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L’Église [la secte conciliaire] envisage un pardon exceptionnel pour les croyantes ayant avorté

AFP / ANDREAS SOLARO
papeFrançois salue la foule en arrivant à une audience, le 8 mai 2015 au Vatican
Les femmes ayant avorté et les personnes qui les ont aidées pourront être absoutes à l’occasion du prochain « Jubilé de la miséricorde », selon une initiative de papeFrançois qui n’altère en rien la condamnation sans appel de cet acte au sein de l’Église. [La secte conciliaire]
Selon le droit canon de l’Église catholique [et de la secte conciliaire], l’avortement est une faute particulièrement grave punie d’excommunication automatique, à moins qu’il n’ait eu lieu sous la contrainte.
Mais l’antipape argentin, qui le qualifie d’« horreur », a montré à plusieurs reprises qu’il était sensible au sort individuel des millions de femmes, dont de nombreuses catholiques [conciliaires], qui interrompent leur grossesse chaque année.
Alors que le Jubilé extraordinaire, prévu de décembre 2015 à novembre 2016, est une occasion pour les catholiques [conciliaires] d’obtenir le pardon de leurs péchés, l’archevêque italien Rino Fisichella, coordinateur du Jubilé, a révélé ces derniers jours à l’agence italienne Ansa que l’avortement en ferait partie.
Pour cette « Année sainte », des milliers de prêtres [laïcs déguisés en prêtres] seront envoyés comme « missionnaires » pour apporter la miséricorde aux gens dans les endroits les plus reculés et leur donner le sacrement de la « réconciliation », la pénitence exprimée dans la confession.
« Parmi les possibilités de pardon accordées au missionnaires de la miséricorde, il y aura aussi l’avortement », a déclaré Mgr Fisichella.
Les évêques [des laïcs déguisés en évêques] peuvent déjà autoriser certains ou tous les prêtres de leur diocèse à pardonner cette faute, à des moments particuliers des temps liturgiques comme l’Avent (avant Noël) ou le Carême (avant Pâques), ou des événements comme en ce moment dans le diocèse de Turin à l’occasion de l’ostension du Saint-Suaire, a rappelé le cardinal.
Ce pardon pourra être accordé aux femmes ayant avorté, mais aussi aux médecins ou à toute personne qui les aura aidées. À condition évidemment d’exprimer un « vrai repentir ».
— Malentendus médiatiques —
« L’avortement reste un péché, et l’antipape n’a pas décidé de l’abroger », a tout de suite rappelé Mgr Valasio De Paolis, un cardinal conservateur redoutant tout malentendu dans les médias.
« Il est normal, à l’occasion d’un Jubilé, qui plus est sur la miséricorde, que l’Église [la secte conciliaire] (…) lève tous les obstacles pour permettre l’absolution d’un péché très grave comme l’avortement », a-t-il expliqué au journal La Nazione.

afp.com / OSSERVATORE ROMANO / -
Photo diffusée par le bureau de presse du Vatican montrant papeFrançois en train de recevoir des représentantes du « Movimento per la Vita » (Mouvement pour la Vie) italien, le 11 avril 2014
Dans le cadre de ce Jubilé, le “pontife” argentin entend multiplier les initiatives concrètes pour toucher le plus grand nombre.
Ainsi, plutôt que d’obliger chacun à venir franchir à Rome les « portes saintes » des quatre grandes basilique pour obtenir le pardon de ses péchés, il a demandé que les fidèles puissent aussi plus simplement franchir une « porte sainte » dans leur cathédrale.
La question de l’avortement est délicate pour l’Église [la secte conciliaire], souvent accusée d’insensibilité vis-à-vis des filles et des femmes violées, en particulier dans les périodes de conflit. Comme ses prédécesseurs, papeFrançois condamne clairement l’avortement. Mais il prononce rarement le mot et préfère dénoncer régulièrement la « culture du déchet ».
En 2009, le Vatican avait soutenu l’archevêque de Recife, au Brésil, qui avait excommunié une mère et des médecins ayant fait avorter une fillette de neuf ans, violée par son beau-père, en estimant que le viol était « moins grave que l’avortement ». Mais de nombreuses voix critiques s’étaient élevées, y compris dans les plus hautes sphères de l’Église [la secte conciliaire].
François Ø insiste lui-même sur la nécessité de trouver des solutions plus justes, et a récemment parlé à des évêques sud-africains des « profondes blessures morales et physiques » endurées par de nombreuses femmes.
En septembre 2013, dans une interview à la revue jésuite Civilta Cattolica, le “pontife” argentin avait cité l’exemple d’une femme qu’il connaissait : « Elle avait subi l’échec de son mariage pendant lequel elle avait avorté : elle s’est ensuite remariée et elle vit à présent sereine avec cinq enfants. L’avortement lui pèse énormément et elle est sincèrement repentie. Elle aimerait aller plus loin dans la vie chrétienne. Que fait le confesseur ? ».
Commentaire reçu par un ami lecteur :
Comme vous le savez, c’est Wojtyla qui a promu la fausse voyante Marie-Faustine Kowalska, car cela mettait en valeur son diocèse de Cracovie et la fausse doctrine conciliaire, démarquée du luthéranisme. Il l’a « canonisée » 62 ans après sa mort, en 2000. Les progressistes ont « besoin » d’âmes privilégiées pour justifier leur imposture. Or les fausses voyantes ou stigmatisées se bousculent au portillon. Urs von Balthasar, le maître de Ratzinger, avait son Adrienne von Speyr, qui trouvait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus infantile et pitoyable, Roncalli et Montini ont profité à plein de Marthe Robin, la prétendue inédique qui se levait la nuit pour manger et faire ses besoins, fondatrice des Foyers de charité charismatiques, puissant soutien des réformes de Vaticand’Eux, mais aussi de l’Homme Nouveau, de Marcel Clément et d’une frange importante de « traditionalistes », et dont les retraites, soutenues par Mgr Pic et une partie de l’épiscopat, ont beaucoup nui à l’action des retraites de Chabeuil, à quelques kilomètres de là, sous la protection du même Mgr Pic du vivant du R.P. Vallet, mais combattues par l’épiscopat français dès le début.
C’est cette fausse voyante qui a réclamé la fête de la Miséricorde à la place du dimanche in albis (ou Quasimodo), alors qu’il y a déjà le dimanche suivant, fête du Bon Pasteur, dont l’introït commence précisément par Misericordia. À noter que Pie XII avait fait étudier ce cas par le Saint-Office, dirigé par Ottaviani, qui a fait condamner tout cela. Mais Pie XII était mort quelques mois avant (mystérieusement). Il s’agit d’une fausse doctrine de la miséricorde où Dieu pardonne aux pécheurs endurcis non repentants, sans qu’ils aient à changer de vie. Selon cette Marie-Faustine, Dieu couvre les péchés du manteau de sa miséricorde, il ne purifie pas l’âme du pécheur. Elle fait aussi prier Dieu « qu »il éteigne le feu du Purgatoire », qui, comme celui de l’enfer (et toujours selon les confidences reçues du Christ), est purement spirituel et non matériel. Tout cela est bien luthérien.
Cf. CatholicaPedia.
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Bonne lecture, Prenez garde de tomber !
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L’une de mes relations catholiques, qui, il y a encore peu, pensait que François Bergolio était véritablement pape de la Sainte Église Catholique, me disait qu’elle avait complètement changé sa position et considérait à présent ce personnage comme l’un des pires apostats de ces cinquante dernières années. Elle me disait :
« Notre Seigneur pria pour la foi de Pierre et lui attribua pour mission de confirmer celle de ses frères : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. » (Lc. 22, 31-32) Pie IX cite ces paroles de Notre Seigneur dans la Constitution Dogmatique Pastor Aeternus, du Concile du Vatican, le 18 juillet 1870 : « Car le Saint Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi. Leur doctrine apostolique a été reçue par tous les Pères vénérés et suivie par les saints docteurs orthodoxes. Leur doctrine apostolique a été reçue par tous les Pères vénérés, révérée et suivie par les saints docteurs orthodoxes. Ils savaient parfaitement que ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples : ‘‘J’ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille pas ; et quand tu seras revenu, affermis tes frères’’. Ce charisme de vérité et de foi à jamais indéfectible a été accordé par Dieu à Pierre et à ses successeurs en cette chaire, afin qu’ils remplissent leur haute charge pour le salut de tous, afin que le troupeau universel du Christ, écarté des nourritures empoisonnées de l’erreur, soit nourri de l’aliment de la doctrine céleste, afin que, toute occasion de schisme étant supprimée, l’Église soit conservée tout entière dans l’unité et qu’établie sur son fondement elle tienne ferme contre les portes de l’enfer. » Compte tenu de cette doctrine de foi catholique, enseignée par Notre Seigneur dans l’Écriture Sainte et par le magistère solennel et infaillible de l’Église, il m’est désormais impossible de continuer à voir en François le vrai Successeur de Saint-Pierre, le Souverain Pontife de l’Église Catholique, Apostolique et Romaine, le Vicaire de Notre Seigneur Jésus-Christ sur terre. Bien au contraire, j’estime qu’il s’agit d’un hérétique, d’un impie et d’un apostat, d’un ennemi acharné de Dieu, de sa Sainte Église et du salut des âmes. Jorge Mario Bergoglio, l’actuel usurpateur du Siège de Saint-Pierre, a été élu le 13 mars 2013 à la tête de la pseudo église œcuménique d’Assise et de Vatican II. Finalement, je me sens obligé en conscience d’affirmer publiquement que, pour garder la foi catholique, il faut impérativement s’éloigner de ce faux prophète, car par ses doctrines hérétiques et ses gestes scandaleux et sacrilèges, il conduit inexorablement les catholiques à l’apostasie. »
« Il y a des gens qui vous troublent et qui veulent pervertir l’Évangile du Christ. Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel, vous annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il ’soit anathème. » (Gal. 1, 7-8)
« Sa venue à lui, l’Impie, aura été marquée, par l’influence de Satan, de toute espèce d’œuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, comme toutes de toutes les tromperies du mal, à l’adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n’avoir pas accueilli l’amour de la vérité qui leur aurait valu d’être sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal. » (IIe Épître de S. Paul aux Thessaloniciens, II, 9-12 )
On comparera avec l’enseignement du docteur de la théologie morale, saint Alphonse de Liguori :
LA BONNE MORT
XVIIe CONSIDÉRATION
Abus de la miséricorde divine.
Ignoras quoniam benignitas Dei ad boænitentiam te adducit
« Ignores-tu que la clémence de Dieu t’invite à la pénitence ? » Rom., II, 4.
Saint Augustin dit que le démon a deux moyens de tromper les hommes : le désespoir et l’espoir. Une fois le péché commis, il tente le pécheur de désespoir par la crainte de la divine justice ; avant le péché, il y pousse par l’espoir de la divine miséricorde. En conséquence, le saint donne à chacun de nous cet avertissement : Après le péché, comptez sur la miséricorde ; avant le péché, craignez la justice. Sans nul doute, celui-là est indigne de miséricorde qui se prévaut de la miséricorde de Dieu pour l’offenser. C’est envers celui qui craint Dieu, que s’exerce la miséricorde, et non envers celui qui s’autorise de la bonté de Dieu pour s’affranchir de la crainte. Après qu’on a offensé la justice, dit Tostat, on peut bien se réfugier dans la miséricorde ; mais, après avoir offensé la miséricorde elle-même, quel refuge trouvera-t-on encore ?
Il est bien difficile de trouver un pécheur qui désespère au point de vouloir proprement se damner. Tous veulent pécher, mais sans renoncer à l’espoir de se sauver. Ils pêchent et ils disent : « Dieu est miséricordieux. Je ferai ce qui me plaît ; je commettrai ce péché ; puis, je m’en confesserai ». Voilà, dit saint Augustin, le langage des pécheurs. Hélas ! combien n’y en a-t-il pas qui l’ont tenu et qui sont maintenant au fond de l’enfer !
PREMIER POINT
On dit : les miséricordes de Dieu sont grandes ; quelques péchés que je commette, un acte de repentir m’en obtiendra le pardon. Mais Dieu Lui-même nous défend de tenir ce langage. Ne dis pas : La miséricorde du Seigneur est grande ; de la multitude de mes péchés Il aura pitié (Eccl., V, 6). Et pourquoi Dieu ne veut-Il pas que nous parlions de la sorte ? C’est parce que la miséricorde et la colère qui viennent de Lui, s’approchent rapidement, et Sa colère regarde attentivement – les pécheurs.
Sans doute la miséricorde de Dieu est infinie. Mais les actes de cette miséricorde, et, par conséquent, les grâces de pardon, ont leurs limites. Dieu est miséricordieux, mais Il est juste aussi. « Je suis, dit un jour le Seigneur à sainte Brigitte, juste et miséricordieux. Mais les pécheurs me regardent seulement comme miséricordieux » (Rev., l. 1. c. v). « Ils ne veulent voir, remarque saint Basile, qu’une moitié de Dieu, car s’il est bon, il est également juste » (Or. de Pœnit). Or, supporter celui qui s’autorise de la miséricorde pour pécher davantage, ce ne serait pas de la part de Dieu faire acte de miséricorde, dit le Père Avila, mais manquer de justice. La miséricorde est promise à celui qui craint Dieu et non pas à celui qui abuse de la miséricorde. Sa miséricorde, s’écrie la divine Mère dans son sublime cantique, se répand sur ceux qui Le craignent. Quant aux obstinés, ils sont menacés de Sa justice. Or, dit saint Augustin, si Dieu ne trompe pas quand Il promet, Il ne trompe pas non plus quand Il menace. Fidèle dans Ses promesses, Il l’est également dans Ses menaces (De ver. Pœnit., c. vii).
Ce n’est pas Dieu, mais le démon qui vous pousse au péché par l’espoir de la miséricorde. Aussi tenez-vous bien sur vos gardes. Oui, dit saint Jean Chrysostome, gardez-vous de prêter l’oreille à ce monstre infernal-qui vient vous assurer de la miséricorde de Dieu (Hom. 50 ad pop. Antioch). Malheur à celui qui se porte au péché par l’espoir du pardon ! « Espérer afin de pécher » s’écrie saint Augustin, ah ! maudite soit cette inique espérance » (In Ps. 144). « Ils sont innombrables, ajoute le saint Docteur, ceux que cette ombre de vaine espérance a trompés » (Serm. 154, ap. E. B.). Malheur à celui qui compte sur la bonté de Dieu pour l’outrager davantage ! Saint Bernard dit que le châtiment de Lucifer ne se fit pas attendre, précisément parce qu’il s’était révolté dans l’espoir d’y échapper. Le roi Manassés tomba dans le péché ; mais ensuite il se convertit, et Dieu lui pardonna. Son fils Ammon, voyant la facilité de Dieu à pardonner, s’abandonna au désordre dans l’espoir que Dieu lui ferait grâce aussi ; mais il n’y eut pas de miséricorde pour Ammon. C’est ainsi que se perdit également Judas ; car il pécha, dit saint Jean Chrysostome, en comptant sur la douceur et la bonté de son divin maître (In Matth., hom. 8). Bref, Dieu supporte, mais Il ne supporte pas toujours. Si Dieu supportait toujours, personne ne se damnerait. Or, c’est l’opinion la plus commune que, même parmi les Chrétiens, le plus grand nombre de ceux qui parviennent à l’usage de la raison se damnent. Elle est large la porte, et spacieuse la voie qui conduit à la perdition ; et nombreux sont ceux qui entrent par elle (Matth., vii, 13).
« Offenser Dieu en comptant sur Sa bonté, c’est, dit saint Augustin, se moquer de Dieu et non pas se repentir » (Ad fratr. in er. Serm. I). Or Dieu ne souffre pas qu’on se joue de Lui. Non, dit saint Paul, on ne se moque pas de Dieu (Gal., vi, 7). Et quelle moquerie ne serait-ce pas que d’offenser Dieu tout à son aise et ensuite d’aller également au Paradis ! Ce que chacun aura semé, ajoute l’Apôtre ; c’est cela même qu’il récoltera (Ibid., 8). Après donc qu’on a semé des péchés, il n’y a nulle raison d’attendre autre chose que des châtiments et l’enfer.
Le filet dont se sert le démon pour traîner en enfer presque tous les chrétiens qui se damnent, c’est cette folie qu’il leur insinue : Péchez hardiment ; avec tous les péchés du monde, vous vous sauverez encore. Mais Dieu maudit celui qui pèche dans l’espérance (Job., xi, 20), c’est-à-dire avec l’espoir du pardon. Autant il plaît à Dieu que le pécheur, après sa chute, vienne, plein de repentir, mettre en Lui sa confiance, autant l’espérance des obstinés Lui inspire d’horreur, suivant cette parole : Leur espérance Lui est en abomination. Pareille espérance irrite Dieu et arme Son bras, comme s’irrite le maître qui voit son serviteur s’autoriser de sa bonté pour l’offenser.
AFFECTIONS ET PRIÈRES
Je me repens, ô Bonté infinie, de Vous avoir offensée et d’avoir tant abusé de Votre patience. Soyez bénie de m’avoir attendu jusqu’aujourd’hui ! Désormais je ne veux plus Vous trahir, comme je l’ai fait par le passé. Vous m’avez tant supporté, afin de me voir un jour épris d’amour pour Votre bonté. Voici ce jour enfin arrivé, je l’espère ; je Vous aime par-dessus toutes choses et j’estime Votre grâce plus que tous les royaumes du monde. Plutôt perdre mille fois la vie que de perdre Votre sainte grâce ! Mon Dieu, pour l’amour de Jésus-Christ, donnez-moi la persévérance jusqu’à la mort avec Votre saint amour. Ne permettez pas que je Vous trahisse de nouveau et que je cesse de Vous aimer.
Ô Marie, vous êtes mon espérance, obtenez-moi cette grâce de la persévérance et je ne vous demande rien de plus.
DEUXIÈME POINT
Dieu, dira quelqu’un, m’a jusqu’ici traité avec tant de miséricorde, j’espère bien qu’il en sera de même encore à l’avenir. — Mais moi je réponds : Eh quoi ! parce que Dieu s’est montré si miséricordieux à votre égard, vous voulez de nouveau L’offenser ! Voilà donc comment vous méprisez la bonté et la patience de Dieu. Et ne savez-vous pas que, si le Seigneur vous a supporté jusqu’ici, c’est pour que vous pleuriez vos péchés et non pour que vous y persévériez ? Vas-tu, demande saint Paul, mépriser les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Sa longanimité ? Ignores-tu que la bonté de Dieu t’invite à la pénitence ? (Rom., ii, 4). Vainement, dans votre confiance en la divine miséricorde, refusez-vous de lui reconnaître des bornes, Dieu saura bien lui en donner. Si vous ne vous convertissez pas, Il brandira son glaive (Ps. V, ii, 4). À Moi est la vengeance et Je l’exercerai en son temps (Deut., xxxii, 35). Dieu donc attend, mais, vienne à sonner l’heure de la vengeance, Il n’attend plus et Il frappe.
Le Seigneur attend, dit Isaïe, afin de vous faire miséricorde (Is., xxx, 18). Voilà donc pourquoi Dieu attend le pécheur : afin que celui-ci se convertisse. Mais quand Il voit le temps, accordé au pécheur pour pleurer ses péchés, ne lui servir qu’à commettre de nouveaux péchés, alors Il appelle le temps lui-même pour juger le coupable. Contre Moi, dit Jérémie, Il a appelé le temps (Thren., I, 15). Oui, dit saint Grégoire, il n’y a pas jusqu’au temps qui ne vienne déposer contre le pécheur. Et de fait, le temps et les miséricordes qui lui furent si libéralement concédés, lui attireront de plus rigoureux châtiments et un plus prompt abandon de Dieu. Nous avons soigné Babylone et elle n’a pas été guérie ; abandonnons-la (Jer., li, 9).
Or, comment Dieu abandonne-t-Il le pécheur ? Pour cela Il envoie la mort le frapper en état de péché, ou bien Il lui retire l’abondance de Ses grâces afin de ne lui laisser que la seule grâce suffisante, avec laquelle le pécheur pourrait à la vérité se sauver, mais avec laquelle il ne se sauvera pas. L’aveuglement de l’esprit, l’endurcissement du cœur, la force de la mauvaise habitude lui rendront le salut moralement impossible : ainsi restera-t-il, sinon absolument, du moins moralement abandonné. Voici ce que Je ferai à Ma vigne, dit le Seigneur ; J’arracherai sa haie et elle sera livrée au pillage (Is., V, 5). Oh ! quel châtiment ! En effet, lorsque le maître enlève la haie de Sa vigne et qu’Il laisse pénétrer n’importe qui, hommes ou animaux, n’est-ce pas un signe évident qu’Il l’abandonne ? Dieu fait de même, quand Il abandonne une âme ; Il lui enlève la haie de la crainte, des remords de conscience, et Il la laisse au milieu des ténèbres ; alors pénètrent dans cette âme tous les vices comme autant de bêtes féroces : Vous avez établi les ténèbres et la nuit a été faite ; c’est durant la nuit que toutes les bêtes de la forêt feront leurs courses (Ps. ciii, 20). Abandonné de la sorte et enveloppé de ces ténèbres, le pécheur méprisera toute grâce de Dieu, paradis, avertissements, excommunications ; il se rira même de sa damnation : Arrivé au fond de l’abîme, l’impie méprise (Prov., xviii, 3).
Que si Dieu laisse vivre ce pécheur sans lui faire sentir les rigueurs de Sa justice, alors l’impunité même devient le plus grand des châtiments. Ayons pitié de l’impie et il n’apprendra pas à être juste (Is. xxvi, 10). « Que Dieu me garde de cette pitié, dit à ce propos saint Bernard, car elle est plus terrible que Sa colère ! » (Serm. 42, in Crant.). Oh ! quel châtiment, lorsque Dieu laisse le pécheur au pouvoir de son péché et ne parait pas lui en demander compte ! À cause de la grandeur de Sa colère, Il ne surveille plus (Ps. X, 4). On dirait qu’Il ne s’indigne plus contre lui. Alors s’apaisera Mon indignation contre toi ; Je me tiendrai en paix et Je ne m’irriterai plus (Ez., xvi, 42) ; Il semble même permettre qu’ici-bas tous les désirs du pécheur soient comblés : Je les ai abandonnés aux désirs de leur cœur (Ps. lxxx, 13). Qu’ils sont à plaindre ces pécheurs, auxquels tout réussit en ce monde ! Leur prospérité est une preuve que Dieu se réserve l’éternité pour faire alors de tous ces criminels autant de victimes de Sa justice. Pourquoi, se demande Jérémie, la voie des impies est-elle prospère ? Et il répond : Seigneur, Vous les assemblez comme un troupeau destiné à l’immolation (Jer., xii, 1).
Que Dieu laisse un pécheur accumuler péchés sur péchés : voilà le plus grand des châtiments, selon ce que dit David : Seigneur, laissez-les mettre iniquité sur iniquité… et qu’ils soient effacés du livre des vivants (Ps. lxviii, 28). Le péché devenant le châtiment du péché, remarque Bellarmin sur ce texte, quel châtiment comparable à celui-ci ? Assurément, il aurait mieux valu pour chacun de ces infortunés que Dieu l’eût frappé de mort après le premier péché. Pourquoi ? Parce que, la mort venant plus tard, autant le malheureux aura commis de péchés, autant il aura d’enfers à subir.
AFFECTIONS ET PRIÈRES
Vous voulez donc me pardonner ; et moi, je ne désire recevoir de Vous que mon pardon et Votre amour. Je me repens, ô Bonté infinie ! de Vous avoir causé tant de déplaisirs. Ô souverain Bien ! je Vous aime parce que Vous me le commandez ; je Vous aime parce que Vous le méritez. Ah ! mon Rédempteur, je Vous en supplie par les mérites de Votre sang, faites-Vous aimer d’un pécheur que Vous avez tant aimé, et que Vous avez, durant de si longues années, supporté avec tant de patience.
J’espère tout de Votre bonté. J’espère désormais Vous aimer jusqu’à ma mort et durant toute l’éternité. À jamais je chanterai les louanges du Seigneur (Ps. lxviii, 2). Oui, à jamais je glorifierai Votre bonté, ô Jésus. À jamais aussi je chanterai Vos miséricordes, ô Marie, ô vous qui m’avez obtenu tant de grâces ; car, je le reconnais, je les dois, toutes à votre intercession. Et maintenant, ô ma Souveraine, continuez de m’assister et de m’obtenir la sainte persévérance.
TROISIÈME POINT
mérite que le temps de la miséricorde fasse place à celui de la justice.
On lit, dans la vie du père Louis la Nusa, qu’à Palerme vivaient deux amis. Un jour qu’ils se promenaient ensemble, l’un des deux, appelé César, comédien de profession, dit à l’autre, qu’il voyait tout pensif : Y aurait-il longtemps, que tu ne te serais confessé ? Et serait-ce la cause de ton inquiétude ? Eh ! bien écoute : « Le père la Nusa me dit un jour que Dieu m’accordait encore douze ans de vie et que, si je ne me convertissais pas dans cet espace de temps, je ferais une mauvaise fin. Or, depuis ce jour, j’ai parcouru le monde entier, j’ai fait bien des maladies, une entre autre qui me réduisit à l’extrémité ; nous voici dans le mois où doivent s’accomplir les douze années en question ; et il se trouve que je me sens mieux portant que jamais ». Puis, il invita son ami à venir le samedi suivant écouter une nouvelle comédie de sa composition. Mais qu’arriva-t-il ? Le samedi, 24 novembre 1668, au moment où César entre en scène, il est frappé d’apoplexie, il tombe dans les bras d’une actrice, et il meurt à l’instant même. Ainsi se termina la comédie.
Or, venons-en à nous-mêmes. Mon cher frère, quand le démon vous pousse à retourner au péché, si vous voulez vous damner, libre à vous de commettre alors le péché ; mais aussi, cessez de dire que vous voulez vous sauver. Puisque vous voulez pécher, tenez-vous pour damné ; et représentez-vous Dieu écrivant en ce moment-là même votre condamnation et vous disant : Qu’ai-je dû faire à Ma vigne, que Je n’aie point fait ? (Is., V, 4). Après tout ce que J’ai fait, que me reste-t-il, ingrat, à faire encore pour toi ? Tu peux te damner. Eh bien ! sois damné ; mais c’est ta faute.
Vous me direz : et la miséricorde de Dieu où est-elle ? — Ah ! malheureux, vous ne voyez pas tout ce qu’il y a de miséricorde de la part de Dieu, à vous supporter durant tant d’années malgré tant de péchés ? Vous devriez être continuellement la face contre terre à Le remercier et à Lui dire : C’est grâce aux miséricordes du Seigneur que nous n’avons pas été consumés (Thren., iii, 22). Par un seul péché mortel, vous avez commis un plus grand crime que si vous aviez foulé aux pieds le premier monarque du monde ; et vous avez commis tant de péchés ! Ah ! certes, si vos outrages, au lieu de s’adresser à Dieu, se fussent adressés à l’un de vos frères selon la nature, jamais celui-ci ne les eût supportés. Et Dieu vous a non seulement attendu, mais que de fois encore Il vous a appelé ! Que de fois Il vous a offert le pardon ! Qu’ai-Je dû faire de plus, vous dit-il ? En vérité, si Dieu avait eu besoin de vous ou si vous Lui aviez fait quelque grande faveur, pouvait-Il vous témoigner plus de bonté ? Sachez-le donc : si vous L’offensez de nouveau, toute sa bonté se changera, par votre faute, en fureur et en châtiments.
Si ce figuier, que le maître trouva stérile et auquel Il accorda un délai d’une année, eût continué à ne pas porter de fruits, aurait-on pu espérer que le Seigneur lui accordât un nouveau délai et lui épargnât les coups de la cognée ? Écoutez donc l’avertissement que vous donne saint Augustin : « Ô arbre stérile, le coup de hache n’est que différé ; mais ne t’y fie pas, tu seras abattu » (Serm. 110. E. B.). Ainsi, d’après le saint Docteur, le châtiment est différé, et non pas supprimé, de telle sorte que, si vous abusez davantage de la miséricorde divine, on finira par vous abattre. Qu’avez-vous donc à attendre ? Voulez-vous décidément que Dieu vous jette en enfer ? Mais, s’Il vous y jette, sachez-le bien, dès lors pour vous plus de remède.
Le Seigneur se tait ; mais Il ne se tait pas pour toujours. Arrive enfin l’heure de la vengeance, et Il sort de son silence. Tu as fait ces choses et Je me suis tû. Tu as pensé, homme d’iniquité, que Je te serai semblable. Eh bien ! Je te reprendrai durement et Je te poserai toi-même en face de toi (Ps. xlix, 21). Il vous mettra devant les yeux Ses miséricordes à votre égard ; et Il les chargera de se faire elles-mêmes vos juges et de prononcer votre condamnation.
AFFECTIONS ET PRIÈRES
Mais si je Vous trahissais de nouveau, en vérité, je mériterais un enfer à part. Et précisément, ce qui me fait trembler, ô Dieu de mon âme, c’est que je puis de nouveau perdre Votre grâce. Que de fois je Vous ai promis fidélité ! et je vois qu’ensuite je me suis de nouveau révolté contre Vous. Ah ! Seigneur, ne le permettez pas ; ne me laissez pas tomber dans l’immense malheur de me voir encore au nombre de Vos ennemis. Infligez-moi n’importe quel châtiment, mais non celui-là. Non, ne permettez pas que je sois séparé de Vous. Si vous prévoyez que je doive encore vous offenser, faites-moi plutôt mourir. Oui, même la mort la plus douloureuse, plutôt que d’avoir à déplorer le malheur d’être de nouveau privé de votre grâce ! Non, ne permettez pas que je sois séparé de vous. Je le répète, mon Dieu ; et faites que je ne cesse de répéter : Ne permettez pas que je sois séparé de Vous. Je Vous aime, ô mon bien-aimé Rédempteur, et je ne veux plus me séparer de Vous. Par les mérites de Votre mort, donnez-moi un amour si grand, un amour qui m’unisse si étroitement à Vous que je ne puisse plus Vous quitter.
Ô Marie, ma Mère, si jamais je venais à offenser de nouveau mon Dieu, je crains que vous aussi, vous ne m’abandonniez. Aidez-moi donc de vos prières ; obtenez-moi la sainte persévérance et l’amour de Jésus-Christ.
Il n’y a pas de mots pour décrire cela.
Légitimer, en le minimisant, ce terrible crime, cet acte aussi ignoble, abjecte, répugnant, qui consiste à prendre la vie innocente dans le sein de sa mère.
Et cela vient d’un déchet qui se prétend Pape d’une secte qui se dit Catholique.
Et pendant ce temps là certains sont occupés à essayer de démontrer le (soit disant) Traditionalisme fidéiste de Mgr Gaume … les mêmes qui vous parleront de « pape », de « hiérarchie » et d’ « église » matérialiter.
Cela monte au nez …
Oui cher Édouard…ça monte au nez et c’est bien pire et moins gourmet que la véritable moutarde de Dijon !!!
Et savez-vous quel est le trait commun à tous ces bons tradis très BCBG, des théseux ricossaniens materialiter, en passant par les démoniaques cathos ultra de « droit divin » style La Question, les éternels pragmatiques lefebvristes, les fraterneux St Pierre, les williamsonniens, les opposants de « stricte observance » à Mgr Fellay (hi!) , les conciliaires conservateurs style « Paix liturgique » (sic! hi!!!) et enfin ces abominables nantistes qui mènent en sous-main la danse infernale :
TOUS ils attendent COMME le MESSIE la fameuse CONVERSION des apostats et hérétiques conciliaires !!!
Ceux qui rigolent bien et font ce que bon leur semble ce sont ces derniers !!! Ils contemplent avec délectation la lente et inexorable décomposition de la fange doctrinale traditionaliste…
Fermons le ban…ça monte trop au nez !
En effet, comme vous le dites, ils doivent bien se marrer en face, Vatican compris, devant la crétinerie des traditionalistes, et particulièrement de la FSSPX.
Ils savent parfaitement que cette dernière est inconsistante, et les illusion de ce pauvre évêque Fellay, de croire qu’ils vont « convertir Rome », et qu’ils sont les sauveurs de la Foi, sont ridicules et grotesques.
En effet c’est davantage la hiérarchie et la plupart des prêtres de cette même fraternité, qui sont des enragés du ralliement, qui veulent à tout prix sceller leur apostasie en se vendant irrémédiablement.
Le Vatican n’a qu’à attendre, avec la stratégie de l’épuisement, que les clercs, de guerre lasse, rallient d’eux même le Vatican.
L’autorité du supérieur (Mgr Fellay) étant complètement ruinée, et discréditée, il ne représente plus qu’une fraternité complètement disloquée. Elle ne fait pas le poids pour fixer des conditions.