“pape”François salue la communauté de Taizé qui fête ses 75 ans
Cité du Vatican – L’antipape François Ø a salué mercredi dans la Rome Moderniste la communauté œcuménique de Taizé, en Bourgogne (centre de la France), qui célèbre ces jours-ci ses 75 ans et commémore en même temps les 10 ans de l’assassinat de son fondateur frère Roger.
L’antipape François Ø a rendu hommage au charisme de la communauté de Taizé et de son fondateur, dans un message pour le soixante-quinzième anniversaire de la fondation de la communauté, le centième anniversaire de la naissance de Frère Roger et le dixième de la mort de ce dernier…
Dimanche dernier, 16 août, les frères ont commémoré avec 4.000 jeunes et de nombreux représentants de diverses confessions chrétiennes comme d’autres « religions » les 10 ans de la mort de frère Roger, assassiné par une déséquilibrée roumaine pendant la prière du soir le 16 août 2005.
Demain, la communauté de Taizé aura 75 ans. Je veux adresser mes salutations, accompagnées de mes prières, aux frères moines, dans le souvenir du fondateur bien-aimé frère Roger Schutz, dont nous avons marqué il y a juste trois jours le souvenir du 10e anniversaire de sa mort, a déclaré le clown Blanc qui joue au pape.
Bonne route à la communauté de Taizé !, a-t-il lancé lors de son audience hebdomadaire au Vatican.
Dans un message adressé le même jour à frère Aloïs, actuel prieur de Taizé, l’antipape a salué en frère Roger un homme ayant cherché avec passion l’unité de l’Église, (…) ouvert aux trésors déposés dans les diverses traditions chrétiennes, sans pour autant accomplir de rupture avec son origine protestante.
Frère Roger a contribué à modifier les relations entre chrétiens encore séparés, traçant pour beaucoup un chemin de réconciliation et faisant confiance dans les nouvelles générations, a-t-il ajouté…
Depuis Jean XXIII, la communauté de Taizé entretient des rapports très chaleureux avec les différents antipapes conciliaire… Jean-Paul II s’y est rendu en octobre 1986, et, lors des obsèques du polonais apostat en avril 2005 à Rome, frère Roger avait reçu la communion des mains de Jozef Ratzinger, futur Benoît 1er de V², dit le XVIème.
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La communauté de Taizé décrite par les protestants :
De nombreux responsables d’“Églises” (tous le gratin des fausses religions…les mille et une sectes…) et représentants des autres “religions” à Taizé :
À Rome moderniste, (ZENIT.org) papeFrançois |
Message de “pape”François
Au Frère Aloïs
et à la Communauté de Taizé
En cette année où la Communauté de Taizé célèbre trois anniversaires, le soixante-quinzième de sa fondation, le centième de la naissance de Frère Roger et le dixième de la mort de ce dernier, je m’associe à votre action de grâce à Dieu, Lui qui suscite toujours de nouveaux témoins fidèles jusqu’au bout. J’ai confié à mon Vénéré Frère le Cardinal Kurt Koch le soin de vous transmettre, ainsi qu’à tous les membres de la Communauté, l’assurance de mon affection.
Comme l’a dit le Pape Benoît XVI aux jeunes, à l’occasion de la Rencontre européenne organisée par la Communauté de Taizé à Rome en 2012, Frère Roger fut un « témoin infatigable de l’Évangile de paix et de réconciliation, animé par le feu d’un œcuménisme de la sainteté » (Discours du 29 décembre 2012).
C’est ce feu qui l’a poussé à fonder une communauté qui peut être considérée comme une véritable « parabole de communion » qui, jusqu’à aujourd’hui, a joué un rôle si important pour construire des ponts de fraternité entre les chrétiens.
Cherchant avec passion l’unité de l’Église, Corps du Christ, Frère Roger s’est ouvert aux trésors déposés dans les diverses traditions chrétiennes, sans pour autant accomplir de rupture avec son origine protestante. Par la persévérance dont il a fait preuve durant sa longue vie, il a contribué à modifier les relations entre chrétiens encore séparés, traçant pour beaucoup un chemin de réconciliation.
Nourri par l’Écriture Sainte, Frère Roger se référait aussi à l’enseignement des saints Pères de l’Église, il puisait aux sources chrétiennes et savait les actualiser auprès des jeunes.
Frère Roger comprenait les nouvelles générations ; il avait confiance en elles. Il a fait de Taizé un lieu de rassemblement où des jeunes du monde entier se sentent respectés et accompagnés dans leur recherche spirituelle.
Frère Roger a aimé les pauvres, les déshérités, ceux qui, apparemment, ne comptent pas. Il a montré, par son existence et par celle de ses frères, que la prière va de pair avec la solidarité humaine.
Je rends grâce à Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, pour la vie donnée de Frère Roger, jusqu’à sa mort violente. Puisse la Communauté de Taizé maintenir toujours ardents le témoignage qu’il a rendu au Christ ressuscité et l’appel qu’il a sans cesse renouvelé à « choisir d’aimer ».
Du Vatican, le 16 août 2015
FRANCISCUS
© Librairie éditrice du Vatican