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Mgr Fellay envisage publiquement une scission de la FSSPX

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Mgr Fellay envisage publiquement sur CNS (américain) une scission de la FSSPX : il place désormais tous ses espoirs dans Benoît XVI

 

Un commentaire reçu d’une source bien informée :

Après la divulgation le 10 mai 2012 des correspondances épistolaires épiscopales, Mgr Fellay vient de franchir le Rubicon dans la presse américaine et de faire son « Outing Pro-Ratzinger », de son propre aveu la scission de la FSSPX ne lui paraissant désormais que secondaire par rapport à son objectif personnel d’intégrer l’église Conciliaire« I cannot exclude that there might be a split. » (« je ne peux pas exclure qu’il y ait une scission »). 

Par cette déclaration, il bafoue le cadre de la mission que lui avait donné le chapitre général de 2006 pour négocier avec Rome (« aucun accord pratique avant la conversion de Rome »), pour lui substituer un objectif personnel qu’il s’est attribué lui-même (sans mandat de l’institution qu’il représente). Il contredit  sa propre lettre du 14 avril 2012 où il affirmait que le supériorat de la FSSPX était le principe de l’unité de la Fraternité : « le principe qui fait l’unité dans notre Fraternité, c’est le Supérieur général ». Dans cette même lettre, il se contredisait déjà lui-même en revendiquant la volonté de dissimuler aux évêques de la FSSPX, les termes et les démarches de sa négociation avec Rome : « votre attitude ces derniers mois (…) a empêché le supérieur général de vous communiquer et faire partager ces grands soucis, auxquels il vous aurait si volontiers associés, s’il ne s’était pas trouvé devant une incompréhension si forte et passionnée. Combien il aurait aimé pouvoir compter sur vous, sur vos conseils »

Par de tels propos, Mgr Fellay se désigne ainsi comme le véritable responsable d’une perte de confiance du chapitre général à son égard, et dont le synode des trois autres évêques s’est fait le porte-parole le 7 avril 2012 par une première monition canonique qu’il lui a adressée.

Par cette déclaration du 11 mai 2012 dans un média américain, Mgr Fellay est désormais prêt à payer la signature d’un accord pratique avec la Rome moderniste au prix de la destruction de l’unité de la FSSPX, de sa scission et de tous les malheurs qui en résulteront par les haines, les procès, le trouble des âmes, la perte des sacrements et de la foi pour les abbés, les séminaristes, les religieux, les religieuses, les familles, les enfants, les fidèles de toutes origines et les catéchumènes qui demandent le baptême et la confirmation, l’éclatement et la ruine des écoles, etc.

Mgr Fellay piétine ainsi sans vergogne, et au nom d’une mission personnelle et divine qu’il s’est auto-suggérée (phénomène de défaillance mentale d’auto persuasion propre aux sectes et aux milieux charismatiques et pentecôtistes, terrain psychologique où fleurissent les gourous), la consigne donnée par son consécrateur Mgr Lefebvre enjoignant en 1987 aux quatre futurs évêques dans leur lettre de mission, de « rester toujours unis« , tous les quatre. Le fondateur ne faisait alors que reprendre la note d’unité de l’Église formulée par le Credo : « Unam Ecclesiam », l’unité étant procurée par une même foi.

Désormais, Mgr Fellay reconnaît que la division (dont il est l’auteur) au sein de l’œuvre catholique de la FSSPX, n’est qu’une sorte de reflet nécessaire et inévitable de celle qui règne au sein de l’église Conciliaire entre modernistes progressistes et modernistes conservateurs : « If we see some discrepancies within the society, definitely there are also (divisions) in the Catholic Church. » (« Si nous voyons des désaccords au sein de la Fraternité, de toute évidence il y en aussi dans l’Église catholique »). Cette même église Conciliaire qui a perdu la note d’unité de l’Église catholique.

Perdant chaque semaine davantage la conscience de la portée de ses déclarations et de ses actes publics, au regard des responsabilités qui sont les siennes, le pouvoir de Mgr Fellay sombre de plus en plus dans l’illégitimité, apportant publiquement les arguments de la nécessité de sa prochaine révocation par le chapitre général qui doit se réunir en juillet 2012. Un négociateur qui trahit le cadre de la mission de négociation qui lui a été donné, dénature son statut en le troquant contre celui d’une simple personne privée. Il s’exclut lui-même de son poste et perd son mandat auprès de l’institution qui la lui a confiée.

Cette déchéance de sa fonction de supérieur de l’œuvre de Mgr Lefebvre, ne confère aux déclarations de Mgr Fellay pas plus d’autorité que celle d’une personne privée, comme pourrait l’être un vicaire subalterne d’une chapelle isolée de la FSSPX. Par l’existence d’accusations sérieuses justifiant un procès, est rendue inéluctable une motion de mise en accusation  (« impeachment » stricto sensu) lors du prochain chapitre général de juillet 2012 afin d’engager le procès de Mgr Fellay pour constater et sanctionner la perte mentale de son sens de sa mission et de ses responsabilités, et la nécessité de procéder à l’élection d’un nouveau supérieur général qui assume pleinement et consciemment la responsabilité du bien commun et de l’accomplissement de la finalité de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre : la préservation du Sacerdoce catholique dans une Arche providentielle, ainsi que le courageux archevêque l’a revendiqué en 1991 dans la préface aux statuts qu’il a donnés à son œuvre : la FSSPX.

Ndlr : Nous savons maintenant que Mgr Fellay a décidé d’annuler le Chapitre Général extraordinaire de juillet 2012, peut être avait-il conscience de ce risque de destitution !

 

Regarder le dernier reportage de CNS Vatican de Rome (Anglais) :

Le chef traditionaliste de la FSSPX parle de son mouvement, Rome

Regarder l’interview exclusive avec Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, au quartier général de la Fraternité à Menzingen, en Suisse. Mgr Fellay a été au cœur d’un drame au sein de l’Église catholique depuis qu’il a été ordonné illicitement par le fondateur du groupe, Mgr Marcel Lefebvre, en 1988, pour protester contre les réformes de modernisation du Deuxième Concile du Vatican. Depuis 2009, il a été impliqué dans les discussions doctrinales privées avec Rome dans un effort pour surmonter la division entre sa société traditionaliste et le Vatican. Une annonce est attendue d’ici la fin du mois de mai concernant le résultat de ces entretiens. CNS – 15 mai 2012

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Le Supérieur Général de la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX / SSPX), Mgr Bernard Fellay, a été interviewé par Catholic News Service (CNS), l’agence de nouvelles de la Conférence des États-Unis des évêques catholiques.

http://www.catholicnews.com/data/stories/cns/1201931.htm

Télécharger la vidéo HD en FLV


 

http://rorate-caeli.blogspot.com/2012/05/fellay-speaks-to-usbishopss-catholic.html

 

Fellay speaks to U.S.Bishops’s Catholic News Service:
« The move from the Holy Father is genuine »

 

The Superior General of the Society of Saint Pius X (FSSPX / SSPX), Bishop Bernard Fellay, spoke today to Catholic News Service (CNS), the news agency of the United States Conference of Catholic Bishops. The main excerpts are the following. (Note: comments may be made on the post of the Letter of the General Council.)

« There are some discrepancies in the society, » Bishop Fellay told CNS. « I cannot exclude that there might be a split. »

« I think that the move of the Holy Father — because it really comes from him — is genuine. There doesn’t seem to be any trap, » he said. « So we have to look into it very closely and if possible move ahead. »

« The thing is not yet done, » the bishop said. « We need some reasonable understanding that the proposed structure and conditions are workable. We are not going to do suicide there, that’s very clear. »

« Personally, I would have wished to wait for some more time to see things clearer, » he said, « but once again it really appears that the Holy Father wants it to happen now. »

Bishop Fellay spoke appreciatively of what he characterized as the pope’s efforts to correct « progressive » deviations from Catholic teaching and tradition since Vatican II. « Very, very delicately — he tries not to break things — but tries also to put in some important corrections, » the bishop said.

Although he stopped short of endorsing Pope Benedict’s interpretation of Vatican II as essentially in continuity with the church’s tradition — a position which many in the society have vocally disputed — Bishop Fellay spoke about the idea in strikingly sympathetic terms.

« I would hope so, » he said, when asked if Vatican II itself belongs to Catholic tradition.

« The pope says that … the council must be put within the great tradition of the church, must be understood in accordance with it. These are statements we fully agree with, totally, absolutely, » the bishop said. « The problem might be in the application, that is: is what happens really in coherence or in harmony with tradition? »

Insisting that « we don’t want to be aggressive, we don’t want to be provocative, » Bishop Fellay said the Society of St. Pius X has served as a « sign of contradiction » during a period of increasing progressive influence in the church. He also allowed for the possibility that the group would continue to play such a role even after reconciliation with Rome.

« People welcome us now, people will, and others won’t, » he said. « If we see some discrepancies within the society, definitely there are also (divisions) in the Catholic Church. »

« But we are not alone » in working to « defend the faith, » the bishop said. « It’s the pope himself who does it; that’s his job. And if we are called to help the Holy Father in that, so be it. »

 

Labels: Decision 2012

Posted by New Catholic at 5/11/2012 04:34:00 PM 

FSSPX-Rome : L’hebdomadaire ‘La Vie’ compte les points

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L’hebdomadaire ‘La Vie’ compte les points : Mgr Fellay n’a que le soutien de l’Allemagne (abbé Schmidberger) + Benelux (epsilon)

 

Après l’annulation surprise par Mgr Fellay du chapitre général de juillet 2012 pourtant prévu de longue date, ‘la Vie’ annonce un rapport de force en sa très large défaveur au sein de la FSSPX.

Mgr Fellay n’a que le soutien de l’Allemagne (abbé Schmidberger) + Benelux (epsilon), les 3 autres évêques (NN SS Tissier de Mallerais, de Galarreta et Williamson) sont soutenus par la France, l’Italie, l’Amérique du Sud, les États-Unis, l’Angleterre.

L’abbé Schmidberger est lui-même contesté en interne en Allemagne, en dépit de son règne par la terreur et les bruits de bottes.

En octobre 2011, une assemblée d’une trentaine de prêtres de la FSSPX en Allemagne a rabroué l’abbé Pfluger venu vanter les avantages du ralliement. Malgré la forte opposition interne à la FSSPX en Allemagne contre l’abbé Schmidberger, il vient de réaliser son « Anschluss » pro-ralliement en mettant sous contrôle forcé la tête du District d’Autriche.

Les deux districts de France et des États-Unis sont les plus importants numériquement dans la Fraternité.

L’abbé de Tanoüarn, tout acquis au ralliement de celui qui l’a chassé de la FSSPX, avoue devant la journaliste que des prêtres de l’IBP travaillent à faire échouer le ralliement de la Fraternité !

Cette opération de ralliement apparaît déjà pour ce qu’elle est : une manœuvre allemande dirigée depuis des années dans la pénombre par l’abbé Schmidberger, en collaboration avec Rome (le bavarois Ratzinger).

 

< < < > > >

http://www.lavie.fr/chroniques/matinale-chretienne/a-l-approche-d-un-accord-les-ultras-de-la-fsspx-se-dechainent-18-05-2012-27639_167.php

MATINALE

À l’approche d’un accord, les ultras de la FSSPX se déchaînent

Natalia Trouiller – publié le 18/05/2012

Fuites organisées dans les médias, déclarations à l’emporte-pièce, l’ambiance chez les lefebvristes alors que la possibilité d’un accord avec Rome n’a jamais été aussi grande est à la surchauffe. État des lieux.

Avis de tempête sur la FSSPX

Il apparaît bien seul, Mgr Fellay. Les forces qui luttent, à l’intérieur du mouvement lefebvriste dont il est théoriquement le chef, contre l’accord qu’il veut obtenir avec Rome se déchaînent. Alors que le bruit courait obstinément ces dernières semaines de l’officialisation de l’accord pour le lundi de Pentecôte, le Service d’information du Vatican a publié mercredi un communiqué annonçant un nouveau round de négociations (« À l’examen de la réponse de Mgr Bernard Fellay, parvenue le 17 avril, ont été formulées certaines observations qui seront prise en compte lors des prochaines discussions entre le Saint-Siège et la Fraternité St. Pie X »).

> Mais c’est surtout la dernière phrase du communiqué qui en dit long : « Étant donnée la position par eux prise, les cas des trois autres évêques de la Fraternité devront être traités séparément et individuellement ». On s’en doutait depuis la parution, la semaine dernière, d’une correspondance privée entre Mgr Fellay et ses trois confrères évêques de la FSSPX (voir Matinale chrétienne du 11 mai), mais cette fois c’est officiel : Mgrs de Galarreta, Tissier de Mallerais et Williamson n’ont aucunement l’intention de ratifier un quelconque accord avec Rome.

> Se dessine dès lors une ligne de fracture chez les clercs de la FSSPX. Mgr Fellay a avec lui les supérieurs des districts d’Allemagne, de Belgique et du Luxembourg. Les trois autres, les districts de France, d’Italie, d’Amérique du Sud, des États-Unis, d’Angleterre. Sitôt le communiqué du Vatican paru, le district d’Italie publiait son propre communiqué, alarmiste : « Cette approche [du Vatican] exprime clairement l’intention de diviser notre Fraternité Sacerdotale dans ses meilleurs représentants. Pour cette raison, nous invitons tous nos amis et fidèles à intensifier leurs prières, et en particulier le Saint Rosaire, dans la croisade lancée par notre supérieur, pour que la FSSPX reste unie dans la lutte contre les erreurs entrées dans l’Église ». Du côté de l’abbé de Cacqueray, supérieur du district de France, même tonalité : « Implorons le Ciel pour notre Supérieur Général, pour ses Assistants, pour nos évêques afin que leur soit accordé les grâces de lumière et de force dont ils ont besoin pour demeurer fermes dans le bon combat de la Foi, en ces circonstances si difficiles ».

> Mais selon l’abbé de Tanoüarn, ancien de la Fraternité revenu dans le giron romain lors de la création par le pape de l’Institut du Bon Pasteur, l’opposition à la réconciliation ne provient pas seulement des rangs internes de la Fraternité. « Ces gens-là ne peuvent ni ne veulent faire sécession. Ils veulent emporter le morceau (en s’appuyant sur plusieurs prêtres de l’IBP qui ont des intérêts partiellement convergents avec eux) […] Je crois que la ligne de partage des eaux n’est pas telle Fraternité opposée à telle autre. Il y a d’un côté, dans tous les camps, y compris dans l’Église officielle, les intégristes égolâtres et de l’autre – dans tous les camps – ceux qui sont soucieux de ne pas être eux-mêmes leur propre centre, ceux qui s’en remettent concrètement au pape pour faire l’unité de l’Église ».

Mgr Fellay a été reçu LE WEEK-END du 13 mai par la Commission Ecclesia Dei

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30 pièces d'argent

Ce que tu dois faire, fais-le vite. (Jn 13,27.)

Le supérieur de la FSSPX

a été reçu en fin de semaine dernière par la Commission Ecclesia Dei

Le naufrage de la Fraternité par Fellay

Le naufrage de la Fraternité Saint-Pie X par Fellay

Monseigneur Fellay = Capitaine Schettino ((Le capitaine Francesco Schettino, est accusé d’avoir provoqué le naufrage du Costa Concordia le 13 janvier 2012))

Un pas de plus vers la « solution de la crise » (sic) incité par le “Pape” : Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Société Saint-Pie X s’est rendu à Rome ces derniers jours pour une réunion de clarification avec la Commission pontificale Ecclesia Dei.

Ce que l’on peut savoir est qu’ils ont examiné et débattu de quelques modifications apportées dans le Préambule Doctrinal proposé par Mgr Fellay. Le résultat de la réunion paraît positif.

Le mercredi 16 mai au matin se réuniront au Palais de l’Inquisition les cardinaux et les “évêques” lors de la Feria Quarta de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ((Ndlr : « feria quarta » est le nom que les chrétiens, à Rome, donnaient au 4ème jour de la semaine, le mercredi, et le mercredi est traditionnellement le jour de réunion de la CDF)), appelée à se prononcer sur les modifications de texte envoyés par le supérieur Lefebvriste.

Le résultat de la discussion collégiale, impliquant non seulement les “évêques” et les cardinaux de la Curie romaine, mais aussi d’importants diocèses – seront présent, entre d’autres Cardinaux le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, Christoph Schönborn, archevêque de Vienne –, sera communiqué au “Pape” dans les jours suivants.

Benoît XVI recevra des mains du préfet de la Congrégation, le cardinal William Levada – qui est arrivé au terme de son mandat –, l’avis de chacun des Pères de la Feria Quarta, et par conséquent il pourra évaluer non seulement le vote final mais aussi les motivations pour ensuite prendre sa décision en toute autonomie.

De ce qui est connu, des changements proposés par Mgr Fellay, il a souligné l’importance de la tradition comme un élément stable.

Quant à la substance du Préambule, le point de départ était le noyau de la partie doctrinale de l’Accord et signé par Mgr Marcel Lefebvre en 1988, qui a dit « Nous déclarons accepter la doctrine contenue dans le numéro 25 de la Constitution dogmatique Lumen Gentium du Concile Vatican II sur le Magistère ecclésiastique et l’adhésion qui lui est due. »

Quant au désaccord sur certains passages du Concile, il affirmait : « En ce qui concerne certains points enseignés par le Concile Vatican II ou concernant les réformes postérieures de la liturgie et du droit, qui nous semblent difficilement conciliables avec la tradition, nous nous engageons à adopter une attitude positive et de communication avec le Siège apostolique, en évitant toute polémique ».

Des surprises sont toujours possibles, mais de ce qui s’est passé lors de la précédente réunion de la Feria Quartaconsacré à ce sujet, ainsi que des avis exprimées par les “évêques” et les cardinaux, on suppose une bonne probabilité de résultat positif. Résultat renforcé par la dernière réunion de Mgr Fellay avec la Commission Ecclesia Dei.

Toutefois, le Vatican est préoccupé par le contenu de la lettre que les évêques Tissier de Mallerais, Gallareta et Williamson ont envoyée il y a un mois à leur superviseur. Une lettre très dure contre l’accord, à laquelle Mgr Fellay a répondu par une lettre très significative, dans laquelle il a donné les motifs de sa décision, en réponse à une demande personnelle du “Pape”.

La publication de la correspondance privée entre Mgr Fellay et ses trois compagnons a causé beaucoup d’inquiétude de l’autre côté du Tibre, puisque l’existence d’une opposition consistante s’est manifestée, contre le retour à la pleine communion avec Rome, non seulement à partir de simples prêtres, mais trois des quatre évêques consacrés par Mgr Lefebvre en 1988. Les Évêques à qui Benoît XVI avait révoqué l’excommunication en Janvier 2009.

Pendant ce temps, le cardinal Kurt Koch, qui est en charge du dialogue avec le monde juif, a rassuré le vice-président du Bundestag Wolfgang Thierse. (voir ICI)

 

Cristiandad[Les informations de ce commentaire ont été contribuées par Radio Cristiand.] :

http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/05/14/fellay-fue-recibido-este-fin-de-semana-en-ecclesia-dei/

 

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Mgr Fellay et l'abbé Ratzinger

Mgr Fellay et l'abbé Ratzinger

 

Tout se déroule selon le plan prévu

 

Le dialogue avec la Fraternité Saint-Pie X prendra du temps

Les positions seront examinées au cas par cas

Anita Bourdin

ROME, mercredi 16 mai 2012 (ZENIT.org) – Les discussions se poursuivent entre Rome et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, mais il faudra encore du temps avant qu’elles n’aboutissent, et la position de chacun des quatre évêques ordonnés par Mgr Marcel Lefebvre sera examinée au cas pas cas, indique le Vatican.

Un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège indique en effet ce 16 mai que la session ordinaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi réunie ce matin a examiné entre autres le dossier de la Fraternité Saint-Pie X et la réponse de Mgr Bernard Fellay en date du 17 avril.

« Quelques observations ont été formulées » à ce propos et elles seront prises en considération « dans les discussions ultérieures entre le Saint-Siège et la Fraternité Saint-Pie X », ajoute la même source.

« Étant donné les positions prises par les trois autres évêques de la Fraternité Saint-Pie X, leur situation devra être traitée séparément et individuellement », précise le Saint-Siège.

Il s’agit des positions respectives de Mgr Alfonso de Galarreta, de Mgr Bernard Tissier de Mallerais et de Mgr Richard Williamson. À propos de la négation de la Shoah par de ce dernier, par exemple mais pas uniquement, le Saint-Siège et Benoît XVI ont déjà déclaré qu’il n’y avait pas de place dans l’Église catholique pour le négationnisme.

Après la réponse de Mgr Fellay au « Préambule doctrinal » proposé par le Saint-Siège comme la « condition préalable à toute réconciliation », les trois autres évêques, lui ont adressé le mois dernier une lettre commune pour lui faire part de leur désaccord sur un certain nombre de points. D’où la nécessité d’un approfondissement diversifié.

Les trois évêques ont adressé une lettre à Mgr Fellay, le 7 avril, critiquant les progrès des discussions avec Rome. Le supérieur de la Fraternité leur a répondu le 14 avril, en disant sa souffrance devant leur réaction, et sa conviction que leur fondateur aurait accepté un tel dialogue.

Répondant à la presse, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, a fait observer qu’en effet de « nouveaux approfondissements » avaient été demandés par Rome. Mais il serait, a-t-il dit, « prématuré » de se prononcer sur le temps que prendront les discussions actuellement en cours.

Il a constaté que les « divisions » apparues dans la Fraternité Saint-Pie X ont eu récemment un grand écho dans les media, et le communiqué, dit-il « indique clairement que les tractations en vue d’une réconciliation vont se poursuivre, sans préciser à quel niveau ».

« Contrairement à ce qui avait été annoncé par certains analystes, a-t-il poursuivi, la question ne devrait pas être réglée à courte échéance. Les organismes chargés du dossier ne semblent pas avoir terminé leur travail ». Il a enfin rappelé que « le dernier mot reviendra au Pape ».

http://www.zenit.org/article-30833?l=french

Fraternité Saint-Pie X : le processus se poursuit

La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a tenu ce mercredi matin sa Session ordinaire. À l’ordre du jour figurait, entre autres, le dossier de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Les participants ont notamment étudié la réponse de Mgr Bernard Fellay parvenue le 17 avril dernier. Des remarques ont été formulées. Elles seront prises en considération lors des prochaines discussions entre le Saint-Siège et la Fraternité. Compte tenu de la position adoptée par les trois autres Évêques de la Fraternité, leur situation devra être traitée de manière séparée et individuelle.

Interrogé par les journalistes, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a indiqué que de nouveaux approfondissements avaient été demandés. Le processus est en cours. Il serait prématuré de dire quand cela se terminera.

Les divisions au sein de la Fraternité Saint-Pie X ont été largement médiatisées ces dernières semaines. Le communiqué indique clairement que les tractations en vue d’une réconciliation vont se poursuivre, sans préciser à quel niveau. Contrairement à ce qui avait été annoncé par certains analystes, la question ne devrait pas être réglée à courte échéance. Les organismes chargés du dossier ne semblent pas avoir terminé leur travail. Quoiqu’il en soit, le dernier mot reviendra au Pape.
Le mois dernier, Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité, avait répondu au Préambule doctrinal présenté par le Saint-Siège comme une condition préalable à toute réconciliation. Les trois autres évêques, Mgr Alfonso de Galarreta, Mgr Bernard Tissier de Mallerais et Mgr Richard Williamson, lui ont adressé le mois dernier une lettre commune pour lui faire part de leur désaccord sur un certain nombre de points. D’où la nécessité d’un approfondissement diversifié. Ouvertement antisémite, Mgr Williamson nie l’existence des chambres à gaz, ce qui est incompatible avec la position de l’Église catholique.
En clair : le processus continue, des discussions ultérieures sont jugées nécessaires, l’issue semble encore incertaine, aucune échéance n’est fixée, il est essentiel de faire la distinction entre les différentes positions (comme celle de Mgr Williamson par exemple), il faudra les traiter séparément. Difficile en effet de penser à une solution unique qui s’applique à tous.

http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=588492

Pour aller plus loin :

Protocole d’accord établi entre le cardinal Ratzinger et Mgr Lefebvre

Le protocole du 5 mai : l’apostasie de Mgr Lefebvre (Sodalitium)

Les « accords » de la FSSPX avec Rome ; Éditorial du Seignadou de mai 2012 – par l’abbé Michel SIMOULIN, aumônier de Fanjeaux (Revue Item)


Comment se déroulent les discussions Rome-FSSPX

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Le blog Summorum Pontificum Observatus nous apprend trois anecdotes intéressantes et amusantes à propos des discussions doctrinales entre les théologies romains et ceux de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.

  1. Selon l’abbé Grégoire Celier, membre de la FSSPX, les théologiens d’Ecône sont logés à la Maison Sainte-Marthe… lieu de résidence des cardinaux pour le conclave !
  1. Toujours selon l’abbé Celier, les mêmes théologiens ont célébré leur messe… dans la basilique Saint-Pierre, faute d’autels disponibles à la Maison Sainte-Marthe. Voilà qui en dit long sur la portée réelle des levées d’excommunication de janvier dernier. De toute évidence, les autorités romaines, sans l’avoir exprimé juridiquement, estiment que la FSSPX est bien une société interne à l’Église catholique.
  1. Enfin, selon l’abbé Claude Barthe, « vaticaniste renommé« , les discussions doctrinales sont filmées, vraisemblablement pour que Benoît XVI puisse suivre au jour le jour l’avancée des débats. Nous savions déjà que ces débats lui tenaient à cœur, en voici une éclatante confirmation.

Source : Osservatore Vaticano

Comment se déroulent les discussions à Rome

Ceux qui ont écouté lundi l’émission de Philippe Maxence, rédacteur en chef de l’Homme Nouveau, sur Radio Courtoisie, auront pu en savoir un peu plus sur l’organisation des discussions entre Rome et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X.

Lors de ce que le journaliste appelle le rendez-vous du « Club des hommes en noir », les auditeurs ont pu entendre une cohorte d’abbés : l’abbé Grégoire Celier de la Fraternité Saint-Pie X, l’abbé Chanut, prêtre diocésain, délégué à l’application du motu proprio dans son diocèse, l’abbé Guillaume de Tanoüarn de l’Institut du Bon Pasteur, l’abbé Claude Barthe, vaticaniste bien connu. Seul laïc présent, sous le prétexte étonnant qu’il est habillé aussi en noir : Daniel Hamiche, qui a parlé de son côté du retour à l’Église de certains anglicans.

Dans sa présentation de la commission FSSPX, l’abbé Celier a expliqué que celle-ci pouvait dans l’avenir changer de membres, en fonction des spécialités de chacun. Il a précisé qu’une sous-commission appuyait cette première commission et que des « experts » étaient également là pour pouvoir répondre aux demandes et questions des membres intervenant à Rome. On le voit donc les choses sont prises au sérieux du côté d’Écône et l’organisation est bien prévue.

L’abbé Celier, en réponse à une auditrice, a également précisé que les échanges ne se faisaient pas en latin et que même si l’ensemble des intervenants, romains ou de la Fraternité, comprenaient le français et l’italien, les interventions bénéficiaient de traductions simultanées, certains des experts présents ne maîtrisant pas assez ces deux langues.

Deux petits amusants : l’abbé Celier a précisé que la délégation de la Fraternité Saint-Pie X était logée à la Maison Sainte-Marthe, lieu où ont résidé les cardinaux pour le conclave. Les autels de cette maison étant pris pour les messes, celles des membres de la Fraternité ont été célébrées en la Basilique Saint-Pierre. L’autre anecdote a été rapportée par l’abbé Barthe qui a expliqué que les discussions étaient filmées, certainement pour que le pape puisse les voir.

Dans le même ordre d’idées, l’abbé Barthe analyse que ces discussions concernant Vatican II montrent que celui-ci n’est plus un dogme de foi et que d’ici quelques années la fonction magistérielle pourra reprendre toute sa vigueur. De la même manière, il estime qu’un accord entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X sera trouvé.

Source : Summorum Pontificum Observatus

21 janvier 2009 : La décapitation du combat de Mgr Lefebvre par Rome et avec l’appui enthousiaste de Mgr Fellay

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Piégé par l’action combinée de Benoît XVI et de Mgr Williamson, Mgr Fellay trahit Mgr Lefebvre et abandonne son combat

Publication Virgo-Maria.org du 25 janvier 2009

Bernard Fellay serre la main de l’abbé apostat Ratzinger le 29 août 2005 à Castel GandolfoPiégé par l’action combinée de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI  et de Mgr Williamson à la Rose, Mgr Fellay trahit Mgr Lefebvre et abandonne son combat. 21 janvier 2009 : la décapitation du combat de Mgr Lefebvre par Rome et avec l’appui enthousiaste de Mgr Fellay. Mgr Fellay serre la main de l’abbé apostat Ratzinger le 29 août 2005 à Castel Gandolfo, devant l’abbé Hoyos radieux. Il a alors convenu avec Benoît XVI de « procéder par degré et en un temps raisonnable »  pour parvenir à la « complète réconciliation et à la pleine communion ». Il suppliait l’ennemi de Mgr Lefebvre de guérir son « malaise spirituel ». Le Vatican a rendu public le « décret-guillotine » du 21 janvier 2009, par lequel il suspend les effets juridiques de l’« excommunication » contre les 4 évêques, mais sans annuler l’« excommunication » de Mgr Lefebvre. Contrairement aux déclarations mensongères de Mgr Fellay, Ratzinger-Benoît XVI a « remis » la peine de l’excommunication sans l’annuler ni la lever, d’ailleurs, à l’opposé du décret de 1988, le décret du 21 janvier est vierge de toute invocation au Droit canon. Le procureur de Ratisbonne (Regensburg) a porté plainte contre Mgr Williamson. La police allemande a fait une descente au séminaire de Zaitzkofen et interrogé l’abbé Frey. Elle envisage une expédition au séminaire de La Reja. Sur Fox Nex, Mgr Williamson a continué ses provocations. Mgr Fellay déclare à la télévision suisse TSR : « Nous sommes évidemment bien, bien gêné (…) il n’engage que sa personne (…) on va conclure que toute la Fraternité est je ne sais pas trop, antisémite et tout ça, et là je m’érige avec véhémence contre une telle accusation». Et pour la suite ? « Les combats ont cessé, et maintenant il faut se mettre à la table des négociations » déclare l’abbé Celier, Le combat de Mgr Lefebvre a cessé ! Deux ‘acquis’ du concile Vatican II : l’œcuménisme et la reconnaissance de la liberté religieuse : «Nous ne sommes pas contre, affirme l’abbé Celier, membre de la commission doctrinale nommée par Mgr Fellay. Pour l’agence d’information vaticane Zenit, par le décret du 21 janvier, l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI a voulu ‘purifier la mémoire’ car il « contribue sans aucun doute à cette « purification de la mémoire » souhaitée par Jean-Paul II à l’occasion du Grand Jubilé de l’Incarnation » et son acte s’inscrit dans la dynamique de l’« œcuménisme » conciliaire : « Actualité du concile Benoît XVI avait souligné le 40e anniversaire de la conclusion du concile (8 décembre 1965) et son actualité : « Au fil des ans, les Documents conciliaires n’ont pas perdu leur actualité… ; leurs enseignements se révèlent même particulièrement pertinents au regard des nouvelles exigences de l’Église et de la société actuelle mondialisée ». De quoi rassurer ceux que le retour à la communion de la Fraternité Saint-Pie X inquiète. Car parmi les documents du concile, se trouve le décret sur l’œcuménisme « Unitatis redintegratio », en date du 21 novembre 1964, qui affirme : « Promouvoir la restauration de l’unité entre tous les chrétiens c’est l’un des buts principaux du saint Concile œcuménique Vatican II. Une seule et unique Église a été instituée par le Christ Seigneur ». Nul doute que le nouveau geste de Benoît XVI, à la veille de la conclusion de la grande semaine annuelle de prière pour l’unité des chrétiens, s’inscrive dans cette dynamique. » On ne pourrait donc décrire en des termes plus clairs le modernisme achevé de ce décret du 21 janvier et les intentions profondément révolutionnaires qui ont présidé à sa promulgation. Alors quelle imposture quand Mgr Fellay vient le louer et mentir en déclarant que « La Tradition n’est plus excommuniée » !  Au nom des principes révolutionnaires ? Au nom de ces mêmes principes qui le font comparer par Zenit à « la grandeur de la « Déclaration commune » historique, au cœur de Vatican II, le 7 décembre 1965, du pape Paul VI et du patriarche Athénagoras Ier exprimant leur décision d’enlever de la « mémoire » et du milieu de l’Église les sentences d’excommunication de l’année 1054. » ? De qui se moque Mgr Fellay ? Un « miracle » différé de Lourdes ? Mgr Fellay va peut-être obtenir de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI la guérison de son « malaise spirituel » qui le « fait d’autant plus souffrir ». Quelle sera l’ampleur de la scission de Mgr Tissier de Mallerais ? Le protecteur de clercs homosexuels, l’ex-Anglican britannique, Mgr Williamson à la Rose va tenter de discréditer l’opposition ou les réticenses éventuelles de Mgr Tissier au ralliement de la FSSPX à la Rome conciliaire apostate, et plus généralement toute opposition farouche au ralliement, en lui collant des étiquettes infâmantes par des déclarations provocantes dans la presse mondiale. Cette annonce romaine que Mgr Fellay salue par des Magnificat, intervient à l’occasion de deux dates symboliques pour la nouvelle église et la nouvelle religion « antichriste » qui se sont installées au Vatican :

  • A la veille du cinquantenaire de la convocation de Vatican II (25 janvier 1959) .
  • En pleine semaine pour l’ « unité des Chrétiens », clin d’œil à l’œcuméniste apostat, l’abbé Paul Couturier.
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Written by Cave Ne Cadas

janvier 25th, 2009 at 9:40 pm