Église catholique versus Secte maranne conciliaire
Église catholique
Secte maranne conciliaire
Pour l’Église catholique, un atelier extraordinairement novateur conçoit, entre 1225 et 1235, sur le chantier de la Cathédrale de Strasbourg, les parties supérieures du croisillon sud et le Pilier des Anges, puis les tympans des deux portails sud et le couple de l’Église et de la Synagogue placé de part et d’autre de ces portails. Ces deux figures de femmes, allégories des religions chrétienne et judaïque, comptent parmi les plus célèbres chefs-d’œuvre de l’art occidental du Moyen Âge.
La Synagogue vaincue et l’Église triomphante appartiennent à une symbolique traditionnelle dont les représentations se multiplient à partir du milieu du XIIIe siècle. À gauche, l’Église victorieuse et couronnée, tenant dans ses mains le calice et la bannière que surmonte la croix, considère avec assurance la Synagogue. Celle-ci, qui tient une lance brisée, détourne sa tête aux yeux bandés, expression de son refus de reconnaître dans le Christ le Messie attendu. Elle paraît laisser tomber les tables de la Loi, symbole de l’Ancien Testament dépassé. Ces sculptures encadraient à l’origine une figure du roi Salomon placé entre les deux portails, assis sur un trône et tenant une épée, figure aujourd’hui disparue. Ces figures élancées sont empreintes d’une très grande humanité. Toutes deux caractérisent la brève période de raffinement qui marque la fin du règne des Hohenstaufen. La finesse des drapés fluides, qui laissent percevoir la densité des corps, ainsi que les poses majestueuses, renvoient également à la statuaire de l’Antiquité, qui bénéficie au début du XIIIe siècle d’un regain d’intérêt désigné sous le nom de « Renaissance antique ».
Pour le secte maranne Conciliaire, une statue commandée par l’Institut de relations juives et catholiques à l’Université Saint-Joseph de Philadelphie appelée “Synagogue et Église dans notre temps” représente « deux femmes assises l’une à côté de l’autre, comme deux sœurs »…
Une image vaut mille mots !
Là vous en avez deux !
Et c’est cette représentation maranne que Bergoglio alias “Call Me Jorge” a ‘bénite’ lors de son récent voyage aux États-Unis :
… Changeant « le programme de son dernier jour de voyage aux États-Unis pour donner un message personnel de respect au peuple juif », le Clown Blanc a « bénit » « une statue commandée par l’Institut de relations juives et catholiques à l’Université Saint-Joseph de Philadelphie » « appelée “Synagogue et Église dans notre temps” » qui représente « deux femmes assises l’une à côté de l’autre, comme deux sœurs ».
« Cette statue est une parfaite manifestation de l’identique dignité des deux sœurs, l’Église et la Synagogue » expliqua aux journalistes le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi (The Huffington Post).
Cette université a été fondée par les jésuites et est sensée former les élites catholiques, elle répudie l’antisémitisme… À côté de Bergoglio se trouvait le rabbin argentin Abraham Skorka, son ami et collaborateur littéraire, qui était venu de Buenos aires pour lui tenir compagnie. Les deux hommes partagèrent un moment devant la sculpture pendant que le Clown Blanc la « bénissait » avec de l’eau « bénite » à sa façon.
La synagogue aveuglée versus L’Église Reine par la croix et l’Eucharistie, Cathédrale de Strasbourg
Sur les façades de la cathédrale, deux statuaires reprennent le thème médiéval de l’Église triomphante et de la Synagogue aveugle. L’allégorie est visible juste au-dessus du portail principal :
Représentées sous forme de femmes, l’Église et la Synagogue se tiennent de part et d’autre du Christ en croix. Un serpent encercle le visage de la figure juive et lui couvre les yeux.
Sur le portail sud, place du Château deux autres Église et Synagogue se font face : la première est fière et majestueuse, la seconde est courbée et aveuglée par un bandeau. Cette symbolique médiévale exprime la théologie de la Substitution, en vigueur dans l’Église catholique jusqu’au conciliabule Vatican II (d’EUX) au milieu des années 1960 et selon laquelle les chrétiens étaient le véritable peuple de Dieu et les Israélites accrochés au judaïsme après l’arrivée de Jésus étaient dans l’erreur.
Le portail sud : Synagogue
Photo Pierre Jacob
La Synagogue a la tête baissée, les yeux bandés, sa lance-étendard est brisée. Elle tient encore les Tables de la Loi. Elle symbolise l’ancienne Loi.
Elle est représentée dans un double mouvement : le corps est orienté vers Salomon, alors que de la tête, baissée, s’en détourne. À la différence des sculptures romanes, conçues comme un gonflement du mur, la Synagogue s’en détache dans un mouvement de forte torsion. Le hanchement expressif, la silhouette monumentale et allongée est une version raffinée du style 1200.
Le portail sud : Église
Photo Pierre Jacob
L’Église se dresse, fière et couronnée. Elle regarde vers la gauche, vers la Synagogue. De sa main droite, elle porte la croix en bannière. De la gauche, elle élève le calice sacré. Elle représente la nouvelle Alliance. Ses proportions sont élancées mais le maître a fait toutefois abstraction ici de la réalité anatomique.
Pour aller plus loin :
(Mise en garde : )
(Le PDF ci-dessus est conçu par un argentin, compatriote de Bergo(go)glio, partisan de la F$$PX et des Bonshommes d’Avrillé, en ce sens il est dans la position douteuse des “R&R” qui « Reconnaissent [le Clown Blanc pour pape] mais Résistent [à sa “doctrine”] »…