Archive for the ‘Tradition’ Category
Décès de l’Abbé de Nantes R.I.P.
Le célèbre abbé Georges de Nantes, une figure du combat traditionaliste en France et dans le monde, fondateur de la ligue de la Contre Réforme Catholique, est décédé le 15 février, à l’âge de 85 ans.
Interdit de célébrer les sacrements en 1966 et sanctionné à plusieurs reprises par la secte Conciliaire, le fondateur de la Contre-réforme Catholique est décédé ce dimanche, à Saint-Parres-lès-Vaudes (Aube).
Nous vous proposons de ré-écouter l’émission de Jacques Chancel, Radioscopie du 16 janvier 1973 :
[audio:http://catholicapedia.net/audio/1973-01-16_Radioscopie_Abbe_Georges-de-Nantes.mp3]
Hommage à l’abbé Georges de Nantes
Beaucoup, même parmi les catholiques, ignorent qui fut véritablement l’abbé Georges de Nantes, fondateur du mouvement de Contre Réforme Catholique, défenseur inlassable de la Tradition contre les hérésies de Vatican II. Alors que seront célébrées aujourd’hui, jeudi 18 février 2010, ses obsèques, et que les frères et sœurs de sa communauté le conduiront pieusement en sa dernière demeure, il est normal de rendre hommage à cette grande figure de la lutte contre la folie révolutionnaire qui s’est introduite à l’intérieur de l’Église. Ce combat contre le poison idéologique moderniste, mené avec une rare énergie pendant plusieurs décennies, vaudra à l’abbé Georges de Nantes d’être durement et injustement sanctionné par sa hiérarchie. Il continuera néanmoins, avec un courage exemplaire, à dénoncer la désorientation de l’Église, et écrira dès 1973, un “ Liber accusationis ” contre le pape Paul VI qui aura un certain retentissement en raison de la pertinence, mais aussi de la virulence de ses critiques, et dans lequel il désignera sous le nom original de MASDU (Mouvement d’Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle), le funeste poison qui s’était emparé de l’Église moderne.
Le 13 mai 1983 lors de la remise du Liber accusationis secundus,
que Mgr Hamer refusera au nom du Pape.
Sa forte personnalité, ses analyses sans concession fondées sur une forte exigence spirituelle, lui valurent parfois de nombreuses hostilités, mais il faut reconnaître à ce prêtre une foi hors du commun et une indéfectible certitude en la capacité de redressement de l’Église, appelant inlassablement de ses vœux un Vatican III réparateur et souverain, afin de redonner un nouveau visage à la divine institution fondée par Jésus-Christ. À ce titre, il restera comme un magnifique exemple du combat qu’il convient de livrer contre les forces des ténèbres, laissant une œuvre magistrale en philosophie, métaphysique, dogmatique et mystique.
Voici en quelques lignes le résumé de sa vie et de son action :
Né le 3 avril 1924 à Toulon, d’une famille d’officier de marine, d’Action française et catholique, il fait ses études secondaires chez les maristes de Toulon, les jésuites de Brest, les frères des Écoles chrétiennes du Puy-en-Velay. Il s’engage dans les chantiers de jeunesse institués par l’État français du maréchal Pétain, dans le Vercors, en 1942-43.
Rentré au séminaire de Paris, à Issy, puis au séminaire universitaire des Carmes, il est ordonné prêtre le 27 mars 1948. Il obtient les licences de théologie, de philosophie scolastique et de sciences sociales et économiques des facultés catholiques de Paris et la licence ès lettres en Sorbonne. Il est professeur de philosophie puis de théologie de 1948 à 1958 dans diverses institutions religieuses et universitaires. Il tient la rubrique de Politique religieuse d’Aspects de la France de 1948 à 1952, sous le nom d’Amicus.
Reçu dans le diocèse de Troyes le 15 septembre 1958 par Mgr Le Couëdic, pour y fonder une communauté de moines missionnaires, il est curé de paroisse à Villemaur et jette les bases de la congrégation des Petits Frères du Sacré-Cœur. Son appui public aux combattants et aux victimes de l’Algérie française lui attire la vindicte du Pouvoir et le fait renvoyer de sa paroisse et du diocèse par son évêque, le 15 septembre 1963. Il s’établit avec sa communauté à la “ Maison Saint-Joseph ”, à Saint-Parres-lès-Vaudes, refusant de quitter le diocèse de Troyes où il est honorablement connu et où il a servi l’Église dans la plus humble des tâches, celle de curé de campagne.
À partir du 11 octobre 1962, date d’ouverture du Concile Vatican II, il manifeste une opposition croissante, raisonnée et ferme à l’esprit, aux projets, aux Actes mêmes de ce “ funeste concile ”. Après la publication de l’encyclique Ecclesiam suam, le 6 août 1964, il y ajoute une critique dogmatique, morale et pastorale du “ culte de l’homme ”, du “ dialogue œcuménique ”, de la “ réforme de l’Église ” prônés par Paul VI.
L’abbé de Nantes lors du débat public avec le Père Congar.
Frappé de suspens a divinis le 25 août 1966, à cause de cette critique même, il demande et obtient que l’ensemble de ses écrits soit soumis au jugement du Saint-Office. Ce procès aura lieu à Rome en 1968. Quoiqu’aucune erreur doctrinale ne lui soit reprochée, on lui demande une rétractation générale de ses critiques envers le pape Paul VI et le Concile, et, bien plus, une soumission sans condition ni limite à toute autorité ecclésiastique. Il refuse de signer ce texte exorbitant, ce qui lui vaut, un an après, le 10 août 1969, d’être déclaré “ disqualifié ” (sic) par un communiqué à la presse émané du Saint-Office. Le procès n’est donc pas clos faute d’une décision canonique qui n’a toujours pas été rendue à ce jour.
10 avril 1973 Première démarche romaine
pour porter le Liber Accusationis in Paulum Sextum
Sachant que seul le Pape peut être juge infaillible dans l’Église, y compris de Sa propre cause, il écrit en 1973 un Libelle d’accusation contre le pape Paul VI pour hérésie, schisme et scandale. Entouré de sa communauté de frères et de soixante-dix chefs de la “ Ligue de Contre-Réforme Catholique ” qu’il a fondée, il le porte lui-même à Rome le 11 avril 1973. Mais le pape refuse de le recevoir et lui interdit l’accès même du Vatican par un barrage de policiers italiens. Il publie alors ce “ Liber accusationis ” et se rend de nouveau à Rome pour le distribuer aux cardinaux et au clergé romain.
Réunion en 1971 de la Ligue de Contre-Réforme Catholique à la Mutualité
Son attitude n’a pas changé depuis quarante ans. Son opposition aux nouveautés et altérations de la prétendue réforme de l’Église, décrétée par le Concile Vatican II et le pape Paul VI, est une opposition à la fois dogmatique, portant sur les textes eux-mêmes, et pastorale, constatant les fruits détestables de cet arbre que n’a pas planté le Père céleste. Il n’en reconnaît pas moins, tant qu’un jugement infaillible n’aura pas été rendu sur l’objet de ce litige capital, le pape régnant et les évêques en communion avec lui comme les véritables pasteurs de l’unique et sainte Église catholique romaine, auxquels tous doivent fidélité, respect et obéissance, étant sauves la foi, l’espérance et la charité. En cela, il se sépare de tout ce qui serait de près ou de loin schismatique.
À Lille, lors de la réunion publique du 20 mai 1969, contre le nouveau catéchisme :
frère Gérard (au micro), l’abbé de Nantes et l’abbé Barbara.
Le pontificat de Jean-Paul Ier suscita en lui une immense espérance et la revue mensuelle prit aussitôt pour titre “ La Renaissance Catholique au XXe siècle ”. Mais dès l’encyclique Redemptor hominis de Jean-Paul II, les orientations du nouveau pontificat se sont révélées être les mêmes que celles de Paul VI et de Vatican II.
Après plusieurs lettres adressées au Souverain Pontife et demeurées sans réponse, le 13 mai 1983 l’abbé de Nantes porte au Pape un “ Liber accusationis secundus ” que Jean-Paul II ne voudra pas davantage recevoir. En janvier 1985, il adresse une “ Lettre ouverte au cardinal Ratzinger ” et quelques mois plus tard il rédige une « supplique pour la paix de l’Église à notre Saint Père le Pape et aux évêques réunis en synode pour le XXe anniversaire du concile Vatican II ». Ces documents n’ont jamais reçu de réponse.
Il en sera de même lorsqu’en 1993, il dénoncera le prétendu “ Catéchisme de l’Église Catholique ”. Les onze hérésies majeures qui s’y trouvent relevées et démontrées ne troubleront pas le sommeil du Saint-Office. En 1996 cependant, une opération conjointe de l’Église et de l’État français tentera de “ disqualifier ” définitivement l’abbé de Nantes, ici comme chef de secte et là comme dissident, immoraliste, méprisant les censures qui le frappent, abusant de son autorité, enseignant des doctrines nouvelles sur l’Eucharistie et la Sainte Vierge. Il était enfin menacé d’interdit s’il ne renonçait pas à toutes ses œuvres et ne rétractait pas ses accusations. Comme ces actions se firent en dehors du respect des règles de droit les plus élémentaires et sacrées comme le droit de la défense, l’abbé de Nantes y trouva l’occasion providentielle d’obliger le Saint-Siège à mener à son terme le procès de 1968. Une suite de recours permis de porter cette juste demande devant le Suprême Tribunal de la Signature Apostolique. Le 7 octobre 2000, au bout de deux ans et demi, le Secrétaire du Tribunal rendit une simple décision refusant l’examen du recours au motif que… la cause n’était pas définitivement jugée sur le fond !
En octobre 2000, l’abbé de Nantes découvre
l’existence d’une décision secrète de la Signature Apostolique
afin de refuser d’examiner son recours.
Ainsi, depuis trente-cinq ans, l’abbé de Nantes fait appel, en témoin de la Vérité, à ce jugement du magistère infaillible de l’Église, et n’a reçu en retour, jusqu’à ce jour, que rebuffades, suspenses, interdits et disqualification, mais jamais de réponse sur le fond. Son combat est un grand cri de foi et d’amour de l’Église catholique romaine, Épouse du Christ et Mère des élus, un Appel sans cesse réitéré à son chef, juge souverain des vivants et des morts, qui a promis que “ les portes de l’Enfer ne revaudront jamais contre elle ”.
En décembre 2000, à la suite de la publication du troisième Secret de Fatima, l’abbé de Nantes décide d’abandonner le titre de Contre-Réforme Catholique au XXe siècle donné à sa revue mensuelle pour adopter celui de Résurrection, puis enfin celui de Il est ressuscité ! Il affirme ainsi sa foi et son assurance d’une renaissance certaine de l’Église conformément aux promesses que Notre-Dame de Fatima nous a données : « Mais à la fin, Mon Cœur Immaculé triomphera. »
Source : Contre Réforme Catholique
« Les étendards du Roi s’avancent
Cœur transpercé porte sa Croix ! »
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Le n°15 de La Voix des Francs Catholiques est paru
Les Éditions Saint-Remi se battent contre l’invasion des mauvais livres et des mauvais maîtres, il faut prendre conscience de l’urgence de reconstituer les bibliothèques familiales ou scolaires que l’on trouvait autrefois dans les bonnes familles et les bonnes écoles.
C’est pourquoi la Voix des Francs fait entendre sa voix qui n’est que l’écho fidèle des grands écrivains catholiques tant loués par les Souverains Pontifes du XIXème et XXème siècle.
Le n°15 de La Voix des Francs Catholiques est paru
ÉDITORIAL
À l’heure où des discussions théologiques ont été engagées par la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X avec les occupants du siège apostolique à Rome, nous publions un extrait traduit en français du livre en allemand que nous avons édité dernièrement — Die Frage der Gültigkeit der Priester und Bischofsweihen nach dem Ritus von Paul VI — écrit par M. Stopka et le père João Maria Torres-Coelho (pseudonyme d’un prêtre de la FSSPX)[1]. Dans ce passage que nous livrons il est brillamment démontré l’invalidité des nouveaux sacres à cause d’un changement substantiel de la forme sacramentelle par addition (ou variation) d’un sens judaïque devenu pourtant caduque et mortifère. Bien sûr cette question capitale de l’invalidité du nouveau rituel des sacres de Paul VI ne sera pas abordée à Rome par la FSSPX, dont le supérieur Mgr Fellay a proclamé qu’il fallait les considérer à priori valides.[2]
En deuxième partie, l’article de notre ami Ernest Larisse tombe à point, pour montrer la réalité du combat contre Satan à travers la littérature. C’est une bataille gigantesque de la pensée catholique contre la pensée luciférienne qui a lieu dans les livres. L’auteur très érudit nous mâche sérieusement le travail par ces nombreuses références en notes. Notre maison d’édition s’inscrit en première ligne dans cette lutte. Déjà l’abbé Coubé dans Jeanne d’Arc et la France[3], disait en 1910 :
« Il est une œuvre entre autres que je veux vous signaler : c’est la propagande de la presse catholique et patriotique. Vous savez quel mal la secte fait par ses journaux. Elle y verse le mensonge, la calomnie, le blasphème. Elle empoisonne l’ouvrier, le paysan et le bourgeois. Il faut lutter contre cet apostolat de l’enfer.
Il faut répandre les brochures, les tracts, les journaux [les livres] où la vérité est exposée et vengée. Tenez, il me semble que si Jeanne reparaissait parmi nous, elle se ferait, non pas journaliste, comme on l’a dit de saint Paul, mais marchande ou distributrice de journaux. Elle s’en irait sur le seuil de nos églises, par les rues des villes et par les campagnes ; elle agiterait les feuilles illuminatrices et vengeresses, comme elle agitait sa bannière ; elle crierait à tous : Lisez le bon journal, c’est le salut de la France ! »
Au diable la fausse humilité, osons ajouter : lisez les bons livres des Éditions Saint-Remi, lisez La Voix des Francs Catholiques, c’est un des saluts de la France.
Par la grâce de Dieu les Éditions Saint-Remi voient leur activité prendre de l’ampleur, 2009 a été meilleure que 2008, nous recevons de nombreux encouragements de la part de nouveaux lecteurs qui découvrent notre catalogue. Nous vous remercions tous chaleureusement, cela nous donne de l’entrain pour continuer cette œuvre d’apostolat et de combat pour Notre Seigneur Jésus- Christ et son Église. Que le divin Enfant Jésus et sa Très Sainte Mère vous accordent leur bénédiction pour cette nouvelle année.
Bruno Saglio
Lire l’éditorial et le premier article de ce N° 15 de La Voix des Francs Catholiques :
Pour s’abonner à La Voix des Francs en ligne (30 €), utiliser cette page (en précisant 4 n°) tous les n° sont toujours disponibles, vous pouvez visualiser des extraits dans la rubrique « La Voix des Francs »
[1] Ce livre est en cours de traduction
[2] Nous recommandons l’étude scientifique très documentée Rore Sanctifica réalisée par le CIRS, dont nous publions les travaux en trois volumes. Ces volumes sont aussi disponibles en ligne sur http://www.rore-sanctifica.org
[3] Réédité ESR en janvier 2010
Pour en finir avec les mensonges à propos des hérésies des papes Honorius et Libère et…
Suite à la reprise de notre article « Monseigneur Fellay est un âne » par notre confrère Virgo-Maria.org, nous avons reçu une mise au point d’un de nos fidèles lecteurs :
Pour en finir avec les mensonges à propos des hérésies des papes Honorius et Libère et…
Les théories des ennemis de l’Église à propos des Papes Vigile, Honorius ou saint Libère ont été réfutées par les meilleurs historiens catholiques, en particulier par Dom Guéranger (La Monarchie pontificale[1] ou encore Défense de la sainte Église romaine), le Cardinal Begin[2], Mgr Dechamps[3], les abbés Rohrbacher[4], Constant[5]… et surtout par les théologiens à Vatican I.
Car, il suffit de lire la lettre pastorale du 28 juillet 1870 de Mgr Plantier, évêques de Nîmes dans, Décrets & canons du CONCILE ŒCUMÉNIQUE ET GÉNÉRAL DU VATICAN (Victor Palmé 1873)[6], et dont voici un passage (Paragraphe XIII. Erreur sur l’histoire de l’Église Romaine elle-même, pp. LXI-LXIII) :
« La ligue, formée contre le succès de la définition, s’est jetée avec une ardeur triomphante sur la mémoire d’Honorius, persuadée que cette difficulté, mise en travers du torrent, le forcerait à reculer. On a fait tout ce qu’on a pu pour rendre la digue infranchissable. N’a-t-il pas été dit, sur un ton très-haut et très-insultant, que ce Pape avait formellement enseigné, comme Docteur universel, l’erreur du monothélisme ? N’a-t-on pas ajouté, toujours avec le même accent, que le sixième Concile général l’avait condamné comme hérétique ?
N’a-t-on pas enfin prétendu, sans rien rabattre de la première arrogance, que la condamnation prononcée par le sixième Concile, avait été acceptée par de grandes autorités contemporaines de ces débats, et surtout par quelques-uns des successeurs d’Honorius ? Thèses aussi fausses que surannées, et qui, en essayant de renaître, cette année, même sous des plumes d’Académiciens, n’ont pas trouvé le secret de devenir plus historiques et plus décentes. A mesure qu’elles se sont produites ; elles ont été réfutées avec un éclat de science et de raisonnement qui nous dispense de reprendre cette tâche. Nous nous bornerons à vous faire observer que le démenti le plus décisif qui pût être opposé à ces révoltantes falsifications de l’histoire, à ces odieux outrages gratuitement infligés au Saint-Siège, c’est la définition même de, l’infaillibilité. Qui osera dire désormais que l’erreur s’est assise sur la chaire de Pierre, et qu’un de ceux qui l’ont occupée, s’appelât-il Honorius, a professé l’hérésie ? Avant-de se rendre au Concile, les Pères avaient tous approfondi cette question ; pendant le Concile, ils l’ont une fois encore et longuement débattue ; ils ont éclairé tous les faits entourés de nuages ; ils ont examiné, sans en admettre aucune, les plus graves et les plus délicates objections. Rien ne les a fait ni hésiter, ni reculer devant la rédaction de leur décret. Et maintenant qu’il est porté, ce décret lui-même n’abrite pas seulement l’avenir, il couvre encore le passé. Il nous assure que les successeurs de Pie IX, comme Pie IX lui-même, ne failliront jamais dans la foi ; il nous est aussi garanti que les prédécesseurs de Pie IX, quels qu’ils aient été, n’ont pas failli davantage. Pas plus Honorius que Vigile, pas plus Vigile que Libère n’ont échappé au bénéfice de ce privilège.
Comme Vicaires de Jésus-Christ, ils n’ont eu dans leur enseignement aucune éclipse réelle, parce qu’il n’y en a point eu de possible. La promesse faite au prince des Apôtres les a tous maintenus inébranlables dans la profession de la vérité.
C’est la conclusion naturelle, nécessaire, inévitable, de la définition suggérée par l’Esprit-Saint aux Pères du Vatican, et maintenant que nous avons le bonheur de la connaître, nous devons répéter, nous plus seulement avec l’accent de la certitude historique, mais encore dans le transport d’une conviction divine, cette belle acclamation du huitième Concile général : « Non, elle n’a pas été vaine cette admirable promesse du Maitre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Les effets ont prouvé la vérité des paroles, puisque le Siège Apostolique a toujours conservé sans tache la religion catholique et professé la sainte doctrine sans mélange d’erreur (Concil. Constantin. IV, act. 1. Concil. Tom. VIII, p. 988, 989) ».
Or, dans l’ouvrage cité, la lettre pastorale est immédiatement suivie par une lettre de Sa Sainteté Pie IX au même évêque de Nîmes, et dont voici le texte, pp. CXII-CXIII :
« La lettre pastorale par laquelle, Vénérable Frère, vous avez annoncé à votre peuple la définition par le Concile œcuménique du dogme de l’infaillibilité du Pontife romain enseignant ex cathedra, Nous l’avons reçue avec d’autant plus de satisfaction que par là votre dévouement absolu au Saint Siège se manifeste dans tout son jour, et que l’histoire vraie de toute la discussion se trouve restituée. »
Double résultat que Nous envisageons comme très utile aux fidèles, qui pourront aisément reconnaitre sur quels arguments théologiques puissants et sur quel solide fondement d’une tradition constante s’appuyait votre pieuse croyance et celle de la plupart de vos vénérables frères ; et d’un autre côté, combien les objections des dissidents étaient faibles, rebattues et cent fois écrasées, et par quels artifices ces objections avaient été rajeunies, soutenues et implantées dans les esprits. Or, comme des brochures sans nombre et des écrits périodiques, répandus par les soins de ces dissidents, avaient trompé beaucoup de lecteurs, soit en ce qui touche les difficultés de la question et son opportunité, soit eu ce qui touche la méthode suivie et la liberté apportée dans son examen, Nous ne doutons pas que votre publication n’ait très-opportunément remédié à ces erreurs.
Et que, en conséquence, elle n’ait ramené beaucoup d’esprits à une juste appréciation de la vérité des choses. C’est d’un cœur reconnaissant que Nous avons accueilli ce témoignage de votre zèle épiscopal et Nous souhaitons qu’il porte les fruits les plus abondants. En outre, comme gage de la faveur céleste et de Notre bienveillance spéciale, Nous accordons avec amour à Vous, Vénérable Frère, et à tout votre diocèse la bénédiction apostolique.
Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 6 octobre de l’an 1870, de notre Pontificat le vingt-cinquième.
Pie IX Pape
Le pape Pie IX fait donc siennes les paroles :
« Et maintenant qu’il est porté, ce décret lui-même n’abrite pas seulement l’avenir, il couvre encore le passé. Il nous assure que les successeurs de Pie IX, comme Pie IX lui-même, ne failliront jamais dans la foi ; il nous est aussi garanti que les prédécesseurs de Pie IX, quels qu’ils aient été, n’ont pas failli davantage. Pas plus Honorius que Vigile, pas plus Vigile que Libère n’ont échappé au bénéfice de ce privilège. »
Ainsi, un vrai pape ne peut enseigner l’hérésie et que le péché d’hérésie, au for externe et public, est incompatible avec la papauté. Un Pape hérétique, c’est un rond carré, donc impossible.
Par conséquent si un « pape » apparemment pape – seul ou avec les évêques – venait à attester comme liée à la Révélation une proposition que le magistère infaillible avait condamnée comme directement ou indirectement contraire à la Révélation, il faudrait nécessairement en conclure que nous n’avons pas affaire à un vrai pape.
Et donc, constatant que Montini et ses successeurs enseignent telle et telle hérésie (par exemple la liberté religieuse, Dignitatis Humanæ[7]), comme liées à la Révélation, on en tire la conclusion qu’il est IMPOSSIBLE qu’ils soient papes. Ils sont réellement des Anti-Christs, comme l’avait dit Mgr Lefebvre, mais malheureusement sans en tirer les conclusions nécessaires….
Et appliquant le principe de non contradiction, on en déduit, que tous les membres de la FSSPX qui reconnaissent les pseudo-papes, étant en union avec des hérétiques, sont de fait contre Notre-Seigneur. Et, selon le Canon II 2 du synode d’Antioche :
« S’il est prouvé qu’un évêque, un prêtre, un diacre ou un autre clerc reste en communion avec les excommuniés[8], il doit être excommunié[9] lui-même, parce qu’il bouleverse la discipline ecclésiastique. »
Et selon le canon 33 du synode de Laodicée :
« On ne doit pas prier en commun[10] avec les hérétiques et les schismatiques. »
Et saint Bonaventure d’écrire, concernant la sainte Communion :
« Ceci étant, les sacrements peuvent être administrés par les bons et les mauvais, par les fidèles et les hérétiques, dans l’Église et hors d’elle, mais en tenant compte que dans l’Église, ils sont administrés validement et fructueusement tandis qu’en dehors d’elle, ils sont administrés sans fruit bien que validement. »[11]
Toutefois :
« Toutefois, étant donné que personne ne peut être sauvé en dehors de l’unité de foi et de charité, unité qui nous constitue fils et membres de l’Église, les sacrements ne procurent pas le salut s’ils sont reçus en dehors de l’Église, bien que ce soient de vrais sacrements. Ils peuvent toutefois devenir utiles si la personne revient à la mère Église[12], unique épouse du Christ, cet époux qui ne reconnaît comme dignes de l’héritage éternel que les fils de cette même Église. »[13]
Que celui qui peut encore comprendre, comprenne !
DAD
[1] R.P. Dom Prosper Guéranger, De la monarchie pontificale, Victor Palmé, 1870[2] Louis Nazaire Bégin, La primauté et l’infaillibilité des souverains pontifes, L.H. Huot, Editeur, 1873
[3] Mgr Victor Auguste Dechamps, l’infaillibilité et le concile général, Paris, Magnin et Fils, 1869
[4] Rohrbacher, Histoire universelle de l’Église, Tome XII
[5] Abbé B.-M. Constant, L’histoire et l’infaillibilité des Papes, J.B. Pélagaud et Cie, 1859
[6]http://fidemservavi.info/Documents/infaillibilite-pontificale/Pelletier_decrets_canons_du_concile_vatican_I.pdf
[7]L’un des rédacteurs de Dignitatis humanae, le Père Congar, écrivit que d’après ce texte, la liberté religieuse était contenue dans la Révélation. Or il avoua lui-même qu’une telle affirmation était mensonge.
« À la demande du pape, j’ai collaboré aux derniers paragraphes de la déclaration sur la liberté religieuse : il s’agissait de montrer que le thème de la liberté religieuse apparaissait déjà dans l’Écriture, or il n’y est pas » (in : Éric Vatré : A la droite du Père, Paris 1994, p. 118). Quel aveu ! Déclarer qu’une doctrine est révélée, alors que l’on sait pertinemment que cela est faux ! Les évêques du conciliabule qui ont approuvé ce texte – dont Montini – sont des imposteurs !
La liberté religieuse est même contraire à la Révélation. Quand les juifs rendaient un culte au veau d’or, Moïse les a-t-il félicités ? II ne les a pas encouragés à « manifester librement l’efficacité singulière de leur doctrine pour organiser la société et vivifier toute l’activité humaine » (Dignitatis humanae, § 4).
L’inexistence du droit à la liberté religieuse est une vérité révélée. Dieu, par exemple, ordonna à Gédéon de renverser l’autel dressé à Baal par son propre père (Juges VI, 25). Le prophète Élie ÉGORGEA de ses propres mains les prêtres de Baal (3. Rois XVIII, 40). Or Élie est le plus grand des prophètes, puisqu’il fut spécialement honoré par NSJC lors de la Transfiguration (donc le Christ est contre la liberté religieuse).
Le successeur d’Élie, Elisée sacra Jéhu. Le roi Jéhu fit massacrer tous les fidèles de Baal, démolit l’autel et « ils démolirent aussi le temple de Baal et en firent un cloaque, ce qu’il est resté jusqu’à maintenant » (4. Rois X, 25 – 27). Ce cloaque à côté de Jérusalem s’appelle la Géhenne… « La liberté religieuse demande, en outre, que les groupes religieux ne soient pas empêchés de manifester librement l’efficacité singulière de leur doctrine pour organiser la société et vivifier toute l’activité humaine » (Dignitatis humanae, § 4). Or le Christ a dit : « Je suis la voie, la vérité, la vie » (Jean XIV, 6). Il n’a pas dit que d’autres religions que la sienne apportaient la vie. D’autre part, le Christ a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean XV, 5). Il n’a pas dit que l’on pouvait faire quelque chose (organiser avec « efficacité » la société) grâce à Bouddha ou Mahomet. Le Christ a dit : « Celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc XVI, 16). Il n’a donc pas donné l’autorisation d’honorer l’Être suprême (terme cher aux franc-maçons) selon un culte X. Si Vatican II prétend que les bouddhistes, musulmans, protestants, animistes etc. ont le droit d’« honorer d’un culte public la divinité suprême » (Dignitatis humanae, § 4 ; l’expression « divinité suprême » figure aussi dans Nostra aetate), cela prouve que les prélats ont adopté l’idéologie et le langage des loges maçonniques, tout comme Wojtyla à Assise, demandant à ses invités de prier simplement « une puissance suprême », « l’Être absolu », « une puissance au-dessus de toutes nos forces humaines », « cette réalité qui est au-delà de nous ». « Divinité suprême » ? Un commentateur attentif pourrait même souligner que l’adjectif « suprême » implique qu’il existe également des divinités inférieures. Vatican II professerait alors le polythéisme…
[8] C’est le cas de la FSSPX, qui est en communion avec des apostats, excommuniés de facto de la Saint Église (éclipsée).
[9] L’excommunication est, chez les catholiques et les orthodoxes, la plus grave des peines canoniques. Elle empêche la réception des sacrements et l’exercice de certains actes ecclésiastiques. L’excommunication frappe entre autres les schismatiques et les hérétiques
[10] C’est le cas des messes UNA CUM
[11] Saint Bonaventure : Breviloquium II, Part VI. Chap5., article 1
[12] Aujourd’hui éclipsée (La Salette), et réduite à un très petit nombre de prêtres et de la laïcs.
[13] Saint Bonaventure : idem 11
Comme l’a dit notre correspondant :
« Que celui qui peut encore comprendre, comprenne ! »
Joyeuses et Saintes Fêtes de Noël, et Méditation pour le temps de Noël
Chers lecteurs du CatholicaPedia Blog, nous vous souhaitons de Saintes et Joyeuses Fêtes de Noël.
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, »
« et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté »
Voici une Méditation donnée en 1998, par Monsieur l’Abbé Paul Schoonbroodt, Steffeshausen, Belgique, pour la revue EINSICHT qui parut de 1971 à 2004.
Cette méditation est toujours d’actualité et nous vous en souhaitons une bonne lecture.
MÉDITATION POUR LE TEMPS DE NOËL
« Il est venu chez lui, mais les siens ne l’ont pas reçu. »
(Jn 1,11)par
Abbé Paul Schoonbroodt, Steffeshausen, Belgique
L’Incarnation
Dans le prologue de l’évangile selon St. Jean se trouve exprimé l’essentiel du mystère de Noël par les paroles : « Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous« . L’annonce de la Nativité de Notre-Seigneur s’imbrique, comme un brillant, dans le centre d’un grand tableau dont les lignes partent de l’éternité. Le Verbe éternel, le Fils du Père, est Dieu, et par lui tout a été fait. Il est la vraie Lumière qui illumine tout homme venant en ce monde. Par sa foi en lui, l’homme peut devenir enfant de Dieu. Par l’Incarnation du Fils de Dieu l’homme déchu reçoit la possibilité d’obtenir l’enfance divine.
Quel bien excellent ! Quelle perspective d’espérance ! Quel merveilleux échange ! Dieu se fait homme, pour que nous puissions devenir enfants de Dieu ! Celui qui connaît Dieu d’une part et d’autre part le malheur du genre humain par la chute d’Adam et Ève, orientera sa vie d’après la bonne nouvelle et il fera tout pour participer à ses biens.
Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté
Les textes sacrés rappellent comme condition la bonne volonté des hommes. Le début du Gloria « et in terra pax hominibus bonae voluntatis » est clair à ce sujet. La traduction moderne : « paix aux hommes qu’il aime » est en contradiction avec la doctrine traditionnelle de l’Église, car l’homme est invité à répondre à la grâce, sinon il s’exclut lui-même. Cette vérité a été mise à l’ombre par la nouvelle théorie du salut universel qui se répercute dans le « pour tous » des paroles de la consécration dans la plupart des langues modernes. Bien sûr, les hommes sont tous l’objet de la bienveillance et de l’amour divins, mais ils ne sont pas tous de bonne volonté parce qu’il y en a beaucoup qui ne croient pas en lui et nombreux sont ceux qui vivent comme si Dieu n’existait pas. Nombreux sont également ceux qui, tout en croyant en lui, transgressent avec légèreté ses commandements. « Les hommes ont péché contre le Seigneur. » (Sophonie, 1, 17) ; « contre vous seul j’ai péché » (Ps. 50,6).
Ainsi ils se retranchent eux-mêmes de l’enfance divine et ils ne sont pas disposés à recevoir la paix de Bethléem.
L’enfance divine est la vie surnaturelle qui n’est pas due à la nature humaine. Il n’est pas possible à l’homme de l’obtenir par des initiatives personnelles comme en une auto-rédemption. Non, elle est un don de Dieu, qui par le baptême opère une renaissance spirituelle. St Jean écrit du reste : « En Lui était la Vie et la Vie était la Lumière des hommes« . (Jn 1,4). Comme dans la nature, la vie et la lumière sont associées, elles le sont d’une manière plus excellente encore dans la vie surnaturelle. La lumière est alors synonyme de vérité, et la vie synonyme de la grâce. « Et nous avons vu sa gloire, comme la gloire qu’un Fils unique reçoit de son Père, plein de grâce et de vérité » (Jn 1,14).
La vocation de l’homme : l’adoration du Fils de Dieu fait homme
Comment la lumière surnaturelle agit-elle sur les ténèbres ? Les ténèbres disparaissent-elles devant la lumière comme jadis lors de l’apparition des anges dans les cieux de Bethléem ? Hélas, non. Nous constatons avec l’évangéliste que l’esprit des hommes, obscurci par les ténèbres de l’erreur, n’ont pas saisi la lumière du Verbe. En fait, nous nous trouvons devant une réalité tragique : « Celui-là était la vraie Lumière qui illumine tout homme venant en ce monde. Il était dans le monde, et le monde a été fait par lui, et le monde ne l’a pas connu. » L’univers fait par Dieu est conservé selon des lois précises après l’acte de la création, offre constamment à Dieu un hommage inconscient. Les hommes comme des êtres spirituels, relaient consciemment cette louange pour l’offrir au Créateur. Dans les psaumes le chantre inspiré invite la nature à louer le Seigneur : « Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille d’allégresse : que la mer s’agite avec ce qu’elle renferme. Les champs seront dans la joie avec tout ce qu’elles contiennent. Alors tous les arbres des forêts tressailliront en présence du Seigneur, car il vient ; il vient pour juger la terre » (Ps. 95, 12-13). « Montagnes et collines, bénissez le Seigneur ; plantes qui germez sur la terre, bénissez toutes le Seigneur. » (Daniel, Cantique des trois enfants dans la fournaise ardente).
De plus, l’homme comme être spirituel est tenu de rendre personnellement hommage et adoration au Seigneur. D’ailleurs, celui qui adore l’Enfant Jésus comme l’ont fait Marie et Joseph, les bergers et les Mages de l’Orient, remplit parfaitement ce devoir.
Jésus est refusé par ses contemporains
Néanmoins beaucoup d’hommes méconnaissent leur état de créatures et que Dieu est leur Seigneur, qu’ils appartiennent à Dieu, qu’il est leur Maître. C’est ce qui est exprimé fortement dans une prophétie d’Isaïe où il est dit : « Cieux, écoutez, et toi, terre, prête l’oreille, – car le Seigneur a parlé : – J’ai nourri des fils et les ai fait grandir ; mais eux m’ont méprisé. Le bœuf connaît son possesseur, l’âne, l’étable de son maître ; mais Israël ne m’a pas connu et mon peuple n’a pas compris.« (Isaïe 1, 2-3).
Le peuple élu n’a pas tenu compte des exhortations graves des prophètes. A l’exception des justes, les juifs ont refusé le Messie. Le Verbe incarné « est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. » Cela faisait des siècles que le peuple attendait le Messie que l’espoir en sa venue faisait l’objet de ses prières ; les prophètes ne cessèrent d’entretenir en eux cette espérance. Voilà que les 70 semaines d’années s’écoulaient, le moment de la réalisation était venu. Déjà il habitait parmi eux, mais la plupart ne le connurent pas, ils le refusèrent. Quand on pense que les habitants de Bethléem chez qui Joseph et Marie frappaient à la porte, auraient eu, avec un peu de commisération et de générosité hospitalière, la chance insigne que Jésus naisse dans leur maison. Sans doute, à cause de la méfiance à l’égard de ces pauvres étrangers et la perspective d’embarras dans le cas d’un accouchement, ils refusèrent le couple saint et en même temps le Rédempteur du genre humain.
Quelles terribles conséquences le refus par Hérode n’eut-il pas, lorsqu’il ordonna le meurtre des jeunes victimes à Bethléem ! Marie et Joseph, dans les tribulations de la fuite en Égypte devaient être épouvantés lorsqu’on leur rapportait le crime du roi Hérode. Ils se souvinrent de la prophétie du vieillard Siméon : « Celui-ci est posé pour la ruine et la résurrection de beaucoup en Israël…« , car elle s’appliquait aussi aux autorités de Jérusalem.
Le refus du Christ dans le courant de l’histoire
Dans le courant de l’histoire certains peuples ont refusé le Christ, voire ils l’ont persécuté dans ses membres, en réalisation du psaume 2 qui se demande : « Pourquoi les nations ont-elles frémi, et les peuples ont-ils formé de vains desseins ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Christ. » Pensons à la persécution des chrétiens sous les empereurs romains, Pensons aux offensives de l’Islam, à la diffusion des hérésies protestantes dans des pays qui avaient donné des missionnaires et des saints à l’Église. Citons encore la Révolution française avec ses crimes contre le clergé, les nobles, le roi et qui fit d’un royaume catholique une nation laïque. Citons encore la persécution des chrétiens par le communisme athée en Chine et en Russie. En toutes ces époques de l’histoire de l’humanité il y eut des membres du Christ qui ont témoigné pour la vérité par l’effusion de leur sang et l’ont emporté sur les ennemis du Christ par la vertu de son précieux Sang. « Ils ont paru mourir aux yeux des insensés, mais ils sont en paix. » (Sagesse 3,3).
Refus du Christ par les individus
Le refus du Christ par les peuples et les états se répète dans la vie des individus. Les uns sont assis à l’ombre des ténèbres et de la mort, parce qu’ils n’ont jamais entendu parler des vérités du christianisme ; d’autres en ont entendu parler, mais ils ne se convertissent pas ; d’autres ont cru et se firent baptiser. Ensuite les vicissitudes de la vie les ont détournés de la foi et ils vivent comme des païens. D’autres, ayant connu une période de ferveur, tombèrent dans la tiédeur et finalement se séparèrent de Jésus et de son Église. Suite aux réformes du concile Vatican II un grand nombre de catholiques cessèrent de pratiquer la religion. Il y en a qui ont rejoint qui les groupes charismatiques qui des sectes. Nombre de ces défections sont à mettre au compte de l’église conciliaire. Ce sont des conséquences de ce qu’elle n’enseigne plus le catéchisme et trompe les fidèles par ses hérésies. Comptons également le grand nombre de péchés personnels commis par ceux qui sont toujours dans l’Église mais ils font obstacle à la grâce. Tant qu’ils ne font pas pénitence, le Sauveur ne peut les visiter et ce n’est pas encore Noël pour eux.
Que notre cœur se dispose à devenir une crèche pour notre Sauveur
Mes chers Lecteurs, Beaucoup parmi vous n’ont pas la possibilité de participer à la messe de minuit dans une chapelle ou une église où l’on célèbre la vraie messe. Vous partagez quelque part la pauvreté de ceux qui sont abandonnés spirituellement. Qu’à cela ne tienne ! Unissez-vous d’intention à la messe dans notre église. Je penserai à vous au Memento des vivants et je recommanderai vos intentions à la consécration, la bénédiction finale sera également pour vous. Vous faites partie de ceux qui ont reçu le Christ, mais à cause de circonstances indépendantes de votre volonté, vous êtes privés de la rencontre avec lui dans le saint Sacrement. En échange, vous pourrez bénéficier d’autres grâces. Faites comme les saints qui avaient une dévotion particulière envers l’Enfant Jésus : St Antoine de Padoue, St Philippe de Néri, St Stanislas Kostka, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus. Suivez St Ignace de Loyola dans ses contemplations du mystère de Noël. Prenez comme composition de lieu la crèche dans la grotte : voyez le sourire du divin Enfant, le bonheur de sa sainte Mère, le respect de St Joseph, la simplicité des bergers. Demandez à St Joseph d’être admis à cette sainte communauté. La sainte Vierge vous donnera-t-elle l’Enfant Jésus dans vos bras ? Nombreuses sont les grâces que vous pourrez retirer d’une telle contemplation.
Cela fait longtemps que le culte de l’Enfance du Christ fait partie de la spiritualité du Carmel. L’Enfant Jésus est apparu plusieurs fois à la vénérable Sœur Marguerite du Très Saint Sacrement. Sa profession eut lieu au Carmel de Beaune le 15/6/1634. C’est de Beaune que ce culte se répandit rapidement. La statue de l’Enfant Jésus, portant sceptre et couronne, ressemble assez bien à l’Enfant Jésus de Prague. Ses contemporains consultèrent Sr Marguerite à cause de ses expériences mystiques. C’est ainsi qu’elle répondit à un religieux : « Demeurez une fois pour toutes sous la direction de l’Enfant Jésus et cessez de penser à vous ; occupez-vous plutôt de lui et laissez-vous envahir par son amour, car vous perdez trop de temps, si vous continuez de penser à vous et à vos défauts… » Une autre personne reçut comme réponse : « Tout est doux quand on va à la rencontre du petit Jésus. Je suis à même de souffrir avec patience, chose dont je serais incapable sans son amour » !
Les répons des Matines de Noël nous aident aussi à trouver le ton juste pour nos prières : « Aujourd’hui, pour nous, le Roi des cieux a daigné naître de la Vierge pour rappeler aux célestes royaumes l’homme perdu : Elle se réjouit, l’armée des Anges, de ce que le salut éternel est apparu au genre humain. – Ô grand mystère et admirable signe : des animaux ont vu le Seigneur nouveau-né, couché dans une crèche : Bienheureuse la Vierge dont le sein a mérité de porter le Christ Seigneur.«
Que vos prières de la messe, du rosaire, des chants traditionnels se remplissent d’un nouvel amour de l’Enfant Jésus. Et, si vous faites une communion spirituelle, que votre cœur soit comme une crèche pour lui. La grâce du baptême y trouvera un accroissement. Et, puisque vous aurez accueilli le Sauveur, vous êtes de ceux à qui il a donné pouvoir d’être faits enfants de Dieu.
Sainte fête de Noël ! Recevez ma bénédiction.
Abbé Paul Schoonbroodt, Steffeshausen, Belgique
LETTRE OUVERTE AU SUPÉRIEUR DU DISTRICT DE FRANCE
Un correspondant du CatholicaPedia nous fait parvenir la Lettre Ouverte que l’Abbé Cériani vient d’adresser à l’Abbé de Cacqueray, qu’il soit ici remercié d’offrir ainsi à nos lecteurs la possibilité de connaitre quelques vérités cachées par la désinformation de la FSSPX !
Dans cette Lettre Ouverte, l’abbé Ceriani s’y défend de l’accusation d’avoir critiqué Mgr Lefebvre, accusation portée par l’Abbé Bouchacourt dans son éditorial de « Iesus Christus » n° 124 (Juil-Août 2009), paru en Amérique du Sud, et sur La Porte Latine « Il est temps de parler » en Octobre 2009.
Il explique que s’il a émis des réserves dans sa lettre explicative de démission, c’est à cause d’une partie du protocole du 5 mai 1988 (point 6.2) où il est question des mariages célébrés dans la Fraternité St Pie X. Cette partie du protocole, parue telle quelle dans l’Osservatore Romano de l’époque, a été cachée aux fidèles ; elle n’apparaît pas dans le Fideliter de l’époque.
Dans sa lettre explicative de démission, l’Abbé Ceriani avait préféré ne pas révéler ce point mais il vient de le faire en Argentine (ce 9 novembre) en réponse à l’Abbé Bouchacourt sur le Blog Radio Christiandad (La Voie de la Tradition Catholique).
LETTRE OUVERTE AU SUPÉRIEUR DU DISTRICT DE FRANCE
MONSIEUR L’ ABBE RÉGIS DE CACQUERAY
Monsieur l’abbé,
Le site officiel du District de France, La Porte Latine, vient de publier l’Éditorial de Monsieur l’abbé Bouchacourt, Supérieur du District d’Amérique du Sud « Il est temps de parler » dans lequel je suis personnellement attaqué.
Deux points de cet éditorial m’ont paru particulièrement importants. Au milieu de la confusion déjà engendrée par les déclarations et décisions des actuelles autorités de la Fraternité St Pie X, ces propos ne peuvent qu’abuser un peu plus prêtres et fidèles. Aussi est-ce à ces deux points que je me contenterai de répondre.
En premier lieu, l’Abbé Bouchacourt, pour me discréditer auprès des fidèles, utilise un argument d’une enfantine simplicité :
« Il n’hésite pas même à critiquer Mgr Lefebvre! »
Si je demande à l’Abbé Bouchacourt, ou à vous-même, de me dire où et quand j’ai critiqué Mgr Lefebvre, vous ne le ferez pas parce que vous êtes dans l’impossibilité de le faire…
Voici ce que l’on peut lire dans ma lettre explicative de démission au sujet de Mgr Lefebvre :
« En juin 1988, par l’intermédiaire de L’Osservatore Romano, j’ai eu connaissance du Protocole d’accord signé le 5 mai. Ma première réaction a été de dire : Rome ment ! Et Dieu m’est témoin que je n’aurais pas suivi Monseigneur Lefebvre, s’il avait continué avec ce Protocole, dont le contenu complet est bien celui qui a été publié par le journal du Vatican et que, cependant, bien des prêtres de la Fraternité et l’ensemble des fidèles ne connaissent pas. Mais en juin, les consécrations étaient déjà décidées pour le 30, et j’ai considéré que le triste document était véritablement relégué dans les oubliettes. Pour comprendre ce dont il s’agit, on peut se reporter à la partie finale de l’Annexe X – lettre de l’Abbé Ceriani à Mgr Fellay du 29 mai 2009.
Je regrette beaucoup de ne pas avoir demandé à l’époque à Monseigneur Lefebvre une rétractation claire et nette de la signature de ce document qui, de nos jours encore, est sujet à discussions au sein de la Fraternité et constitue une arme redoutable entre les mains de la Rome conciliaire. »
Voici la partie du protocole qui a été cachée aux fidèles (voir point 6.2) et qui n’a pas été publiée dans le Fideliter de l’époque :
« 6. PROBLEMES PARTICULIERS (à résoudre par décret ou déclaration).
6.1. Levée de la « suspensio a divinis » de Mgr Lefebvre et dispense des irrégularités encourues du fait des ordinations.
6.2. « Sanatio in radice », au moins « ad cautelam », des mariages déjà célébrés par des prêtres de la Fraternité sans la délégation requise.
Il ne s’agit pas, bien entendu, d’ajouter foi à la validité de la suspense a divinis de Mgr Lefebvre ; et bien sûr les mariages célébrés dans la Fraternité St Pie X sont, quant à eux, bien valides, comme cela a déjà été démontré ; mais on voit là jusqu’où peuvent conduire des conversations avec la Rome antichrist et moderniste.
Ainsi, Monsieur l’abbé, la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X a caché aux fidèles le texte complet signé par Monseigneur Marcel Lefebvre et elle a adultéré l’original. Et la majorité des prêtres l’ignore ou l’a oublié. Vous-même l’avez appris de ma bouche le 30 décembre 2008 !
Par conséquent, on peut, dans la Fraternité, dissimuler une partie d’un texte officiel signé par Monseigneur Marcel Lefebvre, on peut adultérer son original !
Ceci est très grave…
Mais on ne peut pas dire : « je n’aurais pas suivi Monseigneur Lefebvre, s’il avait continué avec ce Protocole » !…
Si mes propos constituent une critique, que faut-il penser, alors, de ceux qui ont caché ce point 6.2 du Protocole, qui en ont adultéré l’original ? …
Cette dissimulation constitue bel et bien une critique à l’égard du Fondateur parce que cacher ce qu’il a signé signifie que l’on en a honte…
Ainsi, ceux qui disent ne pas critiquer Monseigneur Marcel Lefebvre, mais qui acceptent l’adultération du texte qu’il a signé, ceux qui ont dissimulé ce fait et continuent à le cacher (ce qui est beaucoup plus grave), ceux-là mêmes prouvent qu’ils ont honte d’assumer la gravité du Protocole du 5 mai 1988.
Oui, Monsieur l’abbé de Cacqueray, il est temps pour vous de parler… Reconnaissez enfin jusqu’où ont conduit des conversations avec la Rome antichrist et moderniste, il y a 20 ans. Reconnaissez-le avant que les actuelles conversations avec cette Rome antichrist et moderniste n’aboutissent à l’irrémédiable…
De grâce, en tant que responsable du district de France : veuillez parler ! Rompez enfin le silence !
Le second point que je souhaite traiter est annoncé par Monsieur l’abbé Bouchacourt de cette manière : « il m’a semblé qu’il était temps de parler, ou plutôt de laisser la parole à notre fondateur, Monseigneur Lefebvre ».
Et il transcrit une lettre de Mgr Lefebvre de juillet 1989 à Mgr de Galarreta et aux prêtres, séminaristes et fidèles du district d’Amérique de Sud.
Je laisse aux fidèles de Grenoble, de Dijon, de Besançon, de Martinique et de Guadeloupe, qui m’ont connu, le soin de juger par eux-mêmes si l’application de la deuxième partie de cette lettre peut ou non se faire à ma personne. Il ne m’appartient pas de prendre ma propre défense sur ce point.
Je me contenterai, et c’est déjà beaucoup, hélas ! de souligner l’aveuglement des autorités de la Fraternité (à commencer par M. l’abbé Bouchacourt et vous-même qui publiez son éditorial), lesquelles ne comprennent même pas que ce qu’a écrit Mgr Lefebvre en 1989 dans la première partie de sa lettre (« la première tentation ») condamne avant l’heure leur dérive actuelle.
En effet, nous pouvons lire :
« La première tentation consiste à maintenir de bons rapports avec le pape ou les évêques actuels.
Évidemment, il est plus normal et agréable d’être en harmonie avec les autorités que d’être en conflit avec elles, surtout quand ces difficultés peuvent aboutir à des sanctions.
La Fraternité sera alors accusée d’exagérer les erreurs du Concile Vatican II, de critiquer abusivement les écrits et les actes du pape et des évêques, de s’attacher avec une rigidité excessive aux rites traditionnels et, en définitive, de présenter une tendance au sectarisme, qui la conduira un jour au schisme.
Une fois mentionné le mot schisme, on s’en servira comme d’un épouvantail pour faire peur aux séminaristes et à leur famille, les conduisant à abandonner la Fraternité, d’autant plus facilement que les prêtres, les évêques et Rome elle-même prétendent offrir des garanties en faveur d’une certaine Tradition.
Nous pourrions établir une longue liste de ceux qui nous ont abandonnés pour ces raisons.
Il était clair que les consécrations épiscopales et l’excommunication seraient considérées comme des motifs plus que suffisants pour quitter la Fraternité, surtout au regard des garanties offertes par la Rome conciliaire en faveur de la tradition liturgique.
Malgré que les mensonges de la Rome conciliaire se soient de nombreuses fois vérifiés dans les faits, il n’est jamais inutile d’essayer, puisqu’il s’en trouvera toujours certains pour mordre à l’hameçon.
Mais les erreurs du Concile Vatican II et son esprit sont, en permanence et publiquement, confirmés par les faits et les affirmations. Rien ne change au niveau des principes libéraux et modernistes. L’apostasie se répand, la foi catholique continue à disparaître.
La plupart de nos prêtres, séminaristes et fidèles ne s’illusionnent pas et sont convaincus qu’il est impossible d’avoir confiance dans les autorités de l’Église conciliaire, tant qu’elles professent de telles erreurs. »
Ainsi, voilà les actuelles autorités de la Fraternité St Pie X condamnées avant l’heure par leur propre fondateur ! ! !
Monsieur l’abbé, Il est temps de parler… Il est encore temps de parler avant que les conversations présentes avec la Rome antichrist et moderniste n’aboutissent à l’irrémédiable…
.1) A la suite de votre fondateur, il faut dire, aujourd’hui, comme en 1989, que c’est une tentation de vouloir maintenir de bons rapports avec le pape ou les évêques actuels.
Par conséquent, vous devez dénoncer les prêtres (ou les évêques…) tentés, aujourd’hui, de maintenir de bons rapports avec le pape ou les évêques actuels…
.2) Monseigneur Bernard Fellay a déclaré vouloir « garder 95% du Concile » (DICI No 8.) et il a précisé sa pensée dans la Lettre aux amis et Bienfaiteurs No 60 : « Lorsque nous disons refuser le Concile, nous n’entendons pas par là rejeter totalement la lettre de tous les documents conciliaires, qui pour la plus grande partie contiennent des simples répétitions de ce qui a déjà été dit dans le passé. Mais nous attaquons un nouveau langage, introduit au nom de la pastoralité du Concile. »
Vous devez dénoncer que, depuis 2001, au moins, on ne peut pas dire que Mgr Bernard Fellay puisse être accusé d’exagérer les erreurs du Concile Vatican II !
.3) Vous devez dénoncer que, depuis avril 2005, depuis l’élection de Benoît XVI, on ne peut plus accuser les documents officiels de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X de critiquer abusivement les écrits et les actes du pape ! Il n’ y en a pas un seul !
.4) Il n’y a presque plus de prêtres dans le District de France qui puissent être accusés d’exagérer les erreurs du Concile Vatican II, de critiquer abusivement les écrits et les actes du pape… Vous le savez très bien… Et sans aucun doute y êtes-vous pour quelque chose…
.5) Entre-temps, les erreurs du Concile Vatican II et son esprit sont, en permanence et publiquement, confirmés par les faits et les affirmations… de Benoît XVI ! Et les autorités de la Fraternité se taisent…
.6) Rien ne change au niveau des principes libéraux et modernistes… de Benoît XVI ! Et les autorités de la Fraternité se taisent…
.7) Et même : l’apostasie se répand, la foi catholique continue à disparaître grâce à l’action nocive de… Benoît XVI ! Et les rares prêtres qui osent encore le dénoncer sont marginalisés et réduits au silence, ou encore obligés de quitter la Fraternité, quand ils n’en sont pas tout simplement expulsés…
.8) Une fois accepté le Motu proprio, sans avoir condamné ni rejeté la distinction entre forme ordinaire et forme extraordinaire d’un même rite, exprimant toutes les deux la même foi, la Fraternité ne peut plus être accusée de s’attacher avec une rigidité excessive aux rites traditionnels !
On ne peut pas, en effet, prétendre être attaché avec une rigidité excessive aux rites traditionnels quand on n’a pas condamné la distinction entre forme ordinaire et forme extraordinaire d’un même rite exprimant toutes les deux la même foi !
Vous savez très bien que les Supérieurs de la Fraternité, particulièrement Mgr Bernard Fellay, étaient au courant de cette distinction abominable depuis longtemps. Voici les références : DICI N° 94, mai 2004 ; Cor Unum N° 85, octobre 2006 ; DICI, 10 mars 2007 : Homélie de Mgr Bernard Fellay pour les 30 ans de la restitution de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet ; Benoît XVI et les traditionalistes, page 201 ; Intervention du cardinal Castrillon Hoyos lors de la Ve Assemblée des évêques d’Amérique latine, le 18 mai 2007 ; Nouvelles de Chrétienté Nº 106, juillet – août 2007.
.9) Quant au décret du 21 janvier 2009, s’il faut en croire Mgr Bernard Fellay, il contiendrait des mensonges… Alors, bien que les mensonges de la Rome conciliaire aient été, de nombreuses fois, vérifiés dans les faits, les Romains ont bien raison de continuer… puisqu’il s’en trouvera toujours pour mordre à l’hameçon…
.10) En 1989, Monseigneur Marcel Lefebvre disait que la plupart des prêtres, séminaristes et fidèles de la Fraternité ne se faisaient pas d’illusions et étaient convaincus qu’il est impossible d’avoir confiance dans les autorités de l’Église conciliaire, tant qu’elles professent de telles erreurs.
En 2009, par contre, après les deux préalables, après les mensonges de la Rome conciliaire… et d’ ailleurs…, la plupart des prêtres, séminaristes et fidèles de la Fraternité s’illusionnent et sont convaincus qu’il est possible d’avoir confiance dans les autorités de l’Église conciliaire, bien qu’elles professent toujours de telles erreurs…
Monsieur l’abbé de Cacqueray, ne l’oubliez pas : il est temps de parler… Il est encore temps de parler avant que les actuelles conversations avec la Rome antichrist et moderniste n’aboutissent à l’irrémédiable…
Il est encore temps, mais il est désormais plus que temps…
Abbé Juan Carlos Ceriani
Documents à Télécharger :
- La Lettre Ouverte que l’Abbé Ceriani vient d’adresser à l’Abbé de Cacqueray
- L’Éditorial de « Iesus Christus » n° 124, paru sur La Porte Latine en octobre 2009
- La réponse de Mgr Morello à l’Éditorial provocateur de l’abbé Bouchacourt (parue sur Christiandad)
Prière pour les âmes les plus abandonnées du Purgatoire
Marie-Julie JAHENNY
« La stigmatisée Bretonne »
1850 – 1941
Marie-Julie a eu de très nombreuses apparitions de Notre Seigneur. Elles ont commencé le 6 janvier 1873 et ont duré pratiquement jusqu’à sa mort.
La Sainte Vierge a assisté Marie-Julie tout au long de sa vie mystique. La première apparition de Notre Dame a eu lieu le 22 février 1873.
Marie-Julie a été stigmatisée.. Le Docteur Imbert-Gourbeyre, spécialiste en stigmatisation, avait à la demande de Mgr Fournier examiné Marie-Julie. C’est à la suite de ces différentes visites qu’il avait pu dire : « il n’y a pas de fraude à la Fraudais ».
Marie-Julie JAHENNY a reçu de Notre-Seigneur les moyens naturels et surnaturels que ses amis devront utiliser pour se protéger pendant la période des châtiments.
A ce jour Marie-Julie n’a toujours pas été reconnue par l’Église. De son vivant Mgr Fournier et Mgr Le Fer de la Motte, Évêques de Nantes, lui étaient favorables et lui rendaient visite. Notre Seigneur a dit que c’est Lui qui ferait tout concernant Marie-Julie. Elle a eu également la visite du Cardinal Pacelli.
La Sainte Messe, rite Saint Pie V, est célébrée chez Marie-Julie :
« Je vous donne un avertissement. Les disciples qui ne sont pas de Mon Évangile sont maintenant en grand travail pour refaire à leurs idées, et sous l’empire de l’ennemi des âmes, une messe qui renferme des paroles odieuses à mes yeux » (extase du 27 novembre 1902 et du 10 mai 1904).
Se reporter à la bulle « Quo Primum Tempore » du Pape Saint Pie V (1570) organisant définitivement la célébration du Saint Sacrifice de la Messe.
Le 22 février 1873, elle eut sa première apparition de la Sainte Vierge : » Je vais mourir, dit Marie-Julie. Je sentais que mon coeur s’en allait. J’étais cloutée sur mon lit, je pleurais. J’ai fermé les yeux. Je vis la Sainte Vierge. Tous croyaient que j’étais morte à cause de mon immobilité. Vers 11 h, mes yeux s’ouvrirent et restèrent fixés sur la Sainte Vierge. Je revins à la vie naturelle pour quelques instants puis je retombais dans mon premier état. Il se passait dans mon âme un grand bonheur. J’ouvre les yeux et je vois la Sainte Vierge en blanc couronnée et appuyée d’un bras sur une grande croix blanche. J’avais peur. »
Elle me dit : » Ma chère enfant, ne crains pas. Je suis la Vierge Immaculée, tu souffres. » Puis elle se penche vers moi, son bras droit était sur son coeur et le gauche appuyé sur la Croix, et me promet ma guérison pour le 2 mai à 3 heures du soir. » Ne crains pas, je suis la Vierge Immaculée. Je reviendrai te visiter. » La Reine du Ciel annonça aussi à sa servante des souffrances tous les jours de 2 à 3 h du soir excepté le samedi où elle souffrirait le matin de 9 à 10 h et cela jusqu’au dimanche de la Passion où un nouvel état commencerait. Tout ceci arriva à la lettre.
En ce mois de novembre, qui est consacré aux âmes du Purgatoire, nous vous recomendons cette prière qui a été donnée à Marie-Julie par la Très Sainte Vierge Marie :
Prière pour les âmes les plus abandonnées du Purgatoire
Mon Dieu, je m’unis maintenant à tous les Anges et les Saints, pour délivrer ces âmes, qui ont si peu désiré de vous voir, si peu travaillé à se rendre conforme au désir de votre union Divine.
Elle dit la Sainte Vierge !
» Cette courte prière délivrera promptement ces âmes et les fera immédiatement jouir du repos. «
10 novembre 1881
Cette très courte prière, mais très efficace selon notre Mère du Ciel, peut être récitée plusieurs fois par jour (et à longueur d’année) et tout particulièrement lorsque vous passez à côté d’un cimetière.
Source : Site Officiel de Marie-Julie JAHENNY – Prier avec Marie-Julie