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Abbé BASILIO MÉRAMO : RÉPONSE AU SUJET DE LA PROPHÉTIE DU PÈRE PEL
Abbé Basilio Méramo :
Réponse au Sujet de la Prophétie du Père Pel
Nous nous référons au dernier commentaire ELEISON de Mgr Williamson, en date du 27 septembre 2014.
Il est très fréquent de mal interpréter par méconnaissance ou mauvaise vision, tel un nain qui voit et juge tout depuis sa petite taille, à moins d’être juché sur les épaules d’un géant et de voir ainsi mieux que ce dernier.
Aussi faut-il avoir l’humilité de Zachée (qui était de petite taille) et grimper sur un sycomore afin de voir venir d’en haut Notre Seigneur Jésus-Christ.
On confond normalement (ou plutôt anormalement) la fin des derniers temps apocalyptiques et la fin du monde (c’est-à-dire la fin de tous les temps).
LE CHIEN DE MON VOISIN
Abbé Juan-Carlos Cériani nous donne une traduction de la Nouvelle de l’abbé Castellani « Le chien de mon voisin » et une adaptation qu’il en a faite à Mgr Fellay.
LE CHIEN DE MON VOISIN
Mon voisin avait un chien qui, de temps en temps, rentrait dans notre maison pour y voler de la viande.
Nous, les garçons, nous passions souvent chez ce voisin pour lui voler ses figues.
Et il arriva un jour que le chien nous aperçut dans la propriété de son maître, alors qu’il se trouvait lui-même maraudant dans notre cuisine.
Que fit-il ? Aboya-t-il là où il se trouvait ? Jamais de la vie ! Il abandonna aussitôt son larcin, repassa silencieusement par le trou de la clôture, fit prudemment un détour par l’arrière de la maison afin que nous ne le voyions pas, et rentra furtivement dans sa niche… d’où il ressortit presque aussitôt en aboyant avec le plus grand sérieux, comme si, de toute sa vie, il n’avait jamais brisé une assiette.
Mais dans sa voix on sentait son embarras, sa honte et son manque de conviction : il n’avait pas la conscience tranquille.
Il aboyait, le pauvre, parce c’était son devoir d’aboyer, mais tout en prenant le ferme propos de ne plus voler même un os, quand bien même il devrait connaître toutes les famines du monde, comme par le passé.
Que tous ceux qui ont pour métier de prêcher la vertu au prochain aient au moins l’honnêteté du chien de mon voisin.
APPLICATION
Il y avait un évêque de la Tradition et pour la Tradition qui s’était rendu dans la Rome antichrist, moderniste et libérale, alors qu’il n’aurait pas dû y aller.
Benoît XVI, de temps à autre et fort machiavéliquement, lançait bien des œillades du côté de la Tradition, mais il continuait tranquillement à avancer sur le chemin de la nouveauté dans la continuité.
Et il arriva que, tandis que l’évêque de la Tradition et pour la Tradition déclarait que « nous voulons que la Rome présidée par Benoît XVI nous reconnaisse comme de vrais évêques » et que « peut-être nous sommes beaucoup plus proches du pape que ce qu’il semble », il réalisa tout à coup que Benoît XVI était en train d’annoncer Assise III et la béatification de Jean-Paul II.
Que fit-il ?
Délaissant pour l’heure ses illusions romaines, il fit prudemment, par l’arrière de Rome, un détour diplomatique et politique, sachant que Rome comprend très bien la politique… il rentra furtivement à Saint Nicolas de Chardonnet… d’où il ressortit presque aussitôt en aboyant avec le plus grand sérieux, comme si, de toute sa vie, il n’avait jamais brisé une assiette … bien qu’avec le Te Deum pour le Motu Proprio et le Magnificat pour le Décret de la levée de l’excommunication il ait déjà brisé toute la vaisselle de la Tradition…
Il a aboyé, certes… Mais dans sa voix on sentait son embarras, sa honte et son manque de conviction : il n’avait pas la conscience tranquille.
Il a aboyé, le pauvre, parce que c’est son devoir…
Espérons qu’il ait pris le très ferme propos de ne plus continuer le dialogue avec la Rome antichrist, moderniste et libérale, quand bien même il devrait connaître toutes les famines du monde, comme par le passé.
Abbé Juan-Carlos Cériani ; traduction de la Nouvelle de l’abbé Castellani « Le chien de mon voisin » et une adaptation qu’il en a faite à Mgr Fellay.
Nous remercions chaleureusement l’abbé Cériani pour ce texte et le correspondant qui nous l’a fourni.
Assise 2011 et la Neo-FSSPX… des chiens aboient
Le scandale d’Assise continuera en octobre 2011… des chiens aboient !
La Neo-Fraternité Saint-Pie X et Assise 2011
Nous publions un commentaire faisant suite à un court article de notre confrère Argentin Radio Cristiandad, intitulé « Solo para inocentes » au sujet de l’homélie de Mgr Fellay à Paris le 9 janvier.
Il y a des gens qui chantent faux ; en général ce n’est pas leur faute…
Mais depuis quelque temps, il y a aussi des chiens qui aboient « faux ». Et c’est d’autant plus surprenant qu’on ne s’attendait plus à entendre aboyer ces chiens-là. Il y a peu encore, ils ne bronchaient pas et voilà qu’à présent ils se déchaînent. « Tant mieux, direz-vous, ils font honnêtement leur devoir de chien. »
Hélas, leurs hurlements sonnent affreusement faux !
Sur La Porte Latine, en page d’accueil, c’est un véritable concert à propos de la prochaine réunion interreligieuse prévue à Assise en octobre prochain : sermon et conférence de Mgr Fellay le 9 janvier à Paris, communiqué de l’Abbé de Cacqueray, supérieur du district de France, communiqué de l’Abbé Wailliez, supérieur du district du Benelux et sermon de l’Abbé Champroux, collaborateur à Bruxelles.
À la place de toutes ces publications, un unique et ferme communiqué officiel de Menzingen publié sur tous les sites de la Fraternité aurait été le bienvenu et se serait montré infiniment plus efficace à Rome, et plus conforme au bien des âmes …
Il y a bien eu récemment deux communiqués officiels de Menzingen mais ils concernaient, pour l’un, Mgr Williamson et pour l’autre, les propos du pape dans « Lumière du Monde » au sujet du préservatif…
Par contre, quand le plus haut responsable de l’église dite « officielle », convoque une réunion interreligieuse, il n’y a pas de communiqué officiel … Il faut se contenter d’un sermon et d’une conférence de Mgr Fellay où il se garde bien de nommer Benoît XVI. Voilà déjà un aboiement qui sonne « faux ».
Continuons donc avec la lecture des publications de La Porte Latine au sujet d’Assise.
Dans le communiqué du supérieur du district de France on apprend :
Qu’« il faut cesser de tourner autour du pot et de se payer de mots, de se mentir à soi-même et de mentir aux hommes. C’est une tromperie d’invoquer encore la vertu d’obéissance pour demander aux catholiques de se soumettre lorsque la Foi Catholique elle-même se trouve être mise en cause. »
Très bien, M. le Supérieur ! mais à peu de mots près, on pourrait attribuer ces propos aux autorités de la Fraternité au sujet :
– du Motu Proprio (lorsque la Sainte Messe a été ravalée au rang de la messe bâtarde) ;
– de la levée des excommunications (lorsque l’opération-survie de la Tradition – et donc l’opération-survie de l’honneur de la Sainte Église –, a été trahie) ;
– et des discussions avec Rome.
Et pourquoi tout à coup, de votre part, M. le Supérieur du district de France, cette réaction bruyante ? Pourquoi tirez-vous sur votre chaîne en montrant les dents ?
« Comment, au nom de l’obéissance au pape, a-t-on le droit, non pas de soutenir mais même de garder simplement le silence en face d’un tel scandale ? Non seulement, la réunion d’Assise ne doit pas être soutenue mais le silence n’est plus de mise ».
« Le silence n’est plus de mise » maintenant. L’année dernière, pour un autre supérieur de district, il était « temps de parler ». À présent, et pour d’autres raisons, il est grand temps d’aboyer ! ! ![1]
Pourquoi tout ce tapage ?
Pourquoi tout ce tapage, alors que, depuis l’an 2000, le silence a été, plus que de raison, de mise à la Fraternité St Pie X ? Et tous ceux, laïcs ou consacrés, qui ont cherché à le rompre pour dénoncer le danger ont été traités comme des « chiens galeux » et renvoyés dans leur niche avec un bon coup de pied. Certains y sont encore… D’autres ont préféré briser leurs chaînes et renoncer à leur pitance quotidienne pour pouvoir continuer librement à dénoncer le danger …
Pourquoi tout ce tapage au district de France ? À défaut de communiqué officiel de Menzingen, l’Abbé de Cacqueray voudrait-il « monter au créneau » ?
« Il est donc lamentable de chercher à se dissimuler derrière des raisonnements faux qui essaient de gommer et d’effacer les contradictions évidentes qui opposent les agissements du pape et des évêques actuels avec ceux de tous leurs prédécesseurs. »
« La perspective de la réitération d’Assise, pour en fêter le vingt-cinquième anniversaire pose donc à tout catholique un cas de conscience évident que personne n’a le droit d’éluder. »
Cette situation n’est pas nouvelle et ces propos sont bien oiseux ! Depuis le Concile, tout vrai catholique a bien compris qu’il ne peut suivre la Rome « officielle » et que pour rester fils soumis de la Sainte Église, il doit accepter d’être traité de rebelle.
« L’obéissance aveugle recommandée par l’abbé Hygonnet de la Fraternité saint Pierre est-elle catholique ? Comment, au nom de l’obéissance au pape, a-t-on le droit, non pas de soutenir mais même de garder simplement le silence en face d’un tel scandale ? »
Pourquoi tout ce tapage, donc ? Serait-ce uniquement pour se justifier face à une attaque de l’Abbé Hygonnet de la Fraternité St Pierre en Belgique ? Une attaque qui constitue en une simple feuille que ce prêtre a distribuée à ses paroissiens à la sortie de la messe. On ne la trouve même pas sur internet. Seuls des passages sont cités dans le communiqué de l’Abbé Wailliez. En soi il n’y a rien de bien nouveau et l’Abbé Hygonnet est logique avec sa position de « rallié ».
Pourquoi ne pas accepter d’être, comme Notre-Seigneur, méprisés et mal jugés parce que nous défendons la Vérité ? Voilà beaucoup de bruit pour rien. Est-ce pour vous donner bonne conscience, Monsieur le Supérieur du district de France, ou est-ce pour étourdir les pauvres fidèles qui, du coup, risquent de perdre de vue le vrai danger ?
Le communiqué du supérieur du district du Benelux, M. l’abbé Wailliez, vaut lui aussi son pesant d’os !
« La Fraternité Saint-Pie X n’a aucune intention de « rompre avec Pierre ». Rome prête même une oreille attentive à nos objections sur la doctrine et l’orientation du concile et de l’après-concile (cf. les discussions doctrinales en cours). Et c’est certainement grâce aux diverses réactions scandalisées (de la Fraternité Saint-Pie X, mais encore de la conférence épiscopale kényane et de plusieurs théologiens pourtant réputés « ratzinguériens ») que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi est intervenue et a clarifié les propos ambigus du pape sur l’usage du préservatif. »
Voilà qui est clair : « Pierre », c’est l’actuelle « contrefaçon d’Église, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste » avec laquelle Mgr Lefebvre et les supérieurs de la Fraternité ne voulaient pas être en communion en 1988. Et en 2011, c’est sous la plume d’un autre supérieur que l’on trouve ces mots : « La Fraternité Saint-Pie X n’a aucune intention de « rompre avec Pierre » !
Mais ce n’est pas tout :
« Le congrès d’Assise ne relève pas non plus d’un acte du Magistère, mais d’un « show » médiatique – à but certes louable (la paix dans le monde) – qui de facto met la seule véritable Église du Christ au même rang que les autres religions. Ce qui laisse entendre qu’on peut prier Dieu dans le culte qu’on veut et qu’il exauce volontiers de telles prières. »
« Le congrès d’Assise ne relève pas non plus d’un acte du Magistère »… Mais qu’est-ce que le magistère, sinon le pouvoir d’enseigner, fondé sur l’ordre de Notre Seigneur aux apôtres : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre ; allez donc enseignez toutes les nations… ».
Or le congrès d’Assise compromet gravement la mission d’enseigner toutes les nations… c’est-à-dire le pouvoir de conserver, d’expliquer et de propager parmi les hommes les vérités révélées par Dieu.
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Ces aboiements déchaînés qui devraient rassurer les fidèles et éloigner le danger moderniste, ne réussissent même pas à convaincre…
Sont-ils, ces prêtres, à force d’accepter une situation équivoque, à force de cautionner d’imprudents rapports avec Rome, devenus comme le « chien de mon voisin » du Père Castellani[2] ?. Ont-ils honte ? Ont-ils peur ? Ou bien manquent-ils de conviction à cause de leur conscience troublée ?
Il est certain qu’entourées de tels gardiens, les âmes ne sont plus à l’abri des « loups ravisseurs ».
Idéfix, le petit chien gaulois
Source : Radio Cristiandad
[1] Allusion à un éditorial de l’Abbé Bouchacourt « Il est temps de parler » paru sur La Porte Latine en octobre 2009 auquel l’Abbé Cériani a répondu par une lettre ouverte adressée à tous les prieurs de France.
[2] Il s’agit d’une nouvelle de l’Abbé Castellani « le chien de mon voisin ». Ce chien a pénétré dans la maison voisine pour voler de la viande à la cuisine. Ce faisant il aperçoit les enfants de la maison où il se trouve qui, de leur côté, sont passés chez son maître pour lui voler ses figues. Il abandonne la viande, repasse rapidement, mais en cachette, chez son maître, file à sa niche et en ressort pour aboyer vigoureusement… mais ses aboiements paraissent bizarres, ils sonnent « faux » : est-ce par honte ? est-ce par peur ? ou manque-t-il de conviction à cause de sa conscience troublée ? Récemment, un commentariste a rappelé cette nouvelle sur Radio Cristiandad (à la suite de l’article « Solo para inocentes ») et a fait un parallèle entre ce chien et Mgr Fellay à propos de ses déclarations du 9 janvier à Paris sur la prochaine réunion d’Assise.