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Mgr Richard Williamson exclu de la F$$PX
Selon le site Allemand Kreuz.net Mgr Richard Williamson (72 ans) de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X serait exclu de la dite Fraternité !
Mgr Felay n’aurait pas supporté les confirmations « non autorisées » de Mgr Williamson en Amérique du Sud en Août dernier…
Voir l’article en Allemand : http://www.kreuz.net/article.15846.html
Voir la traduction en Français qu’en donne le site TradiNews :
La chose est décidée :Mgr Richard Williamson est exclu
http://tradinews.blogspot.fr/2012/09/kreuznet-mgr-richard-williamson-est.html
Cette « nouvelle » vue par les conciliaires…
Mgr Williamson exclu de la FSSPX ? – Les matinales chrétiennes – La Vie
Matinale
Mgr Williamson exclu de la FSSPX ?
Natalia Trouiller – publié le 13/09/2012
Selon plusieurs sites lefebvristes, Mgr Williamson, l’un des quatre évêques de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, aurait été officiellement exclu de ses rangs. Une décision que l’on sentait venir depuis plusieurs mois.
Un évêque de moins à la fsspx
C’est le site traditionnaliste allemand Kreuz.net qui révèle l’affaire, repris par le Vatican Insider : selon eux, la sanction contre Mgr Williamson va tomber dans les prochains jours, et ce devrait être l’exclusion de la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre. Une décision semble-t-il motivée par l’insubordination de l’évêque, et non pour ses prises de position négationnistes et antisémites. Et cette insubordination ne date pas d’hier.
> Car Mgr Williamson a toujours été un électron libre. Au sein de la Fraternité Saint Pie X, où il est entré très tôt (un an seulement après sa conversion de l’anglicanisme au catholicisme, en 1972, comme séminariste), il apparaît très vite comme un intellectuel à la culture remarquable, mais aussi comme une personnalité très indépendante. C’est néanmoins lui que Mgr Lefebvre choisira avec trois autres pour être consacré évêque par lui, posant de ce fait l’acte officialisant le schisme intégriste.
> Mais au sein même de la Fraternité, il apparaît très tôt comme un tenant d’une ligne dure. A plusieurs reprises, ses prises de position gênent la Fraternité, jusqu’à ce jour de 2009 où, face aux caméras de télévision danoises, il nie la réalité du génocide juif. La provocation, qui chez lui a toujours été un élément constitutif de sa personnalité, fait qu’il devient rapidement ingérable pour le supérieur général Mgr Fellay. Depuis cette affaire, les relations entre les deux hommes n’ont cessé de se dégrader. Lorsque, pour assurer sa défense devant les tribunaux, Williamson choisit un avocat ouvertement néo-nazi, Mgr Fellay le menace – déjà – d’exclusion. Et la décision d’accepter des négociations avec Rome ne fera qu’empirer les choses. Par ses Commentaires Eleison, dans lesquels il ne cesse de fustiger en vrac le pape, les dirigeants de la Fraternité, la franc-maçonnerie et finalement tous ceux qui ne sont pas lui, il ne cesse de creuser l’écart avec Mgr Fellay. Ce dernier lui intimera d’ailleurs l’ordre de cesser la publication de ses Commentaires hebdomadaires : rien n’y fait. Il est donc exclu de la réunion des supérieurs de la FSSPX à Albano (Italie) en octobre 2011, durant laquelle la proposition de préambule doctrinale était débattue.
> Il est également exclu du Chapitre général de juillet, exclusion qui sera confirmée par un vote de l’assemblée. Quelques semaines auparavant, dans la vidéo que nous intégrons ci-dessous, il avait dit espérer que « le Chapitre général débarrasserait la Fraternité de Mgr Fellay et de sa clique ». Non seulement il n’a pas été entendu, mais apparemment c’est lui qui doit partir.
Mgr Tissier “clarifie” sa conversation avec l’abbé François Chazal à Écône
Lettre de Mgr Tissier sur le site Internet de la F$$PX Asie.
Clarifiant sa conversation avec l’abbé François Chazal à Écône.
(FraternityLeaks prémédité…)
* * *
Voici l’original du FAX envoyé :
Traduction CatholicaPedia.net
Ndlr du CatholicaPedia : Il est très intéressant de constater que la note manuscrite de Mgr Tissier de Mallerais à l’abbé Daniel Couture, “clarifiant sa conversation” avec l’abbé Chazal est en anglais. La langue maternelle de tous les trois est le français ! Cette note doit avoir été rédigée uniquement pour apparaître sur l’Internet pour une diffusion de masse… et couper court à la polémique suscitée par la parution d’un article de TrueTrad (le 29 août 2012) que nous vous avons traduit et publié le 4 septembre dernier. Depuis lors, TrueTrad.com a supprimé cet article de son site et fait une “rectification” précisant que la source n’était pas suffisamment “fiable” ou “confirmable”… ( voir notre article du 4 septembre 2012 : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=4569 ).
Aucune mention n’est faite dans cette note manuscrite, d’une manière ou d’une autre, en ce qui concerne l’allégation selon laquelle Mgr Fellay serait encore très attaché à un accord avec Rome, comme indiqué dans l’article de TrueTrad.com supprimé.
Nous ne saurons jamais ce qui a été dit sur ce point, car ce n’est ni confirmé ni démenti !
Mais justement, le fait que Mgr Tissier ne démente pas cette information – qui fait polémique – alors qu’il “paraitrait” qu’il l’a “niée” confirme que cette lettre a été envoyée par FAX pour être rendue publique de concert avec le Supérieur de District d’Asie, l’abbé Couture.
Mgr Tissier n’est pas un combattant. Il pense que ceux qui tentent quelque chose doivent rester à leur place. Mgr Tissier n’a pas la carrure d’un Williamson. Lorsque les choses se gâtent, Mgr Tissier manque de volontarisme. Il s’oppose à l’accord, mais pense encore et toujours que la F$$PX peut “convertir le pape” ! N’ayez pas la naïveté de croire qu’il quitterait la Fraternité.
« Restez à votre place… » dit-il !
Si cela est la vraie pensée de Mgr Tissier, pense-t-il aussi que Sainte Jeanne d’Arc aurait juste dû rester à la maison pour garder ses moutons ? Que Sainte Catherine de Sienne aurait dû rester à sa place et se taire à l’heure où l’Église en avait besoin ? Et saint Athanase ? Aurait-il dû laisser le “GÉNÉRAL” seul s’occuper de l’hérésie arienne ? (cf. dans le Fax « Dans la petite armée qu’est la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, vous n’êtes qu’un simple soldat, non pas un capitaine. Veuillez rester à votre place. Il y a des capitaines qui peuvent efficacement seconder le général (je parle des supérieurs de districts et de nos Évêques) »)
Chaque évêque doit être un guerrier ! Il a les grâces d’état pour cela…
Saint François de Sales a peut-être été doux pour certains, mais il était un grand guerrier contre les hérétiques et a converti avec succès cette partie de la Suisse et de la France qui serait autrement restée dans l’hérésie protestante. Il a utilisé un programme logique de communication et de persuasion persistante avec les hérétiques, combiné avec les chefs politiques catholiques de la noblesse pour effectuer un grand changement.
Les ermites sont parfois appelés à être évêques. Quelques-uns qui étaient saints refusaient par humilité ou crainte honorable. Mais une fois prise, la mitre et la crosse sont livrées avec l’obligation de se battre jusqu’à la mort contre les ennemis de Dieu. La prière est absolument nécessaire de même qu’un esprit de pénitence, mais ils doivent batailler pour la Foi dans le combat.
Un évêque qui ne combat pas ouvertement pour la Foi, envoie des âmes en enfer.
Placer l’unité de la Fraternité Saint Pie X au-dessus de la Foi est une inversion des biens.
Les deux évêques, Mgr Tissier et Mgr de Galarreta sont dans une sorte de “no man’s land”.
En fin de compte, ils seront obligés de décider si l’unité (avec Mgr Fellay) dans les erreurs des “six conditions” est plus importante que d’agir publiquement pour sauver les âmes en les gardant des loups qui réduiraient leur foi à un ensemble de slogans dénué de sens avec de faux sacrements qui apparaîtront aussitôt que « leur animateur de mission spécial, le Père X du Novus Ordo » apparaîtra pour simuler une “messe” dans une chapelle près de chez vous…
(Article élaboré avec la contribution de commentaires des Fora Américains Ignis Ardens et CathInfo.com)
Accord (pratique) Rome-Écône : on blaguait vraiment !
Le blog de Disputationes Theologicae nous a donné une excellente analyse sur les discutions ROME-F$$PX sous la plume de Don Stefano Carusi de l’IBP (Monsieur Stefano Carusi de l’IBP ! – voir la note en bas de l’article…)
Il est regrettable et dramatique que de telles personnes (intelligentes, apparemment !) ne se préoccupent pas – faute de l’avoir étudié – de ce problème capital qu’est l’invalidité du nouveau rituel des consécrations épiscopales selon le Pontificalis Romani promulgué le 18 juin 1968 par Giovanni-Baptista Montini (Paul VI).
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DISPUTATIONES THEOLOGICAE
Vendredi 24 août 2012
Accord (pratique) Rome-Écône : on blaguait vraiment !
William Mortensen, Niccolò Machiavelli
Il est peut-être temps de démythiser le lieu commun selon lequel les traditionalistes sont de rigides béguins incapables de facéties hilarantes. Au contraire, il semblerait vraiment que lorsque la FSSPX parlait d’« accord pratique » impossible sans la préalable conversion de Rome, elle était en train de blaguer. Il se peut qu’avec ces « mensonges joyeux », la FSSPX ait voulu souligner toute sa catholicité, se proclamant fille de l’allégresse romaine d’un Saint Philippe Néri plutôt que de la froide rigueur d’un Cardinal de Bérulle ou, pire encore, d’un Saint-Cyran. Maintenant en effet la blague est dévoilée, mise noir sur blanc par le Chapitre Général, qui a juste oublié de reconnaître qu’il a effectué un demi-tour complet et que la Déclaration de 2006, approuvée à l’« unanimité », était justement un « mensonge joyeux ». Selon la morale, des affirmations de ce genre ne peuvent être faites que si tous en saisissent la nature ironique (notre revue à vrai dire l’avait compris, c’est pourquoi elle avait écrit que les blagues de Mgr Fellay n’étaient pas à prendre trop au sérieux).
L’alternative à cette « hypothèse de travail » serait que la FSSPX a réalisé que sa position officielle précédente était erronée et qu’elle a donc décidé de la corriger : en ce cas en soi, elle aurait bien fait, c’est du moins notre avis (en effet plusieurs collaborateurs de cette libre revue restèrent scandalisés par la Déclaration unanime de 2006) ; mais le silence de mort qui règne quant à un éventuel changement de direction nous empêche pour l’instant de l’envisager sérieusement.
Impossible…
L’actuelle ère d’Internet ayant cette conséquence fâcheuse que la mémoire a plus que jamais besoin d’aide, reprenons certaines affirmations de la Fraternité que Disputationes avait commentées de façon critique.
Voilà ce qu’affirmait la déclaration capitulaire de 2006, sans qu’aucune voix officielle ne se levât contre (exactement comme dans le camp des ralliés d’ailleurs) :
« En effet, les contacts qu’elle (la FSSPX) entretient épisodiquement avec les autorités romaines ont pour unique but de les aider à se réapproprier la Tradition que l’Église ne peut renier sans perdre son identité, et non la recherche d’un avantage pour elle-même, ou d’arriver à un impossible accord purement pratique. Le jour où la Tradition retrouvera tous ses droits, “ le problème de la réconciliation n’aura plus de raison d’être et l’Église retrouvera une nouvelle jeunesse ” »
Mgr Fellay avait dit pire dans la période de préparation dudit Chapitre :
« En tout cas, il est impossible et inconcevable de passer à la troisième étape, donc d’envisager des accords, avant que les discussions n’aient abouti à éclairer et corriger les principes de la crise » (Fideliter n. 171, maggio-giugno 2006, pp. 40-41).
« En revanche, il est clair que nous ne signerons pas d’accord si les choses ne sont pas résolues au niveau des principes (…) Nous ne pouvons pas nous permettre des ambiguïtés… [L’accord] serait bâti sur des zones grises, et qu’à peine signés, la crise resurgirait de ces zones grises. Il faudra donc, pour résoudre le problème que les autorités romaines manifestent et expriment de façon nette en sorte que tout le monde comprenne, que pour Rome il n’y a pas trente-six chemins pour sortir de la crise, il n’y en a même qu’un seul de valable : que l’Église retrouve pleinement sa propre Tradition bimillénaire. Du jour où cette conviction sera claire chez les autorités romaines, et même si sur le terrain tout est loin d’être réglé, des accords seront très faciles à réaliser » (Mgr Fellay, ibidem).
Il n’est pas possible que dans la FSSPX personne ne se souvienne combien de fois – alors que la situation était moins exaspérée – il fut répliqué à des argumentations favorables à l’accord (et même prudemment favorables), que tant que la cause (la crise doctrinale) ne serait pas changée, l’effet (l’impossibilité d’une situation d’accord) ne pourrait l’être non plus. Logique « tardo-guérardienne », à notre avis, mais appuyée – bien que de façon plus ambigüe – par Mgr Fellay lui-même, souvent implicitement avec des « déclarations à double sens », « suisses et pour cela neutres » (comme le disaient en privé des prêtres qui sont encore aujourd’hui membres de la FSSPX), mais parfois même de façon plutôt explicite :
« Tant que les principes ne seront pas abordés, les conséquences continueront inéluctablement. Je dois dire que pour l’instant Rome ne semble pas vouloir remonter aux principes (…) C’est très simple : tant que Rome reste sur une telle position [œcuménisme et liberté religieuse, dont le prélat venait de parler], aucun accord n’est possible » (Mgr Fellay cité dans l’Editorial de Don Marco Nély, La Tradizione Cattolica, n. 2 (62) – 2006, p. 4).
…au contraire, possible.
Dans la longue Déclaration du Chapitre 2012 (qui au moins, à la différence de la précédente, n’a pas été présentée comme exprimée à l’unanimité, mais, de façon plus générique, avec une empreinte de réconciliation interne), au sujet de la question de l’accord une note rapide a été formulée, l’unique peut-être qui pouvait trouver un large consensus, tout de suite suivie de considérations pieuses et édifiantes :
« Nous avons défini et approuvé des conditions nécessaires pour une éventuelle normalisation canonique [façon habile de donner une image de fermeté à ce qui est en réalité une marche-arrière, comme nous le verrons ; possibilisme qui devrait satisfaire les récents accordistes ndr]. Il a été établi que, dans ce cas, un chapitre extraordinaire délibératif serait convoqué auparavant [limitation qui au contraire devrait satisfaire l’autre aile, qui craignait un coup de main accordiste de Mgr Fellay ndr]. Mais n’oublions jamais que la sanctification des âmes…. »
Cependant Rome a tout de suite laissé entendre qu’une telle Déclaration ne valait pas grand-chose, affirmant officiellement (cf. Le communiqué du père Lombardi) qu’elle attendait un autre écrit. Et de fait, parut bientôt sur Internet un autre texte du Conseil – texte qui, théoriquement, aurait dû rester interne – qui a spécifié les conditions pratiques (ou plutôt très pratiques) qu’on a fait demander par le Chapitre comme « Conditions sine qua non que la Fraternité s’impose et qu’elle réclame des autorités romaines avant d’envisager une reconnaissance canonique ».
Ces conditions sont ainsi formulées :
1. Liberté de garder, transmettre et enseigner la saine doctrine du Magistère constant de l’Église et de la Vérité immuable de la Tradition divine ; liberté de défendre, corriger, reprendre, même publiquement, les fauteurs d’erreurs ou nouveautés du modernisme, du libéralisme, du concile Vatican II et de leurs conséquences ;
2. User exclusivement de la liturgie de 1962. Garder la pratique sacramentelle que nous avons actuellement (y inclus : ordres, confirmation, mariage) ;
3. Garantie d’au moins un évêque.
Ce même document présente aussi des requêtes souhaitables, mais non nécessaires. Notons à ce propos que par rapport aux précédentes déclarations de Mgr Fellay, il est évident que le pouvoir de négociation de la FSSPX a chuté de façon vertigineuse : la Fraternité doit aujourd’hui demander comme « souhaitable » l’exemption épiscopale pour ses chapelles, alors qu’une solution canonique sur le modèle de Campos lui avait été proposée par le Cardinal Castrillon Hoyos il y a seulement six ans. De façon étonnante cependant, l’ouverture manifestée envers un accord pratico-canonique semble suivre, au moins chez Mgr Fellay, un parcours inverse.
Et l’accord doctrinal ? L’accord pratique impossible, et même inconcevable ? L’indispensable correction préalable des principes de la crise, avant toute solution de la question canonique ? Où sont-ils passés ? Ils ont disparus. Ce n’est pas par hasard qu’une voix autorisée de la FSSPX a récemment affirmé que l’accord est en ce moment « impraticable » : en bonne logique aristotélico-thomiste, il est donc possible en soi. Et Mgr Williamson a pu commenter que l’accord doctrinal a tout simplement disparu dans le néant sans que cela ne soit déclaré :
« En ce qui concerne les six Conditions pour n’importe quel éventuel accord futur entre Rome et la Fraternité, elles méritent un examen détaillé, mais qu’il suffise pour le moment de signaler que la demande faite en 2006 par le Chapitre Général de la Fraternité, à savoir qu’un accord doctrinal est indispensable avant tout accord pratique, paraît avoir été complètement abandonnée » (Mgr Williamson, Commentaire Eleison – 4 aout 2012).
Et les explications du changement ? Il n’y en a aucune trace.
La victoire illusoire de la voie qu’on a voulu (préalables et astuces)
Notre revue – en cohérence avec la ligne exprimée par certains de ses rédacteurs avant-même sa fondation – a déjà exprimé sa position, laquelle pourra être consultée avec profit en lisant les articles sur ce sujet. Celle-ci avait provoqué des réactions incontrôlées, comme celles de commentateurs anonymes sur des sites récents, qui au nom d’un équivoque « œcuménisme de la Messe traditionnelle » ont une tendance « fourbesque » à penser qu’on puisse mettre de côté vérité et justice. Notre prise de position avait même provoqué des demandes de censure – particulièrement contre l’article « Accords Rome-Écône : blaguait-t-on ? » – demandes qui nous ont été adressées sans que nous y donnions suite. Pour ne pas parler de la surdité intéressée de nombre d’opportunistes qui préfèrent se ruer sur des occasions favorables au lieu d’évaluer les raisons d’un choix : autre façon en plus de l’autoritarisme jacobin d’imposer sans argumentation une vision dictée par la commodité.
La question que nous posons est donc celle-là : les développements des événements ne confirment-ils pas que les objections que nous avions essayé de poser – sans omettre des aspects tels que la complexité de la situation, les responsabilités de Rome, l’abondante présence (surtout en Italie) de problèmes de nature diverse voire opposée – étaient fondées ?
Le risque de fractures dans la Fraternité Saint Pie X, qui en réalité a été un des obstacles à l’accord, a-t-il été réduit, ou n’a-t-il pas au contraire considérablement augmenté ? Parce qu’il est évident que nous nous trouvons dans la deuxième éventualité, il est naturel de répliquer : certes, après une décennie d’interventions incessantes sur l’impossibilité de l’accord ! « Qui sème le vent, récolte de la tempête » dit le proverbe…
De plus, comment Mgr Fellay peut-il aujourd’hui condamner sans gêne chez ses confrères ce que lui aussi disait (ou laissait entendre) jusqu’à hier ? Et si l’« impossible » et « inconcevable » d’hier a pu aujourd’hui devenir possible et concevable, les scandales ecclésiaux n’ayant pourtant malheureusement pas cessé ; alors quelle garantie y a-t-il que ce qui aujourd’hui encore reste impossible et inconcevable, ne devienne pas lui aussi possible et concevable demain ?
Les divisions internes à la Fraternité Saint Pie X, trop niées hier, émergent aujourd’hui avec une force encore plus détonante : ce phénomène, qui découle en bonne partie du « tacticisme » de Mgr Fellay et de l’« histoire infinie » des interminables oscillations accord non/accord peut-être, ne risque-t-il pas – plus qu’un modeste (et reconnu comme tel) accord pratico-canonique réalisé dans les années où on le refusait – de détourner l’attention du problème non pas unique mais certainement principal, à savoir la crise dans l’Église ?
« Un avantage pour toute l’Église » ?
Est-il bien certain que la liaison, pour ainsi dire directe, de tout le “traditionalisme” à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ait été un bien ? À ce propos : les fameux colloques doctrinaux Rome-Écône, quel fruit ont-ils apporté ? On s’en souvient Mgr Fellay disait :
« Le but que l’on cherche à atteindre avec ces discussions doctrinales est une importante clarification dans l’enseignement de l’Église ces dernières années. En effet, la Fraternité Saint-Pie X, à la suite de son fondateur, Mgr Lefebvre, a de sérieuses objections au sujet du Concile Vatican II. Et nous espérons que les discussions vont permettre de dissiper les erreurs ou les graves ambiguïtés qui depuis lors ont été répandues à pleines mains dans l’Église catholique » (Mgr Fellay, Entretien du 19 septembre 2009 à Roodepoort, Afrique du Sud, Dici)
S’est-on au moins approché de l’objectif ? La réponse est évidente pour qui n’est pas gouverné par l’esprit de faction : bien au contraire, au sujet du Concile Vatican II, Rome s’est plutôt durcie, en revenant en partie au climat des années soixante-dix. La chose est-elle vraiment si surprenante ? Quand Mgr Fellay déclare sur Internet, alors que les tractations étaient encore ouvertes, qu’en substance le Saint Siège a cédé face à la FSSPX sur le Concile, faut-il s’étonner que Rome – qui se trouve actuellement dans une situation fort délicate et qui a déjà « cédé » à la FSSPX sur les préalables et les discussions qu’elle exigeait – réagisse en faisant marche-arrière par rapport aux disponibilités dont il était précédemment question ? Faut-il s’étonner qu’elle se durcisse sur la vieille tendance à la dogmatisation du dernier Concile ?
Sur les triomphes de telles discussions doctrinales, laissons cependant parler un autre évêque de la Fraternité Saint Pie X :
« Pour me limiter à la “ Note préliminaire ” et au “ Préambule doctrinal ”, je dois dire d’emblée qu’ils sont confus, équivoques, faux et mauvais pour l’essentiel. Même l’apparente ouverture à une critique du Concile est sibylline et rusée, un piège bien dressé (…). Ce document est substantiellement inacceptable. Il est pire que le Protocole de 1988, en particulier par rapport au Concile et au magistère postconciliaire » (Mgr de Galaretta, Document de réflexion suite à la rencontre d’Albano en octobre 2011)
À ce propos nous ajoutons que nous attendons avec impatience cette moisson de discussions doctrinales « de très haut niveau » (comme on disait aussi, à l’unisson avec Mgr Fellay, dans les milieux romains) dont on nous a promis qu’elle serait publiée ; qu’elle soit mise sous les yeux de tous, afin que tous puissent en tirer un peu de cet avantage qui avait été promis « à toute l’Église ». En espérant que la publication promise ne soit pas renvoyée sine die par crainte de gêner d’éventuelles futures manœuvres – auxquelles Mgr Fellay s’est bien gardé de fermer la porte… quitte à attribuer l’initiative à des avances unilatérales de la part de Rome…
Passons sur les affirmations oscillantes de Mgr Fellay, spécialement entre mars et juin, mais déjà à partir de l’automne 2011 ; en revanche nous ne pouvons pas taire qu’en cette situation il nous semblerait un devoir de dire au moins une humble parole de vérité sur le demi-tour complet qui a eu lieu ; une humble prise de responsabilité, plutôt qu’un commode autoritarisme exercé hier sur les accordistes et aujourd’hui sur les anti-accordistes.
La rédaction de Disputationes Theologicae
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Ndlr du CatholicaPedia : C’est l’un des “prêtres” de l’Institut du Bon Pasteur, Don Stefano Carusi qui tient depuis quelques années un blog Disputationes Theologicae.
Bien que d’une culture très élevée, Stefano Carusi qui a quitté la FSSPX (où il était sûr d’avoir la validité des sacrements de l’Ordre) pour l’IBP, a été “Ordonné” “diacre” le 23 février 2008 par un abbé apostat de la secte conciliaire : Luigi de Magistris – ordonné prêtre validement le 12 avril 1952 mais “évêque” selon le nouveau rite le 28 avril 1996 – et “prêtre” le 11 Octobre 2008 par un autre abbé apostat de la secte Conciliaire : Maurice-Adolphe Gaidon † – ordonné prêtre validement le 29 juin 1956 mais “évêque” selon le nouveau rite le 30 septembre 1973.
Il est dramatique que de tels personnes (intelligentes, apparemment !) ne se préoccupent pas – faute de l’avoir étudié – de ce problème capital qu’est l’invalidité du nouveau rituel des consécrations épiscopales selon le Pontificalis Romani promulgué le 18 juin 1968 par Giovanni-Baptista Montini (Paul VI).
Présentation de Stefano Carusi par l’IBP :
Abbé Stefano Carusi
(Théologie Fondamentale, De Ecclesia, Histoire de l’Église, Langue et Littérature Grecque et Latine)
Né en 1976 à Camerino, en Italie centrale. Après le Lycée Classique il obtient une maîtrise en lettres classiques avec une spécialisation en archéologie chrétienne : « La disposizione interna degli edifici di culto fino al quinto secolo ». Il a été collaborateur de plusieurs revues historiques, comme « Nova Historica » et « Contro-Revoluzione ». Entré en 2003 au séminaire de Flavigny, il quitte la Fraternité saint Pie X lors de la fondation de l’Institut du Bon Pasteur. Ordonné prêtre le 11 Octobre 2008, il est immédiatement nommé au Séminaire de Courtalain. Il dirige actuellement la revue “Disputationes Theologicae”.
http://www.seminairesaintvincent.fr/home.php?area=descr&bt=31&lang=fr
Références :
“Diaconat” : Abbé (Archbishop) Luigi de Magistris, « archevêque » de Nova, le 23 février 2008
http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bmag.html
http://www.seminairesaintvincent.fr/fichiers/200810_LeBonPasteurDeCourtalain.pdf
“Prêtrise” : Abbé (Bishop) Maurice-Adolphe Gaidon †, Bishop Emeritus of Cahors, le 11 octobre 2008
http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bgaidon.html
http://www.seminairesaintvincent.fr/fichiers/200810_LeBonPasteurDeCourtalain.pdf
Courrier des Lecteurs : De plus en plus affligeant… !
Le site “Antimodernisme” a publié, il y a quelques temps, un article du R.P. Thomas d’Aquin du monastère de Sainte Croix au Brésil. Ce monastère faisant partie des “Congrégations Amies de la F$$PX”, il en partage les mêmes erreurs, qui bien sûr n’ont pas été relevées par les sites « de combat de la dernière heure » (“Antimodernisme”, “Catholique Réfractaire” , “Fidelys” , “lefebvristes.forum-box”)…
Voici donc, une petite analyse reçue d’un de nos correspondants, il y a une dizaine de jours :
Deux courants par le RP Thomas d’Aquin
Cher Monsieur, voici un commentaire qui ne manque pas de bon sens !
Les clercs sont à ce point déboussolés et imbus, pénétrés de leurs erreurs qu’ils ne sont même plus capables d’envisager d’autres solutions que les leurs, dans le cadre étroit de leur schisme et de leur camp.
Avec le RP Thomas d’Aquin, au nom mal prédestiné, c’est le serpent qui se mord la queue ! Le pauvre père tourne en rond : voyez les prémisses (il n’y a que deux camps !) et voyez la misérable conclusion !
Le mystère d’iniquité est à l’œuvre chez les clercs de la tradition. Leur châtiment les conduira aux portes de l’Enfer ! prions pour qu’ils ne les franchissent pas….
* * *
Cet article est tiré du supplément du bulletin du monastère de Sainte Croix au Brésil. Le RP Thomas d’Aquin est un prêtre d’expérience et de terrain, il a connu bien des ralliements (le Barroux, Campos) : Il nous rappelle tout simplement (sic !) quand et comment un accord sera réellement envisageable (sic !) avec Rome.
Deux courants (exit les sédévacantistes !!!) se manifestent aujourd’hui dans la Tradition. (Notez que le RP n’a pas dit « dans la FSSPX » !) Les uns veulent un accord, les autres ne le veulent pas.
Les uns disent :
II faut rentrer dans l’Église. (Notez qu’en absence de précision, ce « E » est blasphématoire…)
Les autres répondent :
- Ceux qui y sont déjà dedans n’ont pas besoin d’y rentrer. (M. de la Palice serait-il tradi lui aussi ?)
- Mais nous avons besoin de la légalité, rétorquent les premiers.
- C’est ainsi que sont tombés Le Barroux, Campos et tant d’autres, répondent les seconds.
- Mais nous, nous ne tomberons pas, ce n’est pas possible que Dieu le permette. (Orgueil clérical et tradi !)
- « Que ceux qui sont debout, prennent garde de ne pas tomber », dit saint Paul (I Co 10,12). (Mais St Paul prêche dans le désert… apparemment !)
Les mêmes causes produisent les mêmes effets. (sic !) Si Benoît XVI béatifie celui qui a excommunié Mgr Lefebvre et Mgr Antonio de Castro Mayer, s’il célèbre les 25 ans de la réunion d’Assise, s’il défend le concile Vatican II (disant qu’il est en accord avec la Tradition de l’Église), donc les maux que nous avons vus pendant le pontificat de Jean-Paul II se répéteront avec Benoît XVI.
Tant que la Rome libérale dominera ( ?!!) la Rome éternelle, tant que la plus grande catastrophe de l’histoire de l’Église depuis sa fondation, c’est-à-dire, le concile Vatican II, continuera à être la référence privilégiée des évêques, des cardinaux et du Saint-Père, il n’y aura pas de solution.
— Mais Rome est en train de changer (ses attitudes, sa pensée, etc.) disent les défenseurs des accords.
- En quoi Rome change-t-elle ?
- Rome a permit la messe de toujours et a enlevé les excommunications répondent les « accordistes ».
- Mais à quoi sert de libérer la messe de toujours si Rome permet encore l’existence de la nouvelle ? Nous lisons dans l’Ancien Testament qu’Abraham a chassé l’esclave Agar et son fils Ismaël, pour qu’Isaac ne reste pas avec le fils de l’esclave* car, dit saint Paul : « Celui qui était né, selon la chair persécutait celui qui était né selon l’esprit. »
- Et saint Paul ajoute : « II en est encore ainsi maintenant » (Cfc 5,29). Abraham a fait cela, malgré lui, pour exaucer une demande de Sara, et le bon Dieu a donné raison à Sara, car celle qui est libre ne devrait pas être mise au même rang que l’esclave. La messe nouvelle, c’est Agar. Elle n’a pas de droits. Elle doit être supprimée. Quant à la levée des excommunications, à quoi cela sert si l’on béatifie celui qui les a fulminées ? Bien qu’il y ait un certain bénéfice dans ces deux actes, la libération de la messe (qui n’a jamais été interdite) et la levée des excommunications (qui n’ont jamais été valides), le bénéfice spirituel de chacun d’eux a été compromis par le contexte contradictoire dans lequel ils ont été réalisés. Ou bien Jean-Paul II avait raison, ou bien Mgr Lefebvre. Il n’est pas possible d’exalter Jean-Paul II et d’enlever (si c’est vrai qu’ils l’ont enlevé) l’excommunication de Mgr Lefebvre, Les deux ne peuvent pas avoir raison en même temps. Cela est du pur modernisme. Quant à la messe, c’est pareil : si l’on permet les deux messes, le résultat c’est la contradiction. C’est un principe de dissolution ! Un principe de corruption de la foi catholique.
- Mais, diront les « accordistes », Rome ne peut pas mettre fin à cette crise d’un seul coup. Les choses humaines ne peuvent pas être résolues de cette manière. Pour mettre l’ordre au chaos actuel, il faudra beaucoup de temps.
- Oui. Il n’y a aucun doute. Mais le commencement de cet ordre ne viendra que lorsque le pape aura l’intention de l’instaurer. Là, il y a une question qui s’impose : Benoît XVI, veut-il mettre de l’ordre dans l’Église ?
- Certainement, diront quelques uns. (Et ils auront raison de l’affirmer sous un certain rapport…)
- Rien n’est moins sûr que cela, répondons- nous. Mettre de l’ordre dans l’Église, ce n’est pas faire comme Napoléon qui a organisé et codifié la Révolution et ainsi l’a perpétuée. Pour semer le désordre, il faut quand même un peu d’ordre, disait Corçâo. Benoît XVI est un homme d’ordre, mais l’ordre qu’il veut n’est pas celui qui provient de la Royauté Sociale de Nôtre-Seigneur : pour lui « Le problème du Concile, ce fut d’assimiler les valeurs de deux siècles de culture libérale ». C’est cela que Benoît XVI semble vouloir faire avec son herméneutique de la continuité.
Mais, insistent les autres, peu à peu Benoît XVI prend la défense de la Tradition (ce « T » est là aussi blasphématoire car les deux traditions ne peuvent être confondues !). Il a besoin de nous. Il veut notre aide pour combattre le modernisme.
- Campos, aussi, pensait ainsi. Mais comment Benoît XVI peut-il combattre le modernisme, si lui-même est moderniste ? Il peut combattre certains modernistes, mais combattre le modernisme, il ne pourra le faire que lorsqu’il arrêtera d’être moderniste. (hé hé, y’a une certaine logique là-dedans…un enfant peut comprendre… !)
- Mais ainsi on ne pourra jamais trouver une solution. (Tu l’as dit !)
- Je ne sais pas. Ce que je sais c’est que saint Anselme disait que Dieu n’aime rien en ce monde autant que la liberté de son Église. Mettre la Tradition sous l’autorité des hommes qui ne professent pas l’intégrité de la foi catholique, c’est faire exactement le contraire de ce que Dieu aime le plus. (QUEL AVEU !)
- Mais dans ce cas vous identifiez la Tradition avec l’Église ?
- Parfaitement, puisque l’Église est essentiellement traditionnelle et ne peut jamais laisser de l’être.
- Mais qu’est donc Benoît XVI, s’il n’est pas traditionaliste ? (en voilà une bonne question !!!)
– C’est un pape libéral, qui rend l’Église esclave (OUI ! vous avez bien lu !!!) : imposer son autorité (voilà pourquoi elle est si précieuse à notre apostat conciliaire !) sur la Tradition (c’est-à- dire sur les traditionalistes) ( ?! comme vous y allez mon Père !), sans avoir renié ses erreurs (remarquez qu’on a attendu cela dans la passé de la part des prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II… mais qu’on n’a jamais rien vu venir !!!), c’est mettre Sara sous le joug d’Agar, Isaac sous le joug d’Ismaël. Or, nous sommes fils de la « femme libre », et non pas de « la servante », dont le fils est le Vatican II, esclave de deux siècles de culture libérale. Il ne faut pas que le libéralisme ait le dessus (sic !), puisqu’il est né de la chair, comme le dit Saint Paul, et qu’il persécute celle qui est née de l’esprit, c’est à dire, l’Église.
- Quelle est donc la solution ? (Ah enfin une excellente question… mais nous attendons la réponse !…)
- La conversion du pape, de la curie romaine et des évêques, en un mot, la conversion de la tête. (PATATRAS ! Satan a brusquement repris la main !!! On s’esclaffe dur…en Bas !!!)
- Mais comment l’obtenir ?
- En priant et combattant (ce qui ne sert strictement à rien si vous confondez l’Église avec la secte conciliaire, mon père… !). Dieu ne nous demande pas la victoire, mais plutôt le combat. (Encore un aveu mais voilé-outre que le « combat » risque fort d’être confondu avec l’activisme – car il laisse supposer qu’en définitive Seul Dieu pourra donner la victoire…)
Comme disait sainte Jeanne d’Arc : « En nom Dieu, bataillons hardiment, et Dieu donnera la victoire »… par le Cœur Immaculé de Marie. (Notre cher RP Thomas, s’en sort par une pirouette cléricale et astucieuse mais je parie que Ste Jeanne d’Arc n’approuvera pas entièrement ses propos !!!)
fr. Thomas d’Aquin OSB
Une nouvelle Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay
-Une Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay
de la part de quelques fidèles inquiets du District Anglais.
Le site Traditio.com titre :
British SSPXers Dissociate Themselves from Fellay
Charging that He Is Duplicitous, Dishonest, and Surreptitious
Des fidèles Britanniques de la FSSPX se désolidarisent de Fellay
Ils l’accusent de duplicité, de malhonnêteté, et d’être subreptice
De: Les Pères de Traditio
Des fidèles Britanniques de la néo-FSSPX déclarent qu’ils ne joueront plus les brebis muettes
à l’Homme Tordu à la Crosse : Bernie Fellay.
Ils l’accusent de duplicité, de malhonnêteté, d’être subreptice
et de créer un « climat de crainte et de méfiance ».
Ils déclarent qu’ils se tiendront aux Principes de Mgr Lefebvre
que Fellay choisisse de les abandonner ou de rester avec eux.
* * *
Une Lettre Ouverte datée du 19 mai 2012, à Mgr Bernard Fellay, a été envoyée à par un groupe de fidèles du District d’Angleterre. Les fidèles réprimandent Mgr Fellay pour avoir essentiellement abandonné la Fraternité fondée par l’Archevêque Marcel Lefebvre. Au début ils exposent leur refus d’un « arrangement pratique » avec la secte du Nouvel Ordre Mondial ((L’église Conciliaire)). « Arrangement pratique » est le mot à la mode que Mgr Fellay utilise pour indiquer le revirement de sa Néo-FSSPX sur la doctrine et la pratique de la secte du Nouvel Ordre Mondial ((L’église Conciliaire)) sans réellement admettre qu’il y a eu une capitulation sur la doctrine et la pratique de la secte Conciliaire. Mgr Fellay est d’une duplicité digne d’un moderniste trompeur !
Les fidèles Britanniques font remarquer : « Nous tenons à souligner que, lorsque vous dites « nous », vous ne parlez pas pour nous. »
Il est à noter que cette Lettre Ouverte a été publiée sur le Forum Américain Angelqueen.org et qu’elle a depuis été censurée !
Censuré sur Angelqueen.org
http://angelqueen.org/2012/05/26/sspx-england-faithful-open-letter-to-bishop-fellay/
Nous vous laissons maintenant prendre connaissance de cette Lettre Ouverte :
Du côté de la France… aucune réaction semblable !!!