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Le Grand Kahal : Un Terrible Secret

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Le Grand Kahal : Un Terrible Secret

 

Le Kahal d'Or

 

Texte de don Curzio Nitogilia (Il Gran Kahal, un terribile segreto,
Chiesa Viva, novembre 2013)

Trad. de l’italien par Laurent Glauzy

 

Jacob Brafmann

Jacob Brafmann

Les auteurs qui ont traité du secret du Kahal ont étudié l’œuvre fondamentale de Jacob Brafmann (1824-1879), Книгу кагала (le livre du Kahal).

Après de longues recherches, j’ai réussi à trouver une traduction (manuscrite) en langue française ; (l’original en russe se trouve encore au British Museum, ainsi qu’une version en polonais et une en allemand). Jacob Brafmann, Russe d’origine juive, converti à l’orthodoxie à trente-quatre ans, fut nommé professeur d’hébreu auprès d’un séminaire théologique gouvernemental de Minsk. En 1870, il publia en langue russe, à Vilnius, son œuvre Le Livre du Kahal. Les juifs en acquirent quasiment tous les exemplaires et le détruisirent. Toutefois, quelques-uns furent épargnés.

L’encyclopédie juive écrit que « Brafmann attaqua l’organisation juive (Kahal) dans plusieurs périodiques russes, la décrivant comme un État dans l’État, affirmant qu’elle faisait partie d’une conspiration internationale juive. Brafmann publia Le Livre du Kahal, traduction en russe des brouillons de la Kehillah de Minsk… Si bien que Brafmann fut accusé de faux. En réalité, son livre, qui était une traduction suffisamment diligente de documents, a servi à plusieurs études, comme fond historique pour la connaissance de la vie interne de l’hébraïsme russe au XIXe siècle. » (1)

Serguei Nilus

Serguei Nilus, auteur des Protocoles des Sages de Sion

Le livre du Kahal n’est donc pas un faux. Il est aussi authentique que Les Protocoles des Sages de Sion, comme l’a affirmé Norma Cohn (2), mais il s’agit plutôt « d’une source hébraïque », selon l’avis de l’auteur de l’Encyclopédie juive ! Il existe ensuite une autre œuvre très sérieuse, sorte de reproduction du livre de Brafmann ; il traite de l’étude de Kalixt de Wolski, De la Russie juive (3). Aussi cette œuvre connut le même sort de celle de Brafmann. Bien heureusement, nous sommes parvenus à nous en procurer un exemplaire. Enfin, Vial Marie-Léon, s’inspirant du livre de Wolski, en 1889, écrivit une œuvre intéressante intitulée Le Juif sectaire ou la tolérance talmudique (4). Ce sont là les trois sources principales. Je citerai cependant, dans le cadre de ce dossier, d’autres études publiées successivement sur le sujet.

Dans le présent article, dont le but est de faire un peu la lumière sur le mystère du Kahal, sera reprise en priorité l’œuvre de Brafmann, ainsi que d’autres livres, ou articles de grande importance écrits sur ce thème.

 

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Potins Cléricaux : C’est la “guerre” dans le Landerneau

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On nous communique le sermon de l’abbé Guépin prononcé à Nantes le 13 octobre et distribué le 20 octobre aux fidèles de l’abbé Guépin encore présent dans sa chapelle.

Une quarantaine avait assisté à la messe de l’abbé Lafitte, une quinzaine était à Abbaretz, un certain nombre à la FSSPX et d’autres enfin ayant décidé de tout abandonner ayant été écœuré par le comportement de ces deux prêtres.

Ce document est donc public. Aucun commentaire…

 

Mise en Garde de l'abbbé Guépin

 

Dimanche 13 octobre 2013

MISE EN GARDE

Mes bien chers Frères, pour le bien de vos âmes dont j’ai la responsabilité, je dois vous parler d’un sujet bien douloureux.

Mes bien chers Frères, je ne suis plus tenu par un grave secret que j’ai gardé depuis plus de 2 ans pour préserver la réputation de M. l’abbé Lafitte. Ce secret n’existe plus ; il est sur la place publique ; M. l’abbé Lafitte a lui-même contribué à le briser.

Je serai quelque peu discret, pour ne pas froisser l’innocence et la candeur des enfants ici présents. Cependant je me dois de faire cette mise en garde puisque je sais que M. l’abbé m’a dénigré auprès d’un bon nombre d’entre vous et entretien la zizanie entre vous et moi.

J’ignorais le passé de M. l’abbé, c’est lui-même qui m’a informé de sa conduite misérable dans le domaine des mœurs. Il ne s’agit pas de fautes de jeunesse mais de chutes récentes d’il y a quelques années seulement (4 ans).

J’ai eu de la compassion pour lui et me suis décidé à le sortir du caniveau… C’est pourquoi j’ai gardé ce secret pour préserver sa réputation et le remettre sur pieds.

En cela, j’ai été très imprudent, je le confesse. En effet, un prêtre dans cette situation ne doit ni confesser, ni prêcher, ni faire de la direction spirituelle… selon la loi de l’Église.

J’aurais dû recourir à l’Ordinaire du lieu, l’évêque de Nantes ; mais aujourd’hui c’est impossible. Plusieurs confrères prêtres m’avaient mis en garde, me reprochant de le garder avec moi, de lui donner du ministère et, par là, de manquer gravement à la loi de l’Église. Je ne les ai pas écoutés et je le regrette vivement aujourd’hui.

J’étais tellement heureux d’avoir un confrère de séminaire pour m’épauler dans le ministère auprès de vous… Vous, comme moi-même, nous nous sommes réjouis de son zèle sacerdotal.

Mais peu à peu différents événements ont terni la confiance que je lui portais.

À l’occasion d’une campagne de calomnies contre l’école de la Providence, contre Mère Sibylle-Marie et sa communauté, contre moi-même et la chapelle du Christ-Roi, M. l’abbé Lafitte a apporté son soutien à nos détracteurs.

Plus tard, j’ai appris par des confidences qu’il avait un pouvoir de séduction réel par le biais de ses instructions, de la direction spirituelle et particulièrement au confessionnal. Il tient les consciences par la confession ; plusieurs s’en sont plaints auprès de moi, et particulièrement des femmes et jeunes filles auprès desquelles il a été souvent très imprudent.

Au lieu de conduire les âmes à Dieu, il les conduits à lui-même…

Mes bien chers Frères, je dois vous protéger et vous préserver face à un prêtre indigne. Il a « coupé lui-même la branche sur laquelle il était assis ». Je ne peux plus le garder. Je lui ai donc demandé de partir au plus tôt.

Soyez vigilants, mes bien chers Frères, il va se présenter à vous comme une victime de l’abbé Guépin « méchant, jaloux et menteur » ; je vous en supplie, ne vous laissez pas séduire, ne le soutenez pas dans sa révolte.

Priez pour lui, priez pour qu’il s’installe loin d’ici afin de ne pas entretenir de zizanie entre nous ; nous n’avons pas besoin de cela.

Mes bien chers Frères, le combat de la foi continue, même dans le tempête présente ; et j’entends le mener avec vous, pour la plus grande gloire de Dieu et pour le salut des âmes.

Abbé Philippe Guépin