Courrier des lecteurs : Le “tatouage religieux” ?
Courrier des lecteurs : Le “tatouage religieux” ?
Un lecteur nous soumet une question concernant le tatouage :
L’Ancien Testament, par ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 19, verset 28 :
« Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis Yahweh. » (http://jesusmarie.free.fr/bible_crampon_levitique.html)
Interdit en effet cette pratique.
Et bien sûr le douteux Arnaud Dumouch de dire « Toute la loi de Moïse, avec ses centaines de commandement charnels, a été accomplie par le Christ dans le commandement de l’amour de Dieu et du prochain.
Il n’y a donc plus aucun problème au tatouage, sauf s’il est porté par un culte idolâtrique de son corps ou de n’importe quelle idole ! »
Cependant, ainsi que l’enseigne l’Apôtre Paul, à propos de la fornication mais l’enseignement peut-être élargi, on doit respecter son corps tel qu’il est et ne pas chercher à le transformer, à faire des gribouillages dessus et des trous dedans.
La mode actuelle est au satanisme : habits noirs, piercing, tatouages, musique provocante… Il y a une trentaine d’années (1980’), un nouveau mouvement culturel, les Punks, fit son apparition. Ce mouvement assez marginal, de tendance assez violente, ne voyait aucun futur, et se perçait le corps avec des épingles à nourrices. La mode du piercing s’est depuis répandue, pour atteindre maintenant de nombreuses couches de la société. Toutes les parties du corps sont concernées par le piercing. Tatouage, piercing, scarifications, aucune de ces “modes” n’est sans danger, car elles nécessitent l’introduction de corps étrangers dans la peau, la rupture de la barrière cutanée et sont donc propices aux déclenchements d’infections qui peuvent rendre la cicatrisation de ces mutilations rituelles longues et douloureuses… C’est le prix à payer au Démon !!!
Dans le Traité du Saint-Esprit de Mgr Gaume :
La manie de se défigurer ou de se déformer physiquement se rencontre partout. Inutile d’ajouter qu’elle est particulière à l’homme ; quel qu’il soit, l’animal en est exempt. Si nous parcourons les différentes parties du globe, nous trouvons à toutes les époques, et sur une vaste échelle, les déformations suivantes : déformation des pieds, par la compression ; déformation des jambes et des cuisses, par des ligatures ; déformation de la taille, par le corsage ; déformation de la poitrine et des bras, par le tatouage ; autre déformation de la poitrine, des bras, des jambes et du dos, par de hideuses excroissances de chair, provenant d’incisions faites au moyen de coquillages ; déformation des ongles, par la coloration ; déformation des doigts, par l’amputation de la première phalange. Déformation du menton, par l’épilation ; déformation de la bouche, par le percement de la lèvre inférieure ; déformation des joues, par le percement et par la coloration ; déformation du nez, par l’aplatissement de l’une ou de l’autre extrémité, par le percement de la cloison, avec suspension d’une large plaque de métal, ou l’allongement exagéré, provenant d’une compression verticale des parois ; déformation des oreilles, au moyen de pendants qui les allongent jusqu’à l’épaule (1) ; déformation des yeux, par la coloration ou par la pression de l’os frontal, qui les fait sortir de leur orbite ; déformation du front par des caractères obscènes, gravés en rouge avec le bois de sandal ; déformation du crâne, sous l’action de compressions variées qui lui font prendre tour à tour la forme conique, pointue, bombée, ronde, trilobée, aplatie, carrée ; déformation générale par le fard, par les cosmétiques et par les modes ridicules voilà le phénomène (2).
Quel esprit suggère à l’homme qu’il n’est pas bien, tel que Dieu l’a fait ? D’où lui vient cette impérieuse manie de déformer, dans sa personne, l’ouvrage du Créateur ?
Dans « Le diable dans les missions » par Paul Verdun –Tome Premier– :
Cependant le père du mensonge, s’accommodant à l’inculte intelligence [du noir], profite de sa croyance à l’intervention des esprits pour s’attirer ses adorations.
Il lui suggère la pensée de fabriquer des idoles regardées comme le sanctuaire de ces âmes, et auxquelles il a recours comme à des divinités toutes puissantes.
C’est sous ces traits de mille divinités inertes, aux formes les plus étranges et les plus variées, que le démon usurpe les honneurs divins, selon cette parole de l’écriture : «Dii autem Gentium dæmonia ; les dieux des païens sont des démons ».
Considérez, je vous prie, un instant, cet artiste improvisé. Voyez avec quelle attention il s’exerce sur le bois informe. Que fait-il ? Il façonne un dieu tutélaire.
Vous riez de ces yeux qui ne voient point, de ces pieds tronqués, de cette figure hideuse, de ces éclats de miroir multiples qui lui couvrent le corps, et de ce tatouage qui en fait à vos yeux un sujet horrible.
Cependant cette divinité d’un nouveau genre n’en est pas moins estimée par l’ouvrier comme pourvue d’un grand crédit.
* * *
Une vieille féticheuse, le corps couvert de tatouages mystérieux et les yeux injectés de sang, les accompagnait. Lorsque ces jeunes filles arrivaient à l’âge de l’initiation définitive, elles étaient tatouées surtout aux épaules. Ce sont ces marques qui indiquaient de quel fétiche elles étaient les prêtresses.
Dans Holzhauser le nombre 666 est lié au tatouage :
VERS. 18. — C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la bête ; car c’est le nombre d’un homme, et son nombre est six cent soixante-six.
Ces paroles contiennent
1° le supplice de la faim, par lequel les chrétiens se verront condamnés à mourir. Car ils ne pourront pas acheter, ni trouver les aliments nécessaires à la vie, à moins qu’ils ne consentent à adorer l’idole ou l’image de la bête. Et comme la faim est un tourment d’autant plus cruel qu’il est plus lent à tuer sa victime, ce moyen sera l’un des plus efficaces entre tous ceux que l’Antéchrist et ses adeptes mettront en usage pour forcer les hommes à adorer l’idole de l’abomination.
2° Ces paroles indiquent encore la cessation de tout trafic et de tout négoce pour ceux qui refuseront d’accomplir cet acte d’idolâtrie ; et ce moyen peut être aussi compté parmi les plus puissants sur le cœur et la volonté de l’homme, comme l’expérience de chaque jour nous le démontre clairement, surtout dans la classe moyenne. Car il n’y a rien que les hommes ne tentent ou ne sacrifient pour faire réussir leur négoce et leur commerce. On voit donc par là combien ce moyen entraînera d’hommes dans la défection et l’idolâtrie. Quant au caractère de la bête, voici ce qu’il en sera : Les rois et les princes, à l’occasion et en souvenir de leur naissance, de leur ascension au trône, ou de quelqu’autre fait remarquable, font frapper des médailles d’or, d’argent ou de bronze, et y font graver leur nom, les années de leur règne et les insignes de leur royauté : or, l’Antéchrist fera quelque chose de semblable, mais d’une manière plus cruelle encore ; car tous ceux qui adhèreront à sa doctrine devront porter son caractère : les hommes de la haute classe à la main droite, et ceux du peuple au front. Ce caractère s’imprimera sur la peau au moyen de tatouage, à peu près comme on le voit sur les bras de certains mercenaires. Et quiconque se présentera de gré ou de force pour offrir de l’encens à l’idole de la bête, devra aussitôt subir cette opération et recevoir à la main ou au front, selon sa condition, l’impression de la figure de l’idole. Dès lors il lui suffira de la faire voir pour jouir de toute liberté de vendre, d’acheter, de voyager, de vaquer à ses affaires, etc. Tandis que ceux qui ne porteront pas ce signe, n’oseront pas se produire en public, ni même s’occuper des choses les plus nécessaires à la vie. Car tout homme ne portant pas ce signe, venant à être découvert, sera saisi, maltraité et traîné devant l’idole ; et s’il refuse de l’adorer, il subira un horrible martyre. Ce sera certainement là un piège bien tendu ; et pour qu’il ne manque pas son effet, comme tout sera soumis au pouvoir de la bête, on fera ériger des autels partout, dans les ports de mer, dans les villes, sur les places publiques ou de commerce, le long des routes, etc. Ces autels seront gardés par la force armée, de sorte que tous ceux qui se montreront en public pour vendre, acheter, ou pour quelqu’autre affaire que ce soit, et qui seront reconnus pour n’avoir pas le caractère de la bête, se verront immédiatement conduits de force devant l’autel le plus rapproché ; et s’ils ne consentent à y brûler l’encens et à recevoir le caractère de la bête, ils seront mutilés et dévorés par cette bête féroce. Or, l’héroïsme des vrais chrétiens, en ces temps d’épreuve et de désolation la plus grande qu’on puisse imaginer, sera de mourir pour la foi et pour l’amour de Jésus ! Oh que ce martyre sera terrible, mais aussi qu’il sera glorieux ! Avec quel intérêt les saints du ciel contempleront cette lutte admirable et héroïque de leurs frères, dans laquelle la patience de la victime luttera avec la férocité de la bête ! Et lorsque le sang du témoignage aura fait monter de la terre au ciel un parfum d’agréable odeur, une nouvelle lutte sera comme engagée entre les témoins de la terre et les témoins du ciel. Car tandis que les saints couronneront au ciel le triomphe de la victime sur la cruauté de la bête, les impies, de leur côté, proclameront sur la terre, par d’infernales vociférations, le triomphe de la bête sur la vie de la victime. Ô amour de Jésus, que vous êtes puissant ! Pour vous, le chrétien passe de la vie à la mort, et par vous, il passe de la mort à la vie ! Ô quel doux moment pour l’époux contemplant du haut du ciel son épouse chérie dans sa constance, sa persévérance, son amour et sa victoire sur la terre ; c’est alors qu’il lui adressera ces tendres paroles du livre des Cantiques, IV, 11 : « Vos lèvres, ô mon épouse ! sont un rayon d’où distille le miel ; le miel et le lait sont sous votre langue, et l’odeur de vos vêtements est comme l’odeur de l’encens… Vos plants forment un jardin de délices… La fontaine de vos jardins est une source d’eau vive qui se précipite du Liban. Aquilon, retirez-vous ; accourez, vent du midi ; soufflez de toutes parts dans mon jardin, qu’il exhale tous ses parfums ».
Saint Jean indique six classes d’hommes que la bête forcera de porter son caractère, qui sont : Les petits et les grands, les riches et les pauvres, les hommes libres et les esclaves. Rien dans ce livre n’est écrit sans raison, et chaque mot contient la sagesse.
Par les petits, sont désignés les enfants qui naîtront en ce temps, ou qui seront nés et auront été baptisés peu de temps auparavant ; car le fils de perdition et ses faux prophètes aboliront tout baptême fait au nom de la sainte Trinité. Ils auront soin de forcer tous les enfants et les jeunes gens des deux sexes de recevoir au front le caractère de la bête, et de rejeter le baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ de Nazareth crucifié (3). Quant aux enfants nouvellement nés, on empêchera de les baptiser, on leur imprimera au front le caractère de la bête, et tous les parents qui seront découverts pour avoir procuré le baptême à leurs enfants, seront horriblement massacrés. De là cette prophétie de Jésus-Christ en saint Matthieu, XXIV, 29 : « Malheur aux femmes qui seront enceintes ou qui allaiteront en ces jours-là ».
Par les grands sont désignés les adultes ; et par les riches sont désignés les princes, les grands et la classe élevée.
Les pauvres indiquent la classe commune du peuple en général.
Les hommes libres sont les citoyens des républiques de ce temps-là.
Enfin par les esclaves on entend les mercenaires, les domestiques, les servantes, en général, les serviteurs à gages, et les ouvriers à la journée ; car tous ces esclaves accepteront le caractère et adoreront l’image de la bête.
Et personne ne pourra acheter ni vendre, que celui qui aura le caractère ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. Toutes ces différences de désignations se rapportent au même objet ou au même nom, et voici comment :
Ce caractère de la bête sera, comme on l’a dit, un certain signe que les sectateurs de l’Antéchrist porteront à la main ou au front.
Or, ce signe est appelé caractère, parce qu’il sera imprimé sur la peau et contiendra certaines lettres d’une certaine langue.
De plus, ce signe est appelé un nom, parce que ces lettres exprimeront en effet, et formeront un nom ; et ce nom sera celui de la bête.
Enfin, ce signe désignera un nombre, parce que les lettres de ce signe, prises séparément, signifient ou représentent des nombres, et les nombres de chaque lettres additionnés ensemble font 666 qui est le nombre d’un homme, et le nombre de son nom, et le nombre des années où il naîtra.
C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la bête ; car c’est le nombre d’un homme, et son nombre est six cent soixante-six.
Ici saint Jean provoque l’esprit humain à résoudre cette énigme. Il faut savoir d’abord que ce livre de l’Apocalypse a été écrit par saint Jean en langue grecque. Or cette langue ne possède pas de mot exprimant ce nombre 666 ; mais le nom grec αντεμος qui est composé de deux mots, signifie 1° contraire, 2° ce mot contient, par les lettres dont il est formé, le nombre 666. Car il en est chez les Grecs comme chez les Latins : certaines lettres signifient un certain nombre, et c’est ainsi que l’interprète latin de l’Apocalypse n’a pas exprimé ce nom d’après sa signification ; mais il en a interprété le nombre, et au milieu du nom αντεμος, il a mis : Et son nombre est six cent soixante-six. Ce nom grec αντεμος est adjectif, et est donné au fils de perdition par antonomase, c’est-à-dire, désignant la qualité ou la manière d’être de l’Antéchrist, qui sera en effet contraire au Christ et à tout ce qui est le propre de Dieu. C’est pourquoi notre Sauveur lui donna le nom d’Antéchrist, nom composé de άντι, qui signifie en latin contra, et en français contre, et de κρισος, qui signifie Messie, c’est-à-dire promis, Sauveur du monde. Ainsi donc, ce nom αντεμος ne sera pas son nom propre. Mais le nom qu’il usurpera, sera celui du Christ ; et c’est à ce nom, que tout genou, fléchira devant lui sur la terre. De là, ces avertissements plus d’une fois répétés que le Sauveur nous adresse, Matth., XXIV, 23 : « Alors si quelqu’un vous dit : Voilà que le Christ est, ici, ou là, n’en croyez rien ; car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes qui feront de grands prodiges et, des choses étonnantes ; de manière à séduire, s’il était possible, les élus mêmes. Je vous le prédis d’avance. Si donc ils vous disent : Voilà qu’il est dans le désert, ne sortez point. Le voici dans le lieu le plus retiré de la maison, n’en croyez rien ». Ces paroles sont dites dans un sens énigmatique (4). Ce caractère de la bête consistera donc en centaines, lettres, hébraïques qui seront imprimées à la main droite ou au front des hommes, et signifieront en grec κρισος, et en latin Christus, le Christ. Or, comme il ne sera pas le Christ, mais l’Antéchrist, c’est-à-dire, contraire au Christ en toutes choses ; voilà pourquoi, saint Jean a dit en grec que son nom est le nombre d’un homme, et son nombre est αντεμος, c’est-à-dire, contraire au Christ, ou Antéchrists, comme l’appelle notre Sauveur. C’est pourquoi l’interprète latin s’est contenté d’exprimer ce nom par le nombre que ces lettres grecques αντεμος, additionnées ensemble, constituent, c’est-à-dire, six cent soixante-six. En effet, la lettre grecque α = 1, ν = 50, τ = 300, ε = 5, μ = 40, ο = 70, et ς = 200, et tous ces chiffres additionnés ensemble font 666. Maintenant ce nombre 666 est un nombre de mois qui font cinquante-cinq ans et demi, et c’est le nombre des années de la bête, c’est-à-dire, de l’époque de sa naissance et de la durée de sa vie. Car au milieu de l’année de Jésus-Christ 1855, dans le dix-neuvième siècle, naîtra l’Antéchrist, et il vivra cinquante-cinq ans et demi. Et c’est dans les trois dernières années de sa vie et pendant les six derniers mois, c’est-à-dire, pendant trois ans et demi qu’il sévira dans la plus grande fureur contre la chrétienté, et que, d’accord avec son faux prophète l’antipape, il exterminera l’Église, dispersera le troupeau de Jésus-Christ, vaincra et tuera tous les fidèles par la puissance qui lui aura été donnée pour quarante-deux mois sur toute tribu, sur tout peuple, sur toute langue et sur toute nation, pour faire la guerre contre les saints de Dieu, et pour les vaincre durant le temps qu’il sera assis dans la plénitude de son règne. Ainsi donc, en l’an 1911, les jours de la bête, c’est-à-dire, du mahométisme, seront accomplis ; et le fils de perdition sera tué au milieu de la cinquante-sixième année de sa vie par le souffle, c’est-à-dire, par la parole qui sortira de la bouche de Jésus de Nazareth crucifié. Alors les restes des Juifs se convertiront et diront : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ». Ensuite le firmament se dissoudra et se brisera avec une grande violence ; et le Christ viendra pour juger les vivants et les morts Matth., XXIV, 36 : « Mais ce jour et cette heure, personne ne les sait, pas même les anges du ciel ; mon Père seul les connaît », dit Jésus-Christ.
Tatouages, piercings, puce implantable : que dit l’Église ?
Posons d’abord le cadre général :
Dans la vision chrétienne du monde, la terre appartient au Seigneur ainsi que ce qu’elle contient. (Psaume 24)
Dieu ayant créé l’homme à son image, ce dernier portait initialement sa “marque”. Cette empreinte divine a été perdue par la chute mais peut être rétablie par la Rédemption acquise par Jésus-Christ. Le croyant reçoit alors la “marque” de Dieu : le Saint Esprit : « C’est en lui que vous-mêmes, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, c’est en lui, que vous avez cru et que vous avez été marqués du sceau du Saint-Esprit, qui avait été promis, » (Éphésiens 1.13)
Le sceau apposé sur une marchandise marquait le changement de propriétaire. Le port d’une marque corporelle (tatouage) ou d’un numéro d’identification est un signe d’appartenance (on marquait au fer rouge le bétail ou les esclaves). Les nazis tatouaient d’un numéro les prisonniers des camps de concentration pour marquer leur aliénation.
C’est en raison de ce problème d’appartenance à Dieu et à aucun d’autre que les tatouages et autres marques d’identifications corporelles sont interdits dans la Bible :
« Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis Yahweh. » (Lévitique 19:28) : (http://jesusmarie.free.fr/bible_crampon_levitique.html)
« Vous êtes les enfants de Yahweh, votre Dieu. Vous ne vous ferez point d’incision [scarifications] et vous ne vous tondrez point une place entre les yeux pour un mort. » (Deutéronome 14:1) : (http://jesusmarie.free.fr/bible_crampon_deuteronome.html)
La raison de cette interdiction est explicitée :
« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous n’êtes plus à vous-mêmes ?
Car vous avez été rachetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » (1 Corinthiens 6:19-20) : (http://jesusmarie.free.fr/bible_crampon_1_corinthiens.html)
La question du tatouage ou marquage corporel d’identification est abordé dans le dernier livre de la Bible, le livre de l’Apocalypse où se trouve la célèbre prophétie disant qu’à la fin des temps, chacun devra porter la marque de la bête, c’est-à-dire de l’Antichrist, le chef d’un Empire Mondial. Il s’agit là aussi d’une espèce de « tatouage global », d’un « piercing massif » ou d’une autre méthode courante de marquer les gens (puce ?).
Portée spirituelle des tatouages
Sur le plan spirituel, il faut savoir que le tatouage nous lie souvent aux puissances des ténèbres ! On ne grave pas impunément sur le corps des figures de démons, des signes magiques, cabalistiques ou ésotériques, des dragons, des têtes de mort, des serpents, des chaînes, des liens. On ne joue pas impunément avec de tels signes.
[1]) « Aux jours de fête, les femmes de l’île de Pâques mettent leurs pendants d’oreilles. Elles commencent de bonne heure à se percer le lobe de l’oreille avec un morceau de bois pointu ; peu à peu elles font entrer ce bois plus avant, et le trou s’agrandit. Ensuite elles y introduisent un petit rouleau d’écorce, lequel, faisant l’office de ressort, se détend et dilate de plus en plus l’ouverture. Au bout de quelque temps le lobe de l’oreille est devenu une mince courroie qui retombe sur l’épaule comme un ruban. Les jours de fête, on y introduit un énorme rouleau d’écorce : cela est d’une grâce parfaite ! » – Aussi parfaite que le chignon moderne. Annales de la Prop. de la Foi.
[2]) Pour les autorités et le nom des peuples, voir l’ouvrage du docteur médecin L. A. Gosse, de Genève, intitulé : Essai sur les déformations artificielles du crâne, Paris 1855 ; Annales de la Propagation de la Foi, n. 98, p. 75
[3] Nous avons soin de mettre tous ces titres, car les chrétiens qui liront ce livre en ce temps-là, en sentiront l’importance, pour ne pas confondre le vrai Christ avec le faux messie.
[4] Ce désert et ce lieu le plus retiré de la maison, peuvent s’entendre de Jérusalem et de la Judée, qui est un désert que l’absence du soleil de la foi a rendu aride ; et Jérusalem est vraiment le lieu le plus retiré, et le centre de la maison d’Israël. Car lorsque saint Jean-Baptiste prêcha la pénitence en Judée, il est dit que sa voix était la voix de celui qui crie dans le désert.