Une nouvelle religion…?
Une Nouvelle Religion ?
Les récents événements nous ont démontré, un peu par l’absurde et le conformisme instrumentalisé que les trois religions dites monothéistes se trouvaient confrontées à une vieille lune révolutionnaire qui semble vouloir reprendre du poil de la bête et s’imposer comme la solution nécessaire aux confrontations religieuses d’aujourd’hui. Voyons donc ce qu’il en a été dans le passé, ce qu’il en est aujourd’hui et ce qu’il risque d’en être dans les années à venir… Et par la même occasion profitons-en pour tordre résolument le cou à certains mythes et contre-vérités.
La religion de la laïcité du Nouvel Ordre Mondial…
Tout d’abord, la République aurait-elle créé l’école obligatoire, gratuite et laïque comme beaucoup semblent le penser ?
Bien entendu c’est un mythe. La République n’a créé :
Ni l’école obligatoire : Louis XIV l’avait créée bien avant ; sans parler de l’école de Charlemagne. (François Bluche Louis XIV, Fayard, Saint-Amand-Montrond 2002, p. 494). F. Bluche cite à l’appui de cette assertion l’étude de Jean de Viguerie, L’institution des enfants. L’éducation en France, XVIe-XVIIIe siècles, Paris 1978, in-8°.
► http://podcast.bfmbusiness.com/channel182/20120903_jean_marc_daniel_1.mp3
Ni l’école gratuite, les nombreuses œuvres et fondations religieuses s’occupaient déjà d’instruire gratuitement les enfants ; ailleurs, là où il n’y avait pas d’œuvres religieuses, « en quelques localités, l’enseignement était gratuit » dispensé par un maître d’école laïque, élu et financé par la localité elle-même… (Frantz Funck-Brentano L’Ancien Régime, Les Grandes études Historiques, Librairie Arthème Fayard, Paris 1926, p. 423-424)
Ni même laïque puisque l’enseignement républicain qui se targue d’avoir inventé la laïcité, est un enseignement en réalité religieux car positiviste, maçonnique, indifférentiste, et de droit occulte…
L’enseignement catholique a été remplacé par l’enseignement maçonnique
Et la mixité fut-elle une invention du XXe siècle ?
Grâce aux archives, on sait que le souci d’instruire les enfants, garçons et filles, est attesté par de nombreuses prescriptions des évêques après le désastre du XIVe siècle. Ainsi, à Soissons, en 1403, l’évêque Simon de Bucy insiste auprès de ses chapelains et curés pour qu’ils veillent à ce que les parents envoient les enfants des deux sexes aux écoles de la ville ; et d’enjoindre d’en ouvrir s’il n’y en avait pas dans la paroisse. Le roman de Jean de Froissart le chroniqueur intitulé « L’Épinette amoureuse » donnerait à entendre que, au moment où lui-même était jeune garçon (vers 1350), il fréquentait avec ses compagnons la même école que l’héroïne de son roman. Il semble donc bien que la mixité dans ce domaine ne soit pas une invention du XXe siècle. (Régine Pernoud, « La femme au temps des cathédrales, Stock, Évreux 1980, p. 73)
Mais à la Renaissance, certains commencent à vouloir faire apprendre aux filles, les tâches ménagères, faire le pain, le beurre, la cuisine, la lessive, filer et tisser. Des cours seront donc donnés séparés aux filles et aux garçons. Les Rockerfeller n’avaient pas encore réussi à mettre les femmes sur le marché du travail, dans le but de taxer cette autre moitié de la population !
Y avait-il des établissements scolaires tenus par des laïques dès le Moyen Âge ?
D’après les rôles de la taille à la fin du XIIIe siècle, on connaît vingt-deux maîtresses d’école à Paris. Au XIVe, celui qui a la surveillance des écoles dans le diocèse et qu’on nomme l’écolâtre, s’adressant aux enseignants, mentionne « les dames qui tiennent et enseignent aux écoles l’art de la grammaire. »
« Souvent instruites, bien des femmes sont également soucieuses de répandre le savoir ; nombreuses sont les fondations (p.74) faites par elles dans ce but : c’est la dame de Montmirail, Héloïse de Dampierre, qui, dès le début du XIIIe, constitue des réserves de vivres pour les écoliers de Saint-Nicolas de Soissons ; ou Jeanne de Châtel, qui dote les petits élèves de Saint Jean des Vignes étudiant à Paris. À Reims le collège des Crevés, qui remonte lui aussi au XIIIe, et qui était le collège le plus important de la ville avec celui des Bons Enfants, doit son nom à sa fondatrice, Flandrine La Crevée » (Régine Pernoud, La femme au temps des cathédrales, p. 73).
Ce n’est qu’à la Révolution Française, que l’école laïque se transforma en école franc-maçonnique.
L’école de la République, voulue et instituée par Jules Ferry et ses amis francs-maçons, qui a certes eu ses vertus (le travail, la discipline, le respect de certaines valeurs, l’honnêteté et la solidarité) n’était, dans le domaine strictement intellectuel, qu’une vaste entreprise de désinformation, mieux même d’intoxication. Il s’agissait de tout travestir, de tout couvrir d’un voile d’erreurs, pour inculquer le mépris des temps d’avant, pour ne voir de salut que dans le régime républicain… Tout ceci inspiré de cette idée, au demeurant fort curieuse, que le bonheur des hommes, la justice sociale et la justice tout court, plus la prospérité économique, ne pouvaient fleurir que sous une certaine forme de régime politique. Celle qui grâce à l’argent a le pouvoir !
Nous l’avons encore vu lors des dernières élections, des partis tels que l’UPR, sans argent, ne peuvent se faire connaître par le biais des médias vendus au plus offrant. Cette action destructrice s’est nourrie de mille inventions d’une fantaisie débridante, elle a fini par donner une image complètement déformée de ce qu’étaient les structures sociales de notre passé. Nous en gardons encore, dans nos manuels d’éducation et dans le parler ordinaire, des traces qui ne sont pas près de s’effacer. Cependant il est nécessaire de remarquer que ce genre de combat contre les « privilèges » a souvent précédé la Révolution. Le peuple n’admettait de moins en moins que les nobles (les conseillers généraux, députés et sénateurs de l’époque) ne payent l’impôt. Pourtant, sous la République, des fonctionnaires s’en sont exonérés, sans que cela pose problème ? Les députés européens ou le président du FMI (salaire de 380.939 € en 2011) n’en sont-ils pas exemptés ?
Et les députés nationaux, que font-ils des indemnités pour frais professionnels qu’ils n’ont pas dépensés ? Ils les gardent. Pourquoi donc ne sont-ils pas taxés sur cette somme ?
Le régime républicain de ce Nouvel Ordre Mondial exécré par Soljenitsyne et qui va nous mener à une Europe dictatoriale, n’est à vrai dire, plus tourné vers son créateur, mais vers un dieu antique : le veau d’or ! La Révolution Française anti-chrétienne a permis aux financiers d’imposer l’usure à tous les étages. Ils n’auraient pu le faire, sans la complicité de loges « secrètes » dont font partie les francs-maçons. « Nous avons fait la République, il nous reste à faire des républicains » disait Robespierre devant la Convention ! Les écoles normales, école normale supérieure furent créées pour normaliser les nouveaux citoyens.
La vague de persécution anti-catholique continua bien entendu après la Révolution :
En 1879, c’est le projet de loi contre les ordres religieux enseignants. En 1880, ce sont les décrets anticléricaux en France et la deuxième dissolution de la Compagnie de Jésus. 261 couvents vont être fermés. Le 28 mars 1882, ce sont les lois anticléricales et l’interdiction de donner un enseignement religieux dans les locaux scolaires. En 1894, ce sont les lois dites “scélérates”… Qui n’a en mémoire la scandaleuse photographie de l’expulsion des moines de la Grande Chartreuse, perpétrée au nom de la liberté des consciences ?
Puis l’affaire des fiches, qui explique comment le général André, ministre de la guerre, subordonna l’avancement des officiers de l’armée à leurs opinions religieuses :
Les officiers qui vont à la Messe sont fichés par des expressions telles que :
- « Va à la messe »,
- « clérical pratiquant scandaleusement »,
- « assiste aux offices religieux et s’y fait remarquer par sa dévotion »,
- « porte des cierges aux cérémonies religieuses »,
- « avale son hostie tous les dimanches,
- « a assisté à la messe de première communion de sa fille »,
- « ne manque pas la confession »,
- « reçoit La Croix chez lui »,
- « sa femme s’occupe beaucoup d’œuvres pieuses »,
- « appartient à une famille de prêtres »,
- « fait élever ses enfants chez les frères » etc.,
et stoppés dans leur avancement par des expressions telles que :
- « à barrer »…
Des fiches en revanche signalent les éléments à promouvoir :
- « Bon républicain, ne met jamais les pieds dans une église »,
- « libre-penseur convaincu à recommander au ministre »,
- « dévoué au gouvernement » etc.
(Source : Jean Sévillia, Quand les catholiques étaient hors la loi, Perrin, 2005, p. 148-150).
Il faut dire que la IIIe république était aussi appelée la république des maçons ! On évalue à 30.000 le nombre de francs-maçons dans les instances politiques parmi lesquels 250 députés, 200 sénateurs et un grand nombre d’instituteurs.
L’enseignement public, écrivait Alain Peyrefitte, en 1992, impose aujourd’hui aux enseignants et aux “apprenants” trois chocs : l’indiscipline, le nivellement par le bas, la désorientation. Autant dire qu’avec ce type d’école, ils promettent des lendemains qui chantent aux psychiatres. La France tourne encore mécaniquement en roue libre, jusqu’au moment où elle s’écroulera toute seule. La qualité de ses fils devenant une vertu rare, trop rare, la corruption partout l’achève : les cœurs sont toujours plus secs, les yeux plus morts. C’est la rançon du laïcisme.
Et pour se soustraire à cet enseignement franc-maçonnique ou conforme à sa foi, les familles sont obligées de payer deux fois :
- l’impôt
- et l’inscription dans une école privée.
Aujourd’hui, le franc-maçon Vincent Peillon est devenu le ministre détenant le Pouvoir spirituel dans notre société.
Sa présence témoigne de l’emprise des sionistes francs-maçons sur François Hollande.
Il est issu, du côté maternel, d’une famille juive alsacienne. Sa mère, Françoise Blum, fut directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médical (Inserm). Son père, Gilles Peillon (1928-2007), était banquier et communiste. Il est père de quatre enfants, deux filles issues de son premier mariage, et deux fils nés de son union avec sa femme actuelle, la journaliste Nathalie Bensahel. En 2009, il avait célébré la Bar-Mitsva de son fils Elie à la synagogue de la Place des Vosges à Paris.
L’avis de Franck Abed sur le nouveau ministre :
► http://www.dailymotion.com/video/xr4tj1_qui-est-vincent-peillon-par-franck-abed_news?start=119
Pour Peillon, le Christ peut très bien servir d’étalon moral. Les valeurs laïques peuvent s’inspirer des valeurs chrétiennes, mais pas dans la foi de la divinité du Christ ! Pour notre Ministre, Dieu ne s’est pas incarné seulement dans le Christ mais dans tous les citoyens. Chacun devient un petit dieu, avec des droits, qu’il fait respecter. La démocratie française pour Peillon, c’est l’incarnation à 60 millions d’exemplaires ! L’homme refuse l’éventualité d’un jugement divin et d’une condamnation. L’enfer n’existe pas. D’où l’imprudence de l’état républicain envers le satanisme. Bref, l’homme prend la place de Dieu ! C’est la nouvelle religion du Nouvel Ordre Mondial !
L’entretien filmé de Vincent Peillon pour Le Monde des religions, daté du 3 mars 2012 est hallucinant :
D’où vient la religion laïque ?
« …Il faut inventer une religion spécifique… La République pour s’établir, a besoin de former sa propre religion qui sera appelée la laïcité… »
► http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=AA3dtPLHGWw
La laïcité : une religion ?
« Une religion qui s’appuie sur la Kabbale (tradition ésotérique du judaïsme), sur l’illuminisme …L’homme continue la création divine… »
► http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=3WNuugFF7Gg
Quelle est la foi laïque du “Christ Républicain” ?
« La laïcité est une religion contre toutes les autres… Très éloignée de l’orthodoxie catholique… Même si Jésus Christ reste la figure de l’idéal moral… Mais on le dédivinise… »
► http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=NMBLr3YJxKs
Quelle laïcité pour aujourd’hui ?
« La laïcité n’est ni neutralité ni indifférence… Nous ne pouvons pas posséder l’infini… On ne peut pas dire, le beau, le bien, c’est çà !… Elle ne renonce pas à quelque chose qui la dépasse mais elle ne la possèdera jamais… »
► http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=HWH6dtWZcrg
La famille est donc maintenant dans la dépendance de l’État !
Les parents n’ont plus la liberté d’élever leurs enfants comme leur conscience et leurs traditions de famille leurs disent de le faire. L’État s’en empare, avec la volonté légalement proclamée de faire de ces enfants des sans-Dieu et conséquemment des sans-mœurs puisque dieux eux-mêmes !
Et les pères de famille ont tellement perdu le sentiment de ce qu’ils sont, qu’ils laissent faire ! C’est que nous n’avons plus en France, de la famille, l’idée qu’on en a eue autrefois, l’idée qu’en ont tous les peuples qui vivent et qui prospèrent. Nous ne la voyons plus que dans la génération présente. Celle-ci ne forme plus dans notre pensée et même dans la réalité, avec les générations précédentes, ce tout homogène et solidaire qui traversait les âges dans sa vivante unité.
Bref, la liberté de l’enseignement n’existe plus pour la majorité des gens. Les Français ont de moins en moins les moyens de se la payer. Ce qui a pour conséquence, la disparition des écoles luttant contre cette religion de la laïcité ! Cette liberté totale prêchée par ces Illuministes est bien entendu un leurre. Les peuples seront enchaînés par l’argent et l’or qu’eux seuls possèdent… Il n’est évidemment pas question que le commun des mortels devienne un jour leur égal !
Ce qui est malheureux, peu de gens aujourd’hui semblent conscients du piège qui se referme contre eux.
On n’en est plus comme en 1984, où le peuple eut un sursaut de dignité quand le gouvernement voulut supprimer la liberté de l’enseignement. Le 4 mars à Versailles, 600 000 personnes manifestèrent selon Le Monde.
Et le 24 juin à Paris, on parlait de presque 2 millions de personnes dans la rue.
► http://www.live2times.com/1984-manifestation-pour-la-defense-de-l-ecole-privee-e–10514/
Et cela une semaine après un autre piège, celui des élections européennes. Le maire de Bordeaux Jacques Chaban-Delmas évoquait déjà « une société totalitaire dont les manifestants ne veulent pas ». Le 14 juillet 1984, Mitterrand retirait cette cynique loi Savary franc-maçonne.
Source “Effondrements de civilisation” : https://effondrements.wordpress.com/2012/09/06/la-religion-de-la-laicite-du-nouvel-ordre-mondial/
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