Dans son sermon de la Pentecôte à Villepreux, Mgr Tissier de Mallerais, dans une belle envolée lyrique, nous explique que la Tradition et plus particulièrement la FSSPX porte(nt) l’Église en exil, cette dernière étant occupée officiellement (sic !) par les modernistes.
Outre l’ambigüité intrinsèque de cette assertion qui conserve à cette « occupation » la qualité d’Église, Mgr T. de M. se place du point de vue interne de l’église Conciliaire et participe à cette erreur fatale de croire que la tradition est de facto la vie de l’Église, alors qu’elle n’est et ne doit être que la réception ininterrompue du dépôt de la foi confié par le Christ à ses apôtres…
Il est temps à présent de tordre définitivement le cou à cette prétention orgueilleuse et insultante pour l’Esprit Saint du traditionalisme et de ses tenants d’affirmer qu’ils portent l’Église en eux et qu’ils ont les quatre notes de l’Église !!! Et qu’ils restent catholiques au « cœur de l’Église »… sans doute parlent-ils de la secte puisqu’ils reconnaissent que l’autorité subsiste au sein de cette dernière tout en affirmant hautement qu’ils ne sauraient se compromettre avec ce qui en fait la trame essentielle, à savoir la hiérarchie moderniste qui occupe l’Église…
Mgr Tissier a beau ensuite faire diversion en nous parlant des quatre notes, il ne saurait nous convaincre car son discours sonne faux tout comme son traditionalisme accommodant, ambigu, teinté d’un faux rigorisme et d’une trompeuse piété.
L’Église catholique possède en effet les quatre notes qui la distinguent absolument de toutes les autres fausses religions : unité, sainteté, catholicité et apostolicité. C’est pourquoi nous sommes persuadés, sans aucune crainte de nous tromper, que rien d’impur ne peut venir souiller ce corps divin quelque perverse puisse être la malice des hommes qui, agissant de la sorte, se mettent ipso facto en dehors de l’Église.
Ne perdons pas de vue que la vie de l’Église est d’abord surnaturelle et qu’elle ne se résume pas aux affects et fluctuations des êtres de chair et de sang qui composent sa partie militante.
L’Église souffrante et l’Église triomphante sont les meilleurs garants du caractère divin et surnaturel de l’Église et donc de sa Tradition.
Dans un délire proprement sacrilège, Mgr et la Fraternité s’attribuent sans hésiter les quatre notes de l’Église ! Et, osons-le dire, y ajoutent le blasphème inouï de prétendre représenter l’Unité de l’Église, de garder la Sainteté de l’Église, d’être le garant et le représentant de la Catholicité et, en outre, d’avoir la succession apostolique et d’assurer ainsi la Tradition vivante dans l’Église !!!
Cet orgueil sans borne nous fait mieux saisir que l’immense majorité d’entre eux puissent être pertinaces dans leurs scandaleuses erreurs et hérésies.
Il est impie de vouloir préserver la Tradition et les quatre notes de l’Église …contre l’Église !
OU alors faut-il en conclure que dans une vision proprement délirante (pour ne pas dire plus !) les clercs de cette Fraternité instaurent une dichotomie artificielle entre « leur tradition » et la Tradition qui est inséparable de l’Église puisqu’elle en est le fruit nécessaire et indispensable de l’Église militante…
C’est pourquoi un catholique conséquent doit refuser une modernité suspecte au nom même de la Tradition et non pas au nom d’une croyance naïve en un éventuel « retour à la tradition » !
Non ! Mgr la secte Conciliaire n’occupe pas l’Église Catholique !!! C’est une monstruosité et un péché contre la foi que de prétendre cela ! La secte n’a aucun pouvoir contre l’Église qui a les promesses de Notre-Seigneur et son indéfectibilité nous amène à soutenir qu’elle (la secte) ne peut que l’éclipser, l’occulter, la singer… dans une totale inversion diabolique ! (Dieu ne « cohabite pas » avec autre chose…)
Inversion à laquelle, par définition, il est absolument impossible que Dieu ait la moindre part !
L’orgueil (clérical) démesuré des traditionalistes dont l’esprit est aussi étroit que défaillant participe, à sa manière et qu’il le veuille ou non, à la synthèse préternaturelle des contraires précurseurs de l’avènement de l’Antéchrist.
Oui je sais que ces propos vont choquer ou alarmer beaucoup de personnes dans le monde de la tradition. Malgré cela je persiste et signe car il doit se produire chez les meilleurs d’entre nous un véritable tsunami spirituel. Nous vivons depuis trop longtemps baignés dans une atmosphère cléricale oublieuse de ses propres finalités et nourris jusqu’à l’indigestion des erreurs et hérésies délétères du traditionalisme autoritaire et dominateur.
Oui l’Église est Sainte, Catholique et Apostolique et n’a ni à être défendue ni à être justifiée aux yeux de ses propres enfants ! C’est l’unique voie du Salut ici présentement sur cette terre et tout ce qui s’inscrit dans une dialectique moderne qui nie l’évidence au quotidien (« Vous les reconnaitrez à leurs fruits… ») participe de ce pourrissement de l’esprit au même titre que la modernité.
NON Mgr ! Nous ne sommes pas exclus… nous ne sommes pas en exil… ce sont tous ceux qui refusent la vraie foi et s’aveuglent sur le caractère essentiellement surnaturel de l’Église qui sont en exil et mettent par le fait même leur salut éternel en jeu. Nous croyons tout ce que Dieu a révélé et qu’Il nous enseigne par Son Église. Tout ce qui est susceptible d’errer ne peut pas être d’Église ! C’est impossible !
Et l’on retrouve le fameux et criminel (surtout en 2013 !) attentisme de cette Fraternité qui aime son exil, le chérit et le cultive, dans l’attente quasi féerique d’un Israël mythique où ceux d’en face auront réussi, par je ne sais quel miracle, à renoncer à leur apostasie…
Quand allons-nous enfin comprendre que le traditionalisme est l’ « idiot utile » du modernisme et de ses valets ? Il est déjà condamné et représente le plus beau chef-d’œuvre de Satan car, contrairement à ceux d’en face qui s’évertuent à singer sans vraiment y parvenir et pour cause, nos traditionalistes prostituent partout dans le monde nos lieux saints et attirent un peu plus chaque jour le châtiment des nations… sans parler des âmes qu’ils contribuent à perdre car « Sans la foi, nul ne peut être sauvé ».
Comme St Herménégilde nous crierons dans un seul élan à Mgr : « Non ! Je ne recevrai pas la communion de vos mains sacrilèges ! ».
Mgr, Dieu vous a donné tout ce qu’il faut pour redevenir (rapidement) intégralement catholique : vous avez la plénitude du sacerdoce, vous pouvez avoir la sainteté et l’unité de l’Église et vous serez alors le plus catholique des évêques !
Et s’il vous manque encore quelque grâce, suppliez Dieu de vous l’accorder afin de renoncer à votre « traditionalisme » et d’être tout simplement… catholique.
Nous tomberons alors à vos genoux pour vous demander votre bénédiction…
Pierre Legrand.
* * *
Texte intégral du sermon de Mgr Tissier de mallerais à Villepreux :
Chers pèlerins,
Nous sommes sous la pluie, nous avons froid, mais à l’intérieur, la charité du Saint-Esprit brûle en nous ! Et nous pensons à St Joseph sur les routes d’Égypte, quand après avoir compris qu’il devait être le père adoptif et légal du Fils de Dieu, il dut brusquement, pendant la nuit, quitter Bethléem pour aller en exil. Eh bien c’est un peu l’image de notre situation, bien chers fidèles, nous sommes sur les routes d’exil, pour longtemps peut-être, et nous devons prendre courage avec le Saint-Esprit en imitant la conduite, la vocation de Saint-Joseph. Quand l’Ange lui dit dans la nuit : « Joseph, prend Marie et l’Enfant et fuis en Égypte ! » Eh bien immédiatement, sans discuter il partit et resta là-bas dans un pays étranger dont il ne connaissait même pas la langue et pendant un ou deux ans ! Jusqu’à ce que Dieu le rappelât d’Égypte. “J’ai rappelé mon Fils d’Égypte !” Eh bien, notre situation dans l’Église, chers fidèles, nous ressemblons un peu à la Sainte Famille, nous sommes en exil et pourtant nous sommes la Sainte Famille. Voyez, la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph c’était l’Église en germe ! L’Église n’existait pas encore mais c’était le germe de l’Église ; il y avait d’abord Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le chef de l’Église, de son Corps mystique, il y avait le premier membre de l’Église, Marie, la Très Sainte-Vierge immaculée rachetée par avance dans le sang de Jésus-Christ, il y avait Joseph, purifié du péché originel, sans doute avant sa naissance, nous ne savons pas exactement.
“Nous portons l’Église dans l’exil !”
En tout cas la Sainte Famille représentait l’Église. Eh bien nous, chers fidèles, dans la Tradition, la Fraternité Saint-Pie X et les sociétés religieuses et sacerdotales amies, nous portons l’Église dans l’exil ! L’Église étant officiellement occupée par les Modernistes, nous sommes réduits, portant l’Église en nous, à l’exil, et ça pourra durer quelques années encore, jusqu’à ce que le Seigneur nous envoie son Ange et nous dise, “Maintenant tu peux rentrer dans la terre d’Israël”, officiellement. Mais nous portons quand même l’Église en nous ! Je me souviens que Mgr Lefebvre nous avait expliqué très bien que nous avions en nous, nous dans la Tradition, les quatre notes de l’Église catholique, les quatre marques de l’Église, pour marquer bien que malgré notre situation anormale, d’exil, nous restons catholiques au cœur de l’Église ! Nous avons en effet gardé l’unité de l’Église, la catholicité de l’Église, une, sainte, catholique et apostolique. L’unité puisque nous avons gardé la foi ! L’unité de l’Église consiste d’abord dans la foi catholique ; que tous les catholiques professent la même foi ! Eh bien nous avons l’unité de l’Église parce que nous avons la foi de toujours ! Cher fidèles, et il n’est pas question de la quitter et de nous compromettre avec l’hérésie moderniste. Ensuite : Une, Sainte ! Nous avons gardé la sainteté de l’Église puisque vous en êtes la preuve, chères familles où le Bon Dieu choisit de ces belles vocations religieuses et sacerdotales, une vie consacrée au Bon Dieu qui est un modèle pour toute l’Église ! Nous avons gardé la note de sainteté de l’Église par la grâce de Dieu, Une, Sainte, Catholique ; nous avons aussi la catholicité de l’Église puisque la Tradition que nous représentons est répandue dans le monde entier ! Pas seulement en France, pas seulement aux États-Unis, représentée par son supérieur de district, pas seulement en Allemagne, représentée par de nombreux pèlerins, pas seulement… De tous les pays du monde ! Vous chers pèlerins, vous êtes la preuve que la Tradition bien vivante en nous est catholique ! Et enfin nous représentons l’Apostolicité de l’Église ! L’Église est apostolique, nous sommes aussi apostoliques, ça veut dire que nous avons la succession apostolique par les évêques. Nous autres, nous avons reçu l’épiscopat des mains de Mgr Lefebvre d’une façon légitime, même si elle était anormale. Et par conséquent, tant que nous sommes dans l’Église et en exil nous portons en nous l’Église. Alors, chers fidèles, souvent nous demandons quelle est notre vocation ? Ne serait-ce pas de chercher à Rome les bénédictions auxquelles nous aurions droit ? De chercher les approbations et les reconnaissances ? Certes, c’est une question que nous pourrions nous poser, mais ce n’est pas la question essentielle !
“L’église Conciliaire, cette secte qui occupe l’Église catholique”
La vraie question que nous devons nous poser, à savoir, quel témoignage nous devons donner à la foi catholique aujourd’hui dans la situation de l’Église qui souffre d’une crise terrible ?… Quel témoignage nous devons donner aujourd’hui ? Et la réponse sera, le témoignage des témoins de la foi et des martyrs ! Tous ces saints de l’Église, tous ces confesseurs de la foi, tous ces martyrs de l’Église sont pour nous un exemple ! Voilà donc la réponse à cette question, chers fidèles ! De savoir la manière la meilleure de porter ce témoignage à la face de l’Église, d’être le pinacle publiquement condamné à l’exil, eh bien, c’est un avantage parce que notre témoignage est plus éclatant d’être considérés comme une pierre de scandale par les modernistes – comme Notre Seigneur l’était, pour Hérode, à ce moment-là – n’est-ce pas un avantage pour l’Église de voir où se trouve la Tradition ? Cette pierre de scandale pour les modernistes, pour ce qu’on appelle l’église Conciliaire, c’est-à-dire cette secte qui occupe l’Église catholique. C’est un avantage pour nous d’être regardés comme exclus, comme en exil, chers fidèles, d’être regardés comme la pierre rejetée par les bâtisseurs et qui deviendra et qui est déjà la pierre d’angle, la pierre qui soutient l’édifice. N’est-ce pas la Tradition, la foi catholique de toujours que nous représentons ? Alors voilà les raisons pour lesquelles nous ne pleurons pas si nous ne recevons pas de Rome les informations peut-être attendues, je ne sais pas. Restons tranquillement en exil tant que le Bon Dieu voudra. Et portons ce témoignage de la foi catholique que les martyrs ont donnée.
“Restons tranquillement en exil tant que le Bon Dieu voudra.”
Je parlais ce matin aux enfants de Saint-Herménégilde. C’était un jeune martyr qui avait dix-sept ans qui vivait au VIème siècle. Il était catholique mais son père était hérétique, arien. Il devait hériter du trône d’Espagne, mais son père furieux de voir que son fils était catholique lui supprima la succession au trône et le condamna à la prison, et Herménégilde – que nous fêtons le 13 avril, donc il y a un mois – était en prison depuis plusieurs mois quand la fête de Pâques approchait. Il aurait bien voulu recevoir la communion, la sainte communion pascale et son père y pensait et lui envoya un évêque lui portant Jésus Hostie ! Quel bonheur pour Herménégilde de pouvoir avoir une communion pascale. Seulement voilà, l’évêque entre dans sa cellule et se présente : « Je suis l’évêque de Huesca, je suis arien et je porte la sainte communion ! » Je suis arien, c’est-à-dire je suis hérétique, je ne suis pas catholique. C’était un évêque qui n’était pas catholique, chers fidèles, et qui portait la communion à Herménégilde. Que va faire Herménégilde ? Qu’auriez-vous fait à sa place ? Auriez-vous accepté quand même de recevoir la Sainte communion ? De recevoir Jésus-Hostie ? Est-ce que ça ne vaut pas la peine de faire quelques compromis, d’accepter de mains indignes, quand même, Jésus ? Cet évêque célébrait validement la messe bien qu’il ne crût pas que Jésus soit Dieu, parce que c’était la religion arienne. Il ne croyait même pas que Jésus fût Dieu ! Mais on pense qu’il pouvait célébrer validement la messe… Il apportait Jésus-Hostie ! Eh bien en un clin d’œil, inspiré par le don du Saint-Esprit, – le Saint-Esprit que nous fêtons aujourd’hui – par le don de conseil, il a dit « Non ! Je ne recevrais pas la communion de vos mains sacrilèges ! Moi je suis dans les fers et je suis libre pour faire mon salut ! Et vous qui êtes libre, Monseigneur, eh bien vous êtes esclave du diable parce que vous avez une foi fausse, vous n’êtes pas catholique ! Et je ne recevrais pas la communion de mains sacrilèges ! » Exemple pour nous, bien chers fidèles ! Tous les beaux cadeaux qu’on pourrait nous offrir depuis Rome nous ne sommes pas prêts de les accepter sans examen, sans considérer les circonstances dans lesquelles ce cadeau nous serait fait. Nous exigeons de pouvoir garder notre profession de foi publique et complète, catholique ; nous ne pouvons pas recevoir des cadeaux empoisonnés qui nous condamneraient à des compromis avec le modernisme. Voilà l’exemple de Saint-Herménégilde, inspiré par le Saint-Esprit.
“Non ! Je ne recevrais pas la communion de vos mains sacrilèges !”
L’exemple aussi de Saint-Joseph qui resta en exil, contenant l’Église, toute l’Église entière, jusqu’à l’heure du retour en terre sainte. “J’ai rappelé mon fils d’Égypte”. Dans cette attente, chers fidèles, prions bien la Très Sainte-Vierge, l’épouse du Saint-Esprit qui fut remplie de ces sept dons du Saint-Esprit dès le premier instant de sa conception. Elle qui eut le don de conseil, quand Elle reçut le message de l’Archange Gabriel lui disant qu’Elle devait devenir la Mère de Dieu ! Elle a dit « oui ! », “fiat !” Immédiatement ! Le don de conseil ! Et Elle qui a eu le don de force au pied de la Croix, de rester trois heures debout devant son Fils, Dieu fait homme, agonisant sur la Croix, sous ses yeux ! Restée ferme comme la Mère du souverain prêtre, la mère de la Victime, la victime divine pour nos péchés. Eh bien demandons à la Très Sainte Vierge de nous remplir de ces sept dons du Saint-Esprit, spécialement par son intercession, spécialement le don de conseil qui dictera notre conduite, divinement et le don de force, de savoir dire non quand il faut dire non, parce que la force consiste davantage à résister au mal qu’à attaquer l’ennemi. Restons bien fermes, unis dans l’unique foi catholique, chers fidèles, sous le patronage de Saint-Joseph auquel nous allons renouveler tout-à-l’heure la consécration de la Fraternité Saint-Pie X. Ainsi soit-il!
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il !
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C’est quand même assez tordant de lire un des Mitrés de la frat qui cite en exemple Saint Herménégilde refusant (à raison bien sur) la communion d’un hérétique, alors que lui même et tout les prêtres sont en communion et font communier des milliers de personnes avec un hérétique.
Et cette communion avec un hérétique se fait par la profanation du Canon de la Sainte Messe, « una cum » / Un avec l’hérétique du Vatican chef de la secte conciliaire.
C’est un véritable sacrilège qui est imposé aux prêtres voulant demeurer à la fraternité et aux fidèles qui s’y rendent.
Moi je refuse la communion sacrilège au sein de la fraternité qui, d’une manière générale est dans l’hérésie sur l’Infaillibilité et qui est clairement libérale et moderniste … moderniste de droite mais moderniste.
Édouard je partage complètement votre position. Depuis le temps que dure cette crise la Fraternité a largement eu le temps de prendre la seule attitude possible, c’est à dire déclarer le siège de Pierre occupé par les pires ennemis de l’Église, et leur faire la « guerre » . Mais la Fraternité a choisi de faire la guerre aux défenseurs de la vérité ! Quelle honte, quel scandale ! Quels dégâts dans les âmes ! Il y a de grosses corrections fraternelles qui se perdent !
Cher Vrai Catho,
Merci pour votre commentaire. En effet ils ont choisi de crosser les tenants de la Vérité et donc à combattre la Vérité, ce qui est un péché contre le Saint Esprit, et qui ne les disposent pas au repentir mais les aveugles dans leur péché.
Il n’est peut être même pas utile, au moins sur le plan collectif, de corriger la fraternité, qui est dans le navire de l’hérésie et dont le gouvernail est cassé, et les mats pliés.
Le miracle peut en toucher un à un.
Je suis bien d’accord avec vous , cher Édouard ! La privation (même) volontaire des sacrements, indispensable(s) à la vie de la grâce, n’en demeure pas moins un châtiment. Recevons-le comme tel avec humilité, esprit de pénitence et patience… Cette dernière étant l’actualisation de la vertu d’Espérance…
Cher « vrai catho » je persiste à dire et à penser que la Fraternité est l’instrument de la Providence pour châtier nos « traditionalismes« , autant dans l’expression d’un cléricalisme pertinace dans ses erreurs et illusions, d’un laïcat plus ou moins mondain et/ou affectivement archaïque, mais également dans l’expression des peurs, défaillances et reculades intimes de chacun de nous…
Un catholique doit être catholique… point barre ! Tous ces mots en « isme » lorsqu’ils sont systématisés ou instrumentalisés doivent nous paraître suspects.
Je viens de recevoir d’une amie et correspondante un document une fois de plus accablant, à l’initiative pleine de « bonnes intentions » d’un groupe de laïcs, c’est à dire de fidèles n’appartenant pas au clergé. J’en livre la teneur ici à tous nos amis et responsables de ce blog. Qu’ils ne s’en tiennent pas à une lecture pieuse et accueillante au premier degré mais qu’ils se posent la question de savoir : ce que ces gens demandent est-ce possible ? est-ce l’expression de la vérité ? sont-ils eux-mêmes en véritable rupture avec la ligne aberrante de la Fraternité ?
Après une simple analyse de texte, ils concluront d’eux-mêmes que cette initiative est une pantalonnade de plus d’où il ne pourra rien sortir de bon ! Comme l’on dit vulgairement… en ce qui me concerne « je ne mange pas de ce pain là » ! Voici pour commencer leur message de présentation et d’appel :
Chers amis,
Ci-joint une lettre de supplique composée par quelques fidèles perplexes à nos quatre évêques.
Cette lettre est signée d’emblée par une vingtaine de fidèles eux aussi perplexes et qui adhèrent à notre supplique. Nous vous invitons, après lecture de la lettre, de faire de même en nous faisant part de votre souhait de compter parmi les signataires par courrier électronique suivant les modalités ci-dessous
Vous pouvez également envoyer, avec leur accord explicite, les noms de vos proches qui n’ont pas accès à l’Internet.
Nous voulons en même temps offrir aux évêques un bouquet spirituel en actions de grâces pour leur jubilé et à leurs intentions selon l’esprit de Monseigneur Lefebvre pour la sauvegarde de la Tradition catholique et le combat des erreurs modernistes mortifères. Aussi, vous pourriez nous faire part de votre offrande, ainsi que celle de vos proches, de prière et/ou de pénitence pour ce bouquet.
Bien entendu, il serait bon que beaucoup écrivent personnellement aux prélats. Notre démarche ne doit pas vous en empêcher ou décourager, tout comme les éventuelles initiatives individuelles ne sont point un obstacle à votre participation à cette initiative groupée !
Nous arrêterons la liste le 12 juin 2013. Nous avons donc une semaine pour montrer à nos évêques notre gratitude mais aussi notre grande inquiétude quant aux récents contacts avec Rome dont les conséquences sont les graves divisions qui risquent de démolir la Fraternité. Nous refusons par principe tout accord avec Rome tant que les autorités romaines ne retournent pas à la Tradition catholique et ne se détournent pas des funestes réformes conciliaires. Qu’il soit dit !
Merci de faire circuler ce message, sans oublier d’attacher la lettre en pièce-jointe, à votre carnet d’adresses largement et très rapidement avec la nécessaire discrétion dans le choix des destinataires. La lettre sera publiée sur Internet mais seulement après avoir été envoyée aux évêques. Seul le nombre de signataires sera rendu public.
Bataillons et Dieu donnera la victoire !
Dans l’attente de vous lire rapidement.
Amicalement en Jésus Christ, Sean et Carla McKenna (04 70 56 83 45)
Voici ensuite leur lettre-supplique aux quatre évêques (oui…vous avez bien lu !!!) :
Le 12 juin 2013
Son excellence Monseigneur Richard Williamson
Son excellence Monseigneur Bernard Tissier de Mallerais
Son excellence Monseigneur Bernard Fellay
Son excellence Monseigneur Alfonso de Galarreta
Excellences,
Le 30 juin prochain marquera le 25e anniversaire des sacres épiscopaux qui vous ont été conférés héroïquement par monseigneur Marcel Lefebvre. Son excellence lui-même qualifia son acte historique d’« Opération Survie » 1, conscient, comme il vous l’avait écrit quinze jours auparavant, que « Dieu nous a protégés en faisant que l’accord [du 5 mai 1988] n’aboutisse pas. » 2
Des catholiques pareillement conscients des graves dangers d’un tel accord ont placé leur confiance et leur foi en l’archevêque, faisant fi des accusations calomnieuses de schisme. Après tout qui avait quitté l’Eglise ? Non pas les accusés mais ceux qui accusent ! Un mystère d’iniquité assurément mais une terrifiante réalité.
Aujourd’hui, un quart de siècle plus tard, ces catholiques, rejoints par beaucoup depuis, restent profondément convaincus de la sagesse de Monseigneur Lefebvre dans ses tractations avec les autorités conciliaires qui autant maintenant qu’alors ont pratiquement perdu la foi catholique et s’efforcent toujours plus d’imposer à l’Eglise catholique les réformes non-catholiques du concile Vatican II, qui est un pacte entre l’Eglise et la Révolution. « De cette union adultère ne peut venir que des bâtards. Et qui sont ces bâtards? Ce sont nos rites. Le rite de la nouvelle messe est un rite bâtard. Les sacrements sont des sacrements bâtards » 3. Aussi nous faisons pleinement nôtres plus que jamais les paroles du Supérieur Général, successeur du fondateur : « Aussi longtemps que Vatican II et la nouvelle Messe restent la norme un accord avec Rome est suicide ». 4
Excellences, nous, qui sommes remplis d’une immense gratitude envers Mgr Lefebvre et envers vous quatre, vous prions instamment d’écouter notre supplique angoissée.
Gratitude pour avoir accepté cette lourde charge qui vous a été imposée par la divine Providence et pour avoir admirablement rempli ensemble la mission apostolique qui est la vôtre. Angoisse cependant, et grande tristesse, de ne plus vous voir, à la veille de votre jubilé épiscopal, unis dans cette noble mission mais divisés par une guerre fratricide. Quelle désolation ! Quelle responsabilité !
Mgr Lefebvre vous a conjuré « de demeurer profondément unis entre vous » dans l’espérance du jour où « le Siège de Pierre sera occupé par un successeur de Pierre parfaitement catholique en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre épiscopat pour qu’il la confirme » 5. Avec pareil espoir nous l’attendons toujours ce jour-là. Il sera un jour béni, mais hélas il n’y a aucun signe de son arrivée. Comme saint Joseph et la Sainte Vierge en Egypte, nous attendons le moment voulu par Dieu. Et même si nous ressentons l’angoisse que la durée d’une génération fait subir, notamment à notre foi en l’indéfectibilité de l’Eglise et en l’infaillibilité du magistère : comme saint Joseph et la Sainte Vierge au recouvrement de Jésus au Temple, nous ne comprenons pas.
La recherche d’un accord avec un successeur de Pierre qui poursuit résolument encore « la destruction du Règne de Notre-Seigneur » 5 nous semble clairement opposée à la position prudente que la FSSPX, chacun de vous compris, a adopté et prêché ces 25 dernières années. Et cette nouvelle recherche ne provoque-t-elle pas de considérables divisions ? En outre, il semble qu’il n’y ait pas de raison de craindre que l’absence de reconnaissance canonique par l’église « officielle » soit un danger pour notre foi : si cet état devait être un danger aujourd’hui, il doit l’avoir été depuis le début. L’était-il ? Évidemment que non ! Bien au contraire! Les actes prudentiels de la Fraternité qui nous ont séparés de l’église conciliaire, particulièrement les sacres de 1988, ont été amplement justifiés comme ayant été absolument nécessaires à la sauvegarde de la Foi, et cette séparation a été suivie d’une telle abondance de bons fruits qu’elle semble indéniablement conforme à la volonté de Dieu. En l’absence de nécessité à se réconcilier avec ces mêmes autorités conciliaires, et en observant les fruits désastreux de désunion et de péché produits en recherchant malgré tout cette réconciliation, la raison veut qu’une telle démarche ne puisse être la Volonté divine.
Nous vous implorons donc, pour l’amour de la Sainte Trinité et le salut des âmes, d’abandonner ce qui vous et nous divise, la poursuite d’un «impossible accord»6trop certainement synonyme d’«Opération Suicide»1,etd’être à nouveaux un dans votre mission providentielle pour la survie de la Tradition catholique. Dans la mesure que nous vous avons librement et volontairement choisi commepasteurs pour veiller sur nous et nous sauver des loups modernistes et de la corruption des erreurs conciliaires, votre juridiction de suppléance sur nous n’est pas seulement légitime et bonne, elle est vitale. Nous continuerons à solliciter cette protection pastorale aussi longtemps qu’elle sera nécessaire et nous la solliciterons auprès de tout pasteur qui continue à bien vouloir reconnaitre l’état de nécessité. Lequel d’entre vous ne nous reconnaîtrait-il pas le droit de nécessité dont nous avons bénéficié jusqu’ici de par l’Eglise notre mère? Ces catholiques perplexes vis-à-vis d’un accord pratique avec la «secte conciliaire»6en seront-ils dorénavant exclus?Serez-vous sans pitié envers ceux qui craignent pour leur foi ? Mais,déjà,les épouvantailsde schismatiques, sédévacantistes, désobéissants,brandis ad nauseampar nos ennemis depuis 40 ans, sont sur les lèvres de certains de nos pères et frères. Quel malheur! Ces invectives étaient injustes hier, elles le sont tout autant aujourd’hui.
Puisse notre divin Sauveur vous remplir de Son infini humilité, le Saint-Esprit de Ses sept dons, Notre-Dame de son amour maternel et saint Joseph de sa prudente protection. Père Tout-puissant, que Votre règne arrive.
En les Coeurs de Jésus et de Marie, nous prions pour vous. Vos enfants dans le Christ Jésus,
PJ : la liste de n signataires de cette supplique et leur bouquet spirituel qui l’accompagne.
Cher Charles,
Nous avons reçu également ce courrier dans nos boîtes eMail et avons pensé qu’il méritait commentaires !…
Vous parlez justement de « pantalonnade »…
Nous rajoutons (comme notre confrère Clément LECUYER) :
Et un fois que sera réglé la question de la voie de garage fraternitaire, c’est une question de peu de temps se posera l’autre question :
Verrua voie sans issue.
Mais cela, notre ami Lecuyer ne le relaiera pas.
La Fraternité cela fait longtemps qu’elle ne fait plus illusion, mais les tordus de la thèse eux, continuent à faire illusion avec leur matérialité imbécile et trompeuse.
Hou là ! Cher Édouard… je reconnais bien là votre fougue sympathique ! Oui il y a des loups à faire encore sortir du bois ! Prenons garde toutefois car ce ne sont pas les mêmes entités qui président aux « illusions » à la FSSPX qu’à Verrua !…
ET puis vous allez nous faire resurgir – tels des petits diables d’une boîte – tous les gourous, visibles et invisibles de la (fou)-thèse, les affectifs invétérés qui nous traiteront pis que pendre et aussi tous ces « chers amis », lecteurs en cachette de ce blog et qui , il n’y a pas si longtemps nous clamaient, comme un « Front Républicain indigné » : « nous n’avons plus rien à faire ici ! ». Quant à Clément que voulez-vous il ne sera pas prêt à renier ses amis de combat… l’amitié, n’est-ce pas, c’est sacré !… Mais de tout cela, s’il s’avérait que cela arrive, je ne saurai nullement vous blâmer, cher Édouard. Attendons l’orage !…
Cher Cave Ne Cadas, je suis heureux que vous repreniez au compte du blog l’expression de pantalonnade… car il s’agit bien de cela ! Et il y aurait tant à dire sur ces deux textes. On y parle même de… bouquet ! Ce qui rappellera à beaucoup d’entre nous d’autres pantalonnades de fleuristes mitrés !!!…. 😉
M. Lécuyer a tout a fait raison de ne voir dans la FSSPX qu’une voie sans issue. Gageons, qu’avec encore un peu d’efforts, il finira par découvrir bien d’autres voies – elles aussi sans issue – au sein de la nébuleuse traditionaliste dans le monde entier. Il ne faut jamais désespérer de la grâce…..
@ Édouard Marie Laugier
« Et un fois que sera réglé la question de la voie de garage fraternitaire, c’est une question de peu de temps se posera l’autre question :
Verrua voie sans issue.
Mais cela, notre ami Lecuyer ne le relaiera pas.
La Fraternité cela fait longtemps qu’elle ne fait plus illusion, mais les tordus de la thèse eux, continuent à faire illusion avec leur matérialité imbécile et trompeuse. »
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Je fais miennes ces justicières paroles.
Toujours tout tourne autour de la Frat. et jamais rien sur Verrua !
Le nombre ne fait pas l’erreur et l’erreur du petit nombre est tout aussi préjudiciable.
D’autant plus que pour le Bon Pasteur, UNE seule âme n’a pas de prix et vaut tout le troupeau.
Faisons aussi sans ménagement le procès de ceux qui les tiennent en haute estime et qui ne disant mot consentent du moins matériellement sans doute mais œcuméniquement à l’hérésie manifeste et outrage impie envers Notre Dame de la Salette de la perfide Verrua.
Par ailleurs, corrigez-moi si je médis, Mgr Lefebvre n’était-il pas conscient non seulement de la forfaiture mais de l’imposture de ceux qui s’arrogent comme des voleurs le Siège de Pierre et conséquemment de la qualification canonique, doctorale et magistérielle communément appelée « sédévacantisme » qui en découle et en conscience vous fait rompre la communion avec les précurseurs de l’Antéchrist.
Cependant, ce dernier, il me semble, n’avait-il pas déclaré …si je fais une telle déclaration, c’est-à-dire rompre la communion avec le Saint-Siège déclaré vacant, beaucoup me quitteraient [surtout les portefeuilles]… et que deviendrait MON œuvre !?
Que dire, soit, il a fait son choix, un choix malheureux, certes, l’argent de Mammon à la Vérité du Christ.
Alors, laissons passer le jugement de Dieu sur la Frat, à présent occupons nous plutôt sérieusement de combattre, d’extirper l’hérésie et de confondre la perfide Verrua de son orgueil qui légitime la fausseté de sa communion canonique et la Justice immanente de Sa Majesté rendra aussi son verdict.
Bon Dimanche !
Omnibus ! Vous avez une manière très personnelle et musclée de pourfendre nos « frères séparés » dans le « non una cumisme ! » (je me méfie et fais attention maintenant quand je parle de « frères », sinon tous les intégristes de ce blog vont me fondre dessus !!!) Je plaisante bien sûr… quoique….
Oui je suis bien d’accord avec vous, nous devons fuir ces gens-là car leur erreur est pertinace et leur charité sélective… Nous devons les combattre au plan doctrinal en dénonçant sans se lasser l’inanité de leur fou-thèse mais surtout les conséquences surnaturelles très graves de leur perversion de l’una cum ! C’est d’autant plus difficile de ne pas les suivre qu’ils ont toutes les apparences de l’Église éclipsée, de l’Église persécutée, de l’Église des catacombes (eux qui ont, m’a-t-on dit, une chapelle à paris en deux morceaux !!!) et de l’Église souffrante… Non ! ne riez pas !
Mais il faut distinguer les fidèles de « bonne foi » (ce qui ne leur enlève pas une part de responsabilité), complètement subjugués et obnubilés par la nécessité impérieuse d’offrir une oblation pure (non una cum) d’une part, trompés, déçus, écœurés par les luttes (et j’espère les erreurs) intestines et les divisions au sein de la Fraternité St Pie X d’autre part, avec ce petit groupe de fidèles que je nomme les « gourous autoproclamés de la thèse » et qui défendent bec et ongle leurs prêtres et attaquent (ou évincent ou ostracisent), parfois d’une manière sectaire mais le plus souvent sournoise, tous ceux qui ne la partagent pas ! Et, bien entendu, il ne faut pas les confondre, ces simples fidèles, avec le clergé « materialiter », véritable responsable devant Dieu, et dont la rage, émaillée d’une analyse doctrinale et critique toujours impeccable, envers la Fraternité St Pie X, n’a d’égale que sa propension éminemment très suspecte à proclamer que seul l’Institut possède la véritable solution pour le dénouement de la crise de l’Église ! En ce qui me concerne, je peux témoigner que ce furent les propres paroles (donc non équivoques !) d’un Abbé Ricossa dans une conférence donnée à Paris il y a deux ou trois ans. J’y étais !
Comme j’étais là également lorsque dans un sermon (?) fameux (?) l’Abbé parisien de l’Institut est rentré dans une terrible colère car ceux qui osaient critiquer la thèse faisaient perdre beaucoup d’argent à l’Institut !!! (il faut se souvenir qu’à l’époque les guérardiens étaient à la recherche d’une nouvelle chapelle à acquérir afin de quitter leur local de la rue Bleue. Ils avaient d’ailleurs fait une souscription à cet effet ! Personne ne s’étonnera de savoir que je n’ai pas donné un centime pour cette chapelle… oh ! le vilain catholique que je suis !).
Ce jour là j’ai pris la fuite… et ne suis jamais revenu.
Prions pour eux !