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LES SERMONS DE SON EXCELLENCE MGR MARCEL LEFEBVRE

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Les Éditions Saint-Remi nous font part, à la veille du 20ème anniversaire de la mort de Monseigneur Lefebvre de la publication des Sermons de son Excellence Mgr Marcel Lefebvre :

 

Édition originale, 3 volumes, format14,5×20, 1313 p., 69 € les 3 volumes.

LES SERMONS DE SON EXCELLENCE MGR MARCEL LEFEBVRE

REMERCIEMENTS

Les éditions Saint-Rémi remercient M. Joseph Lefebvre et Mme Marie-Thérèse Toulemonde, frère et sœur de Mgr Marcel Lefebvre, qui ont répondu chaleureusement à notre projet de faire connaître les œuvres de leur frère, comprenant le bien que ces écrits pouvaient faire aux âmes. Ils nous ont accordé par contrat les droits d’édition des sermons de Mgr Marcel Lefebvre.

Ces sermons permettent de suivre le combat de Monseigneur Lefebvre au quotidien. C’est une page importante de l’Histoire de l’Église. Par ses confidences, ses analyses, il déjoue les brigandages, les manœuvres, les mensonges, les trahisons, et redonne l’espérance. Tout ce développement permettra aux fidèles, aux lecteurs de mieux comprendre les enjeux et les projets de ceux qui veulent imposer la Religion universelle, mélange impie de toutes les religions. Monseigneur Lefebvre profitait de ses sermons pour transmettre la pure doctrine, le catéchisme, le dogme, l’enseignement sur tous les sacrements et la vie sacramentelle, pour expliquer la vie de l’Église, la vie des saints, les fêtes, la vie intérieure, l’examen de conscience, donc comment vivre chrétiennement : tout ce qui fut toujours enseigné, pratiqué et vénéré depuis 2000 ans, tout ce qui permit à chaque génération d’aller au ciel. Ces sermons sont un trésor unique. Les jeunes, même les jeunes clercs, qui ne voient que la Rome conciliaire ne savent pas ce qu’était la vie de la véritable Église, l’Église en ordre.

Lire le communiqué des Éditions Saint-Remi

Written by Cave Ne Cadas

mars 24th, 2011 at 10:26 am

Bernard, Qu’as-tu fais de ton épiscopat ?

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Bernard, Bernard, Richard, Alfonso,  » Qu’as-tu fait de ton talent ? « 

Mgr Marcel Lefebvre

Je me souviens d’une parabole où il était demandé « qu’as-tu fait de ton talent ? ».

Monseigneur Lefebvre, le 29 juin 1987, lors des Ordinations Sacerdotales à Écône, faisait la déclaration émouvante qu’il voulait continuer L’Église Catholique et faire perdurer la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X par la consécration épiscopale de ses successeurs.

Il faut bien le dire, je ne puis pas me taire et je ne puis pas le cacher, cette année a été une année grave, très grave pour l’Église catholique, pour nous catholiques, pour les prêtres catholiques.

(…) si nous voulons rester catholique et continuer l’Église, nous avons des devoirs imprescriptibles ; nous avons des devoirs graves qui nous obligent d’abord à multiplier les prêtres, multiplier les prêtres qui croient en Notre Seigneur Jésus-Christ, en sa royauté, en sa royauté sociale, selon la doctrine de l’Église.

C’est pourquoi nous sommes heureux aujourd’hui, de faire cette ordination sacerdotale et que nous pensons sincèrement qu’il n’est pas possible d’abandonner cette œuvre que le Bon Dieu a mise entre nos mains. Car ce n’est pas moi qui l’ai fondée en vérité ; c’est Notre Seigneur par des circonstances incroyables.

Et maintenant, après quinze ans d’existence, notre Fraternité a pris des dimensions mondiales. Et puis bien d’autres initiatives – grâce à Dieu – se sont levées aussi avec nous, autour de nous.

Tous ces religieux, ces religieuses qui sont ici, qui se sont levés aussi pour proclamer la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ, pour ne pas abandonner Notre Seigneur. Allons-nous L’abandonner ? Allons-nous Le laisser une deuxième fois crucifier ? Allons-nous laisser l’Église dans l’état de sa Passion qu’elle subit maintenant, sans que nous venions à son secours ? Et que deviennent les âmes, si plus personne ne proclame la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Et que deviendront les âmes, si nous ne leur donnons plus la véritable grâce dont elles ont besoin ? Alors tout cela est d’une nécessité évidente.

Et par conséquent, il faut que nous soyons convaincus. Et  c’est pourquoi il est vraisemblable que je me donnerai des successeurs pour pouvoir continuer cette œuvre. Parce que Rome est dans les ténèbres. Rome ne peut plus actuellement écouter la voix de la Vérité. Rome n’écoute plus la voix de la Vérité. Alors comment faire ? Quel écho à nos appels ? Voilà vingt ans que je vais à Rome ; que j’écris ; que je parle ; que je leur envoie des documents pour leur dire : Suivez la Tradition ; revenez à la Tradition, sinon l’Église va à sa perte. Vous devez, vous, qui êtes placés à la succession de ceux qui ont construit l’Église, vous devez continuer à la construire et non pas à la détruire. Ils sont sourds, sourds à nos appels !

C’est pourquoi, si Dieu nous le demande, eh bien, nous n’hésiterons pas à nous donner des auxiliaires pour continuer cette œuvre, car nous ne pouvons pas penser que Dieu veut que cette œuvre soit détruite ; que cette œuvre soit terminée ; qu’elle ne continue plus et que les âmes soient abandonnées et que l’Église – par le fait même – n’ait plus de pasteurs.

Que voulez-vous, la situation est telle, l’œuvre que le Bon Dieu a mise entre nos mains est telle, que devant cette obscurité de Rome, devant cette ténacité dans l’erreur des autorités romaines, devant ce refus de revenir à la Vérité et à la Tradition, de ceux qui occupent les sièges à Rome, eh bien, il nous semble que le Bon Dieu demande que l’Église continue.

Et c’est pourquoi il est vraisemblable que je devrai, avant de rendre compte de ma vie au Bon Dieu, faire des ordinations épiscopales.

Et aujourd’hui, qu’ont-ils fait de leur épiscopat ?

Mgr Bernard Fellay

Bernard (Fellay) détruit tout par ses « négociations » avec le Serpent… l’autre Bernard (Tissier) se tait et se mure dans le silence d’un soit-disant devoir d’obéissance… Richard fait semblant de s’opposer pour mieux capter le 10è d’opposition selon la doctrine des « 2 anneaux » du sataniste Chanoine Roca… et Alfonso participe à la Démolition par la présidence de ces « négociations » !…

On ne dîne pas avec le Diable même avec une longue cuillère en bois…

Pendant ce temps-là les catholiques « Fidèles » à l’Église Catholique doivent faire des centaines de kilomètres pour rejoindre l’un des 25 centres de messe NON Una Cum de France et de Belgique !

Télécharger le Sermon de Mgr Lefebvre du 29 juin 1987.

Une partie importante des ce sermon  a été publiée dans FIDELITER n° 58 – juillet-août 1987

Written by Cave Ne Cadas

décembre 16th, 2010 at 8:08 pm

LETTRE OUVERTE AU SUPÉRIEUR DU DISTRICT DE FRANCE

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Un correspondant du CatholicaPedia nous fait parvenir la Lettre Ouverte que l’Abbé Cériani vient d’adresser à l’Abbé de Cacqueray, qu’il soit ici remercié d’offrir ainsi à nos lecteurs la possibilité de connaitre quelques vérités cachées par la désinformation de la FSSPX !

Abbé Juan Carlos Ceriani

Abbé Juan Carlos Ceriani

Dans cette Lettre Ouverte, l’abbé Ceriani s’y défend de l’accusation d’avoir critiqué Mgr Lefebvre, accusation portée par l’Abbé Bouchacourt dans son éditorial de « Iesus Christus » n° 124 (Juil-Août 2009), paru en Amérique du Sud, et sur La Porte Latine « Il est temps de parler » en Octobre 2009.

Il explique que s’il a émis des réserves dans sa lettre explicative de démission, c’est à cause d’une partie du protocole du 5 mai 1988 (point 6.2) où il est question des mariages célébrés dans la Fraternité St Pie X. Cette partie du protocole, parue telle quelle dans l’Osservatore Romano de l’époque, a été cachée aux fidèles ; elle n’apparaît pas dans le Fideliter de l’époque.
Dans sa lettre explicative de démission, l’Abbé Ceriani avait préféré ne pas révéler ce point mais il vient de le faire en Argentine (ce 9 novembre) en réponse à l’Abbé Bouchacourt sur le Blog Radio Christiandad (La Voie de la Tradition Catholique).

LETTRE OUVERTE AU SUPÉRIEUR DU DISTRICT DE FRANCE

MONSIEUR L’ ABBE RÉGIS DE CACQUERAY

Monsieur l’abbé,

Le site officiel du District de France, La Porte Latine, vient de publier l’Éditorial de Monsieur l’abbé Bouchacourt, Supérieur du District d’Amérique du Sud « Il est temps de parler » dans lequel je suis personnellement attaqué.

Deux points de cet éditorial m’ont paru particulièrement importants. Au milieu de la confusion déjà engendrée par les déclarations et décisions des actuelles autorités de la Fraternité St Pie X, ces propos ne peuvent qu’abuser un peu plus prêtres et fidèles. Aussi est-ce à ces deux points que je me contenterai de répondre.

En premier lieu, l’Abbé Bouchacourt, pour me discréditer auprès des fidèles, utilise un argument d’une enfantine simplicité :

« Il n’hésite pas même à critiquer Mgr Lefebvre! »

Si je demande à l’Abbé Bouchacourt, ou à vous-même, de me dire où et quand j’ai critiqué Mgr Lefebvre, vous ne le ferez pas parce que vous êtes dans l’impossibilité de le faire

Voici ce que l’on peut lire dans ma lettre explicative de démission au sujet de Mgr Lefebvre :

« En juin 1988, par l’intermédiaire de L’Osservatore Romano, j’ai eu connaissance du Protocole d’accord signé le 5 mai. Ma première réaction a été de dire : Rome ment ! Et Dieu m’est témoin que je n’aurais pas suivi Monseigneur Lefebvre, s’il avait continué avec ce Protocole, dont le contenu complet est bien celui qui a été publié par le journal du Vatican et que, cependant, bien des prêtres de la Fraternité et l’ensemble des fidèles ne connaissent pas. Mais en juin, les consécrations étaient déjà décidées pour le 30, et j’ai considéré que le triste document était véritablement relégué dans les oubliettes. Pour comprendre ce dont il s’agit, on peut se reporter à la partie finale de l’Annexe X – lettre de l’Abbé Ceriani à Mgr Fellay du 29 mai 2009.

Je regrette beaucoup de ne pas avoir demandé à l’époque à Monseigneur Lefebvre une rétractation claire et nette de la signature de ce document qui, de nos jours encore, est sujet à discussions au sein de la Fraternité et constitue une arme redoutable entre les mains de la Rome conciliaire. »

Voici la partie du protocole qui a été cachée aux fidèles (voir point 6.2) et qui n’a pas été publiée dans le Fideliter de l’époque :

« 6. PROBLEMES PARTICULIERS (à résoudre par décret ou déclaration).

6.1. Levée de la « suspensio a divinis » de Mgr Lefebvre et dispense des irrégularités encourues du fait des ordinations.

6.2. « Sanatio in radice », au moins « ad cautelam », des mariages déjà célébrés par des prêtres de la Fraternité sans la délégation requise.

Il ne s’agit pas, bien entendu, d’ajouter foi à la validité de la suspense a divinis de Mgr Lefebvre ; et bien sûr les mariages célébrés dans la Fraternité St Pie X sont, quant à eux, bien valides, comme cela a déjà été démontré ; mais on voit là jusqu’où peuvent conduire des conversations avec la Rome antichrist et moderniste.

Ainsi, Monsieur l’abbé, la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X a caché aux fidèles le texte complet signé par Monseigneur Marcel Lefebvre et elle a adultéré l’original. Et la majorité des prêtres l’ignore ou l’a oublié. Vous-même l’avez appris de ma bouche le 30 décembre 2008 !

Par conséquent, on peut, dans la Fraternité, dissimuler une partie d’un texte officiel signé par Monseigneur Marcel Lefebvre, on peut adultérer son original !

Ceci est très grave…

Mais on ne peut pas dire : « je n’aurais pas suivi Monseigneur Lefebvre, s’il avait continué avec ce Protocole » !…

Si mes propos constituent une critique, que faut-il penser, alors, de ceux qui ont caché ce point 6.2 du Protocole, qui en ont adultéré l’original ? …

Cette dissimulation constitue bel et bien une critique à l’égard du Fondateur parce que cacher ce qu’il a signé signifie que l’on en a honte…

Ainsi, ceux qui disent ne pas critiquer Monseigneur Marcel Lefebvre, mais qui acceptent l’adultération du texte qu’il a signé, ceux qui ont dissimulé ce fait et continuent à le cacher (ce qui est beaucoup plus grave), ceux-là mêmes prouvent qu’ils ont honte d’assumer la gravité du Protocole du 5 mai 1988.

Oui, Monsieur l’abbé de Cacqueray, il est temps pour vous de parler… Reconnaissez enfin jusqu’où ont conduit des conversations avec la Rome antichrist et moderniste, il y a 20 ans. Reconnaissez-le avant que les actuelles conversations avec cette Rome antichrist et moderniste n’aboutissent à l’irrémédiable…

De grâce, en tant que responsable du district de France : veuillez parler ! Rompez enfin le silence !

Le second point que je souhaite traiter est annoncé par Monsieur l’abbé Bouchacourt de cette manière : « il m’a semblé qu’il était temps de parler, ou plutôt de laisser la parole à notre fondateur, Monseigneur Lefebvre ».

Et il transcrit une lettre de Mgr Lefebvre de juillet 1989 à Mgr de Galarreta et aux prêtres, séminaristes et fidèles du district d’Amérique de Sud.

Je laisse aux fidèles de Grenoble, de Dijon, de Besançon, de Martinique et de Guadeloupe, qui m’ont connu, le soin de juger par eux-mêmes si l’application de la deuxième partie de cette lettre peut ou non se faire à ma personne. Il ne m’appartient pas de prendre ma propre défense sur ce point.

Je me contenterai, et c’est déjà beaucoup, hélas ! de souligner l’aveuglement des autorités de la Fraternité (à commencer par M. l’abbé Bouchacourt et vous-même qui publiez son éditorial), lesquelles ne comprennent même pas que ce qu’a écrit Mgr Lefebvre en 1989 dans la première partie de sa lettre (« la première tentation ») condamne avant l’heure leur dérive actuelle.

En effet, nous pouvons lire :

« La première tentation consiste à maintenir de bons rapports avec le pape ou les évêques actuels.

Évidemment, il est plus normal et agréable d’être en harmonie avec les autorités que d’être en conflit avec elles, surtout quand ces difficultés peuvent aboutir à des sanctions.

La Fraternité sera alors accusée d’exagérer les erreurs du Concile Vatican II, de critiquer abusivement les écrits et les actes du pape et des évêques, de s’attacher avec une rigidité excessive aux rites traditionnels et, en définitive, de présenter une tendance au sectarisme, qui la conduira un jour au schisme.

Une fois mentionné le mot schisme, on s’en servira comme d’un épouvantail pour faire peur aux séminaristes et à leur famille, les conduisant à abandonner la Fraternité, d’autant plus facilement que les prêtres, les évêques et Rome elle-même prétendent offrir des garanties en faveur d’une certaine Tradition.

Nous pourrions établir une longue liste de ceux qui nous ont abandonnés pour ces raisons.

Il était clair que les consécrations épiscopales et l’excommunication seraient considérées comme des motifs plus que suffisants pour quitter la Fraternité, surtout au regard des garanties offertes par la Rome conciliaire en faveur de la tradition liturgique.

Malgré que les mensonges de la Rome conciliaire se soient de nombreuses fois vérifiés dans les faits, il n’est jamais inutile d’essayer, puisqu’il s’en trouvera toujours certains pour mordre à l’hameçon.

Mais les erreurs du Concile Vatican II et son esprit sont, en permanence et publiquement, confirmés par les faits et les affirmations. Rien ne change au niveau des principes libéraux et modernistes. L’apostasie se répand, la foi catholique continue à disparaître.

La plupart de nos prêtres, séminaristes et fidèles ne s’illusionnent pas et sont convaincus qu’il est impossible d’avoir confiance dans les autorités de l’Église conciliaire, tant qu’elles professent de telles erreurs. »

Ainsi, voilà les actuelles autorités de la Fraternité St Pie X condamnées avant l’heure par leur propre fondateur ! ! !

Monsieur l’abbé, Il est temps de parlerIl est encore temps de parler avant que les conversations présentes avec la Rome antichrist et moderniste n’aboutissent à l’irrémédiable…

.1) A la suite de votre fondateur, il faut dire, aujourd’hui, comme en 1989, que c’est une tentation de vouloir maintenir de bons rapports avec le pape ou les évêques actuels.

Par conséquent, vous devez dénoncer les prêtres (ou les évêques…) tentés, aujourd’hui, de maintenir de bons rapports avec le pape ou les évêques actuels…

.2) Monseigneur Bernard Fellay a déclaré vouloir « garder 95% du Concile » (DICI No 8.) et il a précisé sa pensée dans la Lettre aux amis et Bienfaiteurs No 60 : « Lorsque nous disons refuser le Concile, nous n’entendons pas par là rejeter totalement la lettre de tous les documents conciliaires, qui pour la plus grande partie contiennent des simples répétitions de ce qui a déjà été dit dans le passé. Mais nous attaquons un nouveau langage, introduit au nom de la pastoralité du Concile. »

Vous devez dénoncer que, depuis 2001, au moins, on ne peut pas dire que Mgr Bernard Fellay puisse être accusé d’exagérer les erreurs du Concile Vatican II !

.3) Vous devez dénoncer que, depuis avril 2005, depuis l’élection de Benoît XVI, on ne peut plus accuser les documents officiels de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X de critiquer abusivement les écrits et les actes du pape ! Il n’ y en a pas un seul !

.4) Il n’y a presque plus de prêtres dans le District de France qui puissent être accusés d’exagérer les erreurs du Concile Vatican II, de critiquer abusivement les écrits et les actes du pape… Vous le savez très bien… Et sans aucun doute y êtes-vous pour quelque chose…

.5) Entre-temps, les erreurs du Concile Vatican II et son esprit sont, en permanence et publiquement, confirmés par les faits et les affirmationsde Benoît XVI ! Et les autorités de la Fraternité se taisent…

.6) Rien ne change au niveau des principes libéraux et modernistesde Benoît XVI ! Et les autorités de la Fraternité se taisent…

.7) Et même : l’apostasie se répand, la foi catholique continue à disparaître grâce à l’action nocive deBenoît XVI ! Et les rares prêtres qui osent encore le dénoncer sont marginalisés et réduits au silence, ou encore obligés de quitter la Fraternité, quand ils n’en sont pas tout simplement expulsés…

.8) Une fois accepté le Motu proprio, sans avoir condamné ni rejeté la distinction entre forme ordinaire et forme extraordinaire d’un même rite, exprimant toutes les deux la même foi, la Fraternité ne peut plus être accusée de s’attacher avec une rigidité excessive aux rites traditionnels !

On ne peut pas, en effet, prétendre être attaché avec une rigidité excessive aux rites traditionnels quand on n’a pas condamné la distinction entre forme ordinaire et forme extraordinaire d’un même rite exprimant toutes les deux la même foi !

Vous savez très bien que les Supérieurs de la Fraternité, particulièrement Mgr Bernard Fellay, étaient au courant de cette distinction abominable depuis longtemps. Voici les références : DICI N° 94, mai 2004 ; Cor Unum N° 85, octobre 2006 ; DICI, 10 mars 2007 : Homélie de Mgr Bernard Fellay pour les 30 ans de la restitution de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet ; Benoît XVI et les traditionalistes, page 201 ; Intervention du cardinal Castrillon Hoyos lors de la Ve Assemblée des évêques d’Amérique latine, le 18 mai 2007 ; Nouvelles de Chrétienté Nº 106, juillet – août 2007.

.9) Quant au décret du 21 janvier 2009, s’il faut en croire Mgr Bernard Fellay, il contiendrait des mensonges… Alors, bien que les mensonges de la Rome conciliaire aient été, de nombreuses fois, vérifiés dans les faits, les Romains ont bien raison de continuer… puisqu’il s’en trouvera toujours pour mordre à l’hameçon…

.10) En 1989, Monseigneur Marcel Lefebvre disait que la plupart des prêtres, séminaristes et fidèles de la Fraternité ne se faisaient pas d’illusions et étaient convaincus qu’il est impossible d’avoir confiance dans les autorités de l’Église conciliaire, tant qu’elles professent de telles erreurs.

En 2009, par contre, après les deux préalables, après les mensonges de la Rome conciliaire… et d’ ailleurs…, la plupart des prêtres, séminaristes et fidèles de la Fraternité s’illusionnent et sont convaincus qu’il est possible d’avoir confiance dans les autorités de l’Église conciliaire, bien qu’elles professent toujours de telles erreurs

Monsieur l’abbé de Cacqueray, ne l’oubliez pas : il est temps de parlerIl est encore temps de parler avant que les actuelles conversations avec la Rome antichrist et moderniste n’aboutissent à l’irrémédiable…

Il est encore temps, mais il est désormais plus que temps…

Abbé Juan Carlos Ceriani

Documents à Télécharger :

  1. La Lettre Ouverte que l’Abbé Ceriani vient d’adresser à l’Abbé de Cacqueray
  2. L’Éditorial de « Iesus Christus » n° 124, paru sur La Porte Latine en octobre 2009
  3. La réponse de Mgr Morello à l’Éditorial provocateur de l’abbé Bouchacourt (parue sur Christiandad)

Written by Cave Ne Cadas

novembre 26th, 2009 at 12:32 am

Interview de l’Abbé Florian Abrahamowicz à Paris, juin 2009

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Floriano AbrahamowiczInterview de l’Abbé Florian Abrahamowicz à Paris par Stephen Heiner, True Restoration

Lors d’une récente visite à Paris, j’ai eu l’idée de profiter de la présence de l’abbé Abrahamowicz dans la même ville, en me servant de mon collègue John Daly comme interprète. Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de l’interview, traduite de l’original français par les soins de M. Daly.

Outre son rôle d’écrivain catholique traditionnel, son métier de traducteur et ses devoirs de père de huit enfants tous recevant leur instruction à domicile, John Daly est président de Tradibooks, une maison d’éditions qui réédite les vieux livres catholiques : www.tradibooks.com.


Stephen Heiner : Monsieur l’abbé, aux États-Unis nous ne sommes pas célèbres pour suivre les actualités mondiales, d’où certains peuvent ne pas être au courant de votre expulsion de la FSSPX. Si vous le permettez, donc, commençons au début : Comment êtes-vous venu à la messe traditionnelle et, puis, à votre vocation ?

RÉPONSE 1. Je suis venu à la messe traditionnelle en 1978 à Vienne en Autriche. Lorsque j’y ai assisté pour la première fois, j’étais fortement impressionné par la différence entre elle et la nouvelle messe – au point même de penser dans un premier temps que l’ancienne messe ne pouvait pas être un culte de la religion catholique. Ensuite, ma joie était grande de découvrir ce trésor, cette eau, qui nous était cachée par la messe judaïsée. Depuis l’année 1976 j’ai commencé à connaître la Fraternité Saint Pie X. Dix ans plus tard, après trois années passées à l’Institut Universitaire de la Fraternité à Paris je suis entré au séminaire de Flavigny et j’étais ordonné par Mgr Licinio Rangel en 1992 à Écône.

2. Depuis combien de temps êtes-vous prêtre ? Pendant combien de temps avez-vous été supérieur ? Quels sont les autres rôles que vous avez occupés dans la Fraternité ?

RÉPONSE 2. Je suis prêtre depuis 1992. J’étais responsable de l’apostolat en Albanie et de la formation des jeunes albanais dans notre pré-séminaire en Autriche ; j’ai enseigné pendant trois années dans notre séminaire de Zaitzkofen ; je suis responsable depuis onze ans de l’apostolat dans le nord-est de l’Italie, mais je n’ai jamais été supérieur.

3. À quel moment ont commencé vos désaccords avec Menzingen ? Y avait-il d’autres prêtres d’accord avec vous ? Qu’ont-ils conseillé ?

RÉPONSE 3. Les premiers désaccords avec Menzingen ont commencé en 2001, lorsqu’il s’agissait de l’éventualité d’un accord avec la Rome moderniste. À l’époque je n’étais pas seul du tout. Le prieur de Rimini, don Ugo Carandino et don Davide Pagliarani étaient farouchement contre un arrangement avec la Rome du concile. Puis il y avait d’autres prêtres, directeurs de séminaire, professeurs et prieurs qui s’opposaient de façon très explicite, et efficace. Le devoir de conscience nous poussait a déclarer ouvertement aux supérieurs que nous ne pourrions pas suivre, dans le cas ou on finirait par cohabiter avec l’église moderniste, a l’époque gouvernée par Jean Paul II.

4. De quelle sorte de désaccord s’agissait-il ?

RÉPONSE 4. Il s’agissait d’un désaccord théologique qui en même temps était un désaccord qui entraînait des conséquences pastorales. La Rome moderniste ne représente pas l’église catholique. Nous n’avons pas à demander d’être acceptés, reconnus, compris, entendus, etc. . Nous avons le devoir d’exiger la pleine catholicité de la part de qui occupe le siège apostolique. Ce ne serait qu’une illusion puérile, jouer aux infiltrés dans la Rome moderniste, pour “après” la convertir du “dedans”. Ou l’église est catholique ou elle n’est pas. Et elle ne peut pas être dans une autre église. L’église n’est quand même pas un parti ou un courant politique qui peut être plus ou moins présent dans d’autres réalités.

5. Lorsque vous avez pris la parole en public au sujet de la controverse autour du “holocauste”, lequel de vos propos a suscité le plus de problèmes ? Et pourquoi ?

RÉPONSE 5. Les confrères étaient d’accord avec tout ce que j’ai dit dans mon interview à la Tribuna de Trevise. Mais personne n’imaginait l’effet médiatique que cela aurait eu. C’est donc le fait même d’attaquer les juifs publiquement qui a fait trembler et en suite ébranler l’amitié des confrères et des supérieurs. Toucher le nouveau Messie, c’est-à-dire critiquer la politique sioniste, c’est le crime de lèse-majesté par excellence. Or le Vatican se plie à cette majesté. Donc la Fraternité qui est entrée en amitié avec le Vatican de Ratzinger devait sacrifier aux dieux : après que le Vatican, par la bouche de son porte-parole Lombardi a pris ses distances avec l’abbé Abrahamowicz, la Fraternité a fait mieux ; elle a expulsé son membre a vie en déclarant que les propos de l’ expulsé portent gravement atteinte à l’image de la fraternité au service de l’église. Quelle église ?

6. Quant à Mgr Williamson, que pensez-vous de ce qui lui est arrivé ?

RÉPONSE 6. Monseigneur Williamson n’a pas été expulsé, il a été destitué de sa charge, et son commentaire sur les aspects techniques des chambres a gaz étaient jugés avec les termes les plus péjoratifs de la part de ses confrères dans le sacerdoce et dans l’épiscopat. Il est réduit au silence par son supérieur, Monseigneur Fellay. Pour ne pas dire qu’il est interdit de toucher au nouveau Messie, on a rangé l’affaire parmi les “questions historiques” qui ne sont pas de compétence d’un évêque. Et qui pour cela ne doit plus exercer son ministère ?

7. Certains ne se privent pas de dire que vous êtes désobéissant et fauteur de troubles. Comment leur répondez-vous ?

RÉPONSE 7. Je réponds en disant que tout ce que j’ai fait, je l’ai fait avec l’accord de mes supérieurs. La désobéissance, – due et sainte – a commencé quand je suis resté dans ma chapelle, après avoir été expulsé “pour des raisons disciplinaires graves”. Sans résistance physique je suis tout de même resté dans ma chapelle et j’ai continué à dire la messe pendant un mois jusqu’au jour ou j’ai été délogé par la violence de la part de mon supérieur. Oui, j’ai désobéi à l’ordre de mentir publiquement. J’aurai du désavouer publiquement les vérités confessées le jour avant. Le trouble est venu non pas de moi mais en raison de la façon dont le supérieur général a réagi à la campagne médiatique contre Williamson et moi-même. Au lieu de protéger et défendre ses membres, il les a désavoués. Quelle victoire pour le Vatican – qui, tout en étant pleinement au courant de l’interview de Monseigneur Williamson, feignait et feint de ne rien savoir au sujet des opinions révisionnistes de Monseigneur Williamson.

8. Mgr Williamson m’a confié son désaccord total avec vous au sujet du Motu Proprio. S’il vous plaît expliquer ce désaccord.

RÉPONSE 8. Monseigneur Williamson n’était pas d’accord avec mon jugement sur le Motu Proprio. Comme Monseigneur Fellay, il refuse de donner un jugement définitif sur cette institution. À mon avis la messe du Motu Proprio n’est pas la Sainte Messe catholique. Matériellement les gestes et les paroles sont les mêmes, mais formellement le rite s’insère dans une hiérarchie moderniste et apostate, ce qui rend illicite la participation à ce culte, comme il est défendu de participer aux rites hérétiques et schismatiques. L’article 1 du MP précise bien que l’autorité impose que le rite exprime publiquement la foi de la nouvelle messe. Et ceci se fait indépendamment de qui célèbre le rite. Précisément parce que c’est un rite, une fonction aux gestes et à la signification des gestes et des paroles établis par le législateur. Nous sommes donc en présence d’un vieux rite avec une nouvelle foi, un rite bâtard comme celui de la nouvelle messe. Monseigneur Williamson suit Monseigneur Fellay dans le refus de donner un jugement sur la messe du MP. Mais dans les faits c’était le Te Deum.

9. Qu’avez-vous l’intention de faire maintenant ?

RÉPONSE 9. Maintenant je reste à la disposition des fidèles qui ne veulent pas abandonner le combat de la tradition et qui pour ce faire veulent rester fideles aux dispositions ultimes de Monseigneur Lefebvre : on ne discute pas avec la Rome moderniste. C’est une illusion puérile de croire pouvoir convertir Rome du “dedans” en entrant de le system de l’église Conciliaire. Il faut simplement continuer à se sanctifier. C’est ce que je veux faire dans ce petit espace que j’ai loué et auquel je donne le nom de domus Marcel Lefebvre (Via Pietro Nenni,6, 31038 PAESE (TV) Italie). Sainte Messe tous les dimanches, catéchisme, cours de formations, etc. . Et puis, outre les dons des fidèles, j’essaye de travailler dans les traductions et l’interprétariat.

10. À votre avis, que deviendra la FSSPX ? Ses prêtres ? Ses fidèles ?

RÉPONSE 10. Je ne connais pas le futur, mais le présent est devant nos yeux. La Fraternité a chante le Te Deum pour le MP, a remercié pour le faux “pape” du retrait des excommunications n’ayant jamais existé, a exprimé confiance en Ratzinger qui aujourd’hui est encore plus “serpent” que du temps où Monseigneur Lefebvre l’appelait ainsi ; tout cela amène la Fraternité dans la situation absurde de la fraternité Saint Pierre, du Barroux, etc. ; certes, de jure cette trahison n’est pas faite. Le papier n’est pas signé. De facto malheureusement la trahison est faite. Une preuve : ce que j’ai appris au séminaire et que j’ai même enseigné au séminaire et prêché pendant onze ans ici en Italie a été qualifie par mon supérieur dans le communiqué de presse qui m’expulsait comme contraire à la position de la Fraternité. Je veux rester fidèle aux enseignements reçus au séminaire, dont je suis sûr qu’ils soient la doctrine catholique.

11. Mgr. Tissier de Mallerais a récemment écrit “j’admets très bien qu’un prêtre, que des fidèles, aient des doutes sur la validité d’un pape tel que Jean-Paul II ou Benoît XVI…” Or, admettez-vous que l’on ait ces doutes ? Partagez-vous ces doutes ? Vos convictions personnelles sont-elles proches de celles qui ne reconnaissent pas en Benoît XVI un pape légitime ? Que pensez-vous de la position dite sédévacantiste ?

Lorsqu’on m’accuse ou on essaye de me démoniser comme sédévacantiste je réponds que je me refuse de m’appeler sédévacantiste, non pas parce que je suis “papiste” dans le sens de ceux qui tout en admettant que BXVI n’est pas catholique affirment qu’il est pape. Je tiens à proposer la réflexion suivante et je laisse conclure au lecteur. Quand Mgr Lefebvre affirme en conclusion et en fin de vie, donc après un long mûrissement de son attitude envers la Rome qu’il cherchait jusqu’aux sacres, “l’église officielle ne représente pas l’église catholique,… c’est une illusion puérile de vouloir en faire part pour la convertir du dedans” il me semble que le problème qu’il pose va bien au delà de la simple “sedes vacans”.

Le siège vacant dans le sens d’un pape qui par son hérésie cesse d’être pape, était contemplé par les théologiens dans le cadre d’une église normalement catholique. Or aujourd’hui le problème – mystérieux et apocalyptique – est différent. Avec le “pape” c’est le orbis catholicus qui ne professent plus la foi catholique, le corps des évêques qui ne sont plus catholiques, les fideles, même ceux dans la plus bonne foi qui ne sont plus catholiques : Voulons nous comprendre que le problème aujourd’hui est donc plus grand de celui d’un pape hérétique ? Peut être c’est une des raisons pour lesquelles Mgr Lefebvre écartait la solution sédévacantiste comme “trop simple”: La question est bien plus complexe. Puis il y a le fait que Josef Ratzinger, Pape ou non pape, catholique ou non, siège au Vatican, l’occupe, l’usurpe, tout ce que l’ont veut, mais il est là, et cela va bien a la grande masse des soi disant catholiques.

Comment leur faire comprendre qu’il n’est pas catholique ? comment leur faire comprendre qu’eux ne sont plus catholiques ? Voila peut-être la raison pour laquelle Mgr. Lefebvre, devant un si grand problème a voulu en toute simplicité se contenter de construire : écoles, familles et prêtres catholiques ; dénoncer ouvertement l’apostasie en tiare et en chape et laisser à l’histoire le jugement définit sur ces “papes” dont il doutait qu’ils soient papes et qui aujourd’hui semblent vraiment donner tous les signes de ne l’être plus. La fraternité, aujourd’hui, a-t-elle encore la crédibilité pour affirmer de telles vérités ? La diplomatie et la politique au “dé-service” du combat de la tradition n’ont ils pas affadi le sel ? Dieu dans sa toute-puissance peut faire susciter d’autres hérauts de la foi. Peut-être quelque évêque qui rêve depuis longtemps de se convertir du schisme et de l’hérésie orientale à la catholicité ? Quelque précurseur de la Russie convertie ? Il est très important de s’incliner devant le grand mystère de la situation actuelle sans vouloir rationaliser le mystère de l’apostasie générale. Donc, plus que le siège, c’est en quelque sorte l’église qui est vacante, tout en restant visible dans son humanité et sa divinité là où la foi est professée sans compromission de fait avec la Rome moderniste.

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juillet 13th, 2009 at 12:45 pm

Radioscopie Abbé Louis Coache RF – 05/05/1975

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Un ancien document intéressant :

abbecoacheAbbé Louis Coache
Radioscopie
RF – 05/05/1975 – 00h54m

– Abbé Louis COACHE : il faut garder l’identité intacte de l’Église. Se dit en conflit avec tout le monde, son évêque qui ne veut pas le recevoir, l’épiscopat qui devient hérétique, ne juge pas le Pape mais trouve qu’il ne tient pas bien le gouvernail. Parle de son procès actuellement en cours, à Rome, les raisons. Ce qu’il considère comme la tolérance et l’amour du prochain. Sa lutte contre certaines publications catholiques qui attentent à la pudeur. Le modernisme : ramassis d’hérésies. Le français dans la liturgie. Le monastère de Flavigny acheté avec des des dons pour faire un séminaire. Les associations d’intégristes qui se forment. L’action de l’Abbé DUCAUD-BOURGET. On ne parle plus assez de péché et de surnaturel. (Entretien avec Jacques CHANCEL – 54’01 »).

[audio:http://catholicapedia.net/audio/1975-05-05_Radioscopie_Abbe_Louis_Coache.mp3]

Bien que procédant d’une fausse ecclésiologie sur ce que doit être un vrai Pape, le contenu de l’émission est intéressant. À cette époque (1975), l’ancienne génération de clercs ne pouvait pas comprendre, comme nous aujourd’hui, que cette nouvelle église Conciliaire n’était pas l’Église Catholique !

Written by Cave Ne Cadas

mai 30th, 2009 at 5:51 pm

L’abbé de Cacqueray porte Mgr Lefebvre sur les Autels

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Dernièrement, au mois d’avril 2009,  La Porte Latine publiait la Lettre annuelle Sur Les Vocations de la FSSPX signée par le Supérieur du district de France, l’abbé Régis de Cacqueray.

Celui-ci, sans vergogne, porte déjà Mgr Lefebvre sur les Autels. Le Père Raffalli de l’Œuvre de l’Étoile a donc « converti » son confrère et ami !

Je me devais de faire ce rappel avant de vous encourager à vous tourner, dans votre prière pour les vocations, vers Monseigneur Marcel Lefebvre. Étant donné que votre charité, chers membres de la Croisade, vous amène à prier si instamment pour les vocations sacerdotales, il me semble normal de vous conforter dans l’inclination, peut-être déjà vôtre, à prier notre fondateur. Même en demeurant dans l’attente du jugement que l’Église prononcera à son sujet et en nous y soumettant à l’avance, nous ne doutons pas, dès à présent, de sa puissante médiation pour nous secourir dans les circonstances d’exception que nous traversons. Nous pouvons, par exemple, utiliser en privé la prière pour obtenir sa glorification (imprimée avec l’assentiment de Monsieur l’abbé Schmidberger, lorsqu’il se trouvait dans les fonctions de Supérieur Général de la Fraternité, et qui est jointe à cette Lettre).

Du haut du Ciel où nous avons les raisons les plus fondées de penser Monseigneur Lefebvre en bonne place, parmi les confesseurs de l’Église, notre fondateur ne se désintéresse ni de sa Fraternité, ni de ce grand combat pour la transmission de la foi et du sacerdoce catholique en faveur duquel il a tant œuvré. Nous pensons qu’il ne cesse d’intercéder auprès du Souverain Prêtre afin d’obtenir des grâces nouvelles et plus abondantes pour tous ses enfants, membres et fidèles de la Fraternité. Qui plus que lui, spécialement dans les dernières années de sa vie, a mesuré le besoin urgent où l’Église et les âmes se trouvaient d’un sacerdoce saint et de communautés religieuses nombreuses et ferventes ? Il s’est entièrement adonné à cette incessante prière pour les vocations. La couronne de ses séminaristes et de ses prêtres était sa joie, son bonheur de les voir, sous ses yeux, se sanctifier.



Le mot du Supérieur du district de France

Abbé Régis de Cacqueray

Toute la vie de notre âme, toute notre vie intérieure, toute notre existence et toutes nos prières doivent être orientées vers la personne de Notre Seigneur Jésus-Christ. Chacune de nos journées devrait nous laisser, plus que la veille, assoiffés de le connaître et de l’aimer davantage. Nos dévotions envers les anges et les saints, loin de nous distraire de lui, sont là pour nous aider à nous en rapprocher. Il faut donc toujours veiller, pour la vigueur de cette existence surnaturelle, à ne pas nous éparpiller, vérifiant le concours effectif que nous recevons de nos exercices de piété pour nous porter à l’amour de Notre Seigneur Jésus-Christ et sachant éventuellement supprimer ceux qui n’y contribueraient pas. La vie spirituelle ne consiste en effet nullement en une juxtaposition indéfinie de pesantes pratiques de piété, dont le manque d’unité essoufflerait l’âme au lieu de favoriser son élancement vers Notre Seigneur Jésus-Christ. A chacun, donc, de demander conseil à son confesseur et de s’examiner lui-même pour bien faire toutes choses dans la lumière de la foi et la prudence surnaturelle.

Je me devais de faire ce rappel avant de vous encourager à vous tourner, dans votre prière pour les vocations, vers Monseigneur Marcel Lefebvre. Étant donné que votre charité, chers membres de la Croisade, vous amène à prier si instamment pour les vocations sacerdotales, il me semble normal de vous conforter dans l’inclination, peut-être déjà vôtre, à prier notre fondateur. Même en demeurant dans l’attente du jugement que l’Église prononcera à son sujet et en nous y soumettant à l’avance, nous ne doutons pas, dès à présent, de sa puissante médiation pour nous secourir dans les circonstances d’exception que nous traversons. Nous pouvons, par exemple, utiliser en privé la prière pour obtenir sa glorification (imprimée avec l’assentiment de Monsieur l’abbé Schmidberger, lorsqu’il se trouvait dans les fonctions de Supérieur Général de la Fraternité, et qui est jointe à cette Lettre)[1].

Du haut du Ciel où nous avons les raisons les plus fondées de penser Monseigneur Lefebvre en bonne place, parmi les confesseurs de l’Église, notre fondateur ne se désintéresse ni de sa Fraternité, ni de ce grand combat pour la transmission de la foi et du sacerdoce catholique en faveur duquel il a tant oeuvré. Nous pensons qu’il ne cesse d’intercéder auprès du Souverain Prêtre afin d’obtenir des grâces nouvelles et plus abondantes pour tous ses enfants, membres et fidèles de la Fraternité. Qui plus que lui, spécialement dans les dernières années de sa vie, a mesuré le besoin urgent où l’Église et les âmes se trouvaient d’un sacerdoce saint et de communautés religieuses nombreuses et ferventes ? Il s’est entièrement adonné à cette incessante prière pour les vocations. La couronne de ses séminaristes et de ses prêtres était sa joie, son bonheur de les voir, sous ses yeux, se sanctifier.

Nous pouvons donc prendre l’habitude de réciter la prière pour la glorification de Monseigneur Lefebvre. Comme elle nous y invite, confions alors à notre fondateur une intention, celle des vocations en particulier dont nous savons qu’elle lui est très chère. Ayons confiance, nous ne serons pas déçus ! Monseigneur Lefebvre nous est tout attentif. Par cette pratique, nous faisons une bonne oeuvre qui consiste à hâter l’heure de sa parfaite réhabilitation et nous aidons à la manifestation de sa fécondité céleste en lui donnant la joie d’exaucer nos demandes. Si, de plus, nous lui demandons ce qui lui est particulièrement cher, à savoir de nombreuses et saintes vocations pour toutes les communautés traditionnelles et en particulier pour sa Fraternité, nous avons la certitude qu’il fera l’impossible au Ciel, comme il l’a fait sur terre, pour nous envoyer de nombreux et saints ouvriers.

Prions, chers amis de la Croisade, prions, sacrifions-nous pour l’amour de Notre Seigneur Jésus-Christ et pour l’amour des âmes ! Il faut que nous puissions envoyer des missionnaires partout, en France et dans le monde, pour l’évangélisation. N’attendons pas de récompense terrestre mais espérons de toute notre âme que la très sainte Vierge Marie, Mère des prêtres, à laquelle nous confions cette grande intention, vous récompensera elle-même de la générosité toujours plus grande avec laquelle vous serez entrés dans cette belle croisade.

Je vous exprime ma vive gratitude pour vos prières, vous bénis et vous place dans son Coeur Douloureux et Immaculé.

Abbé Régis DE CACQUERAY
Supérieur du District de France

[1] Prière pour la glorification de Son Excellence Mgr Marcel Lefebvre

PRIERE POUR LA GLORIFICATION
de Son Excellence Monseigneur
Marcel LEFEBVRE

O JESUS, SOUVERAIN PRETRE ETERNEL, qui avez daigné élever votre serviteur fidèle Monseigneur Marcel LEFEBVRE à la dignité épiscopale et lui avez concédé la grâce d’être un défenseur intrépide de la sainte messe, du sacerdoce catholique, de votre sainte Eglise et du Siège apostolique, un courageux apôtre de votre règne sur la terre, un zélé serviteur de votre très sainte Mère et un exemple lumineux de charité, d’humilité et de toutes les vertus, daignez maintenant, en vue de ses mérites, nous accordez les grâces que nous vous demandons, afin que, assurés de son efficace intercession auprès de vous, nous puissions le voir un jour élevé à la gloire des autels.

Ainsi soit-il.

Prière composée par le Révérend Père André (+),
avec approbation du Supérieur Général de la
Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

Mgr Marcel Lefebvre

P

Written by Cave Ne Cadas

mai 21st, 2009 at 11:26 am