18764

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘miséricorde’ tag

Jésus Sauveur et Grand Prêtre de l’Humanité

without comments

 

Jésus Sauveur

Jésus Sauveur

Et Grand Prêtre de l’Humanité

 

Nous donnons ici un résumé des idées théologiques nécessaires à la bonne intelligence de tous les Offices consacrés au culte de Jésus-Christ Prêtre et Sauveur. Nous grouperons ces idées sous les titres suivants : Le sacrifice invisible. – Le péché. – La rédemption. – Le sacrifice du Calvaire. – Le sacrifice eucharistique. – Jésus Prêtre.

Read the rest of this entry »

Au Ciel, il n’y a pas de « malgré-nous »…

with one comment

 

Au Ciel, il n’y a pas de « malgré-nous »

Toussaint

 

Par Lully, l’Observateur dans ses « Chronique de Lully »

 

Chers Amis,

Je pense que la plupart d’entre vous savent qui l’on désigne sous l’expression de « malgré-nous » ; toutefois, pour le cas où quelques-uns l’ignoreraient : on désigne par cette expression de « malgré-nous » les Français d’Alsace et de Moselle qui, considérés par les autorités du troisième Reich comme Allemands, furent enrôlés de force dans l’armée allemande au cours de la seconde guerre mondiale et furent contraints à combattre malgré eux avec les ennemis de la France.

Qu’on me permette aujourd’hui de reprendre la même expression pour vous entretenir de la question du salut éternel et du Ciel.

En nos temps de confusion et d’approximation, où l’émotion et le sentiment se substituent si souvent à la raison, et se substituent même aux vérités révélées dans l’esprit de certains chrétiens, il me paraît en effet important de rappeler que la chanson idiote de Monsieur Polnareff « on ira tous au paradis » non seulement n’est pas un dogme, mais qu’elle est aussi absolument contraire à l’enseignement de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Non ! tous les hommes n’iront pas au Paradis.

Car personne ne va au Ciel malgré lui.

Au Ciel, il n’y a pas de « malgré-nous » !

Read the rest of this entry »

Un baptême de chaque semaine qui remet vos péchés

with one comment

 

Le curé de Cucugnan

(Lettres de mon moulin) – Pagnol

 

 

Prions pour Pagnol, auteur du film dont les propos sont parfaitement orthodoxes.
Et pour Sardou Père dont on sent qu’il fut profondément Catholique à la manière dont il interpréta ce rôle.

 


 

C’est l’orgueil, qui est la cause du mutisme spirituel ; c’est l’orgueil qui nous empêche de reconnaître nos péchés, écrit le saint Curé d’Ars.

Jean-Marie Vianney, le saint curé d'Ars

 

Sermon du Curé d’Ars
Saint Serviteur de Dieu, Jean-Baptiste-Marie Vianney

11ème dimanche après la Pentecôte

Sur les péchés cachés en confession

 

Adducunt et surdum et mutum.
Voici que l’on présenta à Jésus-Christ un homme qui était sourd et muet.
(S. Marc, VII, 32.)

 

 

Ce sourd et muet, Mes Frères (M.F.), que l’on présenta à Jésus-Christ pour être guéri, est la triste peinture d’un grand nombre de chrétiens, lorsqu’ils se présentent au tribunal de la pénitence. Les uns sont sourds à la voix de leur conscience, qui les presse de déclarer leurs péchés ; les autres sont muets, quand il faut les accuser ils se taisent, et par là, profanent les sacrements. Ô mon Dieu ! quel malheur ! Oui, M.F., cacher un péché mortel par honte ou par crainte, ou l’accuser de manière à ne pas le faire connaître tel que la conscience le reproche, c’est mentir à Jésus-Christ lui-même, c’est changer en poison mortel le remède sacré que la miséricorde de Dieu nous offre pour guérir les plaies que le péché a faites à notre pauvre âme. Ah ! que dis-je ? c’est nous rendre coupables du plus grand de tous les crimes, qui est le sacrilège. Ah ! plût à Dieu que ce crime fût aussi rare parmi les chrétiens que les monstres ! Ah ! plaise à Dieu que tout ce que je vais dire n’attaque personne de ceux qui sont ici ! Mais, hélas ! M.F., disons-le en pleurant amèrement, il est plus commun qu’on ne le pense ! Ô mon Dieu ! que le grand jour du jugement va faire trouver de confessions sacrilèges ! Ô mon Dieu ! que de péchés qui n’ont jamais été connus, et qui vont paraître en ce moment ! Ô mon Dieu, un chrétien peut-il bien se rendre coupable d’un tel outrage envers son Dieu et son Sauveur !… Pour vous en donner autant d’horreur qu’il me sera possible, M.F., je vais dépeindre à vos yeux combien, en le commettant, un chrétien est barbare et cruel envers Jésus-Christ son Rédempteur, et combien il faut que la miséricorde de Dieu soit grande pour souffrir sur la terre un tel monstre, après un attentat aussi affreux.

 

Read the rest of this entry »

Le saint Curé d’Ars : priez !

with 2 comments

 

Le saint Curé d’Ars : priez !

 

Jean-Marie Baptiste Vianney, le saint Curé d'Ars

 

Oh ! que nous serions malheureux si le Bon Dieu ne nous aimait que comme nous L’aimons !

Ce qui fait qu’on est malheureux, c’est qu’on n’aime pas Dieu. Si nous L’aimions, que nous serions heureux !

Le seul bonheur que nous ayons sur la terre est d’aimer Dieu et de savoir qu’Il nous aime.

Rien de si ordinaire parmi les chrétiens que de dire : « Mon Dieu, je vous aime », rien de plus rare que l’amour de Dieu.

Il y en a qui pleurent de ne pas aimer Dieu : eh bien, ceux-là L’aiment.

Le Bon Dieu n’a pas besoin de nous : s’Il nous commande de prier, c’est parce qu’Il veut notre bonheur, et que notre bonheur ne peut se trouver que là. Le Bon Dieu veut nous rendre heureux, et nous, nous ne le voulons pas.

Les peines fondent sous l’effet de la prière bien faite comme la neige sous le soleil.

On n’a pas besoin de tant parler pour bien prier. On sait que le Bon Dieu est là, on Lui ouvre son cœur, on se complaît en Sa sainte présence. C’est la meilleure prière, celle-là. La prière est l’élévation de l’âme jusqu’au Ciel.

Il faut prier comme un enfant de quatre ans, qui n’a pas de malice et qui dit tout à sa maman. Le Bon Dieu nous aime plus que notre mère.

Il suffit de nous tourner vers notre Bonne Mère pour être exaucés, elle n’est qu’amour, tendresse et miséricorde. La dévotion à la Sainte Vierge est moelleuse, douce et nourrissante. Demandez à la Sainte Vierge d’offrir au Père éternel son divin Fils tout sanglant, tout déchiré pour la conversion des pécheurs : c’est la meilleure prière que l’on puisse faire. Toutes les fois que j’ai obtenu une grâce, je l’ai demandée de cette manière, cela n’a jamais manqué.

Ce ne sont ni les longues ni les belles prières que le Bon Dieu entend, mais celles qui partent du fond du cœur, avec un grand respect et un véritable désir de Lui plaire.

Par la prière, l’âme est comme un poisson dans l’eau. Plus les eaux sont abondantes, plus le poisson est content. Plus on prie, plus on veut prier, comme un poisson qui nage d’abord en surface puis plonge de plus en plus profond. L’âme se plonge, s’abîme, se perd dans les douceurs de la conversation avec Dieu. La prière est le bonheur de l’âme sur la terre. L’âme s’y plonge, elle est comme noyée dans l’amour. Tirez un poisson hors de l’eau, il ne vivra pas.

Oh ! que j’aime ces petites mortifications qui ne sont vues de personne, comme de se lever un quart d’heure plus tôt, de se lever un petit moment pour prier la nuit. Mais il y en a qui ne pensent qu’à dormir…

On ne peut pas comprendre le pouvoir qu’une âme pure a sur le Bon Dieu : ce n’est pas elle qui fait la volonté de Dieu, c’est Dieu qui fait sa volonté ! Il est impossible au Bon Dieu de nous refuser ce que nous demandons par la prière bien faite. L’âme pure est une belle rose et les trois Personnes de la Très Sainte Trinité descendent du Ciel pour en respirer le parfum.

Le démon redoute que l’on atteigne par la prière un si grand degré d’amour de Dieu que l’âme ne peut plus lui appartenir, au moins durablement.

Prier pour les pécheurs est la plus utile de toutes les prières et la meilleure de toutes les dévotions. Les justes sont sur le chemin du Ciel, les âmes du Purgatoire sont sûres d’y entrer un jour, mais les pauvres pécheurs…oh ! les pauvres pécheurs…!

Les pécheurs ne doivent leur conversion qu’à la prière bien faite. Les damnés ne sont en enfer que parce qu’ils n’ont pas prié, ou qu’ils ont mal prié.

Le Bon Dieu aura plus tôt pardonné à un pécheur repentant qu’une mère n’aura retiré son enfant du feu.

Celui qui tire une âme de l’enfer sauve cette âme et en même temps la sienne.

Le bruit du monde fait partir le Saint-Esprit.

Si nous étions bien pénétrés de la sainte présence de Dieu, nous ne pécherions jamais. Nous ne devrions pas plus perdre la présence de Dieu que nous ne perdons la respiration.

Celui qui est empli du Christ ne trouvera pas difficile de gagner les autres au Christ.

Saint Thomas de Villeneuve dit que les premiers mots qu’il prononça enfant quand il commença à parler furent : « Jésus ! Marie ! ».

Priez le matin à genoux avant toute autre action. Si vous priez à genoux et comme il faut, Dieu vous donnera toutes les grâces dont vous aurez besoin pendant cette journée.

Disons chaque matin : « Tout pour Vous plaire, ô mon Dieu ! toutes mes actions avec Vous ! ».

On dit : « Je ne peux être un saint ». Si vous n’êtes pas un saint, vous serez un réprouvé : il n’y a pas de milieu. On est soit l’un, soit l’autre. Nous voulons aller au Ciel en prenant toutes nos aises, sans nous gêner en rien. Prenez garde !

Nous pouvons devenir des saints : si ce n’est par l’innocence, ce sera par la pénitence.

Faites de bonnes œuvres tant que vous voudrez : si vous ne priez pas souvent et comme il faut, jamais vous ne serez sauvés.

Toute prière qui est faite sans préparation est une prière mal faite.

Faisons présenter nos prières par la Très Sainte Vierge, elles auront un tout autre mérite, car elle est la seule créature humaine à n’avoir jamais offensé Dieu.

 

 

NOËL ! NOËL ! …Joie de Noël 2014

with 6 comments

 

« Réjouissons-nous, mes Frères, car ce jour est sacré, non à cause du soleil visible, mais par la naissance de l’invisible créateur du soleil. Le Fils de Dieu a choisi ce jour pour naître, comme il s’est choisi une Mère, lui créateur à la fois et du Jour et de la Mère. Ce jour, en effet, auquel la lumière reprend accroissement, était propre à signifier l’œuvre du Christ qui, par sa grâce, renouvelle sans cesse notre homme intérieur. L’éternel Créateur ayant résolu de naître dans le temps, il fallait que le jour de sa naissance fût en harmonie avec la création temporelle. »

saint Augustin, Sermon in Natali Domini III.

 

* * *

 

Joie de Noël 2014 : Venue de Jésus dans l’humilité, en attendant sa venue dans la gloire.

 

Gerard van Honthorst, l'Adoration des bergers

Gerrit van Honthorst, « Adoration des bergers »


 

Elle sera donc bien grande, ô Jésus ! la joie de votre venue, si elle doit briller sur notre front à jamais comme une couronne ! Mais comment n’en serait-il pas ainsi ? Le désert même, à votre approche, fleurit comme un lis, et des eaux vives jaillissent du sein de la terre la plus altérée.

 

Ô Sauveur ! venez vite nous donner de cette Eau dont votre Cœur est la source, et que la Samaritaine, qui est notre image à nous pécheurs, vous demandait avec tant d’instances. Cette Eau est votre Grâce ; qu’elle arrose notre aridité, et nous fleurirons aussi ; qu’elle désaltère notre soif, et nous courrons la voie de vos préceptes et de vos exemples, ô Jésus ! avec fidélité, sur vos pas. Vous êtes notre Voie, notre sentier vers Dieu ; et Dieu, c’est vous-même : vous êtes donc aussi le terme de notre route. Nous avions perdu la voie, nous nous étions égarés comme des brebis errantes : que votre amour est grand de venir ainsi après nous ! Pour nous apprendre le chemin du ciel, vous ne dédaignez pas d’en descendre, et vous voulez faire avec nous la route qui y conduit. Non, désormais nos bras ne sont plus abattus ; nos genoux ne tremblent plus ; nous savons que c’est dans l’amour que vous venez. Une seule chose nous attriste : c’est de voir que notre préparation n’est pas parfaite. Nous avons encore des liens à rompre ; aidez-nous, ô Sauveur des hommes ! Nous voulons écouter la voix de votre Précurseur, et redresser tout ce qui offenserait vos pas sur le chemin de notre cœur, ô divin Enfant ! Que nous soyons baptisés dans le Baptême d’eau de la pénitence ; vous viendrez ensuite nous baptiser dans le Saint-Esprit et dans l’amour.

(Année Liturgique de Dom Guéranger)

 

Et verbum caro factum est

Sachez-le donc bien, ô pécheurs : cette fête de Noël est une fête de grâce et de miséricorde, dans laquelle le juste et l’injuste se trouvent réunis à la même table. Pour la naissance de son Fils, le Père céleste a résolu d’octroyer grâce à de nombreux coupables ; il veut même n’exclure du pardon que ceux qui s’obstineraient eux-mêmes à repousser la miséricorde. Ainsi, et non autrement, doit être célébrée la venue de l’Emmanuel.

 

 

À propos de la Prophétie de La Salette

with 4 comments

 

À propos de la Prophétie de La Salette

Mélanie, bergère de la Salette, Soeur Marie de La Croix

 

Lettre de Mélanie,

Bergère de La Salette, aujourd’hui Sœur Marie

de la Croix, à sa Mère.

 

 

21 Septembre 1870.

« Ma bien chère et bien-aimée Mère,

« Que Jésus soit aimé de tous les cœurs !

« Cette lettre est non-seulement pour vous, mais aussi pour tous les habitants de Corps, mon bien cher pays.

« Un père de famille très-amoureux de ses enfants, voyant qu’ils oubliaient leurs devoirs, qu’ils s’écartaient de la loi qu’il leur avait donnée, qu’ils devenaient ingrats, résolut de les punir sévèrement. L’épouse du père de famille demanda grâce, et en même temps elle se rendit auprès des deux plus jeunes enfants du père de famille, c’est-à-dire des deux plus faibles, plus ignorants de toute la famille. L’épouse, qui ne peut pas pleurer dans la maison de son époux (qui est le Ciel), trouva dans les champs de ses misérables enfants des larmes en abondance ; elle dit ses plaintes et ses menaces si on ne revient pas, si on n’observe pas la loi du Maître. Le petit et bien petit nombre embrasse la réforme du cœur et s’attache à l’observance de la sainte loi du père de famille ; mais le plus grand nombre reste dans le crime et s’y enfonce encore plus. Alors le père de famille envoie des châtiments pour les faire revenir de cet endurcissement. Ces malheureux enfants, croyant se soustraire au châtiment, prennent et rompent la verge qu’ils voient qui les frappe, au lieu de tomber à genoux, demandant grâce et miséricorde, et surtout promettant de changer de vie. Enfin le père de famille est encore plus irrité, et prend une verge plus forte, et frappe et frappera jusqu’à ce qu’on le reconnaisse, qu’on s’humilie, qu’on implore miséricorde auprès de Celui qui règne sur la terre et dans les Cieux.

« Vous l’avez compris, chère mère et chers habitants de Corps, ce père de famille, c’est Dieu. Nous sommes tous ces enfants. Ni vous ni moi ne l’avons aimé comme nous l’aurions dû ; nous n’avons pas observé ses commandements comme il faut, maintenant le bon Dieu nous punit. Nous avons un grand nombre de nos frères soldats qui meurent un grand nombre de familles et des villes entières réduites à la misère ; et ce n’est point fini, si on ne se tourne pas vers Dieu. Paris est coupable et bien coupable, puisqu’il a récompensé un méchant homme qui a écrit un livre contre la divinité de Jésus-Christ. Les hommes n’ont qu’un temps pour se livrer au péché, mais Dieu, qui est éternel, châtie les méchants, Dieu est irrité par, la multiplicité des péchés, et parce qu’il est presque méconnu et oublié. Maintenant qui pourra arrêter la guerre qui fait tant et tant de malheureux en France, et qui va bientôt commencer en Italie, etc. ? Qui pourra arrêter ce fléau de la guerre ? Il faut 1° que la France reconnaisse dans cette guerre que c’est purement la main de Dieu ; 2° qu’elle s’humilie et demande, de cœur et d’âme, pardon de ses péchés ; 3° il faut qu’elle promette sincèrement de servir le bon Dieu de cœur et d’âme, et d’observer ses commandements sans respect humain. Il y a des personnes qui prient et demandent au bon Dieu le succès de nos Français. Ce n’est pas cela que veut le bon Dieu ; il veut la conversion des Français. La très-sainte Vierge est venue en France, la France ne s’est point convertie. Elle est plus coupable que les autres nations. Si elle ne s’humilie pas devant le bon Dieu, elle sera grandement humiliée, et Paris, ce foyer de la vanité et de l’orgueil, qui la sauvera, cette ville, si des prières ferventes et continuelles ne montent vers le cœur du bon Maitre.

« Je me rappelle avec bonheur, bien chère mère et bien-aimés habitants de mon cher pays, je me rappelle ces ferventes processions que vous faisiez sur la sainte montagne de la Salette pour que le choléra n’atteignit pas votre pays ; et la sainte Vierge entendit vos ardentes prières, vos pénitences, et tout ce que vous faisiez pour l’amour de Dieu. Je pense, j’espère que maintenant encore vous devez faire vos si belles processions pour le salut de la France, je veux dire afin que la France se retourne vers le bon Dieu, car il n’attend que cela pour retirer la verge dont il se sert pour flageller son peuple rebelle. Prions donc beaucoup, oui, prions, faites vos processions comme vous les faisiez en 1846 et 47. Croyez que Dieu vous écoutera ; il écoute toujours les prières sincères des cœurs humbles. Prions ensemble, prions toujours. Je n’ai jamais aimé Napoléon, parce que j’ai dans ma mémoire son histoire entière. Puisse le divin Sauveur du monde lui pardonner tout le mal qu’il a fait et qu’il fait encore.

« Rappelons-nous que nous sommes créés pour aimer et servir le bon Dieu, et que sans cela il n’y a pas de vrai bonheur. Que les mères élèvent chrétiennement leurs enfants, car le temps des tribulations n’est pas fini. Si je vous en dévoilais le nombre et les qualités, vous en resteriez étourdis ; mais je.ne veux pas vous effrayer. Ayez confiance en Dieu qui vous aime. Prions, prions, et la douce, la bonne et tendre Vierge Marie sera toujours avec nous. La prière désarme la colère de Dieu, la prière est la clé du paradis. Prions pour nos pauvres soldats, prions pour tant de mères désolées de la perte de leurs fils. Consacrons-nous à notre bonne Mère du Ciel. Prions, prions pour ces aveugles qui ne voient pas que c’est la main de Dieu qui poursuit la France dans ce moment. Prions, beaucoup et faisons pénitence. Soyez tous très-attachés à la sainte Église et au Saint-Père, qui en est le Chef et le Vicaire visible de Notre Seigneur Jésus-Christ sur la terre ; dans vos processions, dans vos pénitences, priez beaucoup pour lui. Enfin, soyez tous en paix, aimez-vous comme des frères, promettant à Dieu que vous observerez ses commandements, et observez-les en vérité, et par la miséricorde divine vous serez heureux, et vous ferez une bonne et sainte mort, que je vous souhaite à tous en vous mettant sous la protection de l’auguste Vierge Marie.

« Mon salut est dans la croix,

« Marie de la Croix,

« Victime de Jésus.

« Le Cœur de Jésus veille sur moi ! »