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Courrier des Lecteurs : Le début des châtiments ?

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Avis d’un lecteur :

Avant-hier, le 10 février (c’est-à-dire la veille de l’annonce de la démission de B16 !), sur son forum Fecit, en réponse à un message (convenu ?) d’un intervenant intitulé « Ambiance morose… ou fin de règne », le trise sire Ennemond (disciple des abbés Celier et Lorans, agents occultes du Vatican), écrit cette chose étrange :

 

« Et le Saint Esprit ?

Pas de désespoir, ce n’est pas chrétien.

Nous risquons de traverser ces prochains jours des zones de turbulence, ce n’est pas le moment de déprimer, mais de garder l’équilibre et de mettre sa ceinture : Amour de la foi, de la Tradition, de la vérité, des dogmes, sans pour autant brader l’un d’entre eux : la primauté de Pierre, même si nous nous faisons crosser par quelques-uns de ses représentants ».

 

Il ne dit pas « ces prochains mois » ou « ces prochaines années » mais « ces prochains jours » !

 

http://www.fecit-forum.org/forum.php?id=25147

 

En 2012, des rumeurs avaient été lancées sur un futur assassinat de Ratzi.

Assassinat ou pas, le « pontificat » de Benoît 16 prendra donc fin le 28 février.

Le « conclave » de faux cardinaux se réunira ensuite 15 à 20 jours après, soit entre le 15 et 20 mars.

 

Pendant ce temps-là, le 20 et 21 mars Obama se rendra en visite en Israël, essentiellement pour parler de l’Iran.

Certes, les US se disent encore réticents pour des frappes contre l’Iran mais le vice-président, Joe Biden, déclara lors de sa visite à Paris lundi dernier que « la fenêtre diplomatique se referme ».

 

Il suffirait donc d’un acte de provocation délibéré du Mossad (déguisé en « attentat islamique ») au moment de la visite d’Obama en Israël pour décider les US à attaquer la Syrie et l’Iran immédiatement.

L’embrasement de la région (et du monde ?) empêcherait alors le déroulement du « conclave » laissant les catholiques « una cum » désemparés.

 

Le début des châtiments ?

 

Les papabili 2013

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Le “conclave” devrait réunir 117 cardinaux-électeurs de la secte conciliaire

En 2005, pour la première fois dans l’histoire de l’Église, le conclave tenu à Rome pour la succession de Jean-Paul II était un conclave composé très majoritairement de prêtres et de laïcs… avec seulement 4 évêques au conclave — Mgr Francis Arinze (sacré le 29 août 1965), Mgr Miguel Obando Bravo (sacré le 31 mars 1968), Mgr José Freire Falcao (sacré le 17 juin 1967), Mgr Peter Seiichi Shirayanagi (sacré le 8 mai 1966).

Sur les 4 derniers évêques (apostats) du dernier conclave, un est décédé et les 3 autres ont aujourd’hui plus de 80 ans et sont donc exclus du prochain conclave…

Les 4 évêques au conclave 2005

Francis Arinze

né le 1 novembre 1932 = dans sa 81è année ;

Miguel Obando Bravo

né le 2 février 1926 = dans sa 88è année ;

José Freire Falcao

né le 23 octobre 1925 = dans sa 88è année ;

Peter Seiichi Shirayanagi

né le 17 juin 1928 † 30 décembre 2009

 

Cette fois, c’est donc fini des évêques ! et la proportion de laïcs va grandir alors que le nombre de prêtres va encore diminuer…

Les papabili

Le journaliste de The Tablet magazine of London a établi ses présupposés, il continue à spéculer sur qui seraient les candidats les plus probables de la Chaire de Pierre. Il énumère huit cardinaux appropriés pour le poste ; tous parlent couramment l’italien. Parmi eux, les cinq meilleurs candidats placés en decrescendo sont les suivants :

  • Angelo Scola, Italien, 70 ans, liée au mouvement Communione e Liberazione. Comme Benoît XVI, il est un partisan de la théologie de Hans Urs von Balthasar et de Henri de Lubac. Scola était patriarche de Venise, et est aujourd’hui archevêque de Milan.895269 <abbr>CARDINALE</abbr> <abbr>ANGELO</abbr> <abbr>SCOLA</abbr>
  • Odilo Scherer, brésilien, âgé de 62 ans. Ce descendant d’immigrants allemands est à la tête de l’archidiocèse de São Paulo, qui se trouve être le plus grand diocèse dans le plus grand pays catholique du monde. Scherer est un homme de compromis qui peut faire appel à la fois aux Européens et aux Latino-Américains.foto_dom_odilo_pedro_scherer
  • Peter Turkson, un Africain du Ghana, âgé de 63 ans. Sa mère est une convertie du méthodisme. Il est le président du Conseil pontifical Justice et Paix et partage des vues progressistes sur la morale ; à savoir, il prend une position progressiste sur l’utilisation des préservatifs pour éviter le SIDA.130211-peter-kodwo-appiah-turkson-hmed-11a.photoblog600
  • Oscar Maradiaga, du Honduras, 70 ans. L’archevêque de Tegucigalpa est connu pour son enseignement social en faveur des pauvres et contre les riches. Il est président de Caritas International.cardenalrodriguez
  • Christoph Schönborn, 67 ans, archevêque de Vienne et le meilleur candidat européen en dehors de l’Italie. En théologie, il est un disciple de Joseph Ratzinger, Hans Urs von Balthasar et de Lubac. Il semble peu probable cependant, que les cardinaux éliraient deux prélats germanophones de suite à la papauté.Kardinal_Christoph_Schonborn

Vingt-deux nouveaux cardinaux ont été créés par le pape en janvier dernier. Ils recevront leurs chapeaux rouges le 18 février 2013. Il serait surprenant que le prochain pape soit l’un d’entre eux. Aucun ne se distingue particulièrement en tant que candidat probable. Ils ont été choisis en grande partie pour des raisons diplomatique ou honorifiques, c.-à-d. : soit ils sont dans des postes de la Curie romaine qui présument le titre de cardinal, comme Fernando Filoni, qui est préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples et jusqu’à présent n’avaient pas le titre équivalent, ou sont à la tête d’archidiocèses qui réclament également ce titre, comme Timothy Dolan, archevêque de New York.

http://www.traditioninaction.org/bev/141bev01_30_2012.htm

Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii

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Annonces

Communiqué de l’IMBC – 11 février 2013

La renonciation de Joseph Ratzinger

Le matin de ce 11 février 2013, durant le Consistoire, Benoît XVI a annoncé sa “renonciation au ministère d’Évêque de Rome, successeur de saint Pierre”, précisant que le Siège serait effectivement vacant à partir du 28 février à vingt heures.

Unique motivation donnée pour cette décision : l’ingravescentem ætatem, c’est-à-dire l’avancement de l’âge (on n’a pas connaissance de l’existence d’autres motifs).

La renonciation au Souverain Pontificat est une possibilité prévue par le canon 221 du code de droit canonique promulgué par Benoît XV, c’est pourquoi, en elle-même, une décision de ce genre n’altère pas la divine constitution de l’Église, bien que posant de très graves difficultés d’ordre pratique. C’est pour cette raison que les rares renonciations du passé advinrent dans des circonstances de particulière gravité dans l’histoire de l’Église, et c’est pour cela que le geste accompli aujourd’hui par Benoît XVI ne peut être comparé à ceux du passé.

Il s’agit – comme le suggèrent les paroles utilisées, ingravescente ætate – de la volonté d’appliquer y compris à la charge papale ce que déjà le concile Vatican II (par le décret Christus Dominus) et Paul VI (Motu proprio Ecclesiæ Sanctæ du 6 août 1966 et Motu proprio Ingravescentem ætatem du 21 novembre 1970) avaient décidé pour les curés, les évêques et les cardinaux (démission dès l’âge de soixante-quinze ans ; exclusion du conclave dès l’âge de quatre-vingts ans pour les cardinaux).

Ces décisions conciliaires et montiniennes n’avaient pas seulement comme but pastoral déclaré d’éviter d’avoir des pasteurs inaptes au ministère du fait d’un âge avancé (et celui non déclaré d’éloigner d’éventuels opposants aux réformes), mais celui de transformer – au moins de fait et aux yeux du monde – une hiérarchie sacrée en une administration bureaucratique semblable aux administrations de gouvernement des états démocratiques modernes, ou aux ministères pastoraux synodaux des sectes protestantes. Aujourd’hui Joseph Ratzinger parachève la réforme conciliaire en appliquant également à la dignité sacrée du Souverain Pontificat les modernes catégories mondaines et séculières ci-dessus évoquées, comparant aussi en cela la Papauté Romaine à l’épiscopat subalterne. Il est très probable, en effet, que la décision d’aujourd’hui devienne comme moralement obligatoire pour ses successeurs, faisant de la Papauté une charge ad tempus et provisoire de président du collège épiscopal ou, pourquoi pas, du conseil œcuménique des églises.

Au début de son “pontificat”, Benoît XVI insista effectivement sur l’aspect collégial de l’autorité de l’Église : l’Évêque de Rome est le président du collège épiscopal, un évêque parmi les évêques ; au terme de son “gouvernement”, Joseph Ratzinger a voulu présenter – comme n’importe quel évêque conciliaire – sa démission.

Mais le 19 avril 2005, quand Joseph Ratzinger fut élu au Souverain Pontificat par le Conclave, accepta-t-il vraiment, et non seulement extérieurement, l’élection ? D’après la thèse théologique élaborée par le Père M.-L. Guérard des Lauriers o.p. (à l’égard de Paul VI et de ses successeurs) cette acceptation ne put qu’être extérieure et non réelle et efficace, puisque l’élu a démontré ne pas avoir eu, ni alors, ni ensuite, l’intention objective et habituelle de pourvoir au bien de l’Église et de procurer la réalisation de sa fin. À partir de ce jour, Joseph Ratzinger fut certes l’élu du conclave, mais non formellement le Souverain Pontife qui gouverne l’Église “avec” son Chef invisible, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Par la décision de ce jour, en syntonie avec la doctrine et la discipline conciliaire et avec le vif sentiment antipapal qu’il a hérité du protestantisme allemand et du modernisme agnostique dont il a été et reste un représentant de premier ordre, Joseph Ratzinger n’a fait que rendre explicite et manifeste son refus de gouverner vraiment l’Église, et cesse ainsi d’être – juridiquement – non le Pape, qu’il n’a jamais été, mais l’élu du conclave et l’occupant matériel du Siège Apostolique.

Dans la – déjà – dramatique situation de l’Église, le geste d’aujourd’hui affaiblit encore davantage la barque apostolique secouée par la tempête. Il est vrai en effet que ce geste reconnaît l’incapacité et la non volonté de Ratzinger de gouverner l’Église, mais il est vrai aussi qu’il parachève, comme déjà dit, la discipline conciliaire de discrédit de la hiérarchie ecclésiastique. Seule l’élection d’un vrai Successeur de Pierre pourrait mettre fin à cette crise d’autorité, mais la composition du corps électoral laisse présager – à vue humaine – que la nuit sera encore plus profonde, et l’aube encore lointaine. Que Dieu nous assiste, avec l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, et des Saints Apôtres Pierre et Paul.

Verrua Savoia, le 11 février 2013.

http://www.sodalitium.eu/index.php?pid=142

La foudre sur Saint-Pierre de Rome ! …

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Un « hasard », bien entendu !…

C’est l’image du jour :

La démission du Pape, la foudre sur Saint-Pierre : la photo symbole

 

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Le site italien La Repubblica.it nous apprend que :

Le jour de la démission du pontificat de Benoît XVI, des photographes ont pu saisir le moment où la foudre frappe droit sur le dôme de Saint-Pierre. Des images symboliques de Alessandro Di Meo, photographe de l’agence Ansa, et Filippo Monteforte de l’AFP.

L’image a été capturée par le photographe italien Filippo Monteforte, quelques heures seulement après que le pape a annoncé sa volonté de mettre fin à son pontificat. Elle a ensuite été diffusée par l’AFP.

Soure : http://www.repubblica.it/esteri/2013/02/11/foto/dimissioni_papa_fulmini_su_san_pietro_la_foto_simbolo-52433445/

 

Une vidéo de BBC News :

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Après l’attaque des colombes papales dimanche dernier par les mouettes… la foudre tombe sur St Pierre de Rome….

Vous avez dit « symbole » ?…

Lors d’une messe du dimanche sur la place Saint-Pierre au Vatican, une colombe du pape Benoît XVI a été violemment attaquée par une mouette. La colombe a heureusement survécu.

Source : http://french.ruvr.ru/2013_02_03/Les-mouettes-s-attaquent-aux-colombes-pontificales/

 

L’anti-pape Benoît renonce à poursuivre son “pontificat”

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L’anti-pape Benoît 1er de Vatican d’Eux renonce à poursuivre son “pontificat” !

Comme un vulgaire PDG… il démissionne…

Radio Vatican en a fait l’annonce ce jour à 12:00:39 :

Logo Radio Vatican

Le Pape renonce à poursuivre son Pontificat

BxviBenoît XVI se démet de ses fonctions, à partir du 28 février. Le Pape l’a annoncé, en personne lundi matin, en latin.

Ses déclarations en français

Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Eglise. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.

Radio Vatican – 2013-02-11 12:00:39

Qui sera le prochain clown blanc de la secte conciliaire ?

 
 
Mise à jour :

Officiel Néo-F$$PX : Déclaration sur la Démission de Benoît XVI

Communiqué de la Maison générale de la Fraternité Saint-Pie X

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La Fraternité Saint-Pie X a appris l’annonce soudaine de la démission du pape Benoît XVI, qui sera effective au soir du 28 février 2013. Malgré les divergences doctrinales manifestées encore à l’occasion des entretiens théologiques tenus entre 2009 et 2011, la Fraternité Saint-Pie X n’oublie pas que le Saint Père a eu le courage de rappeler que la messe traditionnelle n’avait jamais été abrogée, et de supprimer les effets des sanctions canoniques portées contre ses évêques, à la suite des sacres de 1988. Elle n’ignore pas l’opposition que ces décisions ont suscitée, obligeant le pape à se justifier devant les évêques du monde entier. Elle lui exprime sa gratitude pour la force et la constance dont il a fait preuve à son égard en des circonstances aussi difficiles, et l’assure de ses prières pour le temps qu’il souhaite désormais consacrer au recueillement.

A la suite de son fondateur, Mgr Marcel Lefebvre, la Fraternité Saint-Pie X réaffirme son attachement à la Rome éternelle, Mère et Maitresse de Vérité, et au Siège de Pierre. Elle redit son désir d’apporter sa contribution pour résoudre, selon ses moyens, la grave crise qui secoue l’Eglise. Elle prie pour que, sous l’inspiration du Saint-Esprit, les cardinaux du prochain conclave élisent le pape qui, selon la volonté de Dieu, œuvrera à la restauration de toutes choses dans le Christ (Eph. 1,10).

Menzingen, le 11 février 2013,

en la fête de Notre-Dame de Lourdes

 

Written by Cave Ne Cadas

février 11th, 2013 at 1:56 pm

Jérôme Bourbon dans RIVAROL : Le Vatican défend les “droits des gays”

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Jérôme Bourbon dans le RIVAROL n° 3080 du 8 février, publie un article sur l’information que nous vous donnions hier : Le Vatican [de l’anti-pape Ratzinger] ouvert à des “droits civils” pour les couples gays

 

Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.

Rivarol n°3080 du 8/2/2013


Le Vatican défend les “droits des gays”

 

Comme d’habitude quand il s’agit de questions dites sociétales le législateur avance masqué. Aujourd’hui François Hollande se dit opposé à la gestation pour autrui (GPA) mais hélas nous y viendrons. D’ailleurs, après moult tergiversations, le Premier ministre a confirmé que le Parlement débattrait avant la fin de l’année de la procréation médicalement assistée (PMA), évident premier pas vers la GPA. Il s’agit comme d’ordinaire d’utiliser un double discours voire de mentir ouvertement pour mieux désarmer et diviser les résistances et ainsi faire aboutir un projet révolutionnant le droit de la famille et l’état civil puisque dans le projet gouvernemental il est prévu que les enfants auront désormais le nom des deux géniteurs.

Au moment où le Parlement français vote en faveur du mariage homosexuel, comme vient de le faire le Parlement britannique pourtant dominé par de prétendus conservateurs, le Vatican se prononce en faveur des « droits des gays ». Président du « Conseil pontifical pour la famille », l’archevêque Vincenzo Paglia a reconnu qu’il existe « toutes sortes d’unions familiales » et qu’ « il y a des droits individuels à garantir. Il faut chercher des solutions dans le droit privé et dans le domaine patrimonial. Je pense que la politique doit, sereinement, s’en occuper ». Le « ministre de la Famille » de Benoît XVI lance ouvertement un appel au monde politique en vue d’une solution légiférée : « Certains ne veulent rien changer. Moi, je pense qu’il faut trouver de nouvelles voies pour arriver à une solution », a souligné Mgr Paglia, avant de condamner la discrimination des homosexuels dans le monde : « Je veux réaffirmer la dignité de tous les fils de Dieu. Une dignité intouchable. Tous les hommes sont égaux parce qu’ils ont le signe de Dieu. Dans une vingtaine de pays, l’homosexualité est un délit. Je souhaite que nous nous battions contre ça. » Franco Grillini, chef historique des gays italiens se réjouit évidemment de cette déclaration : « c’est la première fois qu’un prélat reconnaît les droits des couples gays et que les homosexuels sont persécutés dans le monde ».

Selon les vaticanistes, ces déclarations de Mgr Paglia s’inscrivent dans le cadre d’une vaste réflexion de Benoît XVI sur tous les thèmes touchant la famille, y compris celui de l’eucharistie pour les divorcés remariés. « Le pape veut résoudre la question grâce à la possibilité de reconnaître l’annulation d’un mariage par manque de foi, a affirmé le président du “Conseil pontifical pour la famille”. Les procédures peuvent être abrégées. Le synode des évêques a longuement abordé ce thème. Il faut trouver une solution, rapidement. » Déjà, en septembre dernier, la « conférence des évêques de France », par sa commission « Famille et société », avait publié une note sur l’homosexualité disant ceci  : « La société, tout comme l’Église dans le domaine qui lui est propre, entend cette demande de la part des personnes homosexuelles et peut chercher une réponse. Tout en affirmant l’importance de l’altérité sexuelle et le fait que les partenaires homosexuels se différencient des couples hétérosexuels par l’impossibilité de procréer naturellement, nous pouvons estimer le désir d’un engagement à la fidélité d’une affection, d’un attachement sincère, du souci de l’autre et d’une solidarité qui dépasse la réduction de la relation homosexuelle à un simple engagement érotique. » Nous sommes là à des années lumières de ce que disent tant la Bible que le catéchisme sur l’homosexualité. Rappelons seulement que le Catéchisme de saint Pie X définit « le péché impur contre l’ordre de la nature » comme l’un des quatre « péchés qui crient vengeance devant Dieu » avec l’homicide volontaire, l’oppression des pauvres et le refus de salaire aux ouvriers.

Ces déclarations ahurissantes des prélats modernistes ne sont pas sans précédent. Dans un livre d’entretiens paru fin 2010 “Lumière du monde”, Josef Ratzinger avait pris l’exemple d’un prostitué masculin pour justifier l’usage du préservatif. « Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation (sic !), un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut ». On le voit, il est totalement vain de compter sur les occupants du Vatican pour défendre sans concession la morale naturelle et s’opposer sincèrement et avec vigueur aux projets de loi mortifères qui se multiplient actuellement dans les pays occidentaux autrefois chrétiens. Beaucoup, même parmi les traditionalistes, croient souvent qu’au moins sur les questions de morale l’on peut se fier aux dirigeants de l’église Conciliaire. C’est une mortelle illusion. Lorsque, en 1997, le docteur Dor avait demandé l’asile politique au Vatican car il avait été condamné à de la prison ferme pour s’être opposé à l’avortement en récitant le chapelet à proximité des avortoirs, la nonciature à Paris l’avait traité ignominieusement ainsi qu’il l’avait lui-même raconté. Et les prélats modernistes ont toujours été tout sourire avec des dirigeants politiques défendant le droit à l’avortement, leur distribuant même la communion à l’occasion. De même le cardinal Vingt-Trois qui a récemment rencontré François Hollande sur la question du mariage homosexuel était hilare à la sortie ! Rappelons également que l’épiscopat moderniste avait approuvé le mouvement de mai 1968 qui voulait en finir avec la morale bourgeoise, qu’il a approuvé la parité en 2000 et qu’il est à tout le moins resté d’une grande tiédeur au moment du vote des lois Neuwirth (1967) et Veil (1975).

On ne le répètera jamais assez, depuis la mort de Pie XII et le funeste conciliabule Vatican II, nous vivons l’époque de la Grande Apostasie de sorte que l’on ne saurait faire confiance à aucune structure, à aucun chef. Les intrus du Vatican travaillent main dans la main avec les cénacles mondialistes dont ils font partie. D’ailleurs, dans son encyclique “Caritas in veritate” publiée le 7 juillet 2009, Benoît XVI qui a reçu plusieurs fois les B’nai B’rith se prononçait explicitement en faveur d’un gouvernement mondial. « Il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale (…) Cette Autorité devra en outre être reconnue par tous, jouir d’un pouvoir effectif (…) Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses décisions » (paragraphe 57). Et le successeur de Jean Paul II d’insister dans le même document : « Le développement intégral des peuples et la collaboration internationale exigent que soit institué un degré supérieur d’organisation à l’échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance de la mondialisation. » Nous sommes trahis et abandonnés de tous les côtés. Mais aussi douloureuse et effrayante que soit la réalité, il faut avoir le courage de la regarder en face et d’en tirer toutes les conséquences car comme l’écrivait Bossuet « il n’est pire dérèglement de l’esprit que de voir la réalité non telle qu’elle est mais telle qu’on voudrait qu’elle soit ». À l’évidence un monde qui accepte que l’on massacre en masse des bébés dans le ventre de leur mère et qui s’apprête à donner le plus légalement du monde des enfants en pâture à des “couples” d’invertis ne mérite pas de durer.

 

Jérôme BOURBON.

 

 

RIVAROL

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