FAUSSES MYSTIQUES : Sœur Faustine… Marthe Robin… Maria Valtorta… MÊME COMBAT ! (pour l’œuvre Satanesque)
Sœur Faustine… Marthe Robin… Maria Valtorta… Même combat !
(pour l’œuvre Satanesque)
Au cours d’une vision, le 13 septembre 1935, “Jésus” demande à Sœur Faustine Kowalska de développer la dévotion à la Divine Miséricorde et “souhaite” qu’une fête en cet honneur, soit instaurée.
Trois ans plus tard, le 5 octobre 1938, Sœur Faustine meurt : elle avait à peine 33 ans. Son « Petit journal » relatant ses visions est publié et le culte à la Divine Miséricorde se répand.
« Ma fille, dit Jésus à Sœur Faustine, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs… La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, Je désire qu’elle soit fêtée le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde » (1)
La Neuvaine à la Divine Miséricorde, demandée par “Jésus”, se généralise (2).
Le 16 avril 1954, jour du Vendredi-Saint, “Jésus” confie à Maria Valtorta :
« En même temps que la Neuvaine à la Miséricorde Divine, fais encore une fois celle pour l’unité des Églises que l’on fait du 18 au 25 janvier durant l’octave de l’Unité. Refaites-la chaque année du Vendredi Saint au samedi précédent le dimanche après Pâques (dimanche in Albis). C’est mon souhait et celui de de nombreux autres habitants du Ciel ou de ministres de Dieu sur la terre.
Comme tu n’as pas eu la Pagella del S. Cuore (bulletin du Sacré-Cœur) pour avril, mets les intentions de la Neuvaine de la Miséricorde Divine comme intention de ce mois. Saches que pour moi et la bienheureuse Sainte Trinité, ma sainte Mère, saint Joseph, et tous les saint Patriarches et prophètes, les saints, les anges et les archanges, les prières pour l’Unité des Églises et pour la conversion des pécheurs de toutes sortes sont les bienvenues plus que toutes autres, parce qu’elles conduisent au Ciel, pour l’éternité, beaucoup d’âmes, un très grand nombre, qui autrement, à cause de leur péché contre la Sainte, Unique, Vraie, Église catholique apostolique et romaine et contre ses commandements, seraient allées pour toujours en Enfer ». (Quadernetti, 54.1).
“Jésus” confirme donc la dévotion à la Divine Miséricorde, sa date de célébration et surtout, son importance.
Le 6 mars 1959, le Saint-Office (aujourd’hui Congrégation pour la Doctrine de la foi) publie le décret suivant :
« Qu’il soit rendu public que la Suprême Sacrée Congrégation du Saint-Office, après avoir examiné les prétendues visions et révélations de Sœur Faustine Kowalska, de l’institut de Notre-Dame de la Miséricorde, décédée en 1938 près de Cracovie, a décidé ce qui suit :
Il faut interdire la diffusion des images et des écrits qui présentent la dévotion à la Divine Miséricorde dans la forme proposée par ladite Sœur Faustine.
Il est requis de la prudence des évêques de devoir faire disparaître lesdites images qui ont éventuellement déjà été exposées au culte.
Du palais du Saint-Office, le 6 mars 1959
Ugo O’Flaherty, Notaire »
Quelques mois plus tard, le 6 janvier 1960, le couperet tombe à son tour sur les écrits de Maria Valtorta : ils sont mis un temps à l’Index, « avant que cette procédure, détournée de son but primitif voire dévoyée », soit abolie par Paul VI.
Ce n’est que le 15 avril 1978 que la Congrégation pour la Doctrine de la foi, revient sur la condamnation des écrits de Sœur Faustine Kowalska « à la demande de nombreux évêques polonais ». Karol Woltija, futur “Pape”, en faisait partie.
Sœur Faustine avait reçu cette révélation : « Quand je priais pour la Pologne, j’ai entendu ces paroles : « J’aime particulièrement la Pologne, et si elle obéit à ma volonté, je l’élèverai en puissance et en sainteté. D’elle sortira l’étincelle qui préparera le monde à mon ultime venue ».
On reconnaît le “Pape” Jean-Paul II dans cette étincelle qui annonce l’ultime venue du Christ. Celle-ci toutefois précise “Jésus” à Maria Valtorta, ne se réalisera pas par sa venue en personne, mais par les nombreux évangélisateurs qu’il suscitera et qui restaureront le Christ dans les cœurs (3).
Le 30 novembre 1980, Jean-Paul II publie l’encyclique Dives in Misericordia sur la Miséricorde Divine.
Le 18 avril 1993, il “béatifie” Sœur Marie Faustine puis la “canonise” le 30 avril 2000. À cette occasion, il instaure la Fête de la Divine Miséricorde le premier dimanche après Pâques (Dimanche in Albis). Elle est célébrée pour la première fois le 22 avril 2001. Une demande a été adressée au “Pape” pour que “Sainte” Faustine soit déclarée “Docteure de l’Église”.
Clouée au lit depuis de nombreuses années déjà, Maria Valtorta reçoit, au plus sombre de la 2ème guerre mondiale, la vision complète des scènes de l’Évangile.
Écrites sans aucunes ratures, les milliers de pages manuscrites relatent, dans un style vivant et passionnant, les actes et les enseignements de Jésus au cours de ses trois années de vie publique, et les scènes de son enfance…
Le 6 janvier 1960, l’Osservatore Romano, organe officiel du Vatican, publie un article commentant le décret de mise à l’Index de « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé », en date du 16 décembre 1959, que le journal reproduisait par ailleurs. Voici l’article dans sa version intégrale, puis ses commentaires :
Marthe Robin est restée cinquante ans sans se nourrir et pourtant elle a survécu miraculeusement…nous dit-on !…
Marthe naît le 13 mars 1902 à Châteauneuf-de-Galaure dans la Drôme. Elle contracte la fièvre typhoïde ce qui la rend fragile tout le reste de son enfance. Elle tombe malade le 1er décembre 1918 et les médecins pensent à une tumeur cérébrale, suite à quoi elle tombe dans le coma quatre jours durant. Elle sort de cette phase difficile, mais la maladie progresse et elle se retrouve maintenant partiellement paralysée. En avril-mai 1921, elle connait une nouvelle phase de rémission et à partir de mai 1928 se retrouve définitivement paralysée des membres inférieurs. Il semble qu’elle était atteinte d’une encéphalite, une affection inflammatoire des centres nerveux .Son hypersensibilité à la lumière l’obligeait à rester recluse, dans une chambre peu éclairée.
Marthe avait une relation très forte avec Dieu, elle aimait le prier régulièrement et fit sa communion le 15 août 1912. À partir de 1930, elle cessa de s’alimenter de nourriture ‘normale’ et ne consomma plus que des hosties consacrées et cela jusqu’à sa mort, soit 51 ans plus tard. Au début du mois d’octobre 1930 elle commença à recevoir les stigmates, et ce phénomène dura jusqu’à sa mort le 6 février 1981.
Elle a reçu dans sa chambre plus de 100.000 personnes, dont 60 évêques (dont Mgr Marcel Lefebvre…qui se décida de créer Écône après sa visite de M.R.) et cardinaux, des centaines de prêtres, de consacrés, des célébrités du monde intellectuel, de nombreux fondateurs d’ordres et communautés nouvelles. Elle a aussi fondé une œuvre, les Foyers de Charité, présents dans le monde entier, où l’on prêche des retraites pour la formation des laïcs…
La Nouvelle Pentecôte
Jean XXIII avait dit : « Ô Esprit Divin, accomplissez à notre époque les prodiges d’une Nouvelle Pentecôte ! ». Le mois suivant, il annonçait son intention de convoquer le concile, sous l’inspiration du Saint-Esprit, selon ses propres dires. En 1936, Marthe Robin, inspirée par l’Esprit-Saint, selon elle, avait annoncé à l’abbé Georges Finet, depuis chanoine, l’imminence d’une Nouvelle Pentecôte, et les Foyers de Charité, fondés par lui, charismatiques à souhait.
Les conciliaires ne tarissent pas de louanges sur leur “Bienheureux” “Pape Jean” qu’ils ont hâte de voir canonisé ainsi que ses successeurs, comme Jean-Paul II, qui a dit à la Pentecôte 2001 : « L’événement conciliaire a pris la forme d’une Nouvelle Pentecôte ». Paul VI a parlé d’une « Pentecôte pérenne ». Le “clergé” et les “évêques” conciliaire, nous serinent cette « Nouvelle Pentecôte » depuis cinquante ans !…
Marthe Robin et la mort comme “passage, durable, où il se passe des choses” (décédée en 1981)
Marthe Robin, cette “mystique stigmatisée”, dont la “sainteté” est à l’étude dans son diocèse (conciliaire) d’origine… Après vérification auprès du Père Pagnoux des Foyers de charité, il apparaît qu’elle a développé une véritable pensée sur les agonisants. Sans aller trop loin et dans l’attente des textes non encore publiés, il semble qu’elle considérait la mort comme le passage ultime où se joue dans la logique d’une vie le destin éternel. Elle parlait de l’importance de la prière pour les mourants, de ces instants qui pouvaient durer longtemps, et de la grâce ultime donné par Jésus en personne.
Philippe Coutel qui assistait à une retraite des Foyers de Charité, rapporte :
LES PRINCIPES DE LA VRAIE ET DE LA FAUSSE MYSTIQUE
Il ne fait pas de doute que l’homme est naturellement constitué en vue d’un commerce personnel avec Dieu. C’est ce commerce intérieur que l’on appelle mystique parce qu’il est caché. La vie intérieure, selon l’expression de saint François de Sales, est “un devis” ; nous commençons à deviser avec Dieu dès que nous lui adressons la moindre prière. Nous sommes doués d’un mysticisme naturel et plus généralement d’une religiosité naturelle que les théologiens ne contestent pas. Ils lui donnent même le nom de « vertu naturelle de religion » quand elle est exercée dans des conditions héroïques même par des païens.
Dans quelles conditions la mystique sera-t-elle divine ou luciférienne ?
C’est ce que Jean Vaquié va s’efforcer de déterminer dans les paragraphes qui suivent…
Abolition de l’Index des livres prohibés (*)
Après la lettre apostolique « lntegrae servandae » donnée en forme de motu proprio le 7 décembre 1965, de nombreuses demandes sont parvenues au Saint-Siège pour connaître le sort de l’Index des livres interdits jusqu’à présent détenu par l’Église pour sauvegarder, selon le mandat divin, l’intégrité de la foi et des mœurs.
Pour répondre à ces questions, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, après avoir interrogé le Saint Père, a annoncé que l’Index reste moralement engageant, en tant qu’avertissement à la conscience des chrétiens de se garder, par une obligation qui découle de la même loi naturelle, des écrits de ceux qui peuvent mettre en danger la foi et la morale, mais en même temps, avertissant qu’il n’a plus force de loi ecclésiastique avec la censure qui y est liée.
Ainsi, l’Église est confiante dans la conscience mature des fidèles, surtout des auteurs et des éditeurs catholiques et de ceux qui s’occupent de l’éducation des jeunes.
Elle réaffirme son ferme espoir dans les soins vigilants des individus et dans celui des Conférences épiscopales, qui ont le droit et le devoir d’examiner et d’empêcher la publication de livres et, si le cas se présente, de reprendre les auteurs et de les avertir.
La Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans l’esprit de la lettre apostolique Integrae servandae et des décrets du Concile Vatican II, se met entièrement à disposition, si nécessaire, de l’Ordinaire pour les aider dans la sélection des ouvrages publiés et dans la promotion d’une saine culture en opposition à l’insidieuse, en contact étroit avec les instituts et les universités religieuses.
Si, cependant, des doctrines et des opinions contraires aux principes de la foi et des mœurs sont rendues publiques, et si leurs auteurs, cordialement invités à les corriger, ne veulent pas résoudre ce problème, le Saint-Siège fera usage de son droit et devoir de réprouver, même publiquement, ces écrits, pour veiller avec une fermeté proportionnée au bien des âmes.
On veillera donc, le cas échéant, à communiquer aux fidèles l’arrêt de l’église sur les œuvres publiées.
Donné à Rome, du palais du Saint-Office, le 14 juin 1966
A. Cardinal OTTAVIANI
Pour le Préfet de la sainte congrégation pour la doctrine de la foi,
P. PARENTE, Secrétaire
(*) Avec cette Notificatio, sont abrogés les canons 1399 (Livres prohibés) et 2318 (sanctions contre ceux qui violent les lois sur la censure et l’interdiction de livres) ; par conséquent, ceux qui avaient été touchés par les censures prévues au canon 2318 sont acquittés (Cf. le Decretum de la sainte congrégation pour la doctrine de la foi, 15 novembre 1966) – Cette note a été rajoutée par le CEDIR. Elle fait mention du « Décret concernant les canons 1399 et 2318 qui ne sont plus en vigueur (Decretum de interpretatione «Notificatio» die 14 iunii 1966 circa «Indicem» librorum prohibitorum), 15 novembre 1966″ AAS 58/1186