…lorsque va passer la Justice de Dieu rien ne pourra l’arrêter

 

« Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine ; et nulle ville nulle maison divisée contre elle-même ne saurait se maintenir. » (Mt. 2, 25)

…car lorsque va passer la Justice de Dieu rien ne pourra l’arrêter.

 

 

C’est ainsi qu’un nouvel optimisme chrétien doit (re)naître jusque dans nos rangs. Dieu veille jalousement sur Son Église, toute éclipsée soit-elle… Et nous devons considérer cette éclipse comme providentielle, miraculeuse, signe véritable que l’Église Catholique est l’Épouse du Christ et qu’à ce titre aucune des divisions et apostasies de ce monde ne peut l’atteindre dans son essence même qui est faite de sainteté, d’unité, de catholicité et d’apostolicité.

L'Église est éclipsée

Nous commençons d’assister aux prémices d’une auto-destruction de la pseudo-Église, j’ai nommé la secte Moderniste qui a éclipsé la Sainte Église en détruisant ou modifiant tous ses rites, toutes ses règles et toutes ses œuvres saintes.

Nous sommes en principe convaincus, nous autres catholiques “semper idem”, de la nullité intrinsèque de tous les actes, rites et sacrements de la secte Conciliaire. Hélas ! il y a parfois loin de la coupe aux lèvres…et l’homme est ainsi fait qu’il y a souvent une grande distorsion entre ses convictions de principe et ses pratiques de croyant…

Rien ne va plus en effet chez nos voisins d’en face : une bataille feutrée, une sourde inimitié se fait jour chez tous ces princes parés frauduleusement des attributs de la véritable Église. D’aucuns ont compris que le clown qui les dirige veut brûler certaines étapes et cela ne colle pas avec leur volonté de transmutation lente et durable de la mentalité catholique. On ne badine pas avec la gestion des leurres ! L’aveuglement leur fait prendre en effet pour catholique ce qui ne l’est plus depuis longtemps : nous sommes au cœur du châtiment ! Ainsi, des « cardinaux », de plus en plus nombreux, s’opposent, de plus en plus ouvertement, à d’autres « cardinaux » et au premier d’entre eux qui se fait appeler François…

François Ø

 

Certes, cette guerre intestine ne nous concerne pas dans l’absolu et ne peut avoir aucune influence sur ce qu’est la véritable Église, qui, rappelons-le encore, n’est pas que militante, mais aussi souffrante et triomphante. Il y a des réalités surnaturelles qu’on ne saurait rayer d’un trait de plume, et les plus beaux leurres restent impuissants vis à vis de ces réalités là qui sont d’un autre monde, celui auquel nous sommes tous appelés puisque « la vie n’est pas la vie ». (Mgr Gaume)

Dans l’article suivant, que vous lirez avec intérêt mais avec un esprit chrétien, vous y verrez les prémices du jugement de Dieu sur tout ce qui n’est pas fondé en Lui.

Je mets en garde les lecteurs car ils seront tentés par deux attitudes en apparence contradictoires :

1/ se réjouir trop vite, manquer à la charité, et oublier que les châtiments seront surtout faits pour les vrais catholiques, les autres ayant déjà, de par leur aveuglement pertinace fruit de leur apostasie, bu en partie à la coupe de la colère de Dieu.

2/ sombrer dans le désespoir de voir l’édifice catholique s’écrouler de toutes parts et risquer de mettre sa foi en danger tellement les leurres sont puissants et envahissent notre psychisme d’une peur irrationnelle instrumentée et alimentée par la confusion entre l’Église de Notre-Seigneur et sa contrefaçon diabolique.

Dans cet article on y parle de « révolte »…de « coupe qui est pleine »…de « déclaration de guerre »… des « péchés du “Pape” » (sic!)…de « résistance organisée »…de « Monsignori hors d’eux-mêmes »…etc…etc…

Comme vous le voyez, le vocabulaire employé est fort et ne fait pas dans la langue de buis vaticane…

Quel exemple d’unité cette “église” va pouvoir donner à un monde qui est déjà au bord du précipice ?

Alors chers amis, il nous faut tout de même nous réjouir de cette autodestruction évoquée jadis par Montini et dont on a sous-estimé la portée symbolique et initiatique ; les ennemis de Dieu savent qu’ils ne gagneront aucune bataille définitive… Quis ut Deus? Ils connaissent leur sort encore mieux que nous et je pense que Montini dans une sorte de prescience préternaturelle évoquait non pas l’Église Catholique, mais la “néo-église secte” sortie tout droit du paquetage infernal du conciliabule dit de Vatican II… Lorsqu’il parlait des fumées de Satan, c’était en connaissance de cause car l’aveuglement était déjà en lui, et confondre à ce poste l’Église avec la secte est déjà le plus grand des châtiments ! Dieu veille sur Son Église et permet à ceux qui Le persécutent d’entrevoir une partie de leur châtiment.

Mais je vous laisse découvrir ce texte qui ne vous laissera pas indifférents.

Pierre Legrand.

 


 

[Julius Müller-Meiningen – Die Zeit] Vatican : Révolte contre François

Attention. Le langage est ici conciliaire !

Des prélats de haut rang du Vatican se révoltent contre le pape

Des prélats de haut rang du Vatican se révoltent contre la récente décision du pape sur l’annulation du mariage. Ils lui reprochent d’abandonner un dogme essentiel.

Pour eux, la coupe est pleine. Dans trois semaines, les évêques catholiques du monde entier vont se réunir au Vatican, pour débattre de la marche à suivre par l’Eglise. À Rome, les pères synodaux vont trouver un appareil qui a définitivement déclaré la guerre au pape. Dans les enceintes sacrées de la Curie circule un dossier, qu’on peut lire dans « Christ und Welt », supplément au journal Die Zeit ; on y recense systématiquement les supposés péchés du pape. « François a laissé tomber le masque » dit un haut prélat du Vatican.

Le dernier texte promulgué par le pape argentin, âgé aujourd’hui de 78 ans, a mis le feu aux poudres de ce que l’on peut assurément définir comme le prodrome d’une résistance organisée contre François. En publiant mardi dernier un document qui permet, plus facilement et plus rapidement, une annulation du mariage religieux, le pape a placé l’Eglise devant le fait accompli. Mitis Iudex Dominus, ainsi s’intitule cet édit, c’est à dire « le Seigneur, juge clément » (et “miséricordieux” ? ne trouvez-vous pas que cette formule à des relents mahométans ?). Mais de cette clémence, que François veut offrir aux croyants en conflit avec les règles de l’Eglise, la curie ne veut pas entendre parler. Beaucoup de Monsignori, qui sont nominalement aux commandes de l’Eglise universelle, sont hors d’eux-mêmes.

On le voit dans un dossier au langage cinglant qui circule ces jours-ci dans les bureaux les plus importants du Vatican, au nombre desquels il faut compter aussi la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et la Secrétairerie d’État. Le motu proprio sur l’allègement de la déclaration de nullité du mariage y est épluché juridiquement, dans ses moindres détails. On y reproche principalement au pape d’avoir contourné les congrégations compétentes dans une matière aussi essentielle pour l’Eglise et d’avoir de facto introduit « le divorce catholique ». Le document, qui compte plusieurs pages, parle d’une « évolution inquiétante » où la procédure législative régulière dans l’Eglise universelle est réduite à néant. La plupart des fusibles dans le processus d’annulation du mariage se trouvent délibérément « court-circuités ».

« Aucune des étapes prévues dans la procédure législative n’a été retenue », lit-on dans le texte. Ni les conférences épiscopales, ni les congrégations et conseils compétents, ni la Signature apostolique n’ont été impliqués. « Du simple point de vue formel déjà, il y a de graves lacunes ». On fait aussi remarquer que, lors du dernier synode des évêques, il n’y a eu « aucun accord unanime » sur la manière d’agir décidée aujourd’hui par le pape à propos de l’annulation du mariage. « Le procédé retenu est aux antipodes de la synodalité (le clown blanc sait être monarque absolu quand il le veut, donc ???!) tant invoquée et de la discussion franche et ouverte ».

divorce conciliaireLa signification du mariage, en particulier le traitement réservé aux conjoints, divorcés et engagés dans un nouveau mariage civil, est l’épicentre des débats sur les orientations futures de l’Eglise. L’indissolubilité du mariage est le dogme auquel se cramponnent (sic!) les ecclésiastiques conservateurs. Le « divorce à la catholique », rendu possible par le pape, représente la catastrophe majeure pour les gardiens de la doctrine comme le préfet allemand de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal Gerhard Ludwig Müller. L’acte informel d’accusation (Liber accusationis ?!!!) contre François se trouve aussi sur sa table. Müller et ses nombreux alliés dans la curie craignent que tout l’édifice (entendez : celui de Vatican II) ne s’écroule dès lors que l’on supprime un de ses fondements. À leurs yeux, il n’y va de rien moins que de la survie de la véritable Eglise catholique. (Voyez ce que je vous disais…leur aveuglement aboutit à ce châtiment qu’est la confusion…)

Alors que les dispositions qui avaient cours jusqu’ici privilégiaient le souci de maintenir le mariage catholique, différents mécanismes juridiques qui poursuivaient ce but, ont été — c’est la conviction des critiques du pape — intentionnellement supprimés. « Le nouveau texte ne dit rien sur des moyens pastoraux ou juridiques pour sauver ou rendre valide le mariage ; cette absence donne à penser », peut-on lire dans le document. En somme, l’évolution serait « dangereuse ».

Et les auteurs de poursuivre : « On ne peut se défaire de l’impression qu’il ne s’agit plus ici de constater la vérité en rapport avec un lien matrimonial concret mais de déclarer nuls le plus grand nombre possible de mariages ». Cela veut dire concrètement : le dogme de l’indissolubilité, que François cite expressément, à deux reprises, dans l’introduction du motu proprio, est en réalité, selon le rédacteur du document, vidé de son sens (voilà qui est savoureux de la part de spécialistes du vidage depuis un demi-siècle au moins !!!). « C’est l’heure pour nous d’ouvrir la bouche », réclame sur un ton rebelle un haut prélat de la curie.

En particulier, l’introduction d’une procédure accélérée d’une durée de 30 jours seulement, sous l’autorité de l’évêque, pour la déclaration de nullité du mariage indispose beaucoup les critiques du pape. Dans le dossier, on peut lire que cette procédure « recèle le danger d’ouvrir la voie au divorce catholique ». Beaucoup parmi les 3600 évêques diocésains répartis sur le globe seraient tout à fait dépassés par cette nouvelle tâche. « En plus, la question se pose de savoir combien d’évêques dans le monde seront capables de faire une évaluation qui leur permette d’arriver à la certitude morale requise ».

D’après les critiques de François, beaucoup de problèmes théologiques controversés ont été ignorés. Ainsi, on trouve dans le document pontifical plusieurs raisons extrêmement confuses qui peuvent justifier le recours à une procédure accélérée, comme « le manque de foi » ou encore d’autres motifs qui demeurent indéterminés. Il serait « très inquiétant » que le consentement du couple suffise pour introduire une procédure abrégée. Selon les nouvelles normes, cette procédure est même prévue lorsque l’un des partenaires ne réagit pas à la deuxième interpellation. « Qu’un texte juridique laisse ouvert, par un ‘etc.’ placé en fin de phrase, un large éventail de possibilités est vraisemblablement inédit en législation », fait observer non sans piquant le dossier.

Si l’on devait en venir, comme le redoutent les adversaires du pape, à un flot de déclarations de nullité, le problème de l’accès aux sacrements des divorcés remariés, qui agite l’Eglise depuis longtemps, serait pratiquement évacué. Ils peuvent désormais sans problème sortir de leur mariage catholique, contracté en fait pour l’éternité. Par décret pontifical.

Le synode, qui commence ce 4 octobre, risque maintenant de se réduire à un club de débatteurs refermé sur lui-même. Le pape, à ce qu’on dit, décide de toute manière selon son bon plaisir. (François I ou Louis XIV ??!) Il ne s’est pas tenu à la manière régulière de légiférer, lit-on encore dans les sept pages du document. Les conférences épiscopales comme toutes les administrations curiales, et jusqu’aux services juridiques du Vatican, ont été contournées.

Une commission constituée par le pape, contrainte au silence, a rédigé un projet de loi dans le plus grand secret. Sans cela, elle aurait sans doute été cassée et contrée par l’appareil de la curie. Bien que, lors du synode de l’automne dernier, de vives protestations se soient élevées contre l’idée d’introduire une procédure éclair de constatation de la nullité d’un mariage sous l’autorité de l’évêque, c’est maintenant d’ores et déjà une loi d’Eglise — avant même que le synode ait pu reprendre l’examen de ce thème.

Le pape veut-il imposer à toute force le chemin qu’il a tracé depuis longtemps ? Dans les cénacles les plus importants de la curie, les doutes sont depuis longtemps devenus une certitude.

Mais beaucoup de croyants jubileront. (Car l’aveuglement n’a pas les mêmes “effets” pour les Princes que pour le commun des mortels…ceux qu’on appelle les « croyants » !)

 

* * *

 

Source : — Julius Müller-Meiningen — Die Zeit — traduction par Isabelle benoit-et-moi.fr (Du rififi au Vatican) d’un texte publié en allemand dans zeit.de (Aufstand gegen Franziskus) – 10 septembre 2015.

Zeit online

 

 

 

Mariage civil, divorce conciliaire, homosexualité... un air nouveau au vatican

 

 

12 commentaires

  1. Martial dit

    À l’instar des calculs et méthodes de sa maison-mère,  et dont la « république » est filiale de premier choix dans la sphère politique, la mafia conciliaire qui s’est cooptée depuis un demi-siècle de plus en plus à découvert procède par étapes.

    Dans le cadre du « programme » « D.M.I. », expliqué par un prêtre il y un siècle environ par un prêtre canadien je crois,

    1. Elle a donc d’abord  Détruit ce qui était le plus aisé pour elle, à savoir la doctrine, en commençant vraiment à partir des années 1920-30… C’était Le plus simple eu égard à l’ignorance et à l’indifférence religieuses du clergé en général.

    2. Ensuite elle a Matérialisé ce qu’elle ne pouvait détruire, ce qui était moins simple ou plus long à détruire si l’on veut, en s’attaquant aux sacrements, dès la clôture de son conciliabule vaticanesque. Et comme l’a montré Rore Sanctifica, il est révélateur que la perversité diabolique ait d’emblée modifié la forme substantielle de l’ordre et de la Messe en particulier en la matérialisant en des choses naturelles devenues de si « puissants leurres ».

    3. Enfin, un siècle après environ les temps étaient mûrs, une « croyance » psychologique, des rites sociaux de fraternité, préparaient les âmes fragiles de zombies à la fois narcissiques et grégaires à consentir à se voir Imposer , par   l’AAUUTTOORRIITÉE  ce qui n’aurait pas pu être détruit ni matérialisé auparavant :   Un caractère  distinctif de la morale catholique  ( « craignent que tout l’édifice (entendez : celui de Vatican II) ne s’écroule dès lors que l’on supprime un de ses fondements », écrit le journal allemand)  le mariage institutionnel chrétien, par essence indissoluble, laisse enfin la place au mariage-contrat, qui peut être rompu par consentement mutuel.

    Parallèle :

    Ainsi  40 ans après, la secte conciliaire transpose dans sa législation (comme la république qui est en France transpose les directives de la communauté —république— européenne) s’aligne sur la secte giscardienne ayant institué en 1975 ce divorce.

    Plus généralement elle s’adapte aux divers diktats du féminisme, du consumérisme et de l’hédonisme imposés…

    Comparaison :

    La violence d’« imposition » manifestée par François Ø, foulant aux pieds les propres règles de la « démocratie » conciliaire, à l’instar de ses maitres en politique, lorsque ces règles ne remplissent plus leur rôle d’addiction du bétail à l’esclavage désiré, me fait penser à celle des grandes multinationales monopolistiques et cosmopolites qui imposent leur norme exclusive à la planète.

    Quant à la « résistance » de certains évêques et membres de la Curie, elle évoque les tentatives de rébellion de petits boutiquiers, qui craignent de perdre leurs petit fonds de commerce, locaux ou nationaux…
     

  2. Et quand la justice de Dieu passe, on la contemple !

    On ne rentre dans aucune bagarre et dans aucun des camps en conflit.

    Comme à Sodome, comme avant la persécution d’Hérode, comme avant le sac de Jérusalem, on fuit dans la montagne et on attend que la colère de Dieu s’arrête.
    Comme après la mort de Notre-Seigneur, on s’enferme au Cénacle avec la TSVM. Là seulement on est protégé.

    Seuls les bons croyants seront protégés dans leurs biens et leurs personnes a prophétisé la vénérable Canori Mora.

    À nous d’être de bons croyants : il suffit de faire et croire ce qui a toujours été cru et fait.
     

  3. charles dit

    Merci à Martial de nous éclairer par ces quelques commentaires pertinents et à Louis-Hubert de nous rappeler la nécessité de la contemplation sous la protection de Notre-Dame……

    Dans la même veine que l’article cité par P. Legrand, je lis avec stupeur que, nous dit la FSSPX district de France, il y a grand
    « Embarras à Rome : le pape savait-il vraiment qu’il donnait sa bénédiction à une éditrice lesbienne ? »
    (…) Quelle ne fut pas la surprise de Francesca Pardi de recevoir une réponse signée au nom du pape par un haut responsable de la secrétairie d’État du Vatican, Mgr Peter Brian Wells, la remerciant « pour son geste délicat » et adressant la bénédiction apostolique à elle-même, son associée et leurs proches » (…)

    Bref, vous lirez l’article entier dans TradiNews.

    La tactique est évidente et Martial en a parlé bien mieux que moi !

    Le Vatican n’a pas fini de nous surprendre……
     

  4. charles dit

    Je signale par ailleurs à Pierre Legrand ce commentaire des « résistants » d’ « Avec l’Immaculée » au sujet de l’article sur lequel il a planché :

    « Que penser de tout cela et que faire ?… Rien. Les laisser continuer leur comédie et pratiquer de notre côté le nullam partem avec Rome tant qu’elle n’est pas entièrement et parfaitement convertie en paroles et en actes. En cas de schisme, cela ne changera rien pour nous, puisque nous n’avons rien à faire avec ces gens-là. Gardons la vraie foi et l’état de grâce. C’est cela qui compte. Quand le moment sera venu, le Bon Dieu interviendra et remettra les choses en ordre en un instant. Laissons-les s’agiter et empêchons-les de nous agiter et de nous faire perdre la paix, en obéissant à l’enseignement multiséculaire de l’Église qui enseigne que l’on ne doit pas fraterniser avec les hérétiques et encore moins se mettre sous leur autorité. »
     

  5. Ludovicus dit

    Notules :

    « ..un nouvel optimisme chrétien doit (re)naître jusque dans nos rangs. »

    Semper idem ? Le catholique n’est pas optimiste, il est réaliste et pourvu de l’espérance théologale qui lui fait maudire tout homme qui met sa confiance en l’homme plutôt qu’en Dieu.

    « … l’homme est ainsi fait qu’il y a souvent une grande distorsion entre ses convictions de principe et ses pratiques de croyant… »

    Cela c’est la définition du libéral tant étudié.

    « Ainsi, des « cardinaux », de plus en plus nombreux, s’opposent, de plus en plus ouvertement, à d’autres « cardinaux » et au premier d’entre eux qui se fait appeler François… »

    François n’est pas le premier des « cardinaux » mais celui qui les désigne, c’est-à-dire le « pape ».

    « Certes, cette guerre intestine ne nous concerne pas dans l’absolu et ne peut avoir aucune influence sur ce qu’est la véritable Église, qui, rappelons-le encore, n’est pas que militante, mais aussi souffrante et triomphante. »

    Militante, ici-bas ; souffrante, au Purgatoire ; triomphante, au Ciel. Que des hérétiques, apostats, occupent et se font passer pour la Sainte Église, pour la perte du plus grand nombre, ne vous concerne pas ???!!!
     

    • charles dit

      Quelle mouche vous pique cher Ludovicus!? Il semblerait que vous cherchez querelle (de mots ?) à P. Legrand. C’est votre droit le plus strict ! Mais……

      L’optimisme qui ne serait pas fondé sur le réalisme produirait une religion désincarnée, sujette à toutes les options naturalistes et libérales…

      Précisément, puisque François n’est pas Pape au sens catholique, il ne peut qu’être « cardinal » de la Secte moderniste conciliaire…en quoi cela vous choque ? Et avant que de désigner, n’a-t-il pas été désigné lui-même par ses pairs ?

      Pour finir pourquoi ce mini-procès d’intention en disant à P. Legrand que cela ne le concerne pas ???

      Tout lecteur de bon sens aura compris… D’autant que P.L. a pris soin d’ajouter « dans l’absolu » !!

      Je trouve vos remarques quelque peu déplacées……
       

  6. Martial dit

    Pierre LEGRAND a écrit : « D’aucuns ont compris que le clown qui les dirige veut brûler certaines étapes et cela ne colle pas avec leur volonté de transmutation lente et durable de la mentalité catholique. On ne badine pas avec la gestion des leurres ! »

     

    En effet ! L’Ennemi non seulement applique, avec souplesse et opportunisme, sa stratégie sur le très long terme, mais il use, et abusera jusqu’à la corde, de sa tactique  idéologique privilégiée :  la dialectique « gauche-droite », faussement « alternante » mais réellement « cliquante », aussi bien en politique qu’en matière religieuse.

    Ainsi, après le « révolutionnaire » Montini, « le réformiste » Wojtila,  après le « conservateur » Ratzinger,  le « progressiste » Bergoglio. Mais obligé de marcher sur les pas du « trop gentil » Ratzinger,  ce « méchant » Bergoglio, une fois qu’il aura accompli les divers les forfaits qui lui été inscrits sur sa feuille de route, sera contraint de regagner la même maison de retraite, tel un petit  fonctionnaire d’ONG.

    D’autant plus que « les Américains » ont déjà choisi le successeur de François Ø : ce sera un « conservateur »,  par exemple un Africain comme Sarah ?  ou mieux, un si docile « cha-cha ».  Ce nouveau « pape » sera en mesure de consoler alors les pauvres chochottes tradies, dont les pleurs sont déchirants actuellement  sur leurs « forums catholiques ».  Et les plus fous d’entre ces tradis, certes entre deux insultes adressées aux  « sédévacs »afin de se rassurer…quand même ! les plus fous iront même jusqu’à espérer, — certes pour quelques années seulement, le temps que leur génération se taise physiquement à tout jamais —   …que même « si tout a changé, rien n’aurait changé en fait » ! 

     

  7. charles dit

    Décidément Martial, j’aime vos commentaires si finement explicatifs…alors que d’autres chipotent http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif….et font des mini-procès d’intention!http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_negative.gif hihi !

    Évidemment, comme le suggère le site de la « résistance interne » (Avec l’Immaculée), on peut très légitimement se demander si tous ces « cardinaux » ne pratiquent pas, au moins sans le savoir pour les plus bêtes d’entre eux (ou les moins « maçonniques » !!!) , la fameuse dialectique.…faussement alternante mais réellement cliquante (effet de cliquet !) …comme nous l’explique si bien notre ami Martial

    Ce qui est presque sûr c’est que tout un (grand) pan de la « tradition » tombera à coup sûr dans le panneau !!!

    Châtiment…vous avez dit châtiment ?  Nous y sommes !

    Mais au fait : qu’est-ce qui nous sépare de nos « frères ennemis » de la « Résistance » ? Leur croyance en la « conversion » de ceux d’en face ! C’est d’ailleurs très étrange, car toute leur petite déclaration ne colle pas avec cette idée saugrenue (à ne pas confondre avec une saine oraison qui consiste aussi à prier pour ses ennemis) qui heurte la foi et le bon sens. Ils nous parlent de « nullam partem »…très bien…de comédie…pourquoi pas…et de schisme…là c’est déjà moins clair…

    Pour le reste, on peut souscrire à ce qu’ils disent mais il leur manque un élément essentiel : que la Sainte Église est éclipsée et que ce châtiment divin ne peut-être levé que par Dieu Lui-même… (ce qu’ils disent d’ailleurs en d’autre termes, montrant en cela qu’ils sont très près de la solution !)

    Prions pour nos frères, afin que ce dernier petit voile leur tombe des yeux……
     

  8. Martial dit

    « qu’est-ce qui nous sépare de nos « frères ennemis » de la « Résistance » ? Leur croyance en la « conversion » de ceux d’en face ! C’est d’ailleurs très étrange, car toute leur petite déclaration ne colle pas avec cette idée saugrenue […] qui heurte la foi et le bon sens »

    Mon cher Charles vous ouvrez encore là une intéressante piste de réflexion ! ne pourrait-on pas passer au crible de cette croyance les divers courants du refus de l’église Conciliaire ?

    Je viens de lire des citations de Ste Catherine de Sienne sur le site que vous avez cité, relatives au caractère volontaire que doit revêtir le regret des fautes, et dans lequel le sentiment est nécessaire dans l’ordre du sentiment. J’y vois encore une illustration de la preuve que la contrition, tout autant que l’acte de foi, appartiennent aux facultés intellectuelles : volonté, intelligence, mémoire.

    Comme La Religion est fondée sur l’Incarnation de l’unique Médiateur, l’acte de foi (certitude) la prière, la contrition, et le sacrement…s’incarnent sur le plan naturel et concret dans ces facultés mentales. Ainsi, afin de se convertir, il faut rejeter le péché, et vouloir le rejeter.

    Or comment les hiérarques Conciliaires,  ou matérialo-virtuels,  ou malades, ou « partis dans une autre église », etc. pourraient-ils le « vouloir »,

    1. puisqu’en amont, ils rejettent la volonté et l’intelligence — hormis la rationalité expérimentale scientifique —  et la mémoire ? Leur conversion religieuse exigerait une conversion psychologique préalable, qui serait proprement miraculeuse, d’autant plus qu’elle devrait être multipliée autant de fois qu’il existe d’évêques…

    2. Et pour en remplir le vide, ils ont jeté leurs candides ouailles dans les bas-fonds des facultés infra-intellectuelles : l’imagination, le sentiment, l’habitude, d’où   la fantaisie et les   pantomimes sur « la Parole »,  la « miséricorde » complice, « l’humilité » du pécheur endurci…

    3. Mais quant à eux, ils se sont réservés les facultés supra-intellectuelles, par exemple l’attention, à partir desquelles ils méprisent tout le « mental ».  Le mental, c’est-à-dire les facultés intellectuelles — où on accède, sur le plan naturel, à l’Église catholique —,  et les  facultés infra-intellectuelles, dévolues à la populace au destin noachide, « populace » (au yeux de qui ont sait) dont le sinistre archétype est la secte Conciliaire. Ainsi « délivrés » de l’obscurantisme, ils prétendent posséder les « Lumières » en les faisant « extasier » des émotions et images élémentaires (cf. Guenon et Cie).

     

    Voila donc ce que veut faire comprendre ésotériquement  un abbé de Tanoüarn lorsqu’il déclare  textuellement sur les ondes de R.C.  en juillet dernier qu’« aujourd’hui, le catéchisme catholique, dans son esprit comme dans sa lettre, (SIC)  ne touche plus ni l’intelligence ni le cœur des gens ; donc il faut « revenir » à la « tradition » (SIC)). Cette déclaration a été faite devant H. de Lesquen, à l’occasion d’un livre que cet abbé « traditionaliste », consacré au problème du mal, prétendant que le monde avait été « mal fait », s’abritant habilement en cela derrière Malebranche.

    En réalité force est de constater que cette idée propage littéralement, en fait et de la sorte, le dogme du Tikkun kabbaliste, qui  justifie qu’un peuple sacerdotal , assisté de frères, possède de droit la mission de réparer  (cf. le Progrès !) ce monde mal fait par ce Dieu « incompétent » (le Néant ultimement).

     

    Une « conversion » (et dans quelles conditions !) ne pourrait survenir qu’à la faveur de modalités miraculeuses,  à l’initiative de Dieu, et à l’issue d’une conjoncture effroyable qui se prépare pour l’instant. Dans l’attente, ce que l’on observe donc dans les faits, c’est une conversion (supra-intellectuelle) des  chefs « traditionalistes catholiques », en traditionalistes Lumineux, comme G. de Tanoüarn, et chez leurs ouailles, une conversion (infra-intellectuelle) en bourgeois libéraux mondains.

    Voilà pourquoi, s’il n’y a plus de volonté,  il n’y a plus de péché… S’il n’y a plus d’intelligence il n y a donc plus de division « ecclésiale »… plus de mémoire donc plus de contradiction avec l’avant 1958…

     

  9. Cave Ne Cadas dit

     
    Je reçois cette communication de Denis Fleury par eMail et vous la rapporte :
     

    « Lorsqu’il parlait des fumées de Satan, c’était en
    connaissance de cause car l’aveuglement était déjà en lui, … »

     
    À ce superbe article de Pierre Legrand, j’en rajoute !
     
    Montini, qui de toute évidence était un sorcier déguisé en prélat, avait certes « l’aveuglement », mais aussi il faut dire sans équivoques que l’aveuglement était de lui. Nous savons de l’intronisation de Lucifer, l’archange déchu, qui s’est déroulé au sein de la Citadelle Catholique Romaine le 29 Juin, 1963 lors d’une double messe noire qui se déroula simultanément a la Chapelle Pauline du Vatican et a une chapelle satanique localisé en Caroline du Nord, USA. Les noms de Monseigneur John Joyce Russel, Évêque de Charleston et puis de Richmond, du Cardinal Bernardin de Chicago apparaissent du côté américain. Les noms du côté italien de cette double messe satanique sont plus nombreux, tel Cardinaux Jean-Marie Villot, Agostino Casaroli, et cetera. La double messe noire se passa réellement, et est au delà du roman Windswept House de Malachi Martin.
     
    Montini avait été désigné « Pape Paul VI » huit jours auparavant le 21 Juin (1963).
    Lorsque Montini prononça son ‘homélie de la fumée de Satan’ ce fut exactement le 29 Juin 1972, ce qui indique que le « Saint Père » était au courant de la dite intronisation de Lucifer. De plus, lorsque Montini célébra le quinzième anniversaire de son ‘pontificat’ ce fut aussi le 29 Juin 1978. Ces mystères firent couler de l’encre :
    quotation de Chiesa Viva : « Pourquoi Paul VI a-t-il choisi justement la date du 29 juin 1972 pour faire son discours sur “la fumée de Satan qui est entrée dans l’Église” ? Pourquoi les célébrations du 15ème anniversaire de Pontificat de Paul VI se déroulèrent-elles le 29 juin 1978 ? Pourquoi ne pas avoir choisi la date de son couronnement au lieu de celle de l’intronisation de Lucifer ?
     
    La réponse est simple si je peux me permettre de « connect the dots » : Montini fut élu « Pape » par un groupe d’hommes franc-maçon le 21 Juin 1963. Huit jours plus tard l’usurpateur devint le grand sorcier de Lucifer ou Satan durant cette double messe, ou je m’avance à dire qu’il devait y avoir une troisième location — une chapelle ou crypte secrète dans laquelle le sorcier fut couronné Grand Prêtre du Très Bas.
     
    Montini était un complice de « l’aveuglement », et cet aveuglement vint de lui.
     
    Denis Fleury
     

     

  10. Fert Fert Fert dit

    C’était aussi un code à l’attention du monde occulte, à  tous les serviteurs de Satan sur terre, pour dire c’est fait les choses sérieuses peuvent commencer !
     

  11. Martial dit

    Cette duplicité peut sembler en effet incroyable à beaucoup ; de même celle de François-Bergoglio,  dont la première déclaration en tant que pape élu, ne contenait aucune référence catholique, mais citait seulement Léon Bloy. (Signalé par le CatholicaPedia, en 2013).

    C’est pourquoi autant de libéraux se réfugient dans  ce pathétique persiflage de « l’anti-complotisme », alors que l’on pourrait leur rétorquer à l’imitation de Ph. de Villiers (citant même ses anciens collègues)  dans le domaine  spécifiquement politique : « mais  ILS n’ont pas à comploter, puisqu’aujourd’hui ILS ont le pouvoir. »

    En fait, si on se penche sur les troubles de la personnalité de Montini-Paul VI, sur ses origines marranes, son milieu familial initié, son matérialisme politique, son absence de dévotion, on s’étonnera moins que cette perfidie religieuse ne soit que l’expression professionnelle de sa seconde nature…

    De tous ces détails, actes symboliques et anecdotes, les prudents et les intelligents ricanent en feignant de penser qu’en eux résideraient les preuves déterminantes qui nous convainquent. En réalité ils ne sont que quelques jeux insolents dont s’amusent avec mépris  les imposteurs qui se rient de leur dupes. Et ils illustrent, à leur niveau, ce qu’en particulier  seule l’histoire générale et comparée des idées religieuses et philosophiques démontre : la fondation d’une nouvelle institution religieuse par, avec et en Vatican d’Eux.
     

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