‟Nemo potest rapere de manu Patris meiˮ (Romains VII, 11)
WILLY frappe encore et encore………
Kyrie Eleison !!!
Les énormités de Mgr passent comme une lettre à la poste tellement la mentalité traditionaliste fut lésée dès son origine par l’inclusion des bonnes doctrines dans un ensemble qui déjà appartenait à l’Autre…
L’analyse de Mgr est humaine et naturaliste, même si le vocabulaire employé est là pour tromper les fidèles afin qu’ils ne sortent pas du dogme williamsonnien principal, à savoir repousser à tout prix toute idée d’ecclésia-vacantisme (on notera la malice de Mgr qui se garde bien de parler de « sédévacantisme » !!! hommage du “vice” à la vertu ???…) sous couvert d’un pharisaïsme qui serait de mauvais aloi vis à vis de nos frères supposés être restés catholiques même s’ils ont adhéré depuis des lustres à la nouvelle église œcuménique de Vatican II et en acceptent les pratiques cultuelles à la fois rituelles et apologétiques. En ce domaine, un vrai catholique prendra toujours bien soin de distinguer le for interne du for externe et appliquera cette distinction à tout jugement que chaque chrétien a le devoir d’exercer vis à vis du témoignage externe et public de la foi.
Le premier paragraphe de Mgr est un petit chef-d’œuvre de sophistique à lui tout seul. Jouer au tordu pour manifester son agilité et sa brillance intellectuelle est un petit jeu auquel, depuis belle lurette, Mgr nous avait accoutumé. Et ça commence très fort !
Soucieux de toujours retomber sur ses pieds, quelles que soient les énormités dont il nous gratifie, Mgr se fait le guide de “ses” prêtres en leur recommandant de ne pas systématiquement (= à temps et à contretemps) de ne pas interdire (quelle horreur !) à leurs ouailles d’assister à la synaxe (l’on doit bannir le mot de Messe pour un tel acte cultuel) de la secte Conciliaire.
Mgr commence par une étrange banalité que je qualifierai d’évidence “façon porte ouverte” (la synaxe est « l’acte cultuel central de la fausse religion anthropocentrique ») pour ensuite nous gratifier d’une incongruité dont il a le secret.
« …l’obligation de s’éloigner du NOM est proportionnée à la connaissance que l’on a de son mal intrinsèque. »
C’est nouveau ! ça vient de sortir, tout droit émoulu d’une cervelle épiscopale désertée par la grâce de l’entendement !!! Ainsi avons-nous une nouvelle religion de la PROPORTIONNALITÉ. Le volontarisme humain, joint à l’ignorance et à la “bonne foi” (ou à la « sincérité du droit à se tromper » !) est le nouveau paradigme du salut ! L’excuse de la proportionnalité permet au « catholique dit pratiquant » d’assister ou non à la fameuse synaxe de Caïn… Merveilleux ! Morale de situation… La synaxe est en effet gratifiée d’un qualitatisme à échelle graduée, selon un relativisme doctrinal savamment calculé !…
On ne peut mieux se moquer de Dieu et balayer d’un revers de chasuble toute la théologie sacramentelle.
Vous êtes bête et/ou irrémédiablement fermé à l’étude et à l’information ? Alors le NOM est bon pour vous, puisque vous le croyez en tous points orthodoxe !!! Quel mépris de l’institution divine ! Quel blasphème à l’égard de la sainteté intrinsèque d’un sacrement aussi admirable et de son efficacité spirituelle « ex opere operato » !!! Quel empiètement sacrilège dans un domaine qui n’appartient qu’à Dieu seul…
D’ailleurs Mgr montre, si j’ose dire, le petit bout de sa queue, lorsqu’il nous dit ensuite que « Il (le N.O.M. !) a énormément contribué à la perte de la foi d’innombrables Catholiques, presque à leur insu. » On notera le “presqu’à leur insu” qui n’est là que pour valider l’énormité de Mgr et donner à la proportionnalité ses lettres de noblesse en dédouanant quasiment les fidèles de toute responsabilité morale, spirituelle et intellectuelle dans une éventuelle perte de la foi !…ce qui ne semble pas émouvoir outre mesure Mgr puisque ces malheureux pratiquants ne sont pas complètement responsables de cet état de fait ! On retrouve bien, sous-jacent, le mépris clérical auquel les clercs traditionalistes nous ont habitué depuis des lustres…
Ensuite, poursuivant sa logique interne, Mgr nous parle des « facteurs » qui auraient contribué à faire perdre la foi aux fidèles pratiquants.
Aucun de ces « facteurs » ne tient la route ! Pour une raison fort simple : ils appartiennent à un système de valeurs et à une grille d’analyse viciés et tordus dès le départ !
Mgr reste, sans craindre les contradictions (et pour cause !), dans une logique de reconnaissance de la secte comme étant la Sainte Église catholique. Enfermé dans ce blasphème au regard de la foi, la conclusion de Mgr sonne particulièrement faux.
« …un Catholique honnête peut se sentir obligé en obéissance à assister au NOM. » mais…. « dans les faits, il ne peut y avoir aucune telle obligation, car aucune loi de l’Église ne peut obliger un Catholique à mettre en danger sa foi ».
Les pharisiens ne sont pas toujours où l’on croit……
Suit ensuite un petit chapitre qui me met en joie car Mgr y expose ce que je qualifierai “sa théologie personnelle de la gestion des leurres”…
Les changements, le petit à petit, l’ouverture aux nouveautés (sic !), l’habileté des réformateurs, etc…ont, nous dit Mgr, permis aux catholiques de s’illusionner sur l’identité des deux rites en leurs respectives différences. L’aveu de l’illusion diabolique n’échappera pas ici à nos lecteurs. L’alibi fallacieux (au regard des réalités factuelles depuis plus de 40 ans) de la langue du rit (français/latin, interchangeables pour les deux !!!) vient frauduleusement en renfort de ces facteurs d’excuse que Mgr nous laisse entendre, prenant à témoin Mgr Lefebvre qui aurait dit la même chose…mais sans doute dans un contexte historique différent… Cette dissociation intellectuelle d’ailleurs de la langue sacrée de l’Église loin d’être un hommage participe d’une certaine manière à sa dévalorisation. Les faits l’ont d’ailleurs bien montré : le nouveau rite synaxial s’est très vite débarrassé du latin, objet de haine recuite de la plupart des clercs modernistes, progressistes ou tout simplement « ouverts aux nouveautés » ou à un « printemps de l’Église » (une modernisation, pour employer le langage du temps, c’est à dire une adaptation au “monde moderne” qui, comme chacun sait est un monde de progrès, d’amour, de paix et de liberté !!!).
Dans un nouveau chapitre, Mgr en remet une couche et insiste lourdement sur l’importance de ces soi-disant facteurs (humains et subjectifs) qui permettraient, en toute bonne conscience, aux fidèles pratiquants, de se tromper sans état d’âme jusqu’à l’hypothétique illumination finale (donc facteur objectif) qui leur ouvre, grâce à leur foi, la porte toute grande ouverte de l’orthodoxie doctrinale et rituelle.
Mgr s’interroge ensuite sur le passage de cette foi moderniste à une foi retrouvée car cela semble constituer pour lui une sorte de mystère… Surprenant non ? Alors, Mgr a la réponse et je vous la donne en mille !!!
« Et si le NOM leur avait fait perdre la foi dans le cours de ces années, comment en seraient-ils venus à la Tradition catholique ? »
Mais bon sang c’est bien sûr, nous explique Mgr ! Si les catholiques égarés dans le NOM qui leur a fait perdre la foi (catholique !) reviennent à cette foi de leurs pères, c’est grâce à…..la validité de la synaxe conciliaire dont tous les éléments – capables de nourrir la foi – n’ont pas été éliminés par le nouveau rite.
Bravo Mgr, je vous savais malin… mais pas à ce point !!!
Mais pourquoi tient-il autant à la validité de la « consécration synaxiale » ?
La réponse est simple autant qu’épouvantable : s’il y a dans la secte le moindre élément de validité, c’est que ce que nous nous appelons secte est en réalité vraiment l’Église catholique qui continue de dispenser les grâces sacramentelles et surtout la grâce sanctifiante qui est la marque spécifique de l’Église de Jésus-Christ, les fausses religions ne pouvant le prétendre car excluant les vérités de foi et donc de bénéficier de cette grâce de sanctification qui mène plus sûrement au Ciel.
Notre sainte religion selon Willy n’est donc plus que proportionnelle mais devient aussi OPTIONNELLE ! Quelle merveille ! Quel esprit angélique inspire à ce point Mgr pour inventer une telle restructuration alchimique de notre sainte religion ? Il nous faudra répondre à cette interrogation légitime…
Le dernier chapitre est le digne fils des chapitres précédents. Notez que plusieurs pères pour un seul enfant, par les temps qui courent, ne saurait nous surprendre vraiment !
Mgr invoque la faiblesse humaine pour se dédouaner personnellement d’avoir à dire un seul mot – horresco referens – en faveur de la dite secte qu’il nomme « néo-église » (curieuse expression mais qui colle avec le « fond doctrinal » de Mgr).
Les catholiques « encore croyants » (savourons cette expression typique !), sortes de catholiques « de l’extérieur » (sic !!!) ne doivent pas être considérés avec pharisaïsme comme pourraient le faire, par exemple, d’affreux catholiques semper idem et mus par une intransigeance coupable car non respectueuse des éléments « capables de nourrir la foi » …à l’intérieur de la dite secte.
Mgr, qui est lui-même à “l’extérieur” du mouvement traditionaliste majoritaire en voie de ralliement, se sent sans aucun doute des affinités spirituelles et affectives avec tous ces cathos conciliaires qui n’ont pas encore été suffisamment éclairés par les « éléments positifs » qui se trouvent dans leur « néo-église ». Extraordinaire, non ?!…
Je repense à l’expression de l’Abbé Berto qui nous parlait de « foudroyant aveuglement »…. nous en avons ici l’application flagrante !
Être « artisan d’erreur » c’est vouloir marier l’eau et le feu, le Christ et Bélial en faisant de la religion une affaire subjective…tout en prêchant son objectivité… (mise à mal permanente du principe de “non contradiction”).
Mgr nous parle de « déliquescence » …comme d’un parasite qui aurait gangrené tout le corps de l’Église tout en y cherchant ce qui ne serait pas encore pourri mais destiné à l’être ! De qui se moque Mgr ? Il est vrai que jadis il a comparé l’Église à une pomme…ceci expliquant alors cela…!!! Nous sommes en plein délire épiscopal…
L’Église, Une, Sainte et Apostolique transformée en « hôte particulier » (sic !!!) d’un parasite particulièrement diabolique et malfaisant ? Mgr ne recule devant aucun blasphème pourvu que cela serve sa pastorale de l’exclusion radicale de toute idée relevant de l’ecclésia-vacantisme… comme il dit…
Le dernier coup de pied de l’âne évoque en fin de dernier chapitre tout naturellement la fausse notion que Mgr se fait de la visibilité de l’Église. Tirons l’échelle !
« Évêque c’est par toi que je meurs ! »
P. Legrand.
24 janvier 2016
[Mgr Williamson – Initiative St Marcel] Parasite et hôte – I
SOURCE – Mgr Williamson – Initiative St Marcel – 23 janvier 2016
Pour exister, le mal dépend du bien.
Aussi pour exister la Néo-église dépend-elle de la vraie Église.
Le fait d’avoir dit il y a six mois qu’un prêtre n’est pas obligé à chaque fois d’interdire à un Catholique d’assister à la nouvelle messe (Novus Ordo Missæ – NOM) ne voulait évidemment pas dire qu’ il n’ y a aucun problème à y assister. Le rite du N.O.M. en lui-même est l’acte cultuel central de la fausse religion anthropocentrique établie par Vatican II, et suivie par ce rite en 1969. En réalité, l’obligation de s’éloigner du NOM est proportionnée à la connaissance que l’on a de son mal intrinsèque. Il a énormément contribué à la perte de la foi d’innombrables Catholiques, presque à leur insu.
Mais il y a deux facteurs qui jusqu’à ce jour ont facilité l’illusion des Catholiques par rapport au NOM. Premièrement, il fut imposé à toute l’Église de rite latin par Paul VI, qui fit tout ce qu’Il put pour faire paraître qu’il l’imposait avec toute la force de son autorité papale, laquelle en 1969 semblait immense. Encore aujourd’hui, le NOM passe pour le rite « ordinaire » alors que la Messe de toujours est officiellement classée comme rite « extraordinaire », ce qui fait que même quarante-sept ans plus tard, un Catholique honnête peut se sentir obligé en obéissance à assister au NOM. Bien sûr, dans les faits, il ne peut y avoir aucune telle obligation, car aucune loi de l’Église ne peut obliger un Catholique à mettre en danger sa foi, ce qu’il fait normalement en assistant au NOM, tellement ce rite est faux.
Et deuxièmement, le NOM fut introduit petit à petit moyennant une série de changements fort habiles, notamment en 1962, 1964 et en 1967, en sorte que la révolution totale de 1969 trouva les Catholiques tout ouverts aux nouveautés. En réalité, même aujourd’hui le rite du NOM inclut des options pour le célébrant qui lui permettent de le célébrer soit comme cérémonie qui correspond pleinement à la nouvelle religion humaniste, soit comme cérémonie qui ressemble encore d’assez près à la vraie Messe pour permettre à maint Catholique de s’illusionner qu’il n’y a pas de différence significative entre le vieux rite et le nouveau. Évidemment, en réalité, comme le disait Monseigneur Lefebvre, mieux vaut célébrer le vieux rite dans une langue moderne que le nouveau rite en latin, à cause de la diminution ou falsification nette de la doctrine catholique de la Messe par le rite du NOM.
De plus, ces deux facteurs, à savoir l’imposition officielle des changements et leur caractère parfois optionnel, suffisent bien à expliquer qu’il doit y avoir jusqu’à ce jour une multitude de Catholiques qui veulent être catholiques et qui concluent que la bonne manière de l’être et de le rester est d’assister au NOM chaque dimanche. Et qui osera dire que dans toute cette multitude, il n’y en a aucun qui nourrisse encore sa foi en obéissant à ce qui semble pour lui (subjectivement) être son devoir (objectif) ? Dieu est leur juge, mais pour combien d’années la plupart des fidèles de la Tradition catholique auront-ils assisté au NOM jusqu’à ce qu’ils comprissent que leur foi les obligeait à ne plus le faire ? Et si le NOM leur avait fait perdre la foi dans le cours de ces années, comment en seraient-ils venus à la Tradition catholique ? En fonction des options du NOM choisies par le célébrant, pas tous les éléments capables de nourrir la foi n’en sont nécessairement éliminés, surtout si la Consécration est valide, possibilité que personne ne nie qui connaisse sa théologie sacramentelle. (!!!?)
Or, étant donné la faiblesse de la nature humaine et le risque par le moindre mot prononcé en faveur de son rite cultuel central d’encourager les Catholiques à suivre la nouvelle religion tellement plus facile, pourquoi dire un seul mot en faveur de quoi que ce soit de la Néo-église ? Pour deux raisons au moins. Deuxièmement, pour repousser tout mépris pharisaïque par rapport aux Catholiques encore croyants à l’extérieur du mouvement Traditionnel, et premièrement, pour écarter ce qu’on commence à appeler l’« ecclesiavacantisme », à savoir l’idée que la Néo-église n’a plus absolument rien de catholique. En sa théorie, la Néo-église est une pure déliquescence, mais en pratique cette pourriture ne pourrait exister sans quelque chose de pas encore pourri qui attend de l’être. Tout parasite a besoin d’un hôte. De plus, cet hôte particulier, la véritable Église, eût-elle complètement disparu, comment les portes de l’Enfer n’auraient-elles pas prévalu contre elle ? Impossible (S. Mat. XVI, 18).
Kyrie eleison.
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Cela n’étonnera personne, il est sur l’autoroute de la damnation et hélas, il y a du trafic et de moins en moins de sorties.
Sans liens avec l’article, on peut affirmer de source sûre que l’abbé Radier (F$$PX) a annoncé en chaire à la Messe le 2 Février que « Mgr » Ruiz y Perez dit De Galaretta * ne pouvait pas assister aux prises de soutanes au séminaire de Flavigny car il était souffrant.
Il (abbé Radier) invitait les fidèles à prier pour lui. Cela semblait sinon gravissime, du moins majeur.
Évidemment ce n’est pas le même son de cloche sur la porte Latine :
Le 2 février, au séminaire Saint-Curé-d’Ars, en l’absence de Mgr de Galarreta, retenu par un empêchement de dernière minute, c’estl’abbé Niklaus PFLUGER, Premier Assistant du Supérieur Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X , qui a remis l’habit clérical aux 12 séminaristes de 1ère année : 4 Suisses, 3 Français, 2 Italiens, 2 Gabonais et 1 Nigérian.
► http://laportelatine.org/publications/presse/flavigny/flavigny160202/report_flavigny_160202.php
Si « Mgr » Ruiz y Perez dit De Galaretta venait à passer, l’évêque Fellay se retrouverais seul avec l’évêque Tissier de Mallerais, de santé fragile lui aussi.
Avec les conséquences que cela implique (seulement 2 évêques pour toute une fraternité … ❓ ) 💡
* ( http://wordpress.catholicapedia.net/les-eveques-de-la-fpx-sont-ils-catholiques/ )
Cher Léod Lagrelle,
Ce que vous nous apprenez est en effet préoccupant car ici, loin de l’hypocrisie pharisaïque qui règne parfois dans certains milieux tradis, nous n’avons pas pour habitude de réclamer « la mort du pécheur » même si nous sommes résolus et combattons pour l’empêcher de nuire, puis de guerre lasse finissons parfois et en dernier recours à l’abandonner à la Justice de Dieu…(notamment lorsqu’il y a péché contre l’Esprit saint)
Nous devons prier pour nos évêques validement ordonnés car dans la mesure où ils sont dans l’erreur et mènent leurs ouailles vers des voies sans issue, ils devront en rendre compte au Juge Suprême.
L’isolement d’un Mgr Fellay risque en effet d’être lourd de conséquences et d’accélérer le ralliement final, ce qui en un sens, sera(it) une bonne chose, car la vérité gagne toujours à être mise en lumière… Et l’on peut craindre que Mgr Tissier de Mallerais ne fasse guère le poids en face d’un Fellay résolu…à rejoindre la secte marrane, miroir aux alouettes d’un traditionalisme l’œil fixé sur une chimère…
Rien n’arrive sans la permission de Dieu en ce bas monde, soit que Dieu nous livre à nos passions mauvaises, à nos idéologies désordonnées, à nos piétés dévoyées pour mieux nous punir et nous corriger, soit qu’Il tire d’un mal apparent un Bien dont Lui seul peut évaluer l’importance pour notre salut.
Il faut voir en tout ce qui arrive les justes dispositions de la Divine Providence qui veut que tous les hommes soient sauvés…y compris les évêques !!!
Si Mgr de Galaretta trépasse prochainement ne doutons pas que cela sera un avertissement global pour les « orientations » de la FSSPX et ses deux évêques restants.
Dans la mesure où il se prend pour le digne successeur légitime de Mgr Lefebvre, Mgr Bernard Fellay sera tout aussi à même de diriger seul la future Fraternité…ralliée…semi-ralliée…ou en attente d’être ralliée !…
Qui vivra verra…
Oremus.
C’est en effet une possibilité à envisager (ralliement accéléré).
Autre hypothèse, sans doute moins probable, sacrer un évêque sans l’aval de Rome.
En allant plus loin sur votre site je m’aperçois que votre position sédévacantiste est une aussi belle élucubration que les dires de l’abbé de Nantes ou ceux de Mgr Williamson tenté par un révisionnisme qui appartient aux historiens et non à un ecclésiastique. La confusion des uns et des autres sous prétexte de tradition est confondante et nous les fidèles devons faire à chaque instant preuve de discernement. La tradition est le fil rouge de l’Église catholique depuis le début. Mais à chaque génération l’orgueil intellectuel s’est emparé de meneurs qui se voulaient plus catholiques « que le roi » ! Le pire de tous, Luther dont l’esprit d’examen s’est emparé des esprits forts aussi bien à droite qu’à gauche. Prudence, car le démon joue sur ce beau sentiment : l’honneur de N.Seigneur Jésus-Christ, et divise tous les catholiques qui croient être les véritables défenseur de cet Honneur. Misère de Misère. Heureusement que les Portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre l’Église.
Dupont vous dites n’importe quoi. Vous n’avez pas eu la grâce de connaître la vérité en raison d’un manque de charité, de recueillement – de prière.
Gardez vos positions fallacieuses pour vous.
Qu’en savez vous monsieur Foucher ? Êtes vous une connaissance proche sinon un intime, de ce monsieur (ou madame) « Dupont » pour affirmer cela ?
Souffrez monsieur qu’il y ait des conciliaires qui soient pieux, et peut être même davantage que certains traditionalistes dont la langue bien trop pendue.
R.B. « être pieux »… sans être catholique est vain !…
Cf. Léon XIII pour les Anglicans… Et les Conciliaires subissent les mêmes foudres de Léon XIII pour les mêmes raisons…
► http://www.virgo-maria.org/references/references_html/Leon_XIII/1896-09-18_SS-LEO-XIII_APOSTOLICAE-CURAE.html
L’abbé Cekada démontre l’invalidité intrinsèque, selon les normes de la Théologie Catholique, du nouveau rite de consécration épiscopale (1968) :
► http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-05-03-1-00-Abbe_Cekada_Invalidite_rite_episcopal.pdf
Cf. RORE-SANCTIFICA
Certes oui, Mr Cave Ne Cadas,
Nul ne contredira la nullité absolue des rites maçonnico-conciliaires.
Cependant, il ne s’agit pas d’évoquer la secte impie mais les personnes qui la composent.
Le Seigneur n’ayant pas encore séparé le bon grain de l’ivraie, il peut se trouver, il se trouve même certainement, au sein de la secte conciliaire, des personnes qui sans être rendue à la Vérité pleine et entière sont néanmoins animé de la Foi Catholique.
Ils croient que Jésus Christ est Dieu en 3 personnes, que la Très Sainte Vierge Marie Sa Mère est aussi notre (leur) Mère, et qu’il y a le Ciel à gagner.
Ce sont ces personnes qui, animées de bonnes intentions, priant le chapelet, allant se confesser (croyant hélas recevoir l’absolution), et pratiquant ce qu’elles croient être la Foi Catholique, peuvent être qualifiées de pieuses.
Elles ne savent pas pleinement, surtout si elles sont jeunes, qu’elles ne sont pas Catholiques, mais pensent réellement l’être.
Évidemment il serait malhonnête de prétendre qu’elles sont nombreuses au sein de la secte conciliaire mais elles existent, c’est évident.
Et « Dupont » est peut être de ceux (ou celles) là. Il est donc téméraire d’affirmer d’une personne qu’elle n’est pas dans la vérité parce qu’elle ne prie pas ou pas assez.
et Dieu reconnaîtra les siens !
Vous avez parfaitement raison Fert Fert Fert !
Et si le Bon Dieu est Justice, il est aussi, voir davantage, miséricorde, bien plus que nous.
Nous devrions avoir plus de miséricorde les uns pour les autres, et moins donner dans des jugements à l’emporte-pièce.
Monsieur Bousson,
Connaissez-vous les sept fausses dévotions à la TSVM ?
► http://www.a-c-r-f.com/documents/St_LOUIS-MARIE_GRIGNION_Les-7-fausses-devotions.pdf
Monsieur Rémy,
Tout à fait !
Ce manuel de référence fait autorité pour nous enseigner comment faut-il vénérer la Sainte Vierge Marie et comment ne faut-il pas la vénérer.
Et en plus c’est très bien écrit.
Rien que de très normal de la part de Saint Louis Marie Grignon de Montfort.
Cher Dupont,
Si pour vous Bergoglio est le vicaire du Christ, je suppose en toute logique que pour vous Elton John doit être une sorte de Saint curé d’Ars et la chanteuse Madonna Ciccone la nouvelle Sainte Thérèse d’Avilla !
Être vicaire du Christ, ce n’est pas seulement faire occasionnellement une bise à une représentation de la TS Vierge Marie et tenir des propos hérétiques le reste du temps…
Et c’est sans parler du problème le plus important (la question majeure !) qui est celui de l’invalidité des sacres et des ordinations. Lisez de toute urgence le travail de RORE SANCTIFICA, travail que les braves prêtres de la FSSPX n’ont toujours pas réussi à contester (silence radio depuis plus de 10 ans !)