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Mgr Fellay a été reçu LE WEEK-END du 13 mai par la Commission Ecclesia Dei

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30 pièces d'argent

Ce que tu dois faire, fais-le vite. (Jn 13,27.)

Le supérieur de la FSSPX

a été reçu en fin de semaine dernière par la Commission Ecclesia Dei

Le naufrage de la Fraternité par Fellay

Le naufrage de la Fraternité Saint-Pie X par Fellay

Monseigneur Fellay = Capitaine Schettino ((Le capitaine Francesco Schettino, est accusé d’avoir provoqué le naufrage du Costa Concordia le 13 janvier 2012))

Un pas de plus vers la « solution de la crise » (sic) incité par le “Pape” : Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Société Saint-Pie X s’est rendu à Rome ces derniers jours pour une réunion de clarification avec la Commission pontificale Ecclesia Dei.

Ce que l’on peut savoir est qu’ils ont examiné et débattu de quelques modifications apportées dans le Préambule Doctrinal proposé par Mgr Fellay. Le résultat de la réunion paraît positif.

Le mercredi 16 mai au matin se réuniront au Palais de l’Inquisition les cardinaux et les “évêques” lors de la Feria Quarta de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ((Ndlr : « feria quarta » est le nom que les chrétiens, à Rome, donnaient au 4ème jour de la semaine, le mercredi, et le mercredi est traditionnellement le jour de réunion de la CDF)), appelée à se prononcer sur les modifications de texte envoyés par le supérieur Lefebvriste.

Le résultat de la discussion collégiale, impliquant non seulement les “évêques” et les cardinaux de la Curie romaine, mais aussi d’importants diocèses – seront présent, entre d’autres Cardinaux le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, Christoph Schönborn, archevêque de Vienne –, sera communiqué au “Pape” dans les jours suivants.

Benoît XVI recevra des mains du préfet de la Congrégation, le cardinal William Levada – qui est arrivé au terme de son mandat –, l’avis de chacun des Pères de la Feria Quarta, et par conséquent il pourra évaluer non seulement le vote final mais aussi les motivations pour ensuite prendre sa décision en toute autonomie.

De ce qui est connu, des changements proposés par Mgr Fellay, il a souligné l’importance de la tradition comme un élément stable.

Quant à la substance du Préambule, le point de départ était le noyau de la partie doctrinale de l’Accord et signé par Mgr Marcel Lefebvre en 1988, qui a dit « Nous déclarons accepter la doctrine contenue dans le numéro 25 de la Constitution dogmatique Lumen Gentium du Concile Vatican II sur le Magistère ecclésiastique et l’adhésion qui lui est due. »

Quant au désaccord sur certains passages du Concile, il affirmait : « En ce qui concerne certains points enseignés par le Concile Vatican II ou concernant les réformes postérieures de la liturgie et du droit, qui nous semblent difficilement conciliables avec la tradition, nous nous engageons à adopter une attitude positive et de communication avec le Siège apostolique, en évitant toute polémique ».

Des surprises sont toujours possibles, mais de ce qui s’est passé lors de la précédente réunion de la Feria Quartaconsacré à ce sujet, ainsi que des avis exprimées par les “évêques” et les cardinaux, on suppose une bonne probabilité de résultat positif. Résultat renforcé par la dernière réunion de Mgr Fellay avec la Commission Ecclesia Dei.

Toutefois, le Vatican est préoccupé par le contenu de la lettre que les évêques Tissier de Mallerais, Gallareta et Williamson ont envoyée il y a un mois à leur superviseur. Une lettre très dure contre l’accord, à laquelle Mgr Fellay a répondu par une lettre très significative, dans laquelle il a donné les motifs de sa décision, en réponse à une demande personnelle du “Pape”.

La publication de la correspondance privée entre Mgr Fellay et ses trois compagnons a causé beaucoup d’inquiétude de l’autre côté du Tibre, puisque l’existence d’une opposition consistante s’est manifestée, contre le retour à la pleine communion avec Rome, non seulement à partir de simples prêtres, mais trois des quatre évêques consacrés par Mgr Lefebvre en 1988. Les Évêques à qui Benoît XVI avait révoqué l’excommunication en Janvier 2009.

Pendant ce temps, le cardinal Kurt Koch, qui est en charge du dialogue avec le monde juif, a rassuré le vice-président du Bundestag Wolfgang Thierse. (voir ICI)

 

Cristiandad[Les informations de ce commentaire ont été contribuées par Radio Cristiand.] :

http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/05/14/fellay-fue-recibido-este-fin-de-semana-en-ecclesia-dei/

 

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Mgr Fellay et l'abbé Ratzinger

Mgr Fellay et l'abbé Ratzinger

 

Tout se déroule selon le plan prévu

 

Le dialogue avec la Fraternité Saint-Pie X prendra du temps

Les positions seront examinées au cas par cas

Anita Bourdin

ROME, mercredi 16 mai 2012 (ZENIT.org) – Les discussions se poursuivent entre Rome et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, mais il faudra encore du temps avant qu’elles n’aboutissent, et la position de chacun des quatre évêques ordonnés par Mgr Marcel Lefebvre sera examinée au cas pas cas, indique le Vatican.

Un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège indique en effet ce 16 mai que la session ordinaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi réunie ce matin a examiné entre autres le dossier de la Fraternité Saint-Pie X et la réponse de Mgr Bernard Fellay en date du 17 avril.

« Quelques observations ont été formulées » à ce propos et elles seront prises en considération « dans les discussions ultérieures entre le Saint-Siège et la Fraternité Saint-Pie X », ajoute la même source.

« Étant donné les positions prises par les trois autres évêques de la Fraternité Saint-Pie X, leur situation devra être traitée séparément et individuellement », précise le Saint-Siège.

Il s’agit des positions respectives de Mgr Alfonso de Galarreta, de Mgr Bernard Tissier de Mallerais et de Mgr Richard Williamson. À propos de la négation de la Shoah par de ce dernier, par exemple mais pas uniquement, le Saint-Siège et Benoît XVI ont déjà déclaré qu’il n’y avait pas de place dans l’Église catholique pour le négationnisme.

Après la réponse de Mgr Fellay au « Préambule doctrinal » proposé par le Saint-Siège comme la « condition préalable à toute réconciliation », les trois autres évêques, lui ont adressé le mois dernier une lettre commune pour lui faire part de leur désaccord sur un certain nombre de points. D’où la nécessité d’un approfondissement diversifié.

Les trois évêques ont adressé une lettre à Mgr Fellay, le 7 avril, critiquant les progrès des discussions avec Rome. Le supérieur de la Fraternité leur a répondu le 14 avril, en disant sa souffrance devant leur réaction, et sa conviction que leur fondateur aurait accepté un tel dialogue.

Répondant à la presse, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, a fait observer qu’en effet de « nouveaux approfondissements » avaient été demandés par Rome. Mais il serait, a-t-il dit, « prématuré » de se prononcer sur le temps que prendront les discussions actuellement en cours.

Il a constaté que les « divisions » apparues dans la Fraternité Saint-Pie X ont eu récemment un grand écho dans les media, et le communiqué, dit-il « indique clairement que les tractations en vue d’une réconciliation vont se poursuivre, sans préciser à quel niveau ».

« Contrairement à ce qui avait été annoncé par certains analystes, a-t-il poursuivi, la question ne devrait pas être réglée à courte échéance. Les organismes chargés du dossier ne semblent pas avoir terminé leur travail ». Il a enfin rappelé que « le dernier mot reviendra au Pape ».

http://www.zenit.org/article-30833?l=french

Fraternité Saint-Pie X : le processus se poursuit

La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a tenu ce mercredi matin sa Session ordinaire. À l’ordre du jour figurait, entre autres, le dossier de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Les participants ont notamment étudié la réponse de Mgr Bernard Fellay parvenue le 17 avril dernier. Des remarques ont été formulées. Elles seront prises en considération lors des prochaines discussions entre le Saint-Siège et la Fraternité. Compte tenu de la position adoptée par les trois autres Évêques de la Fraternité, leur situation devra être traitée de manière séparée et individuelle.

Interrogé par les journalistes, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a indiqué que de nouveaux approfondissements avaient été demandés. Le processus est en cours. Il serait prématuré de dire quand cela se terminera.

Les divisions au sein de la Fraternité Saint-Pie X ont été largement médiatisées ces dernières semaines. Le communiqué indique clairement que les tractations en vue d’une réconciliation vont se poursuivre, sans préciser à quel niveau. Contrairement à ce qui avait été annoncé par certains analystes, la question ne devrait pas être réglée à courte échéance. Les organismes chargés du dossier ne semblent pas avoir terminé leur travail. Quoiqu’il en soit, le dernier mot reviendra au Pape.
Le mois dernier, Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité, avait répondu au Préambule doctrinal présenté par le Saint-Siège comme une condition préalable à toute réconciliation. Les trois autres évêques, Mgr Alfonso de Galarreta, Mgr Bernard Tissier de Mallerais et Mgr Richard Williamson, lui ont adressé le mois dernier une lettre commune pour lui faire part de leur désaccord sur un certain nombre de points. D’où la nécessité d’un approfondissement diversifié. Ouvertement antisémite, Mgr Williamson nie l’existence des chambres à gaz, ce qui est incompatible avec la position de l’Église catholique.
En clair : le processus continue, des discussions ultérieures sont jugées nécessaires, l’issue semble encore incertaine, aucune échéance n’est fixée, il est essentiel de faire la distinction entre les différentes positions (comme celle de Mgr Williamson par exemple), il faudra les traiter séparément. Difficile en effet de penser à une solution unique qui s’applique à tous.

http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=588492

Pour aller plus loin :

Protocole d’accord établi entre le cardinal Ratzinger et Mgr Lefebvre

Le protocole du 5 mai : l’apostasie de Mgr Lefebvre (Sodalitium)

Les « accords » de la FSSPX avec Rome ; Éditorial du Seignadou de mai 2012 – par l’abbé Michel SIMOULIN, aumônier de Fanjeaux (Revue Item)


L’Abbé Arnaud Rostand, FSSPX États-Unis, prépare ses ouailles au ralliement…

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Publication du 06 mai 2012 (restaurée d’après le cache Google)

L’abbé Arnaud Rostand

Abbé Arnaud Rostand, FSSPX, supérieur des États-Unis

L’abbé Arnaud Rostand – FSSPX États-Unis – prépare ses ouailles au ralliement suite à la nouvelle imposture de « la Croisade du Rosaire qui se terminera le dimanche de la Pentecôte (27 mai 2012) » !

 

ÉclipseL’après Pentecôte devrait donc vraisemblablement voir l’aboutissement de cette mystification qui tient « le monde Tradi » en haleine depuis quelques semaines.

 

Mgr Fellay a déjà organisé plusieurs fausses croisades (sacrilège) du Rosaire, pour faire apparaître aux yeux des naïfs et des imbéciles, la publication du Motu Proprio (07/07/2007) et la levée (21/01/2009) des effets du prétendu décret d’excommunication de 1988, comme des « miracles mariaux », obtenus par l’intercession de de la Très Sainte Vierge Marie !

Abbé Arnaud Rostand, FSSPX : Communiqué du supérieur des États-Unis (Français)

 

Chers amis et fidèles, Beaucoup de rumeurs se répandent à propos des relations entre les autorités romaines et la Fraternité Saint-Pie X. A ce propos, je tiens à rappeler simplement le communiqué de la Maison Générale de la Fraternité du 18 avril 2012 :

Dans un courrier du 17 avril 2012, le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X a répondu à la demande d’éclaircissement que lui avait faite, le 16 mars, le cardinal William Levada, au sujet du Préambule doctrinal remis le 14 septembre 2011. Comme l’indique le communiqué de presse de la Commission pontificale Ecclesia Dei, daté de ce jour, le texte de cette réponse « sera examiné par le Dicastère (Congrégation pour la Doctrine de la Foi) et soumis ensuite au jugement du Saint-Père ».

L’affaire se trouve entre les mains du Saint Père et nous attendons Sa décision.
Rappelons-nous que c’est à notre Supérieur général, et à lui seul, qu’a été confiée selon les règles de l’Église et le vœu de Mgr Lefebvre la tâche délicate de gérer nos relations avec Rome. Aussi, est-il l’unique autorité compétente pour prendre les décisions prudentes pour notre Fraternité. En raison de sa fonction et de ses dix-huit années passées comme supérieur afin de conserver la foi et de rechercher le bien commun de l’Église, nous lui renouvelons notre entière confiance et notre respectueux dévouement en ces moments difficiles. Notre piété filiale envers lui, et envers le Souverain Pontife, nous invite à faire encore d’avantage qu’à l’accoutumée en ces circonstances extraordinaires : Nous voulons leur apporter le soutien de toutes nos prières.
Prier est en effet le plus important, et, en réalité, la seule chose que nous puissions faire actuellement. J’aimerais vous demander de redoubler d’efforts pour la Croisade du Rosaire qui se terminera le dimanche de la Pentecôte (27 mai 2012), en gardant à l’esprit les résultats marquants des précédentes. Je souhaiterais également solliciter votre générosité en vous demandant d’offrir une neuvaine au Saint-Esprit.
L’intention de cette neuvaine sera de demander au Saint-Esprit qu’il donne les grâces de lumière et de force au Saint Père, Benoît XVI, et au Supérieur Général de la Fraternité, Mgr Fellay.
La neuvaine consiste à prier le Veni Creator Spiritus en ajoutant le Souvenez-vous, entre le 8 mai et le 16 mai, vigile de la fête de l’Ascension de Notre Seigneur.
J’autorise les prêtres à ajouter ces prières juste avant ou après leur messe quotidienne.
Prions pour que le Bon Dieu nous garde bien unis dans la Foi, dans un esprit de corps autour de notre Supérieur, afin de travailler plus que jamais à restaurer toute chose dans le Christ.
Dans le Cœur Immaculé de Marie
Abbé Arnaud Rostand

 

Benoît 1er de Vatican d’Eux, devrait donc – juste après la Pentecôte – offrir à la Fraternité cette « Prélature Personnelle » que Mgr Fellay attend depuis de nombreuses années !
L’agence APIC confirme d’ailleurs, que Rome devrait rendre sa décision d’ici fin mai :

[APIC] Rome : Une décision sur la Fraternité sacerdotale saint Pie X d’ici fin mai

SOURCEAPIC – 6 mai 2012

Rome, 6 mai 2012 (Apic) La décision de Benoît XVI concernant le retour de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) dans la pleine communion de l’Église interviendra d’ici la fin du mois de mai 2012, ont indiqué à I.MEDIA des sources vaticanes proches du dossier.Pour l’heure, la réponse de la FSSPX au ’préambule doctrinal’ préalable à tout accord soumis par Rome en septembre 2011 est étudiée par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Parvenue à Rome le 17 avril dernier, la réponse du supérieur général de la FSSPX, Mgr Bernard Fellay, sera ensuite soumise à Benoît XVI. Ce dernier, depuis 2005, a multiplié les gestes en vue d’obtenir un accord qui marquerait la fin d’une séparation de près de 24 ans. (apic/imedia/mp)

Source : TradiNews

* * *

Et comme par hasard …  sur le Salon Beige des commentaires vont déjà dans ce sens !

La Pentecôte : jour de fermeture du bouquet spirituel de 12 millions de chapelets lancé par Mgr Fellay il y a plus d’un an. Bouquet spirituel pour la consécration de La Russie au Coeur immaculé de Marie, pour le Pape et l’Eglise.

Il serait beau et providentiel qu’une décision favorable et acceptée par la Fraternité intervînt à ce moment symbolique, alors que la FSSPX organise cette année le pèlerinage de Pentecôte de Chartres à Orléans !

Prions. C’est ce qui reste à faire. Les enjeux d’une réconciliation historique entre Rome et la Fraternité valent bien des sacrifices.

Le scandale d’Assise continuera en octobre 2011

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Le 1er janvier 2011, après la prière de l’Angelus Benoît 1er (de Vatican d’eux) a annoncé qu’il se rendrait à Assise en octobre prochain, pour le 25e anniversaire de la Journée Mondiale de Prière pour la Paix que Jean-Paul II (de Vatican d’eux) convoqua à Assise en 1986.

Joseph Ratzinger

ROME, Samedi 1er janvier 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI se rendra en pèlerinage à Assise en octobre 2011. Il y invite les chrétiens d’autres confessions et les représentants d’autres religions pour célébrer le 25e anniversaire du rassemblement « historique » convoqué par Jean-Paul II le 27 octobre 1986.

 

Résistance-Catholique : BENOÎT XVI CONVOQUE UN NOUVEL ASSISE !

« Chers frères et sœurs, dans le Message pour la Journée mondiale de la Paix, j’ai souligné comment les grandes religions peuvent constituer un facteur important d’unité et de paix pour la famille humaine, et à ce propos j’ai rappelé qu’en cette année 2011, ce sera le 25e anniversaire de la Journée mondiale de Prière pour la Paix que le vénérable Jean-Paul II a convoquée à Assise en 1986.

C’est pourquoi, en octobre prochain, je me rendrai en pèlerinage dans la cité de saint François, en invitant à s’unir à ce chemin nos frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des traditions religieuses du monde, et, idéalement, tous les hommes de bonne volonté, dans le dessein de faire mémoire de ce geste historique voulu par mon prédécesseur, et de renouveler solennellement l’engagement des croyants de toute religion à vivre leur foi religieuse comme un service de la cause de la paix. Qui est en marche vers Dieu ne peut pas ne pas transmettre la paix, qui construit la paix ne peut pas ne pas se rapprocher de Dieu » (déclaration de l’antipape Benoît XVI, le 1er janvier 2011).

Nos amis de Résistance-Catholique se demandent si « Mgr Fellay aura peut-être le droit, en tant que représentant et promoteur du « rite extraordinaire » à sa chapelle dans le prochain panthéon d’Assise ! »

Pour le moment, Mgr Bernard Fellay reste muet. Serait-il devenu sourd après être devenu aveugle pour avoir péché contre le Saint-Esprit ?

Totalement envoûté par ses nouveaux « amis » du Vatican qui ont su flatter son ego ainsi que par la mission dont il se croit investi à leur égard, Mgr Fellay ne peut plus désormais faire marche arrière, condamnant ainsi l’œuvre de Mgr Lefebvre à devenir un vulgaire satellite de cette Contre-Église que constitue l’église Conciliaire. (Résistance-Catholique, le 4 janvier 2011)

La Porte Latine publie seulement une molle protestation (sans protester d’ailleurs) sous le titre « Renouvellement du scandale d’Assise en octobre 2011 ! » , sans commentaire, avec comme seul argument la lettre que Monseigneur Marcel Lefebvre , avait adressée le 27 Août 1986 à sept cardinaux

Monseigneur Lefebvre avait pourtant communiqué très fort sur ce scandale qui le bouleversa et l’ébranlera dans sa fidélité au « pape » !

Il alla jusqu’à déclarer dans son sermon de Pâques (1986) à Écône :

Mais il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas pape.

Écoutez : Homélie Monseigneur Lefebvre, Pâques, 3O mars 1986 à Écône [ CENSURÉ PAR MENZINGEN ]

[ PHOTO DE MGR LEFEBVRE CENSURÉE PAR MENZINGEN ]

Mgr. Mgr Lefebvre, s’adressant aux séminaristes et aux fidèles à Écône le Saint Jour de Pâques 1986, a exprimé combien cette démarche lui apparaissait d’une extrême gravité.
S’appuyant sur toute la Tradition de l’Église et citant des articles du Droit Canon qui ont expressément condamné une telle éventualité, Mgr Lefebvre a souligné le dilemme devant lequel non seulement lui-même, mais l’ensemble des catholiques se trouvaient placés. Comment le Pape, auquel Notre-Seigneur Jésus-Christ a promis de le soutenir dans la Foi, peut-il cependant s’unir à la prière de ceux qui rejettent la divinité de Notre-Seigneur ?


Homélie Monseigneur Lefebvre, Pâques, 3O mars 1986 à Écône

— Extraits —

Alors, lorsque j’avais l’occasion de vous dire jeudi dernier, mes chers amis, que nous avons l’impression de nous éloigner toujours davantage de ceux qui pratiquent cet œcuménisme insensé, contraire à la foi catholique — je devrais dire plutôt, que demeurant catholiques et décidant de demeurer catholiques jusqu’à la fin de nos jours — ce sont eux que nous voyons s’éloigner de nous, parce que nous demeurons catholiques et qu’ils s’éloignent toujours un peu plus de la profession de cette foi catholique qui est le premier précepte qui est celui d’un baptisé, de professer sa foi.

Ce n’est pas pour rien que nos parrain et marraine ont prononcé le Credo le jour de notre baptême – et que nous-mêmes ensuite – à la confirmation que nous avons reçue, nous avons répété par nous-mêmes, ce Credo, qui nous attache définitivement à la foi catholique.

Or, c’est un fait certain, connu désormais de tout le monde, depuis surtout le voyage du pape au Maroc, au Togo, dans les Indes, et dans les communiqués que le Saint-Siège officiellement a fait paraître encore ces jours derniers, pour dire que le pape avait l’intention de se rendre chez les juifs, pour prier avec eux, que le pape avait l’intention de se rendre à Taizé pour prier avec les protestants et qu’il avait l’intention – il l’a dit lui-même publiquement à Saint-Paul-hors-les-murs – de faire une cérémonie qui réunirait toutes les religions du monde pour prier avec elles, à Assise, pour la paix – à l’occasion de l’Année de la paix qui a été proclamée par l’O.N.U. et qui pour l’O.N.U. doit avoir lieu le 24 octobre. Voilà les faits. Vous les avez lu dans les journaux ; vous les avez entendu à la télévision, pour ceux qui ont la télévision.

Que pensons-nous ? Quelle est la réaction de notre foi catholique ? C’est cela qui compte, ce n’est pas notre sentiment personnel, une espèce d’impression ou une constatation quelconque. Il s’agit de savoir ce qu’en pense l’Église catholique ; ce que l’on nous a enseigné ; ce que notre foi nous dit devant ces faits.

C’est pourquoi je me permets de vous lire quelques mots très courts que j’ai recueillis dans le Dictionnaire de Droit canonique, du chanoine Naz, qui est officiellement le commentaire du Droit canon qui est la loi de l’Église depuis les premiers temps de l’Église. Le Droit canon édité et publié sur l’ordre du pape Pie X et publié par Benoît XV, le Droit canon est l’expression de la loi de l’Église qui a été la sienne pendant dix-neuf siècles.

Que dit-il à propos de ce que l’on appelle la communicatio in sacris, c’est-à-dire la participation à un culte a-catholique, participation d’un culte non-catholiques ? Je crois que c’est bien ce qui nous occupe ; c’est bien ce que nous voyons : la participation du pape et des évêques à des cultes non catholiques.

Qu’est-ce qu’en dit l’Église ?

La communicatio in sacris, comme le dit l’Église en latin : Elle est interdite avec les non-catholiques par le canon 1258, paragraphe 1, qui dit : “Il est absolument interdit aux fidèles d’assister ou de prendre part activement aux cultes des a-catholiques de quelque manière que ce soit”. De quelque manière que ce soit.

Et voici comment il l’explique — et cela je ne fais que copier ce qui se trouve dans le commentaire officiel de la doctrine de l’Église — :

« La participation est active et formelle quand un catholique participe à un culte hétérodoxe, c’est-à-dire non catholique, avec l’intention d’honorer Dieu par ce moyen, à la manière des non-catholiques ».

Je répète… (Monseigneur relit le paragraphe).

C’est exactement ce devant quoi nous nous trouvons. Je pense réellement que les évêques et que le pape ont l’intention d’honorer Dieu, par le culte non-catholique, auquel ils participent. Je ne pense pas me tromper.

« Une telle participation est interdite, sous n’importe quelle forme – quo vis modo – parce qu’elle implique profession d’une fausse religion et par conséquent le reniement de la foi catholique.

« Il n’est permis ni de prier, ni de chanter, ni de jouer de l’orgue dans un temple hérétique ou schismatique en s’associant aux fidèles qui célèbrent leur culte, même si les termes du chant et des prières sont orthodoxes ».

Ce n’est pas moi qui ai écrit cela. C’est écrit en toutes lettres dans le Dictionnaire de Droit canonique par le chanoine Naz, qui fait pièce officielle, qui a toujours été considéré dans l’Église comme un commentaire tout à fait officiel et valable.

« Ceux qui participent ainsi activement et formellement au culte des non-catholiques, sont présumés adhérer aux croyances de ces derniers. C’est pourquoi le canon 2316 les déclare suspects d’hérésie et s’ils persévèrent ils sont considérés comme réellement hérétiques. »

Ce n’est pas moi qui le dit, encore une fois. Pourquoi cette législation de l’Église ? Pour nous aider à pratiquer le premier commandement que nous avons de professer notre foi catholique.

Si nous professons notre foi catholique, il nous est impossible, inconcevable de professer une autre foi, un autre culte. Parce que en priant dans un autre culte nous faisons profession d’honorer le dieu qui est invoqué par ce culte, par le culte d’une fausse religion. Une fausse religion, c’est honorer un faux dieu ; un dieu qui est une construction de l’esprit ou qui est une idole quelconque, mais qui n’est pas le vrai Dieu.

Comment voulez-vous que les juifs prient le vrai Dieu ? Ils sont formellement, essentiellement contre Notre Seigneur Jésus-Christ, depuis précisément le jour de la Résurrection de Notre Seigneur. Et même avant, puisqu’ils L’ont crucifié.

Mais d’une manière quasi officielle, après la Résurrection de Notre Seigneur. Et ils se sont mis immédiatement à persécuter les disciples de Notre Seigneur et cela pendant des siècles. Comment peut-on prier le vrai Dieu avec les juifs ? Qui est Notre Seigneur Jésus-Christ ? Le Verbe de Dieu. Il est Dieu. Nous n’avons qu’un seul Dieu : Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et qu’un seul Seigneur : Notre Seigneur Jésus-Christ.

Ce sont les évangélistes qui nous rappellent cela à satiété. Si donc on s’oppose à Notre Seigneur Jésus-Christ, comme le dit explicitement saint Jean dans ses Lettres : “Qui n’a pas le Fils, n’a pas le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père.”

C’est normal, il n’y a qu’un seul Dieu en trois Personnes. Si l’une des Personnes est déshonorée, est refusée, on ne peut pas honorer les autres Personnes, c’est impossible. C’est détruire la Sainte Trinité. Par conséquent, en déshonorant Notre Seigneur Jésus-Christ, les juifs déshonorent la Sainte Trinité. Comment peuvent-ils prier le vrai Dieu ? Il n’y a pas d’autre Dieu au Ciel, que nous connaissions, qui nous ait été enseigné par notre foi catholique.

Voilà la situation devant laquelle nous nous trouvons. Je ne l’invente pas. Ce n’est pas moi qui le veux, je voudrais mourir pour qu’elle n’existe pas cette situation. Je voudrais donner ma vie. Mais nous nous trouvons devant cette situation. Comment la juger selon notre foi, suivant la doctrine de l’Église ? Nous nous trouvons vraiment devant un dilemme grave, excessivement grave, qui je crois n’a jamais existé dans l’Église : Que celui qui est assis sur le siège de Pierre, participe à des cultes de faux-dieux. Je ne pense pas que ce soit jamais arrivé dans l’Histoire de l’Église.

Quelle conclusion devrons-nous tirer, peut-être dans quelques mois, devant ces actes répétés de communication à des faux cultes ? Je ne sais pas. Je me le demande. Mais il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas pape.

Car il semble à première vue — je ne veux pas encore le dire d’une manière solennelle et formelle — mais il semble à première vue — qu’il soit impossible qu’un pape soit hérétique publiquement et formellement.

Notre Seigneur lui a promis (au successeur de Pierre) d’être avec lui, de garder sa foi, de le garder dans la foi. Comment celui auquel Notre Seigneur a promis de le garder dans la foi définitivement et sans qu’il puisse errer dans la foi, peut-il en même temps être hérétique publiquement et quasi apostasier ?

Voici un problème qui vous concerne tous, qui ne concerne pas moi seulement.

Car c’est un scandale considérable – au vrai terme de scandale – scandale, c’est pousser au péché. Eh bien par ce scandale de l’œcuménisme, par ce scandale de la participation aux cultes de fausses religions, les chrétiens perdent la foi. Les catholiques perdent la foi ; ils n’ont plus la foi dans l’Église catholique. Ils ne croient plus qu’il n’y a qu’une seule religion vraie ; qu’il n’y a qu’un seul Dieu, la Trinité Sainte et Notre Seigneur Jésus-Christ. La foi disparaît.

Quand l’exemple et le scandale viennent de si haut, que celui qui est sur le siège de Pierre et que presque tous les évêques… alors pauvres chrétiens, qui sont livrés à eux-mêmes ; qui n’ont pas suffisamment de formation chrétienne, pour maintenir leur foi catholique malgré tout, ou qui n’ont pas à côté d’eux des prêtres qui les aident à garder cette foi, ils sont complètement désemparés.

Ou ils perdent la foi, ne pratiquent plus, ne prient plus, ou ils s’engagent dans des sectes quelconques. Alors nous devons beaucoup prier, réfléchir, demander au Bon Dieu de nous garder dans la foi catholique, quoi qu’il arrive.

Télécharger le sermon de Pâques 1986 en PDF : CENSURÉ PAR MENZINGEN

Et Monseigneur réitéra ses condamnations dans son homélie des Ordinations sacerdotales du mois de juin :

Écoutez : Homélie Monseigneur Lefebvre, Ordinations sacerdotales, 27 juin 1986 à Écône [ CENSURÉ PAR MENZINGEN ]

Homélie Monseigneur Lefebvre, Ordinations sacerdotales, 27 juin 1986 à Écône

— Extraits —

Et dans l’Écriture, il était dit pour ces commandements du Décalogue : « Tu ne mettras pas d’autre dieu que moi devant moi ». Tu ne mettras pas devant moi d’autres dieux, des dieux étrangers, que moi. Et Dieu a le droit de le dire. Il est le seul à avoir le droit de le dire. Personne d’autre que Lui ne peut dire à tous les anges, à tous les hommes, à toutes les créatures : “Vous ne mettrez pas devant moi d’autre dieu que moi”. Pourquoi ? Parce que c’est moi qui vous ai créés, c’est moi qui vous ai conçus, c’est moi qui vous ai faits. Si vous vivez c’est à cause de moi. Si vous avez une âme c’est à cause de moi. Si vous pouvez manger aujourd’hui et vivre, c’est à cause de moi. C’est moi qui vous ai tout donné ; les bien naturels ; les biens surnaturels. Je vous ai tout donné, vous n’aurez donc qu’un Dieu et vous L’adorerez.

Quelle leçon, mes bien chers frères ! Aujourd’hui, combien est-il utile de nous rappeler ce premier commandement qui est celui qui domine toute notre vie et qui dominera toute notre vie éternelle. Adorer Dieu et n’adorer qu’un seul Dieu : le Dieu qui nous a créés ; le Dieu qui nous a faits ; le Dieu qui nous supporte dans l’existence et sans lequel nous ne serions rien. Notre Seigneur l’a répété. “Sans moi vous ne pouvez rien faire”.

Il n’y a pas de plus grand péché que de s’éloigner de Dieu, de mépriser Dieu, d’oublier Dieu et d’être infidèle à Dieu. L’infidélité est le péché contre la foi. Et le péché contre la foi consiste précisément à s’éloigner de Notre Seigneur Jésus-Christ et en particulier à mettre Notre Seigneur Jésus-Christ au rang de tous les (faux) dieux. Je pense qu’il n’y a pas de péché plus grave que celui-là. Si Notre Seigneur, si Jésus, et si Dieu a dit aux fidèles de l’Ancien Testament : “Vous ne placerez pas devant moi de dieux étrangers car Je suis le seul Dieu que vous devez honorer”. Que se passe-t-il aujourd’hui mes bien chers frères ? Sommes-nous aveugles ? Sommes-nous sourds ? Que s’est-il passé dans notre chère Église catholique pour qu’on en arrive à mettre les faux dieux, ces dieux étrangers, au rang de Celui qui nous a créés. Celui qui est le Maître de l’Univers et qui aujourd’hui pourrait faire disparaître ces montagnes qui sont devant vous, comme un jeu de cartes. Nous le verrons bien à la fin des temps.

Devant cette imposture, devant ces pasteurs qui perdent la foi et qui font perdre la foi, qui conduisent dans le chemin de l’apostasie ; qui conduisent dans le chemin de l’infidélité. Que devons-nous faire ? Quelle doit être notre conduite ? Réaffirmer le premier commandement ! Réaffirmer la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ ! Il n’y a pas d’autre fondement, dit saint Paul, que Jésus-Christ et Jésus crucifié. Pas d’autre fondement à notre vie ; pas d’autre fondement à notre à notre foi. Nous devons remettre Jésus-Christ à sa place : à la place d’honneur dans nos familles, dans nos foyers, dans notre cœur, dans notre vie, dans notre cellule. Partout la Croix de Jésus doit être présente. Partout nous devons honorer Celui qui nous a créés et qui est descendu s’incarner et vivre parmi nous pour nous sauver. Il n’y a pas d’autre Dieu. Combien de fois dans les psaumes, Dieu le répète ? « Je suis le seul Dieu. Il n’y a pas d’autre Dieu que moi » et Il a raison. Il n’y a pas d’autre Dieu que Celui qui a fait le Ciel et la terre. Qui fecit cælum et terram. Per quem omnia facta sunt. Par qui tout a été fait. Qui peut douter de cela ?

Télécharger le sermon des Ordinations 1986 en PDF : CENSURÉ PAR MENZINGEN

Written by Cave Ne Cadas

janvier 5th, 2011 at 9:58 pm

Le Grain d’Encens : Les Sédévacantistes et les Messes Una Cum

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Nous sommes heureux de publier la traduction inédite du texte de l’abbé Anthony Cekada :

Abbé Anthony Cekada

Le Grain d’Encens :

Les Sédévacantistes et les Messes Una Cum

Pouvons-nous assister à une Messe traditionnelle offerte “ en communion avec Votre serviteur Benoît, notre Pape ” ?

L’abbé Anthony Cekada a produit ce texte capital en novembre 2007 mais celui-ci n’avait encore jamais fait l’objet d’une traduction en français. L’abbé Cekada a par la suite fait un bref résumé de ce document (en novembre 2008)  » Puis-je Assister à une Messe où Benoît XVI est Nommé au Canon ?  » qui lui a déjà été traduit.

Dans ce document « Le Grain d’Encens« , l’abbé Cekada analyse minutieusement ce problème de l’assistance aux Messes una cum par des sédévacantistes.

DANS NOS VIES de catholiques traditionalistes, nous portons de nombreux jugements qui doivent inévitablement produire des conséquences logiques dans notre pratique religieuse effective. Le premier que je me rappelle avoir porté fut à l’âge de 14 ans environ. Les chants à la guitare à la Messe étaient irrévérencieux, avais-je conclu. Par la suite, durant huit ans de séminaire diocésain, je n’ai jamais ouvert la bouche pour en chanter un.

Pour certaines questions, la ligne de conduite pratique suivant un jugement s’explique d’elle-même : si le rite de Paul VI pour l’ordination des prêtres et des évêques est invalide, nous devons éviter les Messes dites par ces prêtres et ces évêques.

Pour d’autres questions, notre façon d’agir n’est pas si évidente – ou elle peut être dictée par l’instinct, parce que nous ne pouvons pas nécessairement expliquer tous les principes sous-jacents.

Pour certains sédévacantistes, un sujet en particulier tombe dans la seconde catégorie : une Messe traditionnelle en latin offerte par un prêtre validement ordonné qui prononce une phrase au Canon se référant à Benoît, notre Pape. Cette pratique est suivie par tous les prêtres qui offrent les Messes selon le Motu Proprio récemment promulgué, ainsi que des prêtres de la Fraternité Saint Pie X (FSSPX), ses organismes affiliés et la majorité des prêtres traditionalistes “ indépendants ”.

Ces Messes sont quelquefois appelées “ Messes una cum ”, d’après la phrase du Canon dans laquelle le nom du pape régnant est inséré : una cum famulo tuo Papa nostro N. (en communion avec Votre serviteur N., notre Pape).

Maintenant, puisqu’un sédévacantiste est un traditionaliste qui a conclu que Benoît XVI est un hérétique et non un vrai pape, sa première pensée est de rechercher une Messe traditionnelle offerte par un prêtre sédévacantiste, et d’éviter les Messes traditionnelles dans lesquelles le prêtre fait référence à Benoît XVI en tant que pape. Agir autrement semble contradictoire ou d’une façon ou d’une autre est “ ressenti ” comme incorrect par le sédévacantiste, même s’il n’est pas capable d’articuler quelques raisons ou arguments théologiques pour ce qu’il fait.

Il a lu ou entendu l’histoire des innombrables martyrs qui choisirent des morts horribles plutôt que d’offrir un seul grain d’encens en hommage à la fausse religion œcuménique de l’empereur romain. À plus forte raison il faut absolument éviter les Messes de prêtres qui, avec le una cum, offrent un grain d’encens à l’hérésiarque Ratzinger et sa fausse religion œcuménique…

Dans beaucoup de parties du monde cependant, la seule Messe traditionnelle disponible risque d’être celle offerte par un prêtre (Motu Proprio, FSSPX ou indépendant) qui met le nom du faux pape dans le Canon. Confronté à choisir entre cela ou rien, un sédévacantiste peut quelquefois être tenté d’assister quand même à la Messe.

La tentation sera dorénavant d’autant plus grande depuis que Ratzinger a autorisé la Messe Motu Proprio. Dans certains diocèses des prêtres âgés qui furent validement ordonnés ont repris du service pour offrir une Messe selon le Missel de 62. De plus, un nombre substantiel de prêtres validement ordonnés dans la FSSPX est passé à des organisations telles que la Fraternité Saint Pierre et offrent également des Messes Motu Proprio. De telles Messes sont valides. Pourquoi ne pas simplement ignorer le nom de Benoît dans le Canon et “ juste avoir sa Messe ” ? Ce n’est qu’un grain d’encens après tout…

Bien que divers arguments aient été avancés pour justifier l’assistance aux Messes una cum par des sédévacantistes, aucun ne semble réellement sonner juste.

Les prêtres qui offrent ces Messes affirment dans le Canon que Ratzinger est un vrai pape, alors qu’un sédévacantiste (par définition) affirme le contraire. En assistant activement à une telle Messe, un sédévacantiste admet l’assertion que le célébrant fait publiquement au nom de toute l’assistance – Benoît, NOTRE Pape – une assertion que le sédévacantiste sait et croit être fausse.

L’incohérence – une déconnexion totale entre croyance et culte – devrait être évidente après 10 secondes de réflexion. La conclusion théorique (Ratzinger n’est pas un vrai pape), pensons-nous, devrait dicter la conclusion pratique (ne pas assister aux Messes ou les prières disent le contraire).

Mais quels sont les principes sous-jacents qui devraient guider ici notre comportement ? Pourquoi est-il mauvais pour un sédévacantiste d’assister activement à une Messe traditionnelle dans laquelle le prêtre emploie la phrase Benoît notre Pape au Canon ?

Ayant beaucoup écrit au long des années sur le sédévacantisme, le droit canon et la liturgie sacrée, je suis maintenant souvent interrogé à ce propos. Dans cet article j’y répondrai longuement car je considère le problème comme crucial pour l’avenir du mouvement traditionaliste.

Par ailleurs, il existe une quantité de matériau dans les écrits des papes, des spécialistes en théologie dogmatique, droit canon et théologie morale, ainsi que dans les décrets du Vatican et chez les liturgistes, lesquels, mis ensemble, nous donnent une réponse très claire à la question.

Tout le monde n’aura pas la patience de suivre un long article. Je promets à ces lecteurs de produire bientôt un bref résumé de ce qui suit, très semblable au résumé que j’avais proposé de mon étude sur le Rite de Consécration Épiscopale de 1968.

Quelle que soit la version cependant, la structure de notre enquête sera assez simple, et nous examinerons les points suivants :

(I) La signification des mots una cum dans le Canon, sur les plans de la linguistique et de la théologie, et comment ce sens doit être appliqué à Ratzinger.

(II) Si le sédévacantiste qui participe activement à une Messe una cum participe en même temps à la prière qui contient ces mots.

(III) Pourquoi un sédévacantiste ne doit pas participer activement à une telle Messe.

Dans cet article en version longue nous présenterons également divers arguments qui ont été évoqués pour justifier l’assistance à des Messes où l’on offre un grain d’encens à Ratzinger et nous démontrerons comment celles-ci ne méritent pas plus d’attention qu’un grain de sel. Nous conclurons par un résumé.

Vous pouvez lire ce document en ligne sur le CatholicaPedia.net.

Ou télécharger ce document en PDF.

Le bref résumé sur 3 pages est consultable sur le CatholicaPedia.

L’abbé Cekada, qui a été ordonné en 1976 par Mgr Lefebvre, est professeur de théologie sacramentelle, de liturgie et de droit canon.

Pour compléter le sujet et nourrir vos méditations, nous vous recommandons vivement de lire (ou de relire) l’étude de Louis-Hubert Remy  » Le Problème de l’UNA CUM, Problème de l’Heure Présente  » , préfacée par l’Abbé Xavier GROSSIN en 2001.

Benoît 1er de Vatican d’Eux fait un signe de croix scandaleux !

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Lors de sa visite en Angleterre en septembre, l’antipape Ratzinger-Benoît XVI (Benoît Ier de Vatican II) s’est rendu à Lambeth Palace pour une visite de courtoisie à l’ «Archevêque» de Canterbury.

L’ « Archevêque » de Cantorbéry (Archbishop of Canterbury) est, après le Gouverneur suprême de l’église d’Angleterre (c’est-à-dire le monarque), le chef de l’église d’Angleterre et de la Communion Anglicane. Aujourd’hui c’est Monsieur Rowan Williams qui occupe cette fonction. La résidence officielle de l’ « archevêque » de Cantorbéry est le Palais Lambeth.

La bulle ‘Apostolicæ Curæ‘ de Léon XIII, toujours en vigueur, affirme que les ordinations anglicanes sont entièrement invalides et illicites au sens de la liturgie et de la tradition catholique.

En effet, le 18 septembre 1896, le pape Léon XIII proclamait dans la Bulle pontificale ‘Apostolicae curae et caritatis‘ l’invalidité des ordinations anglicanes, déclarées « absolument nulles et non avenues ».

Le 17 septembre 2010, lors d’un « moment de prière » dans la Bibliothèque du Palais, Benoît (XVI ou Ier, c’est selon…) a effectué un signe de croix scandaleux qui n’a rien de catholique !

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Vous pouvez télécharger le reportage complet de 60 mn ici.

Mgr Gaume dans son ouvrage LE SIGNE DE LA CROIX AU XIXe SIÈCLE
traite la question dans sa Première Lettre :

État de la question. – Le monde actuel ne fait plus, ou il fait rarement, ou il fait mal le signe de la croix. – Les premiers chrétiens le faisaient, ils le faisaient souvent, ils le faisaient bien. – Nous avons raison, et ils avaient tort ; ou nous avons tort, et ils avaient raison; lequel des deux ?

Vous pouvez lire ici la Table des matières. Ou ici au Éditions Saint-Remi

De ce personnage (Benoît XVI ou Ier, c’est selon…) qui prétend parler au nom de l’Église catholique on en attendrait mieux ! Ceci démontre encore une fois qu’il n’est pas catholique.

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Written by Cave Ne Cadas

octobre 2nd, 2010 at 2:17 pm

Mgr Tissier attaque Benoît XVI, le père hérétique du Novus Ordo

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Mgr Tissier attaque Benoît XVI, le père hérétique du Novus Ordo

Publication virgo-maria.org du 11 février 2009

Bernard Tissier de MalleraisMgr Tissier – à juste titre – persiste et signe : La « Foi » de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI : une « pure Gnose » hérétique qui sous-tend la Réforme liturgique conciliaire de 1969. Dans le dernier numéro du Sel de la Terre (n°67 – janvier 2009), la revue des Dominicains d’Avrillé, Monseigneur Tissier de Mallerais démonte et dénonce la doctrine de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI sur le Dogme catholique de la Rédemption qui dématérialise la Croix et le Sang du Christ pour leur substituer l’enseignement de la Gnose kantienne de l’« Amour pur, forme pure sans matière ni efficience ni finalité ». Un enseignement gnostique et parfaitement hérétique qui sous-tend l’abominable réforme liturgique conciliaire du Lazariste Franc-Maçon Annibale Bugnini. « L’étude de la Fraternité Saint-Pie X, parue en 2001, Le Problème de la réforme liturgique, dévoile comment le rite de la messe de Paul VI institué en 1969 est en définitive l’application de la « révolution dans l’idée d’expiation » promue par le théologien Joseph Ratzinger dans ses cours de Tübingen pendant le semestre de l’hiver 1966-1967. Le théologien de Tübingen à l’origine de la réforme liturgique. En effet, dans le rite nouveau, ce qui a trait à la peine due au péché n’est plus objet de prière : l’offrande est présentée à Dieu comme une pure louange, comme si les péchés commis antérieurement n’avaient laissé aucune trace susceptible d’être un obstacle à l’agrément ; et les fruits satisfactoires (ou plutôt propitiatoires) de la messe sont passés sous silence. Outre cela, le regret de la faute est lui-même minimisé, tout comme dans la théologie de Joseph Ratzinger qui présente le sacrifice comme une « adoration » et simplement cela. » (…) « Ces six dernières brèves lignes de saint Thomas dissipent par avance l’erreur d’Occam et de Luther, dont Joseph Ratzinger n’est pas exempt ». (…) « À propos de l’expression « mauvais esprit du Concile », il est utile de remarquer que la même expression en allemand, « Konzils Ungeist », est employée par le cardinal Ratzinger dans son célèbre Entretien sur la foi, pourquoi la foi est en danger (1985), mais dans le sens d’un anti-esprit du Concile qui se serait substitué subrepticement au véritable esprit du Concile à rencontre de la lettre du Concile : en somme, l’herméneutique de rupture aurait pris la place de l’herméneutique de continuité réalisée par le Concile. Telle n’est pas la pensée de Mgr Lefebvre, qui voit dans la lettre même du Concile l’expression d’un mauvais esprit qui est celui-là même du Concile. » Mgr Tissier de Mallerais

[1] L’Étude « Le mystère de la rédemption selon Benoît XVI« Télécharger l’étude -format A5- en PDF PDF

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