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Le blogue LA QUESTION : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin

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Le blogue La Question : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin

par Iéschoua incorrect alias Amabilus Manziaci

 

le blogue La Question :

le blogue La Question

Ces Traditionalistes qui « Talmudisent » Le Droit Divin

Brève esquisse de réponse
à un « fake » de la tradition, 
parodie sur internet
du catholicisme semper idem

 

Aux termes de l’Écrit de Damas, ils [Paroushim (1)] sont traités de bâtisseurs de murs et de vaticinateurs (Lawrence H.Schiffman)

Lorsque l’Église n’était pas défigurée et masquée par ceux qui refusent qu’en elle le surnaturel se communique à l’humanité sans s’avilir cependant en immanence, il n’était point périlleux de ne pas saisir ce point-clé de la Révélation et de la Tradition. Mais depuis que les clercs de l’Adversaire sont remontés « des veines de l’Église » jusqu’à sa tête, le milieu superficiel et libéral de la « tradition » se trouve profondément châtié. Ne s’étant jamais réellement interrogé sur l’origine de sa Foi, et ne semblant pas avoir vécu en profondeur la vie de l’Église, dès lors que les représentants apparents de cette dernière n’enseignent plus la Vérité, ne sanctifient plus, ne disciplinent plus, comment les traditionalistes comprendraient-ils alors ce qu’est l’Église en désordre, et en désordre précisément du point de vue du Droit Divin ?

Ils s’évertuent vainement, et les rédacteurs du blogue La Question en offre un triste spécimen, – à copier-coller une explication stérilement verbeuse, et chimériquement éclairante ; et ils croient l’appuyer en prônant une légaliste conduite à tenir. Ainsi caressent-ils le rêve de tracer une frauduleuse voie moyenne entre d’un côté l’Église militante en ordre qui appartient au temps révolu et de l’autre, une Église ayant sombré dans le désordre, qu’ils dénient.

Ce faisant, ils mettent de la sorte cruellement à nu un détournement doctrinal sans précédent, en pratiquant une herméneutique de nature pharisienne. En vertu de celle-ci, le Dépôt de la Foi et le Magistère sont avilis jusqu’à servir à de fondement scripturaire, donc révélé, à une innovation visant à assujettir notamment la perpétuité de la Papauté à la nécessité que les « structures traditionnelles » des sociétés demeurent physiquement encore debout. Cette persistance, ce « miracle » du genre des « signes » tant réclamés déjà par les Pharisiens à notre Divin Maître, nécessiterait qu’un vestige aussi vénérable puisse encore trôner physiquement au milieu des décombres de la totalité des autres institutions en ce XXI° Siècle.

Après avoir jeté un bref regard sur ce passé où le Droit divin harmonisait la Loi et la Foi, nous nous pencherons sur l’instrumentalisation procédurière que lui font subir certains ; ainsi ceux qui professent que « ce qui importe dans l’examen […] des déclarations ou actes pontificaux, est de déterminer ce qui sert ou non la cause de la Tradition » (La Question, 13 octobre 2011). Puis nous nous livrerons à aperçu rapide de la conception sécularisée qui prévaut depuis Vatican d’Eux, avant de nous pencher sur la version subjective et nostalgique de cette conception qu’en donnent la majorité des traditionalistes : Le Droit divin aurait désormais pour destin de se volatiliser en mille petites « traditions » humaines. Dès lors, nous pourrons examiner comment le Droit Divin exige que nous comprenions la visibilité de l’Église Catholique sous l’éclipse que lui inflige l’entité Conciliaire.

 

* * *

 

Non seulement les rédacteurs de La Question ne semblent pas posséder les outils intellectuels maîtrisés en revanche par nombre de théologiens conciliaires, néanmoins si coupables, ni une culture philosophique et générale pénétrante. La méchanceté, le phrasé littéraire, et les luxueuses illustrations graphiques, ne pallient pas l’absence de rigueur, de structuration et de qualification. La copie intelligente des vénérables et véridiques mémentos élémentaires du passé, ne doit pas se limiter à une mise en scène de propagande. Alors ne seraient-ils que des « littéraires » ? mais alors des littéraires ratés, une imitation de ces journalistes qui sont les pires pourvoyeurs d’âmes trompées au profit des monstres révolutionnaires. Et s’il s’agit de théologiens d’état, songeons que les « professionnels » sur le plan matériel sont astreints, au titre d’une présomption irréfragable, à une obligation de résultat : qu’en sera-t-il donc de l’obligation des « professionnels » sur le plan surnaturel ?

Amabilus Manziaci, 3 avril 2014.

 

* * *

 

Table des matières
(liens, cliquez pour accéder)

Le blogue La Question : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin.

I. L’Église est Conforme au Droit Divin

a.) L’économie de la Révélation condamne par avance certains accommodements traditionalistes

b.) En ce qui concerne l’acte de foi en l’Église

c.) S’agissant de l’être surnaturel de l’Église

d.) Pour l’Enseignante et pour l’enseigné, un garant infaillible : le Pape

II. L’Église Monarchique Caricaturée

1.) Une déconstruction d’esprit talmudique du Droit Divin positif Révélé

a.) la société divine et humaine qu’est l’Église serait contenue dans la société juridique

b.) Et ce « sujet matériel » catholique est interprété en « sujet » d’une pseudo-monarchie

2.) La dissolution idéologique pratiquée par les traditionalistes

a.) Examinons le procédé « juridiste »

b.) Voici ce que l’Église oppose

c.) comparaison avec les « squatters »

3.) Un constructivisme d’esprit talmudique appliqué au Droit Divin

a.) Rappelons un précédent religieux funestement fondateur

b.) Considérons ensuite le processus théologique en jeu

c.) Un exemple des procédés séducteurs de La Question

III. L’église Conciliaire

IV. Le Droit Divin Profané par les Conciliaires

1.) Un réflexe primitif : dénier le défi du réel Révolutionnaire

2.) Le présupposé irrationnel et sectaire niant le Magistère de l’Église

3.) L’abolition de toute raison dans la machination entreprise

4.) Une exégèse des auteurs, spécieusement idéologique

5.) La manipulation idéalisatrice

6.) Le Droit divin positif (surnaturel) est corrompu en légalisation positive (humaine) de la doctrine et des rites

7.) Une implicite exégèse mythologisatrice de la Fondation de l’Église

8.) La ruse du diagnostic anachronique de la situation présente

9.) La diabolisation des catholique semper idem antilibéraux

V. Après Vatican d’Eux

A.) Respecter les faits, leur appliquer une logique adéquate, afin de les qualifier « théo-logiquement »

B.) Assujettir la situation factuelle de l’Église au Droit Divin positif

C.) Le raisonnement conforme à la théologie catholique en conséquence

D.) Où est, en pratique ET en théorie, la succession Apostolique aujourd’hui ?

I. Dans l’ordre de la réalité éclipsée de l’Église

II. Dans l’ordre de la réalité faussement apparente de l’Église Catholique qui est celle de la réalité, intruse et simulée, de l’entité Conciliaire

 

 

 


[1] Paroushim de peroushim, mot hébreu qui se traduit « les séparés ». («séparés» des mécréants [du reste], bouffis d’orgueil) ; le mot désigne alors par extension soit un hypocrite, soit un formaliste content de soi et jugeant les autres !

Les Paroushim sont les inventeurs de la religion de l’interprétation !
qui ont remplacé la religion hébraïque qui était vouée à annoncer et attendre NSJC, par leur interprétation (Talmud) oral d’abord puis a été écrit, et ensuite commenté à l’infini.

Par référence les modernistes et les conciliaires, à la suite des protestants continu le même esprit, le même système, et la même religion !

Nos amis tradis de La Question constituent une variation ou un version réactionnaire de cette erreur.
Ils interprètent et substituent leur interprétation à une situation de fait que subit l’Église par l’éclipse !