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Courrier des Lecteurs : De plus en plus affligeant… !

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Le site “Antimodernisme” a publié, il y a quelques temps, un article du R.P. Thomas d’Aquin du monastère de Sainte Croix au Brésil. Ce monastère faisant partie des “Congrégations Amies de la F$$PX”, il en partage les mêmes erreurs, qui bien sûr n’ont pas été relevées par les sites « de combat de la dernière heure » (“Antimodernisme”“Catholique Réfractaire” , “Fidelys” , “lefebvristes.forum-box”)…

Voici donc, une petite analyse reçue d’un de nos correspondants, il y a une dizaine de jours :

Deux courants par le RP Thomas d’Aquin

Cher Monsieur, voici un commentaire qui ne manque pas de bon sens !

Les clercs sont à ce point déboussolés et imbus, pénétrés de leurs erreurs qu’ils ne sont même plus capables d’envisager d’autres solutions que les leurs, dans le cadre étroit de leur schisme et de leur camp.

Avec le RP Thomas d’Aquin, au nom mal prédestiné, c’est le serpent qui se mord la queue ! Le pauvre père tourne en rond : voyez les prémisses (il n’y a que deux camps !) et voyez la misérable conclusion !

Le mystère d’iniquité est à l’œuvre chez les clercs de la tradition. Leur châtiment les conduira aux portes de l’Enfer ! prions pour qu’ils ne les franchissent pas….

 * * *

Cet article est tiré du supplément du bulletin du monastère de Sainte Croix au Brésil. Le RP Thomas d’Aquin est un prêtre d’expérience et de terrain, il a connu bien des ralliements (le Barroux, Campos) : Il nous rappelle tout simplement (sic !) quand et comment un accord sera réellement envisageable (sic !) avec Rome.

Deux courants (exit les sédévacantistes !!!) se manifestent aujourd’hui dans la Tradition. (Notez que le RP n’a pas dit « dans la FSSPX » !) Les uns veulent un accord, les autres ne le veulent pas.
Les uns disent :
II faut rentrer dans l’Église.
(Notez qu’en absence de précision, ce « E » est blasphématoire…)
Les autres répondent :

  • Ceux qui y sont déjà dedans n’ont pas besoin d’y rentrer. (M. de la Palice serait-il tradi lui aussi ?)
  • Mais nous avons besoin de la légalité, rétorquent les premiers.
  • C’est ainsi que sont tombés Le Barroux, Campos et tant d’autres, répondent les seconds.
  • Mais nous, nous ne tomberons pas, ce n’est pas possible que Dieu le permette. (Orgueil clérical et tradi !)
  • « Que ceux qui sont debout, prennent garde de ne pas tomber », dit saint Paul (I Co 10,12). (Mais St Paul prêche dans le désert… apparemment !)

Les mêmes causes produisent les mêmes effets. (sic !) Si Benoît XVI béatifie celui qui a excommunié Mgr Lefebvre et Mgr Antonio de Castro Mayer, s’il célèbre les 25 ans de la réunion d’Assise, s’il défend le concile Vatican II (disant qu’il est en accord avec la Tradition de l’Église), donc les maux que nous avons vus pendant le pontificat de Jean-Paul II se répéteront avec Benoît XVI.
Tant que la Rome libérale
dominera ( ?!!) la Rome éternelle, tant que la plus grande catastrophe de l’histoire de l’Église depuis sa fondation, c’est-à-dire, le concile Vatican II, continuera à être la référence privilégiée des évêques, des cardinaux et du Saint-Père, il n’y aura pas de solution.
— Mais Rome est en train de changer (ses attitudes, sa pensée, etc.) disent les défenseurs des accords.

  • En quoi Rome change-t-elle ?
  • Rome a permit la messe de toujours et a enlevé les excommunications répondent les « accordistes ».
  • Mais à quoi sert de libérer la messe de toujours si Rome permet encore l’existence de la nouvelle ? Nous lisons dans l’Ancien Testament qu’Abraham a chassé l’esclave Agar et son fils Ismaël, pour qu’Isaac ne reste pas avec le fils de l’esclave* car, dit saint Paul : « Celui qui était né, selon la chair persécutait celui qui était né selon l’esprit. »
  • Et saint Paul ajoute : « II en est encore ainsi maintenant » (Cfc 5,29). Abraham a fait cela, malgré lui, pour exaucer une demande de Sara, et le bon Dieu a donné raison à Sara, car celle qui est libre ne devrait pas être mise au même rang que l’esclave. La messe nouvelle, c’est Agar. Elle n’a pas de droits. Elle doit être supprimée. Quant à la levée des excommunications, à quoi cela sert si l’on béatifie celui qui les a fulminées ? Bien qu’il y ait un certain bénéfice dans ces deux actes, la libération de la messe (qui n’a jamais été interdite) et la levée des excommunications (qui n’ont jamais été valides), le bénéfice spirituel de chacun d’eux a été compromis par le contexte contradictoire dans lequel ils ont été réalisés. Ou bien Jean-Paul II avait raison, ou bien Mgr Lefebvre. Il n’est pas possible d’exalter Jean-Paul II et d’enlever (si c’est vrai qu’ils l’ont enlevé) l’excommunication de Mgr Lefebvre, Les deux ne peuvent pas avoir raison en même temps. Cela est du pur modernisme. Quant à la messe, c’est pareil : si l’on permet les deux messes, le résultat c’est la contradiction. C’est un principe de dissolution ! Un principe de corruption de la foi catholique.
  • Mais, diront les « accordistes », Rome ne peut pas mettre fin à cette crise d’un seul coup. Les choses humaines ne peuvent pas être résolues de cette manière. Pour mettre l’ordre au chaos actuel, il faudra beaucoup de temps.
  • Oui. Il n’y a aucun doute. Mais le commencement de cet ordre ne viendra que lorsque le pape aura l’intention de l’instaurer. Là, il y a une question qui s’impose : Benoît XVI, veut-il mettre de l’ordre dans l’Église ?
  • Certainement, diront quelques uns. (Et ils auront raison de l’affirmer sous un certain rapport…)
  • Rien n’est moins sûr que cela, répondons- nous. Mettre de l’ordre dans l’Église, ce n’est pas faire comme Napoléon qui a organisé et codifié la Révolution et ainsi l’a perpétuée. Pour semer le désordre, il faut quand même un peu d’ordre, disait Corçâo. Benoît XVI est un homme d’ordre, mais l’ordre qu’il veut n’est pas celui qui provient de la Royauté Sociale de Nôtre-Seigneur : pour lui « Le problème du Concile, ce fut d’assimiler les valeurs de deux siècles de culture libérale ». C’est cela que Benoît XVI semble vouloir faire avec son herméneutique de la continuité.

Mais, insistent les autres, peu à peu Benoît XVI prend la défense de la Tradition (ce « T » est là aussi blasphématoire car les deux traditions ne peuvent être confondues !). Il a besoin de nous. Il veut notre aide pour combattre le modernisme.

  • Campos, aussi, pensait ainsi. Mais comment Benoît XVI peut-il combattre le modernisme, si lui-même est moderniste ? Il peut combattre certains modernistes, mais combattre le modernisme, il ne pourra le faire que lorsqu’il arrêtera d’être moderniste. (hé hé, y’a une certaine logique là-dedans…un enfant peut comprendre… !)
  • Mais ainsi on ne pourra jamais trouver une solution. (Tu l’as dit !)
  • Je ne sais pas. Ce que je sais c’est que saint Anselme disait que Dieu n’aime rien en ce monde autant que la liberté de son Église. Mettre la Tradition sous l’autorité des hommes qui ne professent pas l’intégrité de la foi catholique, c’est faire exactement le contraire de ce que Dieu aime le plus. (QUEL AVEU !)
  • Mais dans ce cas vous identifiez la Tradition avec l’Église ?
  • Parfaitement, puisque l’Église est essentiellement traditionnelle et ne peut jamais laisser de l’être.
  • Mais qu’est donc Benoît XVI, s’il n’est pas traditionaliste ? (en voilà une bonne question !!!)

– C’est un pape libéral, qui rend l’Église esclave (OUI ! vous avez bien lu !!!) : imposer son autorité (voilà pourquoi elle est si précieuse à notre apostat conciliaire !) sur la Tradition (c’est-à- dire sur les traditionalistes) ( ?! comme vous y allez mon Père !), sans avoir renié ses erreurs (remarquez qu’on a attendu cela dans la passé de la part des prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II… mais qu’on n’a jamais rien vu venir !!!), c’est mettre Sara sous le joug d’Agar, Isaac sous le joug d’Ismaël. Or, nous sommes fils de la « femme libre », et non pas de « la servante », dont le fils est le Vatican II, esclave de deux siècles de culture libérale. Il ne faut pas que le libéralisme ait le dessus (sic !), puisqu’il est né de la chair, comme le dit Saint Paul, et qu’il persécute celle qui est née de l’esprit, c’est à dire, l’Église.

  • Quelle est donc la solution ? (Ah enfin une excellente question… mais nous attendons la réponse !…)
  • La conversion du pape, de la curie romaine et des évêques, en un mot, la conversion de la tête. (PATATRAS ! Satan a brusquement repris la main !!! On s’esclaffe dur…en Bas !!!)
  • Mais comment l’obtenir ?
  • En priant et combattant (ce qui ne sert strictement à rien si vous confondez l’Église avec la secte conciliaire, mon père… !). Dieu ne nous demande pas la victoire, mais plutôt le combat. (Encore un aveu mais voilé-outre que le « combat » risque fort d’être confondu avec l’activisme – car il laisse supposer qu’en définitive Seul Dieu pourra donner la victoire…)

Comme disait sainte Jeanne d’Arc : « En nom Dieu, bataillons hardiment, et Dieu donnera la victoire »… par le Cœur Immaculé de Marie. (Notre cher RP Thomas, s’en sort par une pirouette cléricale et astucieuse mais je parie que Ste Jeanne d’Arc n’approuvera pas entièrement ses propos !!!)

fr. Thomas d’Aquin OSB


Abbé CÉRIANI : PAUVRE Mgr Fellay… toujours aussi mal compris !

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Abbé CÉRIANI : PAUVRE Mgr Fellay… toujours aussi mal compris !

 

PAUVRE Mgr Fellay !…

Toujours aussi mal compris ! …

La lecture de l’introduction de la Conférence de Mgr Fellay, le 4 mai chez les Dominicaines Enseignantes de Saint-Pré, en France, laisse une impression de compassion, de sympathie et génère ces pensées :

Pauvre Mgr Fellay !

Toujours aussi mal compris !

Quels méchants, ceux qui lisent à l’envers ses écrits ou avec des lunettes de soleil !

Le texte intégral de cette conférence se trouve à :
http://sisciresdonumdei.blogspot.fr/2012/07/la-ligne-de-crete-de-la-fraternite.html

Nous vous donnons ici les premiers paragraphes :

« À propos de la réponse que j’ai envoyée juste après Quasimodo, le 17 avril, à Rome, je ne sais pas encore ce qu’en pense la Congrégation de la Foi. Tout simplement, je ne sais pas.

D’après ce que je peux savoir de sources privées, j’ai l’impression que cela convient.

Chez nous, je pense qu’il faudra l’expliquer comme il faut, parce qu’il y a (dans ce document) des expressions ou des déclarations qui sont tellement sur la ligne de crête que si vous êtes mal tourné ou selon que vous mettez des lunettes noires ou roses, vous les voyez comme ceci ou comme cela.

Alors il faudra qu’on vous explique bien que cette lettre ne change absolument rien à notre position.

Mais que, si on veut la lire de travers, on arrivera à la comprendre de travers.

En fait, on pourrait la résumer comme ceci : au moment où je l’ai rédigée, j’avais compris que Rome – lors des discussions doctrinales (en 2009-2011), et aussi à cause de certaines expressions que nous utilisons et qui sont quelquefois un peu violentes ou trop générales –, Rome avait des doutes sérieux sur le fait de notre reconnaissance qu’il y a encore un pape (1) , encore un Magistère aujourd’hui. Et donc, il y a eu une menace, je ne sais pas s’il faut dire une menace de déclaration de schisme, mais ce n’est pas loin de cela, à cause de ces expressions.

Quand j’ai saisi cela, j’ai compris ce que j’allais écrire et simplement montrer à Rome que, même si nous avons des réserves même sévères, cela ne veut pas dire qu’on ne reconnaît pas le pape. Cela ne veut pas dire que l’on ne reconnaît pas que le pape est capable de poser des actes, des actes qui ont leur valeur, c’est-à-dire des actes du Magistère, et j’ai dû donner des exemples concrets. »

 

Maintenant, qu’on connait la substance du texte envoyé à Rome … et quand on sait que Mgr Fellay reconnaît que le Concile a donné un enseignement … et quand on lit ici que le Concile illumine quelques aspects de la doctrine de l’Église …

Le texte envoyé à Rome par Mgr Fellay dit :

« L’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. Les affirmations du Concile Vatican II et du Magistère Pontifical postérieur relatifs à la relation entre l’Église catholique et les confessions chrétiennes non-catholiques doivent être comprises à la lumière de la Tradition entière. »


Ce texte a déjà été suffisamment analysé. Nous renvoyons le lecteur aux liens correspondant :

 

Nous avons pensé que le pire était ce texte … Mais non ! Le pire, c’est ce que Mgr Fellay a exprimé le 4 mai :

« Et donc il y eu une menace, je ne sais pas s’il faut dire une menace de déclaration de schisme, mais ce n’est loin de cela, à cause de ces expressions. »

Pauvre Mgr Fellay ! Que c’est loin des déclarations de Mgr Marcel Lefebvre ! …

Sermon de Mgr Lefebvre, 29 Juin 1976 :

« Alors nous ne sommes pas de cette religion. Nous n’acceptons pas cette nouvelle religion. Nous sommes de la religion de toujours. Nous sommes de la religion catholique. Nous ne sommes pas de cette religion universelle, comme ils l’appellent aujourd’hui. Ce n’est plus la religion catholique.

Nous ne sommes pas de cette religion libérale, moderniste qui a son culte, ses prêtres, sa foi, ses catéchismes, sa Bible, sa Bible œcuménique… Nous ne les acceptons pas. »

Note préliminaire de Mgr Lefebvre, 12 Juillet 1976 :

« Le dimanche 27 juin, un envoyé spécial de la secrétairerie d’Etat venait me rejoindre à Flavigny-sur-Ozerain en France, alors que je prêchais la retraite aux ordinands. La lettre qu’il me portait de S. Exc. Mgr Benelli se donnait pour une réponse à la lettre ci-jointe.

Elle confirme l’interdiction des ordinations et les menaces de sanction, elle ne fait aucune allusion à la possibilité d’un dialogue même par personne entremise.

Ainsi, il apparaît impossible d’aborder le problème de fond qui est l’accord de l’Eglise conciliaire comme l’appelle S. Exc. Mgr Benelli lui-même dans sa dernière lettre, et l’Eglise catholique. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’un différend entre Mgr Lefebvre et le Pape Paul VI. Il s’agit de l’incompatibilité radicale entre l’Eglise catholique et l’Eglise conciliaire, la messe de Paul VI représentant le symbole et le programme de l’Eglise conciliaire. »

Réflexions de Mgr Lefebvre sur la suspensi a divinis, le 29 juillet, 1976 :

« Quoi de plus clair ! Désormais, c’est à l’Eglise conciliaire qu’il faut obéir et être fidèle et non plus à l’Eglise catholique. C’est précisément tout notre problème; nous sommes suspens a divinis par l’Eglise conciliaire et pour l’Eglise conciliaire dont nous ne voulons pas faire partie.

Cette Eglise conciliaire est une Eglise schismatique parce qu’elle rompt avec l’Eglise catholique de toujours. Elle a ses nouveaux dogmes, son nouveau sacerdoce, ses nouvelles institutions, son nouveau culte déjà condamné par l’Eglise en maints documents officiels et définitifs.

C’est pourquoi le fondateur de l’Eglise conciliaire insiste tant sur l’obéissance à l’Eglise d’aujourd’hui, faisant abstraction de l’Eglise d’hier comme si elle n’existait plus.

Cette Eglise conciliaire est schismatique parce qu’elle a pris pour base de sa mise à jour des principes opposés à ceux de l’Eglise catholique (…)

Ce droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa majesté, sa gloire, sa royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

L’Eglise qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Eglise conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles, adhèrent à cette nouvelle Eglise, ils se séparent de l’Eglise catholique. L’Eglise d’aujourd’hui n’est la véritable Eglise que dans la mesure où elle continue et fait corps avec l’Eglise d’hier et de toujours. La norme de la foi catholique, c’est la Tradition.

La demande de S Exc. Mgr Benelli est donc éclairante : soumission à l’Eglise conciliaire, à l’Eglise de Vatican Il, à l’Eglise schismatique.

Pour nous, nous persévérons dans l’Eglise catholique avec la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ et l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie. »

Déclaration de Mgr Lefebvre, le 4 Août, 1976 au Figaro :

« Ce Concile représente, tant aux yeux des autorités romaines qu’aux nôtres, une nouvelle Eglise qu’ils appellent l’Eglise conciliaire.

(…)

« Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce Concile, que celui-ci, tournant le dos à la Tradition et rompant avec l’Eglise du passé, est un Concile schismatique. On juge l’arbre à ses fruits. (…)

(…)

« Tous ceux qui coopèrent à l’application de ce bouleversement acceptent et adhèrent à cette nouvelle Eglise conciliaire, comme la désigne Son Excellence Mgr Benelli dans la lettre qu’il m’adresse au nom du Saint-Père, le 25 juin dernier, et entrent dans le schisme. (…) »

Pauvre Mgr Fellay ! Quelle distance que cette Déclaration, de qui jouissait de la même autorité qu’il détient aujourd’hui ! … Bien que n’étant pas la même autorité morale ! …

Lettre ouverte des supérieurs de la FSSPX au cardinal Gantin, Préfet de la Congrégation des Évêques, du 6 juillet 1988 :

« Éminence,

Réunis autour de leur Supérieur général, les Supérieurs des districts, séminaires et maisons autonomes de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, pensent bon de vous exprimer respectueusement les réflexions suivantes.

Vous avez cru devoir, par votre lettre du 1e juillet passé, faire savoir à Son Excellence Monseigneur Marcel Lefebvre, à Son Excellence Monseigneur Antonio de Castro Mayer et aux quatre évêques qu’ils ont consacrés le 30 juin dernier à Écône, leur excommunication latæ sententiæ. Veuillez vous-mêmes juger de la valeur d’une telle déclaration venant d’une autorité qui, dans son exercice, rompt avec celle de tous ses prédécesseurs jusqu’au pape Pie XII, dans le culte, l’enseignement et le gouvernement de l’Église.

Pour nous, nous sommes en pleine communion avec tous les papes et tous les évêques qui ont précédé le Concile Vatican II, célébrant exactement la messe qu’ils ont codifiée et célébrée, enseignant le catéchisme qu’ils ont composé, nous dressant contre les erreurs qu’ils ont maintes fois condamnées dans leurs encycliques et leurs lettres pastorales. Veuillez donc juger de quel côté se trouve la rupture. Nous sommes extrêmement peinés de l’aveuglement d’esprit et de l’endurcissement de cœur des autorités romaines.

En revanche, nous n’avons jamais voulu appartenir à ce système qui se qualifie lui-même d’Église Conciliaire, et se définit par le Novus Ordo Missæ, l’œcuménisme indifférentiste et la laïcisation de toute la Société. Oui, nous n’avons aucune part, nullam partem habemus, avec le panthéon des religions d’Assise ; notre propre excommunication par un décret de votre Éminence ou d’un autre dicastère n’en serait que la preuve irréfutable. Nous ne demandons pas mieux que d’être déclarés ex communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Église depuis vingt-cinq ans, exclus de la communion impie avec les infidèles. Nous croyons au seul Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec le Père et le Saint-Esprit, et nous serons toujours fidèles à Son unique Épouse, l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine.

Être donc associés publiquement à la sanction qui frappe les six évêques catholiques, défenseurs de la foi dans son intégrité et son intégralité, serait pour nous une marque d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles. Ceux-ci ont en effet, un droit strict à savoir que les prêtres auxquels ils s’adressent ne sont pas de la communion d’une contrefaçon d’Église, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste. (…). »

Pauvre Mgr Fellay ! … Qu’il écrive donc ce que l’Antéchrist Romain exige de lui :

Quant à nous, nous sommes en pleine communion avec tous les Papes et tous les Évêques du Concile Vatican II…

Nous voulons appartenir à ce système qui se fait appeler Église conciliaire …

Nous demandons à ne pas être déclaré ex-communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Église…

Le fait de ne pas être associé publiquement à la sanction qui foudroyait les six évêques catholiques d’autrefois serait pour nous une distinction d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles…

En effet, ceux-ci ont le droit absolu de savoir que l’évêque à qui ils s’adressent est en communion avec une église de contrefaçon, évolutive, pentecôtiste et syncrétique …

Abbé Juan Carlos Cériani

Jeudi 5 Juillet 2012

 

De notre confère Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/07/05/p-ceriani-pobre-monsenor-fellay-siempre-tan-mal-comprendido/

 


(1) Voila la crainte absolue de Ratzinger, Benoît 1er de Vatican d’Eux ! Le “sédévacantisme”… Ratzinger “s’en fout” totalement que Ngrs Tissier (comme il l’a déjà annoncé plusieurs fois), de Galarreta ou Williamson sacrent des nouveaux évêques ! Les quelques évêques “sédévacantistes” de par le monde ne représentent pas un “danger” pour lui puisqu’ils ne sont pas structurés et unifiés ; quelques uns de plus ou de moins… Le grand danger pour lui, c’est que l’église Conciliaire soit reconnue comme n’étant pas l’Église Catholique ! Et ça, Ngrs Tissier, de Galarreta ou Williamson ne le diront jamais !

Written by Cave Ne Cadas

juillet 8th, 2012 at 11:31 pm

Posted in Abbé Cériani,FSSPX,Opposition au Ralliement

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