LE SEDEVACANTISME, où la malhonnêteté du Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus”

 

Sel de la Terre N° 79Suite à notre article du 16 décembre (2014)… « Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse” » dans lequel nous vous promettions de revenir en détail sur ce texte du Sel de la Terre N° 79 qui a déjà été réfuté de longue date… et sur l’incompétence de ce Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” démontré et démonté aussi bien par le CIRS (Comité International de Recherches Scientifiques, Rore Sanctifica) que par Louis-Hubert Remy des ACRF (Amis du Christ Roi de France)… Où il en était de même pour l’abbé Gleize, démontré et démonté aussi bien par Virgo-Maria et Bruno Saglio des ESR (Éditions Saint-Remi)…

Nous vous proposons de commencer par la réfutation de LHR basée sur Le Sel de la Terre, n° 36, de mars 2001 qui était la première édition de ce « petit catéchisme ». La deuxième édition parue dans le Sel de la Terre N° 79 , fut, selon les BonsHommes d’Avrillé, revue et notablement augmentée, en tenant compte des débats et des objections suscités par la première édition… (fausse allégation !)

Lisez jusqu’au bout chers lecteurs… le plus croustillant est dans le dernier tiers de cet article…

 

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Nous ressortons cet article, car l’actualité va imposer de redéfinir les camps. Pour la secte conciliaire, la seule opposition était la Tradition, représentée surtout par le courant d’Écône. Un accord étant malheureusement prévisible entre les deux, le « sédévacantisme », jusque-là marginalisé, va devenir le point de mire de l’opposition. Il est donc utile de faire le point sur ce sujet.

Très gênée par le sédévacantisme, la Tradition (surtout Écône) n’a jamais voulu l’aborder de front, et s’il existe des cassettes (privées) qui en parlent, ils n’eurent jamais le courage d’aborder ce problème par écrit.

Voici le seul document de la Tradition consacré au sédévacantisme, essayant, après l’avoir présenté de le réfuter.

Nous avions contesté la présentation faite (mars 2001), soulignant les erreurs. Aucune rectification n’ayant été faite, ces erreurs deviennent des mensonges (parler avec l’intention de tromper).

Il est navrant de voir que des défenseurs de la Vérité sont obligés de mentir pour se démarquer de ceux qui ont vu et attaqué des erreurs avant eux.

Louis-Hubert REMY

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Le sédévacantisme

 

On en parle beaucoup, on en parle surtout en mal, en en faisant une présentation plus proche du diabolique que de la vérité. Il devient le seul et le plus dangereux ennemi. Et pourtant le nombre des sédévacantistes ne fait qu’augmenter. Il y a au monde plus de prêtres sédévacantistes que de membres de la Fraternité Saint-Pie X. Il y en a même dans la Fraternité. Alors ?

Voici tout d’abord ce qu’en dit à ce sujet, une revue que l’on croyait sérieuse, Le Sel de la Terre, n° 36, mars 2001.

 Le Sel de la Terre, n° 36, de mars 2001

petit catéchisme sur le sédévacantisme par dominicus

 

  1. – Qu’est-ce que le sedevacantisme ?

Le sedevacantisme est l’opinion de ceux qui pensent que les derniers papes, depuis le Concile, ne sont pas de vrais papes. En conséquence le siège de Pierre n’est pas occupé, ce qui s’exprime en latin par la formule Sede vacante.

  1. – D’où vient cette opinion ?

Cette opinion est occasionnée par la très grave crise qui se déroule dans l’Église depuis le dernier Concile, crise que Mgr Lefebvre appelait justement la troisième guerre mondiale. Cette crise a pour cause principale la défaillance des Pontifes romains qui enseignent ou laissent se propager les erreurs les plus graves sur les questions de l’œcuménisme, de la liberté religieuse, de la collégialité, etc. Les sedevacantistes pensent que de vrais papes ne pourraient être responsables d’une telle crise, et par conséquent considèrent qu’ils ne sont pas de vrais papes.

  1. – Tous les sedevacantistes sont-ils d’accord entre eux ?

Non, loin de là. Il y a un très grand nombre de positions différentes. Certains pensent que, puisque le siège de Pierre est vacant, il convient de l’occuper, et ils ont élu un pape. C’est le cas, par exemple, de la secte de Palmar en Espagne.

Parmi ceux qui ne vont pas jusqu’à de tels excès, il y a encore différentes écoles. Certains pensent que le pape actuel est un anti-pape, d’autres qu’il est pape à moitié, pape materialiter, mais non pas formaliter.

Certains sedevacantistes considèrent leur position comme une opinion probable, et acceptent de recevoir les sacrements de prêtres non sedevacantistes, mais d’autres, appelés ultra par l’abbé Coache, en font une question de foi et refusent d’assister à une messe où l’on prie pour le pape. Mais ce qui est commun à tous les sedevacantistes, c’est qu’ils pensent qu’on ne doit pas prier publiquement pour le pape.

  1. – Pouvez-vous expliquer ce que signifie être pape materialiter ?

La principale difficulté du sedevacantisme, c’est d’expliquer comment l’Église peut continuer d’exister de façon visible (car elle a reçu de Notre-Seigneur la promesse de durer jusqu’à la fin du monde), tout en étant privée de chef. Les partisans de la thèse dite de Cassiciacum ont inventé une solution très subtile : le pape actuel a été désigné validement pour être pape, mais il ne peut recevoir l’autorité papale, car il y a en lui un obstacle (son hérésie).

Il serait alors capable de faire certains actes pour le bien de l’Église, comme de nommer les cardinaux (qui sont cardinaux materialiter), mais il ne serait pas vraiment pape.

  1. – Que pensez-vous de cette solution ?

Elle n’est pas fondée dans la Tradition. Les théologiens (Cajetan, saint Robert Bellarmin, Jean de Saint Thomas, etc.) ont examiné la possibilité d’un pape hérétique, mais aucun, avant le Concile, n’avait imaginé une telle théorie. Elle ne résoud (sic !) pas la difficulté principale du sedevacantisme : comment l’Église peut-elle continuer à être visible ?

En effet, si le pape, les cardinaux, les évêques, etc. sont privés de leur forme, il n’y a plus de hiérarchie visible de l’Église. En plus cette théorie pose de sérieux problèmes philosophiques, car elle suppose qu’un chef puisse être chef materialiter, sans avoir l’autorité.

  1. – Sur quels arguments les sedevacantistes fondent-ils leurs théories ?

Sur un argument théologique et sur un argument juridique.

L’argument théologique consiste à dire qu’un hérétique ne peut être chef de l’Église, or Jean-Paul Il est hérétique, donc…

L’argument juridique consiste à dire que les lois de l’Église invalident l’élection d’un hérétique, or le cardinal Wojtyla était hérétique au moment de l’élection, donc…

  1. – Mais n’est-il pas vrai qu’un pape qui devient hérétique perd le pontificat ?

Saint Robert Bellarmin dit qu’un pape qui deviendrait hérétique de façon formelle et manifeste perdrait le pontificat. Pour que cela s’applique à Jean-Paul Il, il faudrait qu’il soit hérétique formel, c’est-à-dire refusant consciemment le magistère de l’Église ; et encore que cette hérésie formelle soit manifeste aux yeux de tous.

Mais si Jean-Paul Il dit assez souvent des affirmations hérétiques ou qui conduisent à l’hérésie, il n’est pas facile de montrer qu’il a conscience de rejeter un dogme de l’Église. Et tant que l’on n’en a pas une preuve certaine, il est plus prudent de s’abstenir de juger. C’était la manière d’agir de Mgr Lefebvre.

  1. – Un catholique qui serait convaincu que Jean-Paul Il est hérétique de façon formelle et manifeste doit donc en conclure qu’il n’est plus pape ?

Non, car selon l’opinion commune (Suarez), voire plus commune (Billuart), les théologiens pensent que même un pape hérétique peut continuer à exercer la papauté. Il faudrait, pour qu’il perde sa juridiction, une déclaration des évêques catholiques (seuls juges de la foi, en dehors du pape, de par la volonté divine) constatant l’hérésie du pape (1). Selon l’opinion plus commune, le Christ, par une providence particulière, pour le bien commun et la tranquillité de l’Église, continue de donner juridiction à un pontife même manifestement hérétique, jusqu’à ce qu’il soit déclaré hérétique manifeste par l’Église (Billuart De Fide, diss. V, a. III, § 3, obj. 2). Or, dans une matière aussi grave, il n’est pas prudent d’aller contre l’opinion commune.

  1. – Mais comment un hérétique, qui n’est plus membre de l’Église, peut-il en être son chef ou sa tête ?

Le Père Garrigou-Lagrange, s’appuyant sur Billuart, explique dans son traité De Verbo Incarnato (p. 232) qu’un pape hérétique, tout en n’étant pas membre de l’Église, peut continuer à en être la tête. En effet, ce qui est impossible dans le cas d’une tête physique est possible (tout en étant anormal) pour une tête morale secondaire. La raison en est que tandis qu’une tête physique ne peut exercer d’influence sur les membres sans recevoir l’influx vital de l’âme, une tête morale, comme l’est le pontife (romain), peut exercer une juridiction sur l’Église même s’il ne reçoit de l’âme de l’Église aucune influence de foi interne et de charité. En bref, le pape est constitué membre de l’Église par sa foi personnelle qu’il peut perdre, mais il est tête de l’Église visible par la juridiction et le pouvoir qui peuvent demeurer en même temps qu’une hérésie.

  1. – Et que penser de leur argument canonique ?

Les sedevacantistes s’appuient sur la constitution apostolique Cum ex apostolatus du pape Paul IV (1555-1559). Mais de bonnes études ont montré que cette constitution avait perdu sa force juridique depuis la publication du code de Droit canon de 1917. Voyez par exemple l’article du père Albert O.P. dans Le Sel de la terre 33 (été 2000).

Ce qui reste valide dans cette constitution est son aspect dogmatique. Et, par conséquent, on ne peut lui faire dire rien de plus que ce que dit l’argument théologique examiné précédemment.

  1. – Les sedevacantistes ne pensent-ils pas trouver une confirmation de leur opinion dans les erreurs du Concile et la nocivité des lois liturgiques et canoniques de l’Église conciliaire ?

En effet, les sedevacantistes pensent généralement que l’enseignement du Concile aurait dû être couvert par l’infaillibilité du magistère ordinaire universel, et par conséquent ne devrait pas contenir d’erreur. Mais comme il y a des erreurs, par exemple sur la question de la liberté religieuse, ils en concluent que Paul VI avait cessé d’être pape à ce moment.

En réalité, si l’on acceptait ce raisonnement, il faudrait dire que toute l’Église catholique a disparu à ce moment, et que les portes de l’enfer ont prévalu contre elle. Car l’enseignement du magistère ordinaire universel est celui de tous les évêques, de toute l’Église enseignante. Il est plus simple de penser que l’enseignement du Concile et de l’Église conciliaire n’est pas couvert par l’infaillibilité du magistère ordinaire universel pour les raisons expliquées dans l’article sur l’autorité du Concile paru dans Le Sel de la terre n° 35 (hiver 2000-2001). Un des arguments de cet article consiste à remarquer que l’enseignement conciliaire ne se présente plus comme nécessaire au salut (c’est logique, puisque ceux qui le professent pensent qu’on peut se sauver même sans la foi catholique). N’étant pas imposé avec autorité, cet enseignement n’est pas couvert par l’infaillibilité. On peut dire la même chose des lois liturgiques (la nouvelle messe… ) et canoniques (le nouveau Droit canon… ) posées par les derniers papes : elles ne sont pas couvertes par l’infaillibilité, alors que normalement elles auraient dû l’être.

  1. – Les sedevacantistes n’ont-ils pas raison de refuser de nommer le nom du pape à la messe pour manifester qu’ils ne sont pas en communion avec (una cum) un hérétique (au moins matériel) et ses hérésies ?

L’expression una cum dans le canon de la messe ne signifie pas qu’on se dise en communion avec la personne du pape et ses idées erronées, mais qu’on veut prier pour l’Église et pour le pape.

Pour s’en assurer, outre les études savantes produites sur le sujet, il suffit de lire la rubrique du missel pour le cas où un évêque célèbre la messe. En effet, dans ce cas l’évêque doit prier pour l’Église « una cum me indigno famulo tuo » ce qui ne veut pas dire qu’il prie en union avec moi-même, votre indigne serviteur (ce qui n’a pas de sens), mais qu’il prie et pour moi-même, votre indigne serviteur.

  1. – Mais saint Thomas d’Aquin ne dit-il pas que dans le canon on ne doit pas prier pour les hérétiques ?

Saint Thomas d’Aquin n’interdit pas de prier pour les hérétiques, mais constate simplement que, dans les prières du canon de la messe, on prie pour ceux dont le Seigneur connaît la foi et a éprouvé l’attachement (quorum tibi fides cognita est et nota devotio) (III q. 79, a. 7, ad 2). En effet, dit-il, pour que ce sacrifice obtienne son effet (effectum habet), il faut que ceux pour qui l’on prie soient unis à la passion du Christ par la foi et la charité. Mais il n’interdit pas pour autant de prier pour une personne non catholique. Cette prière n’aura pas la même efficacité que celle pour un catholique, et n’est pas prévue dans le canon. Tout ce qu’on peut tirer de cette affirmation de saint Thomas d’Aquin, c’est que si le pape est hérétique (ce qui reste à prouver), la prière pour lui n’a pas l’effet prévu, non habet effectum.

  1. – En conclusion, que faut-il penser du sedevacantisme ?

C’est une position qui n’est pas prouvée au niveau spéculatif, et c’est une imprudence de la tenir au niveau pratique (imprudence qui peut avoir des conséquences très graves). C’est pourquoi Mgr Lefebvre ne s’est jamais engagé dans cette voie, et il a même interdit aux prêtres de sa Fraternité de professer le sedevacantisme. Nous devons faire confiance à sa prudence et à son sens théologique. Le père Muñoz fait remarquer qu’on ne trouve aucun saint, dans l’histoire de l’Église, qui ait été sedevacantiste, même si plusieurs ont résisté ouvertement et fortement devant les erreurs des papes. Faisons comme eux !

 * * *

Nos commentaires :

I° : dès leur n° 1, nous sommes obligés de nuancer leur définition. Quand ils disent le siège de Pierre n’est pas occupé, ce n’est pas ce que disent les sédévacantistes. Le siège est occupé, très occupé. Certes par un usurpateur (usurper : s’emparer, s’approprier sans droit), mais il est malheureux d’utiliser ce terme de sédévacantisme. Je ne sais pas qui a imposé ce terme affreux, mais il vient plus de l’ennemi que de nous. Lire l’article : Nous ne sommes pas sedevacantistes. Nous sommes catholiques, et puisque nous voulons mourir dans la foi catholique, nous refusons tout ce qui n’est pas intégralement catholique, donc nous refusons toute la secte conciliaire, dont sa hiérarchie, dont ses papes, mais pas qu’eux. Nous rejetons sa foi (œcuménique et charismatique), ses sacrements (2), ses catéchismes hérétiques, ses doctrines, ses amitiés, sa discipline, tout.

II° : la réponse de la seconde question est correcte.

III° : De même pour la 3°. Mais pas du tout comme c’est analysé.

a) Les sédévacantistes sont unis sur l’essentiel, divisés sur des détails.

Oui les sédévacantistes différent sur quelques points. Mais surtout ils sont tous d’accord pour refuser la foi conciliaire, pour dire qu’elle n’est pas catholique. Ils sont d’accords pour vivre suivant la vie catholique de toujours, ce qui est l’essentiel. Leurs références sont le concile de Trente et Vatican I.

Ils ont tous un grand courage pour étudier, beaucoup étudier pour prendre une telle décision si aventureuse pour le pain quotidien, pour prier, beaucoup prier pour faire ce choix si controversé, puis vivre dans la solitude, dans la pauvreté, dans la moquerie, dans les railleries, mais aussi dans l’abandon, la constance, la confiance et l’amour de Dieu.

Ils ont tous en commun d’être attentifs à la volonté de Dieu, de n’être attentifs qu’à la volonté de Dieu, se moquant du qu’en dira-t-on. C’est l’essentiel.

Il est exact qu’ils sont divisés. Cette division est très secondaire. Hommes de caractère, de fermeté, ils se heurtent entre eux. Tout cela est du au manque d’une autorité. Mais qui pourrait être cette autorité ? Seul un vrai Pape et donc une Église en ordre peut ramener l’union. Chaque fois qu’un d’entre eux veut s’imposer comme autorité, cela déraille toujours, car dans une telle crise qui peut tout voir, comprendre, résoudre ? Chacun ayant telle ou telle limite est répréhensible et donc critiqué, d’où les divisions. Les plus sages savent que le berger ayant été frappé, les brebis du troupeau sont dispersées (Mat., XXVI, 31). Ils attendent qu’Il ressuscite, comme le dit le v. 32 qui suit, nous précédant en Galilée.

Cette division secondaire est utile, indispensable. On a remarqué que toute union est vite investie par des moins fermes et même par des ennemis. Il est bien plus prudent d’être dispersés.

Il est exact que les opinions divergent. Mais divergent sur des détails, parfois importants, soit au sujet de l’explication de la crise, soit sur les solutions de la crise. Nous avons déjà dit que sur l’essentiel : la foi conciliaire n’est pas catholique, ils sont tous d’accord.

Il en est de même à chaque grande crise. C’est par saint Paul que l’on peut comprendre : I Corint. XI, 19 : Parce qu’il faut qu’il y ait même des hérésies, afin qu’on découvre par là ceux d’entre vous qui ont une vertu éprouvée.

Une hérésie est un châtiment. Un châtiment mérité. L’hérésie conciliaire est un châtiment et un châtiment mérité. Les chrétiens, les pasteurs étaient devenus tièdes en tout. Tant que l’on ne voudra pas se convertir, Dieu nous abandonnera et ne nous sortira pas de la crise. Se convertir c’est aimer Dieu par-dessus tout et, si quelqu’un M’aime, il garde Mes commandements (Jean XIV, 15 et 23), c’est Lui obéir en tout.

Une hérésie dure tant qu’un petit nombre ne se purifie pas (3). Aujourd’hui nous savons que doit succéder à cette apostasie le règne du Sacré-Cœur. Pour un règne qui sera le plus grandiose de l’histoire, le Sacré-Cœur veut être entouré de vrais chrétiens. La crise durera le temps nécessaire à leur conversion. Si nous voulons voir le triomphe du Sacré-Cœur, convertissons-nous, et pas à moitié, nous souvenant de Sa parole : Je vomirai les tièdes.

b) Leurs ennemis paraissent unis mais sont vraiment divisés.

Les donneurs de leçons devraient se regarder avec attention dans leur miroir. Ils y découvriraient leur manque de courage, leur pusillanimité, leurs lâchetés, leur médiocrité, leur foi vacillante, toujours en train de composer. C’est cela qui les empêche d’avoir le courage de vraiment résister. C’est leur peu de caractère qui les unit.

Ils devraient craindre leur libéralisme. Tous ceux qui sont tombés ont composé avec l’erreur. Ce sont des libéraux. Le libéralisme est le plus grave danger (4). Le combat de la messe ne suffit pas. Le combat de la Foi est bien plus considérable. Une seule erreur contre la Foi et nous perdons la Foi, cette Foi qui seule peut nous procurer la vie éternelle.

Mgr Lefebvre est le fondateur de trois œuvres : la Fraternité Saint-Pie X, la Fraternité Saint-Pierre, et en grande partie la mouvance sédévacantiste. Les prêtres les plus marquants de ces trois œuvres ont été ordonnés par lui, sans compter les prêtres devenus conciliaires et ceux qui malheureusement ont défroqué. Il est responsable de cet éclatement, sa pensée ayant évoluée entre les positions défendues par les trois, d’où trois sortes de disciples. Ceux qui aujourd’hui se disent les seuls successeurs sont bien en peine lorsqu’on ressort certains discours ou propos privés.

Tout cela prouve que la crise est terrible et la solution difficile. Tous pensent au départ faire la volonté de Dieu, mais au fur et à mesure que la crise dure et que les études sont connues, certaines positions sont de l’apostasie pure. Aller contre la Vérité connue, surtout pour des clercs, est un péché irrémissible contre le Saint-Esprit.

Le combat de Mgr Lefebvre n’ayant pas été complet, c’était à ses successeurs d’en assurer la continuité. Malheureusement, tièdes et pusillanimes, ils apostasient ou apostasieront pour la plupart dans un arrangement avec la secte conciliaire. Ils reprochent aux sédévacantistes de ne pas être unis, ils paraissent unis, ils ne le sont pas. L’avenir le prouvera. Ils ont appliqué le juste milieu à la vérité alors que le juste milieu s’applique à la vertu.

Quand à l’élection de papes, il est exact que plusieurs fois il y a eu élections de papes. On en compte plus d’une vingtaine. Disons le haut et clair : nous sommes absolument contre toutes ces comédies. Nous sommes déjà très, très réservés contre tous les sacres. Il faut savoir qu’il y a au monde 1500 plus ou moins faux évêques. C’est tragique.

Dans une crise aussi grave il est difficile de ne pas perdre la tête. Toute initiative privée en dehors de la défense de la Foi est hasardeuse. Nous pensons que la solution prophétisée par les vénérables Élisabeth Canori Mora et Anna-Maria Taïgi, nous annonçant que saint Pierre et saint Paul devront rétablir la Papauté, est la plus sûre. Certains clercs ne croient pas aux prophéties privées. Nous préférons l’avis du cardinal Pie qui y croyait (voir notre cahier sur Holzhauser).

IV° : Nous avons déjà répondu à ce problème de la visibilité de l’Église, problème grave et dont nous avons montré combien l’analyse et l’enseignement de la Fraternité était incohérents et non-catholiques. Ce n’est pas le plus grave comme on voudrait nous le faire croire. Le plus grave problème est : la secte conciliaire a-t-elle la foi catholique, est-elle l’Église catholique ? Jamais nos théologiens n’abordent ces deux questions. Leur silence est un aveu qui les condamne.

Surtout qu’il y a une réponse cohérente donnée par quelqu’un qui n’est pas n’importe quel théologien et qui devrait nous amener à beaucoup de prudence et d’humilité. La très Sainte Vierge Marie, puisqu’il s’agit d’elle, a tout dit, tout expliqué, en trois mots : L’Église EST éclipsée. Lire notre brochure sur la question.

Disciple du vénéré Mgr Guérard nous avons partagé sa position materialiterformaliter, position qui nous paraissait la meilleure à l’époque.

Mais nous témoignons que, lui ayant posé la question : quelle est la valeur des actes d’un pape materialiter ?, il nous avait répondu : nulle, d’où nous avions conclu, avec lui, que sa thèse s’éteignait dans le temps.

Depuis nous savons (étude de Myra Davidoglou) que si materialiter et formaliter sont distincts, ils ne peuvent pas être séparés. Ce serait comme une voiture sans moteur. Çà ne sert à rien.

Comme au temps de l’arianisme et de toute hérésie, il faut un certain temps pour arriver à cerner définitivement l’erreur. Tant que le mot consubstantiel n’a pas été opposé à Arius, tous ses opposants savaient qu’il y avait erreur, sans pouvoir l’étouffer. Dieu le permet pour nous purifier par la patience et la prière. Doit-on condamner ceux qui n’avaient pas encore découvert la réponse par le mot consubstantiel ? Soyons plus humbles et laissons le Dieu très bon juger ces vaillants défenseurs, même s’ils n’ont pas tout vu.

Ceux qui défendent maintenant cette thèse ne peuvent plus être pris au sérieux. La secte conciliaire ne peut pas être même matériellement, l’Église catholique. On a d’ailleurs remarqué que ceux qui la prônent encore, n’attaquent jamais les nouveaux sacrements de l’Ordre et des sacres. Ils ne remettent pas en question cette hiérarchie destructrice de l’Église. On est obligé, les années passant, de se poser quelques graves questions sur ces gens. Où veulent-ils nous mener ? Ne vont-ils pas jusqu’à ridiculiser La Salette pour défendre leur thèse ? Une autre prophétie du même lieu, parlant d’un certain cloaque, les gênerait-ils ?

V° : C’est exact. Mais il est évident que rechercher dans le passé des théologiens qui auraient pu étudier cette crise est ridicule. Qui aurait pu dans le passé deviner un tel désastre qui ne se limite pas à l’hérésie du Pape ? Même saint Thomas n’avait pu deviner la démo(n)cratie moderne !

Heureusement qu’ils n’ont pas repris l’argument souvent répété : Saint Paul a bien résisté à saint Pierre sans mettre en doute son autorité (Gal. II, 11 et sv). Car cette comparaison ne tient pas pour deux raisons. La première : il ne s’agissait pas de Foi, comme c’est le cas aujourd’hui. La seconde, Pierre s’est soumis et l’incident fut clos, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

VI° : Évident car étudié ; par Vatican I entre autres. Faut-il encore avoir le courage de se soumettre à l’étude et à la vérité. Est-ce d’ailleurs seulement un problème de courage ou n’est-ce pas plutôt un châtiment ? Comment se fait-il qu’il n’existe aucune étude sur les péchés en amont qui ont mérité de tels châtiments ? N’y aurait-il pas dans ces péchés, et ce depuis bien plus longtemps qu’on ne le pense, les sacrilèges faits par les prêtres indignes, les sacrilèges faits par les fidèles dans les mauvaises communions ?

VII° : Même Mgr Lefebvre a vu et enseigné que le concile, sa secte et ses papes étaient hérétiques : voir en particulier les Dubia, longtemps occultés et enfin disponibles. Quatre fois Mgr Lefebvre donnera la note d’hérésie. Il faut être vraiment tordu et aveugle pour se poser encore une telle question 30 ans après la démolition complète de l’Église. Il faut être complètement contaminé pour ne pas comprendre que cette hiérarchie est notre pire ennemi.

Quand on sait que l’aveuglement est la première conséquence du péché, il est logique de penser que l’aveuglement du concile, que l’aveuglement des ralliés, que l’aveuglement des futurs ralliés est dû à de graves péchés. Rappelons-nous le cloaque dénoncé à La Salette. Là est souvent l’explication des défaillances et des trahisons dogmatiques.

On lit dans la vie de saint Alphonse de Rigori, par l’éminent et antilibéral Père Berthe, qu’un jour saint Alphonse dans une conférence ecclésiastique disait qu’un prêtre qui avait failli ne pouvait être pardonné. Un des assistants se leva, objectant Nego consequentiam : le lendemain matin au réveil, il était mort !

On comprend pourquoi de nombreux clercs sont contre L’Interprétation de l’Apocalypse du Vénérable Holzhauser, qui précise qu’à la fin du cinquième âge il y aura tellement peu de croyants qu’ils se connaîtront par leur nom, insistant fortement sur la pureté. La pureté est liée à l’humilité et à l’obéissance (obéissance à Dieu avant l’obéissance aux hommes). En ouvrant les yeux, tout s’explique.

VIII°, XIX°, X°, XI° : voir les travaux de Petrus es tu ? et Mystère d’Iniquité. Voir aussi L’Église éclipsée qui aborde un autre aspect et non des moindres, celui du complot. Pourquoi Le Sel de la Terre n’a-t-il pas parlé de ce livre ? Lire aussi les petits livres de Mgr de Ségur sur l’Infaillibilité, disponibles aux Éd. Saint Remi.

XII°, XIII° : Nous les mettons au défit de nous présenter une lettre signée d’un latiniste sérieux qui traduise una cum par prier pour. Quand on est malhonnête à ce point que penser du reste ?

Mes Pères, vous êtes des menteurs. Vous êtes du camp des menteurs, vous êtes tombés dans le camp de l’ennemi, celui qui ment depuis le commencement.

XIV°: Mgr Lefebvre à la fin de sa vie disait souvent : il n’est pas possible que ces Papes soient les successeurs de Pierre. Tout laisse entendre qu’il est mort sédévacantiste. Pourquoi a-t-il été abandonné par ses fils ? Pourquoi personne n’a-t-il pu le joindre ? Pourquoi n’avons-nous toujours pas son testament ? Graves questions sans réponse et qui laissent très dubitatifs. A-t-on voulu cacher quelque chose ? et Quoi ?

En conclusion que faut-il penser du Sel de la Terre ?

Spécialisés dans la clientèle BLM, (bourgeois, libéraux, mondains) ils ne défendent plus la Vérité. Depuis longtemps ils composent. Occupés à leurs restaurations historiques, ils ont besoin d’argent, de beaucoup d’argent et donc de bourgeois. On ne peut pas servir deux maîtres.

Pourquoi avoir écrit cet article ? Sur un ordre ? surtout pour qu’on ne dise pas que dans leur pseudo fermeté ils soient proches des sédévacantistes ? Oderis quem lœseris !

Le Sel de la Terre est terriblement affadi. Avec quoi le salera-t-on ? Qu’il craigne le terrible châtiment enseigné par Dieu : Il n’est plus bon à rien, qu’à être jeté dehors et foulé au pied par les passants (Matthieu, V, 13).

De nombreux clercs, de très nombreux, depuis 40 ans, ont subi ce châtiment. Cette prophétie de Notre-Seigneur se réalisera aussi pour eux, à moins qu’ils ne se convertissent, mais n’est-il pas trop tard ? Les dominicains d’Avrillé, convertis par Mgr Guérard des Lauriers, sont tombés de lâcheté en lâcheté. En restera-t-il un seul ?

 

Louis-Hubert Remy

 


 

7 Ans Après

 

Aux R.P. dominicains d’Avrillé

Remouillé, le 11 juillet 2001

Saint Pie Ier.

 

Mes Pères,

 

I. cum

Jusqu’au n° 36 de mars 2001 du Sel de la Terre, vous enseigniez :

l’expression « una cum » dans le canon de la messe ne signifie pas qu’on se dise « en communion avec » la personne du Pape et ses idées erronées, mais qu’on veut « prier pour l’Église et pour le Pape« .

Dans Le Sel de la Terre n° 37 de juillet 2001 (5), vous avouez :

Ainsi « una cum » ne signifie pas ici « une avec » ni « en communion avec », mais simplement « avec ».

Nous vous avions mis au défi de trouver un latiniste sérieux qui vous confirme que « una cum veut dire : prier pour« . Vous n’en avez pas trouvé.

Et même, il vous a fallu chercher longuement, et découvrir, loin, bien loin, un latiniste « de renommée internationale » (il fallait au moins cela pour avoir une réponse autorisée !), qui vous oblige à revoir votre copie.

Depuis vingt ans se répétait cette grave erreur « una cum veut dire prier pour« .

Vous avez enfin convenu que : cum veut dire : avec. Deo Gratias !

Malheureusement, votre confession de la vérité n’est pas encore complète. Dans votre aveu, vous n’avez fait que la moitié du chemin.

Si vous avez compris que « cum » veut dire « avec », se pose une seconde question : que fait cet « una » devant ce « cum » ? Et là, la démonstration de votre expert « de renommée internationale » nous paraît bien insuffisante.

 

II. una

À la question : que fait « una » devant « cum » ?, il y a deux réponses, suivant que « una » est un adverbe ou un adjectif.

Comme adverbe, il renforce le « cum« . Voir Gaffiot :

…très souvent accompagne « cum » : cum illis una : de concert avec eux, en même temps qu’eux.

C’est le choix de votre latiniste « de renommée internationale ». C’est aussi celui d’un certain nombre de traducteurs. Ce n’est pas celui de tous, nous le verrons plus loin. Ce n’est pas le nôtre.

Comme adjectif, una ne peut qu’accompagner un nom féminin.

Si dans la phrase il n’y a pas de nom féminin, una ne peut être qu’un adverbe. Vous en donnez des exemples, où una renforçant le cum, veut bien dire avec.

Mais s’il y a un nom féminin, una peut être un adjectif voulant dire une, soulignant l’unité, ce qui est très différent.

Dans notre cas, où nous avons un nom féminin proche, et un seul : Ecclesia ; comment savoir ?

quel choix doit-on faire ? adverbe ou adjectif ?

Pour nous, le choix paraît évident et s’impose. Et évident à cause d’un détail très important, la ponctuation.

La ponctuation date de la découverte de l’imprimerie et contribue à l’intelligence du texte, prévenant l’obscurité du style.

La virgule marque une séparation faible.

Les deux-points servent à annoncer une explication, une preuve, un exemple. (Dictionnaire encyclopédique Quillet).

Or ici nous avons deux-points (6) (:) avant una cum.

Remarquons d’abord que vous ne trouvez jamais deux-points quand una est adverbe.

Reprenons tout le texte (7) :

In primis quæ tibi offerimus pro Ecclesia Tua sancta catholica : quam pacificare, custodire, adunare et regere digneris toto orbe terrarum : una cum famulo Tuo Papa nostro N., et antistite nostro N., et omnibus orthodoxis, atque catholicæ et apostolicæ fidei cultoribus.

On y remarque les deux deux-points. Ces deux deux-points prouvent que la suite de la phrase va donner « une explication, une preuve, un exemple ».

Le « una » est bien un ADJECTIF qui se rapporte au mot ECCLESIA.

On pourrait (et c’est ainsi que certains missels présentent la traduction française) disposer la phrase ainsi :

In primis quæ tibi offerimus pro Ecclesia Tua sancta catholica :

— quam pacificare, custodire, adunare et regere digneris toto orbe terrarum

— una cum famulo Tuo Papa nostro N., et antistite nostro N., et omnibus orthodoxis, atque catholicæ et apostolicæ fidei cultoribus.

III. una cum

Pour ceux qui y ont réfléchi, le problème de l’Una cum est un problème grave. C’est le problème de l’heure présente. Et vous le savez bien, car ce problème vous gêne beaucoup.

Comme nous le démontrions dans notre article « Le problème de l’Una cum, problème de l’heure présente » (à relire avec attention ici en PDF),

dans le Te Igitur, N.S.J.C. (puisque comme le prouve Dom Guéranger, Il est l’auteur du Canon de la Messe (8)) nous rappelle explicitement les quatre notes de Son (Tua) Église, de la seule Église, l’Église Catholique : Une, Sainte, Catholique, Apostolique :  » …pro Ecclesia Tua sancta catholicauna …atque catholicæ et apostolicæ…”

Les quatre mots y sont, et de plus pour l’un : l’unité, il est explicité. L’unité, en effet, depuis l’Incarnation de N.S.J.C. jusqu’à Son retour en gloire (la Parousie), passe par le Pape et l’Évêque du lieu où nous vivons, évêque successeur des Apôtres et notre chef spirituel local.

L’Una Cum est l’explicitation de cette note
d’
Unité de l’Église.

Certains missels, comme vous le précisez, traduisent par : « en communion avec ». Ce n’est ni une glose, ni une paraphrase, comme vous le dites. Cette pirouette ne vous honore pas.

Remarquons, puisque vous aimez la « renommée », que ces traducteurs, que vous ne citez pas, sont de grande renommée historique et mondiale.

Pourquoi ne les citez-vous pas ? Auriez-vous eu peur que de tels noms, que de si grands noms, ayant une autorité suréminente, autrement connus que votre inconnu « de renommée internationale », n’aient fait réfléchir vos lecteurs sur le sérieux de votre démonstration ? Ayant lu ma brochure, pourquoi avoir omis ces noms ? Les dés de votre Disputatio sont pipés.

Rappelons-les : l’éminent Père Lebrun, l’illustre dom Guéranger, le D.T.C. avec dom Cabrol (9) (voir ma brochure, j’aurais pu en citer d’autres, dom Lefebvre ou dom Vandeur par exemple). Eux, et eux seuls ont fait la bonne traduction.

Vous leur avez préféré le Père Reginaldus Foster du « Département aux Lettres latines du Secrétariat d’État du Vatican, spécialiste de renommée internationale de latin et professeur à l’Université Grégorienne depuis des décennies (10) ». C’est votre droit. Mais avec un tel choix vous êtes obligés de taire les autres et plus, de les rejeter. C’est ce que vous avez fait. N’en tremblez-vous pas ?

Quant à nous, nous croyons être en plus grande sécurité avec eux et nous les préférons à votre spécialiste de renommée internationale. Chacun fait ses choix.

Et je continuais par ce qui vous dérange le plus :

Alors, quand le Chef local est profondément hérétique, en contradiction avec tous les évêques qui l’ont précédé comme pasteurs de cette localité ;

alors, quand le Chef suprême, celui qui devrait être le Pape, est profondément hérétique, en contradiction avec tous les Papes qui l’ont précédé ;

alors, comment ces deux personnes peuvent-elles représenter l’unité de l’Église ?

Comment peut-on les nommer comme preuve de l’Unité de l’Église ?

N’y a-t-il pas une contradiction et bien plus, quand on sait combien Dieu veut un Sacrifice sans tache, très pur, n’y a-t-il pas un sacrilège de nommer des hérésiarques, en vue de manifester explicitement l’Unité de l’Église ?

Oui on peut, et même on doit, prier pour eux, pour leur conversion, au Mémento des Vivants qui fait suite au Te igitur, mais pas au Te igitur. Comment admettre une telle incohérence, un tel blasphème ?

Voilà le problème de l’Una Cum. Il est simple, il est évident.

Reprenons le Père Lebrun. Toujours dans le même paragraphe où il commente le una cum famulo tuo, il précise :

Il est bien juste qu’en priant pour l’unité de l’Église, on prie pour celui qui est le centre de la communion, qui préside à cette Église, dit saint Irénée (L. 3 de Hœres), avec laquelle il faut que toute autre Église convienne. Il préside comme Vicaire de Jésus-Christ, comme le successeur de saint Pierre (Tu es Petrus, etc.), sur lequel l’Église a été établie. Dieu l’établit sur celui-là seul, dit saint Cyprien (L. de unit. Eccl), afin de montrer dès l’origine même de l’Église l’unité qui lui est essentielle.

Citons aussi dom Vandeur dans son livre (11) : « La Sainte Messe » :

La formule mentionnant à la messe le pape régnant est au moins du Vè siècle. L’omission de ce nom était, dès cette époque, considérée comme une faute énorme ; les conciles en faisaient un rigoureux précepte, tel celui de Vaison (589). Quand le pape célèbre, il se nomme lui-même en disant : Moi votre indigne serviteur. L’évêque du diocèse doit être nommé ensuite, dit Innocent III. Comme le Souverain Pontife est le centre de l’unité de toutes les Églises, ainsi l’évêque est centre de l’unité de tout ce troupeau qui, avec lui, forme comme une église dans la grande Église. Il convient de prier pour lui. Quand il célèbre, il s’appelle comme le pape : Moi, votre indigne serviteur.

Réfléchissez bien, et demandez à votre latiniste « de renommée internationale », infirmation ou confirmation de notre argumentation.

Enfin, ce n’est pas pour rien que le Concile Vatican I a cité dans la constitution Pastor Æternus le Formulaire d’Hormisdas obligeant tout prêtre à prendre l’engagement suivant :

« Je promets donc qu’à l’avenir, je ne réciterai plus dans la célébration des Saints Mystères les noms de ceux qui ont été séparés de l’Église Catholique, c’est-à-dire qui ne sont point d’accord avec le siège apostolique ».

Il est évident que cet engagement s’applique à l’Église Catholique.

Aujourd’hui ceux qui occupent le Siège Apostolique ne sont pas catholiques. Une secte, appelée la secte conciliaire, usurpe l’Église catholique, change, attaque, détruit, persécute ce qui a été toujours enseigné par le Siège apostolique. Ils sont en plein désaccord avec le Siège Apostolique de toujours.

Suivant le Formulaire d’Hormisdas, on ne doit donc pas les nommer dans la célébration des Saints Mystères.

Rappelons et confirmons (votre réfutation de ce passage dans Le Sel de la Terre n° 36, n’étant pas probante) ce qu’enseigne saint Thomas d’Aquin (Somme III, q. 79, a. 7) :

« Au Canon de la Messe, on ne prie pas pour ceux qui sont hors de l’Église ».

Voir aussi, dans notre article, les références historiques et l’usage important des Diptyques.

 

IV. Réflexions

Il vous a donc fallu vingt ans pour comprendre ce que de modestes latinistes traduisaient de suite et que vous, pratiquants latinistes, entourés de professeurs de latin, ne compreniez pas ! Mystère d’aveuglement, mystère d’humilité (?, ou d’orgueil ?) ! J’espère que vous en avez fait une profonde méditation.

Vous venez enfin de comprendre la première partie du problème (ou plutôt, soyons francs, vous avez été contraints d’avouer ce que vous saviez être la vérité, mais vérité qui vous gênait beaucoup). Il vous reste encore à rectifier, à réparer, à enseigner cette vérité à tous les traditionalistes (surtout les clercs) qui répètent cette erreur.

Mais il vous faudra aussi demander pardon et rétablir les réputations bien malmenées par votre erreur. C’est un devoir de vérité et de juste justice. Il serait navrant que vous n’en donniez pas un exemple public.

Contraints, vous avez admis cette rectification, mais vous l’avez admis au prix d’une sournoiserie inadmissible : ne rien changer dans votre conclusion. Sournoiserie ou plutôt fourberie.

Pour la suite, votre latiniste, de « renommée internationale », n’est pas loin de la vérité quand dans le D, il remarque : « Le pape et le serviteur indigne et tous ceux qui, fidèles à la vraie doctrine, ont la garde…» sont joints avec « l’Église sainte et catholique » et non avec le sujet « nous » de offerimus ».

Merci de faire découvrir à vos lecteurs, et cette argumentation, et la réponse de votre latiniste « de renommée internationale ». Merci à mon épouse, Marie-Christine (archiviste-paléographe), pour ses conseils précieux.

Espérant qu’il ne vous faudra pas encore vingt ans pour répondre à cette lettre, prions pour demander à la Très Sainte Trinité de comprendre et d’aimer ce qui est bien et surtout d’avoir le courage de l’enseigner pour Sa plus grande gloire.

 

Louis-Hubert Remy

 

 

Cette lettre fut diffusé par M. l’abbé Grossin dans son envoi de La Tour de David, du mois de juillet 2001.

Nous reçûmes fin août le document qui suit, avec demande impérative de la faire connaître au plus tôt aux lecteurs de La Tour de David.

 


 

Réponse à LHR

 

Après la lecture du Sel de la terre 36, LHR nous a insultés publiquement, nous traitant de menteur. Il nous a paru inutile de répondre.

Après avoir lu Le Sel de la terre 37, il continue de nous injurier (nous reprochant notre sournoiserie ou plutôt fourberie). Mais comme il essaye d’argumenter, nous examinerons brièvement ses arguments, laissant de côté les insultes !

Il se demande si una dans l’expression una cum est un adverbe ou un adjectif. Et il répond :

Pour nous, le choix paraît évident et s’impose. Et évident à cause d’un détail très important, la ponctuation.

« La ponctuation date de la découverte de l’imprimerie et contribue à l’intelligence du texte, prévenant l’obscurité du style. La virgule marque une séparation faible. Les deux-points servent à annoncer une explication, une preuve, un exemple« . (Dictionnaire encyclopédique Quillet).

Or ici nous avons deux-points (12) (:) avant una cum.

Remarquons d’abord que vous ne trouvez jamais deux-points quand una est adverbe.

LHR ne sait pas que les règles de la ponctuation, et en particulier l’emploi des deux-points, ne sont pas les mêmes en latin et en français. LHR ne lit pas le bréviaire et nous ne lui en tiendrons pas rigueur. Mais sa démonstration s’en trouve bien affaiblie.

Les deux-points ici signifient simplement que la phrase « quam pacificare, custodire, adunare et regere digneris toto orbe terrarum » est une incise et que una cum relie ce qui suit (papa nostro) à Ecclesia Tua sancta catholica qui précède cette incise.

Ensuite LHR pense avoir découvert une nouvelle loi :

« Vous ne trouvez jamais deux-points quand una est adverbe ».

Il ne donne pas de preuve de sa loi, qu’il faut prendre sans doute pour un axiome évident qu’il a découvert par intuition.

Le problème est que cette loi est fausse.

Le premier exemple que nous avons trouvé de una cum précédé de deux-points contredit la loi de LHR. C’est dans le chant de l’Exultet à la nuit de Pâques.

Precamur ergo te, Domine – ut nos famulos tuos, omnémque clerum, et devotissimum populum : una cum beatissimo Papa nostra N. et Antlstite nostro N., quiéte térnporum concéssa, in his paschalibus gaudiis, assidua protectione régere, gubernare, et conservare dignéris.

Il est clair que una est ici un adverbe, puisqu’il s’applique à des noms masculins.

On trouve aussi una adverbe précédé d’un point-virgule, par exemple dans la postcommunion des oraisons pour le pape.

La loi de LHR étant contredite par les faits, tout son raisonnement s’écroule. Il ne tenait d’ailleurs que par le bluff.

Il n’a donc pas prouvé que una est un adjectif. D’ailleurs, lui qui nous presse de trouver des autorités en faveur de notre explication, il serait bien incapable de trouver un auteur sérieux qui dise que una est ici un adjectif.

Cela dit, nous n’en faisons pas un point de dogme, et si cela favorise sa dévotion, il peut bien le prendre pour un adjectif, du moment qu’il ne prétend pas transformer sa théorie bizarre en dogme, que lui, LHR, remplaçant du pape vacant, impose à toutes les consciences.

Dans le reste de sa lettre, LHR critique nos articles qu’il a visiblement mal lus et mal compris. Il ne remarque pas qu’il nous donne raison sur un point important, comme le faisait notre précédent contradicteur. Citons Le Sel de la terre 37 :

En effet, nous disions dans le petit catéchisme que la formule una cum famulo tuo Papa nostro ne signifie pas que le célébrant se dise « en communion » avec la personne du pape et ses idées erronées.

Or notre contradicteur nous accorde que cette expression ne se rapporte pas à celui qui célèbre (nos) mais à l’Église pour laquelle on prie.

C’est donc un point acquis, et que les fidèles doivent savoir : le prêtre qui célèbre la messe n’affirme pas qu’il est una cum famulo tuo Papa nostro, mais il prie pour l’Église una cum famulo tuo Papa nostro.

La suite convient aussi :

Reste à déterminer le sens de cette formule et, sur ce point, nous sommes en désaccord : nous disions que le prêtre célèbre pour l’Église et pour le pape, l’évêque, etc., tandis que, selon notre contradicteur [maintenant LHR], le prêtre célèbre la messe pour l’Église qui est « une avec«  avec le pape.

Nous avons montré plus haut comment la démonstration de LHR qui voulait faire de una un adjectif tombe à l’eau.

Il nous reste à inviter les lecteurs à relire notre article du Sel de la terre 37, car on y trouve les réponses aux diverses objections que LHR nous fait, à condition de savoir lire.

LHR prétend par exemple que nous n’avons cité qu’un auteur (le Père Foster) en faveur de notre explication, alors que nous en avons cité plusieurs autres.

Nous ne rappellerons ici que l’autorité du sacramentaire gélasien (cité dans le n° 37, p. 248, n. 1), qui donne le texte du canon de la messe tel qu’il se disait peu de temps avant saint Grégoire. Puisque LHR nous dit que Notre-Seigneur Jésus-Christ est l’auteur du canon de la messe, ce texte a donc une autorité suprême. Voici ce qu’on y lit (n° 75) : Oremus dilectissimi nobis in primis pro Ecclesia sancta Dei ut eam Deus et Dominus noster pacificare, adunare et custodire dignetur per universum orbem terrarum… Oremus et pro beatissimo papa nostro (13). On voit que le una cum est rendu par et pro dans le sacramentaire gélasien. Saint Grégoire a voulu simplement employer une expression plus élégante (una cum) que celle de saint Gélase, mais les deux sont synonymes. Peut-on supposer que saint Grégoire ait changé le sens de cette prière dont Notre-Seigneur Jésus-Christ est l’auteur ?

LHR prétend qu’un certain nombre d’auteurs sont d’accord avec lui :

L’éminent P. Lebrun, l’illustre dom Guéranger, le D.T.C. avec dom Cabrol (voir ma brochure, j’aurais pu en citer d’autres, dom Lefebvre ou dom Vandeur par exemple). Eux, et eux seuls ont fait la bonne traduction [« en communion avec »].

Nous avons expliqué comment le père Lebrun donne tort à LHR (Le Sel de la terre 37, p. 247), et comment le dom Lefebvre a été corrigé sur ce point (p. 246).

Voyons maintenant ce que dit l’illustre dom Guéranger. Nous prenons la traduction qu’il donne du début du canon dans le tome de l’Année liturgique sur l’Avent (5è éd., Paris, Oudin, 1876, p. 66)

Ô Dieu qui vous manifestez au milieu de nous par le moyen des mystères dont vous avez fait dépositaire notre Mère la sainte Église, nous vous supplions, au nom de ce divin Sacrifice, de détruire tous les obstacles qui s’opposent à son pèlerinage en ce monde ; donnez-lui la paix et l’unité ; conduisez vous-même notre Saint-Père le Pape, votre Vicaire sur la terre ; dirigez notre Évêque qui est pour nous le lien sacré de l’unité ; sauvez le prince qui nous gouverne, afin que nous menions une vie tranquille ; conservez tous les orthodoxes enfants de l’Église Catholique – Apostolique – Romaine.

On voit que loin de donner la traduction en communion avec, dom Guéranger traduit comme nous l’avons fait dans Le Sel de la terre 37 : Conduisez vous-même notre Saint-Père le Pape. LHR a-t-il lu ? Comprend-il ce qu’il lit ?

Passons à dom Vandeur. Voici la traduction qu’il donne dans son livre La Sainte Messe (5è éd., Maredsous, 1912, p. 142) :

Nous vous offrons premièrement pour votre sainte Église catholique, afin qu’il vous plaise de lui donner la paix, de la garder, de la maintenir dans l’union, et de gouverner par toute la terre avec notre Pape N., votre serviteur, notre évêque N. et tous ceux qui sont orthodoxes et fidèles à la foi catholique et apostolique.

Là encore, pas question de en communion avecLHR a-t-il lu ? Comprend-il ce qu’il lit ? Il reste dom Cabrol dans le DTC. Voici le texte (DTC, Messe dans la liturgie, col. 1395) :

On supplie Dieu le Père par le Christ d’agréer ces dons offerts pour la sainte Église répandue dans tout l’univers, en union avec le pape et les évêques en communion avec lui.

C’est donc le seul qui ait fait la bonne traduction. Remarquons cependant que cette simple phrase qui correspond à toute la prière Te igitur est plus un résumé qu’une traduction littérale. En plus, puisque LHR nous invite à prêter attention à la ponctuation, on remarque la virgule située avant en union qui montre que dom Cabrol relie ce qui suit non pas à la sainte Église, mais à on, le sujet de la phrase. Or LHR est le premier à reconnaître que una cum doit être relié à Ecclesia. Par conséquent on a bien ici une paraphrase, une glose, et non une traduction littérale.

 

Au milieu de toutes ces erreurs, il y a quelques vérités dans l’étude de LHR. Mais il convient de les débarrasser de leur contexte erroné.

Par exemple il est exact que les quatre notes de l’Église sont exprimées dans cette prière du Te igitur. Mais il est bien plus naturel de dire que l’unité de l’Église y est évoquée par le verbe adunare, unir, que d’essayer de transformer una en un adjectif qui exprimerait cette unité.

Il est exact encore que dans les anciens dyptiques (sic !) on ne devait pas nommer les hérétiques. Mais il est faux de dire que « le Concile Vatican I a cité dans la constitution Pastor Æternus le Formulaire d’Hormisdas obligeant tout prêtre à prendre l’engagement [de ne pas les nommer] ». En effet le Concile Vatican I a cité simplement le début de ce formulaire (DS 3066 et DS 363), et non pas la fin qui donne cet engagement (DS 365). LHR a-t-il lu ? Comprend-il ce qu’il lit ?

 

Le problème de l’una cum (pour autant qu’on veut y voir un problème) ne se pose pas comme le pose LHR, mais ainsi:

— si Jean-Paul Il n’est qu’hérétique matériel, et est donc encore pape, « il convient de prier pour lui » (Dom Vandeur cité par LHR à la p. 3 de son texte), et de dire avec l’illustre dom Guéranger : Conduisez vous-même, notre Saint-Père le Pape [glose : car il en a bien besoin au milieu de toutes les erreurs qu’il professe].

— si Jean-Paul II est hérétique formel et pour cette raison n’est plus pape, il ne faut pas prier pour lui dans cette partie de la messe. Cette position est logique, mais nous avons expliqué pourquoi elle ne nous paraît pas la bonne.

— si Jean-Paul Il est hérétique formel, tout en gardant la juridiction universelle, et donc la papauté, tant qu’il n’est pas déclaré officiellement hérétique par une autorité compétente (cette position, selon plusieurs auteurs, est plus commune que la précédente), nous nous trouvons devant un cas nouveau, non prévu par les rubriques.

D’après l’ancienne discipline des dyptiques (sic !), il ne faudrait pas nommer le nom du pape, puisqu’il ne serait plus membre de l’Église.

Mais si l’on remarque que les dyptiques (sic !) étaient lues à l’emplacement du Memento des vivants (voir Vendeur, p. 146-147), et que certains admettent qu’il est permis de prier à cet endroit pour des personnes qui ne seraient pas membres de l’Église (c’est l’opinion, entre autres, de LHR, peut-être un peu libéral ici), on peut se demander si l’ancienne discipline est toujours en vigueur.

Voilà pourquoi il nous paraît difficile de trancher la question en l’absence d’une détermination de l’autorité compétente.

 

Remarquons en terminant que tout le monde a pu être témoin que Mgr Lefebvre nommait le pape au canon, puisque lors des ordinations il récitait le canon à voix haute. Or il a fait des ordinations jusque moins d’un an avant sa mort.

Tous les prêtres ordonnés par lui, l’ont été dans une messe una cum, même ceux qui tiennent tant, maintenant, à ne pas dire le nom du pape à la messe.

Depuis sa mort, la situation n’a pas changé essentiellement. Nous ne voyons pas, quant à nous, de raison de changer et pourquoi, pour faire plaisir à LHR, nous ne devrions plus dire la messe de notre ordination.

Surtout si l’on considère que l’omission du nom du pape était, dès le Vè siècle, considéré comme une faute énorme (14), que le saint pape Pélage, Vlè siècle, écrit fortement aux évêques de Toscane que manquer à cette pratique c’était se séparer de l’Église universelle (15), et qu’il n’y a ni dispute ni dissension qui doive jamais faire omettre son nom à la messe, comme le remarquent st Isidore, Flore dans l’Explication du canon, et l’auteur des Divins Offices, sous le nom d’Alcuin (16).

 

Vouloir faire de l’una cum le problème de l’heure présente, dans le sens que donne LHR à cette expression (à savoir : ceux qui nomment le nom du pape sont des libéraux), est une erreur car ce problème n’est pas simple, évident, comme dit LHR, et, quand il est bien analysé, il ne se résoud (sic !) pas comme il prétend le faire.

Le problème de l’heure présente est l’occupation du siège de Pierre par quelqu’un que 99,999% des catholiques (à tort ou à raison, le résultat ne change pas) prennent pour pape, et qui professe une étrange théologie qui conduit les âmes à l’apostasie. Voilà contre quoi (et non pas contre des moulins à vent) il convient de lutter, en témoignant de la vérité et en ne se compromettant pas avec l’erreur. Et c’est dans ce combat que se fera l’unité des bons catholiques, en attendant que le pape revienne à la Tradition.

 

Dominicus, le 25 août 2001, en la fête de saint Louis.

 

 

Dés réception, le 3 septembre, en la fête de saint Pie X, je répondais :

Avez-vous remarqué que :

— Feder traduit l’una cum de l’Exultet par : « dans l’union »,

— dom Lefebvre par : « en communion avec ». ? ? ? Reste de la réponse sous un mois. LHR.

 

Le 8 septembre, en la fête de la nativité de la très Sainte Vierge Marie, voici la réponse manuscrite du P. Pierre-Marie, sur ma lettre précédente et sans signature :

Ci-joint le premier missel des fidèles que j’ai ouvert ; on trouvera encore les 2 traductions, comme pour le canon. À mon avis cette discussion n’est pas très intéressante et je l’arrêterai là, sauf élément vraiment nouveau.

 


 

réponse sans fin

 

 

1er octobre 2001,

en la fête de saint Remy, apôtre des Francs.

Mes Pères,

 

Que les théologiens libéraux sont dangereux et fatigants !

 

…Le problème de l’heure présente est l’occupation du siège de Pierre par quelqu’un que 99,999% des catholiques (à tort ou à raison, le résultat ne change pas) prennent pour pape, et qui professe une étrange théologie qui conduit les âmes à l’apostasie.

Le problème de l’una cum, problème de l’heure présente.

 

Telles sont nos deux conclusions. Telle est notre différence.

Oui l’occupant du siège de Pierre conduit à l’apostasie, c’est-à-dire en enfer (17). Mais, NON, il ne professe pas une étrange théologie. Voilà du vrai libéralisme. Il professe une théologie hérétique. Comment le Vicaire de Jésus-Christ peut-il enseigner des doctrines hérétiques, peut-il conduire le troupeau à l’apostasie ?

En ne voulant pas appeler faux ce qui est faux, vous êtes obligés d’écrire une énormité : …que 99,999% des catholiques prennent pour pape.

Énormité, car n’avez-vous pas vu que ces 99,999% ne sont plus catholiques. Comme leur pape, ils n’ont plus la Foi catholique et ne vivent plus en catholiques. Ils ont une foi œcuménique et charismatique, ennemie de la Foi catholique. Ils sont les ennemis les plus acharnés des catholiques. La secte conciliaire n’est pas l’Église catholique. Elle est la destructrice de l’Église catholique.

Comme vous ne voyez pas cela, on est obligé de constater votre aveuglement, et on est en droit de se poser de sérieuses questions sur votre Foi. Et après s’être posé la question, d’en tirer une conclusion dramatique : vous avez presque complètement perdu la Foi, vous faites perdre complètement la Foi. Ne serait-ce pas dû à l’una cum ? La preuve en est : vous voulez être de ces 99,999% ; et pour cela vous ne combattez que ceux qui ne veulent pas être avec ces 99,999%.

Oui le problème de l’una cum est bien le problème de l’heure présente. En étant una cum Jean-Paul II on n’est plus catholique. En ne le comprenant pas vous vous compromettez avec l’erreur, vous luttez (?) contre des moulins à vent.

 

Mes quatre lignes du 3 septembre vous ont terrassé, et vous préférez esquiver : À mon avis cette discussion n’est pas très intéressante et je l’arrêterai là, sauf élément vraiment nouveau.

C’est quand même époustouflant ! Depuis plus de vingt ans, on a traqué, persécuté, honni, méprisé, vilipendé, moqué, ridiculisé, jeté, abandonné, déshonoré, humilié, avec une violence qui prouve à elle seule combien ce combat est capital, de nombreux clercs et laïcs pour une discussion pas très intéressante ? Vous êtes vraiment d’une lâcheté déshonorante !

Et ce qualificatif (comme celui que nous avons utilisé précédemment : menteurs) n’est pas une injure ou une insulte, c’est le qualificatif qui définit avec précision votre comportement (18).

 

J’ai écrit plus haut : vous avez presque complètement perdu la Foi. Ce n’est pas sans raison. En fait, vous donnez l’impression d’avoir compris l’importance d’être una cum, d’être en union avec JP II. En fait, vous voulez partager notre conclusion : ne pas être en communion avec ces autorités, ne pas être en communion avec cette secte. Comme nous, vous avez compris que l’on ne peut être en communion avec des antichrits. Nous, en combattant pour la suppression des mots una cum au canon. Vous, en traduisant un jour par prier pour, un autre jour par prier avec, pour surtout ne jamais traduire par en communion avec. Vous avez compris combien cela était impossible et sacrilège. Vous cherchez tous les moyens pour ne pas être en communion avec. Bravo. Nous partageons la même préoccupation. Cela vous permettra, peut-être, de ne pas perdre complètement la Foi. L’avenir nous permettra d’en juger.

Mais plutôt que de trafiquer toute sorte de traduction, plutôt que de chercher pendant des heures une explication, une justification tordue, ne biaisez pas, ne composez pas avec la vérité, allez au plus simple et au plus sûr : rejetez courageusement l’una cum. C’est ainsi que vous garderez la Foi, que vous ne tomberez pas dans l’hérésie avec les 99,999% d’apostats. C’est le plus sûr moyen surnaturel de ne pas communier avec l’erreur, de ne pas tomber dans l’erreur, au moment où cette secte meurt et va mourir définitivement.

 

Mais une telle décision va vous mettre en mauvaise posture avec les autorités de La Fraternité Saint Pie X. Et c’est ce que vous craignez le plus. Car eux, ils prêchent l’una cum, ils sont très una cum, ils veulent être una cum JP II. Ils sont très violents sur cette question. Et ils sont très malins : ils n’en parlent pas, ils persécutent (19) (voir la lettre de l’abbé Laisney au P. Vinson et mes commentaires). Chez eux, on a remarqué depuis longtemps que l’on peut tout faire, tout dire ; il n’y a qu’un seul péché qui mérite les plus graves sanctions : être non una cum. Quelques-uns d’entre eux, très bien placés, sont très intransigeants, très vigilants et très diligents sur cette question, prouvant par leur réaction qu’elle n’est pas du tout secondaire. Que penser d’une telle attitude ? Es 1026 ?

Ne seraient-ils pas à l’origine de ce combat entre nous ? N’auraient-ils pas exigé de vous faire monter au créneau pour vous tester ? Eux, ils savent quelle est la vérité. Ils savent que leur position est indéfendable en face de ceux qui ont réfléchi au problème. Ils ont compris qu’il ne fallait rien écrire sur cette question sous peine d’être réfuté et anéanti. Ils n’ont jamais rien écrit. Ils vous ont laissé polémiquer pour que vous en subissiez une défaite, et meurtris, mieux vous tenir après. Voilà l’enjeu.

Dans votre réponse, vous n’avez reconnu aucune erreur, vous n’avez rien rectifié. Triste. Vous avez préféré l’attaque. Quant à moi, je reconnais avoir fait une erreur (20) en écrivant vous ne trouvez jamais deux-points quand una est adverbe. Concedo. Le jamais doit être remplacé par souvent. Je le reconnais, car le répéter serait un mensonge et j’ai horreur du mensonge (21).

Pour toutes les autres objections, vous avez la réponse dans les articles cités plus haut, surtout celui de l’abbé Zins qui m’était inconnu et que j’ai été heureux de découvrir. Les chicaneries de votre réponse deviennent bien insignifiantes car tout le monde (conciliaires, lefebvristes, sedevacantistes), sauf vous, sait maintenant que una cum non seulement veut dire avec, mais bien en communion avec.

 

Il est inutile de continuer cette discussion essentielle, tout est dit. Il n’y a plus qu’à attendre l’heure de Dieu, qui s’annonce et sera terrible. Il vomit les tièdes. On ne se moque pas de Dieu. Convertissons-nous ou nous périrons tous. Vous méritez mieux que de partager le camp des Aulagnier, Tanouarn, Célier, Laguérie…

Nous étions amis, très amis. Vous savez qui a exigé et pourquoi on a exigé que vous coupiez. J’en ai beaucoup souffert. Mon épouse encore plus. Nous l’avons offert pour vous, pour la Sainte Eglise et ses ennemis.

Aujourd’hui nous prions la très Sainte Vierge Marie, Reine de France, pour qu’Elle vous éclaire. Demain Il régnera. Comme les vierges sages, soyons prêts à recevoir l’Époux Immaculé, en restant très fidèle à tout ce qu’Il a enseigné. Il a besoin de grands chrétiens. On ne persistera qu’avec l’Oblation pure.

 

Louis-Hubert Remy

P.S. On n’écrit pas dyptique mais diptyque.

 


 

Vous retrouverez tous ces éléments — et bien d’autres — dans le document de Louis-Hubert Remy :

Le problème de l’una cum, problème de l’heure présente.

 

 

Table-des-matieres_de_Le problème de l’una cum, problème de l’heure présente.

 

À suivre…

 


[1] Le livre d’Arnaldo Xavier da Silveira, La Nouvelle Messe de Paul VI : Qu’en penser ? (Chiré, 1975), souvent considéré comme la référence sur la question du pape hérétique, présente imparfaitement, à notre avis, l’opinion de ces théologiens (Savonarole, Cajetan, Cano, les Carmes de Salamanque, Jean de Saint Thomas, Suarez, Billuart, Journet, etc.). Journet dit que les analyses de Cajetan et Jean de St Thomas sur ce point sont plus pénétrantes que celles de st Robert Bellarmin. La question serait à reprendre intégralement.

[2] Invalides. Pourquoi changer tous les rites des sacrements ? Quelle est l’intention de ceux qui ont créé ces rites ? Évidemment différente de l’intention de l’Eglise catholique de toujours. Les anciens rites sont sûrement valides. Pourquoi les interdire ? On n’a pas simplement voulu les remplacer, on a profité du remplacement pour les interdire et persécuter ceux qui les utilisent pour rester catholiques. Tout est de plus en plus clair : la secte conciliaire est la pire ennemie de l’Eglise catholique.

[3] Relire l’indispensable cahier de l’abbé Augustin Lémann, Le dénouement de la persécution, 1886.

[4] Être non una cum, être appelé sedevacantiste est un des aspects du combat contre l’erreur. Si c’est une garantie nécessaire, ce n’est pas une garantie suffisante. Nos milieux sont gangrenés de multiples autres erreurs, certaines aussi graves (comme le magnétisme, le pendule, vraiment sataniques, voir notre dossier sur ce sujet). Les nombreux chrétiens (clercs et laïcs) blêmes, BLM, (bourgeois, libéraux, mondains) sont bien plus dangereux pour notre foi que nos ennemis. Ils sont de ces tièdes que Dieu vomit. Être vomi de Dieu ! ! !

[5] Notre lettre est assez claire pour comprendre l’article sans le citer.

[6] Après avoir consulté une dizaine de missels d’autel, datés des trois derniers siècles (dont un de 1746), nous avons trouvé que c’est l’usage général. Mais il est exact que nous avons trouvé exceptionnellement un point-virgule et même une virgule. Cela ne change en rien notre démonstration.

[7] En général les missels présentent ainsi le texte : Te igitur… illibata ; in primis…, faisant du Te igitur une seule phrase. Certains, plus récemment (aucun avant le XXè siècle), le mette en deux phrases : Te igitur… illibata . In primis…

C’est regrettable et non innocent car, comme nous l’avions souligné dans notre article « Le problème de l’Una cum, problème de l’heure présente », le Te igitur signifie l’union du Sacrifice de N.S.J.C. sur la Croix avec l’Eglise Catholique qui doit assurer la continuité du Sacrifice, par un Sacrifice journalier agréable à Dieu, perpétuel et permanent dans le monde entier. Union aussi entre le premier Prêtre N.S.J.C. et ceux, qui, choisis et ordonnés par l’Eglise Catholique, continueront de célébrer ce Saint Sacrifice d’agréable odeur.

En une phrase, c’est plus homogène. Pourquoi ces changements ? Qui a fait ces changements ?

[8] En voir la démonstration et les preuves dans la brochure.

[9] Dans le DTC, Dictionnaire de Théologie Catholique, de Vacant et Mangenot à l’article Messe (T. X, col. 1395 en bas), l’auteur Dom Cabrol écrit : « en union AVEC le Pape et les évêques en union avec lui ».

[10] N’avez-vous pas peur qu’il ne soit pas un peu moderniste ?

[11] 8è Ed., 1931, p. 191. Ouvrage honoré d’une Lettre du Cardinal Merry del Val qui le félicite au nom de saint Pie X, et de 21 lettres d’évêques. Mais a-t-il aujourd’hui une « renommée internationale » ?

Ne deviendriez-vous pas un peu modernisants à fréquenter ces spécialistes de « renommée internationale » ?

[12] Note de LHR : Après avoir consulté une dizaine de missels d’autel, datés des trois derniers siècles (dont un de 1746), nous avons trouvé que c’est l’usage général. Mais il est exact que nous avons trouvé exceptionnellement un point-virgule et même une virgule. Cela ne change en rien notre démonstration.

Commentaire : Cette note est un peu étonnante, car le seul argument en faveur de sa thèse étant la ponctuation, le fait que celle-ci varie deux fois sur 10 dans les différentes éditions change quelque chose.

[13] Nous donnons le texte tel qu’il est donné par Botte Bernard et Mohrmann Christine, L’Ordinaire de la messe, texte critique, traduction et études, t. 1, Paris, Cerf / Louvain, Abbaye du Mont César, 1953, p. 74, note h ; dom Botte se réfère à l’édition critique de H. A Wilson, The Gelasian Sacramentary,. Liber sacramentorum Romanae Ecelesiae, Oxford, 1894.

Dom CABROL dans le Dictionnaire d’Archéologie donne une autre version avec cum. Nous avons trouvé une autre variante avec una cum. Il est vraisemblable que la version critique est plus proche de l’original, et de toute façon cela montre que les trois expressions étaient tenues pour équivalentes dans ce contexte, ce que nous voulons montrer.

[14] Dom Eugène Vendeur, La sainte Messe, notes sur sa liturgie, Maredsous, 1912, p. 144.

[15] Père P. Lebrun, Explication des prières et des cérémonies de la messe, Paris, 1716 (reprint Forts dans la foi), p. 328.

[16] Lebrun, p. 328, note.

[17] À vous lire ce n’est pas bien grave. C’est là encore ce qui nous différencie. Moi, je ne veux pas aller en enfer, je veux aller au ciel. Et pour cela prendre tous les moyens nécessaires dont le premier est LA FOI, une Foi qui n’est pas à inventer, une Foi bien connue, une Foi qui ne transige sur rien, la Foi de toujours. Vous, comme tous les libéraux, vous voulez concilier l’erreur et la Vérité.

[18] Par contre quand vous écrivez …lui, LHR, remplaçant du pape vacant, …LHR ne sait pas lire, …comprend-il ce qu’il lit ?, c’est là une injure basse et mesquine. LHR n’est pas le premier ni le meilleur défenseur de cette cause. Il a d’ailleurs tenu à rendre hommage à deux clercs qui ont fait courageusement ce choix (à quel prix et mérite !) en citant leurs écrits de grande qualité et auxquels vous ne répondez pas. Pourquoi d’ailleurs ?

J’ai aussi remarqué votre impolitesse et incorrection. Nous avons malheureusement découvert que les gens de notre camp sont souvent traités comme des chiens. C’est peut-être dans la logique de l’autre camp, mais ce n’est pas catholique, surtout pour des clercs.

[19] Ceux qui ont subi leurs persécutions savent de quoi ils sont capables. C’est un véritable martyr qu’ils ont fait endurer à certains prêtres. Vous le savez bien, vous qui connaissez le procès d’inquisition qu’a dû subir l’abbé Grossin et ce qu’ont vécu l’abbé Zins et d’autres. Et de ce martyr vous en avez peur. Ne sont-ils pas allé jusqu’à vous faire des chantages pour les ordinations ? L’abbé Aulagnier n’a-t-il pas laissé planer le doute, le matin même d’une ordination ? En outre, quel a été son comportement envers vous, au repas du 3/2/2001 à Flavigny ? Sont-ce des mœurs catholiques ? Peut-on faire confiance à de tels gens ? L’union au prix de l’apostasie ! Relire l’article de Michael Davis, cité par l’abbé Zins.

[20] Mais Felix culpa, car sans cette erreur il n’y aurait pas eu ce débat constructif.

[21] Erreur : faute, méprise, opinion fausse. Mensonge : contraire à la vérité ; avec l’intention de tromper.

 

144 commentaires

  1. Charles dit

     

    Au risque de décevoir les lecteurs qui auront l’indulgence (et la patience)  de me lire, je leur dois deux aveux : je ne suis pas savant et encore moins latiniste ! je suis donc en admiration lorsque je lis ces doctes polémiques sur ce qui me paraît, moi, petit catholique du « rez-de-chaussée », d’une telle évidence que je n’arrive pas à comprendre comment de beaux esprits (monastiques)  en sont arrivés là !

    Moi, quand j’ouvre mon Dom Gaspard Lefebvre (1928) je lis :

    « Nous vous les offrons AVANT TOUT pour votre Sainte Église catholique (…)

     

    EN COMMUNION AVEC votre serviteur notre Pape N… avec notre Évêque N… avec notre Roi N… Et tous ceux qui PROFESSENT la foi catholique et apostolique ».

    On notera dans l’ordre :

    1/ cet « avant tout » qui place en premier l’Église Catholique (militante) pour laquelle on offre le sacrifice, les dons ayant été préalablement agréés et bénis (car les actes rituels du prêtre sont efficaces en vertu même de son ordination) au début du Te Igitur, les fruits de ce sacrifice consistant en la paix, la protection, l’unité et l’efficacité du gouvernement. (On notera que ces quatre fruits sont directement reliés aux quatre notes de l’Église !)

    2/ Pape, évêques roi et fidèles ne profitent de cette paix donnée à l’Église que s’ils PROFESSENT la foi catholique et apostolique. Le message est clair : on ne peut profiter de tous ces dons accordés à l’Église qui SI  on professe la même foi c’est à dire que si on est en parfaite communion de foi, de pensée, de volonté, de désir et de cœur avec Elle (c’est à dire en fait avec Son Souverain Grand Prêtre, Notre-Seigneur Jésus-Christ en personne !!!)

    PROFESSER (Littré) : avouer publiquement, enseigner publiquement, reconnaître hautement. D’où la nécessité triple d’avouer (confesser)la foi, enseigner du haut de la chaire publiquement la doctrine catholique, et reconnaître hautement, autrement dit de témoigner de sa foi. Si ces conditions ne sont pas remplies, l’on ne peut pas parler d’une profession au sens strict.

    3/ le simple bon sens nous conduit à considérer que Papes, évêques, rois et fidèles doivent être en communion avec l’Église Catholique afin de pouvoir professer la même doctrine et donc la même foi ! Et non l’inverse ! On ne voit pas comment il serait possible de professer la même foi sans être en communion avec l’épouse de Notre-Seigneur…

    Ouvrons à présent mon J. Feder s.j. Qui date, hélas, de 1963. Nous allons y trouver quelques changements, qui, sans changer de paradigme, n’en sont pas moins un dangereux glissement dans l’interprétation traditionnelle et naturelle des prières du Canon de la Messe.

    Le « avant tout », en incise, est remplacé par un « tout d’abord » mis en exergue.

    Ensuite le « en communion avec » est remplacé par « aussi pour votre serviteur notre pape (…) »

    La manœuvre est subtile alors que pour tout esprit honnête et de bon sens, l’interprétation reste la même que dans le Gaspard Lefebvre.

    Remplacer « en communion avec » par « aussi pour » est un léger glissement, une petite brèche par laquelle vont s’engouffrer tous les partisans du « prier pour », ce qui n’a aucun sens vu le contexte de cette prière de supplication efficace. Si le Seigneur accepte de bénir et ratifier les dons, alors les prêtres de la sainte Église pourront les offrir à tous ceux qui ont la garde de la foi catholique, y compris le roi et les fidèles !

    J’attire l’attention des lecteurs sur l’importance du « AUSSI » qui vient comme atténuer, voire contrecarrer, l’influence délétère du « pour ». « Aussi » veut bien signifier que pape, évêque, roi et fidèles participent au même titre et dans les mêmes conditions à la profession de la foi, sans laquelle les fruits du Sacrifice ne peuvent leur être profitables, tout comme ils le sont à l’Église obligatoirement, puisque, selon les promesses de NSJC les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre Elle. Il y a donc une hiérarchie de « profit » qu’on ne saurait remettre en cause sans tomber dans l’hérésie et se séparer par le fait même de l’Église.

    C’est parce qu’elles sont SANS TACHE  (OBLATION PURE !!!) que ces offrandes agréées et bénies (ratifiées) par Dieu vont être profitables non seulement à l’Église (sur laquelle l’enfer n’a pas de prise) mais aussi à l’ensemble des personnes de l’Église militante : le Pape, les évêques, le Roi et les fidèles. Sauf que toutes ces personnes, pape compris, doivent obligatoirement PROFESSER la foi catholique. Ainsi l’oblation pure devient-elle le garant incontournable de la paix, de la protection (surnaturelle) , de l’unité et du gouvernement de l’Église. D’où l’extrême importance pour le fidèle de ne pas assister à n’importe quelle Messe et de s’assurer, dans la mesure du possible, que cette communion de foi proclamée par le Canon de la Messe ne sera pas contredite par l’hétérodoxie du prêtre et sa communio in sacris avec l’hérétique au sein même de ce qui fait la sainteté et la sublimité du Saint Sacrifice : la présence en Personne, quoique voilée, de Notre-Seigneur ! Qui oserait ou aurait l’outrecuidance de ne pas Lui présenter des dons et des offrandes sans tache ?

    Assurément aucun catholique digne de ce nom……sous peine de l’indignation, voire de la colère, du Dieu Tout Puissant…« qui fecit coelum et terra… »

    Lorsque j’ouvre le « Livre du chrétien » (Tours – Éditions Mame) de 1935, qu’y lis-je ?

    Au Canon de la Messe, la « conjuration » y est très forte, jointe à la supplication, car il y va de l’avenir des dons présentés : non agréés par Dieu ils deviendraient inutiles, dignes d’être foulés au pied, voire carrément maudits de Dieu puisqu’ils ne serviraient de rien à notre salut et sanctification, qui passe obligatoirement, est-il superflu de le rappeler, par l’Église ET, subséquemment, par le Pape, les évêques, le Roi (l’évêque du dehors) ainsi que les fidèles (gardiens du dépôt de la foi par leur baptême et leur confirmation).

    Nous retrouvons ensuite le « avant tout » du Dom Lefebvre décrit plus haut mais sous une autre forme : « tout d’abord » ce qui, l’on en conviendra sans peine, signifie la même chose… : « Nous vous offrons tout d’abord pour votre sainte Église catholique ».

    Ensuite, le « en communion avec » et le « aussi pour » deviennent ici « avec votre » ce qui donne : « avec votre serviteur notre Pape N, notre évêque…etc »

    Ainsi retrouvons-nous le sens évident  de la préposition AVEC qui, en latin, se traduit par CUM !…

    Avec votre pape signifie donc que les dons offerts, sans tâche, (toujours la nécessaire oblation pure !)  à l’Église le sont aussi au pape pourvu qu’il soit VOTRE car ici le rituel s’adresse à Dieu en personne et le pape n’est de Dieu que dans la mesure où, comme l’Église, il est capable d’offrir des dons sans tâche et d’en recevoir les fruits AVEC l’Église (paix, protection, unité, gouvernement). C’est pour cela que le Pape est appelé « serviteur » de Dieu ! C’est tout bête, encore faut-il le dire et l’assimiler ! Ainsi comprendra-t-on sans mal qu’un « pape » qui ne serait pas catholique ne pourrait être qualifié de « VOTRE » (serviteur) devant le Dieu Tout Puissant…

    Ouvrons à présent un vieux Paroissien Romain de 1856 ayant appartenu à l’une de mes grands-mères. Qu’y lisons-nous ?

    « AVEC N…, notre  Pape, votre serviteur (…) »

    Comme c’est admirable ! La pédagogie nous sert dans l’ordre logique premièrement ce cum qui est traduit ici par avec et que tout le monde comprend…mais viennent ensuite les restrictions d’usage : ce pape n’est NOTRE que dans la mesure où il est d’abord et avant toute chose « VOTRE serviteur » car si par malheur il ne l’était pas, tout fidèle sensé devrait alors en conclure qu’il ne peut être SON pape et par extension celui de tous les fidèles PROFESSANT la foi catholique.

    J’attire l’attention des lecteurs sur l’extrême gravité des ces prières efficaces car le prêtre y dialogue DIRECTEMENT avec Dieu ! (Sacerdos in aeternum : il y a de quoi trembler !) Malheur au prêtre qui cacherait alors une intention mauvaise (contraire à la foi catholique)  ou ferait mentir ces demandes de bénédictions et de ratification !… Il mériterait alors, comme sous l’Ancienne Loi, d’être instantanément foudroyé par le feu du Ciel ! On ne plaisante pas avec les paroles saintes qui sont au cœur du Saint Sacrifice. C’est pour les avoir trafiquées, insultées, corrompues que les prêtres se sont vus qualifier par la Sainte Vierge de cloaque d’impureté ! Et ce pour quoi nous en sommes là aujourd’hui !

    Dans ce vieux missel on trouve une expression que, quant à moi, je trouve magnifique :

    « Nous vous supplions donc, Père Très Miséricordieux, (…..) afin qu’il vous plaise de lui donner la paix etc… »

    Tout n’est que grâce et Dieu ne l’accorde que si l’on satisfait à certaines exigences du moins dans l’ordre de la foi, même si certaines grâces sont données gratuitement à certains fidèles dans des circonstances exceptionnelles et apparemment sans aucun mérite, on ne saurait étendre ces exceptions aux prêtres qui ont entre leurs mains tous les pouvoirs de plaire à Dieu et de faire en sorte que le Sacrifice agréé par leur intermédiaire soit véritablement profitable pour beaucoup (« tous les orthodoxes et observateurs de la foi catholique et apostolique », nous dit le Livre du chrétien), faute de l’être pour le plus grand nombre…

    Il ne suffit donc pas que nos prêtres ne soient plus UNA CUM avec l’apostat de Rome mais qu’ils retrouvent le véritable sens de l’OBLATION PURE qui empêche l’âme de se compromettre avec quelque théorie fumeuse et anticatholique que ce soit. Le salut est à ce prix.

    Merci d’avoir eu le courage de lire ce modeste témoignage et analyse  d’un petit catholique. Mais il m’a semblé que certains trouveraient avec moi une communion de pensée et de foi dans ce partage du bon sens qui fait de plus en plus défaut à la « tradition » d’aujourd’hui, « fière, dominatrice et souvent imbue d’elle -même et de ses œuvres ».
     

  2. Ludovicus dit

    Pour faire bref, simple et clair :  Toute Messe catholique doit être célébrée una cum le Souverain Pontife, fondement et garant de l’unité, c’est justement cela qui diffère des Messes des schismatiques, qui peuvent être par ailleurs valides.

    Les objections de solutions qui ne sont pas de tradition, est erronée, car la situation n’est pas non plus de Tradition.

    Le terme : « sédévacantisme » vient, il me semble, de Arfel/Madiran, si quelqu’un de mieux renseigné peut nous confirmer. Il est mauvais dans le sens où le catholique constatant la situation décrite dans l’exorcisme de Léon XIII ne peut que dire que le Siège est occupé, occupé par des ennemis de l’Église, c’est un constat, pas une doctrine.

    Quand à prendre l’intrus, pour le Vicaire authentique avec 99,99% des « fidèles », c’est proprement grotesque et d’autant plus grotesque qu’on est savant.

    Par ailleurs les éditions du Sel édite une brochure qui a pour titre : l’étrange pontificat de François, qui dénonce fort bien ce dernier, donc nous avons à faire à un double langage.
     

    • Ludovicus,
       
      Le sédévacantisme a toujours existé ! …depuis 65 après JC (« ap. JC » pour que vous ne pensiez pas inconsciemment à l’année 65′ [1965] comme on dit de nos jours…)
      …depuis 65 avec la mort de Saint Pierre (Pape de 32-65). La Sede vacante dura alors 2 ans… et tous les chrétiens était donc « Sede vacante iste » !
      Vint ensuite Saint Lin (67-76)

      Né à Volterra il fut le premier à recevoir l’héritage de Pierre dans la direction de l’Église.

      Ce fut lui qui nomma les premiers évêques.

       
      Cette situation se reproduira ensuite 261 fois… la dernière (la notre) étant la plus longue… 56 ans à ce jour…
       
      Et c’est pourquoi l’Église N’A JAMAIS condamné le sédévacantisme !
       

      • Ludovicus dit

        Cher Cave ne Cadas, le sédévacantisme n’est pas une doctrine, n’est pas une religion, mais un fait, voilà ce que je voulais signifier. D’autre part le terme employé pour marginaliser les catholiques fidèles par ce terme a été utilisé par Madiran.

    • Charles dit

      Cher Ludovicus !
       
      …double langage !……mais c’est bien sûr………
       

      « Les hypocrites ne se contentent pas d’être méchants comme le reste  des impies ; ils veulent encore passer pour bons, et font, par leur  fausse vertu, que les hommes n’osent plus se fier à la véritable »
      (Fénelon).

       
      L’hypocrisie représente le degré le plus profond du péché : par essence elle consiste à cacher l’être intérieur et à tromper le prochain sur son compte, et pour la combattre il faut d’abord l’étaler au grand jour (Lu 12:1 et suivants) ; elle prend position dans le mensonge, délibérément et progressivement, aussi logique en ses efforts contre la vérité que la foi est conséquente dans sa recherche de la vérité, et c’est pourquoi les condamnations prononcées par Jésus sur les chefs, d’après les évangiles synoptiques (Mt 23:1 et suivants, etc.), et complétées dans le quatrième évangile, par le discours sur le « mensonge », adressé aux mêmes chefs (Jn 8:44), prennent un ton si direct et impitoyable ; l’hypocrisie endort la conscience en substituant aux exigences de Dieu des pratiques mécaniques destinées à la vue des hommes (Mt 15:6,Lu 11:42 etc.), ce qui étouffe tout élan intime vers le bien ; elle agit comme un ferment interne de dégradation, comme une puissance continuellement à l’œuvre contre le Royaume de Dieu (Lu 11:52 etc.) ; dans l’individu, elle a pour résultat final cette insensibilité définitive à l’impératif du devoir comme à l’appel de l’amour divin, que certains passages appellent le « péché contre le Saint-Esprit ».
       
      Nos bons pères vont contre leur sens commun et méprisent le bon sens de la foi que Dieu a mis dans leur intelligence… Il est donc impossible qu’ils en sortent indemnes…

      La duplicité est incompatible avec les fonctions cléricales… S’ils ne se rétractent pas, leur unacumisme, si « tempéré » soit-il,  finira par être exaucé : ils apostasieront et entraineront tous leurs fidèles avec !
       

      • Ludovicus dit

        Cher Charles,

        Oui, la duplicité est insupportable, je leur est fait remarquer.

        Pour démontrer leur fidélité lefebvriste un petit audio :

         

  3. Edouard Marie Laugier dit

    C’est tellement- évident que le débat est déjà en soi une anomalie.

     

    Una = Un
    Cum = Avec (communion)

    Una Cum : En union avec

    Si comme les dominicains le disent c’était « prier pour » il y a oremus pro

     

    Bref du gros délire surtout que les traductions passées leur donnent tort.

     

    À ce niveau là on ne discute plus !!
     

    • Charles dit

       
      Oui cher Édouard-Marie, c’est en effet évident…je vous le concède bien volontiers puisque je l’ai démontré moi-même ou du moins ai-je essayé car il y aura toujours des âmes « sensibles » qui resteront attentives aux objections voire aux oppositions de nos bons pères ou bons clercs

      PRO est en effet le mot-clé pour désigner « prier pour »…pas besoin d’être féru en latin pour cela !

      Vous dites que le débat est une anomalie EN SOI ; je vous l’accorde sous un certain rapport encore que, en bon normand par mon grand-père maternel, j’aurais tendance à vous dire OUI et NON. L’anomalie réside en effet dans le fait que nos bons pères ont accès à la vérité connue et, comme vous le dites si bien, aux prières et à l’esprit d’icelles dans nos vieux missels…

      Néanmoins je ne vois aucune anomalie à ne pas cesser la discussion dans la mesure où celle-ci est ordonnée à l’édification, l’enseignement et la sanctification des fidèles.

      Vous parlez enfin de délire, et à juste titre. Le Littré nous dit que le délire, outre une cause physiologique (maladie psychique et/ou fonctionnelle), est aussi « un égarement de l’esprit, de l’imagination et des passions. »

      Or, qui dit égarement de l’esprit en matière religieuse sous entend aveuglement pertinace fruit d’un péché intellectuel en amont.

      Mais la gravité de la chose réside et peut s’expliquer par la conjonction de trois dérèglements, à l’origine du péché en question : dérèglement de l’imagination, très souvent de nature préternaturelle, et dérèglement des passions, lorsqu’un clerc par exemple, prend ses désirs pour des réalités, sa volonté propre pour un apostolat et son œuvre pour une manifestation de la sainteté de l’Église… Et bien sûr dérèglement de l’esprit en ses facultés intellectuelles de discernement qui est directement un CHÂTIMENT de l’aveuglement.

      Cher Édouard, permettez-moi enfin, si l’on ne se « revoit » pas ici, de vous souhaiter un bon, saint  et joyeux Noël ainsi qu’à tous vos proches.
       

      • Edouard Marie Laugier dit

        Il est nécessaire d’expliquer en quoi le Père Pierre-Marie est malhonnête dans son résonnement, mais le délire se situe dans son raisonnement, qui ne devrait même pas exister chez une âme saine.

        Ils ont réussi à fabriquer une hérésie sur une traduction aussi simple que bonjour ou merci.
        Au point qu’il leur faille pinailler sur le terrain de la grammaire pour essayer de faire croire que le latin, subtile, utiliserait en communion avec pour exprimer prier pour alors même que prier pour a sa propre traduction.

        À chaque fois qu’on réfléchit à cela nous repoussons les limites de la crétinerie, du non sens, et j’en passe.
        Le Bon Dieu est beaucoup plus simple dans ses raisonnements et ne cherche pas à mettre des pièges dans la liturgie.
        S’Il voulait qu’au Canon le prêtre « prie pour » il aurait dit « oremus pro », terminé.
        Donc dans un sens, à part remettre les liens des travaux existants, il n’y a pas grand chose à faire, car le propre du libéral c’est de pousser l’antilibéral à réfuter un point, pour en ressortir un autre et l’amener à l’usure. Le libéral poussant l’antilibéral à trouver tout un tas de réfutation pour les sophismes qu’il répand, et, faisant croire que ces réfutations ne sont pas suffisantes ou convaincantes, obligent l’antilibéral à en imaginer d’autres.

        Ne jamais rentrer dans ce jeu là et, merci Don Sarda, appliquer les chap. 21/22/23/24 sans pitié mais avec justice.
         

      • Charles dit

        gg……vous avez la réponse……puisque vous êtes ici en train de lire toutes nos interventions……alors pourquoi votre question ?!…http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

        Seriez-vous un adepte du « fait accompli » ? (ce n’est qu’une simple question !!!    http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif)
         

        • Cave Ne Cadas dit

          Mon cher frère,
           
          …c’est une question entre GG-et-EML
           
          Ce n’est pas une question-réflexion…tous publics !
           

          • gg dit

            Qu’eml critique – à  juste titre – les « Dominicains  » d’Avrillé, mais que – de source sûre – il assiste régulièrement à leurs offices « una cum » est un problème qui le regarde… et n’est nullement une question entre nous !

             

            Pour le reste, ce sont bien des questions « tout public » que je traiterai un peu plus tard…

            Je lis ma Messe dans le missel de mes ancêtres, pour l’instant…

             

            « Rorate caeli desuper » je préfère la rosée céleste … aux éructations d’un faux matamore…
             

             

            • Edouard Marie Laugier dit

              En effet je subis leur misérable Una Cum, les dimanches, excepté quelques Dimanches où je peux m’échapper dans une chapelle Non Una Cum Bretonne.

              Je n’ai pas le courage ni la volonté de méditer avec attention le missel tout les dimanche pendant un temps convenable.

               

              Je précise que je ne communie jamais à ces Messes là, me bornant à y être présent afin de méditer plus facilement la Messe du jour.

              Attitude que j’assume parfaitement.
              Je ne connais que trop les dérives de l’abbé Zins et la privation totale de toute vie sacramentelle.
              Le temps où il n’y aura plus rien, la grande sécheresse généralisée, viendra bien assez tôt.

              Avec le jour de la colère.

               

               

              « Rorate caeli desuper »

              je préfère la rosée céleste … aux éructations d’un faux matamore…

               

              Vous avez raison d’avoir du mépris pour votre propre jugement c’est très humbles, continuez http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif
               

  4. Charles dit

     

    Nous ne garderons une Foi pure que si nous la nourrissons à la source de I’Oblation Pure.

     

    Le problème de l’Una Cum est bien le problème de l’Heure Présente.

     

     

    Aix-en-Provence, le 7 mars 1994

     

    LOUIS-HUBERT REMY

     
    Qu’ajouter ? RIEN !!! Tout est dit !…(gravons dans nos missels antérieurs au conciliabule la première phrase…en lettres d’or si possible !)
     

  5. Edouard Marie Laugier dit

    Après la lecture du Sel de la terre 36lhr nous a insultés publiquement, nous traitant de menteur. Il nous a paru inutile de répondre.

    En effet il est inutile pour eux d’essayer de se défendre, il est indéfendable, lui (ppm) et son acolyte, pim.

    Ils prennent en otage les fidèles avec l’Una Cum.

    Mais combien, en réalité, et notre ami Nordland pourrait en témoigner, combien sont, en secret « Non Una Cum ». C’est un péché contre le Saint Esprit.
     

    • Charles dit

      Encore un mot cher Édouard-Marie puisque vous revenez sur le sujet.

      « Ils prennent en otage les fidèles avec l’Una cum »…dites-vous…

      J’ajouterai en bon normand d’ascendance, que ces fidèles ne sont otages que s’ils le veulent bien, c’est à dire qu’ils le sont s’ils participent eux-mêmes et partagent avec nos bons pères leurs aberrations doctrinales. Ce qui, vous l’aurez compris, dédouanent instantanément, au moins en partie,  de ce lourd fardeau et carcan, tous les autres fidèles formatés depuis des lustres par un clergé dominateur ou incapables, par inculture crasse ou bêtise ordinaire, de distinguer le vrai du faux…

      Et vous ajoutez malicieusement combien en réalité sont « non una cum » en secret… Cela ne change rien au problème de fond et aux responsabilités que je viens de décrire et discriminer. Cela bien évidemment renforce la terrible responsabilité de clercs qui, non seulement avalisent la duplicité native de leurs fidèles mais qui plus est l’encourage par leur science et prestance d’hommes de Dieu. Pour cela la note à payer risque d’être lourde !

      Néanmoins, revenons à nos chers fidèles « en secret non una cum »…!

      Nonobstant la faiblesse humaine constitutive de notre nature déchue mais relevée par la grâce du baptême, ces fidèles devraient savoir qu’il n’y a pas et ne peut y avoir de SECRET dans l’Église, car cette question de l’una cum — et c’est là la ruse ultime de Satan — c’est de faire croire aux fidèles (et aux prêtres ?) que l’una cum est du ressort de leur conscience privée (qui en effet doit rester secrète mais sous le regard de Dieu) alors que c’est juste le contraire, puisque ce rite au cœur de la Messe engage l’Église et a un caractère éminemment public !!!

      Le mal est donc profond et vous avez raison, cher Édouard, de le souligner.

      Le péché contre l’Esprit Saint est commis par ceux qui connaissent la vérité et refusent pour diverses mauvaises raisons de la PROFESSER.

       

      • C’est d’autant plus important mon cher frère…
         
        Que les fidèles sont totalement impliqués dans la Messe qu’ils entendent et à laquelle ils participent…
         

        Oui la Sainte Messe doit être célébrée par le prêtre avec révérence et piété, doit être entendue par les fidèles avec révérence et piété.

        Sommes-nous bien attentifs au sens de la sainte Messe ? Sommes-nous bien conscients que ce Mystère est divin, et, qu’il s’adresse à la divinité ? Qu’il est la prière à Son Père, du Fils de Dieu Lui-même, prière parfaite, humble, suppliante, pressante, (oserais-je dire presque importune ?) parce que tellement nécessaire, vitale ? vitale pour qui ? pour nous tous qui devons la faire nôtre en nous incorporant à Lui.

        Voyons l’Orate fratres où le prêtre (in persona Christi et en tant que ministre), commande et sollicite la prière des fidèles :

        Orate fratres : ut meum ac vestrum sacrificium de manibus tuis, ad laudem et gloriam nominis sui, ad utilitatem quoque nostram, totiusque Ecclesiæ suæ sanctæ.
        Suscipiat Dominus sacrificium de manubis tuis, ad laudem et gloriam nominis sui, ad utilitaem quoque nostram, totiusque Ecclesiæ suæ sanctæ.

        Priez, frères, pour que MON sacrifice, qui est aussi le vôtre, puisse être agréé par Dieu, le Père tout-puissant.

        Que le Seigneur reçoive de vos mains le sacrifice, à la louange et à la gloire de Son Nom, ainsi que pour notre bien et celui de toute Sa sainte Église.

         
        C’est un des huit textes de la Messe qui nous demande de prier, supplier, que le Saint Sacrifice puisse être agréable, puisse être agréé, et en retour nous obtenir les grâces attendues, nécessaires que nous mérite le Christ.
        Et dans cet Orate Fratres, il est clair que le sacrifice du prêtre (« mon » sacrifice) est aussi le nôtre ! Il est clair et net que nous, les fidèles, sommes liés au prêtre qui officie.
        Tout de suite après, dans le Te Igitur, sera renouvelée la même demande suppliante et humble : d’accepter et de bénir ces offrandes…
         
        « La Très Sainte Messe Agréable à DIEU, Agréée par DIEU » : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Messe_agreable.pdf
         

        • Jean-Marie de la Salle dit

          « Faisons une importante digression sur ce comportement : « Sois Juif à la maison et un homme au-dehors ».
           

          La civilisation chrétienne était UNE. Cette notion d’unité est très importante. Elle vient du Credo : credo in UNUM Deum… et in UNUM Dominum Jesum Christum… et UNAM catholicam ecclesiam… UNUM baptisma, et se répète continuellement dans la conclusion : …qui vivis et regnas cum Deo Patre in UNITATE Spiritus Sancti.

          Cela est fondé sur les toutes dernières paroles de Notre-Seigneur avant Sa Passion : afin qu’ils soient UN comme nous sommes UN, Moi en eux, et Vous en Moi, afin qu’ils soient parfaitement UN (Jean XVIII, 22).

          Cette Unité vient donc du Mystère de la Très Sainte Trinité, unité en trois personnes, mystère ineffable, le plus grand mystère. Tout alors vivait dans l’Unité : Papes, Rois, société, vie courante, économie, hiérarchies, classes sociales, clercs, laïcs, saints, catéchismes, enseignement, culture, pensées, etc… L’homme était lui-même, Un dans sa vie, sa religion, son âme, sa mémoire, son intelligence, sa volonté, sa pensée, son comportement, son oui, son non, etc… Le bien et le mal étaient clairs et précis. Ils ne changeaient pas. De même le vrai et le faux. De même la grille amis-ennemis. Tous étaient UN (UNA), comme Notre-Seigneur et tous les Saints, et à l’image du Créateur, les créatures vivaient dans la vérité. Et cela a duré tant que la société est restée chrétienne.

          À cette civilisation chrétienne s’est substituée LA CIVILISATION MARRANE, OÙ L’HOMME EST DOUBLE, il est oui et non. Quand ils disent : « Sois Juif à la maison et un homme au-dehors », cela veut dire sois juif et chrétien, ou sois juif et musulman, sois juif et français, sois juif religieux et laïque, aies deux vies, une sociale, une autre à la maison, deux langages, un privé, un politiquement correct, etc… Sois oui et non, sois vrai et faux, sois bien et mal, sois ami et ennemi en même temps. L’être humain, la société vit dans le mensonge.

          Et cela se retrouve dans le combat actuel. Les libéraux qui ont envahi nos milieux et qui se veulent catholiques et conciliaires, suivent la civilisation marrane, deux religions incompatibles, deux fois incompatibles. Ceux qui se veulent catholiques et una cum J-P II, sont dans la même erreur marrane. L’âme est cassée et ne peut plaire à Dieu. C’est pour cela que nous trouvons ce problème de l’una cum aussi important . Il dépasse son objet, il intègre deux comportements gravement différents. Les una cum l’ont bien compris et font une lutte à mort aux anti-una cum.

          Nos milieux sont gangrenés par cette conduite qui essaie de concilier des positions inconciliables. C’est en cela que l’influence inconsciente, dissimulée mais vraie des idées Marrane agit sur le comportement individuel et social des catholiques. C’est en cela que l’on reconnaît le vrai catholique dont le oui est oui, le non est non, du faux catholique.

          Comme Notre-Seigneur, le catholique affirme : le faux catholique raisonne ou plutôt discute pour ne pas affirmer. C’est à cela qu’on le reconnaît comme faux.

          Que ceux qui ont dérivé se convertissent, on ne peut faire son salut avec une Foi double.

           
          Louis-Hubert Remy, dans la brochure « Chrétiens ou Marranes » que nous retrouvons dans selon moi son meilleur livre Vrai & Faux Principes & Maitres.
          http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR_Chretiens-ou-Marranes.pdf
           

  6. Jean-Baptiste dit

    Affirmer que Mgr Lefebvre est mort sédévacantiste est une fraude intellectuelle. S’il disait que les antipapes de Rome étaient de faux pontifes, ce n’est pas parce qu’il était sédévacantiste, mais parce qu’il a été ouvert à l’idée de la survie de Paul VI, comme en a témoigné son ami Bonaventur Meyer.

    Le sédévacantisme (ou appelez-le comme vous voulez) est de toute façon une hérésie, car même durant les interrègnes, il existe des cardinaux et évêques résidentiels ayant reçu juridiction du pape précédent (décédé) ; sans juridiction, il n’y a plus d’Église, et encore moins d’Église hiérarchique visible.

    Mgr Lefebvre a reçu mandat de Paul VI en 1988 pour sacrer des évêques : non pas précisément ceux qui ont été sacrés, car sur les 4 il y en avait certainement un ou deux de mauvais, mais pour sacrer des évêques, afin de préserver la Sainte Église.

  7. Charles dit

     

    Extrait d’un courrier de Monsieur Bonaventur Meyer qui s’est occupé de la possédée expiatrice suisse et a travaillé à la diffusion des Exorcismes révélant la survie du Pape
     
     Le 7 février 2008
     
    « Je vous remercie de votre soutien en priant chaque jour pour le Pape Paul VI, dont nous attendons le retour depuis 30 ans après l’assassinat du sosie le 6 août 1978.
    C’est par mon témoignage déjà envoyé entre 1983 et 1991, trois ou quatre fois à 2700 évêques principalement de langue allemande, française, italienne et espagnole.
    Il y a un seul évêque, l’évêque de Bari qui a répondu et le Cardinal Seper, chef de la Congrégation pour la Foi et différents autres cardinaux que j’ai visités personnellement à Rome, même le Cardinal Ciappi, conseiller personnel a refusé mon témoignage et ne pouvait pas transmettre ma lettre au pape parce qu’il n’avait jamais le droit et devait porter tous ses conseils au chef Villot qui avait installé cinq différents microphones dans sa chambre personnelle.
     
    C’était l’heure de La Salette qui annonçait que Rome serait occupé par Satan. Malheureusement Monseigneur Lefebvre que j’ai défendu avec toutes mes possibilités à Rome avec le motif qu’aucun État ne peut se permettre de dénoncer et excommunier quelqu’un sans l’écouter, était trop chargé pour s’occuper de cette affaire.  (1)
     
    Par mes attaques, ils ont fini par l’espionner au lac près de Castelcandolfo où il avait l’habitude de se promener chaque jour. Suite à l’invitation immédiate de voir le Pape à son siège de Castelgandolfo. C’était Mgr Benelli qui était présent et le sosie dut répéter :
    Il faut obéir au Pape qu’il connaissait presque plus pour sa pureté.
     
    Toutes ces choses ont continué et la survie du Pape Paul VI qui vit toujours a été confirmée dans plus de 100 exorcismes jusqu’au 7 juillet 2007.
    (…)
     

    (1) Mgr Lefebvre était au courant des exorcismes et avait rencontré Bonaventur Meyer, ainsi que la possédée expiatrice.
    En témoigne cette photo aimablement envoyée par un lecteur.

    B16 sacrilège frère Roger
    M. Bonaventur Meyer (à gauche) et Mgr Lefebvre (à droite)

     
    Extrait du site de JBA (Jean-Baptiste André)
     

  8. Charles dit

     

     
    Sur le site « DICI » de la Fraternité St Pie X, est paru un article discréditant la thèse — qualifiée de simpliste — de la survie du Saint-Père Paul VI, se moquant presque des révélations d’une personne possédée du démon au sujet des deux papes.
     

    Et POURTANT… Il est de notoriété publique que Mgr Lebfevre a rencontré le vrai et le faux Paul VI , au point de le laisser perplexe. Après une entrevue avec le pape Paul VI (qui se montrait hostile au cheminement d’Écône), il croise peu de temps après dans un couloir, ce « même » pape qui lui dit « Je suis de tout cœur avec vous ».
     
    Mgr Lefebvre alla jusqu’à confier à certains prêtres de la Fraternité :
    « Et si ce n’est pas lui (le vrai) que j’avais rencontré ? »
     
    Jusqu’à la fin de sa vie, Mgr Lefebvre s’est posé des questions sur la survie de Paul VI ; plusieurs fois, il rendit visite à la possédée expiatrice en Suisse, dont le fils est prêtre au sein de la FSSPX.
     
    Simpliste, Mgr Lefebvre ?

     
    Extrait du site de JBA (Jean-Baptiste André)
     

  9. Charles dit

     

     
    Paul VI écrit à Mgr Lefebvre en 1988 ?
     
    27 Octobre 2013
     

    Extrait d’un document audio fidèlement retranscrit :
     
    Lors d’un entretien avec Bonaventur Meyer le 19 juin 1988, (soit 11 jours précisément avant les sacres qui provoqueront la colère de la « Rome moderniste »), Mgr Lefebvre déclare :
    … »On m’a dit, on m’a dit, moi j’ai même vu, ça va vous faire rire, ça, mais MOI, J’AI DANS MON PORTEFEUILLE, — mais alors moi j’y crois plus ou moins parce que je ne sais pas si le Pape Paul VI vit —, MAIS QUELQU’UN M’A RAPPORTÉ UNE CARTE DE CE SOIT-DISANT PAUL VI, AVEC : « FAITES DES ÉVÊQUES LE PLUS POSSIBLE » signé Paul VI »…(suivent des rires)
     
    Si Mgr Lefebvre y croit « plus ou moins », comme il le dit, il a quand même bien conservé ce « billet » précieusement : dans son portefeuille !
     
    (N.B. : on ne sait depuis combien de temps Mgr Lefebvre l’avait reçu…).

     
    Extrait du site de JBA (Jean-Baptiste André)
     

  10. Charles dit

    Et pour les élucubrations d’Éric Faure, on peut lire (si l’on n’est pas une âme « sensible ») le document suivant :

    Note à mes lecteurs : je ne cautionne en aucune manière les documents précités qui, pour moi, font partie intégrante du Mystère d’Iniquité à l’œuvre dans l’Église depuis plus d’un siècle.

    S’appuyer sur de prétendus exorcistes (le démon est menteur et manipulateur)  pour élaborer une thèse, celle de la survie de Paul VI, me parait relever tout simplement de l’infestation diabolique pure et simple des esprits qui redoutent la terrible réalité : l’éclipse de l’Église et l’apostasie de l’ensemble de son clergé.

    Je laisse à de plus compétents que moi le soin  de revenir, s’ils le jugent opportun, sur le cas très  particulier des « relations » de Mgr Lefebvre avec les survivantistes.
     

  11. Charles dit

    Merci à Cave Ne Cadas pour tous ces rappels plus que pertinents !
     
    En effet le lien des fidèles au prêtre sacrificateur est si vrai que  l’onction qui, au baptême, est donnée au sommet de la tête (in vertice) signifie la dignité royale et sacerdotale dans le baptisé qui commence d’être du nombre de ceux dont il est dit : « Vous êtes un peuple saint, un sacerdoce royal » (1 P 2, 9) : elle est faite au sommet de la tête pour signifier l’éminence de la dignité conférée.

    Chers lecteurs qui êtes aussi des fidèles, réjouissez-vous de cette dignité et louez le Seigneur dans les siècles des siècles pour l’éternité de bonheur et de règne qu’Il vous prépare.
     

  12. Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus dit

    « La Colère de Dieu se révèle du Ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la Vérité captive ». Romains I – 1

    Qui se souvient « d’un pape pour deux églises !? » (sic)

    Et leur couvent est-il plus convent que couvent !?
    http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/002_2010/VM-2010-02-12/VM-2010-02-12-A-00-Canisy_Kergorlay.html

    Numéro 59, fantasia des dominicaniches :

    « UN PAPE POUR DEUX ÉGLISES »

    http://wordpress.catholicapedia.net/avrille-quand-le-loup-cherche-a-se-cacher/

    Groß, Groß connerie !!!

    À présent qu’ils ont « deux papes » pourquoi pas en donner une à chacun ?

    Klein en bon « Nicodème » nous somme d’étudier, bigre !!!

    Ils pensent avec quoi les bonshommes d’Avrillé !?

    Si le Saint Esprit passe au dessus de leur tête, qu’ils l’attrapent au vol !

    Au Vatican, le Saint Esprit décalotte tous les docteurs en « théologie » et Il souffle où Il veut, il suffit de vous lire !

    Jésus a dit :

    « Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre… ». Apocalypse, XXI : 6-8.

     

  13. Un lecteur dit

    Je note avec désolation le retour d’un unanimisme un peu « bas de plafond » sur la question du sens de l’una cum. La question n’est pas quelle traduction simpliste chacun d’entre nous peut en donner, mais quel sens l’Église en donne. La simple étude des traductions de missels disponibles sur Internet, tout à fait autorisées par les évêques authentiques des diocèses où ils sont parus, devrait donner à réfléchir aux moins obtus des intervenants de ce forum. J’ai déjà abordé cette question en réponse à un article, il y a deux ans environ, mais je n’ai plus la référence précise. Ma réserve sur ces traductions françaises de l’una cum tient à la part qui doit y être faite au gallicanisme. Je ne suis pas un spécialiste, mais un fidèle anonyme effaré par le simplisme qui semble faire loi d’un coté comme de l’autre.

    Il y a de nombreux cas où il est important de confronter le texte latin, souvent assez lapidaire, et les traductions. Comme, par exemple l’avant dernière demande du Pater : « et ne nos inducas in tentationem », dont la traduction « moderne » semble plus conforme au sens théologique que la traduction traditionnelle que nous récitons tous les jours. Mais, encore une fois, je ne suis pas un spécialiste de ces questions, et me garderai bien de toute affirmation péremptoire, voire imprécatoire.

    Ce qui ne m’évitera sans doute pas de me « faire habiller pour l’hiver » : Deo gratias et merci à vous, c’est aujourd’hui la saison.

    Très bon Noël à tous

    • Cher Lecteur très attentif !
       
      Point besoins de remonter à 2 ans pour retrouver votre intervention sur cette question :
       
      Un lecteur lien permanent
      mars 2, 2014
       
      …vous avancez donc en âge…pour que les mois vous paraissent des années ?
       

      • Un lecteur dit

        Merci, mon cher CNC. C’est vrai, je ne me rappelais plus que c’était si récent, c’est vrai aussi que ma vie se déroule actuellement beaucoup trop vite, et c’est vrai enfin que je prends de l’âge. À tel point que je m’aperçois que j’ai repris presque terme pour terme mes interventions du mois de mars. Je crois en revanche que j’ai compris le problème de EML : ce n’est pas, comme je l’imaginais, une question de plafond, mais une question de résonance : pour reprendre une image biblique (dans Saint Paul), et sa propre terminologie, il résonne comme une cymbale, quand il croit « raisonner ». Il faudrait peut-être le lui dire…

        Comme l’exprime un mien ami, il y en a qui rai(é)sonnent comme des coups de marteau dans un seau de m…. : le simplisme n’est pas de mise en cette matière, il faut chercher le sens donné par l’Église. Pour l’illustrer, je vais encore jeter un pavé dans la mare, en vous invitant à prendre connaissance de ce post : http://www.leforumcatholique.org/print.php?num=765902 , qui concerne la traduction de la bulle « Cum ex apostolatus officio ». Je suis au regret de devoir donner raison à ce traducteur, en accort avec tous les textes de droit canon sur ce sujet, de Martin V au code de 1917.

        Attention, EML, on raisonne, ce coup-ci…

        • Cave Ne Cadas dit

          Belle référence !

          le père Benoît-Dominique de la Soujeole

          …de LA SECTE CONCILIAIRE !!!
          théologien et bon latiniste…selon le F.C.
           

          • Un lecteur dit

            Vous savez, cher Cave Non Cadas, même les pires ne mentent pas tout le temps. Je ne me suis pas attaché au garant de cette traduction, mais à sa teneur, qui recoupe une étude approfondie que j’ai faite en son temps sur le sujet du droit canon en matière d’évêque hérétique. J’avais été très surpris de constater la divergence totale avec la bulle « Cum ex apostolatus officio », dans la traduction admise dans nos milieux. Ceci dit, le père de la Soujeole doit avoir quelques compétences à la fois en latin et en droit, sans entrer dans d’autres domaines où il est certainement plus discutable.

            Je retourne à mon silence… Quand je serai à la retraite, peut-être…

            •  

              Cher lecteur,

              Si l’on en croit le principe de non-contradiction, en tout il n’y a qu’une vérité.

              una cum veut dire : un avec

              prier pour se dit : pro

              pour preuve je cite 3 auteurs éminents :
               
              Nous pourrions citer de très nombreux auteurs ayant fait une bonne traduction, mais nous nous bornerons à trois qui ont une autorité suréminente.
              – Dans le DTC (Dictionnaire de Théologie Catholique) de Vacant et Mangenot ; à

              l’article Messe (t. X, col. 1395 en bas), l’auteur Dom Cabrol écrit :
              « en union AVEC le Pape et les évêques en union avec lui ».
              – Dans le livre Explication de la Messe, le P. Le Brun dont le DTC dit (t. 9, col. 101) être le principal ouvrage de cet auteur qu’on lit encore avec fruit… ce qu’il dit reste exact…
               
              l’homme était très vertueux, modeste autant que savant, le P. Le Brun écrit :
               

              « Una Cum Famulo TuoAVEC notre Pape N., votre serviteur » (p. 374, Éd. du Cerf, 1949).
               
              – Dans chacun des tomes de L’Année Liturgique, Dom Guéranger donne l’ordinaire de la Messe. À chaque fois au Te igitur, il écrit :
               
              « …dirigez notre évêque qui est pour nous le lien sacré de l’unité ».
               
              Avec de tels auteurs, la cause est entendue.

               

              Vous pourrez nous citer des clercs en blanc, en rouge, en violet, en noir ;

              vous pourrez nous en citer cent ou mille ;

              vous pourrez les prendre il y a cent ans ou mille ans,

              tout cela ne changera rien.

              Un point c’est tout.

              Il y a les « intelligents », ceux qui comprennent ; ceux qui ne comprennent pas s’appellent des « imbéciles ».

              Je n’y peux rien !

               

              • Edouard Marie Laugier dit

                Exact !!

                D’ailleurs la technique favorite des libéraux consiste à ne jamais tenir compte des réfutations (ici vos 3 exemples) pour vous forcer à en trouver d’autres, dont ils ne tiendront pas plus compte, et ce jusqu’à épuisement. Et par charité une fois épuisé ils vous amèneraient vos « gouttes », les bonnes âmes !

                Le Bon Dieu est très simple, et n’induit pas en erreur surtout sur des choses aussi graves.

                IL faudrait être tordu pour traduire Una Cum par prier pour alors qu’il y a par ailleurs orémus pro.

                 

                Mais le piège de l’intellectualisme a encore de beaux jours devant lui.
                 

                • Un lecteur dit

                  Je suis heureux de bénéficier du coup de crosse du Magistère Universel de substitution autoproclamé, en cette période funeste de présumée vacance du siège. Avec appui de la claque (ou du chœur) des simplistes, en ses (son) plus notables représentants. Je me permets, bien humblement, ou suprêmement outrecuidant, voire iconoclaste (en plus de mon imbécillité découverte), de mettre en cause la légitimité de son autorité. Voilà sans doute encore un effet de l’intellectualisme libéral qui me gangrène, comme l’a découvert l’autre : on fait avec ce qu’on a et c’est sûr que quand on n’a pas, c’est plus difficile de faire avec ! Si tout était si simple, l’histoire de la théologie se réduirait à peu de choses et le Bon Dieu aurait ajouté le DTC, dès l’origine, aux soixante-douze livres de la Bible, et pas besoin des vingt et un conciles œcuméniques.

                  Malheureusement, il n’en est pas ainsi et nous sommes encore, sur bien des points, condamnés à la prudence en matière disputée, non tranchée par le magistère infaillible. Ce ne sont pas les affirmations répétées avec insistance par des docteurs privés, quelle que soit l’épaisseur de leurs citations, qui y changeront grand-chose (et je ne parle pas des docteurs simplistes…). Nous vivons une époque terrible, et je suis effrayé de la vitesse avec laquelle certains fulminent les excommunications et condamnations. Ils feraient bien de relire certains passages des Évangiles (notamment Saints Mathieu et Luc).

                  Pour en revenir à notre sujet de l’una cum, je redonne les éléments de mon post du mois de mars :

                   

                  Voici deux traductions, prises parmi une trentaine que vous pouvez facilement retrouver par Internet :

                  —  Missel Romain traduit en français par Monsieur Charles Huré, à Paris, chez de Nully, rue Saint Jacques  MDCCXIII (Missel romain selon le règlement du Concile de Trente : latin et français) : « que nous vous offrons premièrement pour votre sainte Église Catholique ; afin qu’il vous plaise de lui donner la paix, de la protéger, de la conserver, dans l’union, & de la gouverner dans tous les lieux de la terre, où elle est répandue : comme aussi pour notre saint Père le Pape N. votre serviteur, pour notre Évêque N. Pour notre Roi N. & pour tous les orthodoxes, & pour ceux qui font profession de la foi Catholique, & Apostolique. »

                  —  Missel vespéral noté 804 1956 Desclée et missel quotidien et vespéral Dom Gaspar Lefebvre et chanoine Osty 1961 : « Tout d’abord nous vous les offrons pour votre sainte Église catholique – daignez, à travers le monde entier, lui donner la paix, la protéger, la rassembler dans l’unité et la gouverner – et aussi pour votre serviteur notre pape N., pour notre évêque N., et pour tous ceux qui, fidèles à la vraie doctrine, ont la garde de la foi catholique et apostolique. »  

                   

                  Chacun peut avoir une opinion sur cette question, et il est effectivement important de savoir quel sens donne tel ou tel prêtre « una cum » à cette locution : on ne peut bien sûr intégrer des docteurs ou pontifes présumés hérétiques à la sainte unité de l’Église. Mais il est tout aussi sujet à caution de prendre la responsabilité de supprimer un élément du canon de la messe, et il est recommandé de prier pour le Pape, fût-il hérétique (possibilité envisagée par la bulle de Paul IV aussi bien que par le code de droit canon de 1917 : j’entrevois ici les coups de crosse qui vont pleuvoir, mais ce sont les textes…). Je ne fais personnellement pas de cette question de l’una cum ou non una cum la ligne de partage entre les « bons » et les « mauvais ». J’ajoute que, de leur propre aveu ici même, dans ce fil, des défenseurs acharnés et tonitruants du « non una cum » déclarent assister régulièrement à des messes dites par des prêtres « una cum », sans compter les tenants du « non una cum » qui s’excommunient mutuellement, parce que l’entâchement évoqué par les uns n’est pas celui imaginé par les autres…

                  Allons mes frères, un peu de conséquence et de prudence.
                   

  14. Jean-Baptiste dit

    Vous ne répondez pas aux considérations théologiques que j’ai soulevées, en particulier quant aux interrègnes.

    Sur la question des exorcismes :

    1°) On n’est pas strictement obligés d’y croire pour croire à la survie de Paul VI, qui repose sur bien d’autres éléments. Vous me dites par exemple : le Saint-Siège est vacant. Je vous réponds : c’est impossible, puisque Paul VI a été vu, par plusieurs personnes – dont des prêtres et même des évêques – dans la ville de Fatima, et ce à des dates différentes. Certains de ces témoins sont particulièrement fiables, mais les survivantistes ne révèlent leur nom qu’à ceux qui croient ; ceux qui ne croient pas ne sont pas dignes de l’entendre.

    2°) Les démons lors de possessions expiatoires, qui plus est dans un exorcisme public, ne peuvent pas mentir. Lors de la possession d’Anneliese Michel, ils ont d’ailleurs dit à peu près la même chose que les exorcismes suisses : ils ont avoué que Mgr Lefebvre était bon, ont condamné le modernisme, tout en disant que Paul VI était désobéi par ses évêques. Quatre autres révélations connues au moins défendaient à la fois Mgr Lefebvre et Paul VI : Ancilla de Bruxelles, Claire Ferchaud, Éliane Gaille, Filiola. Trois au moins de ces âmes privilégiées ont déclaré explicitement que les décrets de Paul VI étaient modifiés par la Secrétairerie d’État.

    Aucune révélation privée ne va dans le sens du sédévacantisme. Or, dans toute l’histoire de l’Église, y compris durant le Grand Schisme d’Occident, Dieu a toujours révélé à ses serviteurs où était la vérité. Au contraire, pas une seule personne d’entre vous ne peut prétendre avoir reçu une locution défendant le sédévacantisme. Aucun de vos prêtres n’a jamais reçu une telle locution.

     

    • Cave Ne Cadas dit

      JBA,

      vous nous racontez tout cela le jour de la fête de Saint Thomas, l’un des douze… celui qu’on appelle Didyme :

      « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt à la place des clous et ma main dans son côté, je ne croirai point. » (Jn 20, 25)

      • Cave Ne Cadas dit

        Ceci dit…
        vos élucubrations ne sont pas des considérations théologiques…

        …et vous voyez partout des clercs…« ouvert(s) à l’idée de la survie de Paul VI », Mgr Lefebvre… Mgr Guérard… etc. etc. etc…
         

         

        • Jean-Baptiste dit

          Affirmer, à juste raison, qu’à chaque interrègne il y a eu des cardinaux et évêques ayant reçu juridiction du pape défunt, ce n’est pas une élucubration, c’est une réalité théologique.

          La succession apostolique se perpétue ainsi. Sans juridiction, il n’y a plus d’Église hiérarchique, c’est une évidence.

          Quant à Saint Thomas, on n’imite pas les saints dans leurs péchés mais dans leurs bonnes œuvres.

          • Jean-Baptiste dit

            J’ajouterai que quant à Mgr Guérard des Lauriers, j’ai apporté la preuve écrite qu’il avait été ouvert à la survie de Paul VI. Il y a cru (dans une certaine mesure), jusqu’en 1985. Quand il a cessé d’y croire, il a perdu son anneau épiscopal dans un train. Aucun sédévacantiste n’a été capable de me répondre sur ce point.

            J’ai également reçu le témoignage de son chauffeur.

            • Cave Ne Cadas dit

              Vous le dites vous-même… « dans une certaine mesure » !
               
              …parce ce que votre « preuve » n’en est pas une…justement !
               

               
              Quant au témoignage de son « chauffeur » comme vous dites… Il EST partial… puisque lui-même “survivantiste” et qui plus est, ne cherche qu’à « convertir » à sa cause…tous ceux qu’il rencontre…
               

  15. Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus dit

    J’essaye de m’abstenir de tout commentaire inutile mais,

    L’onanisme intellectuel est aussi une impureté, une impureté de l’esprit équivalent à gloser sur le sexe des Anges et en plus cela rend l’esprit sourd à la voix de l’Ange gardien.

    Voici ce que j’avais fait publié… par ailleurs… cela vaut évidemment pour les lefebvristes, succédanés et dérivés plus disciples de Mgr Lefebvre que de Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même : De Via Crucis du Blog « Te Deum »

    Dominus vobiscum

    Et CUM spiritu tuo = et avec votre esprit

    UNA = une

    UNA CUM = une avec = soit la messe est : UNE AVEC !!!

    Par conséquent ces messieurs [Nicodème] de la théologie (mauvaise) ont dépensé beaucoup d’encre et d’énergie pour dire non seulement des bêtises mais aussi changer le sens premier du canon !

    Car professer « un avec » cela veut dire que l’on forme un seul corps et un seul esprit avec la personne nommée au Canon et que l’on dit et que l’on pense la même chose qu’elle !

    Je suis « un avec S.S. Pie XII » un seul cœur et un seul esprit avec lui, mais je ne suis pas du tout « un avec Bergoglio » car nous ne professons pas la même foi et sommes par conséquent antagonistes ! Le nommer au canon c’est transgresser le Canon et faire un sacrilège !

    Par contre nous pouvons prier « PRO » c’est à dire « pour » Bergoglio en dehors de la messe pour demander sa conversion et/ou son éjection du Vatican le vendredi saint par exemple ou à un autre moment de la journée !
    Nous prions bien pour beaucoup de gens qui sont hérétiques et apostats !

    À Dieu on offre une offrande pure et sans tâche !

    Dans le Temple on examinait soigneusement les bêtes, on prenait les premiers nés, et s’il y avait un défaut on virait la bête et on allait en chercher une autre qui soit pure et sans tâche !
    Et pour ce qui était des paroles et des objets de culte, c’est la même chose : on n’allait pas sacrifier une bête pure en y associant le nom d’une idole pourrie ou d’un roi se prenant pour un dieu, ni la sacrifier avec des ustensiles servant aux idoles ou aux tâches journalières profanes !

    Or si le « pape » n’est que « materialiter » pour les guérardiens, c’est qu’ils sont conscients du fait qu’il manque un élément : le « formaliter » pour qu’il soit parfaitement légitime canoniquement [sacramentallement] , et ce manque constitue un défaut, un vice de forme (vice dans l’élection du « pape » au conclave qui l’empêche d’être le pape parfaitement légitime), et par conséquent, en offrant « UNA CUM leur pape materialiter seulement » ils entachent volontairement l’offrande qui devrait être pure (en effet, en plus des Saintes Espèces il y a l’offrande des lèvres et du cœur qui doit accompagner le sacrifice) et donc cette offrande qu’ils présentent imparfaitement par le fait même que leur « pape materialiter » est défectueux/illégitime/illégal, et « pape » qui en plus de cela, se révèle posséder au for externe un vice de foi : le vice de ne pas penser, ni affirmer, et ne pas prêcher ce que Notre Seigneur nous demande de professer publiquement ; ils commettent donc VOLONTAIREMENT le péché de sacrilège (offrande impure offerte à Dieu) !

    Car, les actes de ces guérardiens-RICOSSANIENS, appuyant par ce fait même de « l’UNA CUM un pape materialiter hérétique », des pensées et des actes antagonistes à celle de Dieu et donc de l’Église qui, Elle, veut que l’on offre une oblation parfaite et pure (…ce sacrifice qui est aussi le vôtre…), ne peuvent pas coïncider avec la volonté divine (il y a antagonisme des volontés), car la Vérité s’oppose à l’erreur, l’idole, et ne la tolère pas du tout !

    Par conséquent ceux qui professent « UNA CUM un pape materialiter seulement et hérétique/APOSTAT de surcroît au vu et au su de tous » offrent une messe IMPURE et donc SACRILÈGE !

    Que celui qui fait raisonner son intelligence, comprenne sa raison !
    _________________

    « Tiens, voilà du con-ciliaire, voilà du con-ciliaire, voilà du CONciliaire…
    Pour les Français, les Espagnols et les Italiens,
    Pour Bergo y’en a encore
    Pour Bergo y’en a  encore
    C’est un tireur au cul (Aie, aie, aie !!!)
    Pour Bergo y’en a encore
    Pour Bergo y’en a encore, y’en a encore plus…!!! »

    … « et ne nos inducas in tentationem »

    Controverse recuite d’un lecteur « HAUT » du plafond : alléguer bêlement la version luthérienne inventée dans les années 1920 environ : que Dieu tente à l’instar de « l’office de Geôlier » du Tentateur Satan le pauvre pécheur que nous sommes — afin que dans l’économie jurisprudentielle de la Grâce hiérarchique, éprouver par ce moyen et sa vertu et sa volonté et de par cet examen temporel ainsi le faire croître en Grâce et Vérité « plenum gratiae et veritatis » pour l’élever en Gloire spirituelle dans la Vie future (quoique il vaut mieux parfois être moins gratifié et moins véridique pour être moins sévèrement châtié) — et le soumet à la tentation, au  MAL damnable : est un BLASPHÈME exécrable des plus SATANIQUE !!!!!!

    « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne … »

    INDUCO, IS, ERE, DUXI, DUCTUM, dans l’acception « introduire » cela a donné le « Duce » le conducteur mussolinien, rien à voir donc avec
    SUBMITTO, IS, ERE, MISI, MISSUM, dans l’acception « soumettre » et qui a donné aussi l’Acte d’envoyer le Sacrifice d’où le mot « MESSE »

    Au désert, ce n’est pas Satan qui tenta Notre Seigneur Jésus-Christ mais bien Dieu le Père, n’est-ce pas vipère con-ciliaire !!!?

    BLASPHÈME SATANIQUE !!!!!!

    Que BONAE VOLUNTATIS, c’est la même chose que « aux hommes qui l’aiment »,

    Que « de même nature », c’est la même chose que CONSUBSTANTIALEM PATRI ; est encore une grossièreté luthérienne.

    « Mais, encore une fois, je ne suis pas un spécialiste de ces questions, et me garderai bien de toute affirmation péremptoire, voire imprécatoire. »  dixit « Un lecteur HAUT DU PLAFOND perché au lustre ! »

    Justement, vous avez encore raté une bonne occasion de vous taire, cela vous aurez évitez assurément de persifler telle la langue de ceux qui se font la langue du diable au Vatican !

    Joyeuse bonne bouffe de Noël !

    à qui vous dites insolemment au Créateur au mépris du libre-arbitre qu’Il crée la créature raisonnable faite à son image et ressemblance que pour prendre plaisir à la pousser au mal et la faire damner :

    joyeux noël ! permettez-moi d’en douter ???

    Vous voilà habillé pour l’année 2015 … SED LIBERA NOS A MALO !!!
     

  16. Charles dit

    « mais les survivantistes ne révèlent leur nom qu’à ceux qui croient ; ceux qui ne croient pas ne sont pas dignes de l’entendre. » votre citation Jean-Baptiste !!!!

    En ce qui me concerne, ce passage me suffit amplement pour acquérir une certitude : la nature intrinsèquement sectaire de ces affirmations !!!!

    Passez votre chemin, Jean-Baptiste, nous ne mange(r)ons pas de ce pain là !!!
     

  17. Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus dit

    SED LIBERA NOS A MALO !!! Suite …

    « Je leur donnerai pour chefs des enfants, des efféminés domineront sur eux » comme au front dit national (sic !)

    Après toutes réflexions, il semblerait que le verset de l’Oraison sacerdotale de Notre Seigneur Jésus-Christ — « Et ne nous soumets pas à la tentation » — va être corrigé sine die par un « Et ne nous laisse pas entrer en tentation » dans un fourbe délai encore impensé…

    Le diable à la manœuvre au Vatican pour berner encore les derniers idiots utiles du lefebvrisme, meilleurs garants 1er choix de son autorité usurpé, leur fait accroire pour des raisons de stratégie hautement machiavélique après cinquante ans de blasphèmes ignobles contre Dieu qu’il est de bonne volonté traditionaliste (sic !) ; quand d’un blasphème à l’autre, c’est toute l’imposture rituelle de la furieuse machination frauduleuse montinienne qui est en soi un INÉGALABLE  BLASPHÈME ODIEUX ATTENTATOIRE :

    […] « Il n’y a pas de présence corporelle. Sans présence corporelle, pas de sacrifice ; et sans sacrifice, pas de communion sacramentelle.
    De lui-même, le nouveau rite tend donc bien à n’être qu’un rite

    ABSOLUMENT VAIN ET NUL !!! »

    « Et de cela, chacun à sa place, aura à rendre compte au jour du Jugement. » Révérend Père Noël Barbara

    http://www.a-c-r-f.com/documents/RP-Barbara_Concordance-entre-1549-et-VATICAN-II.pdf
     

    • Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus dit

      Avant la pacifique sainte trêve de Noël où il sied bien à l’âme noble de déposer les armes de l’ecclésiale militance verbale…

      « La France, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre seront en guerre ; le sang coulera dans les rues ; le Français se battra avec le Français, l’Italien avec l’Italien ; ensuite il y aura une guerre générale qui sera épouvantable.
      Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France ni de l’Italie, parce que l’Évangile de Jésus-Christ n’est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons. »

      (voir au quotidien les signes avant-coureurs in mon site profane préféré « François de Souche »)

      Plaise à Dieu miséricordieux que ce ne soit pour vous de grosses GOUTTES dolentes et larmoyantes… insolent Klein !

      J’ai encore la faiblesse et le tort de vous répondre, Mon Maître Jésus m’a appris que le silence est souvent le plus grand des mépris bien qu’Il usa Lui-même d’apostrophes et d’invectives sévères à l’endroit des méchants pour dénoncer, fulminer et fustiger la malignité irrépressible de leur esprit de  mauvaise volonté endémonié.
      Comment osez-vous, méchant, manquer de respect envers celui à qui nous devons la lumière évènementielle dans ces ténèbres épaisses apostatiques et traîtresses qui sont le propre de la révolte satanique dite contemporaine ou « moderniste »…

      « Ces perfides artisans de fraudes, ces fabricateurs de mensonges ne cessent pas de faire sortir des ténèbres les monstrueuses erreurs des temps anciens, de les exagérer en les revêtant des formes et des paroles nouvelles et fallacieuses, et de les propager partout et de toutes manières.

      Avec cet art détestable et VRAIMENT SATANIQUE, ils souillent et pervertissent toute science, ils répandent pour la perte des âmes un poison  mortel, ils favorisent une licence effrénée et les plus mauvaises passions, ils bouleversent l’ordre religieux et social ; ils s’efforcent de détruire toute idée de justice, de vérité, de droit, d’honneur, et de religion, et ils tournent en dérision, insultent et méprisent la doctrine et les saints préceptes du Christ.

      L’esprit se refuse et recule d’horreur à toucher, même légèrement, les principales de ces erreurs pestilentielles par lesquelles ces homme, dans nos temps malheureux, troublent toutes les choses divines et humaines.

      Tandis qu’ils font malicieusement dériver toutes les vérités de la religion de la force native de la raison humaine, ils accordent à chaque homme une sorte de droit primordial par lequel il peut librement penser et parler de la religion et rendre à Dieu l’honneur et le culte qu’il trouve le meilleur selon son caprice.

      Pour nous servir des mots de Saint Léon notre prédécesseur, Nous ne pouvons autrement gouverner ceux qui nous ont été confiés qu’en poursuivant avec le zèle de la Foi du Seigneur ceux qui pervertissent et se sont pervertis, et EN ARRACHANT AVEC TOUTE LA SÉVÉRITÉ POSSIBLE, ce venin des âmes saines afin qu’il ne s’étende pas plus loin.

       

      Nous réprouvons, proscrivons et condamnons les erreurs ci-dessus énoncées.

      Nous vous exhortons et vous conjurons de plus en plus à continuer d’éloigner avec un soin et une vigilance extrêmes de ces pâturages empoissonnés les fidèles qui vous sont confiés, DE COMBATTRE ET DE RÉFUTER LA PERVERSITÉ MONSTRUEUSE de ces opinions, tant par la parole que par les écrits.

      Ne CESSEZ jamais d’éloigner des fidèles la contagion de ce FLÉAU, de les avertir de FUIR ces docteurs D’INIQUITÉ COMME ON FUIT UN SERPENT ;
      AGISSEZ AVEC ÉNERGIE, Vénérables Frères, et dans cette grande perturbation des temps, ne laissez pas abattre votre courage mais, fortement appuyé sur le secours divin, prenant le bouclier inexpugnable de la justice et de la Foi, saisissant le glaive spirituel de la Parole de Dieu, NE CESSEZ PAS de vous opposer aux efforts de tous les ennemis de l’Église catholique et de ce Siège apostolique, DE BRISER leurs traits et DE ROMPRE leurs assauts. »

       
      De mon pape préféré, extrait de l’Allocution
      « MAXIMA QUIDEM » de Pie IX

      En l’An de Grâce 2014 ! du péché à la Grâce Natalice, un Joyeux Noël Klein, puissiez-vous en fêter encore…
       

  18. Ludovicus dit

    Juste une petite notule : l’erreur du pape « matérialiter » c’est que « matérialiter » remplace « en apparence », à titre coloré, et cela empêche tous les catholiques respectueux de dénoncer l’intrus pour ce qu’il est.

    Et pour faire bas de plafond : pour être catholique il faut assister au véritable sacrifice de la Messe una cum tous les papes, de la Sainte Église catholique apostolique et romaine et pas una cum les intrus modernistes, maçons, hérétiques, démolisseurs de la Sainte Église.

    Poenitentiam agite appropinquavit enim regnum caelorum.
     

  19. Jean-Baptiste dit

    En ce qui me concerne, ce passage me suffit amplement pour acquérir une certitude : la nature intrinsèquement sectaire de ces affirmations !!!!

    Passez votre chemin, Jean-Baptiste, nous ne mange(r)ons pas de ce pain là !!!

     
    -> Ce n’est pas par attitude sectaire, mais vous savez très bien qu’on ne peut pas tout dire à tout le monde, ce serait dangereux. Par exemple, quant à la lettre de mandat de Paul VI à Mgr Lefebvre, j’ai de très bonnes raisons de ne pas en dire davantage. Si je le disais à des gens de chez vous, ce serait au confessionnal auprès de vos prêtres, afin qu’ils soient tenus au silence sous peine de sacrilège ; mais je ne le dirais pas au premier venu. Même chez nous, nous ne le disons pas à tout le monde.

    Vous croyez peut-être que Mgr Lefebvre et Mgr Guérard des Lauriers disaient tout ce qu’ils savaient à tout le monde ?

    Mgr Guérard des Lauriers a cru suffisamment à la survie de Paul VI pour le citer au Canon jusqu’en 1985 : mais que m’importe ? Il n’était qu’un homme, même s’il était évêque : il ne représentait pas l’Église à lui seul, tout comme Mgr Lefebvre. J’invoque simplement ce témoignage pour vous montrer que même l’un de vos chefs de file n’était en réalité qu’un sédévacantiste par défaut, qui en public portait l’étiquette du guérardisme, et en privé parlait de la survie de Paul VI à ceux qui y était ouverts.

    De toute façon, je le répète, les thèses sédévacantiste et lefebvriste ne peuvent respecter l’orthodoxie catholique. On ne peut pas tricher avec l’enseignement de l’Église. Une Église catholique sans hiérarchie, ça n’existe pas. Durant tous les interrègnes de l’histoire, les évêques et cardinaux tenaient leur juridiction du pape défunt, vous ne pouvez pas le nier.

    • Ce « brave » JBA…qui du Haut de sa jeunesse sait tout…mais ne peut pas tout dire à tout le monde
      …qui du Haut de sa jeunesse… a tellement bien connu Nos Seigneurs Lefebvre & Guérard qui lui ont dit des choses qu’ils savaient… Mais ne pouvaient pas le dire à tout le monde
      …qui du Haut de sa jeunesse… a servi la Messe au Père Guérard et à Mgr Guérad ensuite… pour pouvoir affirmer qu’il citait la pédale Montini-Paul VI au Canon jusqu’en 1985
      …qui du Haut de sa jeunesse…est contant d’avoir UN VRAI PAPE en la personne de Paul VI (toujours vivant) qui étant franc-maçon d’après le témoignage de plusieurs francs-maçons, de Malachi Martin et de Padre Pio…
       

      Nous, nous avons un pape, et nous avons une Église. Lors du sacre des évêques d’Écône, Mgr Lefebvre avait bénéficié du mandat de Paul VI (supra), qui était en vie à l’époque. Nous avons donc un pape, une juridiction et une Église. Tous les méandres du raisonnement lefebvriste et sédévacantiste, toutes les hérésies de ces derniers, sont dues à leur refus de croire en la survie du Pape Paul VI. C’est une constante de l’Histoire Sainte : en refusant d’obéir à Dieu, les hommes tombent dans des ornières plus profondes que celles dont ils prétendaient se défendre ! Au contraire, la survie de Paul VI règle tous les problèmes, même celui du Concile Vatican II, car un concile peut être annulé du vivant du pape qui l’a convoqué. Par ailleurs, nous avons déjà expliqué que le Saint-Père a voulu éviter un plus grand mal : s’il avait dénoncé et annulé le concile dès les années 60, cela aurait provoqué un schisme. Seule la mystique permet de saisir le sens de cette situation, comme l’avait compris Theodor Kolberg qui a mentionné dans ses ouvrages le pèlerinage de Paul VI à Fumone, sur la tombe du Pape Célestin V, qui préféra s’exiler et mourir en prison, et même abandonner sa charge, plutôt que de causer un schisme. Paul VI, lui, n’a pas abandonné sa charge à proprement parler, mais il en a pour ainsi dire été destitué par les faux papes, les loups lui ont ravi la bergerie, comme Anne-Catherine Emmerick l’avait annoncé.
       
      in son dernier livre, qui est une édition revue et augmentée de « La survie de Paul VI et le Secret de Fatima ».

       
      Ce pÔvre JBA !
      …qui attend « le retour » de sa Tantouse qui ne pouvait malheureusement pas être Pape… en étant “Franc-Mac’” puisque s’étant mis de lui-même HORS de l’ÉGLISE…
       

      • dztoxik dit

        J’aimerai demander à Monsieur Jean Baptiste André de qui vient la juridiction de la quasi totalité de sa « hiérarchie » ?

        Tous, sauf une infime partie tiennent leurs pseudos mandat-pontificaux de Wojtyla, Ratzinger et maintenant Bergoglio.

        Les « prêtres » conciliaires sont « incardinés » en tirant leur juridiction de leurs « évêques » qui tiennent eux-mêmes leur « juridiction » des 3 pékins que je viens de citer.

        Vous pouvez m’expliquer, en partant de là, où se trouve votre hiérarchie à laquelle vous tenez tant ?

        • Jean-Baptiste dit

          Vous ne lisez pas ce que j’écris…

          Paul VI a donné mandat à Mgr Lefebvre pour le sacre des évêques d’Écône. Il n’avait pas précisé de noms, mais il lui avait donné mandat de sacrer des évêques. Donc l’Église hiérarchique réside dans la personne de Paul VI et dans la Fraternité Saint Pie X.

          Je ne fais pas résider la hiérarchie de l’Église dans l’Église moderniste, contrairement à Mgr Guérard des Lauriers et aux prêtres de Turin.

          • Jean-Baptiste, vous racontez des C***ries.
             
            Vos histoires de P6.v² donnant “mandat” « à Mgr Lefebvre pour le sacre des évêques d’Écône » c’est de la fouThèse…
             
            Quant à « l’Église hiérarchique »…
             

            L’Église hiérarchique est toujours présente pendant la “vacance du Siège”, elle plus ou moins visible par le collège épiscopal VALIDE de l’univers entier. Et dans le cas qui nous préoccupe, — une Sede vacante de 56 ans (à ce jour) depuis la mort de Pie XII —, puisque la secte Conciliaire, qui éclipse l’Église catholique en en occupant tous les murs visibles, a perdu le “Sacerdoce sacrificiel valide de Melchisedech” par la destruction de la validité sacramentelle de ses lignées épiscopales ; l’église [secte] Conciliaire ayant ainsi abandonné l’Apostolicité qui constitue, de fide, l’une des quatre marques de la véritable Église, fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ ; le collège épiscopal VALIDE de l’univers entier est représenté par les évêques non una cum validement ordonnés par NN.SS. Ngo Dinh Thuc et Lefebvre. De même le collège presbytéral de chacun de ces évêques “non una cum” est formé par les prêtres “non una cum” validement ordonnés par ces évêques.

            Pour le problème de « juridiction », nous y répondons dans le pdf ci-dessous… « Le code de droit canon contient des lois à propos de la façon dont la juridiction est obtenue. Normalement, dans l’Église en ordre c’est d’un évêque avec une juridiction ordinaire qui a reçu sa juridiction d’un vrai pape. »

            « Les lois de l’Église qui gouvernent la façon dont la juridiction est accordée sont des lois ecclésiastiques. C’est pourquoi elles ont été changées de nombreuses fois. Elles appartiennent à la même catégorie que d’autres lois qui ont été modifiées et révoquées par des papes. »

            Donc le “problème de juridiction” est un faux problème ! C’est un pouvoir d’enseignement et un pouvoir de juridiction ordinaire et immédiat qui a été confiés aux apôtres par N.S. Jésus-Christ et qui se transmettraient à tous les ministres, dans le temps et dans l’espace, par l’intermédiaire du droit commun de l’Église, dans la mesure même où lesdits ministres observeraient ce droit commun, c’est-à-dire dans la mesure où ils seraient eux-mêmes des ministres légitimes.

            D’ailleurs ce n’est qu’à partir de Saint Lin (67-76) — le deuxième Pape — qui fut le premier à recevoir l’héritage de Pierre dans la direction de l’Église, qui nomma les 15 premiers évêques de l’Église.

             

             

             

          • dztoxik dit

            Ce que vous dites n’a aucun sens car Mgr Lefebvre ne tirait pas sa juridiction de Paul VI, il n’y a pas eu de mandat « pontifical » pour le sacre des évêques d’Écône.

            À partir de là, absolument rien ne relie Montini à la FSSPX au niveau de la juridiction, donc, je répète ma question en la précisant, comment faites-vous résider une hiérarchie dont les évêques, prêtres tirent pour la quasi-totalité leur « juridiction » de quelqu’un que vous ne considérez pas comme Pape ?

            • Jean-Baptiste dit

              Citation de dztoxik :
              « Ce que vous dites n’a aucun sens car Mgr Lefebvre ne tirait pas sa juridiction de Paul VI, il n’y a pas eu de mandat « pontifical » pour le sacre des évêques d’Écône. »
               
              Si, justement, Mgr Lefebvre a reçu mandat pour le sacre des évêques. La lettre a été vue par Bonaventur Meyer, très proche de Mgr Lefebvre qui est plusieurs fois venu manger chez lui, et qui était ami avec lui. Elle a été vue par un autre proche de Mgr Lefebvre, qui a été menacé de mort suite à cela ; mais je ne peux pas dire son nom.
               
              Citation de Cave Ne Cadas :
              « le collège épiscopal VALIDE de l’univers entier est représenté par les évêques non una cum validement ordonnés par NN.SS. Ngo Dinh Thuc et Lefebvre. De même le collège presbytéral de chacun de ces évêques “non una cum” est formé par les prêtres “non una cum” validement ordonnés par ces évêques. »
               
              S’ils n’avaient pas bénéficié d’une juridiction du pape en vie, leurs consécrations ne seraient pas valides, même celles de Mgr Thuc, car il n’avait le droit de se passer de mandat pontifical que dans le contexte communiste. Durant tous les interrègnes, les cardinaux et évêques ont tenu leur juridiction du pape défunt. Vos évêques eux-mêmes nient avoir une juridiction ; or, sans juridiction, pas de hiérarchie…
               

              • Cave Ne Cadas dit

                J-B André, l’entêté
                 
                Je vous ai dis que « la juridiction » est un faux problème. Point barre…
                 
                Quant à vos divagations sur le “mandat” de P6.v² (d’Eux)… Ça tient de l’« histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours »
                 

                • Cave Ne Cadas dit

                  Vous êtes le même genre de sire que « le petit pape de Genève »… (du site “La-Foi”…) dans un autre registre…
                   
                  Nous avons donc maintenant aussi…un « petit pape de Montagney »…
                   

              • Jean-Baptiste dit

                Quant à l’idée de la juridiction supplée :

                Premièrement cela ne suffit pas à préserver l’Église hiérarchique et la succession apostolique.

                Deuxièmement l’argumentation des frères Dimond comporte une erreur logique évidente. Lorsqu’ils relèvent l’objection de leurs adversaires, qui disent que la juridiction supplée requiert d’avoir possédé initialement une juridiction, ils prennent l’exemple du prêtre qui confesse en cas de danger de mort, et parlent comme s’il n’avait bénéficié d’aucune juridiction, ce qui est évidemment faux. Ils ont bénéficié de leur juridiction de prêtre, mais sans bénéficier spécifiquement du droit de confesser en dehors de leur territoire assigné… Cette argumentation est donc d’une certaine mauvaise foi… Si j’avais fait pour ma part des erreurs de logique de ce genre dans mes copies de droit à la faculté, on m’aurait mis 4/20…

                • Jean-Baptiste dit

                  Le cardinal Siri n’a jamais été intronisé ni reconnu pape par l’Église universelle. De surcroît, aucune révélation privée n’a dit qu’il était en vie et validement pape.

                  • Cave Ne Cadas dit

                    HORS SUJET !!!
                     
                    Mais bien qu’il (Mgr Siri) n’a pas été « reconnu pape par l’Église universelle » il a été validement ÉLU !
                     
                    …vos « révélations privées » n’ont aucune valeur !
                     

                • Cave Ne Cadas dit

                  Non, JBA…
                   
                  Peter Dimond (et non « les frères ») parle des prêtres validement ordonnés ET NOUS AUSSI… donc vos pseudo-prêtres de P6.v² sont exclus ! et n’ont aucune « juridictions »…
                   
                  Les prêtres orthodoxes ont-ils la juridiction ? (question qui se posée en 1927)
                   
                  http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rebyz_1146-9447_1927_num_26_148_4632
                   
                  D’où il ressort que :

                  Le catholique peut aller au prêtre orthodoxe dans le cas de danger de mort aux conditions suivantes : pas de scandale pour les autres fidèles ; pas de prêtre catholique : aucun danger de perversion à redouter de la part du prêtre orthodoxe, et enfin la probabilité que l’orthodoxe administrera ce sacrement selon les rites de l’Église…

                   

              • dztoxik dit

                Déjà, comme le dit Cave Ne Cadas, votre histoire de mandat pontifical est une histoire raconté par des tiers. Toujours est-il que même sans ce mandat, vous ne pouvez nier que votre pseudo hiérarchie tient exclusivement sa « juridiction » de Wojtyla, vous ne voulez pas répondre à ma question parce qu’elle met toute votre théorie digne des tenants des E.T. à plat même en admettant le fait qu’il y ait eu un mandat pontifical quelques 10 ou 15 années avant les sacres. Ah mais j’oubliais, Montini est encore en vie et a envoyé une lettre en 1988 à Mgr Lefebvre lui faisant part de sa détention et lui donnant son approbation pour le sacre des évêques.

                Dans votre hiérarchie où quasiment personne n’est en communion avec votre Montini, vous pouvez me dire de quel diocèse Mgr Fellay, Williamson ou Tissier de Mallerais sont ordinaires ?

                Là encore, je m’attends à une non-réponse mais sait-on jamais, un éclair de lucidité ou un brin de courage, c’est peu demandé.
                 

                • Jean-Baptiste dit

                  Si la Fraternité Saint Pie X était en communion avec les antipapes de Rome, il ne serait pas question de « ralliement ». Comme le dit l’abbé Ricossa, la Fraternité Saint Pie X en pratique ne considère pas Bergoglio (aujourd’hui) comme pape, puisqu’il ne lui obéit pas et agit indépendamment de lui. Par ailleurs, ce qu’il faut considérer, c’est qu’en 1988, Mgr Lefebvre a reçu mandat de Paul VI, et qu’à ce moment-là du moins, la Fraternité Saint Pie X était, en la personne de Mgr Lefebvre, en communion avec lui : ce qui a permis à la Fraternité Saint Pie X de bénéficier d’une juridiction. D’où le fait que la Fraternité ait prospéré et que toutes les autres communautés : Abbé de Nantes, sédévacantistes divers, n’aient rien pu fonder de véritablement solide, d’organisé et de hiérarchisé comme la Fraternité Saint Pie X.

                  Le mandat de Paul VI est attesté, je l’ai déjà dit. Mais vous n’en saurez pas davantage… Pour cela, il faut croire. Même les démons croient…

                  • dztoxik dit

                    Encore une fois, vous ne répondez toujours pas donc je repose une dernière fois mes questions :
                    — Comment une hiérarchie una cum Bergoglio qui ne croit même pas à la survie de votre « pape » peut-elle tirer sa juridiction de quelqu’un qu’elle [votre hiérarchie] ne reconnait pas ?
                    — De quels diocèses Mgrs Fellay, Williamson, Tissier, Galaretta sont-ils ordinaires ?

                    Merci de ne pas faire comme à chaque fois, à savoir botter en touche comme à chacun de vos messages qui n’ont aucun rapport avec mes questions. Je me fiche du mandat pontifical.

  20. Fert Fert Fert dit

    Aux dernières nouvelles Paul 6…66 aurait été vu en compagnie de Hitler mais chuuttttt !!! on ne peut pas le dire à tout le monde !!!

    Je compte sur votre discrétion cher Cave Ne Cadas !

    • Cave Ne Cadas dit

      Ne vous inquiétez pas mon cher Fert³

      … Le CatholicaPedia Blog ne reçoit que 6480 visites (en moyenne) par jour en ce moment ! (hier c’était 7336)…
       

      • Alexandre dit

        Je n’y crois pas une seconde qu’il y ait eu 6480 visites aujourd’hui sur ce site ! La folie des grandeurs vous prend à la tête ! Quand on regarde les sites qui donnent une estimation du nombre de visites et de pages consultées, catholicapedia attire dans les 250 personnes par jour.
        donne un aperçu complet des statistiques d’un site

        • Mon pôvre Alexandre…
           
          Savez-vous… (non, vous NE savez PAS !) que les sites « qui donnent une estimation du nombre de visites et de pages consultées » n’ont AUCUNE connaissance réelle de la fréquentation des sites Internet…
           

          B16 sacrilège frère Roger
          Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

           

          B16 sacrilège frère Roger
          Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

           
          Sans commentaires !
           
          Néanmoins vous pouvez voir sur la droite que ces chiffres ne concerne que le blogue : wordpress.catholicapedia.net
          et sur la gauche que le nombre de visites totale (du 1 au 22/12/2014) est de 143.264…
           
          Je ne vous dis pas avec les chiffres du site (catholicapedia.net) en plus…
           

  21. Charles dit

    Bon ! ça dérape dur…mais qu’Est-ce que c’est drôle !!!! Entre les gouttes de Louis-Hubert, les statistiques (sérieuses) de Cave, les bons mots de Fert, l’humour angevin d’Édouard et le sentencieux et  très sectaire  Jean-Baptiste……j’y vois comme le petit rayon de soleil en clin d’œil de la nativité qui semble nous dire à tous : redevenez, au moins ces jours-ci, innocents comme des petits enfants et même comme ce berger allemand, qui, ne sachant pas où se réfugier pour dormir, n’a pas trouvé mieux qu’une crèche (toute une actualité !) dans une église et a choisi pour sa couche de fortune rien moins que l’Enfant Jésus Lui-même sur lequel il s’est blotti pour s’endormir de son bon sommeil de chien…(voir photo plus bas)

    Ah !!!! mais quelle leçon d’humilité ne nous donne-t-Il pas là, par Berger allemand interposé !!! Nous devrions songer de temps à autre à l’imiter — ce brave toutou — et aller nous réfugier nous aussi quelques instants dans les bras accueillants de Jésus-enfant…

    Dieu aime ses créatures, TOUTES ses créatures, et, bien sûr, plus particulièrement celles qu’Il a créées À SON IMAGE …même si ça ne se voit pas beaucoup et que ce sont justement celles qui lui donnent le plus de souci !!!

    Être Père est un travail épuisant et à temps complet !…et les sales bêtes que nous sommes lui donnons autrement du fil à retordre que notre Berger allemand……car les bêtes savent d’instinct qui les aime et vers qui doivent aller leur reconnaissance……

    Craignons mes chers amis que, victime d’un « burn out » divin,  Dieu ne confie un jour l’avenir de Son Église à nos frères …les animaux !!!!!!!!!!!!!!!!

    Bon ! moi ce ne sont pas mes gouttes mais ma tisane que je vais prendre…je dois être un peu fatigué…car je vois des toutous en rouge, habillés en cardinaux……

    Allez ! au lit !
     


     
    Scène de la Nativité dans le chœur d’une église.
    Pendant la nuit, quelqu’un a vu cette scène et a eu la bonne idée de l’immortaliser… 

    Ce chien a choisi l’Enfant Jésus.

    Personne n’a eu le cœur de le chasser ; il y a donc passé la nuit.

    Nous devrions tous avoir le bon sens de ce chien et nous réfugier auprès de Jésus, de temps en temps…

    Cette scène est trop mignonne pour ne pas la partager. Faut-il mentionner que ce chien est un ‘berger’ ?
    Joyeux noël !

     

  22. Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus dit

     

     
    LE RETOUR ???

    DE LA MONTI…NI !!!

    maMAN !!! J’AI PEUR !!! la pipi m’échappe !!! pipi, pipi…!!!

    Ce rouge franc-tireur est prêt à lui tirer dessus pour en finir une bonne fois pour toute, vieille ****** (censure) ; le vieux a bon pied mais surtout bon œil, pourvu qu’au passage de sa satanée gestatoria…
    il ne le rate pas cette fois-ci !

    MAIS ! laissez-le donc sortir de sa cave avec Jean-Baptiste, s’exclame Bergo !!    à trois avec Ratzi, nous formerons un triumvirat D’ENFER !!!

    Et nous irons tous nous égayer au sauna… gay !

    http://www.express.be/joker/fr/platdujour/le-vatican-et-le-plus-grand-sauna-gay-deurope-partagent-un-immeuble-ensemble.htm
     

  23. charles dit

    L’HOMME NIBUS, aux photos dignes d’un film d’horreur, n’est pas gentil !!!!

    À cause de lui, mes tripes sont en train faire leur aggiornamento et mon visage se crispe d’une crampe totalement hilarante !!!   http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    Il est vrai que, en outre, les termes « romains » employés le sont également : source d’embarras…actes inappropriés…http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    On imagine les scènes de quiproquo dans un film tragi-comique : je verrai bien de Funés et Bourvil, flanqués de Ventura et Gabin par exemple…je me garderai bien de distribuer les rôles (cardinaux, tenancier, adeptes du sauna, etc…) mais j’ai ma petite idée que je garde pour moi !!!   http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

    Ouf !!! Sacrés italiens !!!! avec eux la Rome antique n’est jamais très loin……

    …tant il est vrai que les voyages dans le temps (dé ?)forment la jeunesse et les petits catholiques semper idem que nous sommes …peut-être !!!   http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_heart.gif

    Joyeux Noël à tous !   http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
     

  24. Edouard Marie Laugier dit

    Comme souvent les bandes de sectaires, ardent défenseurs du « clergé » conciliaire (que ce soit les survivantistes ou les belmontiens, ou les ricossiens) parlent de Juridiction, la « sacro sainte » juridiction mais aucun d’eux n’évoque et l’invalidité ontologique de leur « clergé » et surtout l’absence complète de Foi Catholique de cette secte qui n’est plus Catholique.

     

    Il en est même près de Bordeaux qui refusent de condamner les derniers vieux vrais évêques pour ce qu’ils sont, des apostats, mais qui écrivent des pamphlets contre des auteurs antilibéraux …

    Ne serait-il pas temps de tirer la chasse plutôt que de donner écho à ces détraqués qui s’imaginent que Dieu fait reposer Son Église sur ce monceau de fumier.
     

    kenzosmileys

     

    • Jean-Baptiste dit

      Il n’y a aucun rapport entre les survivantistes et le « clergé conciliaire ». C’est la preuve que vous ne comprenez pas ce que j’ai dit. J’ai été clair : la Rome moderniste n’est pas l’Église catholique (c’est la prostituée de Babylone), et l’Église catholique hiérarchique existe en la personne de Paul VI et de la Fraternité Saint Pie X, Mgr Lefebvre ayant bénéficié de son mandat.

      Aucun rapport, donc, avec le clergé conciliaire. Vous n’êtes pas le premier sur ce site internet pharisaïque à prononcer une telle ânerie et j’ai bien du mal à me l’expliquer…

  25. Edouard Marie Laugier dit

    Jean Baptiste dixit :

     

    « Le mandat de Paul VI est attesté, je l’ai déjà dit. Mais vous n’en saurez pas davantage… Pour cela, il faut croire. Même les démons croient… »

     
    C’est vrai c’est comme pour le père Noël, il faut croire à la « magie de Noël » et à son « esprit » pour pouvoir avoir le vieux barbu qui nous apporte des cadeaux.
    Ou comme n’importe quel tour de « magie » (sic) d’ailleurs, si on y croit pas, ça ne « marche pas ».

    Bref votre histoire c’est encore un truc d’initiés où seul un petit nombre, une « élite » peut accéder à la « vérité ».
     

    • charles dit

      Je suis abasourdi par l’ampleur sablonneuse de tous ces mini échanges sur la fameuse juridiction… Faute de temps et de motivation instantanée, je n’y reviendrai pas ce jour, 31 décembre de l’An (de grâce ?) 2014……

      Mais il m’apparait tout de même, qu’outre un débat d’initiés (et là je ne peux qu’abonder dans le sens d’Édouard) toutes ces petites sorties montrent à quel point la Tunique sans couture de Notre-Seigneur est déchirée, piétinée, lacérée en tous sens jusque dans sa propre maison !…

      Parce Domine !
       

      • Edouard-Marie Laugier dit

        D’ailleurs la question se règle assez simplement, au grand désespoir des professionnels de la complication théologique et canonique.

        La Juridiction est un pouvoir de Jugement, un « droit » et un « DEVOIR » pour exercer une autorité sur une ou plusieurs personnes.
        Ce pouvoir est donné par une autorité supérieure (le Pape) qui est la règle de toutes autorités (dans l’Église).

        Il n’y a plus de Pape, donc plus personne d’apte à dispenser une juridiction.
        Il n’y a plus aucun évêque Catholique, ayant reçu validement le Sacre, et ayant conservé la Foi Catholique, quoi qu’en pensent les Belmontiens.
        Et quand bien même cette autorité épiscopale s’exerce sous le contrôle du Souverain Pontife qui peut le démettre s’il ne remplit pas sa charge.
        Il n’y a pour ainsi dire presque plus de curés ayant reçu de leur évêque cette délégation de son pouvoir pour administrer une paroisse.
        Et quand bien même cette autorité de curé s’exerce sous le contrôle de l’évêque qui peut le démettre s’il ne remplit pas sa charge.

        Il n’y a donc plus aucune raison de parler de Juridiction, et même de diocèses, puisque la règle de l’Autorité, le Souverain Pontife, n’est plus. Ni formellement ni matériellement.

        Dès lors c’est la suppléance qui s’exerce, pour le bien des fidèles, y compris pour un abbé Belmont qui, stricto sensus, comme tout les autres abbés (véritablement ordonnés) n’ont plus aucun pouvoir sur les fidèles.

         

        • Cave Ne Cadas dit

          Édouard,
           
          Veuillez préciser, s’il vous plait… quand vous dites ;
           
          « Il n’y a plus aucun évêque Catholique, ayant reçu validement le Sacre, et ayant conservé la Foi Catholique, … »
           
          DANS LA SECTE CONCILIAIRE…
           
          Car des « évêques Catholiques, ayant reçu validement le Sacre »… il y en a…encore !
          (una cum… & NON UNA CUM…)
           

          • Edouard Marie Laugier dit

            Oui c’est cela. Je suis dans l’idée de répondre aux bêtises des belmenteries de l’abbé Belmont et j’ai oublié de préciser :

            Plus aucun évêque de Pie XII (roncalli pour l’abbé Belmont (sic) validement ordonné (cela va de soi avec la précision) et ayant conservé la Foi Catholique.

            L’abbé Belmont prétend hélas que ceux-ci n’ont pas formellement apostasié

  26. Charles dit

    Édouard, si l’Abbé Belmont prétend que les évêques validement ordonnés sous Pie XII ou Roncalli-Jean XXIII, n’ont pas formellement apostasié, c’est que l’Abbé doit être partisan de la thèse de l’ignorance invincible de ces évêques là !!! C’est tout dire………

    Par ailleurs, voici la position des « Frères » Dimond sur l’absence de juridiction. Qu’en pensez-vous cher Édouard ?
     

    LE PROBLÈME DE L’ ʽABSENCE DE JURIDICTION’
    – F. Peter Dimond –

     
    En attendant une éventuelle vidéo sous-titrée français, voici le lien donnant sur les fichiers audios en anglais, très détaillés sur ce point.
     
    Certaines personnes dans le mouvement traditionaliste sont en faveur de la position doctrinale dite de l’ ‘absence de juridiction’.
     
    D’après cette position, la juridiction ne peut être acquise que d’un supérieur légitime. Et donc, puisque tous les prêtres indépendants, et même les prêtres ordonnés après l’élection des antipapes Vatican II, ne furent pas légalement agréés par un supérieur, alors ils n’ont pas de juridiction.
     
    Puisque la juridiction est nécessaire pour qu’un prêtre puisse validement absoudre dans un confessionnal, l’absence de juridiction de leur part voudrait dire que toutes les confessions qu’ils entendent sont invalides.
     
    De nombreux traditionalistes ignorent que pour qu’un prêtre puisse validement absoudre au confessionnal, il a non seulement besoin d’être validement ordonné dans le rite traditionnel d’ordination par un évêque qui fut consacré dans le rite traditionnel de consécration, mais il doit aussi posséder ce qu’on appelle la “juridiction”, c’est à dire l’autorité de la part de l’Église d’entendre les confessions et de pardonner les péchés des pénitents.

    Concile de Trente, session 14, chapitre 7 – « … ne doit avoir aucune valeur l’absolution prononcée par un prêtre sur quelqu’un sur lequel il n’a pas de juridiction ordinaire ou déléguée. »

    On peut donc comprendre pourquoi le problème de la juridiction est important.
     
    Le code de droit canon contient des lois à propos de la façon dont la juridiction est obtenue. Normalement c’est d’un évêque avec une juridiction ordinaire qui a reçu sa juridiction d’un vrai pape.
     
    Puisque grosso modo tous les prêtres indépendants et les autres prêtres qui proposent aujourd’hui les sacrements traditionnels n’ont pas reçu d’approbation de la part d’un évêque approuvé par Pie XII, qui fut le dernier vrai pape, ces personnes concluent que ces prêtre n’ont pas et ne peuvent pas avoir de juridiction pour entendre les confessions et pour leurs autres activités.
     
    Dans cet audio, je vais vous montrer que cette position doctrinale est complètement fausse, et qu’elle est réfutée par l’histoire, le bon sens et l’enseignement catholiques et même par le code de droit canon qu’ils pensent à tort être en faveur de leur position.
    Nous avons réfuté cette position doctrinale complètement erronée sur notre site Internet. (LIEN PDF)
    Cependant, il y a d’autres faits qui doivent être passés en revue pour démolir encore plus cette erreur schismatique.
     
    Le plus gros problème avec les partisans de la position de l’absence de juridiction, c’est qu’ils n’arrivent pas à comprendre la différence entre les lois ecclésiastiques et les lois divines.
     
    Les lois de l’Église qui gouvernent la façon dont la juridiction est accordée sont les lois ecclésiastiques. C’est pourquoi elles ont été changées de nombreuses fois. Elles appartiennent à la même catégorie que d’autres lois qui ont été modifiées et révoquées par des papes.
     
    Il y a eu un nombre incalculable de lois ecclésiastiques qui ont été promulguées dans le passé par des conciles œcuméniques. Il y avait par exemple des lois interdisant aux moines de chasser, disant que les prêtres devaient être acceptés dans certains diocèses, que personne ne devait créer de nouvel ordre religieux et ainsi de suite.
     
    Contrairement aux vérités dogmatiques, les lois ecclésiastiques peuvent être révoquées et modifiées, et peuvent cesser de s’appliquer dans une situation de nécessité qui n’avait pas été prévue par le législateur.
     
    En plus, l’Église enseigne que la juridiction peut être donnée dans des circonstances variées à ceux qui ne l’ont pas reçue d’une façon normale.
     
    Ces principes, incluant la juridiction suppléée, l’epikeia, et d’autres que nous mentionnerons, sont cités dans presque tous les commentaires de droit canon sur le sujet.
     
    L’application de la juridiction suppléée à ce sujet, à savoir que l’Église accorde automatiquement la juridiction à une personne qui ne l’a pas reçue de façon normale, soit parce qu’il y a une situation d’erreur commune, ou un doute probable sur la loi ou un fait, est une chose tellement indisputable que ce concept de juridiction suppléée est mentionné dans le code de droit canon lui même.

    Code de Droit Canon (1917), canon 209 – « En cas d’erreur commune ou de doute positif et probable, sur un point de droit ou de fait, l’Église supplée la juridiction pour le for tant externe qu’interne. »

    Rien qu’en citant ce canon du Code, nous pouvons déjà réfuter quelques partisans de la position de l’absence de juridiction.
     
    Par exemple, une dénommée Barbara Linaburg a écrit un livre pour nier que les prêtres indépendants puissent avoir une juridiction suppléée, livre qui contient de très sérieuses erreurs doctrinales.
    Elle dit à la page 10 de son livre :

    “Les Apôtres seraient horrifiés aujourd’hui de voir ce qui a été ajouté au sens de la Tradition, à savoir, l’epikeia, l’erreur commune et la juridiction suppléée de l’Église, ou quoi que ce soit d’autre qui semble plausible à l’imprudent pour approuver ces supercheries.”

    Or, nous avons vu que le code de Droit Canon lui-même enseigne la juridiction suppléée, un concept ‘horrible’ d’après elle.
     
    D’autres partisans de la positon de l’absence de juridiction sont un peu plus astucieux. Ils reconnaissent le concept de juridiction suppléée, mais y mettent de grandes restrictions.
     
    Ils disent souvent qu’elle n’est pas accordée à une personne qui n’a pas reçu de juridiction initialement. Donc par exemple l’Église n’accorderait de juridiction qu’à quelqu’un qui a déjà été un prêtre valide approuvé par un évêque approprié, mais dont la juridiction est périmée ou qui essaye d’utiliser la juridiction dans une localité où il ne l’a pas.
     
    Donc ils reconnaissent la juridiction suppléée mais ils disent qu’elle n’est accordée qu’à une personne qui a auparavant reçu une approbation et une juridiction.
     
    Cet argument est bien évidemment totalement faux.
     
    Il est réfuté tout d’abord si l’on considère la fait que l’Église a toujours enseigné que tous les prêtres validement ordonnés, en cas de danger de mort, peuvent absoudre un pénitent même s’ils n’ont jamais reçu de juridiction pour entendre des confessions. On leur donne la juridiction automatiquement de la part de l’Église pour les besoins de la personne qui les approche en danger de mort. En fait ceci est également mentionné spécifiquement dans le Code de Droit Canon de 1917.

    Code de Droit Canon (1917), canon 882 – « En péril de mort, tous les prêtres, quoique non approuvés pour les confessions, absolvent validement et licitement n’importe quels de tous péchés ou censures, quoique réservés ou notoires… »

    Ce concept qui consiste à donner la juridiction à des prêtres qui ne l’ont jamais eue avant en cas de danger de mort n’est pas apparu avec le code de droit canon de 1917, mais a été reconnu pendant toute l’histoire de l’Église.
     
    Qui plus est, dans ce canon, nous voyons un nouvel exemple de la distinction entre les lois ecclésiastiques et les lois divines.
     
    Il y a eu beaucoup de lois canoniques à propos des péchés réservés. Par exemple, si une personne en venait à commettre un acte entrainant une excommunication, comme pratiquer un avortement, alors la confession sera parfois réservée à un supérieur hiérarchique afin que seulement certains individus puissent pardonner ces péchés.
     
    Mais en cas de danger de mort ou dans certaines nécessités, ces réserves ne s’appliquent pas.
     
    Donc, avec ces deux faits préliminaires et exemples que nous avons donnés, nous pouvons réfuter et mettre à terre les deux premiers piliers de la position de l’absence de juridiction.
     
    Certains partisans de la position de l’absence de juridiction affirment que l’Église ne peut fournir de juridiction à qui que ce soit qui n’a pas été approuvé de façon normale. C’est évidemment complètement faux et réfuté par le code de droit canon lui-même.
     
    D’autres affirment que l’Église ne fournit pas de juridiction à ceux qui n’ont pas été approuvés précédemment par l’Église ; et nous avons vu que c’est également faux.
     
    Mais ce n’est pas suffisant pour réfuter leurs arguments. Car beaucoup d’entre eux admettent que l’Église peut accorder la juridiction à des gens qu’elle n’a pas approuvés auparavant, mais seulement en cas de danger de mort.
     
    Ils prétendent que l’Église ne fournit pas de juridiction à des prêtres qui n’ont pas été précédemment approuvés pour mener à bien un apostolat de prêtre normal et entendre de façon répétée des confessions et faire toutes les autres choses qui s’appliquent à la prêtrise.
     
    Donc est-ce qu’il y a des preuves montrant que l’Église fournit automatiquement une juridiction à un prêtre qui n’a pas été approuvé par un supérieur ecclésiastique, et qu’elle peut lui donner de façon répétée la juridiction pour entendre les confessions et mener à bien toutes les activités de la prêtrise ?
     
    La réponse à cette question est oui.
     
    Nous en trouvons un bon exemple dans le Grand Schisme d’Occident et avec le grand Saint Vincent Ferrier.
     
    Comme vous le savez peut-être la période du grand schisme d’Occident fut une période de confusion massive, et dura de 1378 à 1417. Durant le grand schisme d’Occident, il y avait deux et parfois trois personnes prétendants être papes. Il n’y avait bien sûr qu’un seul vrai pape, mais parfois deux autres antipapes. De nombreux évêques et prêtres furent consacrés et ordonnés par ces antipapes et par ceux qui avaient été élevés aux ordres par eux.
     
    St. Vincent Ferrier fut ordonné au tout début du grand schisme d’Occident, en l’an 1379. St. Vincent venait d’Espagne et peu après que le schisme eut commencé, l’Espagne prit la défense de l’antipape Clément VII, le premier des antipapes d’Avignon.
     
    St. Vincent fut ordonné par le cardinal Pierre De Luna, qui était l’un des partisans de l’antipape Clément VII, et fut excommunié par le pape Urbain VI pour avoir soutenu l’antipape d’Avignon.
     
    Donc, St. Vincent fut ordonné par un cardinal excommunié qui supportait l’antipape Clément VII. Et ce même cardinal De Luna allait finir par devenir l’antipape Benoît XIII, le second des antipapes d’Avignon. Ainsi, il fut clairement ordonné par un évêque et cardinal qui n’était pas un supérieur légitime car il avait été en fait excommunié par le vrai pape.
     
    Vincent Ferrier n’était pas coupable de péché car la situation était vraiment confuse pour savoir laquelle des élections étaient canoniques entre Urbain VI et Clément VII.
     
    Mais il n’y a aucun doute sur le fait que le pape Urbain VI était en fait le vrai pape et que les cardinaux qui supportaient l’antipape n’étaient pas des supérieurs légitimes.
     
    Donc, St Vincent ne fut pas ordonné par une autorité légale de l’Église Catholique et il ne fut pas envoyé ou ne reçut pas de juridiction pour entendre des confessions par une autorité de l’Église. C’est un fait.
     
    Si l’on suit la logique des partisans de la position d’absence de juridiction, on voit clairement que St Vincent n’aurait pas pu avoir de juridiction. Donc, toutes les confessions qu’il a entendues lors de son vaste apostolat étaient invalides d’après eux.
     
    D’après leur position, on est obligé de pense que Vincent Ferrier a opéré comme un renégat, sans véritable approbation ecclésiastique, et qu’il n’avait pas de juridiction et n’était pas autorisé à prêcher.
     
    Laissez-moi vous citer l’un d’entre eux pour illustrer ce cas. Barbara Linaburg, dans son livre cité auparavant, à la page 6, dit ceci :

    “L’ordinaire local est la seule et unique source d’où peut être obtenue la juridiction pour entendre les confessions”.

    Donc, St Vincent ne pouvait pas l’avoir puisqu’il ne l’a pas obtenue de l’ordinaire local.
    Même personne, page 22 :

    “Un évêque ne peut pas consacrer avec une excommunication planant au dessus de sa tête. Il n’y a aucune loi qui le permet. Tout prêtre ordonné par eux sont aussi suspendus, et leurs Messes sont sacrilèges et vides de tout pouvoir divin”.

    Donc, les messes de St Vincent Ferrier étaient sacrilèges et vides de tout pouvoir divin parce que l’évêque qui l’ordonna – le cardinal – était excommunié.
    Même livre, page 33 :

    “Comment ces usurpateurs peuvent-ils prétendre que l’Église leur fournira une juridiction alors que cette même Enlise ne les a jamais établis ? L’Église ne peut fournir de juridiction à des prêtres qu’elle n’a jamais établis, et tous les prêtres doivent être validement et légalement ordonnés pour recevoir une juridiction.”

    Donc, si l’on suit le raisonnement des partisans de « l’absence de juridiction », St Vincent Ferrier n’aurait pas pu avoir de juridiction. Cette conclusion est inévitable ; mais, cette conclusion est complètement fausse.
     
    Nous le savons par le fait même que St Vincent est un saint canonisé ; et l’Église n’aurait jamais canonisé un personne dont le vaste apostolat aurait été illicite, invalide, sacrilège et peu flatteur au regard de la dignité et des lois de l’Église.
     
    En plus, nous savons que St Vincent Ferrier possédait bien une juridiction, même quand il était sous les antipapes d’Avignon, parce que dans la bulle de canonisation, publiée par la pape Pie II, est fait référence à la vision de St Vincent Ferrier dans laquelle Notre Seigneur informe St Vincent qu’il est l’Ange du Jugement cité dans l’Apocalypse.
     
    Dans la bulle de canonisation du pape Pie II (qui est citée dans notre article sur la Juridiction) est dit :

    “Comme un vigoureux athlète, il se précipita pour combattre les erreurs des juifs, sarrasins et des autres infidèles : il était l’Ange de l’Apocalypse, volant à travers les cieux pour annoncer le jour du Jugement Dernier, pour évangéliser…”

    Donc l’Église catholique a clairement approuvé l’apostolat de St Vincent Ferrier quand il était sous les antipapes, prouvant ainsi qu’il n’a pas agi invalidement, mais bien validement.
     
    Ainsi, cela prouve que l’Église fournit une juridiction à des prêtres pour des confessions et des actes répétés qui sont propres à l’apostolat des prêtres, même si ces prêtres n’avaient jamais été approuvés de façon correcte avant.
     
    Si ces prêtres agissent de bonne foi, et que les gens qui viennent à eux sont de bonne foi, l’Église fournira alors la juridiction.
     
    Cela détruit l’argument de la position d’absence de juridiction, selon lequel :
     
    l’Église ne fournit pas de juridiction et

    Elle ne fournit pas de juridiction à des gens qui n’en ont jamais eu avant et

    si elle fournit une juridiction à des gens qui n’en ont jamais eu avant, elle ne le fait qu’en cas de danger de mort.

     
    C’est complètement faux ! Tout ceci est réfuté par le cas de St Vincent Ferrier, qui prouve que l’Église peut fournir une juridiction à des personnes qui n’en ont jamais eu avant, et qui n’ont pas été légalement approuvées, et qu’elle leur fournit de manière répétée pour plusieurs actes.
     
    C’est parce que les lois qui régissent la façon dont la juridiction est accordée et dont les prêtres sont approuvés, sont des lois ecclésiastiques, ce ne sont pas des dogmes.
     
    Il est aussi intéressant de noter que la vision que Jésus-Christ donna à St Vincent Ferrier alors qu’il était encore sous les antipapes d’Avignon l’appelait à prêcher l’Évangile. Donc il prêchait alors qu’il n’avait pas encore été correctement approuvé.
     
    Ceci prouve que les lois qui régissent la manière dont les personnes sont missionnées sont des lois ecclésiastiques, et que l’Église peut missionner quelqu’un automatiquement.
     
    Donc pour nous tout ceci démolit entièrement la position de l’absence de juridiction et devrait être suffisant pour réfuter toute leur argumentation.
     

    • Voici dans ce document qui suit, un article de M. l’abbé Ricossa concernant les sacres sans mandat (et la juridiction à notre époque). Publié en juillet 1997, il s’agit d’une réponse de l’abbé Ricossa à M. l’abbé Belmont, prêtre qui ne reconnaît pas les sacres sans mandat. Cette publication est toujours d’actualité. En effet, un certain nombre de fidèles (« sédévacantistes »), endoctrinés par certains, refusent de reconnaître les sacres catholiques opérés depuis la vacance du Siège de Saint Pierre. Cette position signifie donc que non seulement, il n’y aurait plus aujourd’hui de vrais évêques catholiques mais que tous les prêtres ordonnés par des évêques sacrés sans mandats romains ne seraient pas de vrais prêtres ou ne pourraient pas donner les sacrements et célébrer la Messe.

      L’abbé Ricossa à travers ce dossier bien fourni et détaillé réfute la position de ces derniers et nous démontre que dans la situation actuelle, un sacre sans mandat romain est tout à fait valide et licite mais que le sacré n’a pas de pouvoir de juridiction.

      Bonne lecture !

       

       

    • Edouard Marie Laugier dit

      J’en pense qu’il n’est pas utile de recourir aux travaux des frères dimond et encore moins de le dire, c’est donner du crédit à ces gens là.

      La Juridiction n’a pas lieu d’être invoquée, puisque celui qui en est, non pas le propriétaire (c’est NSJC) mais le dépositaire, à savoir le Souverain Pontife, son Vicaire, n’est présent ni formellement ni matériellement.

       

      Croire et faire ce qui a toujours été cru et fait.
       

      • Cave Ne Cadas dit

        Vous avez tord mon cher Édouard de penser cela…
         
        Beaucoup de travaux des « frères » Dimond sont de grandes valeurs…
         
        …si quelques-uns sont complètement mauvais et nocifs !…
         

        • Edouard Marie Laugier dit

          Libre à vous de composer et d’aller boire un peu de vérité à la source de beaucoup d’erreurs. Un peu comme le font certains fans de Maritain ou Madiran ou même de l’affreux Zins.

          Le mélange d’erreurs et de vérités, fondement du libéralisme, finit toujours par se payer d’une sale manière …
           

          • Cave Ne Cadas dit

            C’est l’art du discernement des esprits
             
            Accordé par le Saint-Esprit, ce don n’est pas donné à tous…
             

          • Abenader dit

            « L’affreux Zins » a vomi Laugier. Mais pour qui diable vous prenez-vous, petit fat prétentieux et imbu de lui-même ?! Et ça se dit franc… Lorsque Cave vous a banni, je m’en étais attristé, mais visiblement une quarantaine ne vous a pas refroidi les muqueuses, et c’est au silence permanent qu’il faudrait vous réduire.

             

            L’abbé Zins, diacre de par la volonté de Dieu, est un saint, sa vie, son œuvres et d’autres faits qu’il ne sied pas de décrire publiquement en sont la preuve.

             

            Vous n’étiez pas encore né, qu’il avait déjà exposé de la manière la plus complète qui soit la crise apocalyptique que l’on vit, ses causes, ses effets et ses conséquences.

             

            Vous devriez avoir honte, si vous n’avez pas au moins la crainte d’amasser des charbons ardents sur votre tête. Et ressouvenez-vous bien du sort qui attend, aux dires de Notre-Seigneur, ceux qui comme vous se perdent en jugements téméraires.
             

            • Fert Fert Fert dit

              Cher Abenader,

              je ne connais que très peux l’abbé Zins, apparemment il ne fait pas l’unanimité, pouvez-vous m’en dire plus sur lui svp, par exemple pourquoi il n’est pas prêtre après tout ce temps ?

              Merci
               

            • Edouard Marie Laugier dit

              Le diacre Zins, un juif que Mgr Lefebvre a refusé d’ordonné et même de recevoir, est un dangereux personnage.

              Vous exposez les aspects brillants (lesquels ?) parlons de ce qui n’est pas reluisant …

              — Il ne croit pas au prophéties du Grand Monarque, « rêve talmudique » et « millénariste » (sic) comme il l’appelle.

              — Il ne croit pas à la Mission Divine de la France.

              — Il pousse les fidèles à se couper de TOUT sacrements, les décrétant de sa propre autorité illicite, et se déclarant seul diacre licite sur Terre (on ne rit pas !!) tout en ayant reçu son diaconat de Mgr Lefebvre dont il vomit non seulement tout les prêtres issu de son épiscopat, mais également des clercs comme feu l’abbé Vérité qui a eu pour seul tort de prêcher des retraites dans un bâtiment de la frat’, donc étant à ses yeux gravement compromis. Ses disciples ont suivis au garde à vous.
              Motif principal invoqué ? l’absence de Juridiction.

               

              Mais l’abbé Zins est un hypocrite car il empêche ses adeptes d’aller aux Sacrements (il y a eu des cas de suicides notamment chez un jeune adolescent), mais il a reçu, à une époque, la sainte communion des mains d’un certain abbé Egrégy, un inconnu qui gagne surement à le rester.

              Bref le diacre juif Zins, je persiste et  signe, est un sale type, à moins qu’il ne rétracte ses horreurs et aillent faire pénitence.

              C’est pas demain que je changerais de discours. Allez donc vous renseigner sur votre gourou.
               

    • Edouard Marie Laugier dit

      Le raisonnement de l’abbé Belmont est similaire à celui de la fsspx, c’est un raisonnement Lefebvriste qui consiste à dire que rien ne permet d’affirmer qu’ils sont hérétiques/apostats formels, qu’ils n’ont pas déclaré se séparer de la Foi Catholique ou dit de choses explicitement contre la Foi Catholique.

       

      Ils ne professeraient donc que des « erreurs » et non des hérésies et rien ne prouverait qu’ils en soient parfaitement conscient.
      Ils n’ont par ailleurs « pas apostasié du nom de Catholique dont ils se revendiquent toujours », ce que disait en substance Vincent Chabrol / NM pour ceux qui connaissent.
      Et cela même si derrière le nom de Catholique ils « eux » mettent n’importe quoi !

      Bref Mgr Gaume est selon l’abbé Belmont empreint de relents d’hérésies traditionalistes et fidéistes mais eux, les conciliaires ne sont qu’empreint d’erreurs.

       

      Et quand on leur pose la question de savoir s’ils partagent la même Foi … ça coince.

      Ces curés là sont des distributeurs de Sacrements, rien d’autres.
       

  27. Charles dit

    Merci, cher Cave, pour ce rappel de la position de M. l’Abbé Ricossa, position que l’on peut résumer comme suit :

    a) il existe dans l’Église le pouvoir d’ordre et le pouvoir de juridiction.

    b) ces deux pouvoirs, qui sont intimement liés par une relation mutuelle et normalement doivent être exercés conjointement, sont cependant réellement distincts et peuvent exceptionnellement être exercés séparément.

    c) le Siège apostolique est actuellement vacant.

    d) Du fait que le Siège est formellement vacant, il en découle que, puisqu’il n’y a pas en acte le Pape qui est la source de la juridiction ecclésiastique (et aussi le reste de la hiérarchie, qui jouit de la juridiction ordinaire ou déléguée) il n’y a actuellement personne qui soit dépositaire d’une juridiction, ordinaire, déléguée ou suppléée par le droit, non seulement parmi les fidèles de Vatican II, mais aussi parmi ses opposants.

    e) Le pouvoir d’ordre (pour la gloire de Dieu avec l’offrande du Sacrifice, et le salut des âmes, avec l’administration des sacrements, l’évangélisation, etc. ) ne peut et ne doit pas disparaître ; il peut donc être licitement exercé même par des prêtres privés du pouvoir de juridiction, selon le rite (traditionnel) de l’Église.

    Nier ce point amène à nier la continuité de l’Église telle qu’elle a été voulue par le Christ. Les évêques consacrés dans ce but ne jouissent pas cependant du pouvoir de juridiction, ils jouissent seulement du pouvoir d’ordre.

    f) On peut admettre que les évêques et les prêtres qui exercent de cette façon le pouvoir d’ordre reçoivent du Christ per modum actus, c’est-à-dire de manière transitoire et pour chaque acte sacramentel exercé singulièrement — un pouvoir de juridiction de suppléance. Ceci vaut surtout pour le sacrement de pénitence, pour lequel la juridiction est nécessaire non seulement de droit ecclésiastique, mais aussi de droit divin, de par la nature même du sacrement.

    g) mais cette juridiction suppléée est supposée accordée uniquement pour ces actes qui ont un fondement dans le pouvoir d’ordre (ou pour ce qui est absolument indispensable à la continuité de l’Église cf. Sodalitium n ° 48 pp. 14-15-16, note 7, où sont cités les théologiens Billuart et Zapelena) et non pour des actes de juridiction pure chez ceux qui n’ont par ailleurs aucun fondement à recevoir cette juridiction.

    Il est donc possible d’admettre une suppléance de la part du Christ. Mais nous nions cependant qu’il soit possible d’admettre une telle suppléance si l’on reconnaît en acte l’autorité de Jean-Paul II (le Christ agirait alors toujours par l’intermédiaire de son Vicaire et jamais sans lui) et nous nions, même dans l’hypothèse de vacance du Siège apostolique, que le Christ puisse donner autorité à des organismes juridictionnels composés de personnes privées et dépourvues de toute autorité, même matérielle (comme les Commissions canoniques de la Fraternité ou les conclaves des sédévacantistes…)

     

    • Oui mon cher Charles,

      Mais si l’abbé Ricossa reconnait que :

      le Siège apostolique est actuellement vacant

      …sa grande erreur (qu’il impose à toute sa troupe) est de REFUSER l’éclipse de l’Église (révélé par Notre Dame à La Salette)… Mais l’abbé Ricossa rejette le message de La Salette et pour lui il n’y a pas de différence entre la secte conciliaire et l’Église catholique
       
      Pour lui la secte conciliaire est matériellement l’Église Catholique.
       
      Et même s’il disait à la mi-1997 dans sa rubrique « La situation actuelle de la hiérarchie dans l’Église » :
       

      Le concile Vatican II (1962-1965) et la réforme liturgique corollaire (avec son point culminant, le nouveau rite de la Messe de 1969), ont en effet créé dans l’Église une situation inédite. Les documents du concile Vatican II sont quasiment tous plus ou moins en opposition avec l’enseignement infaillible et irréformable de l’Église catholique ; d’autre part les nouveaux rites sacramentels ont été créés ex novo en rupture complète avec la tradition liturgique de l’Église (Joseph Ratzinger l’a rappelé lui-même récemment) et n’expriment plus suffisamment la foi catholique en matière sacramentelle telle qu’elle a été définie par le concile de Trente, comme l’ont déclaré avec autorité les cardinaux Ottaviani et Bacci à propos du nouveau rite de la Messe.
      Et pourtant, tant le concile Vatican II que la réforme liturgique ont été promulgués apparemment par l’autorité suprême de l’Église, en l’occurrence Paul VI. Or, il est impossible que les erreurs de Vatican II et les scandales du nouveau missel proviennent de l’Église catholique et d’un véritable successeur de Saint Pierre et Vicaire du Christ. B. et les prêtres de l’Institut Mater Boni Consilii concordent pleinement sur ce point et soutiennent la vacance (formelle, non matérielle) du Siège Apostolique, dont le début date au moins de 1965, se fondant sur les données de la thèse de Cassiciacum élaborée par le théologien dominicain M. L. Guérard des Lauriers.
       
      Telle est donc la situation (crise sans précédent qu’ait jamais eu à traverser l’Église) après le concile Vatican II : pour ce qui est du pouvoir de juridiction, il continue seulement matériellement (Jean-Paul II et les Évêques en communion avec lui sont privés, en acte, de toute autorité de gouvernement) ; quant au pouvoir d’ordre, du fait de la réforme liturgique, il risque de s’éteindre. En effet, si les nouveaux rites n’ont pas été réellement promulgués par l’Église, mais seulement apparemment (Paul VI n’était pas formellement Pape), l’Église n’en garantit pas la bonté ni même la validité. Dans le cadre de cet article, nous devons l’affirmer plus particulièrement pour la sainte Messe et le sacrement de l’Ordre. La validité de la Messe célébrée selon le nouveau missel de Paul VI doit être niée, du moins de fait. Pour le même motif, nous devons nier la validité du sacrement de l’Ordre selon les nouveaux rites, et particulièrement celle de la consécration épiscopale. En d’autres termes, dans le rite latin du moins, le saint sacrifice de la Messe risque, humainement parlant, l’extinction, tout comme sont menacés d’extinction l’épiscopat et le sacerdoce, et avec eux l’administration de presque tous les sacrements. Une situation de ce genre pourrait amener, s’il était possible (absit), à la fin de l’Église elle-même et à la fin de la religion catholique. Ces précisions, un peu occultées par B. dans son article, étaient indispensables pour bien comprendre le problème que nous devons résoudre : c’est-à-dire la licéité ou non, dans la situation actuelle, de consacrer des Évêques, non certes contre la volonté du Pape, mais sans son assentiment, pour la bonne, l’excellente raison que, vue la vacance du siège, il n’y a pas actuellement (et ce depuis plus de trente ans) de Pape légitime qui puisse donner son assentiment et son mandat à ces consécrations.

       
      …nous devons reconnaitre que depuis lors, il combat (donc il nie !) l’invalidité des nouveaux rites dénoncé par le CIRS (Comité International de Recherches Scientifiques Rore Sanctifica) !!! …étant même allé jusqu’à intervenir auprès de NN.SS. Daniel Lytle Dolan & Donald J. Sanborn pour faire taire l’abbé Anthony Cekada sur le sujet.
       

      La Thèse de Cassisiacum n’est plus celle de Mgr Guérard, mais celle de Verrua qui trahit Mgr Guérard, prétendant lui être fidèle et le trahit encore plus en rejetant le message de La Salette : Mgr Guérard était un dévot fidèle de La Salette.

      Mgr Guérard, que LHR a très bien connu, lui a confirmé que les actes d’un Pape « matérialiter » sont nuls et que donc sa thèse s’éteignait dans le temps. Ce temps est arrivé, puisque depuis Ratzinger l’occupant du siège de Rome n’est plus évêque… et que l’occupant actuel du siège de Rome – Bergoglio – n’est même plus prêtre…

      [stextbox id= »warning » image= »null »]

      Rappelons qu’LHR ayant posé à Mgr Guérard la question :

       

      quelle est la valeur des actes d’un Pape materialiter ?
      il lui répondit :
      nulle.
      LHR enchaînant de suite :
      donc la thèse s’éteint dans le temps.
      Mgr Guérard lui répondit :
      OUI.

      [/stextbox]

       

      Depuis, on a mieux compris le message de La Salette et sa présentation de la crise : l’Église sera éclipsée, d’où la conclusion qui s’impose : s’il y a éclipse, il y a deux astres et l’astre qui éclipse l’Église ne peut être l’Église Catholique, ce qui veut dire que la secte gnostique conciliaire n’est pas l’Église Catholique.

      Mais l’abbé Ricossa rejette le message de La Salette et pour lui il n’y a pas de différence entre la secte conciliaire et l’Église catholique.

      Nous sommes convaincu que si Mgr Guérard avait connu cette approche, éliminant le problème du « Pape » pour souligner le problème des deux églises, il l’aurait accepté.

      Pour M. l’abbé Ricossa, la valeur des actes d’un « pape materialiter » sont efficace, puisque la « Thèse », cinquante ans après les événements, est toujours d’actualité.

      Elle a même évolué puisque du « pape materialiter », elle est passée à « l’église materialiter ».

      Pour lui la secte conciliaire est matériellement l’Église Catholique :

      Dans la perspective de la Thèse en effet, se profilent plusieurs issues possibles à une situation apparemment désespérée :

      a) Jean-Paul II (ou son successeur) pourrait rejeter publiquement Vatican II, en devenant formellement le Souverain Pontife ; ou bien,

      b) des évêques résidentiels, après avoir rejeté Vatican II et fait en vain des monitions à Jean-Paul II (ou à son successeur), pourraient également en constater la pertinacité et élire canoniquement un successeur.

      En tous cas, les personnes nommées aux différents sièges épiscopaux (ou au cardinalat) occupent toujours, même si ce n’est que matériellement (sans autorité) ces dignités, et assurent ainsi la continuité de la hiérarchie et la pérennité de l’Église

      (F. RICOSSA, L’abbé Paladino et la “Thèse de Cassiciacum”. Réponse au livre : “Petrus es tu ?”, CLS, Verrua Savoia, p. 32, note 45.)

       

      • morin dit

        « S’il y a éclipse il y a deux astres et l’astre qui éclipse l’Église, ne peut être l’Église Catholique »

        C’est évident mais …

        L’astre qui éclipse est l’astre éclipsant et l’Église est l’astre éclipsé.

        Or l’Église astre éclipsé ne cesse pas d’exister, au fur et à mesure que l’astre éclipsant (Satan) passe devant le soleil (Dieu) elle devient seulement de moins en moins lumineuse, mais c’est toujours l’Église.

        Si vous vous servez de l’image d’une éclipse pour affirmer que l’Église Catholique n’existe plus vous avez tout faux.

        Le message de La Salette nous dit simplement que l’Église Catholique sera de moins en moins lumineuse, de moins en moins visible.

        L’éclipse finit par devenir totale puis de nouveau quand l’astre éclipsant se retire l’astre éclipsé retrouve progressivement sa luminosité et sa visibilité.

        C’est cela le principe d’une éclipse ; l’astre éclipsant (Satan) ne détruit pas l’astre éclipsé (l’Église), il le rend seulement moins lumineux, moins visible.

         

        • Bueno! Morin !
           
          Vous venez de découvrir que l’eau bout à 100° !
           
          Mais travaillez encore, et encore…
           
          …car nous n’avons jamais dit…que « l’Église Catholique n’existe plus » !
           
          …et la Bonne Mère n’a jamais dit sur la sainte Montagne de La Salette : « que l’Église Catholique sera de moins en moins lumineuse, de moins en moins visible »
           
          Elle à dit :

          L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation…

           

          • morin dit

            Le principe d’une éclipse c’est quand même bien la progressivité …non ???

            Nous en avons eu un exemple en 1999  il fallut plus d’une heure avant d’arriver à l’obscurité totale (qui dura 1/4 d’heure) et autant pour retrouver la luminosité normale.

            Vous donnez les explications qui arrangent vos thèses.

    • Edouard Marie Laugier dit

      Les thésards reconnaissent par ailleurs que le « clergé » moderniste et donc plus du tout Catholique du vatican d’eux, aurait matériellement ce pouvoir de Juridiction, du moins les « cardinaux » pour élire un « pape », qu’ils auraient formellement s’ils se convertissaient … sans pour autant avoir le pouvoir d’Ordre.
       
      Puisqu’ils se contrefichent des conclusions de Rore Sanctifica sur l’invalidité Ontologique de la réforme de 1968.
       

  28. Charles dit

     

    Merci, cher Cave Ne Cadas, pour ces précisions et rappels concernant l’Abbé Ricossa. D’ailleurs, relisant le document que vous avez eu la bonté de mettre sur ce blogue suite à ma citation des « Frères » Dimond, j’ai eu, malgré le côté  brillant de l’exposé ricossanien, le sentiment que l’axe central de son argumentation reposait  un peu trop autour de la Thèse et de son présupposé « materialiter ». Ce qui a provoqué dans ma petite cervelle une sorte de malaise qui est venu se surajouter à la complexité incroyable du problème (l’absence de juridiction et les problèmes qu’elle soulève). Je suis bien incapable de trancher la question, de renvoyer dos à dos les Abbés Belmont et Ricossa et même d’apporter des éléments de réponse qui soient suffisamment probants pour emporter l’assentiment de la majorité de nos lecteurs. Alors ou bien je ferme définitivement ma g*** ou bien je fais part aux âmes de bonne volonté mes quelques considérations et élucubrations qui ne doivent être prises que  pour ce qu’elles  doivent être : des pistes de réflexion et des bribes de méditation sur un sujet qui dépasse infiniment les facultés réflexives de beaucoup d’entre nous (y compris moi-même !), sauf à se rallier mécaniquement aux principales thèses en présence et qui sont ou devraient être connues de la plupart de nos lecteurs semper idem… Cela dit tout baptisé-confirmé peut et doit explorer, avec l’aide du magistère constant de l’Église, des pistes qui semblent  a priori s’écarter des sentiers battus. J’ai constaté, au fil de mes lectures et recherches sur Internet, que ce problème a toujours été au cours des siècles un enjeu formidable et a suscité bien des discours et batailles d’experts dans une perspective linéaire de l’Histoire de l’Église. Le vrai chrétien est celui qui est baptisé, qui croit et qui professe la doctrine chrétienne et obéit aux pasteurs légitimes de l’Église. Nous vivons des temps extrêmement singuliers où c’est quasiment l’ensemble de la hiérarchie de l’Église qui a apostasié. Quels sont les pasteurs légitimes aujourd’hui ? Si l’on se réfère à une vision normative et canonique, il n’y a plus de pasteurs légitimes car tout statut bâtard d’un épiscopat qui serait ou « diminué » ou « vagus » viole les principes ecclésiologiques fondamentaux. Il serait donc vain d’aborder le problème de la juridiction sous l’angle de la visibilité canonique d’une Église en ordre qui ne peut exister ecclésiologiquement que par sa pierre angulaire qu’est le Pontife Romain. De même que vouloir distinguer idéalement le materialiter du formaliter dans la personne du Pontife est une aberration dans l’ordre logique, ontologique  et pratique, on ne peut davantage désunir chez l’évêque ce que Notre-Seigneur et l’Église à travers Pierre ont voulu garder unis : les pouvoirs d’ordre et de juridiction. Tout évêque catholique est ipso facto soumis à Pierre par son pouvoir de juridiction, autant qu’il est redevable et soumis à Jésus-Christ dans son pouvoir d’ordre. Ce n’est pas pour  autant qu’il faille ne plus faire la distinction entre les deux pouvoirs car elle est absolument nécessaire à la préservation des droits exclusifs de Pierre, c’est à dire de ses successeurs les Pontifes Romains. Or,  qui prend le relai de Notre-Seigneur après Sa Divine Ascension ? Le Pontife précisément.

     

    Chaque siège épiscopal devient donc, au sens strict, une « cathedra Petri ».

     

    Chaque évêque est tout autant un « alter apostolus » avec Pierre, qu’un « alter Christus »avec Notre-Seigneur. L’oubli de cette perspective eschatologique conduit malheureusement à ne plus considérer avant tout  l’Ordinaire comme un homme oint de la plénitude du sacerdoce et essentiellement marqué par l’image christologique surnaturelle, mais à le réduire à une ecclésiologie littérale fort réductrice. Pour assurer sa mission apostolique de salut pour le plus grand nombre, l’évêque a besoin d’exercer tout autant son apostolicité que sa sacramentalité. Le fidèle catholique ne pourra véritablement s’agréger à l’Église en tant que réalité mystique et surnaturelle que s’il est appelé à se réunir en un seul lieu, lieu dont l’évêque réalise, de par son lien eschatologique et surnaturel, l’actualisation et l’agrégation vitale à toute communauté unitaire et incarnée.

     

    L’alibi de l’absence de juridiction n’est pas nécessaire et suffisant pour refuser au peuple de Dieu ce qu’il est en droit d’attendre de  pasteurs dignes de ce nom.

     

    Rappelons brièvement les canons qui ouvrent cette perspective et nous permettent d’extrapoler la situation d’une Église en ordre à celle d’une Église éclipsée et en parfait désordre au niveau de ses instances résiduelles ecclésiales :

    Les Ordinaires inférieurs au Pontife romain ne peuvent pas dispenser des lois générales de l’Église, même dans un cas particulier, à moins que ce pouvoir leur ait été explicitement ou implicitement accordé, ou que le recours au Saint-Siège soit difficile, et qu’en même temps un retard soit cause d’un grave dommage, et qu’il s’agisse d’une dispense que le Siège apostolique a coutume de concéder (canon.81)

     

    La charge de prêcher la foi catholique a été confiée principalement au pontife romain pour toute l’Église, aux évêques pour leurs diocèses respectifs. (can 1327)

     
    Les mots ayant un sens, on observera que le canon 81 suggère la valeur sous-jacente de l’implicite, de la difficulté (en fait de l’impossibilité évidente en cas d’éclipse !) et de la gravité du dommage qui suppose  donc la notion d’épikie et la nécessité de son urgence à y remédier. La notion de « juridiction de suppléance » n’intervenant ici que pour donner une substance pratique à celle d’épikie et non pas pour s’y substituer dans une manœuvre qui consisterait à nier l’importance de la nécessité thomiste de cette distinction.

     

    S’y ajoute la nécessité de prêcher la foi catholique afin que l’évêque ne se réduise pas à un vulgaire dispensateur de sacrements et de rituels d’ordination ou de sacre.

     

    Mais me dira-t-on à quoi bien pourrait servir des pouvoirs juridictionnels d’un Ordinaire qui serait ipso facto anormé de par la situation extraordinaire de l’Église éclipsée ? Si l’on se place dans une perspective ecclésiologique classique et dans une prospective uniquement tournée vers le passé : à rien ! Cet évêque là ne pourrait alors que faire le constat immédiat de son impuissance et de la parfaite vacuité de ses actes. C’est ce qu’ont fait tous les évêques traditionalistes !

     

    Par contre, si l’on se situe dans une perspective eschatologique de visibilité de l’Église à travers ses pasteurs restés intégralement catholiques, l’évêque devient alors, de par sa succession apostolique, le véritable témoin vivant et agissant  de la visibilité de l’Église de par son opposition frontale et réelle avec tout ce qui représente et actualise l’apostasie des clercs et garantit à ce prélat d’avoir la certitude de faire partie intégrante de la véritable Église du Christ. Prêchant à temps et à contre-temps contre l’ennemi intérieur, n’ayant que la foi pour seul remède, priorité et  finalité, il se donnera alors tout naturellement les moyens surnaturels ET rituels de lutter contre les apostats en les renvoyant réellement, de par son autorité apostolique, à leur triste réalité : le néant, tant juridique que sacramental. Dégagé de toute illumination intérieure éventuelle, impossible à démontrer, cet évêque aurait ainsi pris le Ciel à témoin et aurait en quelque sorte incarné in persona Christi ce que Notre-Seigneur Lui-même aurait fait dans une telle situation : supplier Son Père d’épargner son peuple.

     

    Malheureusement, nous n’avons eu aucun évêque capable de se hausser jusqu’à cette enthousiasmante perspective lorsqu’il en était encore temps !

     

    Ce sera, n’en doutons point, Notre-Seigneur en Personne, qui viendra restaurer Son Église lorsqu’il jugera que nous le méritons pleinement ; autant dire que ce n’est pas encore pour demain !!!…

     

    Pour le moment nous ne méritons que les châtiments, le temps de la miséricorde est encore à venir.

     

    J’espère n’avoir choqué personne avec mes petites élucubrations réflexives et si certains le sont quand même,  qu’ils veuillent bien considérer la misère et la nullité  extrêmes de celui qui ne mérite même pas d’être réduit au silence !!!   http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

     

    À vos souris !

    PS: je tremble (un peu !) à l’idée que Belmont et Ricossa puissent lire ma petite prose ! J’entends déjà leur immense ricanement méprisant !… Mais tant pis ! ce n’est pas pour eux que j’écris…    http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gifhttp://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

     

    • Edouard Marie Laugier dit

      Cher Charles,

       

      L’argumentaire des abbés Belmont et Seuillot consiste à dire que le Mandat Pontifical est absolument lié à l’épiscopat et que cela relève d’une Loi Divine, reformulée parmi différentes Loi Ecclésiastique d’où l’erreur, selon eux, à croire que ce mandat ne serait que purement Loi Ecclésiastique et permettant de pratiquer l’épikie.
       

  29. Ludovicus dit

    Cher Charles, vous me pardonnerez peut-être de relever ce qui me semble être quelques erreurs dans votre énoncé.
     

    « Tout évêque catholique est ipso facto soumis à Pierre par son pouvoir de juridiction, autant qu’il est redevable et soumis à Jésus-Christ dans son pouvoir d’ordre. »

     
    Tout évêque pour être catholique doit recevoir son pouvoir de juridiction du Pape, qui en est le seul détenteur et cela n’a rien donc d’ipso facto.

    L’Église en ordre est forcément dans une « perspective eschatologique ».

    « Prêchant à temps et à contre-temps contre l’ennemi intérieur, n’ayant que la foi pour seul remède, priorité et  finalité, il se donnera alors tout naturellement les moyens surnaturels ET rituels de lutter contre les apostats en les renvoyant réellement, de par son autorité apostolique, à leur triste réalité : le néant, tant juridique que sacramental. Dégagé de toute illumination intérieure éventuelle, impossible à démontrer, cet évêque aurait ainsi pris le Ciel à témoin et aurait en quelque sorte incarné in persona Christi ce que Notre-Seigneur Lui-même aurait fait dans une telle situation : supplier Son Père d’épargner son peuple. »

    On ne se donne pas naturellement des moyens surnaturels.

    Il ne faut pas être dégagé de toute illumination intérieure car c’est l’Esprit-Saint qui habite en nous qui nous fait crier Abba, Pater, c’est l’Esprit-Saint Esprit du Fils qui nous fait enfants de Dieu qui nous uni à Lui.

    Un évêque prenant le ciel à témoin, qui incarne, in persona Christi ce que NSJC aurait fait Lui-Même, cela s’appelle le Saint Sacrifice de la Messe.

    Et pour être épargné, il faut faire partie de son peuple et être en amitié avec Lui, c’est-à-dire en état de grâce.

    La difficulté étant que la succession apostolique n’est pas liée automatiquement à la juridiction.

     

    • charles dit

      Merci , cher Ludovicus, de vos critiques et remarques qui sont toujours constructives et qui me permettent d’avancer et de m’améliorer.

      Juste deux petites remarques néanmoins :

      1/ concernant l’illumination intérieure, je ne faisais aucune allusion à l’Esprit saint. Je pensais à un évêque en particulier que je ne peux nommer ici car il est encore de ce monde.

      2/ « la succession apostolique n’est pas liée automatiquement à la juridiction » me dites-vous. Je vous l’accorde, mais la question est de savoir si cette problématique peut être transposée à l’identique hors d’une Église en ordre… Je n’ai pas la réponse malheureusement……

      Bien cordialement et en union de prières.
       

  30. Abenader dit

    Très cher Fert, permettez-moi de vous répondre plus tard concernant l’abbé Zins.

     

    Quant à Laugier, ne le remerciez pas : on ne remercie pas les calomniateurs de déverser des tombereaux d’ordures sur un bon catholique.

     

    Laugier, vous faites pitié. Certes la situation apocalyptique que nous vivons fait que nous nécessitons des prêtres, et vous en auriez bien besoin. Que dis-je, un prêtre, vous auriez besoin d’un missionnaire ! Que dis-je, un missionnaire, c’est d’un exorciste dont vous auriez besoin !
     

    • Jphe dit

      Abenader,

      Un peu de retenue !

      N’est pas calomniateur, celui qu’on croît !

      Il se trouve, en effet, que toutes les allégations de l’ami EML concernant le diacre dont il est question, sont avérées, vérifiées, depuis de nombreuses années…

       

      • Edouard Marie Laugier dit

        Cher Jphe,

         

        Merci de confirmer que les propos sur la « sainteté » de Zins ne sont que des fables et que les allégations que je fait sont factuelles et reconnues et non pas calomnieuse.
        Véritas !

         

        Prions pour que Abenader ouvre les yeux et quitte son aveuglement sur ce misérable diacre … (qui au passage, n’a jamais été ordonné par aucun autre évêque sédévacantiste … Déo gratias)
         

  31. Abenader dit

     
    Bien cher ami Fert, voici donc ma réponse. Ce que je vais vous dire, je le tiens de la bouche même de l’intéressé. L’abbé Zins, jeune adulte, entre au séminaire chez Lefebvre, au tout début de sa fondation. Au cours de l’été 1976, si je ne m’abuse (durant l’épisode dit de « l’été chaud »), Lefebvre déclare ouvertement que les prétendues autorités romaines ne sont pas catholiques, et qu’on ne peut en conscience les tenir pour légitimes. Ce qui convainc le séminariste Zins (ainsi que pas mal d’autres, dont le futur abbé Cekada et d’autres américains) de la situation de sédévacance. Quelques temps après, Zins trouve dans son casier une photo de Wojtyla qu’il déchire. Il se fait dénoncer par un de ses camarades, dont il n’a pas voulu me dire le nom. Suite à ceci, il se fait convoquer par Lefebvre dans son bureau, lequel lui tient à peu près ce discours :
      
    vous avez déchiré la photographie de Jean-Paul II. Expliquez-vous en.

    — Monseigneur, je ne le reconnais pas en tant que pape légitime, car il n’a pas la foi catholique.

    Et en vertu de quoi ne le reconnaissez-vous pas comme pape ?

    — En vertu de nos discussions : vous m’avez dit vous-même que Wojtyla, étant moderniste, ne pouvait pas être pape légitime.

    Sur ce, Lefebvre observe de longues minutes de silence. Il reprend :

    En effet, j’ai dit cela. Maintenant, sortez.

     

     
    Quelques jours après, il est signifié au diacre Zins son renvoi sans appel du séminaire. Zins demande une entrevue à Lefebvre, qui refuse à réitérées reprises de le rencontrer, lui ainsi que son père qui avait fait de longues heures de voitures pour plaider la cause de son fils. Rien n’y fit. L’abbé Zins s’est fait saquer, et littéralement mis à la rue sans aucun moyen de subsistance ni d’autres explications, et ce, à trois mois de son ordination sacerdotale prévue et programmée.
     
     
    Depuis, par refus de compromis, l’abbé Zins n’a pas pu être ordonné prêtre, et est en quelque sorte un diacre permanent.
     
     
    Après avoir entretenu une relation épistolaire avec lui, je l’ai rencontré à l’occasion d’un baptême. J’ai pu voir la sainteté de cette personne, la charité qui l’habite, et la droiture de sa doctrine. J’ai constaté de visu où et comment il vivait, dans un état de quasi ermite, entouré de livres vénérables de Pères, de Docteurs et de Papes.
     
     
    Son apostolat, si je puis dire, de résume à des œuvres écrites, entre autres un grand catalogue des erreurs et hérésies lefebvro-conciliaires, qui met de façon synoptique les écrits des conciliaro-frateux en regard de la sainte doctrine catholique.
     
     
    Son œuvre principale, en cours d’achèvement, est un ouvrage sur sept tomes dont le titre est « Consumatum est ». Il s’agit d’une chaine d’or des écrits des Pères, Docteurs et théologiens sur les prophéties concernant Notre-Seigneur et leur accomplissement total.
     
     
    En plus de cela, il animait une tribune catholique, le forum Micaël, qui a été aspiré dans le vortex internétique, et édite une revue trimestrielle, « sub tuum praesidium ».
     
     
    On peut également écouter certains de ses sermons ici :
    http://subtuum.canalblog.com/
     
     
     
    Maintenant, comme beaucoup de personnes intègres et saintes, il suscite la haine. Vous n’avez qu’à voir la production vomitive de Laugier (mon Dieu, pardonnez-lui, car il ne sait pas ce qu’il dit) pour vous en rendre compte.
     
     
    Il ne se considère nullement comme le seul diacre licite, ni n’interdit à personne d’aller recevoir les sacrements. Je le sais, je le lui ai demandé. Il dit juste d’agir avec précaution et discernement. À l’instar de notre Mère l’Église, il est intransigeant sur les principes, et empli de charité quant à leur application. Il n’est pas juif (je ne sais de quel cerveau possédé cette flétrissure est issue), et ne pousse personne à se couper entièrement des sacrements. Il dit seulement ce que dit l’Église : si ce n’est pas possible d’aller chez un prêtre catholique, il vaut mieux communier spirituellement que de se compromettre dans des communions au sacré avec des acatholiques et ainsi risquer de perdre la foi. Chose qui insupporte Laugier qui va chez des una cum soi-disant sans participer, mais juste pour voir des surplis et renifler de l’encens. Tu parles !!!
     
     
    Il ne croit pas au GM et au GP, ce qui est la pire des hérésies pour Doudou qui se dit franc (bien que du franc, il n’ait que les centimes).  Et il n’est nullement un gourou ! Jamais je ne l’ai entendu médire sur quelque clerc que ce soit : ses seuls arguments sont doctrinaux.
     
     
     
    Je conclurai en m’offusquant de ce que dit machin sur le suicide d’un jeune homme, prétendument causé par l’abbé Zins. Laugier ! vous me dégoutez ! votre attitude est ignoble et indigne d’un catholique ! Utiliser ainsi publiquement de tels procédés, relayant des calomnies dont vous ne savez rien, fat bouffi d’orgueil que vous êtes, sans aucun égard (je n’use même pas en ce qui vous concerne du terme de « charité » tant vous en êtes dépourvu) pour la douleur et le chagrin de la famille. Honte sur vous ! Sacré Cœur de Jésus, ayez pitié de lui !
     

    • Edouard Marie Laugier dit

      Le forum micaël où il se répondait à lui même dans d’interminables monologues en défendant la « sacro-sainte » Juridiction qui était selon lui — je le maintiens — indispensable selon lui pour recevoir les Sacrements.
      Le fait, ce qui est factuel ce sont les fruits, et outre les malheurs que l’on doit mettre en exemple (suicide), il y a les différents forums de « Canadiens » (mais aussi de vendéens) qui depuis se coupent de tout Sacrements, s’en vantent, et s’en font gloire.
      Inutile de nommer ici même les noms des forums ce qui donnerait aux curieux l’idée malsaine d’aller voir le zoo en question.

      Abenader peut dire ce qu’il veut, et se faire le porte-voix du diacre zins, je maintiens tout.

      Et oui je préfère encore renifler l’encens (lol) de Messes où Notre Seigneur y est présent, tant que cela est encore possible, et maintenir un minimum de vie sacramentelle, que de jouer aux purs et durs qui, sous couvert d’une notion complètement tordue de « fidélité absolue à Dieu » refusent tout Sacrements, s’en revendiquent et vont même croire qu’en se « privant » de Sacrements (conception Janséniste du Sacrement) par fidélité, ils effacent du Purgatoire … et virent tous sectaires.

      On ne parlera même pas des messes sèches.
       

    • Fert Fert Fert dit

      Cher Abenader,

      je me suis renseigné tout à l’heure sur l’abbé Zins à un ami qui l’a connu et fréquenté un temps (pour savoir qui était cet abbé). Ce qu’il m’en a dit est très semblable à ce qu’en dit Édouard Marie Laugier, en plus cette personne m’a appris que l’abbé Zins a un frère et que d’après cet ami les deux frères Zins sont apparemment « dérangés », et c’est ce qui a à priori dissuadé Monseigneur Lefebvre de l’ordonner. De plus mon ami m’a raconté l’histoire de la photo déchirée, et il m’a précisé (avant que je vous lise) que l’abbé Zins avait ouvert tous les casiers des séminaristes et en avait extrait toutes les photos du « pape » pour les déchirer, et non pas juste une seule, à vérifier ! Pour en finir avec l’abbé Zins effectivement il rejette Monseigneur Lefebvre et tout ce qui vient de lui comme les ordinations.

      Maintenant vous nous apprenez que : « Il ne se considère nullement comme le seul diacre licite, ni n’interdit à personne d’aller recevoir les sacrements. Je le sais, je le lui ai demandé. Il dit juste d’agir avec précaution et discernement. À l’instar de notre Mère l’Église, il est intransigeant sur les principes, et empli de charité quant à leur application »

      Si c’est le cas alors réjouissons-nous ! Car c’est le point le plus important à mon avis, si il n’a pas changé de position alors il faut le fuir.

      Apparemment l’abbé  Zins a une très grande piété et vit effectivement comme un ermite.

      Je sais (mais ça je le sais de puis longtemps) qu’il a écrit sur la fin des temps et que « sa version » est très recevable ! Bien sûr cela va déplaire à certains sur ce blog, mais je rappelle que ce n’est pas parce que  l’on croit ou ne croit pas à la « mission divine de la France » que l’on ira en enfer ou au paradis, c’est en la foi catholique intégrale en laquelle nous devons croire, et travailler sur terre à être des saints, le reste on le découvrira avec le temps et nous sera donné de surcroît.

      Mon ami m’a dit également avoir rencontré à l’époque (env 4 ou 5 ans) l’abbé Egrégy et celui-ci lui a affirmé être le seul prêtre catholique  connu au monde !!! Pour l’heure il n’est plus en odeur de sainteté avec l’abbé Zins.

       

      • Fert³,

        Vous dites :
        « mais je rappelle que ce n’est pas parce que l’on croit ou ne croit pas à la « mission divine de la France » que l’on ira en enfer ou au paradis, c’est en la foi catholique intégrale en laquelle nous devons croire… »

        LHR actuellement sur Radio Courtoisie… vient de dire :

        « …croire, c’est croire en tout !… et la Mission Divine de la France…fait partie de ce que nous devons croire… » (parce que voulu par Dieu) !

         
        (Émission prochainement disponible sur le CatholicaPedia Blog et sur les ACRF…)
         

        • Fert Fert Fert dit

          LHR n’est pas Dieu que je sache !!!

          Alors peut-il me confirmer que je vais aller en enfer si je ne crois pas en la « mission  de la France » ?

          J’attends la réponse !
           

          • Edouard Marie Laugier dit

            Pour information, il y a tout de même Saint Pie X qui a parlé dans le sens du Relèvement de et par la France.

             

                • Fret Fert Fert dit

                  Ce n’est pas mon propos !

                  Je suis ennemi de la France  maçonnique et je suis un ami de la France catholique  et c’est pareil avec tous les pays.

              • Abenader dit

                Cher Fert, la réponse, la voilà :

                 

                « On est tenu de croire, de foi divine et catholique, tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition, et que l’Église, soit par un jugement solennel, soit par un enseignement ordinaire et universel, propose à notre croyance comme révélé de Dieu. »

                Ni plus, ni moins. Ces histoires franco-françaises n’en font donc pas partie.

                 

                En ce qui concerne l’abbé Zins, permettez-moi de vous répondre demain.

                 

                Que Dieu vous garde.

                • Edouard Marie Laugier dit

                  « Quand on aime le Pape, on ne discute pas au sujet des mesures ou des ordres qu’il donne ; on ne recherche pas jusqu’où doit aller l’obéissance, et quelles sont les choses dans lesquelles on doit obéir. Quand on aime le Pape, on n’objecte pas qu’il n’a pas parlé assez clairement, comme s’il était obligé de répéter à l’oreille de chacun ses volontés clairement exprimées, tant de fois, non seulement de vive voix, mais encore par des lettres et d’autres documents publics ; on ne met pas en doute ses ordres, sous le prétexte, si facile pour celui qui ne veut pas obéir, que ce n’est pas le Pape qui commande, mais ceux qui l’entourent.On ne limite pas le champ où son autorité peut et doit s’exercer. On ne préfère pas à l’autorité du Pape celle d’autres personnes, si doctes soient-elles, qui ne sont pas du même avis que le Pape : car, si elles ont la science, elles n’ont pas la sainteté, parce que celui qui est saint ne peut être en dissentiment avec le Pape. »
                  dixit Saint Pie X

                  Or Dixit Saint Pie X aussi :

                  « Vous direz aux français qu’ils fassent trésor des testaments de saint Remy, de Charlemagne et de saint Louis, ces testaments qui se résument dans les mots si souvent répétés par l’héroïne d’Orléans : « Vive le Christ qui est Roi des Francs ! »
                  À ce titre seulement, la France est grande parmi les nations ; à cette clause, Dieu la protégera et la fera libre et glorieuse ; à cette condition, on pourra lui appliquer ce qui, dans les Livres Saints, est dit d’Israël : que personne ne s’est rencontré qui insultât ce peuple, sinon quand il s’est éloigné de Dieu.
                  Ce n’est pas un rêve, mais une réalité ; je n’ai pas seulement l’espérance, j’ai la certitude du plein triomphe. »

                  Saint Pie X, à Mgr Touchet, évêque d’Orléans, lors de la lecture du décret de béatification de Jeanne d’Arc, 13 décembre 1908 :

                  « Un jour viendra, et nous espérons qu’il n’est pas très éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et entendra une voix qui lui répètera : « Ma fille, pourquoi me persécutes-tu ? » Et sur la réponse : « Qui es-tu Seigneur ? », la voix répliquera : « Je suis Jésus que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que dans ton obstination, tu te ruines toi-même. » Et elle, tremblante et étonnée, dira : « Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? » Et lui : « Lève-toi, lave tes souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein tes sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille aînée de l’Église, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la terre. »

                  Saint Pie X, extrait de l’allocution prononcée lors de l’imposition de la barrette aux cardinaux de Cabrières, Dillot, Dubillard et Amette, le 29 novembre 1911.
                  In Marquis de la Franquerie, La Mission divine de la France.
                  Grégoire IX :

                  « Ainsi, Dieu choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif, le royaume de France est le royaume de Dieu ; les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. De même qu’autrefois la tribu de Juda reçut d’en-haut une bénédiction toute spéciale parmi les autres fils du patriarche Jacob ; de même le Royaume de France est au-dessus de tous les autres peuples, couronné par Dieu lui-même de prérogatives extraordinaires.La tribu de Juda était la figure anticipée du royaume de France. »
                  Grégoire IX, Lettre à Saint Louis. Cité par saint Pie X, discours pour la béatification de Jeanne d’Arc, 13 décembre 1908.

                  Un Bon Catholique ne se contente pas de l’obéissance « a minima » il boit toute les paroles du Pape et s’en remet à lui avec un abandon aveugle. C’est le Vicaire du Christ quand même !

                   

                • Fert Fert Fert dit

                  Il est important de dire des choses exactes  sur l’abbé Zins, apparemment il y a 2 sons de cloches sur lui, il a dit de grosses bêtises puis, vous dites qu’il dit maintenant  l’inverse de ce qu’on lui prête comme discours. La question est simple faut-il le fuir ou  peut-on le  fréquenter ?  Voilà  je dis ça c’est pour éviter de calomnier et de médire à tort ou pour mettre en garde contre lui. Pour ma part je ne le connais qu’à travers ce que vous Abenader (et mon ami) en dites, je ne me prononcerai donc pas sur lui ! Il faut tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler, surtout si c’est pour médire !
                  De nos jours les prêtres (religieux) ne sont plus respectés parce que certains font des erreurs, ils ne seraient donc que de « vulgaires distributeurs de sacrements », c’est très grave de parler ainsi, ils sont avant tout des ministres de Dieu, pour leur plus grand bonheur ou pour leur plus grand malheur !  Nous devons dénoncer leurs erreurs mais de grâces respectons l’habit qu’ils portent ! Nous serons jugés comme nous aurons jugé.
                   

    • La mémoire du LFC dit

      Cher Abenader,

      je ne sais si vous avez fréquenté le défunt LFC (Libre Forum Catholique) en son temps.

      Je peux vous affirmer qu’il a été demandé à plusieurs reprises à l’abbé Zins, qui avait alors tout le loisir d’y répondre — ce dernier possédant alors un compte qu’il utilisait quasi-quotidiennement sur le dit forum —, de nous donner le nom d’un prêtre chez lequel on pourrait recevoir les sacrements.

      L’abbé Zins n’a jamais répondu, bottant en touche à chaque fois.

      Plusieurs familles qui le suivaient alors se sont coupés de tous les sacrements… Plus rien n’était assez pur à leurs yeux…

      Aujourd’hui, je ne puis vous dire ce qu’il en est… n’ayant pas suivi les agissements de l’intéressé et de ses fidèles depuis pas mal de temps !!!

      Après que certaines médisances puissent circuler sur le dos de l’abbé, c’est aussi certainement vrai… Néanmoins, elle n’excuse pas son comportement !

       

      • Abenader dit

        Cher ami, je m’en souviens comme si c’était hier. Mais permettez-moi de vous répondre demain, si Dieu le veut.

        • Abenader dit

          Cher Fert et cher Mémoire LFC,

           

          Je terminerai cette digression sur Zins en vous disant ceci : moi aussi je l’ai insulté sur le LFC, moi aussi je l’ai calomnié. Mais en constatant sa charité, et la haine de ses opposants, je me suis dit qu’il y avait quelque chose qui clochait, et j’ai voulu en avoir le cœur net. J’ai donc cherché dans l’annuaire téléphonique son numéro, je l’ai appelé, et lui ai posé toutes les questions qui me turlupinaient. Jamais il ne m’a dit de ne pas aller chez tel ou tel abbé, mais me donnait des conseils pour bien discerner. Si sur le LFC il « bottait en touche », comme le dit Mémoire LFC, c’est parce que publiquement il ne préférait pas répondre sur telle ou telle personne. Il ne m’a jamais dit de me « couper des sacrements », il m’a seulement mis en garde sur les risques d’aller chez des schismatiques.

           

          J’ai demandé pardon à l’abbé et à Dieu des insultes que j’ai proférées à son encontre, et nous sommes de bons amis.

           

          Il a effectivement un frère, qui je crois est assez fragile psychologiquement.

           

          Quant aux messes sèches, comme le dit Laugier avec son fiel coutumier, personnellement je n’ai aucun prêtre chez qui aller à 500 km à la ronde de chez moi. Il y avait bien Marchiset, mais… c’est fini. Alors que suis-je supposé faire ? M’agenouiller à la table des acatholiques, comme le fait Doudou ? Jamais je ne trahirais mon Seigneur et mon Dieu. Alors le dimanche, on lit les prières et la messe du jour, on fait une communion spirituelle, puis des Litanies de la Sainte Vierge et/ou du Sacré-Cœur, puis le Rosaire, et à l’heure dûe, les vêpres. Voilà ce qui est le comble de l’horreur pour le centime Laugier : faire comme le préconisait l’abbé Démaris aux fidèles français n’avaient pas d’autre prêtres que des jureurs.

           

          Je le redis : l’abbé Zins est un saint, c’est grâce à lui et à LHR  que je suis sorti de la daube conciliaire.  Qu’ils en soient remerciés ici bas et plus encore dans l’Éternité.

           

          Enfin, concernant l’épisode des photos dans les autres casiers, je n’en sais rien.

           

          Je ne défends pas l’abbé parce que ce serait un gourou. Je défends un clerc catholique intègre et un ami contre ceux qui l’insultent. Qu’y a-t-il de mal à cela ?
           

          • Fert Fert Fert dit

            Merci pour votre réponse cher Abenader.

            Juste une petite question qui n’a rien de « vicieuse » je vous conjure de me croire, quels prêtres  sont schismatiques pour l’abbé Zins ? les conciliaires ? ceux de la Frat’ ? les sedevac ? les Ricossiens ? les Belmontistes ?

            • Abenader dit

              Mon cher ami, je vous prie, vous n’avez pas à me conjurer, je vous crois sans peine, soyez-en assuré !

               

              Les conciliaires, ils sont out, c’est l’évidence. Il s’agit des una cum, des frateux et des thésards.
               

              • Fert Fert Fert dit

                En ce qui concerne les « thésards » ça ne me gène pas d’assister à leur messe car ils sont non una cum, en revanche je me méfie de certains de leurs prêtres très dangereux au niveau de la doctrine comme leur mentor Ricossa qui se permet de donner un sens inversé de l’apocalypse, malgré le mise en garde de Dieu « malheur à celui qui enlèverait un point sur le I etc. ». J’ai eu l’occasion de constater de la part de certains des prêtres ( en fait un prêtre ) un discours franchement hérétique sur un point précis de l’ancien testament. Je garderai pour moi le nom de ce prêtre par respect pour lui, surtout quand on connait la facilité que certains sur ce blog ont à salir les ministres de Dieu plutôt que de prier pour eux !

              • Edouard Marie Laugier dit

                Citations :

                « Les conciliaires, ils sont out, c’est l’évidence. Il s’agit des una cum, des frateux et des thésards. »

                 
                Des sédévacantistes des Catholiques Semper Idem et même maintenant, de source sure, de l’abbé Egregy chez qui il est allé un temps. Bref Tout le monde sauf lui …

                 

                Non il n’y a aucun clerc qui ne trouve grâce aux yeux du diacre Zins, il est le seul diacre licite. Il ne vous l’a pas dit et cela suffirait à faire autorité ? Comme le rappelle Jphe et « Mémoire du LFC » tout ce qui est dit sur Zins est connu et éprouvé. Si vous voulez entretenir un mythe c’est votre affaire.

                 

                Non les messes sèches ce n’est pas « simplement » lire sa Messe du Dimanche et compléter avec des dévotions sanctifiant le Dimanche. De toute évidence vous ne savez absolument pas de quoi il en retourne à propos des messes sèches, véritables abominations blasphématoires, véritables sacrilèges, qui ont cours chez les disciples de Zins régulièrement. Taisez vous donc.

                 

                Non l’abbé n’est pas d’une exceptionnelle Charité. La Charité est d’abord et avant TOUT la Vérité et le diacre Zins n’aime pas la Vérité. Il n’aime pas la Vérité puisqu’il méprise ce que l’Église enseigne sur les 7 âges de l’Église (de Foi) et donc sur le Grand Monarque a venir (6è Âge). Il méprise les Sacrements, lui le petit diacre qui n’étant pas prêtre et ne voulant plus l’être puisqu’il ne s’est pas fait ordonné par ailleurs ( et d’ailleurs POURQUOI ? ) n’a pas la moindre idée de l’importance du sacerdoce pour continuer à sanctifier les âmes.

                 

                 

                Avec Zins nous serions déjà au temps de l’Antéchrist et du Jugement dernier tout est presque plié. Cela pue.

                 

                Non le fait de vivre pauvrement et en ermite ne suffit pas à être déclarer saint. Dans toute les fausses religions il y a des « ascètes » des « ermites » qui vivent la pauvreté (extérieurement ou réellement) et après ? Quand on a pas la Vérité intégrale on peut bien avoir des vertus extraordinaire cela ne compte pas.

                 

                 

                Oui le diacre Zins a sorti quelques bons travaux, les frères Dimond aussi. Ces derniers sont des hérétiques. Zins lui est « seulement » un clerc (enfin …) tordu. On peut en constater les fruits puants.

                 

                 

                Non il entretient l’idée putride de la nécessité de pureté absolue de celui qui dispense le Sacrement et de « récompense » de ce même Sacrement, récompense d’une fidélité et de privations alors même que c’est le Sacrement qui nourrit l’âme. Se priver d’un secours surnaturel pour espérer se purifier et mériter ce même secours, par ses propres forces, mais un jour, plus tard, quand on trouvera le prêtre pur, sans tache, qui n’a jamais failli le moins du monde. Il ne s’agit pas de se servir partout où cela nous arrange comme vous le laissez si bien entendre mais de prendre ce qui peut l’être tant que cela est possible.

                 

                 

                 

                Vous vous imaginez bien trop aisément à la période où il n’y aura plus rien du tout, absolument plus rien à peu près partout (et non simplement dans quelques brousses reculées) et où là les grâces spéciales correspondront.

                 

                 

                D’ailleurs le plus incohérent chez les partisan de Zins c’est le refus non pas simplement de la Messe, ce qui pourrait se concevoir, mais jusqu’à la confession, acte privée, que le prêtre peut dispenser simplement par son pouvoir d’ordre, et qui ne constitue aucun acte d’« Una Cum ».

                 

                 

                Pour votre information le diacre Zins a prêché des retraites où ne pouvant confesser, il écoutait les « confessions » (sic) des « pénitents » et leur donnait une « bénédiction » (sic). Cela je le tiens de source sure, extrêmement proche des personnes concernées, j’ai des noms, je sais avec certitude que cela est authentique.
                Vous vivez en France et vous n’avez pas la Messe Non Una Cum à moins de 500 kilomètres de chez vous ? Cela m’étonnerait fort !! Il y a encore pour le moment des Messes en tout points du territoire, et si vous étiez proche de l’abbé Marchiset vous en avez nécessairement au moins deux, voir trois et même une quatrième hors de France.


                   — Édouard-Marie Laugier

                 

  32. Edouard Marie Laugier dit

    « Il dit seulement ce que dit l’Église : si ce n’est pas possible d’aller chez un prêtre catholique, il vaut mieux communier spirituellement que de se compromettre dans des communions au sacré avec des acatholiques et ainsi risquer de perdre la foi. »

    (Feu ) L’abbé Vérité avait été excommunié par ces sectaires là, de la bande à zins, parce que cet abbé a eu le malheur soit d’aller dire une retraite dans un bâtiment de la Fraternité de Mérigny, soit parce qu’il a collaboré avec les abbés Roger et Schoonbroodt

    Ci-joint un propos (source sur demande) d’un de ces sectaires de chez zins.

    Pour en finir avec le mystère « abbé Vérité », selon un ami et selon aussi un membre du LFC, l’Abbé Vérité « travaille » avec l’abbé Roger et l’Abbé Schoonbroodt …
    Affaire résolue en ce qui le concerne

     

  33. charles dit

    (…) Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé.(…)
    Exorcisme de Léon XIII.

    Dormez bien !
     

  34. Martial dit

    Cher Fert3, vous avez écrit plus haut :
     

    « Je sais (mais ça je le sais de puis longtemps) qu’il a écrit sur la fin des temps et que « sa version » est très recevable ! Bien sûr cela va déplaire à certains sur ce blog, mais je rappelle que ce n’est pas parce que  l’on croit ou ne croit pas à la « mission divine de la France » que l’on ira en enfer ou au paradis, c’est en la foi catholique intégrale en laquelle nous devons croire ».

     

    La version personnelle de l’abbé Zins relative à la fin du monde n’est-elle pas simplement une variante prudente et subtile (cf. « la période finale »)  de l’interprétation littéraliste des Prophéties, qui a constamment été commune aux sectes apocalyptistes ?

    La suppression subséquente — par l’effet d’une similaire interprétation littéraliste du droit canon, —  de la nécessité ontologique continue du sacerdoce et des sacrements y afférents n’est-elle pas une variante légaliste de la négation par essence  de tout intermédiaire humain entre :  d’un côté une « sola scriptura » au sens large, et  de l’autre,  l’adepte des mêmes sectes ?

     

    Et au contraire, le puritain complexe de piété d’élus, en découlant et qui   inspire une installation spirituelle dans des opinions et des pratiques incompatibles avec la Révélation, n’est-il pas à l’opposé de la  foi de l’abbé Demaris dont les recommandations sont conjoncturelles et orthodoxes dans une Église non-éclipsée ?

    Cette opinion personnelle pourrait-elle être mise en balance avec la foi en la vocation divine de la France rappelée par Saint Pie X : 

    « Lève-toi, lave tes souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein tes sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille aînée de l’Église, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la terre »

    qui illustre, au contraire, la Foi catholique intégrale toujours identique ?

     

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