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Archive for 2009

RALLIONS-NOUS « L’EXEMPLE VIENT D’EN HAUT »

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Nous notions, le 21 janvier dernier, en prologue de ce blog :

Née de l’église Conciliaire par Mgr Charrière, le 1er novembre 1970, dans le diocèse de Fribourg, la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (FSSPX) retourne aujourd’hui, aniversaire de la décapitation de Louis XVI, à l’église Conciliaire !

Son fondateur, Mgr Marcel Lefebvre, donnait un bel exemple, le 30 juin 1980 en participant « activement » au rite Conciliaire…

Source : EINSICHT, page 14.

En ce lundi 30 Juin 1980, le glas sonne à l’église Notre-Dame des Anges de Tourcoing (Nord). Ce sont les obsèques de Mme Monique LEFEBVRE, belle-sœur du célèbre prélat Monseigneur LEFEBVRE.

Le clergé sort de la sacristie et s’en va accueillir la défunte. Hormis les enfants de chœur, il y a dans le cortège un prêtre en « tenue de Taizé », c’est-à-dire avec une aube blanche, sans cordon, – mais avec un capuchon. Pour l’occasion, il a passé une étole violette de coupe moderne. Derrière lui, le célébrant – avec une chasuble violette. Décidément, le noir, couleur du deuil ne se fait plus dans l’église postconciliaire : il faut évacuer ce qui rappelle la mort et l’au-delà. Et oh surprise, arrive le prélat d’Écône, soutane noire, surplis de dentelle, camail et calotte violet, croix pectorale. Il est encadré de deux hommes à lui, les abbés SIMOULIN et FERRIE en soutane et surplis. Vraiment curieux, on n’était pas habitué à voir Monseigneur en si progressiste compagnie et de surcroit dans une église réservée au nouveau rite ; les salles des fêtes et les hangars lui étaient plus familiers.

C’est au son du Requiem en latin que le cortège remonte la nef centrale. Le clergé local s’installe aux micros, les trois invités montent dans les stalles sculptées, à deux pas de la table tournée orgueilleusement face au peuple. Le rituel commence. On vous reçoit au nom du Dieu de L’Espérance, un membre de la famille vient lire un texte, on chante un Kyrie, un Alléluia précède l’Évangile. Le prélat, très digne, suit le déroulement d’une cérémonie qui ne doit pas être dans son missel. Il se signe sur le front, les lèvres, la poitrine, preuve de sa participation au culte moderniste.

Le sermon, au cours duquel le prêtre tutoie la défunte, nous apprend beaucoup sur sa vie terrestre. Il n’effleure pas l’éternité ou plutôt, nous assure d’un avenir serein. Purgatoire, Enfer, Paradis, où êtes-vous donc passés ? Après une offrande où environ cinq cents personnes viennent baiser le Christ et déposer une obole pour de futures messes, nous assistons à la célèbre prière universelle. Une jeune fille, apparemment de la famille, vient nous lire quelques intentions dont l’une particulièrement croustillante donnait à peu près-ceci « Prions pour l’unité de l’Église dans la diversité des expressions ». Une rengaine ponctuait les intentions. Avec le début de l’Offertoire, le prélat enlève sa calotte et se prépare à assister à la suite des événements. Après un beau Sanctus très latin, commence une consécration très française. Les trois gens des stalles se mettent à genoux à l’approche du sacrifice, les enfants de chœur et le curé « façon Taizé » ne peuvent pas faire moins ; les fidèles restent debout. Les paroles de la consécration arrivent après quelques courtes phrases, le prêtre fait uniquement une légère inclination de la tête, la dame préposée à faire chanter les fidèles vient nous proposer un refrain. Ce n’est qu’avant le Pater que Monseigneur et les deux abbés se relèvent. Ils ont donc assisté d’une façon active et recueillie à une nouvelle messe dite de Paul VI.

Le temps presse, à la communion, une bonne sœur se voit refiler un ciboire afin d’activer la distribution. Tout le monde debout, mais vous avez le choix entre la main ou la langue. Encore quelques paroles, une prière et la première partie s’achève. C’est alors que Monseigneur, assisté de ses deux fidèles abbés, revient chape violette sur le dos, mitre sur la tête. Il fera l’absoute selon le rite catholique. Pour terminer, un petit chant en l’honneur de la Vierge « Le Seigneur fit pour moi des merveilles » et le « in paradisum » pour prouver qu’on aime les traditions et le latin.

Monseigneur devait-il assister à une messe de Luther, fusse pour les obsèques de sa belle-sœur, devait-il y participer activement ?

Que doivent penser les jeunes prêtres ordonnés pour le maintien de la Ste Messe, de voir le patron filer dans la boutique d’en face ? Pour un prélat pour une personne dont les responsabilités morales sont énormes, pour un exemple à des milliers de catholiques, peut-il y avoir des cas particuliers ?

Et demain le simple fidèle pourra aller aussi bien à la synaxe qu’au Saint Sacrifice puisque …
l’exemple vient d’en-haut.

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Written by Cave Ne Cadas

mai 9th, 2009 at 5:40 pm

L’abbé Méramo Excommunié de la FSSPX par Mgr Fellay

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Le 7 avril dernier, en pleine semaine Sainte, l’abbé Basilio Méramo, Prieur de la FSSPX à Vera Cruz (Mexique) était expulsé de ladite Fraternité par Mgr Fellay pour s’être, lui aussi, opposé à la dérive ralliériste de Mgr Fellay et des trois autres évêques consacrés par Mgr Lefebvre.

Le 14 avril, il rendait publique sa Lettre de réponse à Mgr Fellay sur son blog espagnol : ¿Tradidi quod Accepi? .

Nous venons de recevoir sa version en Français. Cette lettre est très forte et cinglante comportant une mise au point précise sur tous les problèmes actuels de la FSSPX. Il faut la faire connaître universellement, car les « artisans d’iniquité » recherchent les ténèbres et fuient et redoutent la lumière comme nous l’enseigne l’Apôtre Saint Jean, car « leurs œuvres sont mauvaises« .

Monsieur l’abbé Meramo est l’un des prêtres les plus anciens dans la Fraternité, comme il est l’un des plus savant (diplômes de Philosophie et de théologie).

Il possède ces qualifications à un degré bien supérieur à Mgr Fellay dont il est l’ancien dans le Sacerdoce catholique et qu’il a fait élire Supérieur Général de la FSSPX au chapitre général de la Fraternité en 1994 pour barrer alors la route à l’épouvantable abbé Schmidberger.

Il est le seul prêtre de la Fraternité à avoir publié une étude très complète de la Gnose du Professeur Borella telle qu’exprimée dans son livre « La Charité profanée » que ce dernier s’employait alors à introduire à l’Institut Universitaire Saint Pie X, jusqu’à son expulsion suite à l’intervention personnelle de Mgr Lefebvre pour des raisons fondamentales de Foi.

La récente décision « disciplinaire » discrète de Mgr Fellay dont on jugera du qualificatif à lui attribuer en toute justice, est extrêmement significative et révélatrice des résolutions actuelles occultes mais bien réelles du Supérieur actuel de la Fraternité.

Pour ceux qui sont familiers de l’Espagnol elle peut être Téléchargée en PDF.

La version Française peut être Téléchargée en PDF ici.

Voici quelques extraits :

Je viens de recevoir la notification de mon expulsion, remise en mains propres, le 7 avril dernier. Comme on pouvait s’y attendre, et si l’on s’en tient aux conséquences logiques des choses, elle fait suite aux deux admonestations canoniques qui m’avaient déjà été remises. Cette notification d’expulsion est bien entendu injuste et invalide, tant sur le plan juridique que sur le plan théologique. En effet les deux monitions étaient en soi inconsistantes, elles ont été immédiatement rejetées, comme en témoignent les deux lettres par lesquelles j’y ai donné réponse.

De toute manière j’en appelle à la Rome Éternelle et introduis un recours contre le décret de mon expulsion, m’appuyant pour cela sur le droit canonique (can. 647 § 2 n° 4). Ce recours a un effet suspensif.
Ainsi l’expulsion reste en suspens, privée d’effets juridiques et ce tant que le recours lui-même reste en suspens, donc indéfiniment puisque la Rome Éternelle est, de nos jours, envahie par d’indignes prélats qui ne remplissent pas leur devoir ex officio, c’est-à-dire leur devoir de confirmation des fidèles dans la foi.
Bien au contraire ils font tout pour corrompre et prostituer la foi, le culte et la morale, en violant la vérité dont ils détestent le pouvoir, comme les antichrists qu’ils sont. Et pour comble de tout, ils agissent comme s’ils étaient Dieu, c’est-à-dire au nom même de Dieu, et de la sainte obéissance à l’autorité et à la hiérarchie de l’Église. A t-on jamais vu plus grandes abomination et désolation en un lieu saint ! Car en plus ils se font adorer comme s’ils étaient Dieu, en invoquant la puissance divine, alors qu’ils la pervertissent et l’invertissent. Voilà pourquoi Monseigneur Lefebvre déclarait le 30 juin 1988 « Rome est occupée par des antichrists ». Et même si cela paraît ironique, l’affaire reste en suspens, peut-on dire, jusqu’à la Parousie de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Et plus loin :

Comment serait-il possible d’accepter, ce que vous-même avez déclaré, il y a huit ans lors d’un entretien accordé au journal valaisan La Liberté, le 11 mai 2001 – et publié dans le n° 8 de DICI, le 18 mai de cette même année – « …nous acceptons 95% du Concile Vatican II » sans être libéral et moderniste ? Alors que les libéraux et modernistes les plus déclarés reconnaissent que, selon les termes du Cardinal Suenens, « Le Concile c’est 1789 dans l’Église » c’est-à-dire la Révolution Française de 1789 au cœur même de l’Église. Ou encore, comme l’a affirmé celui qui était alors le Cardinal Ratzinger et maintenant Benoît XVI : « Le problème pour le Concile a été d’assimiler les valeurs de deux siècles de culture libérale ». (Mgr Lefebvre dans l’introduction à « Ils l’ont découronné »)
Il va de soi, il est évident, que quiconque garde ou accepte 95% du Concile Vatican II, accepte de facto 95% de la Révolution Française à l’intérieur de l’Église, puisqu’il assimile deux siècles de culture libérale dans l’Église. 95% c’est un pourcentage extrêmement élevé d’un point de vue statistique ou mathématique !
Alors la grande question est celle-ci : – Que voulez-vous nous dire ?Que prétendez-vous nous faire croire ? En parlant de dialogue ou de discussion doctrinale avec Rome – De quoi allez-vous discuter, des 5% restant ? Rien que ceci fournit une preuve irréfutable de la parodie, de la tromperie, du mensonge et de la fausseté objectivement parlant. Et tout cela accompli par étapes, avec de grands airs de sérieux, tandis que dans la réalité tout est en cours de pourrissement sans cesse plus rapide.

Et comme si cela ne suffisait pas – Que reste-t-il de la Fraternité ? De la résistance face au modernisme lorsqu’on garde, on prend, on maintient ou on accepte 95% du néfaste et atypique Concile Vatican II, adogmatique et par là même absurde, (…)

(…)

Monseigneur Lefebvre affirme qu’il s’agit d’un Concile schismatique et vous en gardez 95%, c’est-à-dire que vous êtes schismatique à 95%, magnifique niveau !

Et plus loin :

Vous m’excluez aujourd’hui de la Nouvelle Fraternité recyclée aux pieds de la Nouvelle église Conciliaire. Nouvelle église et Nouvelle Fraternité auxquelles je n’ai jamais appartenu et ne veux appartenir jamais. Je continuerai à appartenir à la vraie Église et à la vraie Fraternité. Vous m’expulsez, ou plus exactement vous m’excommuniez de votre Nouvelle Fraternité. Peu m’importe ! Pas plus qu’importa à Monseigneur Lefebvre le fait d’être excommunié par la Nouvelle église. Car ceci, loin d’être un stigmate ou un affront fut une vraie décoration ineffaçable et une preuve de son orthodoxie. Et non pas comme vous, les quatre évêques, qui honteusement suppliez qu’on vous délivre d’un tel outrage aux yeux du monde, et ne voulez pas continuer à supporter la Croix, la considérant ignominieuse, comme si le Christ était descendu de la Croix – cet instrument d’extrême opprobre et de souffrance.
Mais il ne l’a pas fait. Il a préféré mourir crucifié, humilié, couvert de crachats, fouetté et dépouillé de ses vêtements, abandonné de tous, pour fonder sa divine Église en délivrant le témoignage de son Sang versé sur la Croix. Et ce testament signé de son divin sang, son corps tout immolé c’est la Sainte Messe. Cette Messe que vous, aujourd’hui, d’une certaine manière, en acceptant la Nouvelle Messe fausse et bâtarde, vous ne reconnaissez plus comme unique et exclusive. C’est ainsi que Monseigneur Lefebvre qualifiait la Nouvelle Messe tout comme les nouveaux sacrements et les nouveaux prêtres. Vous la reconnaissez comme le rite principal – ordinaire – et légitime, alors que la Messe Tridentine est ravalée au rang de rite occasionnel – extraordinaire – dans la Nouvelle église. Cette Nouvelle église qui est déjà – ou sera – le siège de l’Antéchrist-Pseudoprophète car, comme le dit Notre Dame de la Salette « Rome perdra la Foi et sera le siège de l’Antéchrist ». Que celui qui a des yeux pour voir, voie et que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Les accentuations (gras et soulignés) sont de nous.

Nous vous conseillons de visiter régulièrement le nouveau site de l’abbé Méramo : http://www.meramo.net

Written by Cave Ne Cadas

mai 7th, 2009 at 12:01 pm

Le Père Jean dénonce la destruction de la FSSPX

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Le Père Jean dénonce la destruction de la FSSPX, orchestrée par un réseau de clercs subversifs et le G.R.E.C., et couverte par Mgr Fellay. Mgr Williamson est un agent de Benoît XVI, selon le Père Jean.

Publication virgo-maria.org du 30 avril 2009

Père JeanDisciple du Père Eugène de Villeurbanne, et de Mgr Lefebvre, le Père Jean veut sauver la FSSPX de l’infiltration cléricale, à composante gnostique, qui mène « lentement mais sûrement » à la destruction de l’œuvre de Mgr Lefebvre. Le Père Jean publiait, le 11 février, avec une détermination très affirmée et en invoquant solennelement sa conscience, une lettre pour accuser un réseau de clercs subversifs (appartenant au cercle secret du G.R.E.C.) de vouloir diriger un processus de trahison de Mgr Lefebvre et de travailler dans l’ombre et patiemment à la destruction de la FSSPX, en la livrant aux mains de la Rome moderniste apostate. Dans sa lettre qu’il a souhaité rendre publique, car il n’exclut pas qu’en raison de son comportement et de ses révélations, ses jours ne soient en danger, le Père Jean accuse Mgr Fellay de couvrir ce réseau infiltré et ses funestes projets de son autorité. Il proclame aussi que Mgr Williamson fait partie du complot et est de mèche avec le Vatican, jouant un véritable double jeu. -1) La dénonciation par le Père Jean d’un réseau de clercs subversifs dans les postes de direction de la FSSPX -2) La dénonciation par le Père Jean du projet de destruction de la FSSPX par ce réseau de clercs subversifs, en la livrant au « super moderniste » Ratzinger-Benoît XVI. -3) La dénonciation par le Père Jean de l’abbé Celier comme un disciple du gnostique Jean Borella, chantre de l’ésotérisme chrétien. -4) La dénonciation par le Père Jean, de l’implication de Mgr Fellay qui couvre activement cette subversion de la FSSPX. -5) La dénonciation par le Père Jean de Mgr Williamson, comme étant un agent caché de Benoît XVI. -6) Le Père Jean a pesé ses paroles et solennise sa lettre, il dit agir en « conscience ». -7) Il ne s’agit aucunement d’un brûlot du Père Jean ou d’une lettre improvisée, mais de l’expression « d’une conviction forgée depuis 5 ans ». -8) Le Père Jean n’exclut pas que ses jours ne soient en danger, en raison de ses accusations et de sa forte opposition au ralliement à l’entité maçonnique romaine. -9) Le Père Jean n’attend plus que de Mgr Tissier, ou de Mgr de Galarreta, de poursuivre le combat de Mgr Lefebvre. L’abbé de Cacqueray tente un « forcing psychologique » auprès du Père Jean, pour essayer d’écraser sa résistance au processus de mort lente de la FSSPX. L’abbé Beauvais aurait même été recruté par ses supérieurs pour aller, en personne, et avant de s’embarquer pour la Terre Sainte, sur les pas de Notre Seigneur Jésus-Christ, exercer des pressions sur les parents du Père Jean, afin de les retourner contre le comportement courageux de leur fils, et de l’isoler encore davantage.

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Written by Cave Ne Cadas

mai 1st, 2009 at 9:18 pm

Fête Nationale de la France Catholique

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Les Amis du Christ Roi de France nous communiquent leur invitation à la Fête Nationale de la France Catholique à Saint-Benoît-sur-Loire, le samedi 20 juin 2009 :

LES AMIS DU CHRIST ROI DE FRANCE
vous invitent à la
Fête Nationale de la France Catholique
stbenoit
le samedi 20 juin 2009
A Saint-Benoît-sur-Loire

à méditer
à imprimer, à photocopier, à diffuser
à envoyer à votre carnet d’adresses
à mettre sur Internet

organisez-vous pour remplir vos voitures
pensez à venir avec votre pique-nique

toutes les raisons de ne pas venir sont fausses,
un seul devoir prime : Jehanne nous appelle à prier Dieu premier servi

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Written by Cave Ne Cadas

avril 21st, 2009 at 10:23 am

La Fraternité Saint Pie X expulse : don Floriano Abrahamowicz

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ROME, Dimanche 8 février 2009 (ZENIT.org) – La branche italienne de la Fraternité Saint Pie X a annoncé le 6 février avoir expulsé don Floriano Abrahamowicz, un membre de cette fraternité qui a émis des déclarations négationnistes répétées.

« La mesure, écrit le supérieur italien de la Fraternité lefebvriste, don Davide Pagliarani, prend effet à dater de ce vendredi 6 février 2009, et a été prise pour des motifs disciplinaires graves ».

Don Floriano Abrahamowicz

Don Floriano Abrahamowicz

En fait la FSSPX a expulsé don Floriano Abrahamowicz pour s’être opposé par deux fois à Mgr Fellay !

  1. Une première fois en s’opposant au Motu Proprio, le 12 juillet 2007
  1. Une seconde fois en s’opposant à la levée des excommunications, le 25 janvier 2009

L’abbé Abrahamowicz avait envoyé une lettre à Mgr Fellay au moment de la publication du Motu Proprio du 7/7/7. Et ce prêtre a eu le courage de dire au moment de la levée de l’excommunication : « Qu’une telle sanction n’a jamais existé puisque le 30 juin 1988 en consacrant quatre évêques Monseigneur Lefebvre n’a pas commis un acte délictueux mais accompli un acte méritoire ».
« Ses sacres représentent la continuité de l’Église Catholique Apostolique et Romaine. C’est cette fidélité qui lui a valu des persécutions ainsi que les sanctions injustes et invalides de la part de l’église conciliaire. »

Ainsi que vous pourrez le constater en lisant les documents ci-dessous, la sanction prise en son encontre n’a aucune justification en dehors de vouloir plaire à la Rome moderniste conformément à la « Political correctness » que Monseigneur Fellay croit devoir imposer à toute la fraternité.

  1. Sermon du 25 janvier 2009 de l’abbé Floriano Abrahamowicz : rejet du décret du 21 janvier 2009Télécharger en PDF
  1. Lettre du 12 juillet 2007 de l’abbé Floriano Abrahamowicz à Mgr Fellay : rejet du Motu Proprio 7/7/7Télécharger en PDF

Des fidèles réunis autour de l’Abbé Abrahamowicz injustement expulsé de la FSSPX pour avoir dénoncé la politique de ralliement de Mgr Fellay ont adressé deux lettres recommandées avec accusé de réception aux quatre évêques ainsi qu’au supérieur du District d’Italie, pour protester contre les méthodes pratiquées à l’encontre de leur prêtre. Ils nous en ont fait parvenir une copie que vous pouvez lire ci-dessous :

  1. Lettre de fidèles ItaliensTélécharger en PDF
  1. Lettre de fidèles ItaliensTélécharger en PDF

Written by Cave Ne Cadas

mars 28th, 2009 at 12:29 pm

Lettre du Père Jean O.F.M.

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Nous avons reçu cette lettre très intéressante du Père Jean, Capucin de Morgon, qui a été envoyée par l’intéressé à tous les supérieurs religieux des communautés amies de la FSSPX.

Elle mérite d’être diffusée !

Couvent St Antoine Aurenque
Castelnaud’Arbieu
32500 FLEURENCE

Aurenque, le 11 Février 2009
Notre Dame de Lourdes

Déclaration Annexe

Monseigneur,
Mon révérend Père,
Ma révérende Mère,

En conscience, devant Dieu et devant les hommes, et pour le bien commun de la tradition catholique – et donc de l’Église –, il me paraît être de mon devoir d’ajouter à ma lettre d’excuse ce qui suit :

Après mon intervention véhémente du 5 Février, aux pressions qui m’ont été faites, que ce soit à Saint-Nicolas ou à Caussade, j’ai répondu que je m’excuserai sur la forme (la colère) mais non sur le fond (la plainte).

Je regrette donc vivement mon emportement, non seulement dans la mesure où il aurait pu scandaliser autrui (quoique j’ai reçu par la suite des félicitations par téléphone et par lettre), mais aussi du fait qu’il pourrait disqualifier ou faire oublier le sujet de ma plainte. De plus, une simple lettre d’excuses pouvant vous laisser croire que je regrette aussi ce que j’ ai dit, je me vois donc obligé à revenir sur la question de fond, et même l’expliciter.

Ma première rencontre avec son Excellence Monseigneur Lefebvre remonte à Juin 1973, à Écône, quand il invita mes parents (qui avaient légué un héritage au séminaire) à venir parler et manger avec lui. Trois ans après, j’étais à la messe de Lille. Mes parents ont sacrifiés toute leur fortune familiale à acheter des bâtiments pour la Tradition. Et en ce moment, ils usent leurs dernières forces à aménager une hôtellerie pour notre couvent, dans une maison qu’ils ont acheté en vendant la dernière dont ils étaient propriétaires. Je pense que mon vieux père mourra d’un arrêt cardiaque, le jour où il apprendra que tous ces bâtiments passeront sous le contrôle de l’Église conciliaire…

Jusqu’à dimanche dernier, en chaire, j’ai toujours défendu la FSSPX devant les fidèles, et répercuté ses communiqués. Je dois avouer une seule incartade – si c’en est une –, en annonçant le premier « bouquet spirituel » de chapelets en 2006. Après avoir lu les trois intentions dans l’ordre donné par la fraternité, en commençant donc par la libéralisation de la messe de saint Pie V, j’ai ajouté qu’à mon avis personnel, c’est le retour de la Royauté Sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ qui méritait d’être mis en premier (Monseigneur Lefebvre disait que ce point est plus important que la messe. Cf. « L’Église infiltrée… » p.70).

Si je n’ai pas fait chanter le Te Deum après le Motu Proprio, c’est que mon supérieur m’a laissé libre sur ce point, et que je ne voulais pas acclamer un texte qui identifie dans un même rite la messe de toujours et une messe « bâtarde », comme l’a souvent appelée Monseigneur Lefebvre. J’ai cependant lu le communiqué de Monseigneur Fellay aux fidèles, que Suresnes ne m’avait pas envoyé, mais qu’un fidèle m’avait trouvé sur Internet. De même pour le deuxième bouquet, que j’ai annoncé, et dont j’ai fait photocopier le communiqué final de Monseigneur Fellay (24 Janv.) pour que les fidèles puissent le lire et l’emporter chez eux.

Pardon pour ces longueurs, mais qu’on ne dise pas que je suis contre la FSSPX, un sédévancantiste, etc.. La FSSPX, je la considère comme œuvre d’Église, et une seconde mère pour moi : c’est à elle que je suis redevable de la conservation intégrale de ma foi, de ma vie religieuse, et de mon sacerdoce. Je l’aime de tout mon cœur, et c’est pour cela que je rugis quand je la crois menacée.

Un des tous premiers prêtres de la FSSPX me racontait, un jour d’ordination à Écône, que son père lui avait enseigné les méthodes subversives, mais interdit de les employer. Seulement pour savoir dépister les attaques et les personnes subversives. Pendant son professorat à Écône, il sut ainsi découvrir certains séminaristes subversifs, et les signaler au chanoine Berthod, ainsi qu’à Monseigneur Lefebvre. Ce dernier ne voulut pas les renvoyer, car ils étaient bons élèves par ailleurs. Le chanoine Berthod avait jugé l’affaire assez grave, pour menacer de démissionner, si ces éléments subversifs n’étaient pas chassés. On sait ainsi non seulement comment Écône a perdu un de ses plus éminents professeurs, mais aussi a connu de graves crises de dissidence dans les années suivantes.

Sans prétendre être un spécialiste en ce domaine, et encore moins être engagé dans cette lutte antisubversive – car je me suis consacré totalement à Dieu et aux times – je pense cependant savoir de quoi je parle quand j’emploie le mot subversif, et connaître un minimum dans le traitement des informations, avant d’en tirer des conclusions.

Lorsque j’ai pris le micro, j’ai dit, à peu près dans les termes suivants, qu’avec plusieurs prêtres, nous étions très inquiets de l’évolution des rapports de la FSSPX avec le Vatican, qui semblait nous mener lentement (mais sûrement) vers un ralliement avec la Rome conciliaire et moderniste.

Parlant au nom d’autres prêtres, dont deux m’ont encouragés à prendre la parole, – ce qui me répugnait fort – en cette occasion, je n’ai pas même exprimé ma conviction personnelle, bien établie depuis maintenant cinq ans, que cette évolution n’est qu’un processus habilement programmé par certains prêtres subversifs qui ont réussi à occuper des postes stratégiques de la FSSPX (supériorat, séminaires, médias et finances) en vue de la mener au ralliement.

Jean Vaquié avait déjà établi une liste de ces séminaristes (d’alors) et prêtres subversifs, avant sa mort en 1992 ; et si certains sont aujourd’hui ralliés (comme l’abbé Leschenne), d’autres sont toujours en place dans des postes d’influence, et particulièrement en France. L’un d’eux porte même la bure. Dans l’organigramme de cette organisation subversive, il faut placer dans les cases supérieures, un ancien disciple du professeur Borella (Nancy), qui, sous le pseudonyme d’Abbé Michel Beaumont, enseigne à nos fidèles dans Fidéliter (N° 163, p.20-25) que d’après la doctrine classique des papes, le Règne Social de Notre Seigneur Jésus Christ n’est plus possible dans notre monde d’aujourd’hui.

Dès mon retour de Paris, la Providence a pris le soin de me confirmer – si besoin était – le progrès de ce processus de ralliement, dans un tract, apporté par un fidèle ayant internet, tract à signer pour manifester notre soutien à Benoît XVI. Aux annonces du dimanche, j’ ai cru devoir mettre en garde les fidèles contre cette campagne, leurs expliquant que nous devons soutenir le Pape Benoît XVI par nos prières, car il porte de très lourdes responsabilités, mais qu’il n’est pas question de lui apporter un soutien inconditionnel, alors qu’il vient de déclarer récemment (oss.nom.fr 23/30 Déc. 08, p.6) que l’Église se réjouit de l’autonomie [ « autonomia » dans le texte italien original] entre l’État et l’Église, comme d’un grand progrès de l’humanité. Et d’inviter nos fidèles à lire l’article de Monseigneur Tissier de Mallerais sur les graves erreurs enseignées (et rééditées telles quelles) par le professeur Ratzinger (Sel de la Terre N° 67, p.22-54).

Et enquêtant plus loin sur cette pétition, on en trouve la source sur le site du forum catholique (http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=463376), où tout le monde peut lire que cette pétition émane et est encouragée par le G.R.E.C., « Groupe de Réflexion Entre Catholiques », institué depuis 1997 (nous n’avons donc jamais été informés de l’existence de ce club depuis plus de dix ans !), réunissant des clercs et laïcs de toutes les tendances de la « tradition », surtout des ralliés, mais y compris la FSSPX, et travaillant à « permettre un jour une réconciliation dans les formes institutionnelles et juridiques ». Ce qui ne peut viser évidemment que la FSSPX, la seule qui y soit représentée, et non (encore) ralliée.

Cette entreprise, y lit-on aussi, est encouragée par le nonce apostolique, Monseigneur Baldelli, et Monseigneur Breton, évêque d’Aire et de Dax, y représente la conférence des évêques de France. J’ai appris d’ailleurs par un confrère de la FSSPX, que Monseigneur Breton lui avait dit avoir fait la connaissance de Monsieur l’abbé de Cacqueray à une réunion du G.R.E.C. … Je n’ai donc pas été surpris, quand on m’a dit, tout à l’heure, que le supérieur du district de France venait d’exhorter tous nos fidèles, à la Mutualité, à signer cette lettre de soutien à Benoît XVI.

A-t-on encore besoin d’autres preuves de la détermination des autorités de la FSSPX à se rallier à la Rome conciliaire ? Faut-il réécouter l’enregistrement de l’émission de Radio Courtoisie, du 17 Juillet 2007, où le père Lelong, membre actif du G.R.E.C., n’a pas craint d’assurer aux auditeurs que, pour lui, la direction actuelle de la FSSPX serait entièrement acquise au ralliement et qu’il s’agirait essentiellement pour elle, de parvenir à réduire ou à faire taire les récalcitrants dans la FSSPX ?

Je suis parfaitement conscient de la gravité de ces révélations et de leurs conséquences. Je les ai pesées et vérifiées autant que possible, avec les moyens que la providence s’est ingéniée à me donner ces derniers temps. En conscience, je ne puis rester plus longtemps silencieux, ni me contenter de la seule prière, ni attendre que la maison soit complètement en flammes pour crier au feu ! Je suis absolument sûr de faire mon devoir et donc la volonté de Dieu, en vous faisant part de cela. A vous d’en juger devant votre conscience. Et de penser au nombre d’âmes qui vous sont confiées par Notre Seigneur Jésus Christ et dont vous devrez lui rendre compte au jour du jugement, sous le rapport essentiel de la foi : « Que demandez-vous à l’Église ? » Réponse : La FOI.

Pour mon proche avenir, je m’en remets totalement à la divine Providence. Je m’attends à être jeté à la rue, traité de « sédévancantiste » (la marginalisation par diffamation étant une technique classique des subversifs). Au cas où il m’arriverait quelque malheur (car il faut tout prévoir) j’ai confié cette lettre et tout mes documents brûlants à des amis sûrs, capables de les transcrire et de les diffuser au besoin. Je sais que mes parents me soutiennent, et m’aideront à recommencer, ou plutôt continuer ma vie religieuse ailleurs. Cela me peine énormément de devenir « vagus », mais si c’est la volonté du Bon Dieu dans cette incroyable crise, Fiat !

Car je n’ai aucune confiance en Monseigneur Fellay, qui couvre toute cette opération de son autorité, et guère confiance en Monseigneur Williamson, qui a été observé pendant ses contacts secrets à Rome la semaine après Pâques 2008. Pour nos deux autres évêques, j’espère bien que le jour officiel du ralliement (qui ne devrait pas être si loin qu’on le prétend, car Benoît XVI se fait vieux … ), ou même avant, l’un d’eux au moins se lèvera et poursuivra le combat de Monseigneur Lefebvre.

Ce jour là, que nos frères de Morgon et d’Aurenque, qui refuseront cette capitulation dans le combat de la Foi, sachent que je reviendrai me mettre sous l’obéissance de leur supérieur ou du plus ancien. En attendant, restons tous bien unis dans la prière du Rosaire, et confiant dans le triomphe final du Cœur Immaculé de Marie.

Fr. Jean O.F.M.


Nous avons ici la preuve irréfutable que le pauvre Père Jean a bien été le seul à oser braver les pseudo-autorités de la FSSPX. En effet, 2 Prêtres l’ont poussé à prendre la parole, mais ceux-ci se sont bien vite dérobés lorsque le Père Jean prit le micro. Quelle lâcheté de la part de ces Prêtres ! …. Ils l’ont envoyé au feu et l’ont laissé brûler. Désormais, nous comprenons mieux  la réaction qu’a eue l’un d’eux ….  d’aller se justifier auprès de ses confrères « Non Una Cum » ! Quelle misère !  Nous réalisons la lâcheté, la médiocrité de ces Prêtres qui sont revêtus de la puissance Divine pour le salut des âmes.
Quel glaive pour le cœur de Jésus !

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Written by Cave Ne Cadas

mars 28th, 2009 at 9:41 am