17507

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘indispensable’ tag

Les nouveaux péchés…

with 21 comments

 

Les Nouveaux Péchés Conciliaires :

les quinze maladies spirituelles affectant particulièrement les membres de l’administration vaticane !

 

En effet trois jours avant Noël, dans son discours à la Curie « pape » François Zéro a dressé le catalogue de ces quinze maladies. Exit les sept péchés capitaux !

Car l’examen de conscience ne concerne pas seulement la Curie romaine : chaque chrétien peut et doit tirer profit de cette grille d’analyse, surtout s’il exerce des responsabilités dans l’Église ou même dans la « cité ».

 

Voyons donc ensemble ce catalogue des maladies selon Bergoglio :

Jorge Mario Bergoglio

1/ Se croire immortel, à l’abri et indispensable : cette erreur, qui dérive de la pathologie du pouvoir, vient de ce qu’on oublie de n’être qu’un serviteur.

 

2/ La suractivité ou « marthalisme » : c’est l’erreur de Marthe qui en oublie de s’asseoir aux pieds du Christ ou de se ressourcer spirituellement.

 

3/ La pétrification mentale et spirituelle, qui conduit à perdre sa sensibilité, les sentiments d’humilité et de don de soi.

 

4/ La planification excessive et le fonctionnarisme, qui croient domestiquer l’action de l’Esprit saint.

 

5/ La mauvaise coordination, quand fait défaut l’esprit de communion et d’équipe…

 

6/ L’Alzheimer spirituel, ou l’oubli de la fraîcheur du premier appel et qui vient de la dépendance de ses vues souvent imaginaires.

 

7/ La rivalité et la vanité, quand l’apparence et les honneurs deviennent l’objectif premier de la vie.

 

8/ La schizophrénie existentielle ou fuite dans une double vie, fruit de l’hypocrisie du médiocre, pour masquer son insatisfaction.

 

9/ Le bavardage, le murmure et le commérage, maladies des lâches qui nuisent par derrière à la réputation des personnes.

L'église Conciliaire

10/ La divinisation des chefs ou courtisanerie, envers les supérieurs, ou bien la séduction envers les inférieurs.

 

11/ L’indifférence aux autres, qui peut aller jusqu’à la jalousie.

 

12/ Le visage funèbre (sic !) des personnes grincheuses et revêches, dont la sévérité théâtrale est le symptôme de manque de confiance de soi.

 

13/ L’accumulation des biens matériels, pour se sentir en sécurité, pour combler un vide existentiel.

 

14/ La maladie des cercles fermés (SIC ! allusion, par exemple, à la franc-maçonnerie ???!) où l’appartenance au groupe devient plus forte que celle au Corps (?).

 

15/ Le profil mondain, quand l’apôtre (sic !) transforme son service en pouvoir et celui-ci en marchandise pour obtenir d’autres pouvoirs.

 

on ne veut pas du concile !

 

 


 
Vous pouvez aussi suivre ce lien pour participer à la discussion sur le Forum du CatholicaPedia :
http://wordpress.catholicapedia.net/forums/sujet/les-nouveaux-peches/
 

VOIES SANS ISSUES : R. N. Williamson dénonce qu’un accord Rome-FSSPX a déjà été conclu

with one comment

 

Richard Nelson Williamson que nous tenons comme prévaricateur de sa fonction, pour laquelle il se rend indigne et dont nous avons suffisamment d’éléments objectifs pour le dénoncer (…à suivre dans un prochain article).
Raison pour laquelle nous ne pouvons le considérer dans sa dignité d’évêque Catholique… nous livre dans son dernier “Commentaire Eleison” une dénonciation qu’un accord Rome-FSSPX a déjà été conclu :

 

Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous. De plus, R.N. Williamson (voie sans issue) utilise le langage conciliaire en maintenant coûte que coûte la légitimité de l’église Conciliaire, qu’il identifie avec l’Église catholique… De ce fait, il utilise le terme de Pape pour désigner le clown blanc laïc déguisé en pape ainsi que du Monseigneur pour désigner des laïcs déguisés en évêques.

Se faisant aussi le défenseur de la validité des nouveaux rituels sacramentels institués par Montini-Paul VI, en particulier du nouveau rituel des sacres, alors que c’est par cet acte fondamental que les ennemis de l’Église comptent « tuer » l’Église, en coupant les canaux de la grâce à la source, il est donc complice de cet acte destructeur, comme il n’y en a jamais eu dans l’histoire de l’Église…

 

Numéro CCCLXV (365)

12 juillet, 2014


 

Le 13 décembre de l’année dernière à la Maison de Sainte Marthe à Rome où le Pape habite en ce moment, le Pape rencontra brièvement Monseigneur Fellay, Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X. Officiellement la Fraternité nie que la rencontre ait eu quelque signification que ce soit, mais un commentateur italien qui possède une certaine connaissance de la façon dont Rome procède, un certain Giacomo Devoto (G.D.) argumente que la rencontre prouve qu’un accord Rome-FSPX a déjà été conclu. Voyez http://www.unavox.it/​​ArtDiversi/​​DIV812_Devoto_Notizia_intrigante.html. (en français Google ici) Brièvement :—

Dans la matinée du 13 [décembre 2013], Monseigneur Fellay et ses deux Assistants à la tête de la FSSPX rencontrèrent au Vatican ceux qui sont à la tête de la Commission Ecclesia Dei sur l’invitation de Monseigneur Guido Pozzo, rappelé à la Commission par le Pape François pour traiter des relations problématiques entre Rome et la FSSPX. Une publication officielle de la FSSPX, DICI, déclare que la réunion fut simplement « informelle », mais G.D. signale que même si elle était informelle, elle n’a pas pu avoir eu lieu sans avoir été précédée par une série de contacts discrets destinés à rétablir les relations après leur interruption du mois de juin 2012. De plus, dit G.D., une telle réunion constitue la phase préliminaire indispensable à toute réunion « formelle ».

Quoiqu’il en soit, après la réunion, Monseigneur Pozzo, Monseigneur Di Noia et les trois têtes de la FSSPX s’en allèrent déjeuner à la Maison Sainte Marthe où il se trouvait que le Pape aussi était en train de déjeuner. Lorsque le Pape se leva à la fin du repas pour sortir, Monseigneur Fellay se leva aussi pour le rencontrer, ils échangèrent quelques paroles à la vue de tous, et l’évêque baisa l’anneau du Pape (ou mit un genou en terre pour recevoir sa bénédiction, selon le Vatican Insider de Rome). Une fois de plus DICI minimisa la rencontre comme n’étant rien de plus qu’une rencontre fortuite suscitant un échange spontané de politesses. G.D., au contraire, maintient – raisonnablement – que même une telle rencontre « par hasard » ne peut avoir eu lieu sans l’accord préalable du Pape.

Plus encore, ajoute G.D., dans l’art de la diplomatie, de telles rencontres sont organisées pour « rompre la glace » de façon délicate pour permettre une interprétation élastique qui puisse signifier autant ou aussi peu qu’on le désire. D’un côté le contact courtois était en public pour que tous pussent le voir, dans un endroit public fréquenté par d’importants personnages de la Nouvelle Église (notez bien le « é » majuscule blasphématoire !), et il pouvait être perçu comme l’approbation papale de ce qui avait eu lieu au cours de la réunion du matin avec la Commission. D’un autre côté cela permettait, aussi bien à Rome qu’à la FSSPX, de nier de façon plausible que cette rencontre ait eu une signification réelle au delà d’un simple échange de politesses.

Ainsi lorsque les rumeurs commencèrent à circuler au début de cette année, la FSSPX nia pendant des mois qu’il existât quoi que ce fût au sujet d’un accord Rome-FSSPX. Ce n’est que le 10 mai que DICI admit qu’il y avait eu certains contacts entre le Pape et Monseigneur Fellay, mais alors DICI minimisa à tel point cet événement que G.D. y voit comme un signe sûr que l’accord a été conclu en privé. (Dans la politique moderne, comme dit l’adage, rien n’est sûr tant qu’il n’a pas été officiellement nié).

De fait, le problème principal pour le Pape François comme pour Monseigneur Fellay, ce n’est pas comment parvenir à un accord voulu par tous les deux, mais comment obtenir que leurs ailes gauche et droite respectivement acceptent cet accord. Cependant, le problème est en train de se résoudre jour après jour au fur et à mesure que la Fraternité, autrefois glorieuse dans son combat pour la défense de la Foi, devient la Néo-fraternité compromise. En effet, combien d’évêques de la Néo-église peuvent craindre encore la Néo-fraternité comme étant une menace pour leur Néo-église ? Et combien de prêtres de la FSSPX sont encore convaincus que toute forme d’accord avec Rome serait un désastre, surtout si on leur promettait qu’ils « n’auront rien à changer » ? Un tel accord n’aurait pratiquement pas besoin d’être annoncé. Dans les esprits et les cœurs de beaucoup, il est déjà là.

 

Kyrie eleison.