient à s’accumuler, et notre Évêque missionnaire (c’est-à-dire avec cet esprit généralement prévenant et conciliant) s’est trouvé dépassé par des tensions et des mouvements sinon contradictoires au moins fort divergents, essayant même de les accorder… C’est ainsi que dès l’origine on pouvait déceler cette faille permanente attribuable à une certaine bonté : surtout pas d’histoires ; chacun se sentait encouragé dans le différend soulevé et poursuivait dans sa direction (bonne ou mauvaise…). Mais toujours Mgr Lefebvre dénonçait les trop réelles erreurs romaines.
Ce comportement habituel tendant à donner raison à ses interlocuteurs, tantôt à parler avec grande fermeté avec les « durs » contre Rome et les évêques modernistes, tantôt à consoler les faibles en disant que les choses allaient s’arranger, à gentiment « dialoguer avec le Vatican », est allé si loin qu’on en a vu les contradictions s’étaler au grand jour. Ainsi :
LE PLUS OBSERVABLE : LES SACRES D’ÉVÊQUES
Depuis longtemps Mgr Lefebvre était tiraillé par cette question de la survie de son mouvement (il m’avait dit tristement en 1976 : « Mon œuvre ne me survivra pas… »). Certains le poussaient donc à sacrer l’un de ses prêtres au cas où… L’épisode malheureux en 1981 du sacre qui devait rester secret du R.P. Guérard des Lauriers l’avait laissé sur ses gardes. Puis un an avant cette année 1988 où il sacra quatre de ses prêtres, il déclarait à Nantes avec lucidité : « Si je sacrais un évêque, je serais schismatique »…
LE PLUS DOULOUREUX : LA VRAIE MESSE
Chacun sait à quel point le combat de Mgr Lefebvre était la fidélité à la Messe, ce à quoi les fidèles étaient le plus concrètement sensibles. Messe antique, romaine, canonisée par le Pape saint Pie V et supprimée très officiellement et concrètement par Paul VI, remplacée par la « synaxe », fabriquée à partir du Prayer book anglican, qui, disait Mgr Lefebvre, « nous protestantise ». Ce que disant, il mettait nécessairement en cause l’autorité de Paul VI eu égard à la condamnation du synode de Pistoie qui empêche de dire qu’un authentique Rite sacramentel pourrait être indifférent (il est donc nécessairement bon).
Mais là aussi, l’Évêque se prenait les pieds dans le tapis. Face au Préfet de la Congrégation de la Foi, le cardinal Seper, il ne pouvait sortir de l’impasse : « Vous me tendez un piège », alors que c’est lui qui l’avait mis en place : ou la synaxe, la « nouvelle messe », était bonne et valide (alors pourquoi la rejeter ?) ou c’est Paul VI qui n’avait pas l’Autorité. C’était doctrinalement rigoureux et il le savait. Il ne répondit donc pas autre chose que : « Piège ! »…
Résultat ahurissant et incompréhensible : au séminaire, les ordinands devront désormais signer une attestation reconnaissant l’Autorité du pape en place et la validité de la « nouvelle messe », sinon ils ne seront pas ordonnés, et les prêtres renvoyés de la Fraternité. C’est ainsi que, désormais clairement protestantisés, prêtres, séminaristes et fidèles se sont parfaitement accoutumés à reconnaître l’Autorité du pape et à lui désobéir en permanence.
Décidément, « Il a fait trop de mal pour en dire du bien… » ? (paraphrase du grand Pierre Corneille après la mort de Richelieu).
ARGUMENTS BIAISÉS OU À CÔTÉ
C’est à une véritable crise de l’intelligence qu’on assiste ainsi depuis des décennies. Car enfin, depuis vingt siècles l’Église a précisé sa doctrine et développé son enseignement avec une admirable continuité et clarté.
L’hésitation permanente (en fait : la peur des conséquences) a engendré dans l’attitude de chaque jour paradoxalement un état stable : le vague des principes qui n’en sont pas mais qui servent de justificatifs confus aux incohérences qu’ils pratiquent habituellement.
Il nous faudra forcément revenir sur ces évocations rapides pour les préciser et les compléter — pour l’Histoire — par d’autres exemples comme : « Interpréter le dernier concile à la lumière de la Tradition » quand précisément c’est le rôle du Magistère (avec ou sans concile) de préciser ultérieurement ce qui est antérieur et insuffisamment clair. Ou encore l’oubli que : Une excommunication même injuste doit être respectée au moins extérieurement (un recours est toujours possible). Mais il n’y a évidemment pas d’excommunication SI l’autorité n’est pas (ou n’est plus) l’Autorité, mais alors il faut l’établir, puis le dire.
Ils n’ont pas mesuré à quel point ils ont placé dans l’immoralité presque tous les traditionalistes à « faire comme si ». Comme si l’Autorité était bien en place et — le comble — n’en tenir aucun compte !
LA GRANDE ERREUR STRATÉGIQUE DE LILLE
Et puis, encore un point en cause qui n’est pas un détail :
On se souvient peut-être que Mgr Lefebvre a célébré en 1976 à Lille une Messe très médiatisée par la circonstance de sa suspens a divinis. C’était peut-être l’occasion de déclarer haut et fort (s’il le croyait comme il l’avait soutenu en plusieurs circonstances devant des fidèles « durs ») : Paul VI n’est pas pape ou expliquer qu’il n’a plus l’Autorité… L’affaire était trop gravissime pour passer à côté, malgré la difficulté et le scandale certains : même s’il faut mourir martyr, il y a un témoignage nécessaire et de toutes façons, si la Vérité est en cause, le Saint-Esprit éclaire et fortifie, et Dieu pourvoit !
Mgr Lefebvre a choisi la « prudence » de ne pas dénoncer Paul VI parce qu’il se méfiait — non sans raison — des médias : en effet, c’eût été comme dire que M. Giscard d’Estaing n’était pas président de la république française étant à l’Élysée ! On l’aurait enfermé, on se serait moqué de lui, personne ne l’aurait plaint après une excommunication subséquente « bien méritée »… Bon raisonnement, et prudence. Selon le monde. Que fit donc Mgr Lefebvre ? Il a pris la défense… du Général Pinochet chef de l’État du Chili ! Que ce dernier ait été catholique, calomnié et défendable, la question n’était là en aucune manière ! Alors la suite médiatique était inévitable…
UN NOUVEAU COUP DE TRAFALGAR
En bons « successeurs », les « quatre évêques » palabrent avec le Vatican qu’ils critiquent… et dont ils veulent être reconnus… et continuer à faire comme bon leur semble !… Et le grand argument théologique qui va servir à régler (dans quel sens ?) cette question du « schisme traditionaliste », c’est la réponse « naïve » d’un Anglais à une question « perverse » fort habilement étalée au moment psychologique par des médias peu scrupuleux sur un point assez chatouilleux touchant les Juifs et la dernière guerre mondiale ! Le journal Le Monde l’annonce : « Chambragazum non existam ! » (sic), voilà le nouveau « coup de Trafalgar » décisif, dans une bataille menée avec de mauvais repères (comme l’ambitieux et révolutionnaire Napoléon…).
Le grand crime Théologique qui sera la condamnation de TOUS les Traditionalistes ce sera donc ce « négationnisme » d’un ressortissant de la perfide Albion… Mais qu’est-ce que cette question vient faire ici ? Voilà encore un châtiment pour ceux qui jouent avec la doctrine catholique !
OUI, ILS SUIVENT VRAIMENT Mgr LEFEBVRE
Oui, décidément ! Ils suivent vraiment fidèlement Mgr Lefebvre : dans sa fracture originelle, avec les hésitations permanentes, les contradictions, les « pas de clercs » et la perte finalement du plus élémentaire sentire cum Ecclesia, le « sentir avec l’Église », du plus élémentaire sensus Fidei, le « sens de la Foi »… Aveuglement, châtiment des égarements anciens, et entretenus, décidément peu innocents. Cela fait bien partie de la crise de l’Église !… Et tout le monde en pâtit.
Mesure-t-on l’immensité du gâchis ? Tant de bonnes volontés à l’évidence, mais pas de volonté bonne qui suit une intelligence éclairée.
Car il est clair que nous sommes dans le classique schéma sentimental (ou charismatique si on préfère). On veut être catholique mais à ses propres conditions, chacun se faisant sa petite religion et la défendant avec de grands principes (d’ailleurs non appliqués), et en pratique : « Dieu n’en demande pas tant ! » et on se veut « ben brâve » et bien sûr fidèle…
Oui, immense gâchis : avec le recul, on le voit encore mieux, gâchis de forces, de générosités, de piété, de vocations.
Tout a un prix et tout se paye. Et le Ciel aussi a un prix.
(Site internet : cassicia.com)
(Abbé Jacques-Marie Seuillot, fondateur-gérant des Cahiers de Cassiciacum en 1979,
qu’il a suspendus en 1981 suite au sacre épiscopal sauvage du R.P. Guérard des Lauriers)
Nota : L’Abbé Jacques-Marie Seuillot est « non una-cum« .
Les accentuations (gras et soulignés) sont de nous.
Télécharger Le Bulletin Dominical – N° 1347 en PDF
Annexe : Télécharger la Déclaration reconnaissant l’Autorité du « pape » en place et la validité de la « nouvelle messe », que les ordinands doivent désormais signer pour être Ordonnés par la FSSPX : Serment ou Pacte ?
Déclaration de vacance du Siège Apostolique
Le 25 Février 1982, l’archevêque Pierre Martin Ngô-dinh-Thuc faisait la déclaration suivante :
DÉCLARATION
De nos jours, dans quel état nous apparait l’Église Catholique ? À Rome, le « Pape » Jean-Paul II règne entouré du collège des cardinaux et de nombreux évêques et prélats.
En dehors de Rome, l’Église Catholique avec ses évêques et ses prêtres apparait florissante – le nombre des catholiques est immense – Tous les jours la Messe est célébrée dans de nombreuses églises et le Dimanche elles reçoivent de très nombreux fidèles qui y écoutent la Messe et y communient.
Mais aux yeux de Dieu, quel est l’état de l’Église ? Les Messes quotidiennes ou dominicales auxquelles les fidèles assistent plaisent-elles à Dieu ? Nullement parce que cette Messe est la même pour les catholiques et les protestants. Pour cette raison, elle ne plait pas à Dieu et elle est invalide. La seule Messe qui plait à Dieu est la Messe de St. Pie V, qui est célébrée par un petit nombre de prêtres et d’Évêques dont je suis.
Pour cette raison on doit autant que possible ouvrir pour les candidats au sacerdoce un séminaire qui plaise à Dieu.
En plus de cette « Messe » ne plaisant pas à Dieu, il y a de nombreuses choses où Dieu refuse sa grâce, par exemple dans l’ordination sacerdotale, dans la consécration épiscopale, dans les sacrements de confirmation et d’extrême onction.
En outre les « prêtres » cultivent
- le modernisme,
- le faux œcuménisme,
- le culte de l’homme,
- la liberté étendue à toutes les religions ;
- ne condamnent et n’excluent pas les hérétiques.
Pour cela, en tant qu’Évêque de la Ste. Église Catholique Romaine, je juge que le Siège de l’Église Catholique Romaine est vacant et qu’il me faut comme évêque, tout faire pour que l’Église Catholique Romaine continue à conduire les âmes au Salut Eternel.
Munich, 25 Février 1982
(sig.:) Petrus Martinus Ngô-dinh-Thuc
Archiepiscopus
Comme beaucoup de prélats de la génération d’avant Vatican d’Eux, Monseigneur n’avait pas compris que l’église Conciliaire n’était pas l’Église Catholique.
Sources : EINSICHT
Télécharger le document en PDF
À lire également son CURRICULUM-VITAE, écrit par lui-même en 1978.
RALLIONS-NOUS « L’EXEMPLE VIENT D’EN HAUT »
Nous notions, le 21 janvier dernier, en prologue de ce blog :
Née de l’église Conciliaire par Mgr Charrière, le 1er novembre 1970, dans le diocèse de Fribourg, la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (FSSPX) retourne aujourd’hui, aniversaire de la décapitation de Louis XVI, à l’église Conciliaire !
Son fondateur, Mgr Marcel Lefebvre, donnait un bel exemple, le 30 juin 1980 en participant « activement » au rite Conciliaire…
Source : EINSICHT, page 14.
En ce lundi 30 Juin 1980, le glas sonne à l’église Notre-Dame des Anges de Tourcoing (Nord). Ce sont les obsèques de Mme Monique LEFEBVRE, belle-sœur du célèbre prélat Monseigneur LEFEBVRE.
Le clergé sort de la sacristie et s’en va accueillir la défunte. Hormis les enfants de chœur, il y a dans le cortège un prêtre en « tenue de Taizé », c’est-à-dire avec une aube blanche, sans cordon, – mais avec un capuchon. Pour l’occasion, il a passé une étole violette de coupe moderne. Derrière lui, le célébrant – avec une chasuble violette. Décidément, le noir, couleur du deuil ne se fait plus dans l’église postconciliaire : il faut évacuer ce qui rappelle la mort et l’au-delà. Et oh surprise, arrive le prélat d’Écône, soutane noire, surplis de dentelle, camail et calotte violet, croix pectorale. Il est encadré de deux hommes à lui, les abbés SIMOULIN et FERRIE en soutane et surplis. Vraiment curieux, on n’était pas habitué à voir Monseigneur en si progressiste compagnie et de surcroit dans une église réservée au nouveau rite ; les salles des fêtes et les hangars lui étaient plus familiers.
C’est au son du Requiem en latin que le cortège remonte la nef centrale. Le clergé local s’installe aux micros, les trois invités montent dans les stalles sculptées, à deux pas de la table tournée orgueilleusement face au peuple. Le rituel commence. On vous reçoit au nom du Dieu de L’Espérance, un membre de la famille vient lire un texte, on chante un Kyrie, un Alléluia précède l’Évangile. Le prélat, très digne, suit le déroulement d’une cérémonie qui ne doit pas être dans son missel. Il se signe sur le front, les lèvres, la poitrine, preuve de sa participation au culte moderniste.
Le sermon, au cours duquel le prêtre tutoie la défunte, nous apprend beaucoup sur sa vie terrestre. Il n’effleure pas l’éternité ou plutôt, nous assure d’un avenir serein. Purgatoire, Enfer, Paradis, où êtes-vous donc passés ? Après une offrande où environ cinq cents personnes viennent baiser le Christ et déposer une obole pour de futures messes, nous assistons à la célèbre prière universelle. Une jeune fille, apparemment de la famille, vient nous lire quelques intentions dont l’une particulièrement croustillante donnait à peu près-ceci « Prions pour l’unité de l’Église dans la diversité des expressions ». Une rengaine ponctuait les intentions. Avec le début de l’Offertoire, le prélat enlève sa calotte et se prépare à assister à la suite des événements. Après un beau Sanctus très latin, commence une consécration très française. Les trois gens des stalles se mettent à genoux à l’approche du sacrifice, les enfants de chœur et le curé « façon Taizé » ne peuvent pas faire moins ; les fidèles restent debout. Les paroles de la consécration arrivent après quelques courtes phrases, le prêtre fait uniquement une légère inclination de la tête, la dame préposée à faire chanter les fidèles vient nous proposer un refrain. Ce n’est qu’avant le Pater que Monseigneur et les deux abbés se relèvent. Ils ont donc assisté d’une façon active et recueillie à une nouvelle messe dite de Paul VI.
Le temps presse, à la communion, une bonne sœur se voit refiler un ciboire afin d’activer la distribution. Tout le monde debout, mais vous avez le choix entre la main ou la langue. Encore quelques paroles, une prière et la première partie s’achève. C’est alors que Monseigneur, assisté de ses deux fidèles abbés, revient chape violette sur le dos, mitre sur la tête. Il fera l’absoute selon le rite catholique. Pour terminer, un petit chant en l’honneur de la Vierge « Le Seigneur fit pour moi des merveilles » et le « in paradisum » pour prouver qu’on aime les traditions et le latin.
Monseigneur devait-il assister à une messe de Luther, fusse pour les obsèques de sa belle-sœur, devait-il y participer activement ?
Que doivent penser les jeunes prêtres ordonnés pour le maintien de la Ste Messe, de voir le patron filer dans la boutique d’en face ? Pour un prélat pour une personne dont les responsabilités morales sont énormes, pour un exemple à des milliers de catholiques, peut-il y avoir des cas particuliers ?
Et demain le simple fidèle pourra aller aussi bien à la synaxe qu’au Saint Sacrifice puisque …
l’exemple vient d’en-haut.
L’abbé Méramo Excommunié de la FSSPX par Mgr Fellay
Le 7 avril dernier, en pleine semaine Sainte, l’abbé Basilio Méramo, Prieur de la FSSPX à Vera Cruz (Mexique) était expulsé de ladite Fraternité par Mgr Fellay pour s’être, lui aussi, opposé à la dérive ralliériste de Mgr Fellay et des trois autres évêques consacrés par Mgr Lefebvre.
Le 14 avril, il rendait publique sa Lettre de réponse à Mgr Fellay sur son blog espagnol : ¿Tradidi quod Accepi? .
Nous venons de recevoir sa version en Français. Cette lettre est très forte et cinglante comportant une mise au point précise sur tous les problèmes actuels de la FSSPX. Il faut la faire connaître universellement, car les « artisans d’iniquité » recherchent les ténèbres et fuient et redoutent la lumière comme nous l’enseigne l’Apôtre Saint Jean, car « leurs œuvres sont mauvaises« .
Monsieur l’abbé Meramo est l’un des prêtres les plus anciens dans la Fraternité, comme il est l’un des plus savant (diplômes de Philosophie et de théologie).
Il possède ces qualifications à un degré bien supérieur à Mgr Fellay dont il est l’ancien dans le Sacerdoce catholique et qu’il a fait élire Supérieur Général de la FSSPX au chapitre général de la Fraternité en 1994 pour barrer alors la route à l’épouvantable abbé Schmidberger.
Il est le seul prêtre de la Fraternité à avoir publié une étude très complète de la Gnose du Professeur Borella telle qu’exprimée dans son livre « La Charité profanée » que ce dernier s’employait alors à introduire à l’Institut Universitaire Saint Pie X, jusqu’à son expulsion suite à l’intervention personnelle de Mgr Lefebvre pour des raisons fondamentales de Foi.
La récente décision « disciplinaire » discrète de Mgr Fellay dont on jugera du qualificatif à lui attribuer en toute justice, est extrêmement significative et révélatrice des résolutions actuelles occultes mais bien réelles du Supérieur actuel de la Fraternité.
Pour ceux qui sont familiers de l’Espagnol elle peut être Téléchargée en PDF.
La version Française peut être Téléchargée en PDF ici.
Voici quelques extraits :
Je viens de recevoir la notification de mon expulsion, remise en mains propres, le 7 avril dernier. Comme on pouvait s’y attendre, et si l’on s’en tient aux conséquences logiques des choses, elle fait suite aux deux admonestations canoniques qui m’avaient déjà été remises. Cette notification d’expulsion est bien entendu injuste et invalide, tant sur le plan juridique que sur le plan théologique. En effet les deux monitions étaient en soi inconsistantes, elles ont été immédiatement rejetées, comme en témoignent les deux lettres par lesquelles j’y ai donné réponse.
De toute manière j’en appelle à la Rome Éternelle et introduis un recours contre le décret de mon expulsion, m’appuyant pour cela sur le droit canonique (can. 647 § 2 n° 4). Ce recours a un effet suspensif.
Ainsi l’expulsion reste en suspens, privée d’effets juridiques et ce tant que le recours lui-même reste en suspens, donc indéfiniment puisque la Rome Éternelle est, de nos jours, envahie par d’indignes prélats qui ne remplissent pas leur devoir ex officio, c’est-à-dire leur devoir de confirmation des fidèles dans la foi.
Bien au contraire ils font tout pour corrompre et prostituer la foi, le culte et la morale, en violant la vérité dont ils détestent le pouvoir, comme les antichrists qu’ils sont. Et pour comble de tout, ils agissent comme s’ils étaient Dieu, c’est-à-dire au nom même de Dieu, et de la sainte obéissance à l’autorité et à la hiérarchie de l’Église. A t-on jamais vu plus grandes abomination et désolation en un lieu saint ! Car en plus ils se font adorer comme s’ils étaient Dieu, en invoquant la puissance divine, alors qu’ils la pervertissent et l’invertissent. Voilà pourquoi Monseigneur Lefebvre déclarait le 30 juin 1988 « Rome est occupée par des antichrists ». Et même si cela paraît ironique, l’affaire reste en suspens, peut-on dire, jusqu’à la Parousie de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Et plus loin :
Comment serait-il possible d’accepter, ce que vous-même avez déclaré, il y a huit ans lors d’un entretien accordé au journal valaisan La Liberté, le 11 mai 2001 – et publié dans le n° 8 de DICI, le 18 mai de cette même année – « …nous acceptons 95% du Concile Vatican II » sans être libéral et moderniste ? Alors que les libéraux et modernistes les plus déclarés reconnaissent que, selon les termes du Cardinal Suenens, « Le Concile c’est 1789 dans l’Église » c’est-à-dire la Révolution Française de 1789 au cœur même de l’Église. Ou encore, comme l’a affirmé celui qui était alors le Cardinal Ratzinger et maintenant Benoît XVI : « Le problème pour le Concile a été d’assimiler les valeurs de deux siècles de culture libérale ». (Mgr Lefebvre dans l’introduction à « Ils l’ont découronné »)
Il va de soi, il est évident, que quiconque garde ou accepte 95% du Concile Vatican II, accepte de facto 95% de la Révolution Française à l’intérieur de l’Église, puisqu’il assimile deux siècles de culture libérale dans l’Église. 95% c’est un pourcentage extrêmement élevé d’un point de vue statistique ou mathématique !
Alors la grande question est celle-ci : – Que voulez-vous nous dire ? – Que prétendez-vous nous faire croire ? En parlant de dialogue ou de discussion doctrinale avec Rome – De quoi allez-vous discuter, des 5% restant ? Rien que ceci fournit une preuve irréfutable de la parodie, de la tromperie, du mensonge et de la fausseté objectivement parlant. Et tout cela accompli par étapes, avec de grands airs de sérieux, tandis que dans la réalité tout est en cours de pourrissement sans cesse plus rapide.Et comme si cela ne suffisait pas – Que reste-t-il de la Fraternité ? De la résistance face au modernisme lorsqu’on garde, on prend, on maintient ou on accepte 95% du néfaste et atypique Concile Vatican II, adogmatique et par là même absurde, (…)
(…)
Monseigneur Lefebvre affirme qu’il s’agit d’un Concile schismatique et vous en gardez 95%, c’est-à-dire que vous êtes schismatique à 95%, magnifique niveau !
Et plus loin :
Vous m’excluez aujourd’hui de la Nouvelle Fraternité recyclée aux pieds de la Nouvelle église Conciliaire. Nouvelle église et Nouvelle Fraternité auxquelles je n’ai jamais appartenu et ne veux appartenir jamais. Je continuerai à appartenir à la vraie Église et à la vraie Fraternité. Vous m’expulsez, ou plus exactement vous m’excommuniez de votre Nouvelle Fraternité. Peu m’importe ! Pas plus qu’importa à Monseigneur Lefebvre le fait d’être excommunié par la Nouvelle église. Car ceci, loin d’être un stigmate ou un affront fut une vraie décoration ineffaçable et une preuve de son orthodoxie. Et non pas comme vous, les quatre évêques, qui honteusement suppliez qu’on vous délivre d’un tel outrage aux yeux du monde, et ne voulez pas continuer à supporter la Croix, la considérant ignominieuse, comme si le Christ était descendu de la Croix – cet instrument d’extrême opprobre et de souffrance.
Mais il ne l’a pas fait. Il a préféré mourir crucifié, humilié, couvert de crachats, fouetté et dépouillé de ses vêtements, abandonné de tous, pour fonder sa divine Église en délivrant le témoignage de son Sang versé sur la Croix. Et ce testament signé de son divin sang, son corps tout immolé c’est la Sainte Messe. Cette Messe que vous, aujourd’hui, d’une certaine manière, en acceptant la Nouvelle Messe fausse et bâtarde, vous ne reconnaissez plus comme unique et exclusive. C’est ainsi que Monseigneur Lefebvre qualifiait la Nouvelle Messe tout comme les nouveaux sacrements et les nouveaux prêtres. Vous la reconnaissez comme le rite principal – ordinaire – et légitime, alors que la Messe Tridentine est ravalée au rang de rite occasionnel – extraordinaire – dans la Nouvelle église. Cette Nouvelle église qui est déjà – ou sera – le siège de l’Antéchrist-Pseudoprophète car, comme le dit Notre Dame de la Salette « Rome perdra la Foi et sera le siège de l’Antéchrist ». Que celui qui a des yeux pour voir, voie et que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
Les accentuations (gras et soulignés) sont de nous.
Nous vous conseillons de visiter régulièrement le nouveau site de l’abbé Méramo : http://www.meramo.net