La réconciliation avec la F$$PX s’accélère !
La réconciliation avec la F$$PX s’accélère !
La Lettre du Clown Blanc accordant l’indulgence à l’occasion de son “Jubilé extraordinaire de la Miséricorde” du 1er septembre a surpris certains observateurs attentifs des relations qu’entretiennent le Vatican d’Eux et la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Ce document place l’année de la “Miséricorde” voulue par l’anti-Pape de la secte marrane (1) François Ø sous trois éclairages : la miséricorde pour les prisonniers, le grave problème de l’avortement, et la réconciliation avec les fils de Mgr Lefèbvre. Il va de soi que ces trois « axes » ne sont pas à mettre au même plan, car le troisième était vraiment inattendu pour le Grand monde. Le Clown Blanc François a livré là un des coups de maître dont il a le secret et qui prennent à revers tant ses détracteurs que ses admirateurs.
La miséricorde pour les criminels et les personnes ayant participé à un avortement (!!!) fait l’objet des deux principaux paragraphes… L’anti-Pape marrane est habitué des déclarations qui semblent trancher avec la détermination de ses prédécesseurs de la secte en la matière (2), et il tend la main aujourd’hui aux femmes et aux médecins qui ont pratiqué l’avortement condamné par Dieu. Les media ont remarqué cela, et ont dépeint François comme un « Pape progressiste » contraignant une majorité de “prêtres” récalcitrant à pardonner aux femmes qui se présenteraient devant eux. Cette position n’apporte d’ailleurs rien de nouveau, parce qu’en France, par exemple, beaucoup de pseudo-prêtres de la secte marrane ont déjà reçu la faculté de lever l’excommunication liée à l’avortement sans en référer à leur pseudo-évêque…
En revanche, les media n’ont pas parlé du dernier paragraphe, et non le moindre. Dans ce texte, le Clown Blanc loue d’abord la « bonne foi et pratique sacramentelle » des prêtres de la F$$PX. Une remarque intéressante car le leitmotiv était jusqu’alors de rappeler systématiquement que les sacrements délivrés par cette F$$PX étaient au moins illicites, et parfois soupçonnés d’invalidité pour certains (confessions et mariages). Affirmant son souhait de trouver « dans un proche avenir (…) les solutions pour retrouver une pleine communion avec les prêtres et les supérieurs de la Fraternité », François Ø déclare valides et licites toutes les absolutions données par les prêtres de la F$$PX au cours de son “Jubilé de la Miséricorde” : « J’établis, par ma propre disposition, que ceux qui, au cours de l’Année Sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le Sacrement de la Réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés. »
La nouvelle en a surpris plus d’un ! Arrêtons-nous un instant sur ces “dispositions jubilaires” concernant les prêtres de la Fraternité. Si l’on s’en tient au point de vue officiel à Rome jusque sous Ratzinger-Benoît XVI, il faudrait déduire de la décision de l’anti-Pape marrane qu’il confère à des prêtres qui demeurent apparemment frappés de suspense Conciliaire, le droit de conférer licitement un sacrement, à l’exclusion des autres. On ne peut faire plus contradictoire. Il faudrait aussi déduire que les absolutions données par ces prêtres avant et après l’année de la Miséricorde ne sont pas ou ne seront pas valides pour Eux, en l’absence d’accord intervenu entretemps…
Le Clown Blanc n’est pas plus canoniste qu’il n’est théologien. Par cet acte, François Ø témoigne surtout du peu de cas qu’il fait du formalisme juridique. Il paraît clair que, dans son esprit, s’il demeure un problème à surmonter, il s’agit moins de résoudre un schisme, que de réussir à donner un statut acceptable pour la F$$PX au sein de la secte qui éclipse l’Église. Bref, en bon jésuite, François règle les choses sous un angle “pastoral” … pour ne pas dire politique.
L’initiative du Clown Blanc François a au moins trois conséquences :
- elle associe d’une manière assez inédite la F$$PX à un événement important de l’église « Conciliaire » et manifeste que leur “Pape” considère la Fraternité comme pleinement marrane ;
- elle tend à conforter dans leur position ceux qui reçoivent régulièrement des sacrements de la part de prêtres et d’évêques de la F$$PX en ouvrant une brèche dans l’argumentation de ceux qui tiennent ces sacrements pour illicites voire invalides ;
- elle manifeste clairement la volonté du Clown Blanc d’achever le grand dessein de réconciliation voulu par Benoît 1er de Vatican d’Eux.
C’est un nouveau signe que l’anti-Pape serait prêt à aller plus loin et plus vite que son prédécesseur. Benoît 1er de Vatican d’Eux entendait réaliser cette pleine réunion de la F$$PX à l’église [secte marrane] Conciliaire sans faire l’économie de discussions et sans brader le conciliabule Vatican II (d’Eux). Quant à François, il ne souhaite pas s’embarrasser de querelles théologiques parce qu’elles lui semblent aujourd’hui dépassées… En dépit d’un profil moins classique, François Ø paraît faire moins grand cas de Vatican d’Eux que son prédécesseur.
Des sources très autorisées ont affirmé en privé que François Ø serait prêt à accorder une prélature personnelle bénéficiant de l’exemption épiscopale à la F$$PX. Concrètement, la F$$PX, contrairement aux autres instituts Ecclesia Dei, n’aurait pas à demander d’autorisation à un pseudo-évêque Marrane pour ouvrir une maison dans son “diocèse” et y délivrer les sacrements. Cette concession n’a manifestement jamais été envisagée par Benoît 1er de Vatican d’Eux. Mais la contrepartie pour la F$$PX — dont la liberté de parole, y compris au sujet du conciliabule Vatican d’Eux, ne semble pas faire peur au Clown Blanc (3) — serait d’accepter d’entrer dans le Chaos qui règne dans la secte Marrane, de cohabiter avec un “clergé” et des “fidèles” pour qui la référence conciliaire est centrale et dont les positions sont souvent beaucoup plus hétérodoxes que celles des prêtres et des fidèles de la Fraternité. Mgr Fellay lui-même a affirmé que la F$$PX respectait 95% des enseignements du concile Vatican II (d’Eux) (4). Il est clair que sur beaucoup de sujets, dont la “liturgie”, la pratique commune des “prêtres diocésains” est aux antipodes de ce que demandait le conciliabule. Que dire de la nette fidélité au Magistère (catholique s’entend !) des prêtres et des fidèles de la F$$PX s’agissant de l’avortement, de l’euthanasie, du mariage des homosexuels, de l’ordination des femmes ou de la morale sexuelle ? Sur tous ces sujets, il est aisé de trouver au sein de la secte Marrane réputée en communion avec Rome des pseudo-prêtres et des “fidèles” en totale contradiction avec l’enseignement de leur “Pape”.
(D’après un article de le Rouge & le Noir : un site internet d’information, de réflexion et d’analyse)
Pendant ce temps là… le blogue américain “Call Me Jorge…” s’interrogeait le 10 septembre 2015 (en nous apprenant une énième censure de Suresnes…) :
Est-ce que la F$$PX va célébrer le Jubilé de la Miséricorde ?
Index of Forbidden Sermons:
Menzingen censure le Sermon
d’un prêtre de la F$$PX
M. l’abbé Patrick de La Rocque, membre de la F$$PX et curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, a donné un sermon intéressante dimanche dernier [6 sept. 2015]. Il a mentionné, au passage, que bientôt ce sera l’Année jubilaire de la Miséricorde que François a proclamé. Cette Année Jubilaire doit célébrer les 50 ans du Concile Vatican II [conciliabule Vatican d’Eux, ndlr]. Le bon abbé a dit qu’il était inconcevable de participer à cette année du jubilé parce que l’on célébrerait les 50 ans de la ruine de l’Église catholique. Le point qu’il a fait sur le changement de la tactique par le Vatican est un l’un des plus perspicace. Il couvre également la récente lettre qui mentionne le sacrement de réconciliation et la F$$PX. Fait intéressant, ce sermon était sur le site Internet F$$PX, La Porte Latine, pendant une seule journée, et puis il a été retiré.
Depuis (…) Nous avons trouvé le sermon ici dans sa version originale française :
Dimanche 6 septembre 2015 – Sermon de M. l’abbé Patrick de La Rocque : ces 50 ans ne peuvent être l’occasion que de pénitence et non de joie
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit,
Bien chers fidèles,
À écouter vos nombreuses interrogations ces derniers jours, il me faut revenir sur un événement qui s’est déroulé cette semaine et qui en laissé plus d’un – à juste titre – quelque peu perplexe. Le 1er septembre, le Pape, le jour même où il recevait le tristement célèbre Mgr Gaillot, évêque déposé par Jean-Paul II, ce même jour le Pape écrivait et publiait une lettre adressée à Mgr Fisichella, en charge du prochain Jubilé de la Miséricorde. Dans cette lettre, il édicte quelques principes d’application de ce jubilé, tout d’abord pour l’ensemble des fidèles catholiques, puis pour des cas particuliers : les malades, les personnes âgées, les prisonniers… et les membres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.
Paradoxe de ce pape qui, par le fait même, nous reconnaît ouvertement et publiquement comme catholiques. Cela fait cinquante ans qu’on le sait, mais voilà qu’il le reconnaît publiquement. Que dit-il, nous concernant ?
« J’établis, dit-il, par ma propre disposition, que ceux qui au cours de l’Année Sainte de la Miséricorde, s’approcheront pour célébrer le sacrement de la réconciliation — vous avez compris la confession, sacrement de pénitence — j’établis donc que ceux qui s’approcheront des prêtres de la Fraternité Saint-Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés. »
Quelle est la portée, la raison d’être de cette disposition ?
La première chose qui est claire, c’est qu’en cette lettre, le pape nous invite, veut nous impliquer dans ce jubilé de la Miséricorde. Il importe en tout premier lieu de nous interroger sur cela. Qu’est-ce que ce jubilé ? Devons-nous, pouvons-nous y participer, ou non ?
Un jubilé, vous le savez — le terme est courant — est un anniversaire que l’on célèbre dans la joie, dans la jubilation. Vous célébrez le jubilé d’argent ou d’or de votre mariage, nous de notre sacerdoce. Événement joyeux dans lequel nous rendons grâce à Dieu pour ses bienfaits. Dans l’Église, les jubilés sont la plupart du temps un anniversaire de la Rédemption de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Par exemple, en l’an 2000, dans sa Bulle d’indiction — c’est l’acte pontifical par lequel le pape décrète un jubilé — le pape Jean-Paul II ouvrait le jubilé précisément pour célébrer le grand Mystère, magnifique, de l’Incarnation rédemptrice de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il disait, c’étaient les premiers mots de sa Bulle d’indiction : « Les yeux fixés sur le Mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu, l’Église s’apprête à franchir le seuil du troisième millénaire ».
Les yeux fixés sur le Mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu… Nous étions face à un jubilé tout à fait traditionnel, classique quant à sa nature même, et c’est pourquoi nous y avons participé allègrement, tout en nous tenant largement à l’écart de toutes les manifestations dramatiques qui se sont déroulées à l’occasion de ce jubilé. Qu’elles soient œcuméniques ou interreligieuses, malheureusement elles se sont multipliées. Mais le jubilé en soi, ce jubilé-là était tout à fait catholique, traditionnel ; et avec des actes catholiques, traditionnels, nous y avons participé. Faisant une double profession de foi, tout d’abord par ce pèlerinage à Rome, puis en prenant la défense de la foi, et à cette fin Mgr Fellay nous avait demandé de rédiger une étude approfondie sur le si grave Problème de la réforme liturgique. [1]
Qu’en est-il du jubilé d’aujourd’hui ? Que vient-il célébrer ? Il faut pour cela regarder la Bulle d’indiction du pape François par laquelle il décrète ce jubilé. C’est là que sont décrits le but et l’intention du jubilé. Or, ce texte est extrêmement clair. Il s’agit d’y célébrer les cinquante ans du concile Vatican II.
L’Église, dit le pape, ressent le besoin de garder vivant cet événement. Et c’est pourquoi, dit-il, j’ouvrirai la Porte Sainte, pour le cinquantième anniversaire de la conclusion du concile œcuménique du concile Vatican II.
Vatican II s’est achevé le 8 décembre 1965, et c’est donc à cette date, pour le 50ème anniversaire de cet événement, que s’ouvrira ce jubilé.
Pouvons-nous nous réjouir, jubiler, de cet événement que fut le concile Vatican II ? Il est évident, malheureusement, que non.
Ce concile a en lui-même toutes les causes de la décadence, de la déchéance, qu’a connues l’Église depuis 50 ans ; que ce soit au niveau doctrinal, au niveau pastoral. Un seul exemple très présent aujourd’hui, cette immense faiblesse de l’Église devant les fausses religions. Si l’islam est aujourd’hui présent dans notre pays, si fort et si vif, c’est en premier lieu à cause de l’Église qui a caché, qui a eu honte de son message sur Jésus-Christ, Unique Sauveur ; de l’Église hors de laquelle il n’y a point de salut. Nous subissons toutes les conséquences pratiques de ces principes erronés, énoncés par le concile. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Alors, il est évident que nous ne pouvons pas nous réjouir de cet événement du concile. Ces cinquante ans, pour nous, et pour qui cherche à avoir un regard objectif de lucidité, doctrinale et pastorale, ces cinquante ans ne peuvent être l’occasion que de pénitence et non de joie.
Revenons à ce texte de mardi dernier pour en voir les enjeux, ce qu’il cache par derrière lui-même. Il y a là sans aucun doute beaucoup d’habileté de la part du pape François. Depuis des années, des décennies, ils cherchent à nous faire reconnaître le concile Vatican II et ses nouveaux principes erronés. Ils ont cherché à nous les faire reconnaître par principe, en essayant de nous faire signer de prétendues déclarations doctrinales.
Étant à Rome dans ces discussions doctrinales de 2009 à 2011, je peux vous dire qu’on en a vu passer des textes de déclarations doctrinales qu’ils voulaient nous faire signer. Et ils ont échoué. Alors, plutôt que de nous faire reconnaître par principe tous ces nouveaux enseignements, ils cherchent à agir par la praxis, à nous faire poser des actes qui, en eux-mêmes, par leur nature, impliquent de manière implicite la reconnaissance de tout cela.
Ils veulent nous faire participer au jubilé célébrant les 50 ans du concile Vatican II.
Nous sommes là — je ne juge nullement des intentions, je prends seulement quelques leçons d’histoire — nous sommes là face à une tactique proprement révolutionnaire, bien connue des marxistes. Quand le révolutionnaire ne peut atteindre les principes de celui qu’il considère comme son ennemi, il cherche à lui faire poser des actes concrets par lesquels celui-ci met entre parenthèses ses principes.
Par exemple, lisez le livre de Madame Hue, « Dans les prisons de Chine ». Elle raconte comment, étant affamée, on lui refusait toute nourriture jusqu’à un vendredi où on est venu lui apporter de la viande, pour qu’elle renonce à ses principes de vie catholique. En théorie pure, elle aurait pu en manger ; elle mourait de faim, il y avait une circonstance grave… Mais elle avait très bien compris qu’on voulait porter atteinte à ses principes catholiques. Et elle a refusé. C’est elle qui avait raison.
On rapporte encore comment, toujours en cette Chine communiste, pour réduire à néant une paroisse profondément catholique, les troupes communistes ont cherché à obliger les fidèles à simplement sortir les bancs de leur église pour les brûler. Ce n’était pas un acte directement sacrilège. Ce n’était pas porter atteinte au Saint-Sacrement. Ces catholiques, forts de leur foi vive, évidemment ont refusé. Ils avaient raison.
Je crois que pour nous aujourd’hui, c’est exactement, quoiqu’à une échelle différente, les mêmes situations dans laquelle nous sommes. Garder cette force dans la foi, cette force paisible, cette force douce mais ferme, consiste justement à garder nos principes, les principes catholiques tout simplement, qui rejettent l’erreur. Garder ces principes et vivre conformément à ces principes. Ne pas vivre conformément à des principes auxquels on reste intérieurement attaché c’est tout simplement ce qu’on appelle le libéralisme.
Alors, peut-être certains me diraient : mais quand même on y gagne puisqu’à travers cela, le pape reconnaît la validité, la licéité de nos confessions. Je vous répondrais : tant mieux, tant mieux pour les âmes timorées, tant mieux pour les âmes qui ne sont pas de cette paroisse. Mais pour vous, là-dessus, il est évident que vous n’avez aucun doute et que cette reconnaissance n’apporte absolument rien.
Vous le savez : pour que le prêtre puisse pardonner, il doit avoir juridiction. Or dans l’Église, il existe trois sortes de juridictions. Il y a ce qu’on appelle la juridiction ordinaire. Le pape a une juridiction ordinaire sur l’Église universelle ; l’évêque a une juridiction ordinaire sur son diocèse : premier type de juridiction, la juridiction ordinaire. Deuxième type de juridiction, c’est la juridiction déléguée. L’évêque ne pouvant pas assumer toutes les confessions de son diocèse, délègue une partie de sa juridiction au curé, lequel curé va déléguer à nouveau à ses vicaires. Deuxième type de juridiction, la juridiction déléguée ; toujours donnée par l’Église, par des intermédiaires, par une chaîne humaine.
Il y a encore un troisième type de juridiction, toujours donnée par l’Église — toute juridiction vient forcément de l’Église, vient forcément du pape de la loi de l’Église. Eh bien précisément, dans le droit canonique, la loi de l’Église, il y a ce troisième type de juridiction, qu’on appelle de suppléance et par laquelle l’Église, le Souverain Pontife donc, donne sa juridiction automatiquement aux prêtres, à tout prêtre dans certains cas, dans des cas que l’on appelle de nécessité. Ces cas de nécessité, c’est tout simple, ils sont gérés par ce grand principe du droit canonique : la première loi de l’Église, c’est le salut des âmes. Et quand le salut des âmes est menacé, l’Église par sa loi donne automatiquement donne sa juridiction à tout prêtre pour pouvoir exercer le ministère, le bien auprès de ces âmes ; juridiction de suppléance. Notez bien, pour éviter certaines équivoques : certains disent que la juridiction de suppléance est donnée aux prêtres par les fidèles. C’est radicalement faux. Les fidèles n’ont aucune juridiction. La juridiction est toujours donnée par l’Église. Et l’Église, le pape, donne la juridiction directe aux prêtres, indépendamment de la chaîne humaine, pour pouvoir accomplir les actes nécessaires au salut.
Qu’il y ait cas de nécessité aujourd’hui, c’est hélas plus qu’évident. Ne serait-ce que dans ce domaine de confession pour ne prendre que celui-ci. Il n’y a pas une semaine au bureau de garde sans que nous n’ayons des personnes, extérieures à cette paroisse, qui viennent nous voir pour se confesser, alors qu’ils sortent d’un confessionnal d’une paroisse parisienne. Scandalisés par ce qu’on leur a dit, par la notion de péché complètement dénaturée que le prêtre censé les confesser avait. Alors ils sont venus ici pour pouvoir recevoir une véritable absolution. Et cela n’est pas le fait de tel ou tel curé. C’est malheureusement un fait qui est dans toute l’Église.
Il n’y a qu’à regarder le synode sur la famille. Quand on en est à se poser la question de la reconnaissance dans l’Église de l’union homosexuelle, quand on en est à dire : « Quelqu’un qui pèche contre nature reste en état de grâce, il peut communier », quand on en est à dire : « Quelqu’un qui a renié le serment de fidélité fait devant Dieu le jour de son mariage peut communier », il y a, au plus haut niveau de l’Église, un cas grave de nécessité. Et voilà pourquoi, depuis des années, des décennies, toutes les absolutions, tous les sacrements, mariages, absolutions, que vous recevez en cette paroisse, vous le savez sont et valides et licites. Vous avez constaté combien ils étaient sanctificateurs parce qu’à travers eux, oui, le Christ, l’Église agissait. Oui, ils étaient valides et licites.
Alors, dans ce jubilé, ce que le pape met dans la balance, face à ce qu’il nous demande — nous réjouir d’un concile délétère — vous voyez, ça n’a aucun poids.
Ce qu’il nous faut aujourd’hui demander pour nous à notre saint Patron, saint Pie X, c’est tout à la fois cette grande fermeté dans la foi, cette grande unité dans notre vie, guidée et dirigée par cette foi magnifique. C’est lui demander cette grande charité en ces temps de confusion où tant et tant de personnes hélas sont perdues, sont comme égarées ; une grande charité à leur endroit. Ne les jugeons pas, ne les condamnons pas, mais pour nous restons dans cette grande fidélité qui vous a caractérisés depuis si longtemps, c’est elle qui pour ceux-là sera véritable lumière.
Ainsi soit-il.
Abbé Patrick de La Rocque, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
Transcription : Y. R-B pour LPL
(1) En présentant officiellement à Jean-Paul II, en 2001, Le problème de la réforme liturgique (PRL) , la Fraternité Saint-Pie X a voulu montrer le lien intime existant entre la crise liturgique et la crise théologique. La dissonance des enseignements épiscopaux, survenus depuis, montrent à l’évidence l’urgence d’une clarification doctrinale, qui seule permettra un véritable renouveau liturgique. [Le problème de la réforme liturgique : en vente à la Librairie Française au prix de 5. 35 €]
Un peu plus tard, le 27 novembre 2015, “Call Me Jorge…” dévoilait une circulaire envoyée de Menzingen à tous les prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (F$$PX) par l’abbé Bouchacourt les invitant (ou les obligeant en fonction de l’un des points de vue) à participer au Jubilé de la Miséricorde du Clown Blanc François.
Mgr Fellay et le Jubilé de la Miséricorde de François
Une circulaire a été envoyée de Menzingen à tous les prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (F$$PX) par l’abbé Bouchacourt les invitant (ou les obligeant en fonction de l’un des points de vue) de participer au Jubilé de la Miséricorde. Ce document comporte six pages, plus une page supplémentaire sous la forme de lettre d’introduction (voir plus bas). Il indique que l’on peut profiter du jubilé extraordinaire du Pape François pour gagner l’indulgence et être sanctifiés, mais que comme catholique, on ne peut pas participer aux cérémonies officielles qui sont organisés autour de la Nouvelle Messe (Novus Ordo Missae). À tort ou à raison, il cite la participation de Mgr. Lefebvre ainsi que de la F$$PX au Jubilé du Bienheureux Paul VI en 1975 même si ce Jubilé de 75’ se soit référé à Vatican II terminé dix ans plutôt. Le décret du Jubilé de 75’ avait également déclaré que la célébration de l’année jubilaire était intrinsèquement liée à la ligne spirituelle du Concile Vatican II, en particulier dans les travaux de saine rénovation qui avaient été entrepris dans les ministères pastoraux de pénitence et de liturgie. Le document cite également le Jubilé de Saint Jean-Paul II en 2000, indiquant que la F$$PX y avait participé même si Saint Jean-Paul II faisait référence à une fausse conception de l’Incarnation du Christ dans son promulgation de l’année jubilaire.
Rassurez-vous, selon cette circulaire, le Concile de Trente et le Code de Droit Canonique de 1917 disent que la participation de la F$$PX tant au Jubilé de 1975 qu’à celui de 2000 est OK ! Souvenez-vous juste, soyez comme l’Archevêque Lefebvre et la F$$PX et ne participez pas aux cérémonies Novus Ordo. Ensuite la carte Fatima est jouée. La Maison Générale de la F$$PX n’organisera pas de pèlerinage à Saint-Pierre pour participer au Jubilé de la Miséricorde parce qu’ils ont déjà prévu un pèlerinage à Fátima, au Portugal pour le 100e anniversaire des apparitions. Ne vous laissez pas arrêter de remplir les exigences de l’indulgence en allant au Vatican !
« Personne ne risque son salut en participant au jubilé de la miséricorde, sauf à remettre en doute le pouvoir des clefs dont François est le légitime détenteur.
Et “quand bien même la remise de la peine serait faite de façon déraisonnable, l’intéressé n’en gagne pas moins l’indulgence dans sa totalité.”
La joie du jubilé ne consiste pas à se réjouir du concile Vatican II, mais de la grâce répandue par le chef de l’Église qui puise dans le trésor des mérites infinis du Christ et de tous les saints.
La grâce répandue à profusion sera toujours un motif de joie pour ceux qui sont bien disposés à la recevoir. »
(Extrait de la conclusion de la circulaire Menzingen)
Voici ce que dit le Clown Blanc François en Misericordiae Vultus :
4. J’ai choisi la date du 8 décembre pour la signification qu’elle revêt dans l’histoire récente de l’Église. Ainsi, j’ouvrirai la Porte Sainte pour le cinquantième anniversaire de la conclusion du Concile œcuménique Vatican II. L’Église ressent le besoin de garder vivant cet événement. C’est pour elle que commençait alors une nouvelle étape de son histoire. Les Pères du Concile avaient perçu vivement, tel un souffle de l’Esprit, qu’il fallait parler de Dieu aux hommes de leur temps de façon plus compréhensible. Les murailles qui avaient trop longtemps enfermé l’Église comme dans une citadelle ayant été abattues, le temps était venu d’annoncer l’Évangile de façon renouvelée. Étape nouvelle pour l’évangélisation de toujours. Engagement nouveau de tous les chrétiens à témoigner avec plus d’enthousiasme et de conviction de leur foi. L’Église se sentait responsable d’être dans le monde le signe vivant de l’amour du Père.
Comme Saint Paul nous disons : « Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure, si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1.8-9)
[…]
23. La valeur de la miséricorde dépasse les frontières de l’Église. Elle est le lien avec le Judaïsme et l’Islam qui la considèrent comme un des attributs les plus significatifs de Dieu. Israël a d’abord reçu cette révélation qui demeure dans l’histoire comme le point de départ d’une richesse incommensurable à offrir à toute l’humanité. Nous l’avons vu, les pages de l’Ancien Testament sont imprégnées de miséricorde, puisqu’elles racontent les œuvres accomplies par le Seigneur en faveur de son peuple dans les moments les plus difficiles de son histoire. L’Islam de son côté, attribue au Créateur les qualificatifs de Miséricordieux et Clément. On retrouve souvent ces invocations sur les lèvres des musulmans qui se sentent accompagnés et soutenus par la miséricorde dans leur faiblesse quotidienne. Eux aussi croient que nul ne peut limiter la miséricorde divine car ses portes sont toujours ouvertes.
Que cette Année Jubilaire, vécue dans la miséricorde, favorise la rencontre avec ces religions et les autres nobles traditions religieuses. Qu’elle nous rende plus ouverts au dialogue pour mieux nous connaître et nous comprendre. Qu’elle chasse toute forme de fermeture et de mépris. Qu’elle repousse toute forme de violence et de discrimination.
Dans la version anglaise on peut lire :
Je suis convaincu que cette Année jubilaire célébrant la miséricorde de Dieu favorisera une rencontre avec ces religions et avec les autres traditions religieuses nobles ; elle peut nous ouvrir au dialogue encore plus fervent afin que nous puissions connaître et mieux se comprendre ; elle peut éliminer toute forme d’étroitesse d’esprit et d’irrespect, et chasser toute forme de violence et de discrimination.
Il convient de remarquer le jour choisi par François Ø pour ouvrir son Année Jubilaire de la Miséricorde : 8 Décembre 2015. Le 8 Décembre est la fête de l’Immaculée Conception. Voilà que ce jour de fête Marial se démarque du 50e anniversaire de la clôture du conciliabule Vatican II (d’Eux), qui a caché les dévotions mariales de l’Église pendant ce conciliabule afin de plaire aux protestants. Qu’est ce sinon une gifle retentissante ?… un camouflet pour le Clown Blanc !
La F$$PX participera-t-elle au dialogue avec les Musulmans et les religions Talmudiques ? Nous à Call Me Jorge… (et nous aussi au CatholicaPedia…) ne retiendront pas notre respiration en attendant que cela se produise, hormis le cas où l’argent des Rothschild-Guttman entre en compte dans le dialogue.
Pour la F$$PX, François est le pape quand ils veulent qu’il soit le pape, mais quand ils ne veulent pas que François Ø (ou Benoît XVI, Saint Jean-Paul II, Jean-Paul I, le Bienheureux Paul VI, ou Saint Jean XIII, d’ailleurs) soit pape … ils l’ignorent (ou les ignorent). Chers lecteurs, Pourriez-vous imaginer agir ainsi envers le Pape Saint Pie X ?
Fellay, « aujourd’hui, la relation entre Rome et la FSSPX … »
— Mgr Bernard Fellay dans l’interview :
« Nos relations sont je puis dire de mieux en mieux dans le sens où de plus en plus ils acceptent que ce que nous proposons euh… peut être certains disent “devrait être”… euh… la façon de sortir de cette crise terrible qui est non seulement liturgique mais euh… de nombreuses hérésies, de discipline, ainsi beaucoup de choses vont dans une très mauvaise voie aujourd’hui ».
Le Document de la F$$PX :
Circulaire de Menzingen à tous les Prêtres
► http://callmejorgebergoglio.blogspot.fr/2015/11/bp-fellay-and-francis-jubilee-of-mercy.html
[1] « La Religion Marrane » de Vatican d’Eux est double – comme tout ce qui est marrane – et faite de tous (y compris la F$$PX, l’USM (Union Sacerdotale Marcel) de Mgr Williamson, Mgr Faure, Avrillé, et d’autres de la FSSPX-SO (Fraternité dite « de la stricte observance ») : des hommes doubles, des MARRANES.
[2] On pensera à ses déclarations comme : « Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l’avortement, au mariage homosexuel et à l’utilisation de méthodes contraceptives. Ce n’est pas possible. » (Études, septembre 2013), ou à ses déclarations sur les « lapins »…
[3] Certains progressistes, eux-mêmes canoniquement inclus dans la secte Marrane, ne se privent pas pour dénoncer en toute tranquillité son “Magistère”.
[4] C’est du moins ce qu’on peut lire dans un article de Sandro Magister, commentant et citant un “théologien” australien, John R.T. Lamont : « La FSSPX ne rejette pas Vatican II dans son intégralité : bien au contraire, l’évêque Fellay a affirmé que 95 % des enseignements de celui-ci sont acceptés par la Fraternité. Ce qui veut dire que la FSSPX est plus fidèle aux enseignements de Vatican II qu’une bonne partie du clergé et de la hiérarchie de l’Église catholique. » (église [secte marrane] Conciliaire, ndlr)