250è anniversaire de l’approbation par le Saint-Siège du culte liturgique du Sacré-Cœur de Jésus.
Deux-cent-cinquantième anniversaire de l’approbation par le Saint-Siège du culte liturgique du Sacré-Cœur de Jésus.
1765 – 6 février – 2015
Vendredi 6 février 2015,
Premier vendredi du mois dédié à la réparation envers le divin Cœur de Jésus ;
Fête de Saint Vaast, catéchiste du Roi Clovis puis évêque d’Arras ;
Fête de Saint Tite, disciple de Saint Paul puis évêque en Crête.
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La Providence a voulu qu’en cette année 2015, le 6 février coïncidât avec le premier vendredi du mois, jour spécialement dédié à la dévotion réparatrice en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus : ce 6 février, en effet, marque précisément le deux-cent-cinquantième anniversaire de l’approbation romaine du culte liturgique du Sacré-Cœur de Jésus.
Le Royaume de France adopta cette fête du Sacré-Cœur à la suite de cette approbation romaine –, mais commençons d’abord par résumer ici brièvement les faits :
Sainte Marguerite-Marie (1647-1690), religieuse de la Visitation de Paray-le-Monial, avait reçu des révélations spéciales de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui lui dévoilait les mystères de Son divin Cœur, la chargeait d’en diffuser la dévotion en insistant sur son caractère réparateur, et lui demandait d’œuvrer pour que l’Église instituât une fête liturgique particulière où jour qu’Il lui désignait pour cela.
Sainte Marguerite-Marie mourut sans autre consolation que d’avoir vu la dévotion au Cœur adorable de Notre-Seigneur commencer à s’implanter dans son propre monastère, et dans plusieurs autres monastères de l’Ordre. Elle avait pu dévoiler et expliciter les desseins divins à plusieurs supérieures visitandines et à des religieux de la Compagnie de Jésus qui, conquis, s’efforcèrent eux-aussi, de faire connaître et aboutir les demandes du Sacré-Cœur.
C’est ainsi, en particulier, que se développèrent des Confréries du Sacré-Cœur qui eurent une grande influence pour le rayonnement de ce culte : les évêques qui approuvaient la création de ces confréries dans leurs diocèses ne pouvaient que constater les fruits de grâce et de sanctification de cette dévotion dans l’âme des fidèles.
Néanmoins, il n’existait pas, tant que le Saint-Siège ne l’avait pas autorisé, d’office liturgique ni de formulaire de messe propre, et les évêques pouvaient seulement autoriser, au jour demandé par Notre-Seigneur (c’est-à-dire le vendredi suivant l’octave de la fête du Très Saint Sacrement), la célébration de la messe déjà existante en l’honneur des Cinq Plaies de Notre-Seigneur.
De nombreuses suppliques furent portées à Rome pour demander l’institution officielle de la fête du Sacré-Cœur, avec office et messe propres, ces demandes étaient parfois présentées ou soutenues par d’illustres personnages, en voici quelques exemples particulièrement représentatifs :
— en 1687, les Visitandines de Dijon, furent les premières à écrire au Saint-Siège pour demander une fête en l’honneur du Sacré-Cœur.
— en 1697, les Visitandines d’Annecy le firent à leur tour : leur demande était appuyée par l’intervention personnelle de Sa Majesté la Reine Marie-Béatrix d’Este, épouse de Sa Majesté le Roi Jacques II d’Angleterre (détrôné par la révolution de 1688), qui avait été la dirigée de Saint Claude de La Colombière et amenée par lui à la dévotion envers le Cœur de Jésus.
— la comtesse de Valdestheim, soutenue par le nonce apostolique près la Cour Impériale, demanda quelques mois plus tard, que soit accordée une fête liturgique du Sacré-Cœur aux Ursulines de Vienne (Autriche).
— à la suite de la peste de Marseille (1720) et de l’extirpation du fléau grâce à la consécration de la ville au Cœur de Jésus, Son Excellence Monseigneur de Belzunce demanda la permission d’instituer une fête solennelle du Sacré-Cœur dans le diocèse de Marseille.
— en 1725, les Visitandines de Paray-le-Monial au nom d’un grand nombre de monastères de l’Ordre, demandèrent à nouveau la concession d’une messe et d’un office propres.
— en 1726, l’archevêque de Cracovie, Son Excellence Monseigneur Constantin Szaniawsky, écrivit au Saint-Siège pour demander l’institution de la fête du Sacré-Cœur dans toute l’Église catholique ; sa démarche était appuyée par Sa Majesté Frédéric-Auguste, dit le Fort, Prince-électeur de Saxe et Roi de Pologne, qui écrivit personnellement au Souverain Pontife.
— en 1727, Sa Majesté Catholique le Roi Philippe V d’Espagne, petit-fils de Louis XIV, écrivit à son tour au Pape pour demander l’institution de la fête du Sacré-Cœur dans tous ses royaumes et domaines.
— en 1738 et 1745, les conciles provinciaux de Tarragone sollicitèrent à leur tour cette faveur, soutenus par un grand nombre de chapitres ou d’évêques, parmi lesquels Saint Alphonse de Ligori qui accompagna cette requête par l’envoi d’un traité sur la dévotion au Cœur de Jésus qu’il venait de publier.
— en 1740, Sa Majesté la Reine de France Marie Leczinska qui, profitant d’un courrier de félicitations au Pape Benoît XIV nouvellement élu, lui demanda l’institution de la fête du Sacré-Cœur.
— en 1762, c’est Sa Majesté le Roi Auguste III de Pologne qui écrivit au Souverain Pontife qu’il ne trouvait « pas de moyen plus propre à conjurer les graves calamités qui l’accablent, que de recourir au Sacré-Cœur, en procurant de rendre Son culte plus solennel dans son royaume ».
— en 1763, c’est l’ex-roi de Pologne et alors duc de Lorraine Stanislas Leczenski qui supplia le Pape Clément XIII de permettre la célébration de la fête dans les états de Lorraine.
— en 1764, c’est Clément-François de Paule, duc de Bavière (neveu de l’empereur Charles VII) qui pria à son tour le Souverain Pontife d’étendre la dévotion au Sacré-Cœur à toute l’Église…
Pendant tout ce temps, le Saint-Siège ne faisait pas à proprement parler la sourde oreille : Rome, tout en répondant que, pour le moment, la faveur d’une fête solennelle du Sacré-Cœur avec messe et office propres, ne pouvait pas être accordée, ne cessait néanmoins pas de dispenser des brefs accordant des indulgences aux monastères ou aux églises paroissiales qui demandaient l’autorisation d’ériger des confréries en l’honneur du Cœur de Jésus.
Ainsi Innocent XII publia-t-il trente-sept concessions en sept ans de pontificat (1691-1700), Clément XI deux-cent-quatorze en vingt-et-un ans (1700-1721), Innocent XIII trente-neuf en trois ans (1721-1724), Benoît XIII quatre-vingt-six en six ans (1724-1730), Clément XII deux-cent-quarante-six en neuf ans (1730-1740) et Benoît XIV quatre-cent-dix-neuf en dix-huit-ans (1740-1758).
C’est que, dans le même temps, le culte du Cœur de Jésus se heurtait à des objections théologiques, et, avant d’autoriser un culte officiel (sanctionné par une fête liturgique) en sus de la dévotion privée (celle des simples fidèles et des confréries), le Saint-Siège Apostolique voulait que la doctrine de ce culte fût solidement et irréprochablement établie.
Enfin en 1764, une nouvelle demande, présentée conjointement par l’ensemble de l’épiscopat polonais et par l’archiconfrérie romaine du Sacré-Cœur, parvint à la Sacrée Congrégation des Rites, étayée cette fois par un mémoire dont l’argumentation venait à bout des précédentes objections théologiques : la Congrégation des Rites en apprécia la teneur et l’équilibre, le promoteur de la Foi (familièrement appelé « avocat du diable ») n’eut qu’à s’incliner, et le 26 janvier 1765 fut rédigé un décret que le Souverain Pontife Clément XIII approuva et parapha quelques jours plus tard : le 6 février 1765.
Voici la traduction en français du texte complet de ce décret :
Instance faite pour la concession d’un Office et d’une Messe du très Sacré-Cœur de Jésus, par le plus grand nombre des très révérends évêques de Pologne et l’Archiconfrérie romaine érigée sous ce titre, la Sacrée Congrégation des Rites, dans la séance du 26 janvier 1765, reconnaissant que le culte du Cœur de Jésus est déjà répandu dans presque toutes les parties du monde catholique, favorisé par les évêques, enrichi par le Siège Apostolique d’un millier de brefs d’indulgences, donnés à des Confréries presque innombrables, érigées canoniquement en l’honneur du Cœur de Jésus ; comprenant en outre, que la concession de cette Messe et de cet Office n’a pas d’autre but que de développer un culte déjà établi, et de renouveler symboliquement la mémoire du divin amour, par lequel le Fils unique de Dieu a pris la nature humaine, et, obéissant jusqu’à la mort, a voulu montrer aux hommes, par son exemple, qu’il était doux et humble, comme il l’avait dit ; pour ces raisons, sur le rapport de l’Éminentissime et Révérendissime Seigneur Cardinal Évêque de Sabine, après avoir entendu le R.P.D. Cajétan Fortis, promoteur de la Foi, s’écartant des décisions du 30 juillet 1729 (1), ladite Sacrée Congrégation a pensé qu’il fallait consentir à la demande des évêques du royaume de Pologne et de ladite Archiconfrérie romaine. Elle prendra plus tard une décision sur la Messe et l’Office qu’il convient d’approuver.
Ce vœu de la Sacrée Congrégation a été soumis par moi, soussigné, secrétaire, à Notre Saint-Père le Pape, Clément XIII ; Sa Sainteté en ayant pris connaissance, l’a pleinement approuvé.
Ce 6 février 1765.
Joseph Maria, cardinal Feroni, préfet ;
Scipio Borghesi, secrétaire.
Rome MDCCLXV, de la typograhie de la Chambre Apostolique.
Ce texte est important à plus d’un titre.
En tout premier lieu parce qu’il atteste de la diffusion du culte du Sacré-Cœur et de sa fécondité spirituelle ; et en second lieu parce qu’il résume le sens théologique de cette dévotion par cette phrase : « renouveler symboliquement la mémoire du divin amour, par lequel le Fils unique de Dieu a pris la nature humaine, et, obéissant jusqu’à la mort, a voulu montrer aux hommes, par son exemple, qu’il était doux et humble, comme il l’avait dit ».
Les précédentes demandes adressées au Saint-Siège avaient été rejetées parce qu’elles présentaient la dévotion au Sacré-Cœur comme une dévotion en quelque sorte « physiologique » en faisant du cœur de chair le siège de l’amour.
Le mémoire des évêques polonais emporta la décision du Saint-Siège parce qu’il ne présentait plus le cœur comme l’organe propre des affections sensibles, mais comme le symbole naturel de l’amour, et faisant ressortir que le culte du Sacré-Cœur célèbre en réalité l’amour que le divin Sauveur a pour les hommes.
Ce décret signé par Clément XIII ce 6 février 1765 contient donc — de la même manière que le gland contient le chêne — tous les développements que le Magistère romain dispensera dans les siècles suivants au sujet du culte du Sacré-Cœur, en particulier les Papes Pie IX, Léon XIII, Pie XI et Pie XII.
Au mois de mai 1765, la Sacrée Congrégation des Rites publiera les textes de l’Office et de la Messe propre de la fête du Sacré-Cœur de Jésus, annoncés dans ce décret, qui, néanmoins, ne les concédaient qu’aux diocèses du royaume de Pologne et à l’Archiconfrérie romaine.
Toutefois, dès le mois de juillet 1765, c’est l’Ordre de la Visitation puis les évêques du Royaume de France qui obtinrent la célébration de cette fête, et progressivement elle fut adoptée dans toute la Chrétienté, jusqu’à ce que, le 25 août 1856, un décret signé du Pape Pie IX en rendit enfin la célébration obligatoire dans l’Église universelle.
Vous le comprenez bien, chers Amis, le culte du divin Cœur de Jésus est si important dans la spiritualité du Catholique semper idem, qu’il était vraiment impossible que nous ne profitassions pas de ce deux-cent-cinquantième anniversaire pour en rappeler brièvement la genèse et, par-dessus tout, pour le célébrer dans une fervente action de grâces.
La fête du Sacré-Cœur et son office.
À la fin du XVIIè siècle, le Sacré-Cœur fait une demande au roi de France en confiant ses volontés à Sainte Marguerite-Marie, religieuse française de la Visitation de Paray-le-Monial.
Les demandes du Sacré-Cœur au roi de France se réduisent à quatre :
1° demande : « …de faire un édifice où serait le tableau de ce Divin Cœur… »
2° demande : « …pour y recevoir (dans l’édifice) la consécration et les hommages du roi et de toute la cour… »
3° demande : « …fais savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur (le roi)… que mon Cœur adorable veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes… »
4° demande : « …le Sacré-Cœur l’a choisi (le roi) comme son fidèle ami pour faire autoriser la Messe, le vendredi après l’octave du Saint Sacrement, en son honneur, par le Saint Siège apostolique et en obtenir tous les autres privilèges… »
Ces demandes s’assortissent de magnifiques promesses, que, seul, un Dieu infiniment bon et miséricordieux peut et sait faire :
« Si tu le crois, tu verras la puissance de mon Cœur dans la magnificence de mon amour. »
Cette quatrième et dernière demande s’établit progressivement, avec maintes difficultés, sans qu’un roi français intervînt. Ce furent des princes, français et étrangers, mais aussi la Reine de France Marie Leczinska, des ordres religieux, dont les Visitandines, des membres de l’Église de bien des pays, qui par de multiples démarches et relations, obtinrent petit à petit, des autorisations de fêter le Sacré-Cœur et enfin, après deux siècles, une solennité universelle en 1889 !
Le culte du Sacré-Cœur et les souverains pontifes
Clément X (1670-1676). À la demande de saint Jean Eudes, Clément X fit publier six brefs concédant des indulgences en faveur de confréries en l’honneur du Sacré-Cœur.
Clément XIII (1758-1769). Ce pape approuva le 6 février 1765 pour le royaume de Pologne, l’office et la Messe propres de la fête du Sacré-Cœur. Il étendit ce privilège aux religieux de la Visitation le 10 juillet de la même année, au diocèse de Rome et pour tous les diocèses qui en feraient la demande.
Pie VI (1800-1823). Par un décret de 1819, il éleva la fête du Sacré-Cœur au rite double de première classe pour la Terre sainte.
Pie IX (1846-1878). Le 23 août 1856, à la demande des évêques de France, Pie IX étendit la fête du Sacré-Cœur à l’Église universelle sous le rite double majeur. En 1864, lors de la béatification de Marguerite-Marie, il fit un pressant appel en faveur de la dévotion au Sacré-Cœur. En 1875, il proposa aux fidèles du monde entier un acte de consécration au Sacré-Cœur.
Léon XIII (1878-1903). En 1889, il engagea les fidèles à redoubler de piété envers le Sacré-Cœur. À la demande de plusieurs évêques, le 28 juin de la même année, Léon XIII étendit la fête du Sacré-Cœur au rite double de première classe. Au début de l’année 1899, il approuva les litanies du Sacré-Cœur. La même année, il publia l’encyclique Annum sacrum dans laquelle il annonçait son intention de faire une consécration du genre humain au Sacré-Cœur. Le 11 juin 1899 avait lieu cette consécration. Il recommandait la récitation de prières en l’honneur du Sacré-Cœur surtout pendant le mois de juin. Il invitait également à la pratique de la communion réparatrice et celle du premier vendredi du mois.
Saint Pie X (1903-1914). En 1906, en réponse à de nombreuses suppliques, il demanda le renouvellement annuel de la consécration du genre humain au Sacré-Cœur. Il approuva en 1908 l’apostolat de l’intronisation du Sacré-Cœur dans la famille par le Père Mateo Crawley. En 1909, il béatifia Jean Eudes en le qualifiant de père, d’apôtre et de docteur du culte liturgique du Sacré-Cœur.
Benoît XV (1914-1922). En 1921, il canonisa la grande confidente du Sacré-Cœur et il en profitant pour recommander la dévotion au Cœur de Jésus. La même année, il approuva un office et une Messe propres en l’honneur du très saint Cœur eucharistique de Jésus dont la fête fut fixée au jeudi après l’octave de la Fête-Dieu.
L’encyclique du pape Pie XI, Miserentissimus Deus du 8 mai 1928. Dans cette encyclique, le pape Pie XI entend rappeler le devoir de réparer l’ingratitude des hommes envers la miséricorde infinie du Cœur de Jésus. La dévotion au Sacré-Cœur est justement une preuve de plus de cette miséricorde infinie. Il recommande pour réaliser ce devoir de réparation les demandes du Sacré-Cœur à savoir la communion réparatrice et l’heure sainte. Il joint à l’encyclique une Amende honorable à réciter chaque année lors de la fête du Sacré-Cœur. Et il élève cette même fête au rang de double de première classe avec octave.
L’encyclique du pape Pie XII, Haurietis aquas du 15 mai 1956. Cette encyclique a été écrite à l’occasion du bicentenaire de l’institution de la fête du Sacré-Cœur et du centenaire de l’extension de cette fête à l’Église universelle. Pie XII y rappelle l’importance de la dévotion au Sacré-Cœur et il insiste sur l’amour de Dieu pour le genre humain, amour symbolisé et matérialisé par le Sacré-Cœur de Jésus. Le pape reprend ensuite toute l’histoire de la dévotion au Sacré-Cœur.
Litanies du Sacré-Cœur
Elles sont approuvées par la Congrégation des Rites en 1889. Elles comptent 33 invocations en souvenir des 33 années de la vie du Christ. Ces invocations ont trois sources à savoir les litanies écrites par une visitandine de Dijon en 1678 (27 invocations ont été reprises) ; les litanies écrites par un jésuite français en 1688 (5 invocations ont été reprises) et une invocation introduite par la Congrégation des Rites.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Ô Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, Fils du Père éternel, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, formé par le Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Mère, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, uni substantiellement au Verbe de Dieu, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, d’une infinie majesté, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, temple saint de Dieu, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, tabernacle du Très-Haut, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, maison de Dieu et porte du ciel, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, fournaise ardente de charité, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, sanctuaire de la justice et de l’amour, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, plein d’amour et de bonté, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, abîme de toutes les vertus, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, très digne de toutes louanges, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, roi et centre de tous les cœurs, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, en qui se trouvent tous les trésors de la sagesse et de la science, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, en qui réside toute la plénitude de la Divinité, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, objet des complaisances du Père, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, dont la plénitude se répand sur nous tous, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, le désiré des collines éternelles, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, patient et très miséricordieux, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, libéral pour tous ceux qui vous invoquent, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, source de vie et de sainteté, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, propitiation pour nos péchés, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, rassasié d’opprobres, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, broyé à cause de nos crimes, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, obéissant jusqu’à la mort, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, percé par la lance, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, source de toute consolation, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, notre vie et notre résurrection, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, notre paix et notre réconciliation, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, victime des pécheurs, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, salut de ceux qui espèrent en vous, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, espérance de ceux qui meurent en vous, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, délices de tous les saints, ayez pitié de nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
Jésus, doux et humble de cœur
Rendez notre cœur semblable au vôtre.
Prions. Dieu tout-puissant et éternel, considérez le Cœur de votre Fils bien-aimé ainsi que les louanges et les satisfactions qu’il vous a offertes au nom des pécheurs : à ceux qui implorent votre miséricorde, accordez avec bienveillance le pardon au nom de ce même Jésus-Christ, votre Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec vous, dans l’unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
[1] NdlR : Le 30 juillet 1729, sous le Pape Benoît XIII, un décret avait répondu de manière formellement négative aux demandes jusqu’alors adressées.
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