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Archive for the ‘Golias’ tag

Le très progressistes « Golias » et les réseaux maçonniques

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Flashback : retour en arrière suite à l’article d’hier de “Golias”

En 2009 suite à l’ “affaire Williamson”, Le Bulletin d’André Noël titrait : « Les dessous d’un complot contre le Pape » (1)  et poursuivait :

« On en sait désormais un peu plus sur les circonstances dans lesquelles l’interview de Mgr Williamson a été obtenue, au cours de laquelle il a tenu ses propos négationnistes. Au Vatican, on n’hésite plus à parler de « complot » visant à « déstabiliser le pape ».

« Cette manœuvre a pour origine le milieu anticlérical français (2) …Deux femmes ont été à son origine, Flametta Venner et Caroline Flourest. Cette dernière est une militante de Prochoix, donc en faveur de l’avortement, mais c’est également une pasionaria de la cause homosexuelle. A ce double titre, elle lutte contre « l’intégrisme », largement compris, puisqu’elle y inclut l’Opus Dei, les évêques conservateurs et le pape. Elle serait aussi proche du Grand Orient de France. Elle a développé avec beaucoup de hargne et autant d’ignorance, ses thèses dans un ouvrage « Les nouveaux soldats du pape », cosigné par sa compagne Flametta Venner. Le livre est paru dans une maison d’édition prétendument catholique, les Editions Golias, fer de lance de la lutte anti-romaine, et qui fédère les tenants de la contestation progressiste dans l’église de France. »

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Les lesbiennes Caroline Fourest (à gauche) et Fiammetta Venner (à droite)

 

On peut donc inférer deux choses de ces informations :

  • Les milieux progressistes dans la mouvance catholique conciliaire, en l’occurrence Golias, sont sous-tendus par des réseaux maçonniques, notamment Caroline Flourest et ses amis ; ce qui semble confirmer l’appartenance à la maçonnerie d’une certaine partie du clergé de l’église Conciliaire.
  • La guerre a fait rage entre Benoît XVI, appuyé sur les milieux romains qui lui sont fidèles, et la maçonnerie. (Qui l’a obligé à démissionner ??? comme cela a été dit et écrit…)

 

« Complot contre le Pape Benoît XVI, d'ici 12 mois il mourra »

 

Le Bulletin d’André Noël poursuit :

« Les réseaux d’influence de Caroline Flourest sont importants, qui lui permettent de peser sur de nombreux média : elle est journaliste à « Charlie Hebdo », chroniqueur au « Monde » et à « France culture », tout en donnant des cours à Science Po Paris… Flametta Venner sur Internet a confié à son blog, ce qui s’est passé. Elle s’est empressée de révéler aux reporters suédois que Mgr Williamson soutenait des thèses négationnistes. Les journalistes n’en savaient rien. Leur interview, à l’origine, ne devait pas porter sur ce thème mais seulement sur l’établissement de la Fraternité S. Pie X dans leur pays. Toutefois, ainsi informés, ils changent d’orientation et interrogent Mgr Williamson d’emblée sur la Shoa… Pour elle (Flametta Venner), la levée des excommunications établit, si ce n’est la complicité, du moins la connivence entre le pape et l’évêque négationniste. »

           

Ainsi donc toute une frange de l’église Conciliaire en France, sous influence maçonnique, a combattu ouvertement contre Benoît XVI, qui, de son côté, s’est rapproché de la Fraternité Saint Pie X, pour y puiser un appui contre les tenants de l’imagerie républicaine laquelle s’oppose à la haute maçonnerie. C’est la raison de la poursuite du dialogue avec Écône jusqu’en juin 2012. Il est donc clair que Ratzinger soutient la haute maçonnerie judaïque dans sa construction du temple de l’Humanité, c’est-à-dire du règne de l’Antéchrist. »

Il n’est donc pas inintéressant de recouper ces informations avec celles d’un dossier circulant sur Internet à propos des « femen » ; ces « putes ukrainiennes », comme les appelle le réalisateur du dossier, ont été lancées dans les pattes de Civitas, à l’occasion de la première manif contre le mariage gay. On sait que les catholiques influencés par Civitas ont été accusés d’avoir « tabassé » des femen, alors qu’ils avaient en réalité attaqués et n’avaient fait que se défendre sans brutalité.

 

Or, le principal témoin à charge dans ces accusations calomnieuses était…Caroline Flourest. Ceci confirme que :

  • La lutte fait rage entre « l’église » de la Rome cabaliste et la maçonnerie ;
  • La maçonnerie noyaute les instances dirigeantes de « l’église Conciliaire » en France ; d’où le coup de poignard dans le dos des « évêques de France » contre La Manif pour Tous ;
  • La poursuite des négociations de la Rome cabaliste avec Écône n’avait pour but, dans l’esprit de Ratzinger, que de mettre les « tradis » aux côtés des « catho conciliaires » contre la maçonnerie ;
  • Pour la Rome cabaliste l’heure n’est pas à l’éclatement de la FSSPX ;
  • L’affrontement ne saurait en rester là.

 

Complot contre le pape !

par Caroline Fourest

Caroline Fourest
Écoutez : [audio:http://catholicapedia.net/audio/Caroline-Fourest_Complot_contre_le_pape.mp3|titles=France Culture|artists=Caroline Fourest]

 

« Ni moi ni la télévision suédoise ne connaissions à l’avance l’agenda du Vatican »

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Propos recueillis par Jean-Baptiste Chastand

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/04/ni-moi-ni-la-television-suedoise-ne-connaissaient-a-l-avance-l-agenda-du-vatican_1150857_3224.html

 

“Complotto contro Benedetto XVI entro 12 mesi morirà”

http://www.ilfattoquotidiano.it/2012/02/10/complotto-di-morte-benedetto-xvi/190221/

 

Il Fatto Quotidiano

 

 


[1] N° 2129 en page 3.

[2] C’est-à-dire maçonnique ; ce que le Bulletin d’André Noël va démontrer un peu plus loin.

Profil d’un “TRADI”

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Ce n’est pas sans humour (progressiste !) qu’Yves Lancien, du très progressiste « Golias », se lance dans un exercice de style assez risqué puisqu’il prétend mettre en groupes et catégories le monde traditionaliste, rien que ça ! Malheureusement, son petit exercice d’équilibriste, outre qu’il est forcément partisan, surfe uniquement sur le sociologique, l’affectif et le culturel. Il est clair que notre Yves omet volontairement d’autres “dimensions”. (Je vous laisse deviner lesquelles, cela faisant partie de l’exercice ou du jeu, comme vous préférez). Néanmoins, son petit devoir d’humour sur table reste distrayant à lire et chacun de nous pourra sans doute y reconnaitre par ci par là quelques bribes peu glorieuses d’un passé peut-être personnel de naïveté liturgique, d’illusion cléricale ou de “bonnes intentions” de circonstances.

Afin de distraire nos lecteurs, dont il est supposé qu’ils l’ont bien mérité, nous avons volontairement occulté les qualificatifs d’Yves Lancien qui viennent émailler le substantif généraliste de “TRADI”. Même si nous nous honorons de ne plus nous reconnaître, ici au Catholica, comme de simples “tradis” dont les chapelles ternissent de leurs “différences” le paysage sans tâche de la Sainte Église, nous aurons à cœur d’exercer nos intuitions sédévacantistes sur la découverte de ces mots, qui, d’après Golias, font toute la différence ! Après quoi nous observerons qu’une lecture transversale permet de mieux comprendre pourquoi la “tradition” revêt de si nombreux visages.

Arrivons donc au fait : il s’agit de trouver dans la liste suivante le qualificatif qui décrit le mieux un tradi dans les paragraphes qui suivent en bleu un peu plus bas.

Voici les qualificatifs que vous aurez à apposer au mot “tradi” :

Bonne Chance !

 

Aqua Simplex

Pur et Dur

Traditionnel

Esthète

Persécuté

Chimérique

Partagé

 

À vous de les remettre dans l’ordre ! Notez toutefois, qu’en cas de réussite totale, aucun brevet de « traditionalisme » ne vous sera délivré sur ce blog !!!

Ici nous ne délivrons que des brevets de catholicisme intégral…!

 

10 août 2013

[2007] [Yves Lancien – Golias] Profil d’un ’’tradi’’

SOURCE – Yves Lancien – Golias – 8 septembre 2007


Qu’est-ce qu’un « tradi » ?

Quand on en rencontre un, reconnu et se reconnaissant comme tel, il n’est pas difficile de discuter voire d’échanger : c’est simplement impossible car il vit dans l’absolu, à un étage culturel et surtout affectif de la foi et de la pensée où aucun argument théologique, rationnel ou raisonnable ne peut l’atteindre ni le toucher, sauf à venir conforter ses convictions.

La définition du « tradi » n’est pas facile car l’archétype, un tradi lambda, n’existe sans doute pas. Sur un socle commun de « conservatisme » au sens profond du terme, celui de vouloir que rien ne change en refusant toute évolution au nom de valeurs ou de décisions pontificales, récentes ou non, immuables car éternelles, on trouve des types relativement diversifiés, dont les caractéristiques peuvent se recouper sans exclusivité à des degrés d’implication divers.

L’âge, le sexe, le niveau social, culturel ou professionnel sont des critères parmi d’autres qui se recoupent sans exclusivité. (Nous l’aurons bien noté !)

Le Tradi xxxxxxx ou « c’était mieux avant ». La baguette de pain était bien meilleure, elle était moins chère, il n’y avait pas de pollution, on voyait des bidasses en uniforme, il y avait moins de Chinois et de Noirs dans le métro, en hiver il neigeait, les étés étaient chauds mais supportables, les enfants étaient polis et mieux élevés, ils savaient lire et écrire sans fautes d’orthographe, les jeunes moins débraillés et plus respectueux ! Les curés portaient la soutane, on en voyait souvent dans les rues, les églises étaient fréquentées, les cloches sonnaient, on faisait des processions, les séminaires étaient pleins, chaque clocher avait son curé. Ah, c’était le bon temps ! Et du temps de l’abbé X, mon bon Monsieur, c’était encore mieux, et du temps du chanoine Y, vous ne l’avez pas connu ma brave dame, encore bien mieux !
Le Tradi xxxxxxxx : il est resté fidèle au catéchisme diocésain questions-réponses de son enfance comme à la liturgie de sa jeunesse et depuis cette période, son comportement n’a pas évolué. « On nous a changé la religion » dit parfois ce bon chrétien plus tout jeune, mais sa foi tranquille et heureuse ne se pose pas beaucoup de questions. Il voit la preuve de l’éternité de l’Église dans la continuité de la messe dominicale en latin où enfant, il accompagnait son grand-père qui avait accompagné le sien, il s’y sent rassuré et la messe des Anges qu’il connaît par cœur et quelques cantiques, suffisent à la pérennité de son bonheur et à son sens du sacré. Il resterait volontiers dans sa paroisse géographique s’il y avait une messe en latin de temps en temps avec Asperges me, ce qu’il espère avec le prochain Motu proprio du pape “qui se fait attendre”, en dépit des réticences qu’on prête à l’épiscopat français. Certes, il est loin de tout comprendre et doit recourir aux traductions, tout en se berçant dans la demi compréhension d’une langue sacralisée par son mystère.
Le Tradi xxxxxxxxx : féru des pompes romaines et du chant grégorien, amoureux du rite, adepte exclusif de la chasuble « boite à violon », familier des manuels de liturgie, nostalgique de ce qu’il connaît par ouï dire car il est souvent jeune, il en remontre au cérémoniaire de cathédrale le plus chevronné. Pointilleux sur le moindre détail des ornements, rubriciste intransigeant, il regrette les beaux offices préconciliaires, déplore la rareté des messes « à trois chevaux » comme la disparition des grandes liturgies pontificales. Hors saint Pie V, point de salut, c’est sûr et certain. Incollable sur les cornes des barrettes ou l’usage du manipule, érudit des tunicelles, inflexible sur les baisements et le nombre des encensements, il en est arrivé, en toute bonne foi, à mettre sur le même plan Présence réelle et port de la soutane. Il est même sincèrement malheureux qu’on ne partage pas son point de vue. Au fond, cet ami du Beau (et de l’Ordre) qui trouve à se « réfugier dans les dentelles », aime se sentir et a besoin d’être entouré d’un corset de certitudes avec baleines en acier trempé. Les plus démonstratifs de la catégorie assortissent cravate, pochette et chaussettes aux couleurs liturgiques, blanc, violet et rose compris.
Le Tradi xxxxxxxxxx : ses convictions, théologiques et autres, sont en granit et la Vérité, qu’il est seul à détenir, n’est pas discutable. Il connaît toutes les encycliques et bulles de condamnation de la franc-maçonnerie, des hérésies et déviations diverses, modernisme et autres erreurs, avec les dates de fulmination, toujours prêt à dégainer Pascendi, Lamentabili ou Vehementer. Il démontre qu’il ne reste plus que 80 évêques ayant été sacrés validement, source de tous les maux actuels de l’Église (Benoît XVI l’a été, heureusement) (1) et surfe sur les sites de l’Internet où il retrouve ses congénères. Il fustige volontiers les évêques de France dont beaucoup seraient issus de la succession apostolique de Talleyrand, donc invalides ; quant aux autres, « il y a encore pas mal de marxistes » mais cela change. Il mène la vie dure à son curé qu’il voudrait plus docile à la Vérité, c’est à dire à la sienne, pour son bien et celui de l’Église. Il fréquente la plus proche paroisse tradi le dimanche matin quand il y en a une et à Paris ira à saint Nicolas du Chardonnet. Le cas échéant, il participe à une manifestation contre l’avortement organisée par l’association dont il fait partie. C’est un « Catholique et Français toujours », clérical en diable, très attaché à l’Ordre et à l’Autorité quand ils rencontrent ses Vérités.
Le Tradi xxxxxxxxxx : il vit à l’ère préconciliaire, non pas celle qui a précédé Vatican II mais plutôt Vatican I. Cultivé, passionné d’histoire, aimable et mondain, souvent bon latiniste et fervent monarchiste (mais légitimiste), il aime et voit dans l’Église la gardienne, la garante et la protectrice d’un ordre social immuable voulu par Dieu où il figure certes en bonne place (comme Charles Maurras, mais il ne faut pas lui rappeler qu’il était sourd et agnostique). Il a le plus grand respect pour le Prêtre, oint du Seigneur, et s’incline avec déférence quand son curé remonte l’allée pour aller à l’autel. Partisan convaincu du trône et de l’autel, fleur de lys à la boutonnière ou épinglée sur la cravate, il ne manque jamais la messe anniversaire du 21 janvier et voudrait qu’on chante « Domine salvam fac Regem ». Il est dans un monde où les pendules semblent arrêtées depuis quelques siècles.
Le Tradi xxxxxxxx : martyr immolé sur l’autel de la Tradition à défaut de la Foi, saint Sébastien gémissant ou agnelle doloriste au cœur saignant et à l’âme souffrante, ce type tradi ressasse sans fin les mêmes plaintes mais ne fait que les ressasser ad nauseam. Notre curé n’aime pas les tradis et il s’en vante, il veut nous convertir à la messe Paul VI, il a refusé la Vierge pèlerine, il ne veut pas de vêpres, il ne porte la soutane que le dimanche, l’évêque ne nous aime pas alors que nous sommes ses meilleurs diocésains, il nous refuse une belle et vaste église à peu près vide où nous ferions le plein tous les dimanche, il ne veut pas nous donner un curé ou un vicaire de la fraternité Saint Pierre, il n’en veut pas dans son diocèse alors qu’il manque de prêtres, il nous exile à la campagne ou dans des quartiers impossibles ! On nous condamne aux catacombes ! Qu’avons-nous donc fait pour mériter cela, nous qui conservons le dépôt sacré de la liturgie dans son intégrité, contre vents et marées ?
Pour finir, Le Tradi xxxxxxxxx, dont il reste de nombreux exemplaires. En réfléchissant, il ne voit aucun avenir à la messe tridentine à laquelle on ne comprend plus rien : il aime à la fois le rite Paul VI avec des lectures nombreuses, ses prières participatives, l’échange de la paix mais aussi la messe tradi avec Asperges me (beau rite qu’il faudrait rétablir) et quelques chants en latin, patrimoine de l’Église. Qu’on en chante une, une fois par mois, ça suffira, si on trouve un prêtre capable et volontaire pour la célébrer, ce qui n’est pas évident.

 

 

 


[1] Ce Yves Lancien est un âne ! à vouloir faire le malin, il ne sait même pas que Ratzinger a été “ordonné” “évêque” selon le nouveau rite de Pontificalis Romani