1140

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Author Archive

Et verbum caro factum est

without comments

Et verbum caro factum est

L’Étable où naquit Jésus, était comme le berceau de l’Église.

La Crèche était l’autel,

Joseph le prêtre,

Les pasteurs les fidèles,

Jésus naissant était le Très-Saint Sacrement.

St Athanase

Et verbum caro factum est

« Gloria in excelsis Deo« 

SAINT ET JOYEUX NOËL

Written by Cave Ne Cadas

décembre 24th, 2010 at 12:00 am

Bernard, Qu’as-tu fais de ton épiscopat ?

without comments

Bernard, Bernard, Richard, Alfonso,  » Qu’as-tu fait de ton talent ? « 

Mgr Marcel Lefebvre

Je me souviens d’une parabole où il était demandé « qu’as-tu fait de ton talent ? ».

Monseigneur Lefebvre, le 29 juin 1987, lors des Ordinations Sacerdotales à Écône, faisait la déclaration émouvante qu’il voulait continuer L’Église Catholique et faire perdurer la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X par la consécration épiscopale de ses successeurs.

Il faut bien le dire, je ne puis pas me taire et je ne puis pas le cacher, cette année a été une année grave, très grave pour l’Église catholique, pour nous catholiques, pour les prêtres catholiques.

(…) si nous voulons rester catholique et continuer l’Église, nous avons des devoirs imprescriptibles ; nous avons des devoirs graves qui nous obligent d’abord à multiplier les prêtres, multiplier les prêtres qui croient en Notre Seigneur Jésus-Christ, en sa royauté, en sa royauté sociale, selon la doctrine de l’Église.

C’est pourquoi nous sommes heureux aujourd’hui, de faire cette ordination sacerdotale et que nous pensons sincèrement qu’il n’est pas possible d’abandonner cette œuvre que le Bon Dieu a mise entre nos mains. Car ce n’est pas moi qui l’ai fondée en vérité ; c’est Notre Seigneur par des circonstances incroyables.

Et maintenant, après quinze ans d’existence, notre Fraternité a pris des dimensions mondiales. Et puis bien d’autres initiatives – grâce à Dieu – se sont levées aussi avec nous, autour de nous.

Tous ces religieux, ces religieuses qui sont ici, qui se sont levés aussi pour proclamer la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ, pour ne pas abandonner Notre Seigneur. Allons-nous L’abandonner ? Allons-nous Le laisser une deuxième fois crucifier ? Allons-nous laisser l’Église dans l’état de sa Passion qu’elle subit maintenant, sans que nous venions à son secours ? Et que deviennent les âmes, si plus personne ne proclame la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Et que deviendront les âmes, si nous ne leur donnons plus la véritable grâce dont elles ont besoin ? Alors tout cela est d’une nécessité évidente.

Et par conséquent, il faut que nous soyons convaincus. Et  c’est pourquoi il est vraisemblable que je me donnerai des successeurs pour pouvoir continuer cette œuvre. Parce que Rome est dans les ténèbres. Rome ne peut plus actuellement écouter la voix de la Vérité. Rome n’écoute plus la voix de la Vérité. Alors comment faire ? Quel écho à nos appels ? Voilà vingt ans que je vais à Rome ; que j’écris ; que je parle ; que je leur envoie des documents pour leur dire : Suivez la Tradition ; revenez à la Tradition, sinon l’Église va à sa perte. Vous devez, vous, qui êtes placés à la succession de ceux qui ont construit l’Église, vous devez continuer à la construire et non pas à la détruire. Ils sont sourds, sourds à nos appels !

C’est pourquoi, si Dieu nous le demande, eh bien, nous n’hésiterons pas à nous donner des auxiliaires pour continuer cette œuvre, car nous ne pouvons pas penser que Dieu veut que cette œuvre soit détruite ; que cette œuvre soit terminée ; qu’elle ne continue plus et que les âmes soient abandonnées et que l’Église – par le fait même – n’ait plus de pasteurs.

Que voulez-vous, la situation est telle, l’œuvre que le Bon Dieu a mise entre nos mains est telle, que devant cette obscurité de Rome, devant cette ténacité dans l’erreur des autorités romaines, devant ce refus de revenir à la Vérité et à la Tradition, de ceux qui occupent les sièges à Rome, eh bien, il nous semble que le Bon Dieu demande que l’Église continue.

Et c’est pourquoi il est vraisemblable que je devrai, avant de rendre compte de ma vie au Bon Dieu, faire des ordinations épiscopales.

Et aujourd’hui, qu’ont-ils fait de leur épiscopat ?

Mgr Bernard Fellay

Bernard (Fellay) détruit tout par ses « négociations » avec le Serpent… l’autre Bernard (Tissier) se tait et se mure dans le silence d’un soit-disant devoir d’obéissance… Richard fait semblant de s’opposer pour mieux capter le 10è d’opposition selon la doctrine des « 2 anneaux » du sataniste Chanoine Roca… et Alfonso participe à la Démolition par la présidence de ces « négociations » !…

On ne dîne pas avec le Diable même avec une longue cuillère en bois…

Pendant ce temps-là les catholiques « Fidèles » à l’Église Catholique doivent faire des centaines de kilomètres pour rejoindre l’un des 25 centres de messe NON Una Cum de France et de Belgique !

Télécharger le Sermon de Mgr Lefebvre du 29 juin 1987.

Une partie importante des ce sermon  a été publiée dans FIDELITER n° 58 – juillet-août 1987

Written by Cave Ne Cadas

décembre 16th, 2010 at 8:08 pm

Le Grain d’Encens : Les Sédévacantistes et les Messes Una Cum

without comments

Nous sommes heureux de publier la traduction inédite du texte de l’abbé Anthony Cekada :

Abbé Anthony Cekada

Le Grain d’Encens :

Les Sédévacantistes et les Messes Una Cum

Pouvons-nous assister à une Messe traditionnelle offerte “ en communion avec Votre serviteur Benoît, notre Pape ” ?

L’abbé Anthony Cekada a produit ce texte capital en novembre 2007 mais celui-ci n’avait encore jamais fait l’objet d’une traduction en français. L’abbé Cekada a par la suite fait un bref résumé de ce document (en novembre 2008)  » Puis-je Assister à une Messe où Benoît XVI est Nommé au Canon ?  » qui lui a déjà été traduit.

Dans ce document « Le Grain d’Encens« , l’abbé Cekada analyse minutieusement ce problème de l’assistance aux Messes una cum par des sédévacantistes.

DANS NOS VIES de catholiques traditionalistes, nous portons de nombreux jugements qui doivent inévitablement produire des conséquences logiques dans notre pratique religieuse effective. Le premier que je me rappelle avoir porté fut à l’âge de 14 ans environ. Les chants à la guitare à la Messe étaient irrévérencieux, avais-je conclu. Par la suite, durant huit ans de séminaire diocésain, je n’ai jamais ouvert la bouche pour en chanter un.

Pour certaines questions, la ligne de conduite pratique suivant un jugement s’explique d’elle-même : si le rite de Paul VI pour l’ordination des prêtres et des évêques est invalide, nous devons éviter les Messes dites par ces prêtres et ces évêques.

Pour d’autres questions, notre façon d’agir n’est pas si évidente – ou elle peut être dictée par l’instinct, parce que nous ne pouvons pas nécessairement expliquer tous les principes sous-jacents.

Pour certains sédévacantistes, un sujet en particulier tombe dans la seconde catégorie : une Messe traditionnelle en latin offerte par un prêtre validement ordonné qui prononce une phrase au Canon se référant à Benoît, notre Pape. Cette pratique est suivie par tous les prêtres qui offrent les Messes selon le Motu Proprio récemment promulgué, ainsi que des prêtres de la Fraternité Saint Pie X (FSSPX), ses organismes affiliés et la majorité des prêtres traditionalistes “ indépendants ”.

Ces Messes sont quelquefois appelées “ Messes una cum ”, d’après la phrase du Canon dans laquelle le nom du pape régnant est inséré : una cum famulo tuo Papa nostro N. (en communion avec Votre serviteur N., notre Pape).

Maintenant, puisqu’un sédévacantiste est un traditionaliste qui a conclu que Benoît XVI est un hérétique et non un vrai pape, sa première pensée est de rechercher une Messe traditionnelle offerte par un prêtre sédévacantiste, et d’éviter les Messes traditionnelles dans lesquelles le prêtre fait référence à Benoît XVI en tant que pape. Agir autrement semble contradictoire ou d’une façon ou d’une autre est “ ressenti ” comme incorrect par le sédévacantiste, même s’il n’est pas capable d’articuler quelques raisons ou arguments théologiques pour ce qu’il fait.

Il a lu ou entendu l’histoire des innombrables martyrs qui choisirent des morts horribles plutôt que d’offrir un seul grain d’encens en hommage à la fausse religion œcuménique de l’empereur romain. À plus forte raison il faut absolument éviter les Messes de prêtres qui, avec le una cum, offrent un grain d’encens à l’hérésiarque Ratzinger et sa fausse religion œcuménique…

Dans beaucoup de parties du monde cependant, la seule Messe traditionnelle disponible risque d’être celle offerte par un prêtre (Motu Proprio, FSSPX ou indépendant) qui met le nom du faux pape dans le Canon. Confronté à choisir entre cela ou rien, un sédévacantiste peut quelquefois être tenté d’assister quand même à la Messe.

La tentation sera dorénavant d’autant plus grande depuis que Ratzinger a autorisé la Messe Motu Proprio. Dans certains diocèses des prêtres âgés qui furent validement ordonnés ont repris du service pour offrir une Messe selon le Missel de 62. De plus, un nombre substantiel de prêtres validement ordonnés dans la FSSPX est passé à des organisations telles que la Fraternité Saint Pierre et offrent également des Messes Motu Proprio. De telles Messes sont valides. Pourquoi ne pas simplement ignorer le nom de Benoît dans le Canon et “ juste avoir sa Messe ” ? Ce n’est qu’un grain d’encens après tout…

Bien que divers arguments aient été avancés pour justifier l’assistance aux Messes una cum par des sédévacantistes, aucun ne semble réellement sonner juste.

Les prêtres qui offrent ces Messes affirment dans le Canon que Ratzinger est un vrai pape, alors qu’un sédévacantiste (par définition) affirme le contraire. En assistant activement à une telle Messe, un sédévacantiste admet l’assertion que le célébrant fait publiquement au nom de toute l’assistance – Benoît, NOTRE Pape – une assertion que le sédévacantiste sait et croit être fausse.

L’incohérence – une déconnexion totale entre croyance et culte – devrait être évidente après 10 secondes de réflexion. La conclusion théorique (Ratzinger n’est pas un vrai pape), pensons-nous, devrait dicter la conclusion pratique (ne pas assister aux Messes ou les prières disent le contraire).

Mais quels sont les principes sous-jacents qui devraient guider ici notre comportement ? Pourquoi est-il mauvais pour un sédévacantiste d’assister activement à une Messe traditionnelle dans laquelle le prêtre emploie la phrase Benoît notre Pape au Canon ?

Ayant beaucoup écrit au long des années sur le sédévacantisme, le droit canon et la liturgie sacrée, je suis maintenant souvent interrogé à ce propos. Dans cet article j’y répondrai longuement car je considère le problème comme crucial pour l’avenir du mouvement traditionaliste.

Par ailleurs, il existe une quantité de matériau dans les écrits des papes, des spécialistes en théologie dogmatique, droit canon et théologie morale, ainsi que dans les décrets du Vatican et chez les liturgistes, lesquels, mis ensemble, nous donnent une réponse très claire à la question.

Tout le monde n’aura pas la patience de suivre un long article. Je promets à ces lecteurs de produire bientôt un bref résumé de ce qui suit, très semblable au résumé que j’avais proposé de mon étude sur le Rite de Consécration Épiscopale de 1968.

Quelle que soit la version cependant, la structure de notre enquête sera assez simple, et nous examinerons les points suivants :

(I) La signification des mots una cum dans le Canon, sur les plans de la linguistique et de la théologie, et comment ce sens doit être appliqué à Ratzinger.

(II) Si le sédévacantiste qui participe activement à une Messe una cum participe en même temps à la prière qui contient ces mots.

(III) Pourquoi un sédévacantiste ne doit pas participer activement à une telle Messe.

Dans cet article en version longue nous présenterons également divers arguments qui ont été évoqués pour justifier l’assistance à des Messes où l’on offre un grain d’encens à Ratzinger et nous démontrerons comment celles-ci ne méritent pas plus d’attention qu’un grain de sel. Nous conclurons par un résumé.

Vous pouvez lire ce document en ligne sur le CatholicaPedia.net.

Ou télécharger ce document en PDF.

Le bref résumé sur 3 pages est consultable sur le CatholicaPedia.

L’abbé Cekada, qui a été ordonné en 1976 par Mgr Lefebvre, est professeur de théologie sacramentelle, de liturgie et de droit canon.

Pour compléter le sujet et nourrir vos méditations, nous vous recommandons vivement de lire (ou de relire) l’étude de Louis-Hubert Remy  » Le Problème de l’UNA CUM, Problème de l’Heure Présente  » , préfacée par l’Abbé Xavier GROSSIN en 2001.

Les âmes des consacrés du purgatoire

without comments

Nos prêtres nous font souvent prier : Seigneur donnez-nous des prêtres !
Seigneur donnez-nous de saints prêtres !

Prions pour que nos prêtres soient de saints prêtres !

Voici quelques intentions de prières pour obtenir de Dieu de saints prêtres.

UN MOIS POUR LES ÂMES DU PURGATOIRE[1]

Première partie. Les âmes des consacrés du purgatoire

Un pape sortant du purgatoire, détail du Couronnement de la Vierge d'Enguerrand Quarton, XVème siècle

Un pape sortant du purgatoire, détail du Couronnement de la Vierge d'Enguerrand Quarton, XVème siècle

Les âmes consacrées ont certainement un purgatoire spécial pour elles. De par leur vocation, elles sont appelées à participer d’une manière singulière à l’œuvre de la rédemption. Leur état de vie les met à part, les soustrait du monde, pour manifester au monde la sainteté de Notre-Seigneur, pour être médiatrices entre Dieu et les âmes, pour glorifier Dieu et sauver les âmes.

De par leur consécration, elles appartiennent tout à Dieu, elles sont élevées au-dessus des simples fidèles.

Plus comblées, plus aimées de Dieu, leurs péchés n’en sont que plus graves et réclament donc une expiation particulière et plus longue.

Prions beaucoup pour ces âmes consacrées qui sont trop souvent oubliées des hommes. Délivrées, elles seront très puissantes pour aider les âmes consacrées d’ici-bas à bien remplir leur mission dans cette terrible crise de l’Église que nous traversons.

Télécharger en PDF


[1] Extrait de la brochure signée Abbé Alain Delagneau, Association Notre-Dame du Pointet, B.P. 4, 03110 Broût-Vernet, 5€ + port.

Written by Cave Ne Cadas

novembre 29th, 2010 at 10:52 am

Neuvaine à l’Immaculée Conception

without comments

Du lundi 29 novembre au mardi 7 décembre 2010, c’est avec joie et reconnaissance que nous réciterons la Neuvaine à l’Immaculée Conception, rédigée par saint Alphonse de Liguori.

Saint Alphonse de Liguori

NEUVAINE À L’IMMACULÉE CONCEPTION
29 Nov au 7 Déc

— Neuvaine rédigée par saint Alphonse de Liguori —

1. Divin Père éternel, je vous adore profondément et je vous remercie de tout mon cœur de la suprême puissance avec laquelle vous avez préservé la Vierge Marie, votre fille bien-aimée, de la tache originelle.

Un Pater
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Gloria Patri.

2. Divin Fils éternel, je vous adore profondément et je vous remercie de tout mon cœur de la sagesse infinie par laquelle vous avez préservé la Vierge Marie, votre vraie et douce Mère, de la tache originelle.

Un Pater
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Gloria Patri.

3. Divin Esprit éternel, je vous adore profondément et je vous remercie de tout mon cœur de l’immense amour par lequel vous avez préservé la Vierge Marie, votre très pure épouse, de la tache originelle.

Un Pater
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Ave,  Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Un Gloria Patri.

4. Très Sainte Trinité, je vous adore profondément, et je vous remercie de tout mon cœur du singulier privilège concédé à la bénie et glorieuse Ste Anne, l’unique entre toutes les Mères humainement fécondes qui a donné le jour à une progéniture totalement exempte de la tache originelle.

Trois Gloria Patri

Priez pour nous, Vierge Immaculée
Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ

Prions

Ô Dieu, qui par l’Immaculée Conception de la Vierge, avez préparé à votre Fils une demeure digne de lui, nous vous en supplions, vous qui en prévision de la mort de ce même Fils, l’avez préservée de toute tache, accordez-nous par son intercession, d’être purifiés et de parvenir à vous.

Immaculée Conception

Télécharger la Neuvaine en PDF

Written by Cave Ne Cadas

novembre 27th, 2010 at 9:26 pm

L’abbé Yves Maury déclare Pontificalis Romani, de 1968, totalement invalide

without comments

Le C.I.R.S ( Comité international Rore Sanctifica ) nous communique un document récent et important de l’abbé Yves Maury, ordonné par Mgr Lefebvre au commencement d’ Écône.

Une déclaration-choc de la part d’un abbé très érudit qui a très bien connu la fondation et les débuts d’Écône : « le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide [1] et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque. »

Logo <abbr>CICR</abbr>

Comité international Rore Sanctifica

Voici la présentation qu’en donne le C.I.R.S :

L’abbé Yves Maury a vécu à Écône dans les années 1970 et a très bien connu les débuts de la FSSPX. Il a été ordonné prêtre selon le rite latin catholique préconciliaire par Mgr Lefebvre.

L’abbé Maury est diplômé d’une grande école française d’ingénieurs (École Centrale de Paris) et poursuit une vie sacerdotale d’étude et de prière en Vendée.

Clerc érudit, au jugement très posé, il nous livre ici une déclaration de poids.

Après avoir étudié avec précision et rigueur le problème posé par le nouveau rite conciliaire de consécration épiscopale instauré le 18 juin 1968 par Montini-Paul VI (Pontificalis Romani, 1968), l’abbé Yves Maury en est arrivé à une conclusion simple et définitive : ce nouveau rite est totalement invalide, selon les raisons que voici résumées ici :

« Le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque. ».

« L’église conciliaire n’a donc plus d’évêque sacré validement depuis la mise en place de la réforme promulguée en 1969, et sans doute mise en application générale quelques mois plus tard. Il ne lui reste plus que quelques évêques bien âgés. L’église conciliaire n’a plus que quelques prêtres de plus de 60 ans validement ordonnés, (sans entrer dans la considération du caractère douteux de son rite d’ordination) ».

« L’église conciliaire n’est pas mieux lotie que les anglicans, ou autres branches protestantes qui partagent ses faveurs : elle n’est qu’un rameau mort. »

Comité international Rore Sanctifica

Voici le texte du communiqué de l’abbé Yves Maury :

Déclaration [2] de l’abbé Yves Maury du 2 octobre 2010

Invalidité des sacres conciliaires

Rome le 28 novembre 2005

Cher X,

En réponse aux questions posées par : THILO STOPKA et par PHILIPPE BOURCIER de CARBON

Voici les réponses (aux 6 questions posées)

Il est arrivé une seule fois, le 24 avril 1802, qu’un prêtre (Père Michel DAHERYE né à Alep le 27 avril 1761) fut élut Patriarche d’Antioche pour les Syriens Catholiques. Il fut Sacré évêque le 04 mai 1802 puis à la fin de son Sacre épiscopal, fut tout de suite intronisé Patriarche.

Le degré patriarcal n’est pas une ordination. L’épiscopat est la plénitude du sacerdoce. Donc après l’épiscopat il n’y a plus d’ordination. Le patriarche comme le Pape n’ont, après leur élection, que le rite de l’intronisation qui n’est pas du tout une ordination.

+ Mikhael Al Jamil

Archevêque Syrien Catholique

Procureur patriarcal près le Saint Siège

:

« Sur le site Rore sanctifica [3], on trouve cette reproduction d’une attestation de Mgr Al Jamil représentant du Patriarchat syrien d’Antioche à Rome [4], selon laquelle le rite qui a été copié par les conciliaires est un rite d’intronisation du Patriarche qui est déjà sacré évêque auparavant, ou qui était déjà évêque avant d’être élu.

Le Père Pierre-Marie d’Avrillé [5] a copieusement montré que le nouveau rite latin de la consécration épiscopale conciliaire instauré le 18 juin 1968 par Montini-Paul VI est bien conforme dans sa partie essentielle à ce rite d’intronisation du Patriarche d’Antioche de rite syrien.

Or l’Église ne réitère jamais le sacrement de l’ordre, (comme le baptême et la confirmation qui confèrent un caractère) ce qui serait un péché mortel et un sacrilège.

Dans le cas de l’Ordre, une forme invalide entraînerait la disparition à brève échéance de l’ordre et simultanément de l’Église, ce que le Saint-Esprit ne peut pas permettre étant données les promesses de Notre-Seigneur que son Église durerait jusqu’à la fin des siècles, et qu’il serait avec elle tous les jours jusqu’à la consommation des siècles. L’Église est évidemment infaillible pour déterminer des formes valides à utiliser pour les sacrements : ceci est une vérité certaine, d’une certitude fondée directement sur l’infaillibilité de l’Église.

De là cette conclusion immédiate et qui découle directement d’une prémisse infaillible : c’est que le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque.

L’église conciliaire n’a donc plus d’évêque sacré validement depuis la mise en place de la réforme promulguée en 1968, et sans doute mise en application générale quelques mois plus tard. Il ne lui reste plus que quelques évêques bien âgés. L’église conciliaire n’a plus que quel­ques prêtres de plus de 60 ans validement ordonnés, (sans entrer dans la considération du caractère douteux de son rite d’ordination.)

L’église conciliaire n’est pas assistée du Saint-Esprit, elle n’est pas l’Église catholique (on le savait déjà par toutes les hérésies  propagées par elle dans et après le Concile) mais cette fois la conclusion est hors de toutes les discussions et subterfuges des libéraux et autres semi-ral­liés ou ralliés à tant pour cent, qui ne veulent parler que d’erreurs, cela découle directement de l’admission d’un rite invalide pour sacrer ses évêques. Elle n’a certainement pas un Pape légiti­me à sa tête.

L’église conciliaire n’est pas mieux lotie que les anglicans, ou autres branches protestantes qui partagent ses faveurs : elle n’est qu’un rameau mort.

Les tenants de la thèse de Cassissiacum qui se posaient en seuls savants et raisonnables et qui regardaient de haut les pauvres sédévacantistes bornés qui croient qu’il est possible de re­connaître un hérétique, sont cette fois, sans discussion possible, acculés à reconnaître que “leurs évêques matérialiter qui gardent validement les sièges catholiques” ne sont le plus souvent que de simples prêtres ou des laïcs, et que leur “pape matérialiterqui n’est qu’un simple abbé Ratzinger ne peut certainement être l’évêque de Rome, et encore moins un pape même matérialiter, à moins que pour sauver la face, ils n’inventent une pirouette dans le genre de celles des (…), mais qui ne trompe qu’eux-mêmes.

(…)

Qu’en dit la Fraternité, qui se dépense tant pour se faire reconnaître officiellement, et Mgr Lefebvre qui dans un accès de ferveur pour le ralliement sous JP II disait dans un de ses  sermons : Je peux vous annoncer que sous peu on nous recevra à Rome avec notre serment anti-moderniste à la main ? (27-06-80.) Continueront-ils à se faire photographier en compagnie de l’ignoble Benoît XVI avec un sourire qui en dit long sur le plaisir qu’ils ont de le rencontrer ? Leur grande charité leur permettra-t-elle de continuer à désigner par le terme de schismatiques les catholiques et spécialement les prêtres qui tiennent la bonne doctrine ? Continueront-ils à dépenser l’argent des fidèles pour alimenter en littérature leurs “frères prêtres” et leur distribuer le kit S. Pie V sur DVD, pour leur faire faire des parodies de messes et des sacrilèges ? En Mai 2010 dans la Lettre aux amis et bienfaiteurs, on ne peut que constater que leur aveuglement ne s’améliore pas et qu’ils sont toujours dans une complète illusion. Il est vrai qu’ils se croient sincèrement des prêtres exceptionnels et Notre-Seigneur a promis à Anne-Marie Taïgi que ceux qui sortiront indemnes de cette crise seront ceux auxquels il accordera l’humilité.

Où sont ceux qui prétendaient que la situation actuelle ne pouvait être jugée que par un futur Pape qui en jugerait infailliblement, et qu’en attendant il fallait se tenir dans une prudente réserve, salva reverentia ? Nous l’avons ici ce jugement infaillible déjà porté par l’Église qui a reçu de son Dieu et Seigneur qu’il serait avec elle tous les jours jusqu’à la consommation des siècles. Nous avions déjà ceux de tous les Conciles et de tous les Papes antérieurs, mais cela ne leur suffisait pas pour appliquer les principes de la Bulle de Paul IV, reprise par S. Pie V, Cum ex apostolatus.

Tous ces amis du monde et qui pensaient beaucoup trop à l’opinion qu’il peut avoir d’eux, n’ont plus qu’une ressource, celle de reconnaître qu’ils se sont bien trompés et ont bien trompé les autres, de s’humilier et faire leur mea culpa et réparer les dégâts qu’ils ont causés (…).

Cum omni humilitate, et mansuetudine, cum patientia, supportantes invicem in caritate, solliciti servare unitatem spiritus in vinculo pacis.

(Éphés., 4, 2.) (Épître du 26° dimanche après la Pentecôte.)

Abbé Yves Maury

Le 02 Octobre 2010

Nous vous recommandons vivement la lecture des documents exceptionnels disponible sur le site Rore-Sanctifica ainsi que les ouvrages du C.I.R.S. disponibles aux Éditions Saint-Remi, les développements les plus complets sont dans les Notitiæ publiées dernièrement.

Télécharger le Communiqué CIRS du 3 novembre 2010


[1] http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/01-publications_de_rore_sanctifica/rore_sanctifica-communiques/communique-2010-10-29_Publication/RORE_Communique-2010-10-29_Publication-11-Plaquettes-ESR.pdf

[2] [NDLR] les caractères gras des commentaires de M. l’Abbé Yves Maury proviennent de la rédaction du CICR

[3] [NDLR] cf. www.rore-sanctifica.org , Notitia III De Ordinatione Patriarchae, pages 13 et suivantes

http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-06-13-FR_Rore_Sanctifica_III-Notitiae_3-Sacramentalite_des_rites_orientaux.pdf

[4] [NDLR] cf. www.rore-sanctifica.org,

http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-05-07_Canon_235.pdf

http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/01-publications_de_rore_sanctifica/rore_sanctifica-communiques/communique_(2007-04)-avril/RORE_Communique-2007-03-31-Le_Canon_75_des_Orientaux_2.pdf

[5] [NDLR] cf. http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2009/RORE_Communique-2009-11-21_Refutation_SdT_n70.pdf