Archive for the ‘parler en langues’ tag
“PLAIDOYER POUR LE PENTECÔTISME” DE M. L’ABBÉ LAURENTIN
Continuons d’explorer ce Pentecôtisme avec un second texte du R.P. Philibert de Saint-Didier, O.F.M. Capucin, « Plaidoyer pour le pentecôtisme, de M. l’abbé Laurentin » de 1975.
Confrère du R.P. Eugène de Villeurbanne, et écrivant à la même époque, le Père Philibert partage le même “handicap” que le Père Eugène que nous vous signalions il y a quelques jours, à savoir :
Les Pères Eugène et Philibert écrivent en 1975, dans le tout début de cette église Conciliaire… qui n’est plus (pas) l’Église catholique !
Il est évident que lorsqu’ils parlent de “l’Église catholique”, il ne s’agit plus de la sainte Église catholique de NSJC mais de la secte conciliaire voulue et issue de Vatican d’Eux…
De même, lorsqu’ils font référence à “Vatican II”, ils pensaient sincèrement (on le suppose !) à un concile œcuménique de l’Église qui certes nouveau, n’avait pas encore révélé son “vrai visage” et tous ses vices…
Ceci-ci dit, toute les démonstrations des Pères Eugène et Philibert sur le “Pentecôtisme” ou les « Renouveaux charismatiques » et « Renouveaux spirituels » sont faites en fonction des règles de l’Église Catholique.
* * *
Extrait de “La Pensée catholique”, Sept-Oct 1975, n°158
Documents sur le Pentecôtisme
Plaidoyer pour le Pentecôtisme de M. l’Abbé Laurentin
P. Philibert de St-Didier, O. F. M. CAP.
« N’allons pas nous enthousiasmer pour un renouvellement qui réorganiserait l’Église par voie charismatique, comme si pouvait naître une Église véritable et neuve de conceptions particulières, généreuses sans doute et parfois subjectivement persuadées qu’elles procèdent d’une inspiration divine, mais qui aboutiraient à introduire dans le plan de l’Église des rêves sans fondement d’un renouveau fantaisiste. » Paul VI. Enc. Ecclesiam suam (Doc. cath. 1964, col. 1072).
Plaidoyer pour le Pentecôtisme de M. l’Abbé Laurentin
(Pentecôtisme chez les catholiques. Beauchesne, 260 p.).
Ce terme de « plaidoyer » ne plaira sans doute pas à l’auteur du livre que nous allons analyser. Je n’en vois pas cependant de plus exact. Encore faudrait-il l’accompagner des qualificatifs : fervent et pléthorique. La couverture évoque, il est vrai, des risques auxquels pourraient s’exposer ceux qui suivraient le mouvement, mais on a l’impression que c’est pour faire montre d’impartialité, que l’auteur n’y croit pas sérieusement et que la lecture de son ouvrage suffira à vous en prouver l’inanité.
Eh bien ! je n’ai pas eu cette bonne fortune ! Je l’ai pourtant lu consciencieusement et plume en main, de la première à la dernière ligne et c’est pourquoi il m’a paru utile de faire connaître à mon tour, mon sentiment.