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Suivent-Ils Vraiment Mgr Lefebvre ?

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Source : http://www.cassicia.com


SUIVENTILS VRAIMENT Mgr LEFEBVRE ?

  • Qui était Mgr Lefebvre ?
  • Transposition du Cardinal de Richelieu
  • Le plus observable : les sacres d’évêques
  • Le plus douloureux : la vraie Messe
  • Arguments biaisés ou à côté
  • La grande erreur stratégique de Lille
  • Un nouveau coup de Trafalgar
  • Oui, ils suivent vraiment Mgr Lefebvre

Mgr Marcel Lefebvre est cet Évêque qui a fini par cristalliser autour de son nom et de sa mitre, à partir de la fin des années 1960, une réaction à la décadence dans l’Église du clergé, de la liturgie, de l’enseignement, de la piété. Il était déjà sournoisement rejeté par l’épiscopat français et par ce qui avait relent de gauchisme en France, qui ne supportaient guère ce qui passait pour son intransigeance doctrinale et ses « opinions de droite ».

Évêque que je qualifierais « d’ancien régime », par sa prestance et par ses responsabilités sous Pie XII et Jean XXIII, il avait tous les réflexes d’un bon et pieux prélat catholique d’autrefois et un certain entêtement des gens du Nord (les journaux le désignaient sous l’expression d’« Évêque de fer »), ce qui allait dans le sens de l’autorité qu’il avait exercée assez haut dans l’Église (Archevêque de Dakar, Nonce apostolique pour l’Ouest africain, Assistant au Trône pontifical, membre de la Commission préparatoire au Concile, Supérieur Général de la plus importante congrégation missionnaire à son époque : la Congrégation du Saint-Esprit, les « Spiritains »).

Mgr Lefebvre, poussé, oui je dis bien, poussé par des jeunes à faire ce qui est devenu un « séminaire international » et une communauté de prêtres (la fraternité sacerdotale Saint-Pie X), puis poussé (idem) par des fidèles et des membres du clergé à être en quelque façon leur chef, et en pratique le symbole unique des « traditionalistes », a commencé à faire parler de lui à travers les diverses actions spontanées de défense de la Messe en France, en Europe et un peu partout dans le monde avec des groupes de fidèles s’organisant autour de prêtres fidèles ou faisant appel à eux. Cela de plus en plus au dam des évêques en place dont les églises se vidaient.

TRANSPOSITION DU CARDINAL de RICHELIEU

Dès lors, Mgr Lefebvre a eu accès aux grands médias et dénonçait ce qui n’allait pas dans l’Église « depuis le concile Vatican II ». Il a fait un bien énorme dans ce domaine car il disait clairement ce que tant de braves gens, de fidèles et de prêtres écrasés pensaient plus ou moins bas. Mais surtout, les observateurs tant soit peu extérieurs à la querelle, avaient un regard suffisamment objectif pour constater simplement que la vérité était plutôt du côté de cet Évêque. C’est au point que les conversions qui s’étaient taries avec le concile commençaient à reprendre en faveur de ce mouvement traditionaliste.

« Il a fait trop de bien pour en dire du mal… » Certes ! Mais il s’agit de l’Église de Dieu et non de simple politique, de Foi et non de mondanité.

Et voici que les difficultés commençaient à s’accumuler, et notre Évêque missionnaire (c’est-à-dire avec cet esprit généralement prévenant et conciliant) s’est trouvé dépassé par des tensions et des mouvements sinon contradictoires au moins fort divergents, essayant même de les accorder… C’est ainsi que dès l’origine on pouvait déceler cette faille permanente attribuable à une certaine bonté : surtout pas d’histoires ; chacun se sentait encouragé dans le différend soulevé et poursuivait dans sa direction (bonne ou mauvaise…). Mais toujours Mgr Lefebvre dénonçait les trop réelles erreurs romaines.

Ce comportement habituel tendant à donner raison à ses interlocuteurs, tantôt à parler avec grande fermeté avec les « durs » contre Rome et les évêques modernistes, tantôt à consoler les faibles en disant que les choses allaient s’arranger, à gentiment « dialoguer avec le Vatican », est allé si loin qu’on en a vu les contradictions s’étaler au grand jour. Ainsi :

LE PLUS OBSERVABLE : LES SACRES D’ÉVÊQUES

Depuis longtemps Mgr Lefebvre était tiraillé par cette question de la survie de son mouvement (il m’avait dit tristement en 1976 : « Mon œuvre ne me survivra pas… »). Certains le poussaient donc à sacrer l’un de ses prêtres au cas où… L’épisode malheureux en 1981 du sacre qui devait rester secret du R.P. Guérard des Lauriers l’avait laissé sur ses gardes. Puis un an avant cette année 1988 où il sacra quatre de ses prêtres, il déclarait à Nantes avec lucidité : « Si je sacrais un évêque, je serais schismatique »…

LE PLUS DOULOUREUX : LA VRAIE MESSE

Chacun sait à quel point le combat de Mgr Lefebvre était la fidélité à la Messe, ce à quoi les fidèles étaient le plus concrètement sensibles. Messe antique, romaine, canonisée par le Pape saint Pie V et supprimée très officiellement et concrètement par Paul VI, remplacée par la « synaxe », fabriquée à partir du Prayer book anglican, qui, disait Mgr Lefebvre, « nous protestantise ». Ce que disant, il mettait nécessairement en cause l’autorité de Paul VI eu égard à la condamnation du synode de Pistoie qui empêche de dire qu’un authentique Rite sacramentel pourrait être indifférent (il est donc nécessairement bon).

Mais là aussi, l’Évêque se prenait les pieds dans le tapis. Face au Préfet de la Congrégation de la Foi, le cardinal Seper, il ne pouvait sortir de l’impasse : « Vous me tendez un piège », alors que c’est lui qui l’avait mis en place : ou la synaxe, la « nouvelle messe », était bonne et valide (alors pourquoi la rejeter ?) ou c’est Paul VI qui n’avait pas l’Autorité. C’était doctrinalement rigoureux et il le savait. Il ne répondit donc pas autre chose que : « Piège ! »

Résultat ahurissant et incompréhensible : au séminaire, les ordinands devront désormais signer une attestation reconnaissant l’Autorité du pape en place et la validité de la « nouvelle messe », sinon ils ne seront pas ordonnés, et les prêtres renvoyés de la Fraternité. C’est ainsi que, désormais clairement protestantisés, prêtres, séminaristes et fidèles se sont parfaitement accoutumés à reconnaître l’Autorité du pape et à lui désobéir en permanence.

Décidément, « Il a fait trop de mal pour en dire du bien… » ? (paraphrase du grand Pierre Corneille après la mort de Richelieu).

ARGUMENTS BIAISÉS OU À CÔTÉ

C’est à une véritable crise de l’intelligence qu’on assiste ainsi depuis des décennies. Car enfin, depuis vingt siècles l’Église a précisé sa doctrine et développé son enseignement avec une admirable continuité et clarté.

L’hésitation permanente (en fait : la peur des conséquences) a engendré dans l’attitude de chaque jour paradoxalement un état stable : le vague des principes qui n’en sont pas mais qui servent de justificatifs confus aux incohérences qu’ils pratiquent habituellement.

Il nous faudra forcément revenir sur ces évocations rapides pour les préciser et les compléter — pour l’Histoire — par d’autres exemples comme : « Interpréter le dernier concile à la lumière de la Tradition » quand précisément c’est le rôle du Magistère (avec ou sans concile) de préciser ultérieurement ce qui est antérieur et insuffisamment clair. Ou encore l’oubli que  : Une excommunication même injuste doit être respectée au moins extérieurement (un recours est toujours possible). Mais il n’y a évidemment pas d’excommunication SI l’autorité n’est pas (ou n’est plus) l’Autorité, mais alors il faut l’établir, puis le dire.

Ils n’ont pas mesuré à quel point ils ont placé dans l’immoralité presque tous les traditionalistes à « faire comme si ». Comme si l’Autorité était bien en place et — le comble — n’en tenir aucun compte !

LA GRANDE ERREUR STRATÉGIQUE DE LILLE

Et puis, encore un point en cause qui n’est pas un détail :

On se souvient peut-être que Mgr Lefebvre a célébré en 1976 à Lille une Messe très médiatisée par la circonstance de sa suspens a divinis. C’était peut-être l’occasion de déclarer haut et fort (s’il le croyait comme il l’avait soutenu en plusieurs circonstances devant des fidèles « durs ») : Paul VI n’est pas pape ou expliquer qu’il n’a plus l’AutoritéL’affaire était trop gravissime pour passer à côté, malgré la difficulté et le scandale certains : même s’il faut mourir martyr, il y a un témoignage nécessaire et de toutes façons, si la Vérité est en cause, le Saint-Esprit éclaire et fortifie, et Dieu pourvoit !

Mgr Lefebvre a choisi la « prudence » de ne pas dénoncer Paul VI parce qu’il se méfiait — non sans raison — des médias : en effet, c’eût été comme dire que M. Giscard d’Estaing n’était pas président de la république française étant à l’Élysée ! On l’aurait enfermé, on se serait moqué de lui, personne ne l’aurait plaint après une excommunication subséquente « bien méritée »… Bon raisonnement, et prudence. Selon le monde. Que fit donc Mgr Lefebvre ? Il a pris la défense… du Général Pinochet chef de l’État du Chili ! Que ce dernier ait été catholique, calomnié et défendable, la question n’était là en aucune manière ! Alors la suite médiatique était inévitable…

UN NOUVEAU COUP DE TRAFALGAR

« Chambragazum non existam ! »

« Chambragazum non existam ! »

En bons « successeurs », les « quatre évêques » palabrent avec le Vatican qu’ils critiquentet dont ils veulent être reconnus… et continuer à faire comme bon leur semble !… Et le grand argument théologique qui va servir à régler (dans quel sens ?) cette question du « schisme traditionaliste », c’est la réponse « naïve » d’un Anglais à une question « perverse » fort habilement étalée au moment psychologique par des médias peu scrupuleux sur un point assez chatouilleux touchant les Juifs et la dernière guerre mondiale ! Le journal Le Monde l’annonce : « Chambragazum non existam ! » (sic), voilà le nouveau « coup de Trafalgar » décisif, dans une bataille menée avec de mauvais repères (comme l’ambitieux et révolutionnaire Napoléon…).

Le grand crime Théologique qui sera la condamnation de TOUS les Traditionalistes ce sera donc ce « négationnisme » d’un ressortissant de la perfide Albion… Mais qu’est-ce que cette question vient faire ici ? Voilà encore un châtiment pour ceux qui jouent avec la doctrine catholique !

OUI, ILS SUIVENT VRAIMENT Mgr LEFEBVRE

Oui, décidément ! Ils suivent vraiment fidèlement Mgr Lefebvre : dans sa fracture originelle, avec les hésitations permanentes, les contradictions, les « pas de clercs » et la perte finalement du plus élémentaire sentire cum Ecclesia, le « sentir avec l’Église », du plus élémentaire sensus Fidei, le « sens de la Foi »… Aveuglement, châtiment des égarements anciens, et entretenus, décidément peu innocents. Cela fait bien partie de la crise de l’Église !… Et tout le monde en pâtit.

Mesure-t-on l’immensité du gâchis ? Tant de bonnes volontés à l’évidence, mais pas de volonté bonne qui suit une intelligence éclairée.

Car il est clair que nous sommes dans le classique schéma sentimental (ou charismatique si on préfère). On veut être catholique mais à ses propres conditions, chacun se faisant sa petite religion et la défendant avec de grands principes (d’ailleurs non appliqués), et en pratique : « Dieu n’en demande pas tant ! » et on se veut « ben brâve » et bien sûr fidèle…

Oui, immense gâchis : avec le recul, on le voit encore mieux, gâchis de forces, de générosités, de piété, de vocations.

Tout a un prix et tout se paye. Et le Ciel aussi a un prix.

(Site internet : cassicia.com)

(Abbé Jacques-Marie Seuillot, fondateur-gérant des Cahiers de Cassiciacum en 1979,
qu’il a suspendus en 1981 suite au sacre épiscopal sauvage du R.P. Guérard des Lauriers)


Nota : L’Abbé Jacques-Marie Seuillot est « non una-cum« .
Les accentuations (gras et soulignés) sont de nous.

Télécharger Le Bulletin Dominical – N° 1347 en PDF

Annexe : Télécharger la Déclaration reconnaissant l’Autorité du « pape » en place et la validité de la « nouvelle messe », que les ordinands doivent désormais signer pour être Ordonnés par la FSSPX : Serment ou Pacte ?

Written by Cave Ne Cadas

mai 15th, 2009 at 2:05 pm

RALLIONS-NOUS « L’EXEMPLE VIENT D’EN HAUT »

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Nous notions, le 21 janvier dernier, en prologue de ce blog :

Née de l’église Conciliaire par Mgr Charrière, le 1er novembre 1970, dans le diocèse de Fribourg, la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (FSSPX) retourne aujourd’hui, aniversaire de la décapitation de Louis XVI, à l’église Conciliaire !

Son fondateur, Mgr Marcel Lefebvre, donnait un bel exemple, le 30 juin 1980 en participant « activement » au rite Conciliaire…

Source : EINSICHT, page 14.

En ce lundi 30 Juin 1980, le glas sonne à l’église Notre-Dame des Anges de Tourcoing (Nord). Ce sont les obsèques de Mme Monique LEFEBVRE, belle-sœur du célèbre prélat Monseigneur LEFEBVRE.

Le clergé sort de la sacristie et s’en va accueillir la défunte. Hormis les enfants de chœur, il y a dans le cortège un prêtre en « tenue de Taizé », c’est-à-dire avec une aube blanche, sans cordon, – mais avec un capuchon. Pour l’occasion, il a passé une étole violette de coupe moderne. Derrière lui, le célébrant – avec une chasuble violette. Décidément, le noir, couleur du deuil ne se fait plus dans l’église postconciliaire : il faut évacuer ce qui rappelle la mort et l’au-delà. Et oh surprise, arrive le prélat d’Écône, soutane noire, surplis de dentelle, camail et calotte violet, croix pectorale. Il est encadré de deux hommes à lui, les abbés SIMOULIN et FERRIE en soutane et surplis. Vraiment curieux, on n’était pas habitué à voir Monseigneur en si progressiste compagnie et de surcroit dans une église réservée au nouveau rite ; les salles des fêtes et les hangars lui étaient plus familiers.

C’est au son du Requiem en latin que le cortège remonte la nef centrale. Le clergé local s’installe aux micros, les trois invités montent dans les stalles sculptées, à deux pas de la table tournée orgueilleusement face au peuple. Le rituel commence. On vous reçoit au nom du Dieu de L’Espérance, un membre de la famille vient lire un texte, on chante un Kyrie, un Alléluia précède l’Évangile. Le prélat, très digne, suit le déroulement d’une cérémonie qui ne doit pas être dans son missel. Il se signe sur le front, les lèvres, la poitrine, preuve de sa participation au culte moderniste.

Le sermon, au cours duquel le prêtre tutoie la défunte, nous apprend beaucoup sur sa vie terrestre. Il n’effleure pas l’éternité ou plutôt, nous assure d’un avenir serein. Purgatoire, Enfer, Paradis, où êtes-vous donc passés ? Après une offrande où environ cinq cents personnes viennent baiser le Christ et déposer une obole pour de futures messes, nous assistons à la célèbre prière universelle. Une jeune fille, apparemment de la famille, vient nous lire quelques intentions dont l’une particulièrement croustillante donnait à peu près-ceci « Prions pour l’unité de l’Église dans la diversité des expressions ». Une rengaine ponctuait les intentions. Avec le début de l’Offertoire, le prélat enlève sa calotte et se prépare à assister à la suite des événements. Après un beau Sanctus très latin, commence une consécration très française. Les trois gens des stalles se mettent à genoux à l’approche du sacrifice, les enfants de chœur et le curé « façon Taizé » ne peuvent pas faire moins ; les fidèles restent debout. Les paroles de la consécration arrivent après quelques courtes phrases, le prêtre fait uniquement une légère inclination de la tête, la dame préposée à faire chanter les fidèles vient nous proposer un refrain. Ce n’est qu’avant le Pater que Monseigneur et les deux abbés se relèvent. Ils ont donc assisté d’une façon active et recueillie à une nouvelle messe dite de Paul VI.

Le temps presse, à la communion, une bonne sœur se voit refiler un ciboire afin d’activer la distribution. Tout le monde debout, mais vous avez le choix entre la main ou la langue. Encore quelques paroles, une prière et la première partie s’achève. C’est alors que Monseigneur, assisté de ses deux fidèles abbés, revient chape violette sur le dos, mitre sur la tête. Il fera l’absoute selon le rite catholique. Pour terminer, un petit chant en l’honneur de la Vierge « Le Seigneur fit pour moi des merveilles » et le « in paradisum » pour prouver qu’on aime les traditions et le latin.

Monseigneur devait-il assister à une messe de Luther, fusse pour les obsèques de sa belle-sœur, devait-il y participer activement ?

Que doivent penser les jeunes prêtres ordonnés pour le maintien de la Ste Messe, de voir le patron filer dans la boutique d’en face ? Pour un prélat pour une personne dont les responsabilités morales sont énormes, pour un exemple à des milliers de catholiques, peut-il y avoir des cas particuliers ?

Et demain le simple fidèle pourra aller aussi bien à la synaxe qu’au Saint Sacrifice puisque …
l’exemple vient d’en-haut.

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Written by Cave Ne Cadas

mai 9th, 2009 at 5:40 pm

21 janvier 2009 : La décapitation du combat de Mgr Lefebvre par Rome et avec l’appui enthousiaste de Mgr Fellay

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Piégé par l’action combinée de Benoît XVI et de Mgr Williamson, Mgr Fellay trahit Mgr Lefebvre et abandonne son combat

Publication Virgo-Maria.org du 25 janvier 2009

Bernard Fellay serre la main de l’abbé apostat Ratzinger le 29 août 2005 à Castel GandolfoPiégé par l’action combinée de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI  et de Mgr Williamson à la Rose, Mgr Fellay trahit Mgr Lefebvre et abandonne son combat. 21 janvier 2009 : la décapitation du combat de Mgr Lefebvre par Rome et avec l’appui enthousiaste de Mgr Fellay. Mgr Fellay serre la main de l’abbé apostat Ratzinger le 29 août 2005 à Castel Gandolfo, devant l’abbé Hoyos radieux. Il a alors convenu avec Benoît XVI de « procéder par degré et en un temps raisonnable »  pour parvenir à la « complète réconciliation et à la pleine communion ». Il suppliait l’ennemi de Mgr Lefebvre de guérir son « malaise spirituel ». Le Vatican a rendu public le « décret-guillotine » du 21 janvier 2009, par lequel il suspend les effets juridiques de l’« excommunication » contre les 4 évêques, mais sans annuler l’« excommunication » de Mgr Lefebvre. Contrairement aux déclarations mensongères de Mgr Fellay, Ratzinger-Benoît XVI a « remis » la peine de l’excommunication sans l’annuler ni la lever, d’ailleurs, à l’opposé du décret de 1988, le décret du 21 janvier est vierge de toute invocation au Droit canon. Le procureur de Ratisbonne (Regensburg) a porté plainte contre Mgr Williamson. La police allemande a fait une descente au séminaire de Zaitzkofen et interrogé l’abbé Frey. Elle envisage une expédition au séminaire de La Reja. Sur Fox Nex, Mgr Williamson a continué ses provocations. Mgr Fellay déclare à la télévision suisse TSR : « Nous sommes évidemment bien, bien gêné (…) il n’engage que sa personne (…) on va conclure que toute la Fraternité est je ne sais pas trop, antisémite et tout ça, et là je m’érige avec véhémence contre une telle accusation». Et pour la suite ? « Les combats ont cessé, et maintenant il faut se mettre à la table des négociations » déclare l’abbé Celier, Le combat de Mgr Lefebvre a cessé ! Deux ‘acquis’ du concile Vatican II : l’œcuménisme et la reconnaissance de la liberté religieuse : «Nous ne sommes pas contre, affirme l’abbé Celier, membre de la commission doctrinale nommée par Mgr Fellay. Pour l’agence d’information vaticane Zenit, par le décret du 21 janvier, l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI a voulu ‘purifier la mémoire’ car il « contribue sans aucun doute à cette « purification de la mémoire » souhaitée par Jean-Paul II à l’occasion du Grand Jubilé de l’Incarnation » et son acte s’inscrit dans la dynamique de l’« œcuménisme » conciliaire : « Actualité du concile Benoît XVI avait souligné le 40e anniversaire de la conclusion du concile (8 décembre 1965) et son actualité : « Au fil des ans, les Documents conciliaires n’ont pas perdu leur actualité… ; leurs enseignements se révèlent même particulièrement pertinents au regard des nouvelles exigences de l’Église et de la société actuelle mondialisée ». De quoi rassurer ceux que le retour à la communion de la Fraternité Saint-Pie X inquiète. Car parmi les documents du concile, se trouve le décret sur l’œcuménisme « Unitatis redintegratio », en date du 21 novembre 1964, qui affirme : « Promouvoir la restauration de l’unité entre tous les chrétiens c’est l’un des buts principaux du saint Concile œcuménique Vatican II. Une seule et unique Église a été instituée par le Christ Seigneur ». Nul doute que le nouveau geste de Benoît XVI, à la veille de la conclusion de la grande semaine annuelle de prière pour l’unité des chrétiens, s’inscrive dans cette dynamique. » On ne pourrait donc décrire en des termes plus clairs le modernisme achevé de ce décret du 21 janvier et les intentions profondément révolutionnaires qui ont présidé à sa promulgation. Alors quelle imposture quand Mgr Fellay vient le louer et mentir en déclarant que « La Tradition n’est plus excommuniée » !  Au nom des principes révolutionnaires ? Au nom de ces mêmes principes qui le font comparer par Zenit à « la grandeur de la « Déclaration commune » historique, au cœur de Vatican II, le 7 décembre 1965, du pape Paul VI et du patriarche Athénagoras Ier exprimant leur décision d’enlever de la « mémoire » et du milieu de l’Église les sentences d’excommunication de l’année 1054. » ? De qui se moque Mgr Fellay ? Un « miracle » différé de Lourdes ? Mgr Fellay va peut-être obtenir de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI la guérison de son « malaise spirituel » qui le « fait d’autant plus souffrir ». Quelle sera l’ampleur de la scission de Mgr Tissier de Mallerais ? Le protecteur de clercs homosexuels, l’ex-Anglican britannique, Mgr Williamson à la Rose va tenter de discréditer l’opposition ou les réticenses éventuelles de Mgr Tissier au ralliement de la FSSPX à la Rome conciliaire apostate, et plus généralement toute opposition farouche au ralliement, en lui collant des étiquettes infâmantes par des déclarations provocantes dans la presse mondiale. Cette annonce romaine que Mgr Fellay salue par des Magnificat, intervient à l’occasion de deux dates symboliques pour la nouvelle église et la nouvelle religion « antichriste » qui se sont installées au Vatican :

  • A la veille du cinquantenaire de la convocation de Vatican II (25 janvier 1959) .
  • En pleine semaine pour l’ « unité des Chrétiens », clin d’œil à l’œcuméniste apostat, l’abbé Paul Couturier.
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Written by Cave Ne Cadas

janvier 25th, 2009 at 9:40 pm

Levée de l' »excommunication » : La FSSPX renie la Foi catholique !

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Source : http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-27101715.html


mgrlefebvre21

Mgr Lefebvre se glorifiait de son excommunication par les modernistes.
Que dirait-il aujourd’hui ?

Ratzinger-Benoît XVI a retiré officiellement le décret des “excommunications” comme on peut le lire sur le site officiel de la Fraternité Saint Pie X. Le scandale de la procession avec les modernistes à Lourdes était sans aucun doute un test pour voir la réaction des prêtres et fidèles de la Fraternité.

La nouvelle est déjà répandue dans les médias français :

« Le pape a annulé les excommunications » titre Le Figaro

Le pape [sic] Benoît XVI a décidé d’annuler l’excommunication prononcée en 1988 par Jean Paul II contre les évêques intégristes adeptes de Mgr Marcel Lefebvre, affirme aujourd’hui le quotidien italien Il Giornale.

Le décret déjà signé par le pape, qui lève l’excommunication des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre dont celle de son successeur Mgr Bernard Fellay, doit être rendu public d’ici la fin de la semaine, selon le vaticaniste d’Il Giornale Andrea Tornielli, généralement bien informé.

Alors que la FSSPX fête sa trahison, elle ose écrire que Mgr Lefebvre serait heureux de cette levée d’excommunication, excommunication qui selon l’archevêque n’avait aucune valeur : « toutes ces peines dont nous sommes l’objet sont nulles, absolument nulles ».

Voici ci-dessous ces déclarations de Mgr Lefebvre, extraites de Fideliter n°65 (septembre-octobre 1988), qui montrent toute la distance qui sépare le fondateur de la FSSPX de Mgr Fellay qui s’est rendu à Rome le 19 janvier pour supplier les autorités modernistes de “retirer le décret” que l’archevêque, son consécrateur, portait comme un titre de gloire. D’ailleurs,  la FSSPX, par le titre de sa revue Fideliter (n°65 – oct-novembre 1998), montrait bien clairement sa fierté d’avoir des évêques excommuniés par des excommuniés :

« Excommuniés par qui ?
Par les modernistes excommuniés par saint Pie X »

Extrait du sermon de Mgr Lefebvre le dimanche 10 juillet 1988 (p. 5 de la revue précitée) :

« …C’est pourquoi, lors des évènements que nous vivons aujourd’hui et qui – hélas – ne dépendent pas de moi, on nous dit schismatiques ; on nous dit excommuniés. Demandons-nous qui nous accuse ainsi et pourquoi on nous excommunie. Ceux qui nous excommunient sont déjà excommuniés eux-mêmes depuis longtemps. Pourquoi ? Parce qu’ils sont modernistes. D’esprit moderniste, ils ont fait une église conforme à l’esprit du monde.

« Et c’est ce modernisme qui a été condamné par saint Pie X, le patron de la Fraternité. Ce dernier saint pape a condamné les modernistes et les a excommuniés. Tous ces esprits qui sont modernistes sont excommuniés par saint Pie X. Ce sont ces personnes imbues des principes modernistes qui nous excommunient alors qu’elles sont excommuniées par le pape saint Pie X.

« Et pourquoi nous excommunient-ils ? Parce que nous voulons rester catholiques, parce que nous ne voulons pas les suivre dans cet esprit de démolition de l’Église. Puisque vous ne voulez pas venir avec nous pour contribuer à la démolition de l’Église, nous vous excommunions. – Très bien : merci. Nous préférons être excommuniés. » (Vifs et longs applaudissements des fidèles).

« Nous ne voulons pas participer à cette œuvre épouvantable qui se réalise depuis vingt ans dans l’Église. »

En clair, la levée de l' »excommunication » (non valide) des évêques de la FSSPX par la secte moderniste signifie qu’elle accepte de la suivre dans ses hérésies et qu’elle ni voit pas d’inconvénient !

La FSSPX, à force de prier en union avec un apostat et avec sa secte hérétique,  a fini par la rejoindre, bien logiquement.

Prions pour que les prêtres et les fidèles de la FSSPX réagissent et dénoncent cette TRAHISON  !