La Salette : vérités et mensonges, conséquences contemporaines
Notre-Dame de La Salette est le nom sous lequel les fidèles catholiques désignent la Vierge Marie en tant qu’apparue à deux enfants le 19 septembre 1846 en haut du village de La Salette-Fallavaux, près de Corps (Isère).
Pour le 168ème anniversaire de « L’apparition de Notre Dame sur la sainte montagne de La Salette » nous vous proposons la conférence qu’a donné sur le sujet un de nos Amis du Christ Roi de France lors de la Session Antilibérale de cet été 2014 :
La Salette : vérités et mensonges, conséquences contemporaines
Les cieux parlent suffisamment pour que les croyants comprennent
et insuffisamment pour que les incroyants ne comprennent pas. Pascal
Dans cet exposé, nous commencerons par faire un historique de l’apparition, en mettant l’accent sur l’histoire extraordinaire de Mélanie Calvat, la voyante de La Salette, et sur la réaction des ecclésias-tiques par rapport au Secret confié à Mélanie. Puis dans une deuxième partie, nous étudierons les enseignements que la Sainte Vierge a voulu nous donner lors de cette apparition.
Morceaux choisis :
Que s’est-il passé depuis Vatican d’Eux ?
Au moment du « concile » Vatican d’Eux, les évêques ont mis la Très Sainte Vierge Marie à la porte (1). La sanction fut terrible : comme Notre-Dame nous l’a annoncé (nous allons le voir plus loin), la Sainte Église fut éclipsée et les bandits ecclésiastiques abandonnèrent la chaire de Vérité pour prendre les rênes d’une nouvelle église Conciliaire. Il est bien évident que, dans l’église Conciliaire, on ne parle plus du tout du Secret confié par la Sainte Vierge à Mélanie. On ne va tout de même pas se tirer à soi-même une balle dans le pied.
Quelques clercs eurent le courage de résister à cette apostasie. Mais là encore sans rendre à la Sainte Vierge son rôle primordial. La plupart ignorent souverainement le Secret de Mélanie, et certains même reprennent, par intérêt, le rang d’opposant au Secret (après tout : « on met la vérité où sont nos intérêts »). C’est le cas notamment de l’abbé Ricossa de l’Institut Mater Boni Consilii (IMBC).
En 1999, trahissant Mgr Guérard, qui était un grand dévot de La Salette (2), l’abbé Ricossa (Sodalitium, n° 48 et 52), extrapole cette condamnation du Secret d’une lettre écrite en 1957 par le Cardinal Pizzardo. L’abbé Ricossa prétend (peut-être pour donner de l’autorité à sa démonstration) que ce cardinal n’est « ni moderniste, ni libéral ». Dans sa lettre, ledit cardinal affirme que l’opuscule contenant le secret « a été examiné et condamné » en 1923 « même sans la lettre du Docteur Mariavé ».
Mais cette lettre privée ne prouve rien sinon que ce Cardinal était sous l’influence du parti d’opposition au Secret et peut-être lui-même un opposant déclaré. En effet, si cette lettre du Cardinal Pizzardo, était émanée officiellement et juridiquement d’une Sacrée Congrégation à la suite d’un jugement canonique, elle aurait été l’écho d’un Décret publié aux Actes du Siège Apostolique. Tel n’est pas le cas. Et puis, il aurait fallu que soient désavoués publiquement, officiellement, d’une façon circonstanciée, Mgr Sforza, Mgr Zola et le R.P. Lepidi, pour leur Imprimatur, et les Papes Pie IX et Léon XIII, pour leurs hautes approbations et leurs nets encouragements ! Est-il concevable, convenable, que l’Église puisse se déjuger ainsi ?
L’abbé Ricossa s’efforce néanmoins de nous faire croire que la lettre du Cardinal Pizzardo est le résultat d’un jugement canonique du contenu du Secret ; il fait mine de croire lui-même que cette lettre privée reflète au moins la pensée officieuse de l’Église… parce que le Cardinal n’a pas écrit pour ne rien dire. En effet !
L’abbé Ricossa essaie aussi de nous faire croire, à travers la lettre du Cardinal Pizzardo, que :
- Le secret a été condamné par le décret de 1923. Or ce décret, et l’abbé Ricossa l’écrit lui-même dans le même article de Sodalitium, « en a interdit la possession et la lecture »… donc n’en a pas condamné le contenu !
- Le décret du Saint-Office de 1923 porte sur le Secret et non sur les ajouts intempestifs du Dr Grémillon (Mariavé). N’est-ce pas ce que signifie l’expression « même sans» ?
Étrangement l’abbé Ricossa n’a pas reproduit le décret de 1915 dans le n°52 de sa revue Sodalitium, comme il l’a fait pour celui de 1923 ? A-t-il craint que le caractère douteux et anonyme du texte n’ait pas échappé même aux yeux du lecteur peu averti ?
La faiblesse de sa position est manifestée par le besoin qu’il a, de s’appuyer sur « de nombreuses lettres du cardinal Caterini – secrétaire du Saint-Office – durant l’année 1880 ». Et là aussi, en dépit de l’assurance affichée, cette nouvelle inexactitude trahit ou l’ignorance de la question ou la mauvaise foi : deux lettres du Cardinal Caterini (la première, datée du 8 août 1880, était destinée au R.P. Archier, Supérieur général des Missionnaires de La Salette. Lettre privée donc sans aucune valeur canonique) et pas du tout « de nombreuses lettres », ont historiquement et frauduleusement servi aux ennemis du Secret et nous avons vu ce qu’il fallait en penser. En outre, depuis quand le courrier personnel d’un cardinal a-t-il force de loi dans une matière réservée au Pape ?
Force donc est de constater que, de même que la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (FSSPX) reprend à son compte tous les arguments des ennemis de l’infaillibilité pontificale (Centuriateurs de Magdebourg, …) pour justifier ses positions hétérodoxes, l’abbé Ricossa et l’IMBC reprennent les arguments des ennemis les plus enragés de La Salette et font preuve de la même mauvaise foi… (3)
Quant à elle, la FSSPX évite soigneusement toute référence au Secret de Mélanie (l’abbé Ricossa remarque – Sodalitium n°52 – d’ailleurs « la discrétion avec laquelle la Fraternité défend encore le “Secret” »). Voilà un silence bien opportun : sinon comment pourrait-elle expliquer à « ses » fidèles qu’elle négocie un accord avec une Rome qui « a perdu la foi » ?
Quant à l’abbé Belmont, il adopte la même position que l’abbé Ricossa et l’IMBC. Sodalitium n°52 : « nous nous réjouissons de ne plus être les seuls dans notre position – qui est celle de l’Église – après les numéros 134 et 135 du bulletin Notre-Dame de la Sainte-Espérance, où l’abbé Belmont a encore une fois fait la démonstration de son attachement à l’enseignement de l’Église et de son habituel équilibre en prenant sur la question une position que nous partageons entièrement ». Abbé Belmont, Abbé Ricossa, même combat !
Somme toute, hier, comme aujourd’hui, la Mère de Dieu peut parler… à condition qu’Elle ne dise rien et surtout qu’Elle ne contrarie pas les plans de certains ecclésiastiques.
Réponse du Ciel :
Le Ciel a répondu aux ecclésiastiques qui se sont opposés au message de Mélanie. Bon nombre d’entre eux ont rendu compte de leur opposition frontale à la Très Sainte Vierge. Citons par exemple :
- Mgr Ginoulhiac, évêque de Grenoble et successeur de Mgr De Bruillard, fut le premier à persécuter Mélanie et Maximin au sujet de leurs secrets. Il espérait la faveur du pouvoir politique et un archevêché avec un chapeau de cardinal, et pour plaire à l’empereur, il déclara que la mission des voyants était terminée. Par ailleurs, il traita Mélanie de folle. Il est mort fou, jouant à la poupée et avec ses excréments…
- Mgr Fava, évêque de Grenoble et successeur de Mgr Ginoulhiac, a prétendu imposer sa règle de préférence à celle donnée par la Très Sainte Vierge à Mélanie. En inaugurant les bureaux de La Croix de L’Isère, il y installa Notre-Dame de Lourdes, méconnaissant de nouveau, vu les circonstances, la faveur que la Très Sainte Vierge avait faite à son diocèse. La soirée fut joyeuse dans les bureaux et il se retira tard. Le lendemain il fut trouvé mort sur son plancher, dévêtu, les bras tordus, les poings crispés, les yeux, le visage, exprimant l’effroi d’une horrible vision.
- Le cardinal Perraud, voulant s’approprier un legs de l’abbé Ronjon à Mélanie, a traduit celle-ci devant la justice civile, pour un différend qui relevait du tribunal ecclésiastique et devant lequel il savait ne pas pouvoir obtenir gain de cause. Il vit le gouvernement s’emparer de tous les biens de sa maison. Et il mourut quelques jours après. Il ne lui resta pas même le tombeau qu’il s’était fait faire à Paray-le-Monial. Par arrêté du maire, le convoi, à son arrivée, fut conduit au cimetière. Il est à peu près le seul évêque en France qui ne soit pas enterré dans une église.
- Mgr Guilbert, évêque d’Amiens, opposant à La Salette, se trouve, le 9 août 1889, un peu indisposé… Le 15 août, on le laisse seul un instant. Quand on revient, on voit, à des traces, qu’il s’est accroché au tapis et aux meubles avec désespoir. Il était mort. Au cours des funérailles, pompeuses, la lourde bière roula du haut du catafalque et tomba sur le sol avec un bruit de tonnerre, répercuté sous les hautes voûtes de la cathédrale. La foule se retira, épouvantée, et n’assista pas à l’inhumation qui se fit de nuit.
- Le cardinal Meignan, archevêque de Tours, ennemi déclaré de la Salette, mourut subitement pendant la nuit, alors que la veille il était en pleine santé.
- Mgr Darbois, archevêque de Paris, ne croyait pas à la Salette. Et pendant deux heures, en 1866, il avait fait l’impossible pour amener Maximin à déclarer la fausseté de l’apparition… Cinq ans plus tard, le 18 mars 1871, il était incarcéré à la prison de la Roquette. Le 24 mai, il tombait sous les balles… après avoir fait réparation d’honneur à Notre-Dame de la Salette.
- Le père Henri Berthier, missionnaire de la Salette, complice de Mgr Fava, qualifiait la règle de la Sainte Vierge (que le pape voulait leur imposer) de règle impraticable, qui exige que les missionnaires soient sans ambition sur la moindre des choses passagères.
- Envoyé en Norvège pour une fondation, il trouva pratique de mettre dans une ceinture autour de lui les rouleaux d’or qu’il portait. Il tomba à l’eau, et coula à pic sous le poids de l’or.
- Mgr Henry, évêque de Grenoble, prêchait aux pèlerins, le 14 juillet 1907, et osait les féliciter d’y être venus en ce jour de fête de Notre-Dame du Mont Carmel. Il les mettait en garde contre le prétendu secret de Mélanie, sous prétexte de faire approuver par Rome un office en l’honneur de Notre-Dame de la Salette, mais surtout dans le but d’obtenir l’étouffement du secret. Il y envoya le chanoine Grespellier. Le 14 juillet 1908, un an plus tard, le chanoine fut arrêté par la mort, au moment où il montait prendre son chapeau pour se rendre à la Sacrée Congrégation. Le 14 juillet 1911, quatre ans plus tard, Mgr Henry, sur son lit de parade, attendait son enterrement.
- Mgr Sevin, archevêque de Lyon, fut un adversaire enragé du secret, mais ses efforts furent impuissants à le faire mettre à l’index. Il fut frappé de mort subite, et la décomposition s’accentua, malgré l’embaumement, à un point terrifiant pendant toute la durée de l’exposition sous le catafalque. L’intérieur du corps, rapporte le docteur Leclerc qui assista à l’autopsie, était déjà rongé par les vers.
- Le cardinal Amette, archevêque de Paris (qui auparavant, comme évêque de Bayeux, a tout fait pour discréditer les apparitions de la Reine du Très Saint Rosaire à Tilly-sur-Seulles, et s’en est pris à la voyante Marie Martel), interdisait dans son diocèse le Secret de La Salette… Il supprima même Le Pèlerin de Marie, une petite revue dévouée à la défense de la Salette. Il fut aussi frappé de mort subite. Son visage fut de suite ravagé par la putréfaction, au point que l’exposition fut impossible. Personne ne fut admis à pénétrer dans la chambre mortuaire : le prince de l’Église était devenu noir comme du charbon. On ne put lui faire la toilette des morts. Sa propre sœur fut priée de se retirer, sans l’avoir vu.
- Mgr Dechelette, évêque d’Évreux, autre ennemi de la Salette, fit la même fin que le cardinal Amette.
- À cette époque, plusieurs évêques et cardinaux français se signalèrent par cette noirceur et putréfaction immédiate lors de leur décès.
- Mgr Bouange, évêque de Langres, ennemi de la Salette : mort subite.
- Mgr d’Oultremont, évêque du Mans, qui avait à deux reprises, dans la Semaine religieuse de son diocèse, protesté contre le secret de la Salette : mort subite et obsèques au jour anniversaire de l’apparition.
- Mgr Lobbedey, évêque de Moulin en 1906, évêque d’Arras en 1911. Il avait dit à l’abbé Combe que jamais il ne donnerait l’imprimatur à une Vie de la Bergère de la Salette. Mort subite le 24 décembre 1916. La veille encore, il avait fait une ordination.
- Le chanoine Frézet, dans le Bulletin du diocèse de Reims, 7 octobre 1911 et 25 mai 1912 y proclame carrément que le secret, confié par Mélanie à Pie IX, n’est jamais sorti du Vatican, que le tissu de grossièretés et de sottises publiées sous le titre de Secrets de la Salette ou Secret de Mélanie est à l’Index, et constitue un outrage au bon sens… Un laïc, Monsieur de la Vauzelle écrivit lettre sur lettre au cardinal Luçon, exigeant, comme catholique, une réponse à ses questions. Le 16 décembre 1912, le révérend père Lepidi, maître du Sacré Palais, par une lettre au cardinal Luçon déclare officiellement que le secret de la Salette n’a jamais été condamné par l’Index, ni par le Saint-Office. La réponse fut transmise à monsieur de la Vauzelle, mais nulle rétractation dans le Bulletin de Reims, ni dans les nombreuses Semaines religieuses qui l’avaient reproduit. Le 19 septembre, à trois heures de l’après-midi, commença le bombardement systématique de la cathédrale de Reims. Le cardinal Luçon se serait simplement exclamé : « Il s’agit là de quelques coïncidences, parmi d’autres. »
Tous ces exemples devraient faire réfléchir nos modernes « négationnistes » du Secret, abbé Ricossa et Belmont en tête. On ne se moque pas de la Sainte Vierge !
* * *
Le Secret de Mélanie a-t-il été censuré par Rome ?
Dans le Bulletin du Diocèse de Reims du 25 Mai 1912, M. le Chanoine Frézet affirmait ce qui suit :
« …Nous disions en effet… que le tissu de grossièretés et de sottises publié sous le titre de Secret de La Salette etc… ou de Secret de Mélanie etc… avait été mis à l’Index, le 7 Juin 1901 et le 12 avril 1907 ».
Sachant que ces affirmations étaient erronées, le Marquis de la Vauzelle en écrivit, le 6 novembre 1912 à Son Éminence le Cardinal Luçon, Archevêque de Reims. Par sa lettre du 27 novembre 1912, Son Éminence lui répondit : « …Les articles du Bulletin reproduisent bien mon propre sentiment ». Et le Cardinal ajoutait qu’il transmettait au R. P. LEPIDI, Maître du Sacré Palais, Membre du Saint-Office et de l’Index, les trois questions posées par le Marquis de la Vauzelle, pour savoir si les mises à l’Index dont le Bulletin de Reims donnait les dates, visaient l’opuscule de Mélanie ou seulement des ouvrages où il était cité et commenté. Son Éminence lui mandait en outre : « Dès que j’aurai la réponse du P. LEPIDI, s’il veut bien me répondre, je vous la ferai parvenir. »
Le 19 Décembre 1912, le Cardinal Luçon écrivit au Marquis de la Vauzelle :
« Monsieur le Marquis,
«Voici la réponse que je reçois du R. P. LEPIDI aux trois questions posées dons vos lettres des 6 et 25 Novembre et 13 Décembre :
« Voici ce qui m’a été donné de recueillir par des informations séreuses sur l’affaire du Secret de La Salette vis-à-vis des Congrégations Romaines, INDEX et SAINT-OFFICE :
1° Le Secret de La Salette n’a jamais été condamné d’une manière directe et formelle par les Sacrées Congrégations de Rome.
2° Deux livres de M. Gilbert-Joseph-Émile Combe ont été condamnés par l’Index :
L’un en 1901 : Le Grand Coup avec sa Date Probable, étude sur le Secret de La Salette, augmenté de la brochure de Mélanie et autres pièces justificatives.
L’autre livre en 1907 : Le Secret de Mélanie et la Crise Actuelle.
Ces condamnations regardent directement et formellement les deux livres écrits par M. Combe et nullement le Secret.
Je prie V. É. d’agréer, etc…
Vatican, 16 Décembre 1912.
Albert LEPIDI, O. P.
« En vous transmettant cette réponse, je vous prie, Monsieur le Marquis, d’agréer l’expression de mes respectueux sentiments. »
J. Card. Luçon, Archev. de Reims (4) »
Dans le numéro du 31 Décembre 1915 des « Acta Apostolicae Sedis » parut, Comme émanant du Saint-Office en date du 21 Décembre 1915, un “Décret” ne portant la signature d’aucun des Cardinaux dignitaires ou membres de la Sacrée-Congrégation, mais seulement celle de son notaire Louis Castellano, et, de plus, sans aucune mention de date, ni du vote du “Décret” en réunion de la Congrégation du Saint-Office, ni de sa présentation à l’approbation du Pape Benoît XV…
Or, il est vrai que ce “Décret” défend « de traiter et discuter la question du Secret de La Salette ». Mais il ne porte absolument aucune censure, ni sur l’opuscule de Mélanie, ni sur le Secret en particulier, ni aucune défense de le posséder, de le lire et de le répandre.
Ce “Décret” laisse donc les catholiques en jouissance des hautes autorisations conférées à l’opuscule de Mélanie par les Imprimatur d’abord du Cardinal RIARIO SFORZA, Archevêque de Naples, puis de Mgr ZOLA, Évêque de Lecce ; sans compter les approbations des Cardinaux FERRIERI et GUIDI, et même du Pape Léon XIII qui, non seulement agréa par deux fois l’opuscule de Mélanie à lui offert par l’auteur, mais encore chargea M. Amédée NICOLAS, avocat à Marseille, « de rédiger une brochure explicative du Secret tout entier afin que le public le comprenne bien ».
Ces Pages Ont Été Écrites Pour La Pure Vérité.
Romæ, die 6° Junii 1922.
Étant donnée l’évolution des choses,
des événements
et des hommes,
il semble bien opportun de prier en ces temps de calamités ! Voyez ci-dessous et la Prière pour les temps de calamités (Mélanie Calvat).
Prière de Mélanie Calvat, Bergère de la Salette
Statue en bronze à La Salette, Notre-Dame assise en pleurs (Photo Abbé JMS)
Mélanie, la Bergère de La Salette, religieuse, et même pendant un temps religieuse Carmélite, a composé une prière pour les temps difficiles.
Cette prière a reçu l’imprimatur d’un évêque dominicain, l’un de ses protecteurs, assorti de quarante jours d’indulgence.
+ Fr. Carlo-Giuseppe [CECCHINI, o.p.]
Évêque du Titre d’Alicarnasse, Prélat ordinaire d’Altamura et d’Acquaviva delle Fonti.
DEVANT UN CRUCIFIX
Prière à réciter en temps de calamités
Croix placée sur la poitrine de la Sainte Vierge pendant l’Apparition.
Père Éternel, voici Votre Fils, JÉSUS-CHRIST, mis en croix pour nous ! En Son Nom et par Ses mérites, ayez pitié de nous, pauvres pêcheurs, parce que repentants, nous recourons à Votre infinie miséricorde. Laissez-Vous toucher, ayez pitié de nous qui sommes Votre héritage. Ne violez pas, Seigneur, le pacte que Vous avez fait d’exaucer la prière que Vous font Vos enfants.
Il est vrai que par nos grandes iniquités nous avons irrité Votre Justice, mais Vous, mon Dieu, qui êtes bon par nature, faites resplendir la grandeur de Votre infinie miséricorde. Seigneur, si Vous voulez faire attention à nos iniquités, qui pourra subsister en Votre présence ? Seigneur, nous confessons que nous sommes très coupables et que ce sont nos péchés qui ont attirés ces fléaux sur nous.
Mais Vous, Seigneur, qui avez bien voulu que tous les jours nous Vous appelions NOTRE PÈRE, regardez à présent la grande affliction de Vos enfants, et épargnez de si grands fléaux. Oh ! faites grâce ; ô mon Dieu, par les mérites de JÉSUS-CHRIST, faites grâce par l’amour que Vous avez pour Vous-même ; par l’amour de la VIERGE MARIE, « notre Maman », pardonnez-nous !
Souvenez-vous, ô Seigneur, que nous sommes appelés Votre peuple, ayez pitié de la folie humaine. Envoyez un rayon de Votre divine lumière qui dissipe les ténèbres de notre intelligence et que notre âme amendée change ses voies et ne sature plus d’amertume le Cœur de son Dieu ! Seigneur, la main seule de Votre infinie miséricorde peut nous sauver de tant de fléaux. Seigneur, nous sommes enivrés d’afflictions intérieures et extérieures, ayez pitié de nous ! Détournez, ô Seigneur, Votre face de nos péchés et regardez JÉSUS-CHRIST qui Vous a donné satisfaction en souffrant et en mourant pour nous, Il est Votre Fils ! Et ainsi nous célébrons Votre infinie miséricorde.
Vite, exaucez-nous, Seigneur, autrement notre courage sera bien amoindri, car nous sommes tombés dans un état si misérable ! Vite, Seigneur, faites sentir Votre miséricorde, car nous n’espérons plus qu’en Vous seul, qui êtes Notre Père, Notre Créateur, et qui devez conserver et sauver ceux qui sont Vôtres pour toujours.
(Sœur Marie de la Croix, née Mélanie Calvat, Bergère de la Salette)
- Bien volontiers j’enrichis cette dévote prière de la pieuse Mélanie CALVAT de 4O jours d’indulgence chaque fois qu’on voudra bien la réciter.
Acquaviva, le 8 septembre 1905,
+ Fr. Carlo-Giuseppe [CECCHINI, o.p.]
Évêque du Titre d’Alicarnasse, Prélat ordinaire d’Altamura et d’Acquaviva delle Fonti.
Les Litanies de Notre-Dame de La Salette
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« Eh bien ! mes Enfants, vous le ferez passer à tout mon Peuple ! »
Nous soussigné, Évêque de Grenoble, approuvons les Litanies ci-dessus en l’honneur de Notre-Dame de La Salette, et nous accordons quarante jours d’indulgence aux personnes qui les réciteront avec piété.
Donné à Grenoble, le 15 janvier 1855.
† PHILIBERT, Évêque de Grenoble.
[1] Voir lettres de l’abbé Berto : http://www.a-c-r-f.com/documents/abbe_BERTO_Lettres.pdf
[2] Ce qui obligea les sœurs de Crézan, grandes dévotes de la Salette à préférer ne pas avoir de sacrements plutôt que de supporter des ennemis de la Salette.
[3] L’abbé Paladino, dans sa brochure La Voix n°28/29, mettra en évidence l’opportunisme de l’abbé Ricossa : « D’abord, notre article n’avait pas pour but de démontrer que le Secret avait été approuvé par l’Église, mais seulement de dire que ce Secret illustre la situation actuelle comme l’abbé Ricossa lui-même l’avait écrit à l’époque. Est-il discourtois de remarquer qu’à notre connaissance ce dernier n’adhérait pas à la thèse de Cassiciacum en 1986 tandis qu’en 1999 il en est devenu l’un des principaux défenseurs ? Or, en 1986 l’abbé Ricossa était favorable au Secret et depuis 1999 il y est opposé. On peut légitimement se demander si ce n’est pas l’adoption de la thèse guérardienne qui est la vraie raison de son changement d’attitude. Il est vrai qu’il s’est déjà défendu de cette accusation mais on ne peut nier que le Secret de la Salette ne s’accorde pas vraiment avec la thèse de Cassiciacum. »
Remarquons par ailleurs le rôle subversif joué par le directeur de l’IMBC sur d’autres points fondamentaux de verrouillage du combat actuel pour sa survie de la Tradition catholique :
- Il a tenté de réhabiliter le luciférien cardinal Rampolla, secrétaire d’État de Léon XIII, membre de l’OTO, qui faillit succéder à ce dernier sur le siège de Pierre au conclave de 1903.
- Il a tenté de faire croire aux fidèles que l’Apocalypse de Saint Jean ne concernerait nullement ni la situation actuelle, ni l’avenir actuel de la Sainte Église (thèses modernistes et rationalistes du Professeur Corsini),
- Et il persiste à refuser de prendre en considération l’invalidité radicale de la nouvelle forme sacramentelle conciliaire « œcuménique », imposée le 18 juin 1968 par la prétendue « Constitution apostolique » Pontificalis Romani.
- Il a trahi la pensée de Mgr Guérard qui interrogé sur la valeur des actes d’un pape materialiter était obligé de répondre : nulle, ce qui est évident et donc de conclure que sa thèse s’éteignait dans le temps !
- D’autre part pourquoi ne diffuse-t-il pas les sermons de Mgr Guérard (comme la FSSPX qui refuse la diffusion de Mgr Lefebvre) en particulier ceux sur La Salette ?
[4] La photogravure de ce document se trouve clans la brochure Le Secret de la Salette et le Bulletin du diocèse de Reims, par le Marquis de la Vauzelle.