Notre ami Jean-Marie de la Salle m’a fait parvenir sa méditation sur l’un des derniers blasphèmes de Chaos Jorge, nous l’en remercions :
Religion mondiale
Par Jean-Marie de la Salle
Chers amis,
François, 6è “pape” de la secte conciliaire vient d’innover dans la manière de présenter ses intentions de prières du mois qui seront désormais l’objet de courts clips vidéo répandus sur les néfastes et inutiles réseaux sociaux (Facebook, Twitter).
Cela montre à l’évidence que François, ses supérieurs et celui qu’ils adorent, Lucifer n’ont plus beaucoup de temps avant que Notre Seigneur intervienne et règne non plus par les méfaits de son absence, mais par les bienfaits de sa présence (Cardinal Pie).
Bergoglio est en train d’avancer dans l’établissement de la religion universelle, ce qui est patent par rapport à ses prédécesseurs de malheureuse mémoire c’est qu’il n’avance plus masqué ou usant d’artifice. Il pose carte sur table et dit clairement “Je détruis !”
Le 1er commandement est violé sans ménagement et par son scandale invite toujours plus les conciliaires a en faire autant mais aussi toute âme qui recherche la vérité.
Mes chers amis que cela ne nous trouble point. Gardons notre calme et notre sérénité ayons une vue surnaturelle des choses. Prenons de la hauteur. Il est clair que nous n’en avons plus pour longtemps avant que la Colère et ce merveilleux attribut de Dieu qu’est Sa Sainte Justice se déversent sur nous si bien que les discours disant “cela peut durer encore longtemps” ne tiennent plus.
Notre problème à nous catholiques n’est pas de nous demander quand ; ni même le comment ; mais à regarder Notre Seigneur, à le contempler, le chercher pour faire sa Volonté. En effet, la prochaine manifestation de sa Divine Justice doit nous faire exprimer au Bon Dieu les plus vifs sentiments de gratitude. Nous si médiocres par nos péchés et justement châtiés pour les péchés publics de notre nation… ce n’est pas à nos pères, Seigneur que vous avez exigiez qu’ils satisfassent (réparent) pour votre Majesté offensé, pour Sa Sainte Église bafouée, pour votre Divine Mère dénigrée, ni à votre Sainte Justice mais à nous pauvres microbes, pâles copies de nos ancêtres, êtres dégénérés ! Quelle prévenance mon Dieu pour de si incapables créatures. Par nous même, nous ne serons pas à la Hauteur de l’évènement, mais avec votre Grâce nous saurons nous montrer digne de votre Colère. Préservés ou retranchés de cette vallée de larmes, si nous mourrons, puisse cela être avec la Foi Catholique intégrale et l’assurance que vous règneriez de nouveau pleinement sur notre beau pays qui est le Vôtre et sur le monde entier.
Je disais plus haut qu’il nous faut être calme et serein, il nous faut prendre de la Hauteur, il nous faut aller sur la Montagne. Quelle montagne me demanderiez-vous ? C’est saint Louis-Marie Grignon de Montfort qui a la réponse dans sa Prière embrasée commentant le Psaume LXVII :
« Qui est, Seigneur, Dieu de vérité, cette mystérieuse montagne dont Vous nous dites tant de merveilles, sinon Marie, Votre chère Épouse, dont Vous avez mis les fondements sur les cimes des plus hautes montagnes ? Fundamenta ejus in montibus sanctis. Mons in vertice montium. »
La Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, Secours des Chrétiens, ne nous abandonnera pas, elle est Notre douce Mère, elle se tient prête à triompher pour son Divin Fils. Elle a déjà écrasé la tête orgueilleuse de Satan par son Humilité. Ayons donc à cœur, de souffrir avec cette Mère de Douleurs pour pouvoir avec Elle se réjouir de la Résurrection de l’Épouse Mystique de son Divin Fils dont nous sommes les membres. Il nous faut rechercher Marie, La prier, Lui demander les grâces pour plaire à Dieu et pour lui plaire afin d’être agréable à Dieu. Avec la Très Sainte Vierge Marie, il nous faut prendre notre part de souffrances au pied de la Croix, si nous ne pouvons nous mortifier dans la Chair, soyons du moins mortifiés d’esprit, aussi vrai que le Divin Maître nous enseigne que nous périrons tous, si nous ne faisons pas pénitence.
Enfin mes amis je voudrais conclure en nous invitant tous à l’Espérance car la quintessence des événements, la lecture providentielle que l’on peut faire tous les jours de l’actualité, doit nous inciter “à lever la tête car la délivrance est proche” comme le dit Notre Seigneur Jésus-Christ dans ses saints Évangiles.
Nous savons que Dieu ne varie pas, qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, que ce qui n’est pas Dieu n’est rien, qu’Il est Tout et que nous ne sommes riens. Il est le Tout-Puissant abandonnons-nous donc au Père des Miséricordes. Sa Providence veille.
Si Ses reproches ne durent pas sans fin (psaume 102), nous pouvons sereinement espérer qu’il y aura sous peu, comme dit la Sainte Vierge Marie à La Salette : une réconciliation de Dieu avec les hommes.
Alors je vous invite comme le conclut le Psaume XXVI, 14 :
« Attends le Seigneur agis avec courage, que ton cœur soit ferme et espère au Seigneur. »
Les mensonges, les hérésies, les outrages, les blasphèmes ne changeront pas la Majesté du Bon Dieu.
Édifions le Prochain par les bonnes œuvres, fuyons les bouffonneries, les bavardages et polémiques inutiles et les mondanités. Soyons dans l’Être et non dans le paraître. Que notre prochain sache qu’en effet plus que de vouloir qu’Ils règnent sur nous, Jésus et Marie règnent déjà en nous,
Adjutorium Nostrum in Nomine Domini
Qui Fecit Caelum et Terram!
* * *
Un petit Jésus en plastique
Innovation de François : son intention de prière en vidéo.
Le pape : « La majeure partie des habitants de la planète se déclarent croyants. C’est un fait qui devrait encourager les religions à dialoguer. Nous devons prier sans cesse pour cela et travailler avec ceux qui pensent d’une autre manière. »
Je mets ma confiance en Bouddha, dit la lama.
Je crois en Dieu, dit le rabbin.
Je crois en Jésus-Christ, dit le prêtre.
Je crois en Dieu, Allah, dit l’imam.
Le pape : « Beaucoup pensent de manières différentes, ressentent les choses différemment, cherchent ou rencontrent Dieu de diverses manières (on voit alors le pape recevant une statue de Bouddha). Dans cette multitude, dans cet éventail de religions, nous avons une seule certitude pour tous : nous sommes tous enfants de Dieu. »
Je crois en l’amour, dit la lama.
Je crois en l’amour, dit le rabbin.
Je crois en l’amour, dit l’imam.
Je crois en l’amour, dit le prêtre.
Le pape : « Je compte sur vous pour diffuser mon intention de ce mois : que le dialogue sincère entre les hommes et les femmes de différentes religions porte des fruits de paix et de justice. Je compte sur ta prière. »
Pendant ces dernières phrases apparaissait en gros plan Bouddha, la Menorah, un Jésus en plastique et un chapelet musulman. Les quatre sont ensuite réunis. Faites votre choix et croyez en l’amour (si vous prenez les quatre il y en a un gratuit).
N.B. — Cette vidéo a été mise en ligne le jour même de l’Épiphanie. Le jour où se manifeste le Fils de Dieu, Roi du ciel et de la terre, que les païens viennent adorer en lui apportant leurs trésors. Difficile de ne pas entendre le ricanement…
Addendum
Voir le commentaire d’Antonio Socci, qui cite opportunément l’évangile de saint Jean :
« Mais quant à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu sont nés. »
ETSI MORTUUS URIT. (« même mort, il brûle… »)
Sans donner « ni le jour ni l’heure » (ce qui est blasphématoire) mais en observant les signes (ce qui est recommandé) nous voyons que tout converge vers un dénouement tout proche.
C’est en ce sens que je vous rejoindrai, cher Jean-Marie, et que je partagerai avec vous l’essentiel de vos méditations et pensées sur les malheurs de notre temps…
Mais attention ! Ne nous laissons pas aller au contre-sens volontaire !…
Lorsque l’on dit que le dénouement est proche, il faut entendre cet adjectif dans un sens qui est au-delà de tout concept rationnel et humain. C’est en cela que nous ne pouvons pas jouer, comme peut-être certains, aux prophètes de malheur…
Notre siècle est en lente agonie…spirituelle principalement mais pas seulement.
« L’air est chargé de tous les reniements moraux et spirituels. Les poumons aspirent en vain à une bouffée d’air pur, à la fraîcheur d’un embrun jeté au ras des sables. Les jardins intérieurs des hommes ont perdu leurs couleurs et leurs chants d’oiseaux. L’amour, lui même, ne se donne plus. Et d’ailleurs, qu’est-ce que l’amour, le plus beau mot du monde, ravalé au rang de passe-temps physique, instinctif et interchangeable ?… Le seul bonheur pourtant résidait dans le don, le seul bonheur qui consolait, qui enivrait comme le parfum plénier des fruits et des feuillages de l’automne. Le bonheur n’existe que dans le don, le don complet ; son désintéressement lui confie des saveur d’éternité ; il revient aux lèvres de l’âme avec une suavité immatérielle. » (Léon Degrelle)
« Le siècle ne s’effondre pas faute de soutien matériel. Jamais l’univers ne fut si riche, comblé de tant de confort, aidé par une industrialisation à ce point productrice. Jamais il n’y eut tant de ressources ni de biens offerts. C’est le cœur de l’homme, et lui seul, qui est en état de faillite. C’est faute d’aimer, c’est faute de croire et de se donner, que le monde s’accable lui-même des coups qui l’assassinent. Le siècle a voulu n’être plus que le siècle des appétits. Son orgueil l’a perdu. Il a cru aux machines, aux stocks, aux lingots, sur lesquels il régnerait en maître. Il a cru, tout autant, à la victoire des passions charnelles projetées au-delà de toutes les limites, à la libération des formes les plus diverses des jouissances, sans cesse multipliées, toujours plus avilies et plus avilissantes, dotées d’une « technique » qui n’est, en somme, généralement, qu’une accumulation, sans grande imagination, d’assez pauvres vices, d’êtres vidés. L’agonie de notre temps gît là. » (Léon Degrelle)
« il nous faut prendre notre part de souffrances au pied de la Croix, si nous ne pouvons nous mortifier dans la Chair, soyons du moins mortifiés d’esprit » (Jean-Marie) OUI…
Nous devons participer aux souffrances d’une Mère, celle de toute l’humanité qui cherche désespérément le bonheur sur cette terre et qui n’en trouve tout au plus que des bribes, des caricatures, des illusions affectives et des leurres intellectuels. Chaque jour que Dieu fasse nous devons nous convaincre que (sans Lui) nous ne sommes que des serviteurs inutiles…
L’Espérance est en effet, cher Jean-Marie la clé de voute du chrétien : sans Espérance pas de salut !
L’Espérance nous est si consubstantielle que malgré nos débâcles, malgré nos chutes, malgré nos reniements, nous sommes toujours capables de nous relever et d’affirmer notre foi sans laquelle nul ne peut-être sauvé…
« Qui n’a pas connu ces débâcles… ? Les uns se rendent compte de leur faillite avec douleur. Les autres en font le constat avec cynisme, ou avec le sourire futé de ceux ou de celles qui ne s’en laissent pas conter, qui sont convaincus que la connaissance de l’homme et la supériorité de l’esprit consistent à avoir passé par toutes les « expériences », à en avoir épuisé délibérément les sucs les plus pervers, sans étonnement excessif et sans regret postérieur, ayant trouvé, dans l’usage et dans la profanation de tout, l’information, la condescendance et l’équilibre d’une « éthique » de décomposition, libérée de tout contrepoids d’ordre spirituel. Sans doute, le monde où nous vivons est-il devenu, pour une large part, le monde de ces amoraux, si sûrs d’eux-mêmes ?… Sans doute, ceux qui s’acharnent à imaginer encore une humanité que de hautes vertus pourraient embellir sont-ils devenus des êtres anachroniques, des non-évolués, collés à de vieilles marottes, vivant à part des hommes, à part de leur temps, à part de la mode, à part du réel ?… J’en suis arrivé là. J’avais rêvé d’un siècle de Chevaliers, forts et nobles, se dominant avant de dominer. Dur et pur disaient mes bannières. Je me sens balourd avec mon ballot de rêves passés. Je sais que des sentiments tels que ceux que j’ai tenté d’exprimer ne se ressentent plus guère, semblent même « pénibles » à certains. (…) Ces rêves, eh bien oui, je les ai eus. Ces élans, oui, je les ai portés. Cet amour des autres, oui, il m’a brûlé, il m’a consumé. J’ai voulu voir dans l’homme un cœur à aimer, à enthousiasmer, à élever, une âme qui, fut-elle à demi asphyxiée par la pestilence de ses esclavages, aspirait à retrouver un souffle pur et n’attendait parfois qu’un mot, un regard pour se dégager et pour renaître… » (Léon Degrelle)
Alors oui, cher Jean-Marie, résolument brûlons ! Brûlons de charité, brûlons de notre foi et brûlons d’Espérance dans le feu ardent de l’amour et du don complet de nous-mêmes…
Et pour ce qui est du « petit Jésus en plastique », reprenons, entre autres, cette condamnation* définitive de Léon XIII :
* : une religion qui ne condamne pas est une religion qui met sur le même pied d’égalité la Vérité avec l’erreur.