Disputatio : Credo in UNAM Ecclesiam
Credo in UNAM Ecclesiam
L’Église est absolument nécessaire pour l’humanité.
Elle est la continuation de l’œuvre de Rédemption de Notre Seigneur Jésus-Christ
L’Église est essentiellement une.
C’est la grande chose à faire, la plus urgente de tout : faire continuer l’Église.
Constat :
L’Église postconciliaire est divisée car Jean XXIII a décidé « de ne plus condamner » (allocution d’ouverture du Concile Vatican II), donc les erreurs pullulent, mais aussi le monde des fidèles traditionnels rencontre une malaise : le monde sédévacantiste s’effrite, la FSSPX se divise. L’unité des croyants s’évapore.
Où est l’unité de l’Église ?
Je donne après des années de réflexion, de prières et d’études quelques éléments de solution. C’est une petite synthèse à partir de principes de la Tradition.
L’État de la question :
En bas de page un article cité montre bien le problème de la nécessité imposante de se distancier des déviations du Vatican et de l’autre part l’exigence de sauvegarder l’unité de l’Église qui en est une propriété essentielle.
Comment procéder pratiquement :
La doctrine commune du magistère et des théologiens du Moyen Âge est pourtant claire. Je me base surtout sur un article du DTC et ses références (« Déposition des clercs »)
Méthode
Je procèderai avec des éléments de pensée qui sont les plus certaines possibles (des principes théologiques, des dogmes, des citations de l’Écriture Sainte, des principes philosophiques, opinion commune des Pères e.a.), pour justement éviter des discussions et établir déjà dès le début une unité de penser.
C’est peut-être casse-pieds de travailler de cette manière, de principe en principe, mais les avantages sont plus important que les désavantages : on achemine de certitude à certitude, pour aboutir à une conclusion également certaine. Nous avons besoin de certitudes-refuges dans des temps de tempête et ouragans.
Principes
Pour commencer voici un premier principe : « Les personnes constituées en autorité qui n’est plus exercée pour le Bien Commun commettent un abus d’autorité, une tyrannie ». Selon Saint Thomas et la Tradition, « ces personnes perdent ipso facto toute autorité ».
Deuxième principe : « Obéissance à un commandement peccamineux est peccamineuse ».
Pour ces deux raisons on doit donc les désobéir en tant qu’ils agissent contre la foi, les mœurs, la liturgie ou le Bien Commun, sinon on pèche mortellement.
Troisième principe : « toute société a besoin d’une autorité pour fonctionner ». Dans la société qui ne peut disparaitre (l’Église), l’autorité ne peut donc disparaitre.
Quatrième principe : C’est un principe universel selon Aristote et Saint Thomas : « un abus (grave) d’autorité fait perdre l’autorité ».
Et ensuite : « l’autorité retombe par suppléance sur la première personne constituée en autorité en grade en dessous des aberrants, qui fonctionne bien, c’est-à-dire qui prend soin du Bien Commun ». C’est le principe « de suppléance ».
Dans le cas de la Rome actuelle l’application est simple, si le pape ne fonctionne manifestement pas comme il le faut dans des questions graves, il perd l’autorité (1) :
En tout cas l’autorité retombe sur les évêques fidèles à la Foi et le Bien Commun.
Après les évêques se sont en principe les prêtres. Mais il y aura toujours de bons évêques (principe quatrième), donc la suppléance par les prêtres est très limitée et dépend des bons évêques. Un prêtre seul est obligé de se soumettre à un bon évêque, sinon il est quasi-vagus. Car au moins il a besoin d’un évêque pour les saintes huiles nécessaires, les confirmations et ordinations des vocations parmi ses ouailles.
Par exemple SS.EE.Mgrs. Lefebvre et Castro de Mayer ont toujours accepté ce principe : c’est pourquoi ils ont accepté de sacrer sans mandat de Rome en 1988. Mgr. Ngô-dinh-Thuc également considérait l’ensemble des évêques fidèles comme « le suppléant » de Rome, p.e. il avait interdit aux évêques de sacrer sans accord de leurs confrères-évêques.
Cinquième principe : « il y aura en effet toujours des évêques qui fonctionnent convenablement ».
Car « l’Église ne peut perdre rien de sa dot d’Épouse du Christ », rien de ce qui lui est essentiel.
Car N.S. Jésus-Christ a dit : « Les portes de l’enfer ne prévaudront pas ».
Puisque le Magistère enseignant est essentiel et puisqu’il est composé d’évêques et de la hiérarchie plus haute encore, la conclusion sûre est :
« l’Église aura toujours au moins quelques bons évêques, même si leur nombre est infime ».
Conclusion : « Pars sana supplet ». La partie saine de l’Église (enseignante) supplée.
En effet, vu la crise à Rome, il y a une suppléance de responsabilité qui retombe sur le clergé fidèle (« pars sana », la partie saine) temporellement, jusqu’à ce que l’autorité normale fonctionne à nouveau.
Question qui s’impose : Sur la question du pape ou du siège vacant, voir ci-dessous. La question est trop délicate pour la résoudre du coup.
Donc il faut continuer avec cette « Pars Sana » :
1) Il faut unir pour commencer tous les clercs traditionnels : évêques qui ont gardé la vraie foi catholique, secondés par les prêtres fidèles.
Éventuellement aussi des laïcs bons théologiens sont utiles pour être consultés.
Principe : Un Corps (le Corps Mystique) n’a qu’une tête sinon c’est un monstre.
Ceux qui se disent « papes » (conclavistes) : qu’ils dénoncent par l’amour de l’unité. Ils doivent comprendre que l’Église ne peut avoir plusieurs papes. Ce n’est pas raisonnable.
Devoir : Ceux qui refusent de venir à ce Synode, commettent un péché grave contre l’Église, contre son Unité.
Mais on élimine évidemment ceux qui ne sont manifestement pas sérieux, par exemple ceux qui sont simoniaques, ou invalidement ordonnés ou sacrés. Encore en faut-il avoir la certitude.
Principe : La conversion des faux est évidemment toujours possible mais doit être vérifiée certaine.
Principe : Le critère Traditionnel qui dirige cette démarche est attribué à Saint Augustin :
— « in fide unitas »
Donc : éliminer les hérétiques, sur le dépôt de la foi il n’y a pas de discussion possible, par exemple les « Feeneyistes » aux USA.
— « in dubiis libertas »
Donc : on n’érige pas sa propre opinion en dogme et on n’anathématise pas les autres qui ont une autre opinion parce qu’ils ont une autre opinion ! Ceci contre les soit disant « dur-durs ».
— « in omnibus caritas »
Donc : on considère ceux qui ont une autre opinion comme catholique, encore une fois : on n’anathématise pas les « autres » : ceux qui ont la vraie foi mais une autre idée sur la crise de l’Église occupée, on continue à les considérer comme entièrement catholiques, même si de deux opinions contradictoire une seulement peut être vraie. Une fois qu’une opinion a été proclamée en dogme en due forme, la discussion s’arrête et tous s’inclinent devant la vérité. Cela a toujours été l’attitude des papes parmi les siècles.
En effet il y a trop de ruptures, de dissensions, de groupes aparts, FSSPX et co (accordistes, non-accordistes), des membres épars des communautés Ecclesia Dei, sedevacantistes, sedeprivatistes, conclavistes, des « cavaliers seuls », etc.., ce ne sont que des opinions, qui divisent si on les absolutise, et de cette façon ne font que satisfaire le diable (principe : « divide et impera ») : où est l’unité de la Vraie Église ?
Principe : « L’Église ne peut disparaitre ». C’est garanti par les promesses de Notre Seigneur.
Donc il y a une grâce efficace qui fera continuer l’Église. Illud theologice certum est. Ceci est théologiquement certain.
Principe : La crise n’est qu’un mal, un grand mal même, qui comme tout mal, ne fait qu’être occasion de la production d’un plus grand bien par l’Esprit Saint.
Il y a un autre devoir qui s’impose : cherchons ce plus grand bien que Dieu a eu en vue en ne pas arrêtant ce très grand mal de la crise dans l’Église actuelle, qui semble empêcher le fonctionnement de la Rédemption de toutes les âmes de bonne volonté. Notre Seigneur est pourtant venu pour eux ; à Noël les anges chantaient : « Paix à tous les hommes de bonne volonté ».
Nous devons être le plus possible les instruments de ce plus grand bien pour autant que la Sainte Providence nous en a destiné. Sinon nous détruisons plutôt que de construire et nous seront à côté de la volonté de Dieu. Quod absit !
Principe : « Vous connaitrez l’arbre à ses fruits ! »
La division est un mauvais fruit. L’arbre qui sème la dissension est donc un mauvais arbre. Convertissons-nous de tout ce qui divise de manière non raisonnable.
« Credo in UNAM Ecclesiam ! » (Credo des Apôtres)
Tous doivent s’unir pour chercher ensemble l’unique Vérité à laquelle tous doivent se soumettre.
Voilà le grand principe : « la Vérité acceptée par tous cause l’unité ».
2) En effet il faudra faire un Synode général avec cette « pars sana » du Clergé Enseignant qui travaille jusqu’à ce qu’elle résout avec la grâce de Dieu tous les problèmes vitaux, trouve des solutions nécessaires pour que l’Église fonctionne convenablement.
Principe : « Cherchez et vous trouverez, frapper et on vous ouvrira, prier et on vous exaucera »
On introduit des oraisons dans les Messes à cette intention.
Entretemps les fidèles de Tradition prient le Saint Esprit, le Sacré cœur de Jésus, le Cœur Immaculé de Marie.
Jusqu’à en venir à des certitudes sur les grandes questions actuelles dans l’Église. On ne s’arrête pas avant ! Cela peut durer des années, tant pis. Lentement mais sûrement.
Pratiquement la vie continue : entretemps les clercs doivent évidemment continuer à desservir les quasi-paroisses et tout l’apostolat.
– Surtout à l’Église enseignante, donc aux évêques incombe le devoir de trouver des solutions dans un Synode.
– Par contre surtout les prêtres doivent continuer la pastorale, le soin des âmes nécessaire.
Il faut chercher des solutions pratiques. Par exemple des assemblées de Synode peuvent se faire partiellement (pour certains participants) par Internet si nécessaire. Cela marche très bien dans le monde professionnel laïc. C’est une méthode technologique qui pourrait nous servir éventuellement. À réfléchir à ce sujet.
Principe : « Tout ce qui est bien est catholique, est nôtre » disait Saint Augustin.
Promesses divines : On compte sur les promesses de N.S. Jésus Christ : « Je serai avec vous jusqu’à la fin des temps », « Si deux ou plus se réunissent en Mon Nom, Je serai parmi eux », « Les Portes de l’enfer ne prévaudront pas », « Je vous enverrai l’Esprit Saint », « Je ne vous laisserai pas orphelins » etc..
C’est donc certain que Dieu va bénir cette démarche. C’est Lui qui le veut en premier :
l’Unité dans la vraie Foi.
Cela demande un esprit de foi et…d’humilité : mettre son opinion de côté pour mettre en valeur le Bien Commun de l’Église, des âmes et de la Gloire de Dieu. Abdiquer éventuellement par amour d’un plus grand Bien.
3) La première question à traiter est en effet le siège Papal. Tous doivent se mettre d’accord. La solution doit être claire pour tous : « quod semper, ubique, ab omnibus creditur » (Saint Vincent de Lérins « Commonitorium » et la doctrine commune des Pères).
Principe : La question du pape est « la plus importante, donc elle vient en premier ».
Principe : « On ne juge pas du siège suprême », mais il y a sans doute des faits à constater et des conclusions directes et évidentes à tirer.
Principe : La Tradition est le critère tout simplement, elle est la Révélation : ce que Dieu même en « pense ». La Vérité.
4) la suite dépend de la question précédente : si une thèse, une constatation s’avère clairement la seule vraie, il faut en tirer les conséquences qui s’imposent nécessairement à tout homme croyant droitement et de bonne volonté.
Cela établira l’unité de fait.
Et si Dieu l’accorde, Il nous donnera un jour un bon pape « Tu es le Rocher, Petrus ».
Principe : Car le pape est en principe le garant suprême de l’Unité de l’Église.
Sinon c’est la fin des temps. Mais les Juifs ne sont pas encore convertis en masse comme prédit par Saint Paul (épître aux Romains), donc la fin des temps n’est pas encore pour demain.
Ceci est une voie de continuer l’Église la plus normale.
Sinon il faut attendre des miracles.
Principe : Mais Dieu préfère toujours la voie normale aux miracles.
Cependant Dieu fait ce qu’Il veut ! Mais entretemps nous devons nous comporter de façon la plus normale possible.
C’est mon opinion profonde et je ne crois pas que je me trompe.
C’est fondé sur les principes les plus sûrs. J’ai essayé d’éloigner tout ce qui est opinion et de poser ce qui est certain.
Cependant ceci est une grande grâce :
Pour commencer : que tous s’unissent sera une première grande grâce, mais on l’obtiendra, car Dieu même est garant de son Église, qui doit continuer selon sa propre décision et promesse.
Une deuxième grâce sera que tous sinon la plus grande partie accepte la Vérité et mette de côté ses opinions divergentes.
La troisième grâce sera que Dieu nous donne un pape saint, prudent et fort.
Que Dieu vous bénisse.
Abbé Eric Jacqmin+
Cela c’est pour les hommes, mais devant Dieu je suis : « Nihil, Peccatum et Incapacitas ».
Deo gratias.
Nota Bene :
Il faut apprendre de nos propres fautes passées et des fautes des autres :
Documents :
À la recherche de l’unité perdue
— À propos du problème du “schisme interne” —
par Eberhard Heller
Par ce titre, qui rappelle quelque peu celui d’un livre de Marcel Proust « À la recherche du temps perdu » nous voudrions marquer comme une rétrospective. Dans la situation présente elle pourra servir à reconquérir du terrain si l’on considère, qu’au-delà de nos problèmes religieux ecclésiastiques quotidiens, nous nous trouvons tous ensemble dans une situation bien difficile. Cela a mené à un fatalisme ecclésiastique qui se fait de jour en jour plus perceptible :
l’on est en quelque sorte confiné dans son propre centre de messe, sans avoir de contacts et des perspectives pour la restauration de l’Église, et même pas pour la création de structures locales. Qu’avons-nous donc fait de travers ? Est-ce que les fautes du passé peuvent être corrigées ? Sommes-nous prêts à réviser nos propres positions ?
Il n’y a pas que les catholiques qui assurent – en partie avec emphase – qu’ils sont les vrais chrétiens qui sont en crise, mais une crise spirituelle profonde est ressentie aussi par la société occidentale dans son ensemble ; elle exerce, à n’en pas douter, un impact manifeste sur la situation actuelle de l’Église.
Bien sûr, l’on peut critiquer en qualifiant de frein l’absence d’autorité et de chefs chez les catholiques qui prétendent rester fidèles à l’Église de Jésus-Christ ; les divergences de vue sont souvent le plus déplorés par ceux-là mêmes qui en ont été la cause par leur ambition et leur indiscipline ; l’on devrait alors s’apercevoir de ce que le manque de coopération pastorale et ecclésiastique et de direction se trouve principalement chez ceux-là mêmes dont le devoir de pasteurs d’âmes serait de diriger de par leur fonction de pasteurs et d’exercer l’autorité spirituelle dont ils ont été investis lors de l’acceptation du sacerdoce/ de l’épiscopat… pour le bien de l’Église universelle et pas seulement afin de distribuer les sacrements dans un endroit retiré d’une communauté qui a des allures de secte.
Il y a une attitude particulièrement grave par rapport à la fonction épiscopale qui s’est manifestée chez certains évêques (sans point d’interrogation) au sujet de nos efforts de reconstruire l’Église comme institution de salut dont les conséquences étaient désastreuses : à savoir l’idée qu’ils se sont faite des pouvoirs reçus à leur sacre comme s’ils leur étaient donnés pour en disposer personnellement. Ainsi ils se sont autorisés à sacrer comme évêques n’importe quel candidat de leur choix. C’est à cause de cette attitude regrettable que des développements graves se sont fait jour dans nos rangs.
Ce n’est pas sans raison que le sacre (et la nomination – cfr CIC, Canon 329 & 2) des candidats-évêques sont réservés au pape, car l’existence et la structure hiérarchique de l’Église sont concernées dans leur ensemble par les sacres ; il faut qu’il y ait un gouvernement central. Le Code de droit canon de 1917, canon 953, prescrit d’ailleurs ce qui suit : « Le sacre d’évêque est réservé au pape. Par conséquent personne ne peut sacrer un évêque sans mandat pontifical. » (1) Normalement la contravention à cette loi est considérée à juste titre comme une rébellion contre l’autorité suprême, contre l’unité de l’Église et comme un acte schismatique passible de sanctions ecclésiastiques (2).
Lorsque Mgr. Ngô-dinh-Thuc consacra, il y a vingt ans maintenant, les premiers évêques sans mandat pontifical explicite à cause de la vacance du Saint Siège (il consacra le P. Guérard des Lauriers le 7 mai 1981, les Pères Carmona et Zamora le 18 novembre 1981) il le fit exclusivement afin de sauver la succession apostolique du péril de disparaître. Les problèmes relatifs à la vacance du Saint Siège – suscités par elle d’ailleurs – de la nécessité de consacrer des évêques sans mandat pontifical furent discutés explicitement dans la suite, et en rapport avec la situation ecclésiastique du moment (3). Néanmoins l’on reprocha, de côtés divers (cela venait des simples traditionalistes, ce qui pis est, de certains légalistes), à Mgr. Ngô-dinh-Thuc et aux pères qui avaient reçu l’épiscopat de lui, d’avoir posé des actes schismatiques. C’est la DECLARATIO au sujet de la vacance du Saint Siège du 28 février 1982 [1] qui fournit de la part de Mgr. Ngo-dinh-Thuc lui-même la véritable justification de l’absence de mandat pontifical.
On objecte de différents côtés (aujourd’hui encore) que cette DÉCLARATION aurait dû être publiée avant les sacres, parce que ceux-ci ne pouvaient être justifiés par l’adoption de cette position. Les personnes qui raisonnent de la sorte, supposent que la position de l’archevêque à l’époque de sa première consécration aurait différé de celle de l’époque de la formulation de la DÉCLARATION. C’est une opinion qu’on ne peut accepter, car, dès notre première visite chez Mgr Thuc, accompagnés du révérend Dr. Katzer, qui s’était mis comme premier candidat à la disposition pour un sacre, décédé entre-temps, la discussion porta sur la vacance du saint Siège, le péril de la perte de la succession apostolique et les falsifications de la sainte Messe. Il y eut un vote sur les positions prises. Ce n’est que sur cette base que les sacres qui suivirent ont été donnés.
D’autre part on était acculé par les circonstances du moment à faire ces sacres dans la clandestinité. (Sous ce rapport il suffit de penser à la fuite précipitée de l’archevêque en Allemagne, car il craignait à juste titre la persécution, après que ces sacres avaient été divulgués à la presse par le P. Barbara ; de plus, il faut penser aussi au fait que quelques années plus tard il a été effectivement kidnappé du séminaire de Rochester/USA. pour une destination inconnue.) On a voulu faire savoir qu’on partageait la justification théologique et canonique qui dit que les sacres d’évêques sont réservés au pape, car la nomination d’évêques regarde directement l’ensemble de l’Église.
Les évêques ont convenu que les sacres épiscopaux futurs soient soumis à l’accord et à l’approbation de tous les évêques (de la Tradition). Ils regardent cet accord comme l’équivalent du mandat pontifical qui fait défaut.
Pendant la vacance du Saint-Siège le groupe constitué par ces évêques devait représenter l’Église universelle. Par contre les ordinations de prêtres relevaient de la responsabilité individuelle des évêques, parce que ceux-ci se trouvent directement sous leur autorité.
Dans ce sens les sacres qui suivirent, ceux de Fr. Musey, P. Vezelis, P. Martinez et du P. Bravo furent conférés après un contact préalable avec Mgr Ngô-dinh-Thuc et avec l’approbation expresse de Mgr Carmona ou de Mgr Musey (avec l’assistance de Mgr Carmona). Ce qui était décisif lors de ces sacres, c’est qu’on envisageait la reconstitution des structures ecclésiales, mais aussi le maintien de l’unité. À preuve l’essai par les évêques Vezelis et Musey de délimiter leur sphère d’influence, même si leur concept de la « juridiction » ordinaire passa les bornes.
La manière de procéder en communicant aux autres évêques le projet de sacrer et obtenir l’approbation – comme équivalent du mandat pontifical manquant – fut négligé en premier lieu par Mgr Guérard des Lauriers lorsqu’il procéda à la consécration de l’abbé Storck ; il lui conféra le sacre épiscopal malgré les réserves expresses présentées par Mgr Vézélis. Celui-ci avait fait un voyage exprès à Étiolles afin de lui faire personnellement part de ses réticences.
Après avoir sacré l’abbé Storck, Mgr Guérard des Lauriers céda aux recommandations par une dame d’un certain âge et conféra le sacre épiscopal au Père McKenna, plus tard aussi à l’Ex-Éconien Munari (sans l’avoir réordonné sous condition). Entre-temps celui-ci a quitté définitivement l’épiscopat et le sacerdoce. Il avait été prévenu aussi de ne pas consacrer le père McKenna.
Par cette manière d’agir Mgr Guérard des Lauriers n’avait plus considéré la consécration d’un évêque comme une décision de l’Église universelle – représentée par le groupe d’évêques – mais comme son affaire personnelle, c. à d. il a laissé cette décision à l’appréciation d’un évêque individuel.
Il est évident qu’on ne peut attribuer – du fait de l’absence de mandat pontifical –, une propriété juridiquement valable au groupe représentatif des évêques de la Tradition. Et pourtant, je n’hésiterais pas un moment à qualifier cette attitude – par analogie au code de droit canon, qui stipule que les sacres épiscopaux sont réservés au pape – au moins de schisme latent (au cas où chez Mgr Guérard des Lauriers des intérêts personnels étaient visés) – (des hypothèses valables semblent le prouver – de sectarisme même) ; car le principe d’unité y fut consciemment lésé.
Si l’on passe en revue les actions de cette période, – citons par exemple les sacres épiscopaux par lesquels la succession apostolique devait être assurée, ou la déclaration de son excellence Mgr Ngo-dinh-Thuc, par laquelle une ligne de démarcation par rapport à la dite église Conciliaire fut tracée, des actions donc qui auraient pu ou dû amener un renversement de situation –, on ne peut pas ne pas constater que l’unité parmi les évêques se perdit par les initiatives particulières de Mgr Guérard des Lauriers et que la force percutante de notre combat de la foi subit suite à cela un préjudice considérable. G. des Lauriers a suscité une discussion supplémentaire artificielle par sa théorie de « Papa materialiter, non formaliter ». (4)
Comme la cohésion n’existait plus, l’autorité se perdit également, c. à d. elle était divisée. Or, c’est ici qu’on devrait recoller les morceaux pour refaire l’unité.
Dans la suite il fut assez honteux pour la résistance que des évêques dont la validité du sacre ne fait pas de doute, consacrassent, sans se consulter mutuellement ou se concerter avec les autres évêques, des candidats visiblement ignorants en théologie et inaptes pour cause de déficience morale – l’on signalait à quelques-uns d’entre eux de se retirer derrière des stores suédois.
On les présenta au peuple étonné comme des évêques résistants, issus de la succession de Mgr Thuc. En réalité ils n’étaient et ils ne sont que des sectaires avec des tendances catholiques. Par ce mode de succession, à savoir que chaque évêque sacre un candidat de son choix sans prendre en considération les intérêts de la reconstitution de l’Église, s’est développé un “schisme” qui fait son chemin à l’intérieur en entraînant par là un quasi-arrêt de la restauration de l’Église – (5). Si l’on jette un regard sur la liste des évêques qui ont été sacrés dans ce cadre, en adoptant cette vision critique de leur situation, l’on constatera que beaucoup d’entre eux ne peuvent être reconnus comme évêques de l’Église catholique.
C’est Mgr Lopez-Gaston qui a donné un exemple particulièrement saillant d’une attitude de schisme interne et même sectaire par les ordinations qu’il a reçues ou qu’il a données. (6) Alors que la validité sacramentelle peut être acceptée sans plus dans le cas de n’importe quel schismatique véritable et même d’un certain nombre – certainement pas tous – de membres d’une secte, il a complètement perdu de vue que, ayant négligé la licéité, l’impact du caractère ecclésial de telles ordinations doit être nié.
Il y a plus grave que cet explosif “schismatique” c’est le sectarisme qui a été introduit dans la résistance par l’amour-propre et la vanité de certains clercs. Ce sont des clercs qui, poussés par un besoin de se mettre en valeur, se sont laissé consacrer par quelque évêque de la lignée-Thuc. Il leur importait peu, si les consécrateurs étaient de vrais évêques ou des évêques entre guillemets ou simplement des personnages du milieu des vagi. Certains d’entre eux trouvèrent un appui chez ceux qui adhèrent à la théorie de « l’intention externe ». Ce que ces évêques (ou “évêques”) recherchent avant tout, c’est porter une mitre, leur donnant un “droit” de collecter de l’argent chez les fidèles naïfs.
Nous avons un cas frappant dans la personne du soi-disant “évêque Mgr Roux”, qui avait faussé son attestation d’ordination en certifiant qu’il avait été ordonné par Mgr Ngô-dinh-Thuc à une date où celui-ci séjournait chez nous à Munich. (Après un sacre « sub conditionale » [sic] il exerce son activité en France. Il a été connu sous le nom de « Mgr Tartuffe ». (7)
Le cas du soi-disant “évêque Franck” frise la criminalité. En un premier temps il devait être présenté aux fidèles allemands comme un évêque de la résistance. Il s’avéra cependant qu’il ne peut être question de validité des « ordres » reçus. (Il n’y a pas longtemps, il a fait de la prison en Belgique pour cause de pédophilie.) Le sectarisme ou les clercs vagi se sont fixés, tel un ulcère cancéreux, dans le tissu de la véritable résistance. Je suis régulièrement surpris de voir combien ces sectaires sont vénérés comme des conservateurs du Graal.
Il y a de plus un groupe de clercs qui ont suscité des remous dans les rangs des sédévacantistes et qui ont quitté Écône parce qu’ils ont compris qu’un hérétique ne peut être revêtu de l’autorité. Mais, suite à cette décision logique vient une décision moins logique. Ils ne se préoccupent pas alors d’être intégrés dans le cercle des confrères sédévacantistes – ici on peut réserver pour plus tard le problème de la validité de leur ordination – non, comme personnes isolées ils commencent la plupart du temps à rassembler des brebis égarées, un groupe de gens peu informés. Ils s’occupent peu des structures ecclésiales existantes.
Ils ne seraient qu’exceptionnellement prêts à une coopération. Cette attitude prouve qu’il s’agit, dans le cas des représentants de ce groupe, de sectaires à tendance catholique.
Si l’on juge que mon jugement est trop radical je veux bien assumer ce reproche. J’invite par contre tous ceux qui croient devoir exprimer des critiques à se livrer au raisonnement expérimental suivant : supposons qu’on soit parvenu effectivement à rétablir l’autorité dans l’Église, c. à d. à introniser un pape validement élu.
Quel serait celui parmi les clercs « indépendants » qui clament par ailleurs leur esprit de l’Église et qui affirment ne prêcher que la doctrine de l’Église, quel serait celui d’entre eux qui serait prêt à se soumettre à un tel pape ?! N’est-il pas probable que ces personnes chercheraient des échappatoires, afin de conserver leur « indépendance »et ainsi continuer dans le schisme ?
Les attitudes défectueuses dont nous venons de parler (le “schisme” interne, le sectarisme, les “vagi” – la soi-disant “indépendance”) et les manières d’être qui en résultent ont eu comme résultat qu’il y a bien un certain nombre d’évêques, mais pas d’autorité, qu’il y a bien des groupes informels mais pas de communautés constituées qui auraient formé une unité ecclésiale. Par voie de conséquence il fallait bien que ces actions devaient rester stériles, car elles ne peuvent recevoir la bénédiction d’en haut… Le concept d’Église comme organisme spirituel universel, comme Pie XII dit : « le corps mystique » dans lequel les membres sont unis entre eux, a été perdu. Je me permets de faire une remarque critique en disant que je ne vois pas pour l’instant qu’il y ait un seul évêque qui travaille au bien général de l’Église.
Il faut bien remarquer qu’il ne s’agit ici que de montrer ce qui serait à faire dans l’optique de sédévacantistes conséquents afin de reconstruire les structures ecclésiales ; cela inclut la formation de paroisses et de grandes entités ecclésiales ; cela inclurait aussi l’élection d’un pape, même si l’on ne sait pas comment l’on pourrait procéder ? (8)
Comment obtenir une amélioration profonde de la situation ecclésiale divisée, sinon en amorçant un processus de réflexion nouvelle. On peut considérer comme un progrès appréciable si chaque clerc, individuellement, se pose sérieusement la question comment il peut justifier son ministère par rapport à la situation de l’Église universelle (cependant sans venir dire que « les fidèles ont besoin des sacrements » – la question de savoir de quoi les fidèles ont besoin, ne peut recevoir sa réponse que dans le cadre d’une clarification du problème ecclésial). De la sorte l’on créerait au moins un préalable théologique et mental pour une action responsable qui inclurait une coopération féconde avec les autres prêtres et évêques. En tout cas nous avons essayé de montrer quel sera éventuellement le résultat d’une telle réflexion. Ce serait un progrès appréciable, si les clercs concernés voyaient clairement qu’ils ne sont pas autorisés à tout faire ce qu’ils peuvent. Ils devraient voir que leurs pouvoirs spirituels ne peuvent s’exercer en leur propre nom mais selon un mandat de l’Église en d’autres termes, s’ils se considéraient comme mandatés par l’Église pour l’exercice de leur pouvoir.
Il serait important pour eux de comprendre comme fin intermédiaire qu’ils se trouvent provisoirement dans un certain dilemme sachant d’une part qu’ils ne peuvent agir que par mandat de l’Église (9), alors que d’autre part cette église est privée présentement de l’autorité qui impère. Sans ce lien avec l’Église tout ministère porterait la marque du schisme (ou de sectarisme). Dès lors la question de l’Autorité perdue, de l’unité perdue, se pose à nouveau.
Nous avons tenté de montrer dans la « Déclaration » nouvelle le dilemme entre le mandat du prêtre d’une part et l’Autorité manquante d’autre part.
En ce qui concerne le mandat pour le prêtre il faut affirmer ceci : « D’une part la juridiction de l’Église requise pour l’accomplissement de son ministère est momentanément absente, parce que la hiérarchie est apostate, d’autre part l’exercice de ce ministère est la condition nécessaire pour la restauration de l’autorité ecclésiale. Celle-ci est exigée par la volonté salvifique du Christ. »
À mon avis ce dilemme ne pourra être résolu qu’à
la condition que toutes nos activités passées soient soumises à une légitimation par la hiérarchie restaurée. Ainsi la célébration de la messe par exemple et l’administration des sacrements ne pourront provisoirement être justifiés par le fait qu’ils soient considérés comme des actes placés sous le signe de la restauration de l’Église universelle, comme institution du salut, et qu’ils acceptent de se soumettre à un jugement futur par l’Autorité légitime restaurée. Il s’en suivrait que, administrer les sacrements et les recevoir (inclusivement célébrer la sainte Messe et y assister) ne sont pas licites, si ces actes ne sont pas rattachés à cette seule justification, étant entendu que la validité sacramentelle est sauvegardée.
http://www.einsicht-aktuell.de/index.php?svar=5&artikel_id=583&searchkey=Schoonbroodt
[1] Même les opinions différentes c’accordent sur ce point :
– il perd l’autorité et peut-être la papauté (Mgr Lefebvre e.a.)
– il perd l’autorité et la papauté formaliter, pas materialiter (Mgr Guerard des Lauriers)
– il perd la papauté (Mgr Ngô-dinh-Thuc e.a.) etc.
en tout cas les opinions s’accordent sur la perdition de l’autorité selon la philosophie aristotelico-thomiste.
Notes sur « À la recherche de l’unité perdue » :
[1] D’après le canon 954 le consécrateur doit se faire assister par deux évêques comme co-consecrateurs (non seulement comme témoins), c. à d. ils sont tenus de faire également les cérémonies essentielles du sacre exécutées par le consécrateur. (cfr la constitution “Episcopalis consecrationis” de Pie XII du 30 novembre 1944 AAS. XXXVII P. 131-132).
[2] Cfr CIC canon 2370 a) : « Si un évêque confère à quelqu’un la consécration épiscopale sans avoir pour cela le mandat pontifical tel que mentionné dans le canon 953, il est par le fait même suspens aussi longtemps que le saint Siège n’a pas relevé de la peine. »
[3] Cfr e.a. la « Lettre Ouverte de Mgr Carmona à Mgr Corts » (Einsicht XII/3 d’oct. 1982 ; “Une lettre de Mgr Carmona” XII/4 de décembre 1982 ; Heller, Eberhard : « Quelques remarques au sujet des sacres d’évêques par Mgr Ngô-dinh-Thuc et de Mgr Carmona » XII/3 d’octobre 1982, p. 101 ss. « Où en sommes-nous ? » XII/6 de mars 1983.
[4] Celte thèse fut fortement relativisée par son auteur peu avant sa mort, sinon revue, mais actuellement encore elle continue à hanter les esprits des gens de Verrua Savoia/Italie et e.a. chez l’abbé Ricossa.
[5] C’est Mgr Pivarunas qui a fait exception en faisant connaître son intention de sacrer l’abbé Dolan et le P. Dávila et en offrant aussi la possibilité de discuter le choix de ces candidats.
[6] Ce n’est que par une enquête détaillée menée par M. Jerrentrup on a su avec certitude que les ordres qu’il a reçus sont valides encore que sa succession apostolique repose de manière évidente sur des sectaires.
[7] Il y a moyen de suivre ses escapades sur Internet. Toutes ses initiatives y sont enregistrées.
[8] Le clergé d’Écône se trouve dans une contradiction insoluble contrairement aux sédévacantistes (conséquents). Si l’on fait abstraction de certaines positions erronées et l’absence d’études dans le domaine des sacrements et de la théologie, ils voient d’une part la nécessité d’une autorité qui impère. C’est pour cette raison qu’ils reconnaissent p. ex. Jean Paul II comme pape, mais ils refusent de lui obéir parce qu’ils estiment qu’ils ne peuvent pas se soumettre à ses ordres. Or, le fait de s’imaginer qu’on n’est pas obligé d’obéir au pape (c. à d. à l’autorité suprême) constitue une hérésie. Mais, afin de surmonter cette “hérésie”, les abbés Schmidberger et Aulagnier iront dire prochainement à leur pape, ce qu’il peut ou doit leur commander, afin qu’ils puissent lui obéir… c’est de loin la solution la plus “élégante” !
[9] La discussion autour de l’« una cum » au « Te igitur » du canon, montrant que la messe ne peut être célébrée que par mandat de l’Autorité et en union avec celle-ci, publiée dans Einsicht X/3 de septembre 1980, aurait dû rendre conscient du problème.
Je trouve que c’est une excellente et courageuse initiative. Je vais suivre et partager la disputatio sur Qui Legit : http://quilegitintellegat.clicforum.com/t200-Disputatio-Credo-in-UNAM-Ecclesiam.htm.
Bernardus
7 Mai 14 at 4 h 23 min
Qui est-ce qui « Eberhard Heller » ?
Vinkentios
7 Mai 14 at 7 h 47 min
Vinkentios, vous lisez les articles que l’on vous propose ?
Le Dr. Eberhard Heller a été (entre autres) présenté dans l’article en lien : Le Siège apostolique “occupé” http://wordpress.catholicapedia.net/le-siege-apostolique-occupe/
Ensuite vous avez (« Google est mon ami ») : http://de.wikipedia.org/wiki/Eberhard_Heller
Et aussi bien sûr :
— http://catholicapedia.net/Documents/Einsicht/einsicht.html
— http://www.einsicht-aktuell.de/
Cave Ne Cadas
7 Mai 14 at 9 h 44 min
Hummmm….m’est avis qu’on va avoir du mal à trouver ces fameux évêques ! Je suis dubitatif…….
Mais n’oublions pas ces rappels de Virgo Maria à propos du GREC ! Même si cela paraît à première vue hors sujet, il n’est pas si sûr que nous ne puissions en retirer certaines méfiances vis à vis de certaines initiatives :
« Sur tous ces sujets «qui fâchent», la règle d’or du G.R.E.C. est de savoir en parler «sans se fâcher». Des discussions serrées peuvent se produire, mais elles se déroulent dans un climat de respect du partenaire, avec le désir de mieux comprendre ses positions et de chercher avec lui la vérité. » Le GREC est convaincu « que cette vérité, qui nous unit en profondeur, permettra, un jour, une réconciliation ». « Il n’est pas interdit de se rencontrer entre catholiques ». Le GREC souhaite lutter contre « trois attitudes de méfiance ». Il se réjouit du « dialogue ». Le GREC désavoue un de ses intervenants, qui semble avoir affirmé fortement la rupture entre l’Ancienne Alliance et la Nouvelle Alliance car il le fait « en termes trop vifs pour convenir à l’esprit du GREC ».
Résumons ces principes :
– Œuvrer à la « réconciliation »
– Présenter l’écart de la doctrine catholique de la part des conciliaires comme une option théologique ou une sensibilité différente
– Présenter les apostasies conciliaires comme une division entre catholiques
– Ne pas se fâcher
– Ne nuire en rien au climat de respect du partenaire
– Affirmer que la vérité nous unit en profondeur
– Se défier de la méfiance
– Favoriser le dialogue
– La façon de présenter est plus importante que l’erreur ou la vérité de la position exposée
Ces principes partent d’un postulat : que les représentants conciliaires seraient vraiment catholiques. Alors que dans le même temps où ont lieu ces réunions du GREC avec la caution de Mgr Fellay, la participation de l’abbé de Cacqueray et l’implication de l’abbé Lorans, au même moment des sermons et des symposiums dans la FSSPX dénoncent la Nouvelle religion conciliaire comme n’étant plus catholique. Que signifie ce double langage des autorités de la FSSPX ?
— (fin de citation)
http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2006/006_2006/VM-2006-06-17/VM-2006-06-17-3-00-Petite_grammaire_du_GREC_de_l_abbe_Lorans%20%281%29.htm
charles
7 Mai 14 at 18 h 36 min
Bon j’y vais peut être un peu vite parce que j’ai stoppé la lecture de l’article pour réagir immédiatement sur un point qui m’a fait bondir.
Dire que la FSSPX a sa façon de voir la crise de l’Église et qu’elle n’est pas anathème ça me semble un peu fort.
Eux qui ont réduit le dogme de l’infaillibilité pontificale à des conditions qui n’existent que dans leurs têtes, qui soutiennent qu’on peut désobéir à une autorité légitime en ne s’appuyant que sur Saint Robert Bellarmin qui finalement rejette cette hypothèse, qui soutiennent les mythes gallicans que des papes ont erré dans la foi et qui sortent des abominables mensonges du genre que Saint Pie X et S.S. Pie XII auraient abrogé Paul IV et permis aux hérétiques d’être pape, de plus ils ne reconnaissent même pas l’invalidité des nouveaux sacres et ne réordonnent plus ceux qui viennent de Vatican II.
Si refuser de faire alliance avec eux à cause de tout ça c’est être dur bah alors j’ai rien compris au catholicisme.
David Bilger
7 Mai 14 at 18 h 46 min
Ce cher abbé souffre de la situation dramatique de la sainte Église. C’est tout à son honneur !
Nous aussi, il y a cinquante ans, nous sommes passés dans de telles douleurs, nous demandant d’abord si nous avions raison. Et à chaque scandale, récitant avec amour l’acte de Foi, et appliquant ce que cet acte nous obligeait à croire, nous en concluons que l’Église ne pouvant ni se tromper ni nous tromper, toutes ces nouveautés étaient à rejeter. Et nous restions fermes et calmes en croyant et faisant ce qui a toujours été cru et fait.
Combien de fois depuis 50 ans j’ai entendu des projets identiques : rechercher dans l’Unité la solution à la crise.
Cher abbé, ce n’est pas ce que Dieu veut. Ce n’est pas la base qui trouvera l’unité. La seule solution viendra d’en haut.
Qui a autorité pour réunir des Mgr Felley, Williamson, Dolan, Sandborn, Stuyver, Tissier, etc. ?
Qui a autorité pour réunir des abbés Ricossa, Belmont, Zins, Guépin, Lafitte, Riou, Aulagnier, Laguérie, etc. ?
Cher abbé, votre projet tient du roman « Signe de piste ». Ne seriez-vous pas un ancien scout ?
Offrons à Dieu ces souffrances parfois difficiles à supporter et attendons que Lui et Lui seul solutionne la crise. Il est jaloux de sa gloire.
Dès le départ vos principes sont insuffisants.
Le premier est l’acte de Foi. Il s’adresse à l’Église. Pas au Pape.
à suivre.
Louis-Hubert REMY
7 Mai 14 at 19 h 44 min
« Qui a autorité des les unir, tous les évêques et clercs ayant gardé la foi traditionnelle ? Qui va les rassembler ? »
— En principe : C’est leur propre foi traditionnel : C’est Dieu qui parle à travers de Sa Révélation. Le dépôt de la foi nous apprend que tous ceux qui ont la foi authentique sont un. On a donc le devoir de rester un. C’est leur propre conscience et leur connaissance de la Foi, c’est leur amour de Dieu et leur zèle pour les âmes qui va les mettre en marche.
— En pratique : Il faudra juste que quelqu’un qui fait le ‘secrétaire’ rappelle au clergé traditionnel le devoir de l’unité et organise pratiquement une réunion avec date et lieu. Ils doivent s’unir régulièrement.
Amen amen dico vobis (*) : Le collège de évêques qui ont gardé la foi doit s’unir en temps réguliers et prendre des décisions nécessaires et utiles et ce faisant garantir l’unité en pratique ! C’est évident : si ont étudie un peu la doctrine sur l’unité de l’Église qui se fait dans la vraie Foi. On a pas le droit de chacun dans son coin faire ce qu’il lui plait dans la discorde avec d’autres clercs traditionnels.
(*) je veux dire : c’est évident que cela est la Doctrine de l’Église.
Abbé Eric Jacqmin
14 Mai 14 at 16 h 50 min
Soyez ce secrétaire. Et même choisissez le lieu et la date.
J’y viendrai avec quelques amis.
Invitez les autres.
Et prions ! prions ! prions !
Louis-Hubert REMY
14 Mai 14 at 17 h 49 min
Merci de votre bienveillance.
Mais je ne connais pas tous les évêques et prêtres sedevacantistes, ni leur adresse.
Ce sera un excellente chose si quelqu’un de vous, qui connait ces adresses les invite à lire le texte sur l’Unité, c’est à dire : la solution traditionnelle que j’avance pour instaurer l’unité de l’Église, avec la discussion qui suit.
Entretemps j’ai reçu une interdiction de la part d’un supérieur de continuer à participer à ce forum. Donc je suis obligé de le quitter.
Par contre, à titre personnel je peux être contacté, voir mon adresse eMail laurentius77@hotmail.com
La chose est entre les mains de Dieu.
Que Dieu vous bénisse et la Sainte Vierge vous garde
Abbé E.J.
Abbé Eric Jacqmin
20 Mai 14 at 19 h 21 min
« Entretemps j’ai reçu une interdiction de la part d’un supérieur de continuer à participer à ce forum. Donc je suis obligé de le quitter »
M. l’abbé,
Quelles sont les raisons présentées par vos supérieurs pour vous interdire tout dialogue ?
Louis-Hubert REMY
29 Jan 15 at 13 h 08 min
Louis-Hubert vous venez de valider mes intuitions négatives et je vous en remercie !
Oui, l’enfer est souvent pavé des meilleures intentions et tout le monde, « il est pas beau, il est pas gentil ! »… Il faut compter avec les méchants et si méchants il y a (et il y a !), il faut commencer par les anathématiser, les rejeter avec violence, les excommunier même !…. Car eux se moqueront toujours des fameux principes qui sont mis en avant… C’est beau sur le papier mais dans la vraie vie des faits ça ne fonctionne pas comme ça, car les méchants sont obstinés dans l’erreur, car les méchants sont des aveugles volontaires, car les méchants sont souvent rusés, hypocrites et subtils…..et ils ne sont pas toujours ceux que l’on croit !!!
Où est la « pars sana » ? où est son oblation pure ??? où et comment seront rétablis les canaux de la grâce sanctifiante ? où sont les évêques « catholiques » prêts à anathématiser solennellement la secte conciliaire, ses pompes et ses œuvres ? où est le prélat qui se fera un devoir sacré de fulminer l’excommunication ? quelle autorité imposera le postulat de base sans lequel nulle unité ne pourra se faire ? quelles conséquences réelles et pratiques autant que doctrinales les fidèles pourront retirer d’un synode général (sic!) qui ne chercherait qu’à « faire continuer la vie » (sic!), à conserver et distribuer les sacrements et « continuer la pastorale » sans l’autorité nécessaire pour imposer aux fidèles la seule exigence prioritaire qui vaille (et non pas celle du « pape » !) : la validation surnaturelle par le sacerdoce plénier du nullam partem avec la « contre-église » apostate !…
Oui, comme dit Louis-Hubert, c’est d’abord en l’Église qu’il faut croire, mais cette foi doit s’incarner et agir ! (particulièrement à travers ceux qui ont la garde et la surveillance du troupeau)
Le traditionalisme depuis un demi-siècle est comme tétanisé et donne si peu de fruits à cause de ce péché originel…d’avoir peur de déplaire au monde et de condamner ceux qui ont eu le malheur de dévier dans la foi !
Croire en une possible unité en mettant de côté – à parts égales – sa légitime « opinion » (pour reprendre le mot du document proposé) fait partie de ces rêves enfantins tout peuplés de cauchemars et qui réveillent en sursaut les bambins qui n’ont plus alors qu’à se précipiter dans les bras rassurants de leur père ou de leur mère… Mais nous sommes aujourd’hui orphelins de Père, et Notre Mère on ne l’a guère écoutée…
Les réveils vont être de plus en plus difficiles !…
charles
7 Mai 14 at 22 h 06 min
Permettez-moi de signifier ces quelques remarques et observations :
Je pense que, dans ce commentaire, Louis-Hubert REMY a entièrement raison.
Cela me conduit à dire que Bernardus (http://wordpress.catholicapedia.net/disputatio-credo-in-unam-ecclesiam/#comment-27415) se trompe très probablement dans son attente selon laquelle il pourrait sortir quelque chose des propositions de M. l’abbé Eric Jacqmin.
Ce n’est en effet pas à quelques Évêques sans un Pape (même s’il s’agissait de tous les Évêques catholiques) de réunir un synode qui puisse rétablir l’ordre dans l’Église actuellement en état de privation de l’Autorité pontificale : la solution ne peut provenir que de Dieu Lui-même qui nous donnera la grâce, quand Il voudra et de la manière qu’Il voudra, d’avoir enfin un véritable Pape ; et c’est exclusivement à un tel Pape de réunir validement et efficacement tous les synodes et Conciles qu’il jugera nécessaires pour parachever le rétablissement dudit ordre.
C’est la raison pour laquelle, Mgr Guérard des Lauriers, lorsqu’il procéda à la consécration de l’abbé Storck puis à celle du R.P. Mc Kenna, ne communiqua pas aux autres évêques le projet de sacrer et ne chercha donc pas à obtenir leur approbation, car ce n’est pas quelques Évêques sans un Pape (même s’il s’agissait de tous les Évêques catholiques) qui peuvent fournir un ersatz de mandat romain pour de telles consécrations : un tel mandat donnant cette approbation ne peut venir que d’un Pape de qui provient tout le pouvoir de Juridiction. En l’absence de Pape, Mgr Guérard des Lauriers se fondait, non sur l’approbation hypothétique de quelques Évêques sans un Pape mais sur la suppléance de Juridiction de la part de toute l’Église catholique, suppléance de Juridiction qui devra être confirmée (ou infirmée, avec, dans ce cas, condamnation des consécrateurs et consacrés) par un véritable Pape quand Dieu nous fera la grâce d’en avoir enfin un véritable.
C’est pourquoi les allégations de M. Eberhard Heller (http://www.einsicht-aktuell.de/index.php?svar=5&artikel_id=583&searchkey=Schoonbroodt) sont calomnieuses quand il écrit :
C’est calomnieux car Mgr Guérard des Lauriers se fondait, je le répète, sur la suppléance de Juridiction de la part de toute l’Église catholique et non sur « l’appréciation d’un évêque individuel ».
(Notons en passant que si Mgr Guérard des Lauriers ne réordonna pas sous condition « l’Ex-Econien Munari », c’est que, manifestement à l’époque cela n’avait pas de sens puisque les Ordinations faites par Mgr Lefebvre ne pouvaient réellement pas être mise en doute vu qu’il employait le rite traditionnel sans faire appel aux nouveaux « évêques ». Toutes ces insinuations relèvent d’un esprit par trop partisan… Déjà dénoncé dans http://wordpress.catholicapedia.net/le-siege-apostolique-occupe/#comment-10881 et dans http://wordpress.catholicapedia.net/le-siege-apostolique-occupe/#comment-10946.)
Jean
8 Mai 14 at 15 h 10 min
Cher JB,
« Les allégations de M. Eberhard Heller » sont loin d’être « calomnieuses » (c’est un fait réel) d’autant plus que « sans lui »… le Père Guérard ne serait peut-être jamais devenu Monseigneur !!!
Je souscris tout à fait à son analyse…
Le Dr. E. Heller en a gardé (toute sa vie, aujourd’hui encore…) une grande frustration (de la « trahison de Mgr Guérard à la « parole donnée » lors de cet accord)…
Quant au fait que « Ce n’est en effet pas à quelques Évêques sans un Pape »… mais « de tous les Évêques catholiques »…
aussi bien dans « l’accord » Heller/Évêques sedevacantistes, que dans la « réflexion » de l’abbé Eric Jacqmin…
Tous les Évêques catholiques… ne peuvent-êtres que les Évêques sédévacantistes…
Cave Ne Cadas
8 Mai 14 at 15 h 40 min
Je voudrais préciser mon premier commentaire. Je ne crois pas trop à la possibilité du synode, mais davantage aux « discussions théologiques » entre l’abbé Jacqmin et les sédévacantistes. Je pense que certains prêtres et fidèles « lefebvristes » sont de plus en plus ouverts à étudier les positions sédévacantistes. J’en ai rencontré ces dernières semaines et je leur ai laissé de la documentation intéressante sur plusieurs sujets importants.
J’ai également rencontré l’abbé Pinaud lors de son séjour au Québec et je dois avouer que je suis en partie responsable de la réaction qui s’ensuivit (pour plus de détails, le forum Christus Vincit http://christusvincit.clicforum.com/t189-Suites-%C3%A0-la-visite-de-M–l%27abb%C3%A9-Pinaud-au-Qu%C3%A9be.htm ). Je pense qu’une disputatio théologique semblable à celle menée par le Disciple pénitent contre les erreurs et sophismes du Blog La Question pourrait ouvrir les yeux de certains, surtout si elle est diffusée à la fois sur les sites sédévacantistes et les sites lefebvristes. Louis du forum Christus Vincit en a déjà fait la promotion et a réfuté les sophismes et erreurs de l’abbé Pfeiffer qui s’est ridiculisé en tentant de venir au secours des lefebvristes una cum…
Je pense que cette main tendue de l’abbé Jacqmin est une occasion à saisir.
Bernardus
9 Mai 14 at 0 h 42 min
Il faut signaler à nos lecteurs et leur conseiller vivement de prendre connaissance des deux réfutations proposées dans le site Christus vincit au sujet du reniement de St Pierre, ceci afin de répondre aux attaques ou objections maintes fois réitérées par nos adversaires les plus acharnés.
http://christusvincit.clicforum.com/t189-Suites-à-la-visite-de-M–l'abbé-Pinaud-au-Québe.htm#p584
I PREMIÈRE RÉFUTATION :
Voici la réfutation de l’abbé Louis Nazaire Bégin (1840-1925) future cardinal-archevêque de Québec en 1898 :
« Commençons donc par saint Pierre et faisons voir que sa chute ne nuit en rien à son infaillibilité. En effet, quelles sont les conditions requises et suffisantes, pour que la définition d’un Pape soit infaillible, et doive être regardée comme telle ? Il faut 1° qu’il se serve de son autorité apostolique dans l’accomplissement de sa charge de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens ; 2° qu’il définisse librement une doctrine concernant la foi ou les mœurs ; 3° qu’il propose cette doctrine comme devant être tenue par l’Église universelle. Or, je vous le demande, trouvez-vous ces conditions dans les actes qu’on reproche à saint Pierre ? Nullement. En effet sa triple négation de Jésus-Christ n’est pas une définition de foi ; lorsqu’il reniait son divin maître, il n’enseignait pas l’Église ex officio ; il ne proposait rien à croire ; il ne promulguait pas un dogme de foi. Saint Pierre, sous l’empire de la crainte, affirme qu’il ne connaît pas Jésus-Christ ; comment peut-on, en vérité, trouver en cela une définition de foi, un enseignement qui concerne tous les fidèles, et qui leur prescrive ce qu’ils doivent croire ? Qui pourra se persuader que ces paroles de saint Pierre étaient la libre expression de ce qu’il pensait au fond de son âme ?
D’ailleurs personne n’ignore qu’à cette époque Pierre n’était pas encore constitué chef de l’Église. Il avait bien reçu les promesses de la primauté ; il savait bien que Jésus-Christ devait bâtir son Église infaillible et indéfectible sur Pierre, sur lui-même ; il savait aussi que Jésus-Christ avait prié pour lui, afin qu’après avoir pleuré sa faute, il ne vint pas à faillir dans la foi et pût confirmer ses frères ; mais ce n’étaient encore jusque là que des promesses. Ce n’est qu’après sa Résurrection que Jésus-Christ, voulant quitter cette terre et remonter aux cieux, lui ordonne de paître son troupeau, ses agneaux et ses brebis, c’est-à-dire, de gouverner avec, autorité toute son Église. Alors seulement saint Pierre devient Chef de l’Église, Pasteur et Docteur de tous les chrétiens, qui sont le troupeau de Jésus-Christ ; alors seulement il put commencer à exercer cette sublime fonction. »
(La Primauté et l’Infaillibilité des Souverains Pontifes, Leçons d’histoire données à l’Université Laval (1873) pp.65-66)
II SECONDE RÉFUTATION :
voici un extrait de Dom Guéranger De La Monarchie pontificale, pp. 97-98 (1870) :
charles
9 Mai 14 at 9 h 51 min
Abbé Barbier Les trésors de Cornelius à Lapide Paris 1856 t.1 p 724-725 in Le mystère d’iniquité p 249
Ludovicus
9 Mai 14 at 14 h 09 min
Bernardus
11 Mai 14 at 6 h 18 min
« Qui conversus dixit Petro vade post me Satana scandalum es mihi quia non sapis ea quae Dei sunt sed ea quae hominum »
Car il est écrit : « Je frapperai le pasteur, et les brebis du troupeau seront dispersées. »
Et vous, vous allez encore à l’encontre de la Volonté de Dieu.
Nous sommes dispersés, et alors, SEUL le pape à venir fera l’Unité !
Faire « unité ? » ou faire « église ? » la belle affaire ! voyez-vous ça, allez dire à ce renard, que c’est bien un langage con-ciliaire que voila, en effet, quelle hideuse et repoussante unité qu’une unité à la « Frankenstein » qu’entendez-vous par là Monsieur Jacqmin : — « Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau [catholicapedia] ! sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. » en somme sans ambages, un mondain modus vivendi entre Catholiques et perfides en communion directement ou indirectement avec le diable, juste pour faire tourner la boutique.
Un clerc écônien ou verruanien qui reconnaît formellement et/ou matériellement le substitut du diable comme « pape » et offre le Sacrifice au Père au nom du diable est DÉGRADÉ ipso facto dixit réduit à l’état laïc !
Votre sacrement sacerdotal comme baptismal demeure certes, mais fondé sur le Droit, d’autorité, il vous est défendu et interdit de porter à l’instar des Grecs et des Russes schismatiques, le titre glorieux de Catholique, « capiche !!? »
Que Monsieur Jacqmin médite la Consolation pour les fidèles de M. l’abbé Demaris et l’étude du R.P. Derely sur la communion spirituelle que je n’ai pas retrouvée en ligne, désolé !
http://catholicapedia.net/Documents/Einsicht/documents/FR/2004-04_EINSICHT_Jahrgang-34_Nummer-03_April-2004_FR_Pages19-a-28.pdf
Nous n’avons pas besoin d’un sel affadi désormais inutile et que fouleront aux pieds les mahométans…
Vous en avez déjà deux de faux-papes vivants associés au service du diable, si la soutane blanche vous démange tant, achetez-vous en une bien blanche avec boutons faits à la main chez Gammarelli sinon auprès de vos complices amis « prêtres » à qui vous adressez des lettres, soyez « bonne pâte » adoptez-en un, mais, faites attention, Bergo le rigolo soutient les sodomites :
http://www.fdesouche.com/458691-adopte-un-cure-video
Un vrai pape avait dit à Blanche de Castille : « La bonté qui ne s’appuie pas sur la Sagesse, dégénère en faiblesse et s’apparente à la bêtise ! » dont acte !
Enfin « Il est inadmissible qu’un chrétien se compromette dans l’erreur, même si cela se fait pour maintenir le contact avec ceux qui sont dans l’erreur. » Pie XII (1946) dont acte !
Par ces paroles Pie XII condamne entre autres le « GREC »
Je remercie le si judicieux Charles, lien permanent mai 7, 2014, de l’avoir si opportunément rappelé.
Que cave ne se rebiffe pas !!!
Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus.
17 Mai 14 at 2 h 39 min
C’est ce genre de réactions comme celui par « Omnibus orthodoxis… » qui tend à détruire toute discussion catholique. C’est dommage, car cela cause du dommage. Je peut réfuter une par une toutes les erreurs que ce monsieur répand sur toile :
1e erreur
Il abuse des Textes de l’Écriture Sainte en écrivant :
je cite :
« Car il est écrit : « Je frapperai le pasteur, et les brebis du troupeau seront dispersées. »
Et vous, vous allez encore à l’encontre de la Volonté de Dieu. »
fin de citation.
et par cela il condamne (avec quelle autorité ? au lieu d’avancer humblement et prudemment son opinion…) tout effort pour réunir les catholiques dispersés. C’est Dieu seul qui doit selon lui intervenir en « Deus ex machina ». C’est inouï pour un vrai catholique, c’est du fatalisme, condamné par l’Église comme étant du « quiétisme » : on prie et on se met dans un coin en attendant que Dieu va tout résoudre. Tous les « uniteurs » dans l’histoire de l’Église étaient de grands pêcheurs p.e. Saint Josaphat.
Jésus dit : « bienheureux ceux qui apportent la paix ».
Au contraire : on doit TOUT faire ce qu’on peut pour réaliser avec la grâce de Dieu le bien, et seulement si on a fait cela Dieu fera tout le reste.
— « celui qui fait ce qu’il peut, fait ce qu’il doit ».
Les Jésuites avant le concile résument ce principe comme ceci :
« – fautes tout ce que vous pouvez comme si tout dépendait de vous
– et prier et espérer en Dieu car tout dépend de Lui »
Voilà l’esprit catholique : donc il faut les deux : aimer Dieu avec toutes ses forces et en même temps se confier à la Sainte Providence par la prière et les sacrifices.
(à suivre)
Laurentius
4 Juin 14 at 16 h 07 min
Sinon c’est le désespoir. Monsieur « Omnibus orthodoxis… » ne croit plus que c’est possible de réunir les catholiques qui ont gardé la même foi de toujours, alors il ne croit plus dans l’Église une : « credo in Unam… », doctrine infaillible des Apôtres, il la met pratiquement dans sa pou »belle », qui n’est pas « belle » du tout, c’est à dire ce qui n’est pas beau du tout. Parlant d’hérésies pratiques…
Attendre que Dieu fasse quelque chose si on peut faire par soi-même encore des choses avec la grâces de Dieu cela répugne même au bon sens. Un malade venait à Padre Pio pour se faire guérir. Padre Pio lui disait : « allez d’abord voir un docteur en si il ne peut t’aider vient ALORS chez moi pour que je prie pour votre guérison ». Voilà c’est clair, c’est net, c’est évident pour tout le monde de bonne volonté et un minimum de foi qu’on doit tout faire pour exécuter les saintes volontés de Dieu et ensuite seulement si rien ne marche prier pour une aide extra-ordinaire. Mais ce n’est pas normal que tous les catholiques qui ont gardé la foi ne soient pas unis mais divisés. C’est un péché duquel il faut se convertir.
Alors quelle est la vérité de la foi dans laquelle nous nous unissons tous ? Mais c’est évident, puisque la révélation est clause TOUT ce qu’il faut savoir pour se sauver et continuer l’Église convenablement est contenu dans ce dépôt de la Foi.
Il suffit de l’étudier. Et ceux qui décideront sont l’autorité la plus haute du magistère : c’est le collège des évêques qui ont gardé la foi, le magistère enseignant de la partie saine de l’Église, de la pars sana. C’est clair ! Il y a une grâce suffisante et même efficace pour que l’unité et le magistère qui sont essentiels pour l’Église subsistent. Sinon l’Église est cassée, les portes de l’enfer l’ont envahie, ce qui n’est pas possible, c’est contre la promesse du Seigneur.
L’Église EST une et le magistère DIT la vérité de la Révélation. C’est de foi ! Donc il faut organiser cela car il y a un grâce pour le faire puisque Jésus le veut et quand Il nous ordonne de faire une chose, Il donne aussi les moyens. Sinon Dieu ne serait pas juste, ce qui est impossible de le penser, selon tous les Pères de l’Église et même selon la théodicée d’Aristote. Même un (philosophe) païen peut le savoir en réfléchissant un peu. Alors c’est clair d’autant plus pour nous qui avons en plus : la Révélation !
(à suivre)
Laurentius
4 Juin 14 at 16 h 28 min
Je formule un vœu pieux… Que les évêques, prêtres et fidèles de la FSSPX aient le courage et l’humilité de reconnaître leurs erreurs et de faire comme Louis, l’administrateur du forum Christus Vincit … http://quilegitintellegat.clicforum.com/t211-Je-reviens-sur-Qui-Legit.htm
Bernardus
12 Juin 14 at 2 h 28 min
C’est à priori une fort bonne chose, que nous devons encourager.
Il y a un acte courageux et plus que louable.
À confirmer dans le temps … que ce ne soit pas un énième filet de (derniers) carrés de résistants.
Edouard-Marie Laugier
12 Juin 14 at 11 h 54 min
Ensuite, Mr.« Omnibus Orthodoxis » n’admet pas la faute avouée par plusieurs sédévacantistes, qui est l’aveu de ne pas avoir suivi les directives du fondateur Mgr Thuc : il ne voit pas l’omission de s’occuper de l’unité qui se fait par la consultation et la prise de décision ENSEMBLE de tous les évêques fidèles. Si tout le beau monde des sédévacantistes était unis autour d’un « collège des apôtres » comme le veut la Tradition et l’a imposée Mgr Thuc, alors ce mouvement serait de beaucoup plus conforme la Volonté de Dieu, plus impressionnant et attirant pour les âmes de bonne volonté : ce serait une pars sana de l’Église dont parlent les Pères.
Mais non, Mr « O O » ne voit que des défauts chez les FSSPX et consorts. Est-ce catholique ? Cela me fait penser au parabole de Notre Seigneur : on ne voit la poutre dans ses propres yeux mais on remarque le brin dans l’œil des autres… 🙁
Adage catholique :
« Tomber c’est humain,
ne pas (vouloir) de relever c’est diabolique. »
Convertissons-nous tous ! avant de périr tous !
Laurentius
30 Juin 14 at 14 h 51 min
Vous pouvez le prendre comme vous le voulez, dans n’importe quel sens : des évêques sans un Pape, et face à une crise pareille, ça ne peut pas être uni.
La Fraternité, et les partisans de la Thèse (ses défenseurs modernes), conjointement portent une écrasante responsabilités car ils ont imposés leurs explications foireuses.
Prions pour eux.
Edouard-Marie eLaugier
3 Juil 14 at 0 h 25 min
Alors, selon vous OU se trouve l’Unité, marque indéfectible de la vraie Église catholique ?
Vous écrivez : cela ne peut pas être uni.
Alors c’est de dire : cela ne peut pas être….catholique, car l’Église catholique est essentiellement une.
Donc vous vous trompez. Cela peut être uni. Mais il faut faire – tous – un effort dans cette direction…dans et par la foi !
Laurentius
3 Juil 14 at 22 h 51 min
L’unité se fait à travers tout ceux qui adhèrent à la Vérité, intégralement. L’unité se pouvant se faire que dans la Vérité.
Pour ce qui est des « positions doctrinales » en effet il ne peut pas y avoir d’ententes …
Edouard-Marie Laugier
4 Juil 14 at 0 h 06 min
Les protestants disent la même chose !
Ceci ne tient pas compte en effet de la visibilité de l’Église : car OU est la structure visible (sédévacantiste) qui fait UNE Église ?
Laurent
21 Sep 14 at 20 h 31 min
Les fidèles et les clercs encore Catholique.
Edouard-Marie Laugier
21 Sep 14 at 22 h 03 min
C’est bien beau de vouloir confédérer tout le tradiland, de vouloir faire un synode, et tout le tintoin.
Mais qui va bien pouvoir donner juridiction à ces évêques et à ces prêtres ?
Abenader
27 Août 14 at 16 h 08 min
Il faut distinguer les priorités !
On parle ici d’une note de l’Église : l’ UNITÉ. « Sine qua non » il n’y a pas question d’Église tout simplement. Car si la propriété de la chose n’est pas présent, la chose n’est pas présente tout simplement.
La juridiction n’est pas une question fondamentale, mais seulement une question d’organisation pratique de l’Église dans l’ordre.
Un ordre utile et nécessaire. La juridiction est nécessaire pour l’ordre dans l’Église, qui fonctionne normalement, mais n’est pas nécessaire pour l’existence de l’Église (par exemple en temps de persécutions, d’impossibilité, de grave crise etc…).
C’est une question d’ordre administratif. Quand le chef Administrateur de l’Église a perdu la tête (François I etc…) alors c’est normal que l’ordre administratif n’est plus dans son état normal.
On a résolu cette question par le grands principes du droit canon qui préconisent la juridiction de suppléance en temps de détresse.
Laurent
21 Sep 14 at 20 h 39 min
Les opinions divisent, la Doctrine, la Foi unit.
Alors quelle est cette Doctrine de l’Église sur le sujet ? Premièrement : Le pape peut tomber en hérésie
Le pape peut tomber en hérésie
Sources :
1) Dictionnaire de Théologie Catholique (D.T.C.), 1927,
Tome 7e, 2e partie, « Infaillibilité du pape », p 1714 e.s.
II) CONTROVERSE THEOLOGIQUE CONCERNANT LE PRIVILEGE DE L’EXEMPTION DE L’HERESIE, ATTRIBUE PAR QUELQUES THEOLOGIENS AU PAPE, CONSIDERE MEME COMME PERSONNE PRIVE ;
– 1° Aperçu historique. – 1. On rencontre dans le Decretum de Gratien cette assertion attribuée à saint Boniface, archevêque de Mayence, et déjà citée sous son nom par le cardinal Deusdedit (+ 1087), ainsi que par Yves de Chartres, Decretum, v, 23, que le pape peut défaillir dans la foi : « Hujus (i. e. papae) culpas istic redarguere prœsumit mortalium nullus, quia cunctos ipse judicaturus a nemine est judicandus, nisi deprehendatur a fide devius » (« aucun mortel ne s’attribue de juger des coulpes du pape, car lui qui juge tout le monde, ne peut être jugé par personne, sauf s’il est trouvé déviant de la foi »). Decretum, part. I, dist. XL, c. 6.
Dans la suite cette même doctrine se retrouve jusque chez les partisans les plus convaincus du privilège pontifical. Innocent III s’y réfère dans un de ses sermons: « In tantum fides mihi necessaria est ut cum de ceteris peccatis solum Deum judicem habeam, propter solum peccatum quod in fide commttitur possem ab Ecclesia iudicari », P. L., t. ccxvii, col. 656. Les grands théologiens scolastiques ont généralement négligé d’envisager cette hypothèse; mais les canonistes des XII° et XIII° siècles, connaissent et commentent le texte de Gratien. Tous admettent sans difficulté que le pape peut tomber dans l’hérésie comme dans toute autre faute grave; ils se préoccupent seulement de rechercher pourquoi et dans quelles conditions il peul, dans ce cas être jugé par l’Église. C’est pour quelques-uns la seule exception à l’inviolabilité pontificale, « Non potest accusari nisi de haeresi », est-il dans la Summa Lipsiensis (avant 1190). D’autres équiparent à l’hérésie : le schisme, la simonie, l’inconduite, mais le péché contre la foi demeure toujours le cas type qui leur sert à régler la procédure. Il doit être question d’une affaire intéressant toute l’Église. Rufin (vers 1164- 1170) résume ainsi les opinions de son temps : « In ea (causa) quae totam Ecclesiam contingit, (papam) judicari potest, sed in ea quae unam personam vel plures (contingit), non ». Le même auteur précise qu’il faut entendre cette règle de l’hérésie obstinée. « Prima sedes non judicabitur a quoquam nisi in fidei articulis pertinaciter erraverit », Ce qui suppose, pour Jean de Faênza que le pape coupable â été « secundo et tertio commonitus ». Il n’y a plus lieu dans ce cas d’invoquer la primauté : pour Huguccio (+ 1210) le pape est alors « minor quolibet catholico ».
A partir du xiii° siècle, les Décrétalistes ont tendance à s’en tenir à la lettre de Gratien, que les Décrétistes étendaient volontiers à des cas similaires. Les premiers réservent donc le jugement du pape pour le seul cas d’hérésie. « Nisi in crimine haeresis », dit Bernard de Pavie (+ 1213), « Excipitur unum solum crimen super quo Papa accusari possit », prononce le célèbre Hostiensis (Henri de Segusio + 1271). Mais l’éventualité de ce dernier cas est toujours prévue sans la moindre hésitation. Restreinte ou élargie la pensée de Gratien a dominé tout le droit canonique du moyen âge.
Fin de citation du DTC
Laurent
24 Jan 15 at 13 h 49 min
Pour ceux qui comprennent l’Anglais :
POPES WHO ARGUABLY FELL INTO MATERIAL (PERSONAL) HERESY
POPE ST. MARCELLINUS (296-304)
Marcellinus, during the persecutions of the Emperor Diocletian in 303-304, offered incense to the idols of the pagan gods. Therefore, he apostatized, left the Catholic Faith, and left the Church. Catholic theology teaches that it is possible for this to happen with a pope as with any other man, as a pope is a man and has freewill to accept or reject the Catholic Faith.
The Catholic faithful were so scandalized by the pope’s apostasy that they accosted him and reproached him severely. Under pressure from the Catholic faith, Marcellinus publicly recanted his error and deposed himself. He declared himself unworthy of Christian burial and excommunicated all who might presume to bury him. His body lay above ground for 35 days decomposing.
POPE LIBERIUS (352-355)
By his own admission (Letter « Studens Paci »), Liberius signed an heretical semi-Arian profession of faith at Sirmium in 357, during the period of the Arian heresy in the Church. He also excommunicated St. Athanasius, who was courageously defending the orthodox Catholic faith.
Liberius also signed, in December 359, when he was under pressure at the hands of the Emperor, who was holding him prisoner at Byzantium, a semi-Arian formula that had already been accepted by all the (heretic) Eastern bishops, 160 in number, meeting at Seleucia, and by 400 (heretic) Western bishops, at Rimini — by all of them except St. Hilary, St. Athanasius, and a tiny handful of others, whom Liberius went so far as to condemn and excommunicate.
These facts are attested to by St. Athanasius (History of the Arians, sec. 41; Apologia against the Arians, sec. 89), St. Hilary of Potiers (Historical Fragments, Ad Constantium), and St. Jerome (Chronicle), who wrote: « Liberius, conquered by the tedium of exile, WITH HERETICAL PERVERSITY, signed [the profession of semi-Arian faith] and entered into
Rome as a conqueror. »
Neither St. Athanasius nor St. Hilary had any problem resisting the heretical politics of Pope Liberius.
POPE ZOSIMUS (417-418)
Pope Zosimus, in the presence of the Roman clergy, recognized as orthodox the heretical statements of Pelagius, which had been condemned by Pope Innocent I and the two Councils of Carthage.
Pelagianism, which denied the doctrine of Original Sin and man’s need for grace, was a virulent heresy of the time, against which St. Augustine wrote numerous tracts (The Remission of Sins and the Baptism of Children, The Spirit and the Letter, Letter to Hilary, Nature and Grace, Perfect Justice, The Acts of Pelagius, The Grace of Christ, and Original Sin).
The pope condemned those who held the orthodox Catholic faith as calumniators (Letter « Postquam nobis, » November 21, 417; Letter « Magnum pondus ») and demanded a formal retraction from the orthodox African bishops, St. Augustine of Hippo and St. Aurelius of Carthage.
In response, St. Augustine and St. Aurelian took a solemn oath with God as witness (obtestatio), affirming that the prior Catholic doctrine prevailed over the judgment of the pope, which was upheld by a plenary council of all Africa assembled. Confronted with resistance to his part in perpetuating heresy, Pope Zosimus finally recanted and renewed the
excommunication of the heretic Pelagius.
It was around this time that St. Augustine uttered the famous words (or something close to them): Roma locuta est; causa finita est, in a Sermon CXXXI of September 417. Pope Zosimus was waffling on his precedessor’s, Pope St. Innocent I’s, anathema against the heretic Pelagius. St. Augustine meant by his statement since Rome had already spoken on the matter (a reference to Pope St. Innocent I’s anathema against Pelagius), the case ought not to be reopened, even by Pope Zosimus, who ought to give his assent to the solemn judgment of his predecessor.
St. Augustine made his statement, then, at a time when a pope was in the process of lending aid and comfort to heretics, when he should have been holding fast to what his predecessor had decreed. The great Saint was not saying that every decision of Rome must be blindly obeyed; otherwise, he would have supported the reigning pope. He was warning people, the Pope included, that Rome had already spoken on this matter and that it would be
gravely wrong for anyone (even, presumably, a pope) to attempt to reverse a solid and sound judgment on a matter of Catholic doctrine.
POPE ANASTASIUS (496-498)
This pope appears held in Hell in Dante Alighieri’s Inferno (Canto XI, lines 8-9):
…Anastasio papa guardo,
lo qual trasse Fotin dela via dritta.
[…I hold Pope Anastasius,
whom Photinus drew from the straight path.]
In mediaeval tradition, this pope was held to have been persuaded by Photinus, a deacon of Thessalonica, to deny the divine birth of Christ. Although later scholarship has cast doubt on the correctness of this tradition, the point is that it was a widely held opinion of the Church that a pope was a heretic, so widely held, in fact, that this pope appears as a heretic in one of the most read and influential texts of the Middle Ages, written by a Franciscan Tertiary and praised by several subsequent popes as showing consonance with the Apostolic Tradition.
POPE VIGILIUS (537-555)
Vigilius became to all appearances a supporter of heresy when, in 553, he refused to uphold firmly the Church’s teaching that Christ had two Wills, against « Monothelism. » He did not condemn either this or the older Monophysite heresy. The Roman deacon Pelagius attacked Vigilius on this account and charged him with heresy, for which he was excommunicated by Vigilius. It was Pelagius, however, who succeeded him as pope, only to fall into similar habits of temporizing and diplomatic duplicity as his predecessor!
The Emperor Justianian had called a kangaroo council to rescind the condemnation of the heresy of monophysitism, a heresy that denied the two natures, human and divine, of Christ. Pope Vigilius, who wished to return to Rome from exile, in a decree, or Iudicatum, recanted his former orthodox Catholic position, condemned the orthodox decree of the Council of Chalcedon (451), and excommunicated the bishop-authors of that decree (the so-called Three Chapters of Theodoret).
As a result of this action, he was excommunicated for heresy by an African Council and forced to annul the Iudicatum, although he continued to support it privately in correspondence with the emperor. The Fifth Oecumenical Council at Constantinople (553) excommunicated Pope Vigilius, and the next year he recanted again, saying that he had been deceived by the devil.
Having thus succumbed to public and personal heresy, Pope Virgilus died before he reached Rome. His heresy had a great repercussion on the Church of the time. In the West, it even caused a schism in northern Italy.
POPE BONIFACE IV (608-615)
Pope Boniface manifested strong tendencies toward the Nestorian heresy, which denied the correct doctrine of the two natures of Christ and denied that the Blessed Virgin Mary was the Mother of God. This heresy was condemned by the Councils of Ephesus (431) and Chalcedon (451) and persists in parts of the East to this day.
St. Columbanus wrote to the pope vehemently reprimanding him for his heretical tendencies (Epistula V), called upon the pope to prove his orthodoxy and to call a council to clarify the doctrinal confusions that the pope had created.
POPE HONORIUS I (625-638)
Honorius is, among all the popes in any way guilty of heresy, both the best known and the most culpable. The phrase he used when justifying his compromise with the heretics has a surprisingly up-to-date ring about it, for all that it was spoken in 634: « We must be careful not to rekindle ancient quarrels. » On the strength of this argument, he allowed error to spread
freely, with the result that truth and orthodoxy were effectively banished.
Pope Honorius wrote a letter approving the heresy of the Patriarch Sergius of Constantinople, monothelitism, which held against the doctrine of the human and divine natures of Christ that there was only a single will in Christ.
This heresy was strongly opposed by St. Sophronius, later Patriarch of Jerusalem, St. Maximus the Confessor, and various popes. St. Sophronius called a council to combat the heresy, at which the constant teaching of the Church on the two natures, human and divine, in Christ was demonstrated. Pope Honorius in reply reproved the orthodox Catholic patriarch and enlisted the help of the heretical emperor Heralitus.
The heresy of monothelitism, to which Pope Honorius personally held, was condemned by Pope Severinus (640-640), Pope John IV (640-642) in 642, Pope Theodore I (642-649), who excommunicated the Patriarch of Constantinople for defending the error, Pope St. Martin I 9649-655), who died a martyr for defending the orthodox Catholic doctrine, and Pope Eugenius I (654-657).
Finally, the Third Oecumenical Council of Constantinople (680-681) condemned the heresy of monothelitism and condemned and excommunicated Pope Honorius (after his death) as a heretic, as did Pope St. Leo II, who followed the Council, in these words:
« Having found that [Honorius’s letters] are in complete disagreement
with the Apostolic dogmata and the definitions of the Holy Councils,
and of all the approved Fathers; and that, on the contrary, they
lead to the false doctrines of the heretics, we absolutely reject and
condemn them as being poisonous to souls.
« We also state that Honorius, formerly pope of the elder Rome, had
been also rejected from God’s Holy Catholic Church and is being
anathematized, on account of the writings that he sent to Sergius,
where he adopted his ideas in everything, and reaffirmed his impious
principles. He is shown to be incapable of enlightening this Apostolic
Church by the doctrine of Apostolic Tradition, in that he allowed its
immaculate faith to be blemished by a sacrilegious betrayal. »
All the great Oecumenical Councils since then have endorsed this
verdict. Even while proclaiming the dogma of Papal Infallibility, the Church
upheld the anathema cast many centuries ago upon one of her Pontiffs on
account of heresy.
Moreover, Pope Honorius admonished the bishops of Spain to be benevolent toward the errors of the Jewish religion, which had been condemned by the Council of Toledo (633), presided over by St. Isidore of Seville. St. Braulio of Saragossa publicly reproved the pope, charging that he could not believe that « the astuteness of the serpent had been able to leave traces of his passing over the stone of the Apostolic See. »
THE CHURCH WAS ABSOLUTELY CLEAR THAT POPE HONORIUS WAS CONDEMNED AND EXCOMMUNICATED BY THE CHURCH AS A HERETIC, WHO WROTE HERESY IN HIS OFFICIAL PAPAL LETTERS.
#1. Honorius was condemned by the Third Oecumenical Council of Constantinople
specifically as a heretic who had taught heresy, not just because he was just negligent and failed to teach the true Faith when it was in danger of subversion. The Council’s findings were as follows:
We find that these documents [including those of Honorius] are quite foreign to the Apostolic dogmata, to the declarations of the Holy Councils, and to all the accepted Fathers, and that they follow the false teachings of the heretics. We expel and anathematize from the Holy Church of God Honorius, who was some time pope of Old Rome, because of what we found written by him to Sergius, that in all respects he followed his view and confirmed his impious doctrines…. To Honorius, the heretic, anathema!… [The devil] has actively employed them [including Honorius]… We slew them [including Honorius] with anathema, as lapsed from the faith and as sinners, in the morning outside the camp of the tabernacle of God.
#2. Pope Leo confirmed the documents of this Council with a sentence that actually confirms that Honorius
Moreover, [we anathematize] also Honorius, who ruled this Apostolic Church, not by the doctrine of Apostolic Tradition; rather, he tried by profane treason to overthrow the immaculate Faith of the Roman Church.
[Necnon et Honorium (anathematizamus), qui hanc Apostolicam ecclesiam, non Apostolicæ Traditionis doctrina lustravit, sed profana proditione immaculatam fidem subvertere conatus est.” (Mansi, Tomus XI. p. 731]
#3. The Council of Trullo was held just a few years after Constantinople III.
It stated that Honorius had been condemned specifically because he taught heresy:
This council taught that we should openly profess our faith that in
the incarnation of Jesus Christ, our true God, there are two natural
wills, or volitions, and two natural operations; and condemned by a just
sentence those who adulterated the true doctrine and taught the people
that in the one Lord Jesus Christ there is but one will and one
operation: to wit, Theodore of Pharan, Cyrus of Alexandria, Honorius of
Rome, Sergius, Pyrrhus, Paul, and Peter.
The Oecumenical Council II Nicea also recorded that Honorius held the heresy
along with the other heretics:
We have also anathematised the idle tales of Origen, Didymus, and
Evagrius; and the doctrine of one will held by Sergius, Honorius,
Cyrus, and Pyrrhus, or rather, we have anathematized their own evil will.
POPE STEPHEN VI (VII) (896-897)
Stephen had the body of Pope Formosus (891-896), his second-to-last predecessor, although not charged with heresy, exhumed, vested in papal vestments, seated on a throne, formally placed on trial before the Roman Synod (sometimes called the Cadaver Synod) for having invalidly usurped the papal throne. When he was found guilty, Formosus was then stripped of his papal vestments, and the three fingers of his right hand — the fingers with which
he conferred blessings — were cut off and cast away contemptuously. Formosus’ body was then thrown into the Tiber. Stephen deposed the dead pope, annulled all his decrees, and pronounced all the ordinations conferred by him invalid.
Although several of Stephen’s successors rehabilitated Formosus, Pope Sergius III (904-911) upheld Stephen’s actions. Boniface VI (896), Stephen’s immediate predecessor, was an excommunicated priest. Formosus had himself been excommunicated in 872.
POPE BENEDICT IX (1032-1044; 1045; 1047-8)
In 1049 Pope Benedict IX was excommunicated not for heresy, but for simony by a Lateran synod. He reportedly renounced the papal throne in exchange for the income of the annual St. Peter’s Pence collection.
POPE PASCHAL II (1099-1118)
In 1111 Pope Paschal II succumbed to the secular power and demanded that all bishops and abbots resign so that the secular power could make its own appointments (lay investiture). To a man, including St. Bruno of Segni, the bishops and abbots refused to obey the pope.
Paschal was declared suspect of heresy. In 1112 Guido of Burgundy, Archbishop of Vienne and the future Pope Callistus II, with St. Hugh of Grenoble and St. Godfrey of Amiens, also acted against the pope at a provincial synod.
In 1116, like St. Peter, the pope in public repented bitterly of the error that he had made in undermining the authority of the Church and acting against the common good of the Church.
POPE JOHN XXII (1316-1334)
In three sermons from 1331 until 1333 preached and wrote against the common opinion of theologians, preaching instead that the souls of the just do not enjoy the Beatific Vision immediately after death, nor are the wicked at once eternally damned, but that all await the final judgment of God at the Last Day. The pope was denounced as a heretic and demanded to be brought before a council for trial and condemnation. Yet he persisted in teaching this error, even throwing into the papal dungeon one who accused him of heresy. Eventually, however, the pope appointed a commission of theologians to examine the question, which easily showed him that his teaching was contrary to the almost universal opinion of theologians. On the day before his death, December 3, 1334, he issued the Bull Ne Super His in the presence of the College of Cardinals, formally and solemnly revoking his opinion. On January 29, 1936, his successor, Pope Benedict XII, published this document, along with his own Constitution, Benedictus Deus, which declared authoritatively and perpetually concerning the matter.
John XXII, upon his deathbed, solemnly recanted every opinion, every teaching contrary to the Catholic Faith, alluding to his heretical sermon given on the Feast of All Saints in 1331, « determinationi Ecclesiae ac successorum nostrorum » [submitting all that he may have said or written on the subject to the judgement of the Church and of his successors]. Such instances do not leave any room for doubt but that it is possible for a Pope to be guilty of heresy, except in the exercise of the Extraordinary Magisterium, which, alone, is intrinsically infallible.
« Papal teaching authority was not thought of as being independent of the other teaching authorities in the Church. Scholastic theologians like St. Thomas Aquinas recognized that the Pope could introduce new formulas of faith, but Thomas thought of this in the context of papal councils like the Lateran councils, and saw papal authority to determine the faith as being exercised as the head of such a council, not in opposition to it or independence from it. It became Dominican tradition that individual popes could not could not error when acting with the counsel of the Church. This Dominican teaching would be reiterated to good effect in the debates at the First Vatican Council.
« A crucial influence in the development of the idea that the Pope himself might be free from error came from the Franciscan debates about poverty. Successive popes had ruled in favour of the Franciscan rejection of property. When Pope John XXII repudiated that teaching and denied that Christ was a pauper, Franciscan theologians appealed against his judgement
to the infallibility of other, earlier popes. They argued that the Church, in the person of those popes, had repeatedly accepted the Franciscan view of poverty as an evangelical form of life. John XXII, therefore, was in error in rejecting this infallible teaching — and since true popes do not err, this proved that he was no longer a true pope. Papal infaillibility was here
being invoked not to EXALT the Pope’s authority, but to limit it, by ensuring that a pope did not arbitrarily reverse earlier Christian teaching. –Eamon Duffy, « Saints & Sinners: A History of the Popes (Yale University Press, c. 1997, p. 131
ANTIPOPES
Anacletus II (1130-1138)
Anacletus succeeded by simony in obtaining in advance the majority of the cardinals’ support in the next papal election. Immediately after the death of Pope Honorius II (1124-1130), the uncompromised cardinals, a minority of about one-third, met in secret conclave before notifying the other cardinals and elected Pope Innocent II (1130-1143).
The majority of cardinals rejected the validity of what had been done by the minority and met in conclave later the same day to elect Anacletus. Anacletus was proclaimed pope and recognized by the hierarchies of the world. He continued to reign at Rome for eight years
until his death, recognized by the Roman clergy to the end.
It was through the influence of St. Bernard (who at the time held no public office in the Church, but was only an abbot of a very new monastic order) that Pope Innocent II was recognized. St. Bernard recognized the canonical defects of the election, chiefly clandestinity
and the small number of cardinals involved, but he did not hesitate to rely on moral arguments and to leave it to the canonists to find a way to justify the claim (epikeia).
Thus, St. Bernard did not hesitate to reject the validity of a pope who was elected by the majority of cardinals, occupied the See of Rome, and was recognized by the whole world. In addition, St. Bernard, with the zeal of the Prophet Elias, opposed unworthy bishops and made many enemies on this account.
After Anacletus’s death and a short-lived attempt by the same majority cardinals to elect another (anti)pope, Innocent II finally took possession of Rome. The Second General Council of the Lateran, called in 1139, nullified all Anacletus’s official acts and deposed the prelates whom he had appointed.
Clement VII (1378-1394)
In 1376 Gregory XI (1370-1378) was the last of the popes who established their see at Avignon, France. After having been vehemently upbraided by St. Catherine of Siena (1347-1380), he re-established his see in Rome. Upon his death in 1378, the cardinals duly elected an Italian, Urban VI (1378-1389). Dissatisfaction on the part of the French members of the Sacred College of Cardinals and disagreement concerning the validity of the choice led to a second conclave and the election of another pope, a Frenchman, as Clement VII, who immediately took up his see in Avignon. As both Urban VI and Clement VII claimed to
be legitimate popes, the Western Church divided into two camps, each supporting one or the other, in what is known as the « Great Western Schism. »
« There was really no schism, for the majority of the people desired unity under one head and intended no revolt against papal authority. Everywhere the faithful faced the anxious problem: where is the true pope? Even saints and theologians were divided on the question…. Unfortunately, led by politics and human desires, the papal claimants launched excommunications against each other. » –The New Catholic Dictionary (1929)
Even saints disagreed on who the true pope was. St. Vincent Ferrer, together with most of the people of both France and Spain, supported what was later proven to be an antipope. All of the cardinals of the Church and most of the theologians recognized an anti-Pope, who ruled from Rome.
The « schism » was not ended until 39 years later, when the General Council of Constance (1414-1418) elected an undisputed pope, Martin V (1417-1431). However, after Benedict XIII defied the Council of Constance and failed to resign his claim as pope, he and a few of his followers proclaimed that they alone held the true succession from St. Peter. They
have held court in the Basque country up to this day. Because of this, the Great Western Schism has not fully come to an end.
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 43 min
Encore en Anglais : arrivé dans le Concile Vatican I :
TWENTIETH OECUMENICAL (DOGMATIC) COUNCIL, VATICAN I (1869-1870)
« Neque enim Petri successoribus Spiritus sanctus promissus est, ut eo revelante novam doctrinam patefacerent, sed ut eo assistente traditam per apostolos revelationem seu fidei depositum sancte custodirent et fideliter exponerent. (Constitutio Dogmatica Prima de Ecclesia Christi [Pastor Aeternus], cap. 4, « De Romani Pontificis Infallibili Magisterio »)
[For the Holy Spirit was promised to the successors of Peter not so that they might, by His revelation, make known some new doctrine, but that, by His assistance, they might religiously guard and faithfully expound the revelation or Deposit of Faith transmitted by the Apostles.]
Address at the First Vatican Council by Archbishop Purcell, of Cincinnati, Ohio,
on the infallibility of the Pope as defined at the Council.
« The question was also raised by a Prelate, ‘What is to be done with the Pope if he becomes a heretic?’
It was answered : “that there has never been such a case; the Council of Bishops could depose him for heresy, for from the moment he becomes a heretic he is not the head or even a member of the Church. The Church would not be, for a moment, obliged to listen to him when he begins to teach a doctrine the Church knows to be a false doctrine, and he would cease to be Pope, being deposed by God Himself”.
« If the Pope, for instance, were to say that the belief in God is false, you would not be obliged to believe him, or if he were to deny the rest of the creed, ‘I believe in Christ,’ etc. The supposition is injurious to the Holy Father in the very idea, but serves to show you the fullness with which the subject has been considered and the ample thought given to every possibility. If he denies any dogma of the Church held by every true believer, he is no more Pope than either you or I; and so in this respect the dogma of infallibility amounts to nothing
as an article of temporal government or cover for heresy. »
In drafting the definition of the Dogma of Infallibility in 1869, the periti of Vatican Council I actually discovered that more than forty popes had preached personal doctrinal errors in preceding centuries, though not in an infallible context.
The Council Fathers, having reaffirmed what the Church had always taught that it was necessary for salvation to be in union with the Bishop of Rome and that he who rejected his authority could not hope to be saved, went on to reason that therefore the Pope could not err or lead his flock astray, for in that case the faithful might, on certain occasions, find themselves in the position of having to follow him into his error. As no one is ever bound to an evil act, this would be an absurdity.
At this point the Council had to define also the limits of infallibility, and lay down the precise conditions that must be satisfied for a pronouncement to be ex cathedra. Clearly the Council was aware that obedience to the Pope — only relatively infallible — could not under all circumstances be identified with obedience to God, Who alone is the Source of all Truth and Holiness. Not only was the Infallibility of the Pope defined at the Vatican Council, but also the limits and extent of this Infallibility.
To put it another way, the Council laid down also the fact that outside these limits the Pope remained capable of erring and was not entitled to command blind obedience.
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 44 min
Un pape hérétique cesse par le fait même d’être pape. Ceci est un doctrine infaillible de l’Église. Sources :
“Prima sedes a nemine judicetur nisi deprehendatur … a fide devius”
Démonstration de l’existence et de la valeur certaine du principe reçu par tout le Magistère du moyen âge:
«Le pape n’est jugé par personne, sauf s’il est constaté qu’il dévie de la foi. »
Sources :
1) Dictionnaire de Théologie Catholique (D.T.C.), 1927,
Tome 7e, 2e partie, « Infaillibilité du pape », p 1714 e.s.
II CONTROVERSE THEOLOGIQUE CONCERNANT LE PRIVILEGE DE L’EXEMPTION DE L’HERESIE, ATTRIBUE PAR QUELQUES THEOLOGIENS AU PAPE, CONSIDERE MEME COMME PERSONNE PRIVE ;
– 1° Aperçu historique. – 1. On rencontre dans le Decretum de Gratien cette assertion attribuée à saint Boniface, archevêque de Mayence, et déjà citée sous son nom par le cardinal Deusdedit (+ 1087), ainsi que par Yves de Chartres, Decretum, v, 23, que le pape peut défaillir dans la foi : « Hujus (i. e. papae) culpas istic redarguere prœsumit mortalium nullus, quia cunctos ipse judicaturus a nemine est judicandus, nisi deprehendatur a fide devius » (« aucun mortel ne s’attribue de juger des coulpes du pape, car lui qui juge tout le monde, ne peut être jugé par personne, sauf s’il est trouvé déviant de la foi »). Decretum, part. I, dist. XL, c. 6.
Dans la suite cette même doctrine se retrouve jusque chez les partisans les plus convaincus du privilège pontifical. Innocent III s’y réfère dans un de ses sermons: « In tantum fides mihi necessaria est ut cum de ceteris peccatis solum Deum judicem habeam, propter solum peccatum quod in fide commttitur possem ab Ecclesia iudicari », P. L., t. ccxvii, col. 656. Les grands théologiens scolastiques ont généralement négligé d’envisager cette hypothèse; mais les canonistes des XII° et XIII° siècles, connaissent et commentent le texte de Gratien. Tous admettent sans difficulté que le pape peut tomber dans l’hérésie comme dans toute autre faute grave; ils se préoccupent seulement de rechercher pourquoi et dans quelles conditions il peut dans ce cas être jugé par l’Église. C’est pour quelques-uns la seule exception à l’inviolabilité pontificale, « Non potest accusari nisi de haeresi », est-il dans la Summa Lipsiensis (avant 1190). D’autres équiparent à l’hérésie : le schisme, la simonie, l’inconduite, mais le péché contre la foi demeure toujours le cas type qui leur sert à régler la procédure. Il doit être question d’une affaire intéressant toute l’Église. Rufin (vers 1164- 1170) résume ainsi les opinions de son temps : « In ea (causa) quae totam Ecclesiam contingit, (papam) judicari potest, sed in ea quae unam personam vel plures (contingit), non ». Le même auteur précise qu’il faut entendre cette règle de l’hérésie obstinée. « Prima sedes non judicabitur a quoquam nisi in fidei articulis pertinaciter erraverit », Ce qui suppose, pour Jean de Faênza que le pape coupable â été « secundo et tertio commonitus ». Il n’y a plus lieu dans ce cas d’invoquer la primauté : pour Huguccio (+ 1210) le pape est alors « minor quolibet catholico ».
A partir du xiii° siècle, les Décrétalistes ont tendance à s’en tenir à la lettre de Gratien, que les Décrétistes étendaient volontiers à des cas similaires. Les premiers réservent donc le jugement du pape pour le seul cas d’hérésie. « Nisi in crimine haeresis », dit Bernard de Pavie (+ 1213), « Excipitur unum solum crimen super quo Papa accusari possit », prononce le célèbre Hostiensis (Henri de Segusio + 1271). Mais l’éventualité de ce dernier cas est toujours prévue sans la moindre hésitation. Restreinte ou élargie la pensée de Gratien a dominé tout le droit canonique du moyen âge.
Fr. Schulte, « Die Steltung der Concilien, Päpste und Bischöfe », Prague, 1871, p. 188-205 et Appendice 253-268, a dressé, à l’appui du « vieux catholicisme » un dossier très complet de ces textes pour la plupart inédits ou difficilement accessibles.
2. Au XV° siècle la même doctrine persiste encore chez de nombreux auteurs, qui, comme leurs devanciers, ajoutent que le pape est, en ce cas, immédiatement déchu de la dignité pontificale ou déposé par le fait même, Torquémada, Summa de Ecclesla, l. II, c, cxii, Home, 1469, sans pagination. Selon d’autres théologiens, le pape peut, en ce cas, être jugé par un concile. Nicolas Tudeschi, ou Panormitanus (+ 1445), Commentaria in Decretal., l. I, tit. IV, c. 4, n. 3, Venise, 1617, t.I, p. 108; Thomas Netter ou Waldensis ( + 1430) Doctrinale antiquitatum fidei Ecclesiœ catholicae, 1. II, a.3, c. 80, Venise, 1571, t. 1, p. 397.
(Le reste de l’article n’apporte rien d’important à notre sujet. Ndlr) :
3. Au commencement du XVI° siècle, l’opinion du cardinal Torquémada est reproduite par Cajétan, « De romani pontificis institutione et auctoritate, c. xiii, Opuscula omnia. t. 1, tr. III, Turin, 1582, p. 93 sq., et par Sylvestre de Prierio, « Summa sylvestrina, art. Papa, n. 4, Lyon, 1594, t. ii, p. 276. A l’encontre de cette assertion, Pighi affirme que, selon la promesse de Jésus-Christ, prise dans toute son étendue, Matth., xvi, 18, il est impossible que le pape soit hérétique, parce que, le fondement de l’Église faisant alors défaut ou cessant d’être uni à Jésus-Christ, il serait vrai de dire que les puissances de l’enfer ont prévalu contre l’Église. Pighi confirme sa conclusion par ce fait providentiel, certainement démontré, dit-il, qu’il n’y a eu jusque-là aucun pape hérétique, ce qui autorise à conclure qu’il n’y en aura point jusqu’à la fin des siècles. « H ierarchiae ecclesiasticae assertio », l. IV, c. viii, Cologne; 1538, fol. cxxxi sq. Celle affirmation de Pighi fut aussitôt combattue par Melchior Cano, qui, après avoir rejeté la plupart des explications données par Pighi pour justifier plusieurs papes au sujet de la foi, conclut que l’on ne peut nier que le souverain pontife puisse être hérétique, puisqu’en fait il y a un exemple ou peut-être deux. De locis theologicis, l. VIII, c. viii, Opera, Venise, 1759, p. 170. Cano fut suivi par Dominique Soto, In IV Sent., dist, XX II, q. ii, a. 2, Venise, 1575, t. 1, p. 1040; Grégoire de Valence, « Analysis fidei catholicae », part. VIII, Ingolstadt, 1585, p. 310; Bannez, Commentaria in I Iam IIae, q. 1, a.10, dub.ii, Venise, 1602,col.115 sq,
Pighi eut cependant quelques défenseurs. Bellarmin soutint comme probable cette proposition extraite de Pighi : il est probable et l’on peut croire pieusement que le souverain pontife, considéré comme personne privée, ne peut être hérétique en adhérant avec opiniâtreté à une erreur contraire à la foi. Cette proposition est montrée conforme à l’ordre providentiel et appuyée par les faits. Il est plus conforme à l’ordre providentiel que celui qui doit, selon l’ordre établi par Dieu, confirmer tous les autres dans la foi, soit lui-même toujours à l’abri de toute défaillance privée. Sans doute, Dieu peut d’un cœur hérétique tirer la confession de la vraie foi, comme il mit autrefois des paroles vraies dans la bouche de l’ânesse de Balaam. Mais ce serait violent et non selon l’ordre habituel de la divine Providence disposant toutes choses avec suavité. L’assertion est d’ailleurs corroborée par les faits. Toutes les objections historiques tirées des prétendues erreurs dans la foi enseignées par plusieurs papes sont discutées une à une, de manière à prouver la conclusion proposée par le savant controversiste. De romano pontifice, l. IV, c. VI sq,
4. Au xvii° siècle, l’opinion de Pighi et de Bellarmin fut défendue comme probable par plusieurs théologiens, notamment par Suarez. De fide, tr. I, disp, X, sect. vi, n. 12; Gravina (+ 1643), « Catholicae praescriptiones adversus haereticos», q. ii, a. 5, dans Rocaberti, t. viii, p. 462 sq.; Dominique de la Sainte-Trinité, « De summo pontifice romano », sect. IV, c. xvi, dans Rocaberti, t. x , p. 458; d’Aguirre, « Auctoritas infallibilis et summa cathedrae sancti Petri », tr, II, disp. XXV, sect.I, n. 2, Salamanque, 1683, p. 362.
Cette opinion fut aussi considérée comme probable par quelques théologiens dont la préférence était pour le sentiment de Cano, particulièrement par Nugno (+ 1614.), « Commentarii ac disputationes » in III-am S. Thomae, q. xx, a. 3, dans Rocaberti, t. viii, p. 256; Tanner, In Summam S. Thomae, t. iii, disp, I, q. iv, dub, vi, dans Rocaberti, t. i, p. 37; Duval (+ 1638), « De suprema romani pontificis in Ecclesia potestate », part. II, q. 1, Paris, 1877, p. 100 sq.; Théophile Raynaud (t 1663), « Corona aurca super mitram romani pontificis », Epilegomena, ii, 7, Opera, t. x, p. 146 sq.; Vincent Ferré (t+1682), « Traclalus de virtutibus theologicis », t. 1, q. xii, dans Rocaberti, t. xx, p. 395 sq.; Brancati de Lauria (+ 1693), In III Sent., De virt. theol., disp. VIII, a. 5, dans Rocaberti, t. vi, p. 111 sq.; et les théologiens de Salamanque, Cursus theologicus, De fide, disp. IV, dub. i, n. 7 sq.
Nous arrêtons nos indications à la fin du XVII° siècle, parce que, depuis cette époque, la controverse théologique présente peu d’intérêt, les positions restant les mêmes, et la question n’ayant le plus souvent, chez les théologiens, qu’une-brève mention.
2° Conclusion théologique, – Bien qu’on ne puisse démontrer que, pour le pape considéré comme personne privée, le privilège de l’exemption de toute hérésie soit contenu dans le dogme de l’infaillibilité pontificale, on ne peut non plus démontrer que ce privilège soit inadmissible. On peut même estimer avec quelque probabilité, qu’étant donné le dogme de l’infaillibilité pontificale, l’existence de ce privilège, paraît plus conforme à l’ordre providentiel tel qu’il se manifeste habituellement à nous.
1. Aucune des preuves invoquées en faveur de I’infaillillilité pontificale ne démontre le privilège en question. Les deux textes scripturaires, Matth., xvi, 18, et Luc., xxii, 22, selon l’argumentation précédemment établie et selon l’interprétation constante des théologiens, prouvent seulement l’infaillibilité du pape enseignant, comme pasteur et docteur de l’Église entière, ce que les fidèles sont tenus de croire ou d’admettre. C’est également tout ce que prouve, d’après toute notre exposition, le témoignage de la tradition catholique.
2. On ne peut non plus démontrer que le privilège en question est inadmissible. Il ne se heurte à aucun principe certain de la théologie; et d’autre part les défaillances imputées à certains papes ou ne sont pas absolument certaines au regard de l’histoire, ou n’intéressent pas la foi. Voir ARIANISME, t, I, col. 1825 sq., et Libère..
3. On peut même penser, avec quelque probabilité, qu’étant donné le dogme de l’infaillibilité pontificale, l’existence du susdit privilège semble plus conforme à l’ordre providentiel tel qu’il se manifeste habituellement à nous. Voir Collectio Lacensis, t, vii, col. 357. Car, selon l’ordre providentiel tel qu’il nous est manifesté par le témoignage constant de la tradition, l’infaillibilité pontificale nous est garantie, non par une inspiration divine ou par quelque acte analogue, mais par une simple assistance du Saint-Esprit, écartant tout danger on toute possibililé d’erreur dans le jugement doctrinal porté par le pape et rendu par lui obligatoire pour tons les fidèles. Or, dans l’hypothèse indiquée, cette simple assistance ne suffirait point, puisque l’intelligence de celui qui devrait enseigner la vérité divine pourrait être à quelque moment opposée à cette vérité. On devrait admettre une inspiration divine toute spéciale et une motion exceptionnelle dans le genre de celle qui, selon l’expression de Bellarmin, mit des paroles dans la bouche de l’ânesse de Balaam ; procédés sans doute possibles à la toute-puissance divine, mais qui ne s’harmonisent guère avec la conduite habituelle de la Providence. Cette opinion vaut ce que valent les raisons qui l’appuient ; mais elle n’est à aucun titre garantie par l’Église, ni adoptée par l’ensemble des théologiens.
Outre les nombreux ouvrages cités au cours de cet article, on peut consulter les traités De Ecclesia qui s’ occupent tous de l’infaillibilité pontificale, le Kirchenlexicon, 2e édit., Fribourg-en-Brisgau, 1001, t, xii, col. 348 sq., ln Catholic Encyclopedia, New York, 1910, t. vii,.p. 790 sq. et le Dictionnaire apologétique de la foi catholique, t. III, col. 1333-1371 et 1422-1531.
Spécialement pour les textes néo-testamentaires qui traitent des prérogatives de saint Pierre, voir J, Corluy, Spicilegium dogmatico-biblicum, Gand, 1884, t i, p, 32-71; C. A. Kellner , Ueber die ursprüngliche, Form des Matth. XVI, 18-19, Zeitschrift für katholische theologie, Innsbruck, 1920, p. 147-l69; Kessel, Der Spruch über Petrus als Felsen der Kirche, dans Pastor bonus, 1920, p. l93-207, 326-333, 393-413, 471-487; .J. Sickenberger, Eine neue Deutung der Primatstelle, Mt. XVI, 16 ,dans Theologische Revue, 1920, col. 1-7; L. Fonck, Tu es Petrus, dans Biblica, Rome, 1920. t, I, p. 240-264; Prosper Schepens, L’authenticité de saint Matthieu, XVI, 18, dans les Recherches de science religieuse, septembre-novembre 1920, p. 271-302; H. Dieckmann, Mt., XVI, 18, dans Biblica, Rome, 1921, p. 65-69. Les principaux documents ecclésiastiques sur l’infaillibilité du pape se trouvent dans Cavallera, Thesaurus doctrinœ catholicœ, Paris, 1920, n, 168, 188, 193, 325, 332, 378, 541.
E. DUBLANCHY.
2) Dictionnaire de Théologie Catholique (DTC),Troisième tirage,1924, « Déposition et dégradation des clercs », Tome 4e, 2e partie (ou Tome 8e ),
VI. DÉPOSITION DES PAPES.
– Le principe d’après lequel personne ne peut être destitué que par celui qui l’a institué s’applique aux papes aussi bien qu’aux autres clercs. Or les papes sont élus par le collège cardinalice, mais ils ne reçoivent leur autorité que de Dieu. C’est en ce sens que les canonistes interprètent le l. II, tit. 1, De judic., c. 13, qui cite saint Paul : « Potestas nostra non est ex homine, sed ex Deo », Cf. Fagnan, Comment., ad c. 4, De elect., 1, vi, n. 32. Aussi le pape Innocent III proclamait-il hautement sa souveraine indépendance vis-à-vis de tout pouvoir humain : « Le pontife romain, dit-il, n’a d’autre supérieur que Dieu, » « post Deum alium superiorem non habet. » Serm., IV, in consecrat, pontif., P. L., t. ccxvii, col. 670. Et il en concluait que personne n’avait le pouvoir de le déposer : « cum romanus pontifex non habeat alium dominum nisi Deum, quantumlibet evanescat, quis potest eum foras mittere ? Serm., IV, in consecrat. pontif., ibid.
Cette règle s’est trouvée de bonne heure formulée dans les termes suivants : « Prima sedes a nemine judicetur ». Les actes apocryphes du concile de Sinuesse en 303 la contiennent déjà. Le pape Marcellin, accusé d’avoir offert de l’encens aux dieux, est censé s’être reconnu coupable; les évêques se contentent de prononcer sa déposition et ils ajoutent : « Juste ore sua condemnatus est … Nemo enim unquam judicavit pontificem, nec prœsul sacerdotem suum; quoniam prima sedes non judicabitur a quoquam » (Hardouin, t. r, col. 217 sq.). Lorsque plus tard le pape Symmaque, poursuivi avec un acharnement inouï par les partisans de l’antipape Laurent, fut déféré devant plusieurs synodes que convoqua le roi des Ostrogoths, Théodoric le Grand, on n’osa le condamner, ni même le juger, parce qu’on craignait d’attenter à son autorité suprême; on estimait qu’il ne pouvait être soumis au jugement de ses inférieurs : « nec antedictœ sedis antistitem minorum subjacuisse judicio », Hardouin, t. II, col. 967. Sur cette affaire, voir un article intitulé : « Uno antipapa e uno scisma al tempo del Theodorico”, dans Civiltà cattolica, 4 avril 1908, p. 68-78. Ennodius de Pavie (+ 521) écrit à ce propos que, si Dieu a voulu que « les hommes terminent les procès des hommes, » il s’est réservé à lui-même les causes du saint-siège, « sed sedis istius presulis suo, sine quœstione, reservavit arbitrio » (Caus. IX, q. III, c. 14). Les décisions du concile connu sous le nom de synodus Palmaris, qui innocenta Symmaque, furent envoyées aux évêques de Gaule et ceux-ci chargèrent saint Avit de Vienne de répondre en leur nom aux sénateurs de Rome, Fauste et Symmaque. Avit relève dans sa lettre le principe «qu’un supérieur ne peut être jugé par des inférieurs », « non facile datur intelligi qua lege ab inferioribus eminentior judicetur », et loue le synode d’a voir réservé la conduite du pape au jugement de Dieu, « divino potius servavit examini ». « Aussi bien, si on touche au pape, ce n’est pas un évêque, mais l’épiscopat tout entier qui chancelle. » Epist. ad senat. urbis Romœ, dans Hardouin, t. II, col. 982 sq. Ainsi ce n’est pas seulement en Italie, mais dans un cercle beaucoup plus étendu que prévaut la règle : « prima sedes a nemine judicetur ».
Lors donc qu’un faussaire attribua au pape Silvestre le fameux canon: « Nemo judicabit primam sedem, quoniam omnes sedes a prima sede justitiam desiderant temperari », Act., II, can. 20, Hardouin, t, 1, col. 294, il ne faisait que formuler la doctrine reçue de son temps. Saint Boniface, l’apôtre de 1′ Allemagne, ou l’auteur quel qu’il soit du texte, dist. XL, c. 6, la précise encore, quand il déclare que, sauf le cas d’hérésie, le pape ne saurait être jugé par personne, « quia cunctos ipse dicaturus a nemine est judicandus, nisi deprehendatur a fide devius ». Ce dernier membre de phrase sera expliqué plus loin. Le pape Léon III, poursuivi par la calomnie, comparut en 800 devant un tribunal ecclésiastique où siégeait Charlemagne. On n’osa pas cependant le juger : tous les archevêques, évêques ou abbés présents se récusèrent, en disant : « Nos sedem apostolicam … judicare non audemus, nam ab ipsa nos omnes et vicario suo judicamur, ipsa autem a nemine iudicatur, quemodmodumi et antiquitus mos fuit » ( Hardouin, t. IV, col. 936. Le Dictatus de Grégoire VII, Hardouin, t. VI, col. 1304; Gratien, dans son décret, dist. XL, c. 6; caus. IX, q.iii, c. 14-16, répètent la même formule. Et le principe était si universellement reconnu au XIIIe siècle que le roi Philippe de Souabe le rappelle dans une lettre adressée au pape lnnocent III : « Ab homine non estis judicandus, sed judicium vestrum soli Deo reservatur. Scriptum Philippi ad dominum papam, Raynaldi, Annal. eccles., an. 1206, n. 16. Boniface VIII n’avait donc qu’à consulter la tradition pour écrire à Philippe le Bel : « Si deviat spiritualis potestas minor, a suo superiore ; si vero suprema, a solo Deo, non ab homine poterit judicari ». Extravag. communes, I, viii, De maiorit. et obedient., c. 1. .
Aussi bien quel pourrait être le juge du souverain pontife? Ce n’est pas le Sacré-Collège. Quand les cardinaux ont nommé un pape, leur rôle est achevé; celui qu’ils viennent d’élire, une fois consacré devient leur supérieur. Et donc ils n’ont plus d’autorité sur lui.
Serait-ce l’empereur ? Les empereurs chrétiens sont quelquefois intervenus, en effet, dans les affaires ecclésiastiques, voire dans les affaires papales. Le concile romain de 378 rappelle le jugement que rendit Gratien [l’empereur, ndlr] en faveur du pape Damase. Mais il s’agissait de crimes de droit commun où l’Etat avait à montrer la force, en même temps qu’à rendre la justice. Epist. romani concilii ad Gratian et Valentinian. imperat., n. 11, cf. n. 8, dans Schœnemann, op, cit., p. 360. De bonne heure le principe de la séparation [plutôt « distinction » ndlr] des deux pouvoirs fut reconnu dans l’Eglise. L’immixtion de l’État dans les choses ecclésiastiques parut dès lors à tous un abus intolérable. Il est vrai qu’au xiv° siècle un conseiller de Louis de Bavière, Marsile de Padoue, prétendait que les papes n’avaient de juridiction au for extérieur qu’en vertu d’une concession impériale et, par conséquent, relevaient des empereurs, qui pouvaient au besoin les déposer. Cf. Defensor pacis, dans Goldast, Monarchia romani imperii, t. ii, p. 154 sq. Mais cette théorie, née dans le tumulte d’un conflit entre le pape et l’empereur, n’obtint aucun crédit auprès des canonistes. La tradition écrite lui était déjà contraire. Dans le fameux canon attribué au pape Silvestre : « Nemo judicabit primam sedem », qui est du temps de Théodoric, on lisait: « neque ab Augusto, neque ab omni clero, neque a regibus … judicabitur ». Hardouin, t. I, col. 294. Et le pape Nicolas I°, rappelant à l’empereur Michel le principe de l’indépendance des deux pouvoirs, en avait justement conclu que le pontife romain ne pouvait être déposé par le pouvoir séculier : « a seculari potestate nec ligari posse nec solvi posse pontificem », Hardouin, t. v, col. 171 sq..; Gratien dist. XCVII, c. 6, 7. Le VIIIe concile œcuménique tenu à Constantinople en 869, formule solennellement la même doctrine, can. 21, Hardouin, t. v, col. 909. Aussi lorsque l’empereur Otton, à la demande du concile de Rome de 963, fit déposer le pape Jean XII, reconnut-on que c’était là un acte exceptionnel et contraire au droit canon; et on chercha une excuse dans la situation également exceptionnelle où se trouvait l’Eglise : « Inauditum vulnus inaudito est cauterio exurendum, Hardouin, t, vi, col. 632.
L’incompétence des empereurs à déposer les papes résulte, du reste, de leur situation vis-à-vis de la papauté. Si indépendants qu’ils fussent dans le domaine des choses temporelles, il ne faut pas oublier qu’ils étaient sacrés par les pontifes romains et que, par conséquent, à certains égards ils tenaient d’eux ou du moins par leur entremise l’autorité suprême qu’ils exerçaient sur les peuples. C’est en raison de ce fait que certains papes, Grégoire VII, par exemple, revendiquaient le droit de déposer les empereurs. Cf. sur ce point Cenni, Monumenta dominationis pontif,, dist. I, n. 21-52; dist. VI, n. 13-41; Kober, op. cit., p. 568-572. De leur côté, il est vrai, les empereurs prétendaient que la nomination des papes ne pouvait être valable, s’ils ne la ratifiaient [ce droit leur était octroyé par les papes antérieurs ndlr]. Mais cette ratification n’équivalait évidemment pas à une consécration, et ne conférait pas de droit sur celui qui en était l’objet. Jamais un empereur ne fut considéré comme le supérieur du pontife romain. Jamais, par conséquent, il ne put s’attribuer le droit de le déposer. Les tentatives de Henri IV contre Grégoire VII et de Louis de Bavière contre Jean XXII échouèrent nécessairement, parce qu’elles étaient contraires au droit et à la tradition.
Mais si les entreprises des empereurs sur la papauté ne furent qu’un accident temporaire dans l’histoire de l’Église, les conciles généraux qui possèdent incontestablement l’autorité suprême dans le domaine spirituel ne pourraient-ils déposer un pape qui trahirait son devoir? En fait, le concile de Constance a déposé, au moment du grand schisme d’Occident, Jean XXIII et Benoît XIII et il a obtenu la démission de Gregoire XII. Hardouin, t. VIII, col. 376, 386. Cet événement, qui ramenait la paix au sein de la chrétienté, fut salué par des cris de joie universelle. N’est-ce pas un indice et une preuve que la déposition des papes constitue en certaines circonstances un droit, voire un devoir des conciles généraux?
Les actes du concile de Constance ont besoin d’être expliqués, mais n’ont nullement modifié la constitution de l’Église. Et c’est à tort que les Pères du concile ont prétendu posséder la suprématie sur le pape. Sess. IV et V, Hardouin, t. VIII, col. 252, 258. Cf., sur ce point, Bellarmin De concil. et Eccles., II, 19; Bossuet, Defensio declarationis cleri gallicani, v, 2 sq.; Turmel, Histoire de la théologie positive, t. II, p. 365, 373-378.
La primauté du pape est d’institution divine, aussi bien que l’épiscopat. Que le pape et les évêques soient réunis ou qu’ils soient séparés, leur condition reste la même. Sans doute, le pape n’est pas un monarque absolu et dans un concile les évêques collaborent avec lui. Il est la tête de l’Église, et ils en sont le corps. Mais on ne conçoit pas que le corps fasse acte d’autorité sans la tète; on ne conçoit pas surtout que le corps domine la tête. Aussi bien le concile œcuménique n’existe pas sans la participation du pape. Si l’on suppose un moment que le pape soit d’un côté, les évêques, de l’autre, l’Église aurait cessé d’exister. C’est donc là une hypothèse chimérique. D’autre part, il est admis de tout le monde qu’un évêque isolé ne saurait déposer un pape. Cet acte de suprématie dépasse sa compétence. On a bien vu, il est vrai, un Dioscore d’Alexandrie prononcer l’excommunication contre le pape saint Léon le Grand, et Photius lancer une sentence de déposition contre Nicolas I°. Mais de tels actes ont été aussitôt déclarés nuls par le concile de Chalcédoine et par celui de Constantinople. Sur tout ceci, voir Libellus Theodori diaconi contra Dioscorum, Mardouin, t. 11, col. 324 ; Anastase le Bibliothécaire, Hardouin, t. v, col. 752 concile de Chalcédoine, Epist. ad Leon, papam, Hardouin, t.iii, col. 656; concile de Constantinople de 869, Hardouin, t. v, col. 917. Ce qu’un évêque ne peut faire, deux évêques ni dix évêques ne le pourraient faire davantage. L’addition de dix, de vingt, de cent incompétences ne saurait constituer une compétence. Un concile œcuménique, privé de sanction papale, n’a pas plus d’autorité qu’un concile particulier. Si donc on reconnaît qu’un concile particulier n’a pas le pouvoir de déposer le souverain pontife il faut en conclure qu’un concile universel, privé de son chef, ne peut non plus le déposer. La déposition prononcée par le concile de Bâle contre Eugène IV, pape certainement légitime, était radicalement nulle. Si un pape commet un abus de pouvoir qui, pour un simple évêque, entraînerait la déposition, tout au plus peut-on lui résister en face, comme fit saint Paul vis-à-vis de saint Pierre. Mais ainsi que le remarque Yves de Chartres, s’il lui a résisté, il ne l’a pas déposé : « ln faciem restitit, non tamen eum abjecit ». Epist., ccxxxiii, ad Henric. abbat., P. L., t. CLXII, col. 236. Contre un pape qui s’obstine dans le mal il n’y a d’autre ressource que « d’attendre le temps de la moisson » et de s’en rapporter au jugement de Dieu. Epist., ccvxxvi, ad Joann. episcop. Lugdun., ibid., col. 240.
Le souverain pontife est donc au-dessus de toute juridiction terrestre. Cela est si vrai que, le voulût-il, il ne pourrait se soumettre à un tribunal humain. On allègue, il est vrai, que le pape Damase s’en rapporta au synode romain de 378 : « se dedit ipse judiciis sacerdotum », concile de Rome, Epist, ad Gratum, et Valentinian. imperat., n. 10, dans Schœnemann, p. 360; que Symmaque fit la même chose en 501, Synodus roman. Palmaris, Hardouin, t. ii, col. 967, et que Léon III convoqua un synode à Rome en 860 pour se justifier des crimes qu’on lui imputait. Vita Leonis, dans Hardouin, t. IV, col. 936. Cela serait, du reste, conforme au droit romain qui pose en principe qu’un supérieur a le droit de se soumettre à la juridiction d’un inférieur. Digest., De juridict, omnium judic., II, 1, 14. Mais il y a lieu de remarquer que ni Damase, ni Symmaque, ni Léon III n’ont pris, à proprement parler, les conciles romains pour juges; ils les ont simplement pris à témoin de leur innocence : « affectu purgationis suae culmen humilians », dit le synode où comparut Symmaque. Hardouin, t. II, col. 969. Cf. pour Damase et Léon III, loc. cit. Sans doute, il est de droit commun qu’un particulier peut renoncer à son privilège: « Quilibet potest renuntiare juri suo atque favori privato », Digest., loc. cit., loi 14. Mais c’est seulement quand il s’agit d’une faveur personnelle. Le souverain pontife n’est pas dans ce cas. L’immunité dont il jouit lui a été octroyée dans l’intérêt général. Il n’est pas en son pouvoir de s’en dépouiller. Par conséquent, en tout état de cause, la maxime : « prima sedes a nemine judicetur », demeure vraie.
Toutefois à cette règle on admet communément deux exceptions. On se rappelle que le canon attribué à saint Boniface et cité par Gratien [le canonist ndlr] , dist. XL, c. 6, d’après lequel « le pape peut juger tout le monde et ne peut être jugé par personne, >> contient, cette réserve : « nisi deprehendatur .. a fide devius ».
1) L’hérésie constitue donc une faute pour laquelle un pape peut être déposé par le concile général. Le concile romain de 503 fait la même remarque à propos de [pape ndlr] Symmaque : « nisi a recta fide exorbitaverit » (« sauf s’il a dévié de la foi droite»), Hardouin, t. ii, col. 984.
Cette doctrine fut reçue et confirmée par tout le moyen âge. On en trouve l’expression dans la troisième allocution du pape Adrien II au IVe concile de Constantinople. Hardouin, t. v, col. 866. Le pseudo-Isidore l’attribue au pape Eusèbe. Epist., ii, ad episcop. Alexandrin., c. XI; Hinschius, op. cit., p. 237. Gratien l’insère dans son Décret, caus. II, q. vii, c. 13. Yves de Chartres la rappelle à Jean, archevêque de Lyon. Enfin le pape Innocent III reconnait solennellement que, si pour ses autres péchés il a Dieu seul pour juge, « en matière d’hérésie il peut être jugé par l’Église, « propter solum peccatum quod in fide committitur possem ab Ecclesia judicari ». Serm., 11, in consecrat, pontif., P. L., t. ccxvii, col. 656. Ce principe est donc hors de doute. Cf. sur ce point, Bellarmin, De concil. et Ecclesia, Cano, De locis theologicis, vi, 8; Turmel, Histoire de la théologie positive, du concile de Trente au concile du Vatican, p. 366-368.
2) La règle qui s’applique aux papes hérétiques s’applique également aux schismatiques, et c’est là la seconde exception que nous voulons signaler. Vers le milieu du xi° siècle, trois papes, Benoît IX, Silvestre III et Grégoire VI, revendiquaient le droit à la tiare. Un concile se réunit à Sutri en 1046 pour examine validité de leurs titres. Les deux premiers furent déposés comme élus par simonie ou népotisme, et Grégoire VI consentit à donner sa démission. Clément II fut élu pape à leur place et sacré à Saint-Pierre Rome. A la mort d’Étienne X, Benoît X se fit élire par la force; mais vers la fin de 1058 Hildebrand réussit à grouper les voix de la majorité du Sacré Collège sur l’évêque de Florence qui prit le nom de Nicolas II. Le concile qui se réunit l’année suivante à Sutri prononça la déchéance de Benoît X, et Nicolas fit sans opposition son entrée solennelle à Rome. La déposition de Jean XXIII et de Benoît XIII au concile de Constance est un acte du même genre. Le concile procéda en vertu de son autorité, parce qu’il s’agissait de papes schismatiques. Pas n’était besoin, pour justifier sa conduite, d’invoquer une prétendue supériorité du concile sur le souverain pontife.
Mais quand nous disons que les papes peuvent être exceptionnellement déposés pour cause d’hérésie ou de schisme, nous entendons le mot « déposition » dans un sens large. A proprement parler, ni dans l’un ni dans l’autre cas le pape n’est « déposé » par le concile. Un pape qui tomberait dans l’hérésie et qui s’y obstinerait cesserait du même coup d’être membre de l’Église et par conséquent d’être pape; il se déposerait lui-même. Ainsi l’entend Innocent III : « Potest (pontifex) ab hominibus judicari vel potius judicatus ostendi, si videlicet evanescat in hœresim, quoniam qui non credit iam judicatus est » [Jean 3,18 ndlr] Serm., rv, in consecr. pontif., P. L., t. ccxvii, col. 670. Cf. Fagnan, Comment., ad c. 4, De elect., I, vi, n. 70. (« ..car celui qui ne croit pas est déjà condamné », dit Jésus dans l’évangile de Saint Jean 3,18. Ndlr). “Non potest exui iam nudatus », lit-on encore. Sexti decret., l. II, tit. v, De restit. spoliat., c. 1. Cf. Gratien, caus, XXIV, q. 1, c. 1. Un jugement que le concile général prononcerait contre un pape schismatique n’est pas davantage une déposition. En fait, les papes schismatiques ont été simplement traités comme usurpateurs et dépossédés d’un siège qu’ils ne possédaient pas légitimement. Cf. le décret contre les simoniaques du concile de Rome de 1039, Hardouin, t. vi, col. 1064; Gratien, dist, LXXIX, c. 9; Grégoire XV, const.Aeterni Patris, de 1621, sect. XIX, Bullarium roman., t. III, p. 446. Les conciles qui les ont frappés n’ont fait qu’examiner leurs titres à la tiare. Ce ne sont pas les papes qu’ils ont jugés, mais l’élection et l’acte des électeurs : « Eo casu, non pontifex maximus, sed actum potius eligentium judicatur », dit Fagnan, loc. cit., n. 65. En réalité, personne ne saurait déposer un pape hérétique ou schismatique, puisque le premier a cessé d’être pape et que le second ne l’a jamais été. Par conséquent, les exceptions à la règle que le droit écrit semble indiquer ne sont qu’apparentes. Le principe « prima sedes a nemine judicetur » est absolu, il ne souffre pas d’exception: un pape, quels que soient ses crimes, n’a pas, au for extérieur, d’autre juge que Dieu.
Ballerini, De vi ac ratione primatus romanorum pontificum, dans Migne, Theoloqiae cursus completus, t.III ; Barbosa, Collectanea doctorum in V lib», Decretalium, 3 in-fol., Lyon, 1656; Bellarmin, De Romano poritifice ; De conciliis et Ecclesia ; Binterim, Denkwürdigkeiten der christkatholischen Kirche, 7 in-8e , Mayence, 1825.1832; Bullarium magnum Romanum, 19 in-fol., Luxembourg, 1727 sq.; Bullarium Benedicti XIV, 4 in-fol., Rome, 1754-1758; Van Espen, Jus ecclesiasticum universum, 4 in-fol., Louvain (Paris), 164-1; Fagnan, -Commentarius in V lib. Decretalium, 3 in-tol., Rome, 1661; Ferraris, Prompta bibliotheca canonica, 8 in-4°, Rome, 1885 sq.; Hardouin. Conciliorum collectio regia maxima, 12in-fol.,1715; Hefele, Histoire des conciles, trad. Leclercq, 1907-1908, en cours de publication; Hinschius, System des katholischen Kirchenrechts, 6 in-8°, Berlin,1879-1897; Decretales Pseudo-Isidorianœ, in-8°, Leipzig, 1863; Kober, Die Suspension der Kirchendiener, in- 8°, Tubingue, 1862 ; Die Deposition und Degradation nach den Grundsätzen des kirchlichen Rechts, in-8°, Tubingue, 1867 .(ouvrage classique); Lœning, Geschichte des deutschen Kirchenrechts, 2 in-8°, Strasbourg, 1878; Marca, De concordia sacerdotii et imperii, in-4°, Paris, 1641; Massuet, Dissertationes praeviae in Irœnei libros, P. G., t. VII, col. 281 sq.; du Perron, « Réplique à la réponse du sérénissime roy de la Grande-Bretagne », Paris, 1620; Philipps, Kirchenrecht, 7 in-8°, Ratisbonne, 1845-1872; Real-Encyklopädie der christlichen Alterthümer, Fribourg-en-Brisgau, 1882, art. Deposition par Kober; Reiffenstuel, Jus canonicum universum, 5 in-fol., Ingolstadt, 1759; Santi, Praelectiones juris canonici juxta ordinem Decretalium, 5 in-8°, Ratisbonne, 1892; Schmalgrueber, Jus canonicum universum, Rome, 1844; Schœnernann, Pontificum romanorum epistolae genuinœ; Schulte, Das Kirchenrecht, 2 in-8°, Stuttgart, 1860; Thomassin, Vetus et nova disciplina circa beneficia et beneficiarios , 3 in-fol., Venise, 1752; Turmel, Histoire de la théologie positive, 2 In-8°, Paris, 1904-1906; Histoire du dogme de la papauté, des origines à la fin du IV e siècle, in-12, Paris, 1908; Wasserschleben, Die Bussordnunqen der abendländischen Kirche, in-8°, Halle, 1851; Wernz, Jus Decretalium ad usum praelectionum in scholis textus canonici sive juris Decretalium, 3 in-8°, Rome, 1897-1908.
E. Vacandard
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 46 min
Sources suivante :
Raoul Naz « Dictionnaire de Droit Canonique »
« Résumons en guise de conclusion, l’explication que les meilleurs théologiens et canonistes ont donnée à cette difficulté (Bellarmin, De Romano Pontifice, l. II, c.30; Bouix, De papa, t. II, Paris, 1869, p. 653; Wernz-Vidal, Jus Decretalium, l. VI, Jus poenale ecclesiae catholicae, Prati, 1913, p. 129). Il ne peut être question de jugement et de déposition d’un pape dans le sens propre et strict des mots. Le vicaire de Jésus-Christ n’est soumis à aucune juridiction humaine. Son juge direct et immédiat est Dieu seul. Si donc d’anciens textes conciliaires ou doctrinaux semblent admettre que le pape puisse être déposé, ils sont sujets à distinction et rectification. Dans l’hypothèse, invraisemblable d’ailleurs, où le pape tomberait dans l’hérésie publique et formelle, IL NE SERAIT PAS PRIVÉ DE SA CHARGE PAR UN JUGEMENT DES HOMMES, MAIS PAR SON PROPRE FAIT, PUISQUE L’ADHÉSION FORMELLE À UNE HÉRÉSIE L’EXCLUERAIT DU SEIN DE L’ÉGLISE. »
(R. NAZ, Dict. de Droit Canonique, t. IV, col. 1159)
Voici tout le texte de R. Naz :
La question de la déposition du pape ne se pose pas en droit canonique. Le canon 1557, § 1 énonce un principe d’une portée absolue:
“Prima sedes a nemine judicatur”.
Ce principe était déjà proclamé par des autorités fort anciennes (par exemple le concile dit synodus Palmaris, tenu à Rome en 501, pour juger de l’accusation portée contre le pape Symmaque; cet incident est narré par Kober, op. cil., p. 553 sq. Cf. Vacandard, art. cit., col. 546). Mais c’est la première fois qu’une loi générale le formule dans toute sa force. Auparavant son énoncé fut souvent accompagné de formules restrictives. De là, chez certains auteurs, des expressions impropres ou des hésitations.
Ainsi Gratien inséra dans son Décret (dist. XL, C. 6) un texte qu’il attribue à S. Boniface, parlant du
pape en ces termes:
« Hujus culpas redarguere presumit mortalium nullus,
quia cunctos ipse judicaturus a nemine est judicandus,
nisi deprehendatur a fide devius. »
A un autre endroit de sa collection, Gratien reprend (caus. III, q. VII, C. 13) un texte déjà inséré dans des collections canoniques antérieures et attribué au pape Eusèbe (t 311) :
Oves quae suo pastori commissae sunt, eum nec reprehendere
(nisi a fide exorbitaverit),
nec ullatenus accusare possunt.
Ces restrictions et d’autres semblables eurent pour effet, en des temps troublés, où la théorie de la supériorité du concile sur le pape trouvait des adhérents, de faire déférer le pape au jugement de conciles ou d’assemblées d’évêques. Mais même alors le principe interdisant de soumettre le pape à une judicature humaine fut souvent proclamé. Citons, à titre d’exemple, ces paroles d’évêques réunis par Charlemagne, en 800, pour juger d’une accusation portée contre le pape Léon III :
Nos Sedem apostolicam … judicare non audemus, nam ab ipsa nos omnes judicamur, ipsa
autem a nemine judicatur (Hardouin, Concilia, t. IV, col. 969. Cf. Vacandard, art. cit., col. 517).
Un grand pape du XIIIe siècle, Innocent III, tout en admettant qu’un Souverain pontife puisse, dans un cas extrême, être jugé, introduit aussitôt la distinction qui sera dans la suite approfondie et élucidée par les auteurs:
« Potest (pontifex) ab hominibus iudicari vel potius judicatus ostendi,
si videlicet evanescat in haeresim, quoniam qui non credit iam judicatus est”
(Sermo IV, In consecratione pontificis; P. L., t. ccxvii col. 670.
Résumons, en guise de conclusion, l’explication que les meilleurs théologiens et canonistes ont
donnée à cette difficulté
(Bellarmin, De Romano Pontifice, 1. II, c. 30; Bouix, De papa, t. II, Paris, 1869, p. 653; Wernz-Vidal, Jus Decrelalium, 1. VI, Jus poenale Ecclesiae catholicae, Prati, 1913, p. 129) :
Il ne peut être question de jugement et de déposition d’un pape dans le sens propre et strict des mots. Le vicaire de Jésus-Christ n’est soumis à aucune juridiction humaine. Son juge direct et immédiat est Dieu seul. Si donc d’anciens textes conciliaires ou doctrinaux semblent admettre que le puisse être déposé, ils sont sujets à distinction rectification.
– Hérétique
Dans l’hypothèse, invraisemblable d’ailleurs, où le pape tomberait dans une hérésie publique et formelle, il ne serait pas privé de sa charge par un jugement des hommes, mais de par son propre fait, puisque l’adhésion formelle à une hérésie l’exclurait du sein de l’Eglise.
– Schismatique
Si un schismatique pape était élu, il ne serait pas déposé comme pape, mais traité en usurpateur d’une fonction qu’il n’aurait pas réellement possédée. Ce ne pas serait lui-même qui serait jugé, mais bien l’acte des électeurs.
Le canoniste Fagnanus remarque très justement « Eo casu, non pontifex maximus, sed factum potius eligentium judicatur (op. cit., ad c. 4, De electione, 1. II, t. v, n. 65).
– Dément
Si enfin un pape tombait dans un état de démence incurable, il n’y aura pas lieu de le déposer par décision des cardinaux , mais le pape, radicalement incapable d’exercer sa charge serait déchu de par le droit divin.
La source :
Dictionnaire de Droit Canonique
publié sous la direction de R. Naz, en 7 tomes.
En 1965, s’achevait le Dictionnaire, 6 ans après l’annonce par Jean XXIII du concile Vatican II et de la révision du code de 1917 qui avait été œuvre de codification/compilation d’un ensemble législatif composé de normes diverses et éparses que l’Histoire avait données à l’Église latine. De la confrontation des décisions de Vatican II au code de 1917 a jailli le code de 1983 qui ne renie pas les principes de son prédécesseur, mais les met en harmonie avec la pensée de l’Église dans la deuxième moitié du XXe siècle.
La conception de l’ouvrage lui permet de conserver toute sa valeur historique et d’être une source documentaire des plus complètes. Il a eu pour but de fournir un exposé complet du droit commun de l’Église, tel qu’il résultait des dispositions du code de 1917. Œuvre pratique autant que scientifique, les entrées rassemblent un très large éventail de termes canoniques. Évidemment, un choix est fait, mais ce choix est le plus large possible.
Ces termes peuvent se présenter dans l’une ou l’autre des catégories suivantes :
1° Les termes de droit proprement dit ou de jurisprudence, dont les uns sont des termes de pur droit, comme achat, accusation, admission et autres similaires : à propos de ces mots, sont donnés l’état précis de la doctrine ou de la jurisprudence avec, très brièvement, s’il est nécessaire, l’exposé rapide des modifications introduites depuis l’application du code de 1917.
D’autres mots, comme abbé, affinité, divorce, paroisse, vicaire, visite » ad limina « , etc., fournissent matière à un exposé plus détaillé de la formation de la discipline, c’est-à-dire de l’histoire des disciplines antérieures, toujours nécessaire à la bonne compréhension du droit alors en vigueur et au droit actuel.
2° Les termes désignant les institutions de l’Église ou instruments de la formation du droit : collections canoniques ; organismes de tout ordre, dicastères romains (tribunaux, Congrégations, etc.) ; institutions, comme doyennés, archiprêtrés.
3° Les articles sur les principaux canonistes, comprenant des renseignements biographiques succincts, la plupart étant plus connus par leurs œuvres que dans le détail de leur vie ; les caractéristiques de leur esprit et leur influence sur l’intelligence et sur la formation du droit et de la doctrine sont mises en relief. Une notice bibliographique complète chaque article.
4° On trouve aussi l’essentiel sur le droit liturgique et sur la législation des cultes dans le droit civil français à l’époque de la rédaction.
English
Raoul Naz:
“It is enough that a pope teaches heresy as a private doctor to lose, without any sanction, his supreme office.” (Dictionnaire du Droit Canonique, Paris: 1953, VII, 27)
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 47 min
Source suivante :
A Vermeersch and I Creusen:
“The power of the Roman Pontiff ceases by death, free resignation (which is valid without need for any acceptance, c.221), certain and unquestionably perpetual insanity and notorious heresy. At least according to the more common teaching, the Roman Pontiff as a private teacher can fall into manifest heresy. Then, without any declaratory sentence (for the supreme See is judged by no one), he would automatically fall from a power which he who is no longer a member of the Church is unable to possess.” (Epitome Iuris Canonici. Rome: Dessain 1949. 340)
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 47 min
Source suivante :
Dominic Prummer:
“The power of the Roman Pontiff is lost. […] (c) By his perpetual insanity or by formal heresy. […] The Authors indeed commonly teach that a pope loses his power through certain and notorious heresy, but whether this case is really possible is rightly doubted.”
(Manuale Iuris Canonci. Freiburg im Briesgau: Herder 1927. 95)
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 48 min
Source suivante :
Eduardus F Regatillo:
“The Roman Pontiff ceases in office: […] (4) Through notorious public heresy? Five answers have been given: 1. ‘The pope cannot be a heretic even as a private teacher.’ A pious thought, but essentially unfounded. 2. ‘The pope loses office even through secret heresy.’ False, because a secret heretic can be a member of the Church. 3. ‘The pope does not lose office because of public heresy.’ Objectionable. 4. ‘The pope loses office by a judicial sentence because of public heresy.’ But who would issue the sentence? The See of Peter is judged by no one (Canon 1556).
5. ‘The pope loses office ipso facto because of public heresy.’ This is the more common teaching, because a pope would not be a member of the Church, and hence far less could be its head.”
(Institutiones Iuris Canonici. 5th ed. Santander: Sal Terrae, 1956. 1:396)
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 49 min
Source suivante :
F X Wernz SJ and P Vidal SJ :
“Finally, there is the fifth opinion – that of Bellarmine himself – which was expressed initially and is rightly defended by Tanner and others as the best proven and the most common. For he who is no longer a member of the body of the Church, i.e. the Church as a visible society, cannot be the head of the Universal Church. But a Pope who fell into public heresy would cease by that very fact to be a member of the Church. Therefore he would also cease by that very fact to be the head of the Church. Indeed, a publicly heretical Pope, who, by the commandment of Christ and the Apostle must even be avoided because of the danger to the Church, must be deprived of his power as almost all admit.”
(Ius Canonicum. Rome: Gregorian 1943. 2:453)
(latin text downside this page)
Entire text:
Jus Canonicum by the Rev F X Wernz S.J. and the Rev P Vidal S.J. (1938), P 2, Chapter VII
De Summo Pontifice
translated by J.S. Daly
[The power of the Roman Pontiff ceases…]
453. By heresy which is notorious and openly made known. The Roman Pontiff should he fall into it is by that very fact even before any declaratory sentence of the Church deprived of his power of jurisdiction. Concerning this matter there are five Opinions of which the first denies the hypothesis upon which the entire question is based, namely that a Pope even as a private doctor can fall into heresy. This opinion although pious and probable cannot be said to be certain and common. For this reason the hypothesis is to be accepted and the question resolved.
A second opinion holds that the Roman Pontiff forfeits his power automatically even on account of occult heresy. This opinion is rightly said by Bellarmine to be based upon a false supposition, namely that even occult heretics are completely separated from the body of the Church… The third opinion thinks that the Roman Pontiff does not automatically forfeit his power and cannot be deprived of it by deposition even for manifest heresy. This assertion is very rightly said by Bellarmine to be « extremely improbable ».
The fourth opinion, with Suarez, Cajetan and others, contends that a Pope is not automatically deposed even for manifest heresy, but that he can and must be deposed by at least a declaratory sentence of the crime. « Which opinion in my judgment is indefensible » as Bellarmine teaches.
Finally, there is the fifth opinion – that of Bellarmine himself – which was expressed initially and is rightly defended by Tanner and others as the best proven and the most common. For he who is no longer a member of the body of the Church, i.e. the Church as a visible society, cannot be the head of the Universal Church. But a Pope who fell into public heresy would cease by that very fact to be a member of the Church. Therefore he would also cease by that very fact to be the head of the Church.
Indeed, a publicly heretical Pope, who, by the commandment of Christ and the Apostle must even be avoided because of the danger to the Church, must be deprived of his power as almost all admit. But he cannot be deprived by a merely declaratory sentence…
Wherefore, it must be firmly stated that a heretical Roman Pontiff would by that very fact forfeit his power. Although a declaratory sentence of the crime which is not to be rejected in so far as it is merely declaratory would be such that the heretical Pope would not be judged, but would rather be shown to have been judged.
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 50 min
Source suivante :
Professeur ARNALDO XAVIER DA SILVEIRA
« En résumé, nous estimons qu’un examen attentif de la question d’un pape hérétique, à partir des éléments théologiques dont nous disposons aujourd’hui, permet de conclure qu’un éventuel pape hérétique perdrait sa charge au moment où son hérésie serait « notoire et publiquement divulguée ». Nous croyons que cette opinion n’est pas seulement intrinsèquement probable, mais certaine, puisque les raisons qu’on peut alléguer pour la défendre nous paraissent absolument péremptoires. De plus, dans les auvres que nous avons consultées, nous n’avons pas trouvé d’argument qui nous ait persuadé du contraire. »
(« L’ORDO MISSAE DE PAUL VI QU’EN PENSER ? » TRADUCTION FRANÇAISE DE CERBELAUD SALAGNAC, DIFFUSION DE LA PENSÉE FRANÇAISE CHIRÉ-EN-MONTREUIL, 86190 VOUILLÉ)
En autres paroles , cela veut dire : c’est la doctrine commune de l’Eglise.
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 51 min
Source suivante :
Saint Robert Bellarmine, Doctor (1542-1621):
“Therefore, the true opinion is the fifth, according to which the Pope who is manifestly a heretic ceases by himself to be Pope and head, in the same way as he ceases to be a Christian and a member of the body of the Church; and for this reason he can be judged and punished by the Church.
This is the opinion of all the ancient Fathers, who teach that manifest heretics immediately lose all jurisdiction, and outstandingly that of St. Cyprian (lib. 4, epist. 2) who speaks as follows of Novatian, who was Pope [i.e. antipope] in the schism which occurred during the pontificate of St. Cornelius: ‘He would not be able to retain the episcopate [i.e. of Rome], and, if he was made bishop before, he separated himself from the body of those who were, like him, bishops, and from the unity of the Church.’ According to what St. Cyprian affirms in this passage, even had Novatian been the true and legitimate Pope, he would have automatically fallen from the pontificate, if he separated himself from the Church.
“This is the opinion of great recent doctors, as John Driedo (lib. 4 de Script. et dogmat. Eccles., cap. 2, par. 2, sent. 2), who teaches that only they separate themselves from the Church who are expelled, like the excommunicated, and those who depart by themselves from her or oppose her, as heretics and schismatics. And in his seventh affirmation, he maintains that in those who turn away from the Church, there remains absolutely no spiritual power over those who are in the Church.
Melchior Cano says the same (lib. 4 de loc., cap. 2), teaching that heretics are neither parts nor members of the Church, and that it cannot even be conceived that anyone could be head and Pope, without being member and part (cap. ult. ad argument. 12). And he teaches in the same place, in plain words, that occult heretics are still of the Church, they are parts and members, and that therefore the Pope who is an occult heretic is still Pope. This is also the opinion of the other authors whom we cite in book I De Ecclesia.
“The foundation of this argument is that the manifest heretic is not in any way a member of the Church, that is, neither spiritually nor corporally, which signifies that he is not such by internal union nor by external union. For even bad Catholics [i.e. who are not heretics] are united and are members, spiritually by faith, corporally by confession of faith and by participation in the visible sacraments; the occult heretics are united and are members although only by external union; on the contrary, the good catechumens belong to the Church only by an internal union, not by the external; but manifest heretics do not pertain in any manner, as we have already proved.”
(De Romano Pontifice, lib. II, cap. 30)
More, St. Bellarmine indicated that
the ancient Fathers based their arguments not on any ecclesiastical law but taught that heretics lose any Church office, including the papacy, by the unalterable divine law because of the very nature of heresy.
“There is no basis for that which some respond to this: that these Fathers based themselves on ancient law, while nowadays, by decree of the Council of Constance, they alone lose their jurisdiction who are excommunicated by name or who assault clerics. This argument, I say, has no value at all, for those Fathers, in affirming that heretics lose jurisdiction, did not cite any human law, which furthermore perhaps did not exist in relation to the matter, but argued on the basis of the very nature of heresy. The Council of Constance only deals with the excommunicated, that is, those who have lost jurisdiction by sentence of the Church, while heretics already before being excommunicated are outside the Church and deprived of all jurisdiction. For they have already been condemned by their own sentence, as the Apostle teaches (Tit. 3:10-11), that is, they have been cut off from the body of the Church without excommunication, as St. Jerome affirms.” (De Romano Pontifice, lib. II, cap. 30)
ST. ROBERT BELLARMINE, S.J. (1542-1621)
CARDINAL AND DOCTOR OF THE CHURCH
« Papa hereticus ipso facto depositus est » [An heretical pope is by
that very fact deposed].
« In order to resist and defend oneself no authority is required….
Therefore, as it is lawful to resist the Pope, if he assaulted a man’s
person, so it is lawful to resist him, if he assaulted souls or troubled the
state (turbanti rempublicam) and much more if he strove to destroy the
Church. It is lawful, I say, to resist him by not doing what he commands,
and hindering the execution of his will. » (De Romano Pontifice, Lib. II,
Ch.
29)
« A pope who is a manifest heretic automatically (per se) ceases to
be pope and head of the Church, just as he ceases automatically to be a
Christian and a member of the Church. Wherefore, he can be judged and
punished by the Church. All the early Fathers are unanimous in teaching
that manifest heretics immediately lose all jurisdiction. » (De Romano
Pontifice, II.30)
According to St. Robert Bellarmine, papal infallibility is a
charism of divine assistance accorded by God to the Pope because of his
possessing the magisterium, or the office of primacy. Bellarmine
concludes that in the event that an individual Pontiff should
delinquently lose the papacy, he would necessarily lose not only the
papal office but also the divine charism of infallibility.
In short, the divine assistance is attached not to the person of
the Pope per se, but to the office that is filled by this person.
Therefore, an individual Pontiff enjoys this assistance of the Holy
Spirit as long as he also enjoys the possession of the magisterial
office. Should this office be forfeited, his prerogative of
infallibility would also lapse. Thus, Bellarmine foresaw the
possibility of an individual Pontiff lapsing into manifest heresy.
The First Vatican Council incorporated Bellarmine’s own formula in
qualifying papal infallibility. In his treatise De Romano Pontifice,
Bellarmine limits infallibility to those pronouncements made by the
Sovereign Pontiff « cum ex cathedra loquitur. » Thus, the charism of
infallibility is a free gift given the Pontiff not for his personal
sanctification, but to assure the welfare of others by means of his
preserving and explaining the Deposit of Faith.
The First Vatican Council amended the original title of its draft
from De Romani Pontificis Infallibilitate (Concerning the Infallibility
of the Roman Pontiff) to De Romani Pontificis Infallibili Magisterio
(Concerning the Infallible Magisterium of the Roman Pontiff). By
stressing the infallible magisterium of the Roman Pontiff, this latter
title clarified not only the source and purpose of the divine charism of
infallibility, but its resultant loss should an individual Pope
regretfully lapse from the magisterial office. In this respect, the
Constitution merely defined what in fact had already become the common
opinion, as most capably explained by Bellarmine.
St. Robert Bellarmine, On the Roman Pontiff, Book 2, Chapter 30.
« This principle is most certain. The non-Christian cannot in any way be Pope, as Cajetan himself admits (ib. c. 26). The reason for this is that he cannot be head of what he is not a member; now he who is not a Christian is not a member of the Church, and a manifest heretic is not a Christian, as is clearly taught by St. Cyprian (lib. 4, epist. 2), St. Athanasius (Scr. 2 cont. Arian.), St. Augustine (lib. de great. Christ. cap. 20), St. Jerome (contra Lucifer.) and others; therefore the manifest heretic cannot be Pope. »
Saint Robert Bellarmin
Saint Robert Bellarmin, évêque, jésuite et docteur de l’Eglise, tout en rejetant la possibilité qu’un Pape tombe dans l’hérésie, déclarait hypothétiquement que dans cette situation, le Pape perdrait ipso facto sa papauté :
« La quatrième opinion est celle de Cajetan, selon laquelle le Pape manifestement hérétique n’est pas déposé ipso facto, mais peut et doit être déposé par l’Eglise. À mon avis, cette opinion ne peut se défendre. Puisqu’à prime abord, il est prouvé, avec arguments d’autorité et de raison, que l’hérétique manifeste est déposé ipso facto. L’argument d’autorité est tiré de Saint Paul (Tite, c. 3), lequel ordonne que soit évité l’hérétique après deux avertissements, c’est-à-dire après qu’il se soit manifesté obstiné, et donc avant toute excommunication ou sentence juridique. Et c’est ce que Saint Jérôme écrit, en ajoutant que tous les autres pécheurs sont exclus de l’Eglise par sentence d’excommunication, tandis que l’hérétique, de par son propre mouvement, s’exile de lui-même et se sépare de lui-même du Corps du Christ. Maintenant, un Pape demeurant Pape ne peut être évité, alors comment donc serions-nous tenus d’éviter notre propre tête ? Comment pourrions-nous nous séparer nous-mêmes d’un membre qui nous est uni ? (extrait de Saint Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, livre II, chap. 30 à lire en entier ICI)
Bref :
St Robert Bellarmin, cardinal et docteur de l’Église, De Romano Pontifice, II – 30 :
« Un pape manifestement hérétique cesse automatiquement ( per se [ de lui-même ] ) d’être le pape et la tête, de la même façon qu’il cesse automatiquement d’être un chrétien et un membre de l’Église. De ce fait, il peut être jugé et puni par l’Église. C’est l’enseignement de tous les anciens Pères, qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction. »
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 51 min
Source suivante :
Serapius Iragui:
“For this reason, theologians commonly concede that the Roman Pontiff, if he should fall into manifest heresy, would no longer be a member of the Church, and therefore could neither be called its visible head.”
(Manuale Theologiae Dogmaticae. Madrid: Ediciones Studium 1959)
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 52 min
Source suivante :
THE CATHOLIC ENCYCLOPEDIA (1907)
« It has been a common teaching of theologians that a validly
elected pope can fall into heresy and so vacate the See of Peter by
automatic tacit resignation. » (Vol. VII, p. 261)
« Were a Pope to become a public heretic, where he clearly opposed what has been defined as de fide Catholicism, many theologians hold that no formal sentence of disposition would be required, as by becoming a public
heretic the Pope would ipso facto cease to be pope. »
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 53 min
Ce qui est confirmé par :
Codex Iuris Canonici 1917
TITRE 11: DES DÉLITS CONTRE LA FOI ET L’UNITE DE L’ÉGLISE (2314 – 2319)
Can. 2314
§ 1 Tous les apostats de la foi chrétienne, tous les hérétiques ou schismatiques et chacun d’eux:
1° Encourent par le fait même une excommunication;
2° Si après monition, ils ne viennent pas à résipiscence, qu’on les prive de tout bénéfice, dignité, pension, office ou autre charge, s’ils en avaient dans l’Église, et qu’on les déclare infâmes; après deux monitions, ceux qui sont clercs doivent être déposés.
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 54 min
et par :
TWENTIETH OECUMENICAL (DOGMATIC) COUNCIL, VATICAN I (1869-1870)
« Neque enim Petri successoribus Spiritus sanctus promissus est, ut eo revelante novam doctrinam patefacerent, sed ut eo assistente traditam per apostolos revelationem seu fidei depositum sancte custodirent et fideliter exponerent. (Constitutio Dogmatica Prima de Ecclesia Christi [Pastor Aeternus], cap. 4, « De Romani Pontificis Infallibili
Magisterio »)
[For the Holy Spirit was promised to the successors of Peter not so that they might, by His revelation, make known some new doctrine, but that, by His assistance, they might religiously guard and faithfully expound the revelation or Deposit of Faith transmitted by the Apostles.]
Address at the First Vatican Council by Archbishop Purcell, of Cincinnati, Ohio,
on the infallibility of the Pope as defined at the Council.
« The question was also raised by a Cardinal, ‘What is to be done with the Pope if he becomes a heretic?’
It was answered that
Quote
“there has never been such a case; the Council of Bishops could depose him for heresy, for from the moment he becomes a heretic he is not the head or even a member of the Church. The Church would not be, for a moment, obliged to listen to him when he begins to teach a doctrine the Church knows to be a false doctrine, and he would cease to be Pope, being deposed by God Himself.”
« If the Pope, for instance, were to say that the belief in God is false, you would not be obliged to believe him, or if he were to deny the rest of the creed, ‘I believe in Christ,’ etc. The supposition is injurious to the Holy Father in the very idea, but serves to show you
the fullness with which the subject has been considered and the ample thought given to every possibility. If he denies any dogma of the Church held by every true believer, he is no more Pope than either you or I; and so in this respect the dogma of infallibility amounts to
nothing as an article of temporal government or cover for heresy. »
unquote
In drafting the definition of the Dogma of Infallibility in 1869,
the periti of Vatican Council I actually discovered that more than forty popes had preached personal doctrinal errors in preceding centuries, though not in an infallible context.
The Council Fathers, having re-affirmed what the Church had always
taught that it was necessary for salvation to be in union with the Bishop of Rome and that he who rejected his authority could not hope to be saved, went on to reason that therefore the Pope could not err or lead his flock astray, for in that case the faithful might, on certain occasions, find themselves in the position of having to follow him into his error. As no one is ever bound to an evil act, this would be an absurdity.
At this point the Council had to define also the limits of
infallibility, and lay down the precise conditions that must be satisfied
for a pronouncement to be ex cathedra. Clearly the Council was aware that
obedience to the Pope — only relatively infallible — could not under all
circumstances be identified with obedience to God, Who alone is the Source
of all Truth and Holiness. Not only was the Infallibility of the Pope defined at the Vatican Council, but also the limits and extent of this
Infallibility.
To put it another way, the Council laid down also the fact that outside
these limits the Pope remained capable of erring and was not entitled to command
blind obedience.
Laurent
24 Jan 15 at 15 h 54 min
Ce sont les sources qui enseignent que la doctrine :
« Personne juge du siège suprême, sauf s’il est constaté qu’il est déviant de la foi »
« et alors on constate qu’il n’est pas pape »,
« car il s’est destitué lui-même par le fait de l’hérésie, et on constate que Dieu l’a jugé car ‘celui qui ne croit pas est déjà jugé (Évangile de St Jean) « .
est la Doctrine de l’Église, donc cela appartient au dépôt de la foi, c’est donc infaillible.
Ceci n’est donc pas une opinion, mais une Doctrine.
adage attribué à st Augustin et accepté par l’Église :
« In Fide unitas (il n’est pas permis de mettre en discussion des points de Foi, de Doctrine à croire)
In opiniis libertas (il est permis de discuter des opinions, avec des arguments sérieux)
In omnibus caritas »
Il y a encore de dizaines d’auteurs qui donnent cette doctrine qu’un papa hérétique cesse d’être pape, mais sans mentionner que c’est la Doctrine uniforme, commune de l’Église.
Si vous voulez je peux vous donner les textes.
Ceci n’est donc pas une thèse, pas une opinion, pas UNE doctrine d’UN seul Docteur ou Père de l’Eglise; mais une Doctrine de l’Église à croire obligatoirement.
Laurent
24 Jan 15 at 16 h 04 min
Alors on a bien compris dans les textes ci-dessus que celui ou ceux qui doivent constater la déviance de la foi par un pape, sont l’Église, les évêques, un concile général de tous les évêques.
C’est évident car la philosophie scolastique (Le cardinal Billot le dit explicitement dans son œuvre philosophique) nous apprend que :
— un pouvoir perd par le fait même son autorité, si il fait un abus de son autorité : il va contre la loi divine, la loi de la nature, la loi de l’Église ou contre le bien commun. Le cas du pape est donc évident : s’il devient hérétique, il perd sa juridiction, son mandat, son autorité, sa papauté.
— Puisqu’une société ne peut pas exister sans autorité, sinon elle devient une masse, et puisque l’Église DOIT continuer d’exister, par la promesse de Notre Seigneur et pour le bien de âmes (l’adage romain « salus populi, suprema lex » est reçu dans l’Église de cette façon : « salus animarum suprema lex »), le pouvoir retombe/revient de droit divin et naturel au premier institué en autorité en dessous de celui qui a dévié. Dans le cas du pape hérétique le pouvoir revient donc aux évêques, le pouvoir le plus haut après le pape est un concile œcuménique (au sens traditionnel cela veut dire : un concile général de tous les évêques).
— De tous les évêques qui ont gardé la foi bien sûr. Car ceux qui l’ont perdu sont incapable de juger de la foi. Et en outre ils ont eux aussi perdu la juridiction de droit divin et naturel par le principe ci dessus.
Conclusion : c’est donc un concile général constitué de tous les évêques qui ont gardé la foi que la déviance de la foi par un pape doit être constaté, ainsi que la perte de son pontificat.
Laurent
29 Jan 15 at 4 h 01 min
Alors qui sont ces évêques qui ont gardé la foi ?
Laurent
29 Jan 15 at 4 h 02 min
Vous le savez très bien mon cher Laurent…
…tous les Évêques NON UNA CUM validement ordonnés et Sacrés.
Cave Ne Cadas
29 Jan 15 at 6 h 45 min
Concrètement cela fait combien ?
Mgrs McKenna, Sanborn, Pivarunas, Dolan, Morello, Stuyver, Neville, Petko, Slupski, Carmona et les sept évêques de la UOGCC (Ukraine).
Ensuite les quatre évêques de la FSSPX, qui ont la foi traditionnelle, vu que le sedevacantisme est une opinion et pas un dogme de la foi, et qu’ils ont gardé le dépôt de la foi traditionnel :
— in fide unitas, in opiniis libertas, in omnibus caritas (cela veut dire : il est interdit de traiter quelqu’un, qui d’ailleurs accepte le dépôt de la foi, comme hérétique et/ou schismatique, juste pour le seul motif qu’il n’est pas de votre opinion. C’est ériger son opinion en dogme et cela est illicite et « sectaire », cela a toujours été condamné, combattu et réprimé par les papes.)
Donc soyons catholiques et ne pas sectaires !
Laurent
29 Jan 15 at 22 h 50 min
Non Laurent ! vous vous trompez…
1°, je disais :
Les quatre (3+1) évêques F$$PX SONT UNA CUM… donc schismatiques puisqu’ils n’obéissent pas au Pape qu’ils reconnaissent !
2°, votre liste est incomplète… il existe d’autres Évêques NON UNA CUM validement ordonnés et Sacrés…
Cave Ne Cadas
30 Jan 15 at 12 h 00 min
Quels sont ces autres évêques svp ?
Laurent
30 Jan 15 at 14 h 47 min
Certains très discrets…ne veulent pas être mis en pâture de manière internétique…
Cave Ne Cadas
30 Jan 15 at 14 h 58 min
Les quatre (3+1) évêques F$$PX SONT UNA CUM… donc schismatiques puisqu’ils n’obéissent pas au Pape qu’ils reconnaissent !
Exacte, bien schismatiques de fait !
mais de plus non validement ordonné au simple vue canonique de consécration effectue par Mgr Lefebvre en l’absence de deux évêques assistants obligatoire pour la consécration valide canoniquement Canon Naz 1917
Robert
2 Fév 15 at 0 h 56 min
…non, les deux évêques assistants ne sont pas obligatoirement… obligatoire…
Monseigneur Lefebvre s’en est expliqué !…
Cave Ne Cadas
2 Fév 15 at 1 h 01 min
can 954 – L’évêque consécrateur doit s’adjoindre deux autres évêques pour l’assister dans la consécration, à moins qu’il n’ait obtenu dispense du Siège apostolique.
Robert
2 Fév 15 at 1 h 15 min
Sans parler de la violation de deux constitution de St Pie X et Pie XII.
Pie XII, Vacantis Apostolicae Sedis, 8 décembre 1945 a écrit :
Ainsi que la violation de : constitution Vacante Sede Apostolica du 25 décembre 1904 de Pie X.
Robert
2 Fév 15 at 1 h 22 min
…vous le dites justement :
« …à moins qu’il n’ait obtenu dispense du Siège apostolique »…
Tout cela est prévu pour « une Église en ordre »…
De Siège apostolique, …il n’y en a plus… (bien que Mgr… reconnaissait P.6.v² comme Pape !!!)
Mais cela n’enlève rien à la validité du Sacre ! (et non pas « ordination » comme vous dites avec un langage conciliaire !!!)
Cave Ne Cadas
2 Fév 15 at 1 h 24 min
Exacte, mais si il y a absence de Pape légitime en 1988.
Donc, pas possible pour Mgr Lefebvre de solliciter cette dispense et se retrouve dans la première obligation ordonne par le Can 954 !
PS: Mgr Lefebvre reconnait et a toujours reconnue la légitimité du « Pape » JP II à qui il a même demandé mandat en bonne uniforme à l’origine ! ( dualité de Mgr )
Robert
2 Fév 15 at 1 h 34 min
Oui, effectivement cela n’enlève rien a la validité propre au sacre !
Après le souci est de savoir si en vertu de la constitution de Pie XII (couvert par infaisabilité pontificale) le sacre de Mgr n(est pas nul et non avenue ???????????? )
Robert
2 Fév 15 at 1 h 56 min
Le sel de la terre vient de sortir dans le n° 10 automne 2014 un article sur ce sujet.
Le P. Pierre-Marie cite la doctrine de Jean de St Thomas à ce sujet. Avec quelques variantes il enseigne la doctrine que je viens de poster ci dessus : la pape n’est jugé par personne sauf s’il qui tombe dans l’hérésie, alors il est constaté par un concile général qu’il a dévié et qu’il n’est pas pape.
Seulement de P Pierre-Marie prend à la fin une faute conclusion : il pense que le concile doit être composé de tous les évêques (postconciliairs inclus).
MAIS ce ne sont évidemment que les évêques qui ont gardé la foi qui en réalité peuvent et doivent juger …de la foi.
C’est évident : on ne peut pas juger de ce qu’on ne connait pas.
Laurent
29 Jan 15 at 22 h 58 min
Nous avons suffisamment démontré que le Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé EST peu fiable…
Et un Pape NE PEUT tomber dans l’hérésie. (point barre)
Cave Ne Cadas
30 Jan 15 at 12 h 13 min
Oui mais il rend seulement la traduction française du texte de Jean de Saint Thomas sur la question et ce texte est en harmonie avec la doctrine ci dessus.
Donc dans ce sens là l’étude est intéressante.
Seulement en effet la conclusion personnelle de Pierre-Marie n’est pas correcte à mon humble avis.
Laurent
30 Jan 15 at 14 h 49 min
Puisque le Pape ne peut être jugé par personne sur la doctrine de Foi, et bien précisément, le Pape ne peut pas devenir hérétique.
Très simple : si un Pape tombait dans l’hérésie, sachant qu’il ne peut être jugé par personne : que ferait-on ? On serait « bloqué ».
C’est quand même pas difficile à admettre que le Pape est un roc, un guide infaillible et sur, un chef, un garant absolu de la Foi …… Le Pape est le personnage le plus important de la Terre parce qu’il a la plus lourde responsabilité.
Il ne peut faillir sur le domaine qui lui est confié.
Quel peu de Foi dans ce milieu, c’est terriblement désespérant de voir ainsi que la fonction Pontificale est ainsi méprisée et attribuée à des crapules, comme on donnerait des os à un chien.
Edouard Marie Laugier
30 Jan 15 at 13 h 04 min
Croyez-vous d’ailleurs, que le Saint Esprit laisserait « tomber le Pape » dans l’hérésie ?
…pure hérésie !!!
Cave Ne Cadas
30 Jan 15 at 13 h 09 min
En effet : parler d’un Pape (vrai Pape) qui deviendrait hérétique (sic), revient également à affirmer que le Saint Esprit, c’est à dire le Bon Dieu — ce qui n’est pas rien quand même !!! — pourrait … abandonner son Vicaire ?
Alors même que la fonction du Pape, soutenu par le Saint Esprit, c’est de conserver des centaines de millions de fidèles dans la Foi !!
Un borgne guidant des aveugles ?
C’est vraiment humainement incompréhensible ce genre de blocage, d’aveuglement, à comprendre un truc que les mômes de 7 ans comprennent : À quoi sert le Pape !
Edouard Marie Laugier
30 Jan 15 at 13 h 49 min
Vous dites un vrai pape ne peut tomber dans l’hérésie.
Voici encore le texte du DTC qui dit le contraire :
CONTROVERSE THÉOLOGIQUE CONCERNANT LE PRIVILÈGE DE L’EXEMPTION DE L’HÉRÉSIE, ATTRIBUÉ PAR QUELQUES THÉOLOGIENS AU PAPE, CONSIDÉRÉ MÊME COMME PERSONNE PRIVÉ ;
– 1° Aperçu historique. – 1. On rencontre dans le Decretum de Gratien cette assertion attribuée à saint Boniface, archevêque de Mayence, et déjà citée sous son nom par le cardinal Deusdedit (+ 1087), ainsi que par Yves de Chartres, Decretum, v, 23, que le pape peut défaillir dans la foi : « Hujus (i. e. papae) culpas istic redarguere prœsumit mortalium nullus, quia cunctos ipse judicaturus a nemine est judicandus, nisi deprehendatur a fide devius » (« aucun mortel ne s’attribue de juger des coulpes du pape, car lui qui juge tout le monde, ne peut être jugé par personne, sauf s’il est trouvé déviant de la foi »). Decretum, part. I, dist. XL, c. 6.
Dans la suite cette même doctrine se retrouve jusque chez les partisans les plus convaincus du privilège pontifical. Innocent III s’y réfère dans un de ses sermons : « In tantum fides mihi necessaria est ut cum de ceteris peccatis solum Deum judicem habeam, propter solum peccatum quod in fide commttitur possem ab Ecclesia iudicari », P. L., t. ccxvii, col. 656. Les grands théologiens scolastiques ont généralement négligé d’envisager cette hypothèse ; mais les canonistes des XII° et XIII° siècles, connaissent et commentent le texte de Gratien. Tous admettent sans difficulté que le pape peut tomber dans l’hérésie comme dans toute autre faute grave ; ils se préoccupent seulement de rechercher pourquoi et dans quelles conditions il peul, dans ce cas être jugé par l’Église. C’est pour quelques-uns la seule exception à l’inviolabilité pontificale, « Non potest accusari nisi de haeresi », est-il dans la Summa Lipsiensis (avant 1190). D’autres équiparent à l’hérésie : le schisme, la simonie, l’inconduite, mais le péché contre la foi demeure toujours le cas type qui leur sert à régler la procédure. Il doit être question d’une affaire intéressant toute l’Église. Rufin (vers 1164- 1170) résume ainsi les opinions de son temps : « In ea (causa) quae totam Ecclesiam contingit, (papam) judicari potest, sed in ea quae unam personam vel plures (contingit), non ». Le même auteur précise qu’il faut entendre cette règle de l’hérésie obstinée. « Prima sedes non judicabitur a quoquam nisi in fidei articulis pertinaciter erraverit », Ce qui suppose, pour Jean de Faênza que le pape coupable â été « secundo et tertio commonitus ». Il n’y a plus lieu dans ce cas d’invoquer la primauté : pour Huguccio (+ 1210) le pape est alors « minor quolibet catholico ».
À partir du XIII° siècle, les Décrétalistes ont tendance à s’en tenir à la lettre de Gratien, que les Décrétistes étendaient volontiers à des cas similaires. Les premiers réservent donc le jugement du pape pour le seul cas d’hérésie. « Nisi in crimine haeresis », dit Bernard de Pavie (+ 1213), « Excipitur unum solum crimen super quo Papa accusari possit », prononce le célèbre Hostiensis (Henri de Segusio + 1271). Mais l’éventualité de ce dernier cas est toujours prévue sans la moindre hésitation. Restreinte ou élargie la pensée de Gratien a dominé tout le droit canonique du moyen âge.
Fin de citation du DTC
C’est clair !
Laurent
3 Fév 15 at 21 h 56 min
Votre texte ne prouve rien !
Tout cela n’est qu’OPINIONS… (Polémique entre théologiens…)
Le DTC n’est pas de Foi !!! (c’est loin d’être l’Évangile !)
Cave Ne Cadas
3 Fév 15 at 22 h 29 min
Le DTC n’est pas de foi, bien sûr, mais quand il s’agit d’une Doctrine qui a été tenue par tous le monde catholique, pendant tout le moyen âge, c’est la Doctrine de l’Église. Car sinon l’Église se serait trompé pendant 1000 ans (moyen âge : de 5e au 15e siècle). Ce qui n’est pas possible car Jésus a dit : « Les portes de l’enfer (entre autre donc le mensonge et l’erreur, l’hérésie) ne prévaudront pas ».
Il s’agit de consulter donc tous ces auteurs : Docteurs, Papes, évêques, théologiens du moyen age, qui sont cités par le DTC et d’autres. Je l’ai fait : et je constate qu’il en est ainsi.
Laurent
4 Fév 15 at 0 h 07 min
Un Pape ne peut tomber dans l’hérésie. Point barre !
Sinon cela veut dire que le Saint Esprit est « sur courant alternatif »…
Cave Ne Cadas
4 Fév 15 at 12 h 03 min
(docteur de l’Église )
Robert
4 Fév 15 at 12 h 48 min
« Il est probable et on peut le croire pieusement, que le souverain pontife, non seulement ne peut pas errer en tant que pape, mais aussi qu’il ne pourra point être hérétique ou croire avec pertinacité une quelconque erreur dans la foi en tant que simple particulier (particularem personam). Cela se prouve premièrement parce que cela est requis par la suave disposition de la providence de Dieu. Car le pontife non seulement ne doit pas et ne peut pas prêcher l’hérésie, mais aussi il doit toujours enseigner la vérité, et sans doute le fera-t-il, étant donné que Notre Seigneur lui a ordonné d’affermir ses frères […]. Cependant, je le demande, comment un pape hérétique affermirait-t-il ses Frères dans la foi et leur prêcherait-il toujours la vraie foi ? Dieu pourrait, sans doute, arracher d’un cœur hérétique une confession de vraie foi, comme en un autre temps, Il a fait parler l’ânesse de Balaam. Mais cela serait plutôt de la violence et nullement conforme avec la manière d’agir de la divine providence, laquelle dispose toutes choses avec douceur. Cela se prouve deuxièmement de par l’événement, car jusqu’à ce jour, nul n’a été hérétique [… ] ; donc c’est un signe que cela ne peut pas arriver. Pour plus d’informations consulter le manuel de théologie réalisé par Pighius » (St. Robert Bellarmin : De romano pontifice, IV, ch. 6).
Robert
4 Fév 15 at 12 h 51 min
Laurent, quand comprendrez-vous que depuis Vatican d’Eux ils ont construit une nouvelle église qui n’a rien à voir avec la sainte Église ?
qu’ils ont TOUT changé pour TOUT détruire.
Quand comprendrez-vous que ces « papes » n’ont plus rien de catholiques ?
Quand comprendrez-vous que ce qui s’applique dans l’Église en ORDRE, ne s’applique pas depuis Vatican d’Eux ?
Laurent, ouvrez grand les yeux !
Louis-Hubert REMY
3 Fév 15 at 23 h 01 min
Le pape ne peut errer vous dites.
1) Bon. On constate que c’est une opinion de certains dans l’Église, donc je la respecte, mais il y d’autres auteurs dans le cours des siècle qui ont enseigné l’opinion contraire.
L’adage reçu dans l’Église dit :
« In opiniis libertas » : il faut accepter la possibilité du contraire.
« in omnibus caritas » : il est interdit de traiter les opposants d’opinion comme hérétiques et schismatiques. Sinon vous n’êtes pas catholiques car en opposition avec elle !
2) dans votre opinion le pape Adrien VI ne peut errer, puisqu’il est pape !
alors ce pape nous enseigne …« qu’un pape peut errer ». Donc il faut accepter cela !
Clair.
Preuve :
POPE ADRIAN VI (1522-1523):
« If by the Roman Church you mean its head or pontiff, it is beyond question that he can error even in matters touching the faith. He does this when he teaches heresy by his own judgment or decretal. In truth, many Roman pontiffs were heretics. The last of them was Pope John XXII (1316-1334). » (Quaest. in IV Sententiam).
Laurent
30 Jan 15 at 14 h 57 min
Sauf que quand il dit :
… « En vérité, beaucoup romaine pontifes étaient hérétiques. Le dernier d’entre eux a été le pape Jean XXII (1316-1334) »
Il ne parle pas de VRAIS pontifes… mais des ANTIpapes…
Cave Ne Cadas
30 Jan 15 at 15 h 14 min
Les periti du concile de Vatican I en pensent autrement : il disent que 40, papes sont tombés dans des erreurs :
TWENTIETH OECUMENICAL (DOGMATIC) COUNCIL, VATICAN I (1869-1870)
« Neque enim Petri successoribus Spiritus sanctus promissus est, ut eo revelante novam doctrinam patefacerent, sed ut eo assistente traditam per apostolos revelationem seu fidei depositum sancte custodirent et fideliter exponerent. (Constitutio Dogmatica Prima de Ecclesia Christi [Pastor Aeternus], cap. 4, « De Romani Pontificis Infallibili Magisterio »)
..In drafting the definition of the Dogma of Infallibility in 1869, the periti of Vatican Council I actually discovered that more than forty popes had preached personal doctrinal errors in preceding centuries, though not in an infallible context.
The Council Fathers, having reaffirmed what the Church had always taught that it was necessary for salvation to be in union with the Bishop of Rome and that he who rejected his authority could not hope to be saved, went on to reason that therefore the Pope could not err or lead his flock astray, for in that case the faithful might, on certain occasions, find themselves in the position of having to follow him into his error. As no one is ever bound to an evil act, this would be an absurdity.
At this point the Council had to define also the limits of infallibility, and lay down the precise conditions that must be satisfied for a pronouncement to be ex cathedra. Clearly the Council was aware that obedience to the Pope — only relatively infallible — could not under all circumstances be identified with obedience to God, Who alone is the Source of all Truth and Holiness. Not only was the Infallibility of the Pope defined at the Vatican Council, but also the limits and extent of this Infallibility.
To put it another way, the Council laid down also the fact that outside these limits the Pope remained capable of erring and was not entitled to command blind obedience.
Laurent
30 Jan 15 at 15 h 52 min
Je me demande si vous lisez bien l’anglais…
ou alors vous ne comprenez pas ce que vous lisez !!!
Vous citez vous-même :
Ce qui veut dire (pour les non-anglophiles) :
Cave Ne Cadas
30 Jan 15 at 16 h 26 min
Bien sûr, pas dans une déclaration solennelle qui porte les conditions de l’infaillibilité, mais en privé.
Mais si quelqu’un est — en privé — hérétique, il est …hérétique !
Laurent
1 Fév 15 at 23 h 17 min
Vu que tout ce qui concerne la Foi (+ liturgie) et les Mœurs tombe dans le domaine de l’Infaillibilité, les erreurs des Papes ne peuvent pas être des erreurs contre la Foi et encore moins des hérésies.
Le Bon Dieu ne voulant pas d’un Vicaire schizophrène, Il a protégé sa Foi « J’ai prié pour que ta foi ne défaille pas », Luc 22 : 32
Il l’a fait pour que Saint Pierre (et ses successeurs) n’aient point de peines à « fortifier leurs frères ».
Allez donc voir si vous ne me croyez pas, dans la chaine d’Or sur jesusmarie.com (le site Internet)
Je ne sais pas pourquoi Cave ne Cadas s’obstine à vous réfuter, il lui suffirait de mettre vos messages à la corbeille, chose que fort aisée.
Edouard Marie Laugier
3 Fév 15 at 22 h 55 min
Je comprends pas bien là, le texte dit que 40 papes ont prêchés l’hérésie ?!
Quand bien même ce n’est pas dans un contexte infaillible ça tombe sous le coup de la bulle cum ex apostolatus officio de Sa Sainteté Paul IV non ?
David
4 Fév 15 at 9 h 53 min
NON, mon cher David…
Laurent « vous enduit avec de l’erreur »…
La traduction exacte de ce texte va arriver… (je l’ai demandé à notre traducteur professionnel)
Déjà, il est dit :
Il y fut répondu qu’un tel cas ne s’était jamais présenté. Si la chose arrivait, le Concile des Évêques pourrait déposer un tel Pape pour hérésie, car dès lors que celui-ci deviendrait hérétique, il ne serait plus la tête ni même un membre de l’Église. L’Église ne serait tenue en aucune façon de l’écouter quand il commencerait à enseigner une doctrine qu’elle saurait être fausse, et il cesserait d’être Pape, étant déposé par Dieu Lui-même…
Cave Ne Cadas
4 Fév 15 at 13 h 37 min
Merci de votre réponse Cave Ne Cadas, je commençais déjà à entrevoir la subtilité avec la réponse de notre ami EML mais désormais toute possibilité de doute est écarté.
David
4 Fév 15 at 14 h 27 min
Oui, c’est dommage que l’exemple qu’il dénonce est un anti-pape, mais il parle bel et bien du souverain pontife de l’Église, de la Tête de l’Église, donc de tout pape en disant :
« If by the Roman Church you mean its head or pontiff, it is beyond question that he can error even in matters touching the faith… »
Laurent
1 Fév 15 at 23 h 19 min
Cher Laurent, vous parlez de juridiction de suppléance. Je suis désolé, mais ce concept n’existe pas. Or, la juridiction est synonyme d’apostolicité :
« § IV L’Apostolicité.
D’une façon générale, elle est l’identité d’une Église avec l’Église des Apôtres, sous le triple rapport de la foi, du culte, du gouvernement ou de la juridiction. — Mais, en tant que note, l’Apostolicité est seulement : l’identité d’une Église avec l’Église des Apôtres sous le rapport de la JURIDICTION. — L’Apostolicité de foi ou de doctrine n’est pas « note » ; car pour établir qu’une doctrine déterminée est d’origine apostolique, il faut au préalable connaître que la confession qui l’enseigne est la vraie Église. »
Joseph Falcon, S.M., LA CRÉDIBILITÉ DU DOGME CATHOLIQUE, apologétique scientifique, p.496, Emmanuel Vitte, 1948
Ainsi que:
« 123. – D) L’Église grecque n’a pas l’apostolicité.
a) Elle n’a pas l’apostolicité de doctrine, puisque, nous l’avons vu, elle rejette aujourd’hui certains dogmes qu’elle professait autrefois.
b) Elle n’a pas l’apostolicité de succession.
1°) Elle remonte qu’au XIe siècle. certains sièges peuvent présenter des listes épiscopales remontant jusqu’aux Apôtres. Mais cette succession n’est pas légitime. En se détachant de Rome, les évêques schismatiques ont rompu la chaîne qui les rattachait aux Apôtres.
2°) Il est vrai que les évêques de l’Église grecque sont de vrais évêques : ils ont le pouvoir d’ordre. Ce qui leur manque, c’est le pouvoir de juridiction, condition essentielle de l’apostolicité. »
Ernest Savignac, p.s.s., MANUEL D’APOLOGÉTIQUE à la portée de tous
Vous voyez, cher Laurent, il en va de l’apostolicité.
Abenader
30 Jan 15 at 13 h 08 min
Bien sûr que les schismatiques n’ont pas de juridiction, ce sont des schismatiques et des hérétiques. C’est évident. Mais je parle des évêques catholiques qui ont gardé la foi. C’est tout autre chose.
PRINCIPES CERTAINS ET FAITS CONSTATÉS
1) Définitions de notions :
o « Si on dévie d’un ou plusieurs point(s) de la foi on est hérétique »
o « Si l’on dévie de toute la foi on est apostat »
2) « on ne peut donner ce qu’on a pas soi-même »
o Celui qui n’a pas la foi ne peut pas juger de la foi des autres
§ Donc ce n’est que la partie saine de l’Église qui peut juger de la foi des autres le cas échéant
3) « Qui est catholique », qui est partie saine.
o Le catéchisme apprend : « le baptisé qui croit et professe la Doctrine de Notre Seigneur Jésus-Christ dans la vraie Église »
§ Celui qui garde le catéchisme et l’enseignement de l’Église de toujours (la Tradition) a gardé la foi et est membre de la partie saine (On n’est pas obligé d’accepter Vatican II qui est controversé, n’est pas infaillible et purement pastoral)
§ Prèsque TOUS les membres de l’église postconciliaire rejettent le dogme « extra ecclesiam nulla salus » donc sont hérétiques
o « In fide unitas, in dubiis libertas, in omnibus caritas » : un principe préconisé par l’Église et les papes de tous les temps :
§ ceux qui ont gardé la foi mais ont une autre opinion :
— peuvent le faire, s’ils ont des arguments sérieux (libertas !)
— et on ne peut pas les considérer comme schismatiques ni hérétiques (caritas !)
§ donc les sédévacantistes qui ne sont pas hérétiques sont catholiques
4) « Le pouvoir qui abuse de son autorité, perd par le fait même son autorité »
o Voir autre fichier pour preuves
§ DTC, « tyrannie » « tyrannicide »
§ la scolastique …
5) Une société ne peut exister sans autorité, sinon elle cesse d’être société et devient une masse :
o Preuve : la scolastique
6) « L’existence et le bon fonctionnement de l’Église est absolument nécessaire » pour la continuation de la Rédemption :
o Promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ de la survie de l’Église « Portae inferni non praevalebunt contra eam »…
o Elle ne peut exister sans structure/hiérarchie (Denz. Condamnation)
7) La promesse de la continuation perpétuelle de l’Église ne porte pas sur toute le quantité mais sur les qualités essentielles :
o Preuve est historique
§ Au 11e siècle la moitié de l’Église pourrit dans le schisme oriental
§ Au 16e siècle 1/3 de l’Église en Europe pourrit dans le protestantisme
§ Maintenant c’est le modernisme
§ Jésus dit : « Est-ce que le Fils de l’homme trouvera de la foi sur terre quand Il reviendra » (évangile)
8) Parce que le droit naturel prescrit que, dans de tels cas, de l’abus de pouvoir d’un supérieur et donc que celui-ci perd l’autorité, « la puissance d’un Supérieur est passé à l’inférieur immédiate », parce que ce est absolument nécessaire pour la survie de la société et d’éviter les tribulations d’extrême nécessité » (Cardinal Billot, De Ecclesia)
o Donc les évêques qui ont gardé la foi reçoivent de droit naturel et de droit divin tous les pouvoirs nécessaires pour continuer l’Église.
o Ce sont eux qui doivent donc juger de la déviance éventuelle dans la foi par un pape
9) Cet inférieur immédiat est la partie de saine des évêques : l’autorité qui vient après le pape est le tout des évêques qui ont gardé la foi, éparse dans le monde ou réuni dans un concile général des évêques catholiques.
10) Cette partie saine des évêques existera toujours, sinon l’Église cesse d’exister (quod absit par les promesses de Jésus) car elle perdrait une partie essentielle : l’Église enseignante :
o Les papes peuvent disparaitre un certain temps (« interregnum ») mais pas l’Église enseignante.
11) la partie saine de l’Église enseignante a prouvé que Vatican II (avec les papes qui suivent) est contre la Tradition : prouvé par :
§ Par Mgr Lefebvre :
— « Ils l’ont découronné » : Mgr L. prouve « ex professo » que « Dignitatis humanae » de Vat II est contraire à l’enseignement constant de l’Église.
— « Lettre ouverte aux catholiques perplexes » : Mgr L. constate que les catholiques qui obéissent au pape mettent en danger leur foi et qu’il sont donc obligés de ne pas l’obéir sous ce rapport.
— Le « Dubia » envoyés à Rome
§ Mgr Castro de Mayer : constate des déviances à cause desquelles il trouve qu’il est obligé sous péché mortel de participer aux sacres de 1988.
§ Les quatre évêques de la FSSPX confirment Mgr Lefebvre
— Discussions théologiques de 2012 : pas d’accord sur plusieurs points de la doctrine
§ TOUS les évêques sedevacantiste qui on gardé la foi disent de même
o Plus que évêques :
§ Mgrs Thuc (+), McKenna, Neville, Pivarunas, Sanborn, Dolan, Morello, Stuyver, Slupski, Carmona et 7 évêques de la UOGCC (Ukraine)
Ces évêques UOGCC qui remontent à Mgr Vladimir Sterniouk n’ont pas de certificats de leur sacre (étant sacrés en secret) , mais des témoins.
Laurent
30 Jan 15 at 15 h 04 min
Ces principes et faits, je peux les prouver, car j’ai toute la documentation réuni.
Je viens de parler avec un évêque sédévacantiste. Un des meilleurs à mon humble avis.
On a parlé de beaucoup de choses, pendant 5 heures. Il a tout accepté des principes ci-dessus et il est très heureux avec cette Doctrine de l’Église sur laquelle il n’y a pas de doute :
« Le siège suprême est jugé par personne, sauf si l’on constate qu’il a dévié de la foi » etc…
Donc c’en est fini avec les opinions à ce sujet. Une fois qu’il y a une Doctrine sûr et certaine, les opinions contraires sont hérétiques :
« in fide unitas ! »
Unitas : justement : la Doctrine UNIT, les opinions DIVISENT !
Cette Doctrine est capable de, devrait donc unir tous les fidèles, prêtres, évêques vraiment catholiques.
Unir qui :
— tout ce monde de et autour de la FSSPX
— tout ce monde de et autour de la « résistance à la FSSPX »
— tout ce monde sédévacantiste, divisé par des opinions à pas en finir.
Finalement s’ils sont vraiment l’Église ils SONT DÉJÀ UN ! Car l’Église est une !
Credo in UNAM !
Maintenant il y a encore des discussions possibles sur l’application de cette Doctrine.
Laurent
1 Fév 15 at 23 h 14 min
Comment « Laurent » présente malhonnêtement les choses… :
Laurent, dans son commentaire lien permanent
janvier 30, 2015
déclare sans citer sa source :
Les periti du concile de Vatican I en pensent autrement : il disent que 40, papes sont tombés dans des erreurs :
Or, il se trouve (en cherchant un peu…) que le texte qu’il nous propose est un commentaire (une opinion donc !) des Pères de Traditio…
Or donc, l’opinion des Pères de Traditio… n’est pas « paroles d’Évangile » loin de là !!!
Nous avons fait traduire ce texte par notre traducteur professionnel :
VATICAN I, VINGTIÈME CONCILE ŒCUMÉNIQUE (DOGMATIQUE)
– 1869-1870 –
(Car le Saint Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi.)
« La question fut posée aussi par un Cardinal : “Que faut-il faire du Pape s’il devient hérétique ?” Il y fut répondu qu’un tel cas ne s’était jamais présenté. Si la chose arrivait, le Concile des Évêques pourrait déposer un tel Pape pour hérésie, car dès lors que celui-ci deviendrait hérétique, il ne serait plus la tête ni même un membre de l’Église. L’Église ne serait tenue en aucune façon de l’écouter quand il commencerait à enseigner une doctrine qu’elle saurait être fausse, et il cesserait d’être Pape, étant déposé par Dieu Lui-même.
« Si le Pape, par exemple, devait dire que la croyance en Dieu est fausse, vous ne seriez pas obligé de le croire, pas plus que s’il niait le reste du Credo : « Je crois en Jésus-Christ… », etc. Une telle supposition est injurieuse en elle-même pour le Saint Père, mais sert à vous montrer combien le sujet a été étudié en profondeur et combien on a réfléchi à chaque éventualité. Si le Pape nie un dogme quelconque de l’Église en lequel tout vrai croyant a foi, il n’est pas plus Pape que vous et moi ; aussi, à cet égard, le dogme de l’infaillibilité ne représente qu’un instrument de gouvernement temporel et une couverture de l’hérésie. »
[Discours fait au Premier Concile du Vatican par l’Archevêque Purcell, de Cincinnati, Ohio, sur l’infaillibilité du Pape telle que définie par ledit Concile.]
Portrait de Mgr John Baptist Purcell.
Lorsqu’ils ont rédigé en 1869 la définition du Dogme de l’Infaillibilité, les periti du Concile Vatican I ont bel et bien découvert qu’au cours des siècles passés, plus de quarante papes avaient prêché des erreurs doctrinales, quoique hors du contexte de l’infaillibilité.
Les Pères du Concile, ayant réaffirmé que selon l’enseignement constant de l’Église, il était nécessaire pour le salut d’être en union avec l’Évêque de Rome et que quiconque rejetait l’autorité de celui-ci ne pouvait espérer être sauvé, en conclurent que le Pape ne pouvait ni errer, ni égarer son troupeau, car les fidèles pourraient alors – eu égard à certaines circonstances – se retrouver en situation d’avoir à le suivre dans son erreur. Or, comme nul n’est tenu de commettre un acte mauvais, il y aurait là une absurdité.
À ce point, le Concile dut définir aussi les limites de l’infaillibilité et énoncer les conditions précises qui devaient être remplies pour qu’un jugement fût prononcé ex cathedra. Manifestement, le Concile savait que l’obéissance au Pape – celui-ci ne bénéficiant que d’une infaillibilité relative – ne pouvait s’identifier en toutes circonstances avec l’obéissance à Dieu, Qui seul est Source de toute Vérité et de toute Sainteté. Le Concile Vatican I a donc défini non seulement l’infaillibilité du Pape, mais aussi les limites et l’étendue de cette infaillibilité. En d’autres termes, le Concile a affirmé également qu’hors de ces limites, le Pape restait capable d’errer et n’avait pas le droit d’ordonner qu’on lui obéisse aveuglément.
Source :
THE LIMITATIONS OF PAPAL AUTHORITY TO CHANGE SACRED TRADITION
From the Writings of Roman Catholic Popes, Councils, Saints, and Theologians
TRADITIO Traditional Roman Catholic Network
E-mail: traditio@traditio.com, Web: http://www.traditio.com
Copyright 1994-2014 CSM.
► http://www.traditio.com/tradlib/popelim.txt
Il s’agit donc bien là de l’opinion des Pères de Traditio… (sur la même ligne — de ce point de vue — que la F$$PX qu’il dénonce sans arrêt !!!)
Depuis Vatican d’Eux, ceux qui occupent le Vatican professent publiquement l’hérésie : modernisme, liberté religieuse, œcuménisme, culte de l’homme, libéralisme, etc. Nombreuses sont donc les personnes estimant qu’un pape peut défaillir de la foi ; « Laurent » tout comme le site La Question (un de ses partisans ?) défend cette opinion erronée. Selon lui, un Pape peut enseigner l’hérésie et détruire l’Église : « Même s’il tombe dans une hérésie notoire, ce qu’à Dieu ne plaise, le Pape ne perd jamais son pontificat ».
Dire qu’un Pape peut être hérétique, détruire l’église, c’est contredire Notre Seigneur lui-même !
Pourtant, c’est ce que fait « Laurent & le site La Question !
Notre Seigneur a promis dans l’Évangile que saint Pierre et ses successeurs ne pourraient pas dévier de la foi :
Dieu ne peut évidemment pas permettre le contraire de ce qu’il a promis. Voici le commentaire du Pape saint Léon IX à la promesse de Notre Seigneur :
Le Pape Saint Grégoire VII rajoute :
Les docteurs de l’Église et les Papes disent de même :
Saint Cyprien, évêque, Père et Docteur de l’Église :
Saint Alphonse de Liguori, évêque et docteur de l’Église :
(Source)
« Laurent & le site La Question contribue à la peste et la ruine de l’Église… dixit Saint Alphonse !
— Saint Léon Ier, Pape :
— Paul IV, Pape :
En 1870, le Concile Vatican I définit définitivement que le Siège Apostolique est « TOUJOURS pur de toute erreur doctrinale selon la divine promesse du Seigneur […] sa foi est à JAMAIS indéfectible » (extrait de la Constitution dogmatique Pastor aeternus).
Il va sans dire que la chaire de Pierre ou encore le Siège Apostolique désigne la personne du Pape :
Application à la situation actuelle de l’Église
Nous avons vu qu’il est de foi que le pape, vicaire du Christ, représentant de Dieu sur terre, ne peut pas enseigner officiellement des hérésies. Or, ceux qui occupent la chaire de saint Pierre depuis Vatican d’Eux professent publiquement de nombreuses erreurs contre la foi. Ils ne peuvent donc pas détenir l’Autorité pontificale ; « Paul VI », « Jean-Paul II », « Benoît XVI » et « Franzozo Ø » ne sont pas de vrais Papes catholiques.
Réponse à « Laurent & au site La Question qui estime qu’un Pape ne peut pas perdre son pontificat en cas d’hérésie
Longtemps débattu par les théologiens, cette question (un « Pape hérétique » perd-il son pontificat ? ») n’a plus lieu d’être pour deux raisons :
1. elle n’est pas applicable à la situation actuelle. Effectivement, tous ces théologiens qui ont débattu à leur époque considéraient le cas de l’hérésie du Pape en tant que personne privée ; or, aujourd’hui, nous avons à faire à des hérésies publiques prononcées non en tant que personne privée mais en tant que (prétendu) « pape ».
2. L’Église a tranché ces questions lors du Concile Vatican (I). Il définit justement que le pontife romain a une foi « à jamais indéfectible » et qu’elle »ne saurait subir de défaillance » (Pastor aeternus, ch. 4). Qui plus est, au cours des délibérations de ce Concile, Mgr Zinelli, le rapporteur de la députation de la foi, fit cette intervention contre la thèse du « docteur privé hérétique » :
Etc. etc. etc… ► http://www.catholique-sedevacantiste.com/
Cave Ne Cadas
4 Fév 15 at 14 h 11 min
Est ce le disciple Feeneyiste Laurent Fédéricci / Laurent 777 ?
Edouard Marie Laugier
4 Fév 15 at 14 h 36 min
Non… il s’agit d’un « laurentius77 »… de Belgique, une fois !
Cave Ne Cadas
4 Fév 15 at 17 h 48 min
Concernant la question si un pape peut tomber en hérésie :
Je n’ai jamais dit que j’y crois fermement. Je l’ai proposé comme une opinion, dont il y a en effet des auteurs qui disent le contraire. Il faut admettre qu’il y a d’autres auteurs qui préconisent cela.
In opiniis libertas, in omnibus caritas :
ce n’est pas en ordre de me mettre « à la poubelle » comme le propose un correspondant ci dessus ;
concernant la Doctrine de l’Église
« Prima sedes à nemine judicatur, nisi a fide devius inveniatur » : La Doctrine que je propose est celle que j’ai bien établie ci-dessus. Celui qui nie cette Doctrine est simplement hérétique.
Là il n’y a plus question d’opinions !
Laurent
6 Fév 15 at 0 h 03 min
Non monsieur, le Pape pouvant tomber dans l’hérésie n’est pas une opinion, c’est une erreur grave, qui va contre la Bulle de Paul IV, contre les enseignements de Saint Robert Bellarmin, et contre l’exemple constant de la Tradition de l’Église Catholique.
Edouard Marie Laugier
6 Fév 15 at 13 h 03 min
Justement Laurent,
n’y revenons plus davantage…
Les opinions des uns et des autres pensant « qu’un Pape peut tomber dans l’hérésie »… ne sont qu’opinions. (Sans savoir exactement la qualité et la valeur du fond de la pensée de celui qui l’émet !!!)
Dans la République, Platon mentionne que l’opinion regroupe deux types de connaissances : la croyance et l’illusion. Dans ces deux cas, nos opinions peuvent être influencées par notre milieu social, notre caractère affectif et nos préjugés.
Ainsi donc, comme nous l’avons dis précédemment :
Cave Ne Cadas lien permanent*
février 4, 2015
L’Église a tranché ces questions lors du Concile Vatican (I). Il définit justement que le pontife romain a une foi « à jamais indéfectible » et qu’elle « ne saurait subir de défaillance » (Pastor aeternus, ch. 4). Qui plus est, au cours des délibérations de ce Concile, Mgr Zinelli, le rapporteur de la députation de la foi, fit cette intervention contre la thèse du « docteur privé hérétique » :
Cave Ne Cadas
6 Fév 15 at 13 h 20 min
En outre, nous savons tous (ou devrions le savoir) que la Concile de Vatican fut interrompu par (volontairement par la F∴M∴ qui déclencha…) la guerre.
Suspendu sine die, il n’est jamais repris.
Après plusieurs sessions, des travaux difficiles et des débats complexes, seules deux constitutions dogmatiques ont finalement pu être votées et ratifiées quand, le 20 septembre 1870, les troupes italiennes pénètrent dans Rome.
Le 9 octobre, ce qui reste des États pontificaux est réuni au reste de l’Italie par plébiscite (référendum). Le concile est matériellement empêché de se poursuivre. Le 20 octobre, Pie IX le suspend sine die.
Ainsi donc, nous n’avons aujourd’hui que très peu d’éléments dogmatiques concernant l’infaillibilité du Souverain Pontife (le Saint Siège*) et l’assistante [continuelle] du Saint Esprit à son bénéfice…
Tous ces éléments devaient être définis dogmatiquement dans la foulée…
(*) Le Code de Droit Canonique de 1917, promulgué par le pape Benoît XV affirme que :
Donc étant de nature perpétuelle, l’Église catholique ne peut pas disparaître, fût-elle privée temporairement de Pape.
Cave Ne Cadas
6 Fév 15 at 14 h 20 min
Remarque générale :
Quoi qu’il en soit,
— « que le pape puisse devenir hérétique » (première opinion), « alors il cesse d’être pape » (Doctrine de l’Église)
— ou que « si l’on constate qu’un pape ait dévié de la foi » et que l’on constate en même temps « qu’il n’a DONC jamais été pape », comme conséquence logique (de la deuxième opinion) « que le pape ne peut jamais devenir hérétique »,
— quoi qu’il en soit :
la conclusion dans les deux cas est la même :
dès que l’on constate que celui qui est (considéré comme) pape dévie de la foi, on constate en même temps qu’il n’est pas ou qu’il n’est plus pape.
Sur cela tout le monde est d’accord ! ?
Laurent
10 Fév 15 at 21 h 31 min
Non on est pas d’accord.
Le Pape est le Chef de la Sainte Église de Dieu, l’Église Catholique.
Il est le Gardien du dépôt de la Foi,
Il est le Pasteur Infaillible des âmes.
Le Pape est le Soleil sur la Terre, Tenant-Lieu du Soleil de Justice, d’Amour et de VÉRITÉ qu’est NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST.
Le Pape est l’image de Notre Seigneur Jésus Christ, dans les domaines de la Foi et des mœurs sur lequel son Empire est absolu, Infaillible…
Le Pape est le personnage le plus PUISSANT de la Terre par devant TOUT les ROIS.
Le Pape est le garant du Monde civilisé.
C’est un Principe intangible.
Le Pape ne PEUT PAS devenir hérétique parce que, ne pouvant être jugé par personne sur la Foi, dont il est au plus haut niveau d’Autorité sur Terre.
Il est impossible à quiconque de décréter plus Infailliblement que le Pape qu’il ne le serait plus.
Nous sommes dans une situation inédite de crise de l’Église, et de fin de civilisation du fait de cet absence de Pape.
Nous sommes dans la « nuit de la Papauté », dans les tribulations, dans le brouillard.
Et vous venez nous frotter le museau, nous chatouiller les narines, nous piétiner l’aorte, et (ab)user de la patience héroïque de notre administrateur bien aimé pour pinailler en défendant vos lubies qui ne peuvent que satisfaire votre petit désir d’orgueil de la science, mal placé puisque sans fondement (vous avez tort), et offensant envers la Papauté, prétendant qu’un Pape pourrait faillir.
Tout les arguments vous ont été donné, vous avez tort, vous ne voulez rien savoir, tant pis pour vous.
Voici un extrait de Léon Bloy qui pourrait vous concerner.
Par pitié, biens chers frères, fermons le bans, rangeons l’épée maculée du sang de ce pharisien de la doctrine, et passons à autre chose !!
Y’en a marre !
Edouard Marie Laugier
11 Fév 15 at 6 h 13 min
Laurent,
dans les faits votre hypothèse n’a jamais existé, de plus, ayant désormais tous les éléments qui démontrent que Roncalli était maçon… il n’était donc pas éligible…
donc, fin du débat…
par la suite, les mêmes causes ont produit les mêmes effets, et de plus, l’arrivée de « cardinaux » qui ne sont pas évêques ont mis un obstacle de plus à la possibilité de conclaves valides…
gg
11 Fév 15 at 10 h 51 min
De « débat » a été dévié. Le sujet est l’unité comme propriété essentielle de l’Église, donc aussi de la partie saine de l’Église.
On s’est évanoui dans la discussion sur la question si un pape peut devenir hérétique. Ce n’est pas le sujet de la discussion.
Le sujet est : si nous/vous sommes/êtes la partie saine de l’Église forcément il y a unité. Ou est-elle cette unité ? Le monde sedevacantiste est menacé de division à cause de disputes sur des opinions. Le pire sont des opinions qui ont été érigés en dogmes. Ériger une opinion en dogme est sectaire et pas catholique. C’est considérer les teneurs d’autres opinions (contraire à la sienne) comme hérétiques et schismatiques. Finalement cette attitude elle-même est schismatique car cela divise la partie saine de l’Église.
Il faut en finir avec cela.
Encore faut il savoir ce que c’est une opinion et une doctrine ; la différence entre les deux. C’est en réalité la première chose à faire pour arrêter ce mal.
Abbé Eric Jacqmin, prêtre,
expulsé de la FSSPX par Mgr Fellay récemment.
La plupart des gens qui discutent sur des forums ne sont pas théologiens ni évêques, donc pas du tout partie de l’Église enseignante, mais ils n’hésitent pas à jouer au docteur en Israël et à anathématiser tous le reste. Voilà le comble de la bêtise. Humilité ! où êtes- vous ?
Une fois établie ce que c’est une Doctrine et une opinion, il faut laisser les opinions de côté et s’occuper de la Doctrine.
La Doctrine unit, les opinions divisent.
En évitant les opinions (d’en discuter) et en se concentrant que sur ce qui est de Doctrine, l’unité se fera.
L’UNITÉ SE FERA !
Voilà le sujet de cette discussion.
Abbé Eric Jacqmin
23 Oct 15 at 1 h 07 min
Oui, Monsieur l’Abbé,
… « l’unité se fera »… quand le « Saint Pape nous sera donné » !!!
Cave Ne Cadas
23 Oct 15 at 14 h 12 min
Et entretemps l’Église n’est plus UNE ?
Alors elle a perdue de son essence.
Ce n’est pas possible. « Les portes de l’enfer ne prévaudront pas » déclare Notre Seigneur. Alors Elle ne peut perdre quelque chose d’essentiel. C’est notre foi sans aucun doute.
Abbé Eric Jacqmin
5 Nov 15 at 3 h 18 min
Ce n’est pas parce que les Sédévacantistes se disputent que ce n’est pas la Foi.
La Sainte Vierge le dit bien en 1846 à la Salette : L’Église sera éclipsée. É C L I P S É E.
Et oser dire que la Secte conciliaire et ses faux papes est l’Église Catholique, c’est une abomination ! Car c’est comme si les gens disaient : « Le Corps Mystique du Seigneur peut damner les gens » ! Blasphème monumental et contradictoire avec ce qui est écrit dans la Bible, ou il est dit que Dieu voudrait que tous soient sauvés !
Les Faux papes n’ont pas la foi catholique ! Et il y a de très forts soupçons sur leur appartenance à la Franc-Maçonnerie, Appartenance qui les excommunierait ipso Facto !
Dire : Les juifs sont nos frères de foi, Saint Jean-Baptiste bénit l’Islam etc… ce n’est pas Catholique !
Dire : L’islam vient du Démon, l’ancienne Alliance a été accomplit etc… ça c’est catholique !
Nous n’avons pas la même foi que la secte œcuménique, humaniste, Vatican 2.
Vianney
5 Nov 15 at 14 h 28 min
Nous sommes tout à fait d’accord : la secte postconciliaire n’est plus l’Église Catholique. L’Église catholique est la communauté de tous ceux qui sont baptisés validement et ont gardé la foi et la pratiquent sous un obéissance valide et licite.
C’est la définition du chrétien selon les catéchismes.
Mais c’est pour cela que cette unité entre nous doit être reconnue, soutenue. Même concrètement, pas seulement en théorie. Donc la première chose à faire est de réduire au minimum tout ce qui nous sépare : p.e. cette mauvaise habitude d’ériger une opinion en dogme. Car les opinions séparent, c’est la foi seule qui nous unit : tout ce qui est « de foi », infaillible, dépôt de la foi. Je veux travailler à cette unité pour autant cela me convient, m’advient de la part de Dieu et de sa sainte grâce.
Abbé Eric Jacqmin
5 Nov 15 at 16 h 09 min
Il est de Foi que jamais un Pape ne puisse tomber dans l’hérésie publique. Il est de foi qu’un pape hérétique perd le pontificat, si vous pensez que l’on peut penser librement contrairement à l’avis unanime des théologiens/canonistes (après la définition du dogme de l’infaillibilité pontificale par S.S Pie IX), libre à vous, Monsieur l’Abbé mais essayer de faire passer un dogme pour une simple opinion théologique est le meilleur moyen de jeter la confusion dans les âmes.
Vous dîtes que l’on doit oublier ce qui nous sépare pour mieux être unis. J’ai du mal à comprendre avec qui vous voulez que les sédévacantistes s’unissent ?
Je parle en mon nom seul mais je ne reconnais pas les Abbés Rioult, Chazal, etc… pour catholiques.
Il en va de même pour Richard Williamson ou Bernard Fellay.
Quant à la Thèse…
Si je ne m’abuse, vous avez dans votre lettre de départ à Bernard Fellay cité nombre de textes de canonistes disant qu’un pape hérétique perd le pontificat et maintenant vous nous demandez d’oublier ces querelles tout en faisant la morale aux Docteurs en Israël que nous sommes.
Quand vous parlez à Bernard Fellay, la défection du pape hérétique est un dogme et quand vous parlez aux sédévacantistes, c’est une opinion.
Pour reprendre vos termes, votre démarche semble bien peu catholique.
Florian
5 Nov 15 at 20 h 24 min
Remarque incidente : j’ai du mal à comprendre comment les deux « dogmes » cités supra sont possibles concomitamment ???
Si il est « de Foi » que le Pape ne PEUT PAS tomber dans l’Hérésie dans son enseignement public, Comment PEUT-IL tomber dans l’« Hérésie », et — toujours « de Foi » — perdre le Pontificat ???
gg
7 Nov 15 at 10 h 32 min
Je me suis mal exprimé, un Pape tombant dans l’hérésie publique montre qu’il n’a jamais possédé le Pontificat Suprême. Un Pape dans l’hypothèse très invraisemblable d’un Pape tombant dans l’hérésie de manière privé perd le Pontificat.
Pour vous répondre concernant le canon 1556 : « Les auteurs envisagent l’une ou l’autre hypothèse qui entraînerait la cessation de la fonction : à savoir la folie perpétuelle et l’hérésie formelle … si le pape en tant que docteur privé, tombait dans l’hérésie. Dans ce cas il ne pourrait être jugé (can. 1556 : Prima sedes a nemine judicatur), mais il perdrait de plein droit sa charge suprême. » (Naz, Dictionnaire de droit canonique, col. 27. 1958.)
Ravi de savoir que vous êtes cousin avec S.S Paul IV.
Un fier descendant de Jackouille la Fripouille, écuyer de Messire Comte.
Florian
8 Nov 15 at 0 h 48 min
Cher ami,
Qu’un « pape » tombant dans l’hérésie perd sa papauté est une Doctrine et pas une opinion, parce que cela a été tenu « partout, toujours, par tous » (je peux le prouver). En effet, ce qui est « semper, ubique, ab omnibus » est selon les Pères de l’Église (p.e. le Commonitorium de St Vincent de Lérins) est une doctrine, car le fait qu’elle a été tenue « semper, ubique, ab omnibus », est une preuve qu’elle remonte aux apôtres, donc qu’elle appartient au dépôt de la foi.
Quand je parle d’opinions, je pense à : « la thèse », l’opinion que la juridiction ordinaire est requise pour la licéité de l’exercice de l’apostolat, ou d’un certain apostolat mais pas d’un autre, les opinions sur quel missel, quels livres liturgiques à tenir, sur quel pape est le dernier etc…
Je ne parle pas de feeneyistes, qui sont des hérétiques, et j’en connais d’autres qui tiennent des choses qui sont carrément et certainement des péchés graves et souvent publics.
Les Apôtres étaient en collège. L’Écriture Sainte parle maintes fois du « Collège des Apôtres ». Un collège est une communauté réduite, d’élite. Dans chaque communauté il y a des contacts, des réunions, des décisions, des déclarations et actions communes etc…
Les évêques sont les successeurs des Apôtres. Il y a donc forcément un « Collège des Évêques », avec ou sans Pape (p.e. lors d’un interregnum).
L’Église ne peut pas disparaitre ni perdre quelque chose d’essentiel (« Les portes de l’enfer ne prévaudront pas »). Ce collège existe donc actuellement : c’est tous les évêques qui sont validement consacrés et qui ont gardé entièrement le Dépôt de la Foi. Il doivent venir ensembles, fonctionner comme Collège. Il y a de bons évêques p.e. qui ne se sont jamais rencontrés. Ce collège est d’autant plus important qu’il n’y a pas de pape à l’instant. Ce collège a et est donc le pouvoir le plus haut dans l’Église actuellement pendant la vacance du siège papal. Il devrait/doit (mieux) fonctionner !
C’est encore une opinion, mais je pense qu’elle est bien fondée et qu’elle peut résoudre tous les problèmes.
Abbé Eric Jacqmin
9 Nov 15 at 2 h 27 min
Tout à fait d’accord avec vous, Monsieur l’abbé !
Le malheur est, qu’il y a un tel orgueil parmi certains évêques valides aujourd’hui… qu’ils se chamaillent sur quelques points « de détails » et ne veulent pas forcement « se reconnaître » entre-eux !!! …bien qu’ils soient de la même lignée…
Cave Ne Cadas
9 Nov 15 at 12 h 21 min
Cher Monsieur l’Abbé,
j’ai besoin de précisions, quand au premier paragraphe de ce post :
1/ pourquoi écrivez-vous « pape », avec minuscule et entre guillemets ?
2/ puisque vous dites que vous « pouvez prouver » qu’un « pape » peut tomber hérétique et perdre le pontificat, pourriez vous m’indiquer quelques pistes-références qui prouvent que cela a été cru « partout et par tous » ?
3/ conséquemment, pourriez-vous prouver que cela est déjà arrivé, dans l’Histoire de l’Église ?
Merci beaucoup d’avance !
gg
9 Nov 15 at 14 h 25 min
Cher Monsieur l’Abbé,
Cela serait-il indiscret de vous demander quelle est votre (nouvelle ?) position sur la vacance du Siège ?
Merci par avance de votre réponse.
Florian
5 Nov 15 at 15 h 51 min
Cher ami,
que voulez vous dire : à cause des hérésies de Vatican II, il n’y a plus de papes tout simplement à partir de ce moment. Je ne suis pas chaud pour la « Thèse » car elle ne se trouve pas dans aucun auteur sauf un seul disciple de St Thomas (selon Mgr Morello).
La Thèse s’évanouit aussi, car il n’y a plus de cardinaux (les plus anciens ont été créés par l’antipape Paul VI) . Alors François n’a plus été choisi par des cardinaux. Donc comment dire qu’il est pape materialiter ? Parce qu’il porte une soutane blanche ? Parce qu’il tient le Vatican sous son pouvoir ? C’est très faible. L’agir ce fait par la forme selon la scholastique, alors comme des cardinaux peuvent élire un pape materialiter ? Élire est agir, est il n’ont pas la « forme » de cardinaux. Donc il ne font rien du tout. C’est une bulle (je veux dire « bulle de savon » bien sûr). J’ai posé cette question aux teneurs de cette Thèse et je n’ai pas reçu de réponse. Mais je supporte la Thèse comme opinion (in omnibus caritas). Je ne veux pas diviser mais (re)construire si possible.
Abbé Eric Jacqmin
9 Nov 15 at 2 h 36 min
Monsieur l’abbé ?
Quand vous dites « je supporte la Thèse comme opinion »…
…dans quel sens l’entendez-vous ?
SUPPORTER :
1° : Tolérer, s’accommoder de quelque chose ou de quelqu’un…
Ne pas être gêné, perturbé par une incommodité, n’en éprouver aucun inconvénient…
Considérer comme acceptable ou admissible…
Subir quelque chose de la part d’autrui, sans protester ou sans intervenir…
2° : Aider activement, donner son soutien moral ou matériel à…
Encourager, soutenir…
Cave Ne Cadas
9 Nov 15 at 12 h 49 min
Cher ami,
supporter dans le premier sens, dans le sens de j’accepte que cela existe et que cela pourrait être vrai, mais j’en suis pas convaincu mais plutôt du contraire.
Dans le sens que l’Église demande, le sens de l’adage :
in opiniis libertas (c’est une opinion fondée, donc acceptable, mais chaque opinion a toujours une connotation de possibilité être la vérité mais aussi d’être erronée, donc le doute)
in omnibus caritas !
Abbé Eric Jacqmin
9 Nov 15 at 13 h 57 min
Merci Monsieur l’abbé.
Cave Ne Cadas
9 Nov 15 at 14 h 03 min
Cher Monsieur l’Abbé,
Je m’excuse, je pensais que vous étiez « opinioniste » comme l’Abbé Rioult, il y a eu malentendu, veuillez me pardonner.
Ravi d’avoir un nouveau prêtre dans nos rangs.
Dieu vous garde, Monsieur l’Abbé, je prierai en ce sens.
Florian
9 Nov 15 at 16 h 55 min
Monsieur l’abbé
Vous partez mal !
Pourquoi se mettre d’accord sur le problème du Pape.
Vous êtes comme tous les clercs qui nous ont fourvoyé avec ce problème du Pape.
Ce qui nous réunit d’une façon complète c’est d’avoir bien observé que le seul problème est qu’une secte veut se faire passer pour la sainte Église. Voilà le vrai et seul problème. Ces « papes » ne sont que des membres du camp ennemi.
Louis-Hubert REMY
9 Nov 15 at 14 h 50 min
Ne pensez vous pas, Monsieur l’abbé, qu’il serait bon, pour ne pas diviser, de mettre à profit les paroles de St Paul :
Si un prêtre, un évêque, un cardinal, ou un pape nous enseigne le contraire de ce que l’Église nous a toujours enseigné, devons-nous le suivre et reconnaitre son autorité ???
Il ne doit pas être très difficile de prouver que depuis plus de 50 ans, les plus hautes autorités Romaines nous enseignent des erreurs contraires à ce qui a toujours été enseigné.
Que l’homme en blanc qui squatte le Vatican soit pape ou pas, cela n’a plus d’importance et évite alors la querelle « sédévacantiste » qui pourrit la tradition depuis des lustres.
Le Christ nous dit :
En Esprit, pouvons-nous suivre quelqu’un qui nous trompe… fut-il pape ???
Cette simplicité de vue ne plaira sans doute pas à tous les docteurs en théologie (souvent auto proclamés) qui filtrent le moucheron, mais qui avalent le chameau.
morin
9 Nov 15 at 19 h 52 min
Morin,
…vous brodez comme toujours !
« Si un prêtre, un évêque, un cardinal,
ou un pape[PAS POSSIBLE] nous enseigne le contraire de ce que l’Église nous a toujours enseigné… »…le Pape sera toujours là pour le « re-cadrer »…
« depuis plus de 50 ans, les plus hautes autorités Romaines nous enseignent des erreurs contraires à ce qui a toujours été enseigné »…
…tout a déjà été dit et prouvé… depuis cinquante ans !!!
« Que l’homme en blanc qui squatte le Vatican soit pape ou pas, cela n’a plus d’importance… »
…tout a déjà été dit et prouvé… le Clown Blanc N’EST PAS PAPE !
(Vous allez retourner dans les profondeurs de votre « bannissement »…)
Cave Ne Cadas
10 Nov 15 at 16 h 40 min
Monsieur l’abbé?
Votre distinction : doctrine-opinion, me semble très douteuse.
Merci de nous donner un ou deux exemples précis.
Louis-Hubert REMY
10 Nov 15 at 8 h 36 min
Oui après c’est sur que c’est dommage, qu’il y ai des disputes entre Sédévacs, c’est sur et certain, là par exemple en ce moment, disputes entre ceux qui pensent que le chapelet est l’arme la plus puissante par rapport aux armes, et ceux qui veulent déjà sortir les armes.
Mais après il faut combattre les hérésies aussi hein. Par exemple, les Feeneyistes, ok eux aussi sont sédévacantistes, mais on ne peux pas être main dans la main avec eux, alors qu’ils disent des hérésies, en niant par exemple le Baptême de Désir et autre dogmes…..
Mais après c’était annoncé dans les prophéties : le Pasteur sera frappé et le troupeau sera éparpillé.
D’ailleurs, je voudrais votre avis s’il vous plait Messieurs, ça serait gentil. Le Pasteur frappé c’est Pie XII, non ? Car j’ai beaucoup lu de rumeurs comme quoi il aurait été empoisonné, et après il n y a plus eu de vrais Papes.
Vianney
5 Nov 15 at 17 h 45 min
Ces prophéties sont très anciennes, puisque cette mention en est faite dans le livre de Zacharie (13, 7), plus de 500 ans avant Notre Seigneur, et réaffirmées par Lui en Saint Matthieu (14, 27), avec ce préalable : « Vous serez tous scandalisés, car il est écrit : je frapperai le Pasteur, et les brebis seront dispersées »…
Il n’est donc pas étonnant que cette question du Pasteur pose autant de problèmes, et cause la division… puisque Le Verbe Éternel, par la bouche de son prophète et par Sa Propre Bouche nous en a prévenus !
Tout comme il nous prévenus que le nombre des vrais croyants sera très petit : « lorsque le Fils de l’homme reviendra, trouvera-t-il la Foi sur la terre ? » ( Saint Luc, 18, 8 )
Mais le préalable, c’est que ce petit nombre « crie à Lui nuit et jour » ; ainsi que le verset 7, qui précède le dit expressément : « Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à Lui jour et nuit, et tardera-t-Il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice… »
Nous savons donc ce que nous avons à faire : « crier nuit et jour » !
D’ailleurs, le début de ce chapitre est une parabole qui prend exemple sur un juge inique, qui ne veut pas rendre justice à une veuve éplorée… mais qui finit par lui rendre justice… pour ne plus être importuné !
Si donc, le Verbe Éternel, source de toute Justice nous donne cet exemple, c’est qu’Il veut que nous le priions !
gg
8 Nov 15 at 10 h 55 min
L’Église est toujours « Une »… mais il y a peu de gens dedans !
gg
5 Nov 15 at 20 h 21 min
L’Église est une, la foi est une, le problème est celui des pasteurs valides et légitimes, qui professent la foi intégrale, la défendent, et dénoncent la Contre-Église occupante.
Ludovicus
6 Nov 15 at 7 h 00 min